ARCHIVÉ – Mobilité interprovinciale des immigrants au Canada
Immigrants admis au Canada de 2000 à 2006
Cette partie analyse la mobilité et la stabilité des immigrants qui ont obtenu la résidence permanente au Canada de 2000 à 2006 et qui ont produit une déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2006 – en fonction de la catégorie d’immigrants 7 au titre de laquelle ils ont été admis au Canada.
La province de première destination des immigrants et la province dans laquelle ils ont produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2006 ont été utilisées pour calculer les taux de migration et de rétention. Compte tenu du grand nombre d’immigrants admis en vertu du Programme des candidats des provinces (PCP) depuis 20008 et de l’analyse de la mobilité des différentes catégories d’immigrants, il a été jugé pertinent d’étudier les tendances liées à la mobilité de la cohorte d’immigrants plus récente. (Les tableaux 2 à 7 et les tableaux de l’annexe I donnent plus de détails sur les chiffres cités dans l’analyse qui suit.)
De 2000 à 2006, un peu plus de 1,6 million d’immigrants ont obtenu la résidence permanente au Canada, et quelque 986 000 d’entre eux ont été inscrits dans la BDIM pour l’année d’imposition 2006. Durant la période visée, environ 113 000 (11 %) de ces déclarants ont quitté leur province de destination initiale.
Graphique 2: Immigrants résidant dans la province de destination vs ceux ayant déménagé dans une autre province (admissions de 2000 à 2006)
Province | Déclarants résidant dans la province de destination initiale à l'année d'imposition 2006 | Déclarants ayant déménagé dans une autre province à l'année d'imposition 2006 |
---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 720 | 935 |
Île-du-Prince-Édouard | 500 | 425 |
Nouvelle-Écosse | 4 175 | 2 000 |
Nouveau-Brunswick | 1 950 | 1 300 |
Québec | 142 665 | 24 170 |
Ontario | 493 485 | 46 470 |
Manitoba | 20 155 | 6 415 |
Saskatchewan | 4 910 | 2 700 |
Alberta | 64 255 | 7 790 |
Colombie-Britannique | 140 080 | 20 750 |
- Le graphique ci-dessus illustre le nombre de déclarants qui sont restés dans la province de destination initiale par rapport à ceux qui ont déménagé dans une autre province. Il ressort clairement que, comparativement aux autres provinces, Terre-Neuve-et-Labrador a enregistré le taux de sortie le plus élevé.
- Les taux de rétention enregistrés par les provinces varient de 43 % (Terre-Neuve-et-Labrador) à 91 % (Ontario).
- D’un point de vue quantitatif, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique ont enregistré le plus gros mouvement d’entrée de déclarants ayant quitté leur province de première destination; de ce groupe de migrants, environ 90 000 déclarants avaient déménagé dans l’une de ces trois provinces en date de 2006. Elles ont ainsi obtenu les taux de rétention les plus élevés (91 %, 89 % et 87 %, respectivement).
- Le Québec occupe la quatrième place avec un taux de rétention de 86 %. Par rapport au nombre d’immigrants qui se sont établis dans cette province à l’arrivée, environ 14 600 déclarants de plus y ont produit leur déclaration de revenus pour l’année 2006, tandis que 24 170 déclarants ayant choisi initialement de s’établir au Québec ont produit leur déclaration de revenus dans les autres provinces.
- Les provinces de l’Atlantique ont perdu beaucoup plus de leurs déclarants qu’elles n’ont accueilli de migrants des autres provinces. Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse se sont ainsi retrouvés avec des taux de rétention de 44 %, 54 %, 60 % et 68 %, respectivement.
- Les déclarants immigrants ayant choisi de s’établir à Terre-Neuve-et-Labrador à l’arrivée formaient, à l’année d’imposition 2006, le plus grand groupe de déclarants ayant quitté leur province de première destination. Cette année là, plus de la moitié d’entre eux avaient déménagé dans d’autres provinces.
- L’Île-du-Prince-Édouard (-28 %), le Nouveau-Brunswick (-16 %) et la Nouvelle-Écosse (-7 %) affichent donc un solde migratoire négatif puisque les déclarants ayant initialement choisi ces provinces ont été les plus nombreux à émigrer en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.
- L’Alberta et la Colombie-Britannique sont les seules provinces à avoir enregistré un taux d’entrée supérieur au taux de sortie de déclarants immigrants qui initialement avaient choisi d’autres provinces. Ces deux provinces sont donc les seules à afficher un solde migratoire positif (30 % et 3 %, respectivement). En comparaison, Terre-Neuve-et-Labrador (-35 %) et l’Île-du-Prince-Édouard (-28 %) ont enregistré les soldes migratoires les plus faibles. Ce résultat est représentatif de la mobilité de la population générale. (Selon les chiffres de la Division de la démographie de Statistique Canada, la province de Terre-Neuve-et-Labrador a affiché un solde négatif tout au long de la période de 1981 à 2006).
- La Saskatchewan et le Manitoba ont également perdu plus qu’ils n’ont reçu9 de migrants interprovinciaux, les taux de rétention s’établissant respectivement à 65 % et à 76 %.
Des différences marquées ressortent des tendances observées dans la mobilité des déclarants immigrants en fonction de la catégorie 10 au titre de laquelle ils ont été admis au Canada. Les gens d’affaires, les travailleurs qualifiés et les candidats des provinces affichent une plus grande mobilité que les déclarants des autres catégories.
- Le graphique ci-dessous illustre la proportion de déclarants résidant toujours dans la province de première destination par rapport à la proportion de déclarants ayant déménagé – selon la catégorie au titre de laquelle ils ont été admis au Canada de 2000 à 2006. Il ressort clairement du graphique que les déclarants admis en qualité de gens d’affaires (22 %) affichent un taux de mobilité supérieur à celui des déclarants admis en vertu du Programme des aides familiaux résidants (3 %).
Graphique 3: Immigrants résidant dans la province de destination vs ceux ayant déménagé dans une autre province (d’ après la catégorie d’immigrants – admissions de 2000 à 2006)
Catégorie d'immigrants | Déclarants résidant dans la province de destination initiale à l'année d'imposition 2006 | Déclarants ayant déménagé dans une autre province à l'année d'imposition 2006 |
---|---|---|
Regroupement familial | 274 465 | 17 145 |
Travailleurs qualifiés | 398 725 | 64 710 |
Candidats des provinces | 16 565 | 3 330 |
Gens d'affaires | 35 445 | 9 885 |
Aides familiaux résidants | 19 490 | 630 |
Réfugiés | 107 210 | 16 090 |
- Sur les 480 000 immigrants travailleurs qualifiés inscrits dans la BDIM pour l’année d’imposition 2006 (admis durant la période de 2000 à 2006), environ 65 000 (14 %) avaient quitté leur province de « première destination » en date de 2006, et une forte proportion d’entre eux s’étaient réinstallés en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique.
- Quelque 290 000 immigrants inscrits dans la BDIM pour l’année d’imposition 2006 (admis durant la période de 2000 à 2006) ont été admis au Canada au titre de la catégorie du regroupement familial. En date de 2006, environ 17 000 (6 %) de ces immigrants avaient quitté leur province de « destination initiale, » et la plupart d’entre eux (15 815) avaient émigré en Ontario, en Colombie-Britannique ou au Québec.
- Environ 45 000 déclarants ayant été admis au Canada de 2000 à 2006 en vertu du Programme d’immigration des gens d’affaires ont été inscrits dans la BDIM. En 2006, 22 % d’entre eux avaient quitté leur province de destination initiale. Les déclarants de la catégorie des gens d’affaires qui avaient choisi de s’établir au Québec à l’arrivée étaient plus susceptibles de déménager que ceux des autres catégories. En date de 2006, presque tous ces migrants s’étaient réinstallés en Ontario ou en Colombie-Britannique.
- Sur les quelque 20 000 déclarants qui ont été admis au Canada en vertu du Programme des aides familiaux résidants durant la période de 2000 à 2006, seulement 3 % avaient quitté leur province de première destination à l’année d’imposition 2006. Quatre-vingt pour cent de ces migrants ont déménagé en Alberta, en Ontario ou en Colombie-Britannique.
- Sur les quelque 123 000 déclarants qui ont été admis au titre de la catégorie des réfugiés de 2000 à 2006 (inscrits dans la BDIM), 13 % environ avaient quitté leur province de destination initiale à l’année d’imposition 2006.
Province | Première desti- nation |
Sorties | Vivant au même endroit en 2006 | Entrées | Résidents en 2006 | Taux de réte- ntion (%) |
Variation nette (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 655 | 935 | 720 | 350 | 1 070 | 43,5 | -35,3 |
Île-du-Prince-Édouard | 925 | 425 | 500 | 165 | 665 | 54,1 | -28,1 |
Nouvelle-Écosse | 6 175 | 2 000 | 4 175 | 1 545 | 5 720 | 67,6 | -7,4 |
Nouveau-Brunswick | 3 250 | 1 300 | 1 950 | 775 | 2 725 | 60,0 | -16,2 |
Québec | 166 835 | 24 170 | 142 665 | 14 620 | 157 285 | 85,5 | -5,7 |
Ontario | 539 955 | 46 470 | 493 485 | 35 155 | 528 640 | 91,4 | -2,1 |
Manitoba | 26 570 | 6 415 | 20 155 | 2 650 | 22 805 | 75,9 | -14,2 |
Saskatchewan | 7 610 | 2 700 | 4 910 | 1 375 | 6 285 | 64,5 | -17,4 |
Alberta | 72 045 | 7 790 | 64 255 | 29 555 | 93 810 | 89,2 | 30,2 |
Colombie-Britannique | 160 830 | 20 750 | 140 080 | 25 235 | 165 315 | 87,1 | 2,8 |
Les tendances observées au titre du mouvement interprovincial des déclarants de cette catégorie varient selon la province de destination initiale des immigrants qui ont été admis au Canada de 2000 à 2006. Les taux de rétention provinciaux des déclarants admis en vertu du Programme des travailleurs qualifiés varient de 56 % (en Saskatchewan) à 90 % (au Québec).
- Le graphique 4, ci-dessous, illustre la proportion des travailleurs qualifiés qui sont restés dans leur province de destination initiale par rapport à la proportion des migrants. Les travailleurs qualifiés ayant choisi de s’établir en Saskatchewan à l’arrivée ont quitté la province dans une plus grande proportion que ceux des autres provinces de destination.
Graphique 4: Travailleurs qualifiés résidant dans la province de destination vs ceux ayant déménagé dans une autre province (d’après le nombre d’immigrants admis à ce titre – admissions de 2000 à 2006)
Province | Déclarants résidant dans la province de destination initiale à l'année d'imposition 2006 | Déclarants ayant déménagé dans une autre province à l'année d'imposition 2006 |
---|---|---|
Provinces de l'Atlantique | 2 230 | 1 445 |
Québec | 77 210 | 8 580 |
Ontario | 235 840 | 33 640 |
Manitoba | 2 260 | 1 550 |
Saskatchewan | 1 230 | 950 |
Alberta | 26 165 | 4 720 |
Colombie-Britannique | 53 790 | 13 825 |
- La moitié des travailleurs qualifiés qui ont quitté les provinces de l’Atlantique se sont réinstallés en Ontario, tandis que des pourcentages moindres ont émigré au Québec (18 %), en Alberta (16 %) et en Colombie-Britannique (15 %). La région de l’Atlantique affiche néanmoins un solde migratoire positif grâce à l’arrivée d’un plus grand nombre de travailleurs qualifiés provenant de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et du Québec.
- Environ 8 500 déclarants qui s’étaient établis au Québec à l’arrivée ont déménagé en Ontario (62 %), en Alberta (19 %) et en Colombie-Britannique (15 %) principalement; le mouvement d’entrée a cependant compensé cette perte puisque le Québec a accueilli quelque 2 900 travailleurs qualifiés de plus que le nombre destiné à cette province. Ces migrants sont arrivés notamment de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta.
- Pour les travailleurs qualifiés ayant choisi de s’établir en Ontario à l’arrivée, l’Alberta, la Colombie-Britannique et le Québec étaient les principales provinces de choix à l’année d’imposition 2006. Un peu plus de 21 000 d’entre eux ont déménagé en Alberta et en Colombie-Britannique et un peu moins de 10 000 ont émigré au Québec. Les entrants en Ontario provenaient particulièrement de la Colombie-Britannique, du Québec et de l’Alberta; leurs nombres étaient toutefois insuffisants pour assurer un solde migratoire positif à cette province.
- Les travailleurs qualifiés qui se sont établis au Manitoba à l’arrivée ont émigré surtout en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique et au Québec, dans des proportions s’établissant respectivement à 44 %, à 23 %, à 19 % et à 10 %. Les entrants, en comparaison, sont arrivés spécialement de l’Ontario et de la Colombie-Britannique pour la plupart. Le Manitoba affiche ainsi un taux de sortie supérieur au taux d’entrée pour les déclarants de cette catégorie.
- En date de 2006, plus de 900 travailleurs qualifiés établis initialement en Saskatchewan avaient émigré en Alberta (320), en Ontario (290), en Colombie-Britannique (205) et au Québec (60) pour la plupart. Plus de la moitié des entrants dans la province sont arrivés de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta; leurs nombres étaient toutefois insuffisants pour assurer un solde migratoire positif à la Saskatchewan.
- La moitié des travailleurs qualifiés qui ont quitté l’Alberta se sont réinstallés en Ontario et, dans une moins grande part, en Colombie-Britannique (32 %) et au Québec (8 %). Un peu plus de 10 000 immigrants établis initialement en Ontario sont allés augmenter la population des travailleurs qualifiés en Alberta. Cette province a ainsi enregistré le gain net le plus élevé à l’échelle nationale.
- La Colombie-Britannique a perdu quelque 13 800 travailleurs qualifiés au profit de l’Ontario (8 415), de l’Alberta (3 240) et du Québec (1 380), principalement. En retour, la province a accueilli un total de 14 010 migrants de cette catégorie en provenance de l’Ontario, de l’Alberta et du Québec, obtenant ainsi un solde migratoire positif.
Province | Première desti- nation |
Sorties | Vivant au même endroit en 2006 | Entrées | Résidents en 2006 | Taux de réte- ntion (%) |
Variation nette (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Atlantique | 3 675 | 1 445 | 2 230 | 1 750 | 3 980 | 60,7 | 8,3 |
Québec | 85 790 | 8 580 | 77 210 | 11 295 | 88 505 | 90,0 | 3,2 |
Ontario | 269 480 | 33 640 | 235 840 | 17 895 | 253 735 | 87,5 | -5,8 |
Manitoba | 3 810 | 1 550 | 2 260 | 1 405 | 3 665 | 59,3 | -3,8 |
Saskatchewan | 2 180 | 950 | 1 230 | 780 | 2 010 | 56,4 | -7,8 |
Alberta | 30 885 | 4 720 | 26 165 | 16 410 | 42 575 | 84,7 | 37,9 |
Colombie-Britannique | 67 615 | 13 825 | 53 790 | 14 000 | 67 790 | 79,6 | 0,3 |
Le Tableau 4 et le graphique 5, ci-dessous, montrent que les provinces ont enregistré des taux de rétention généralement plus élevés pour les déclarants de la catégorie du regroupement familial que pour les travailleurs qualifiés. L’Ontario arrive en tête avec un taux de rétention de 96 %, tandis que la Saskatchewan affiche le taux le plus faible à 75 %. Le graphique suivant montre que l’Ontario était la province la plus susceptible de garder les immigrants admis au titre de cette catégorie.
Graphique 5: Déclarants admis au titre de la catégorie du regroupement familial résidant dans la province de destination vs ceux ayant déménagé dans une autre province (d’après le nombre d’immigrants admis à ce titre – admissions de 2000 à 2006)
Province | Déclarants résidant dans la province de destination initiale à l'année d'imposition 2006 | Déclarants ayant déménagé dans une autre province à l'année d'imposition 2006 |
---|---|---|
Atlantique | 2 160 | 535 |
Québec | 32 600 | 3 175 |
Ontario | 158 125 | 6 315 |
Manitoba | 3 975 | 840 |
Saskatchewan | 1 275 | 425 |
Alberta | 22 835 | 1 680 |
Colombie-Britannique | 53 495 | 4 175 |
- Pour les migrants de la catégorie du regroupement familial comme pour les travailleurs qualifiés, l’Alberta a été une destination secondaire populaire; le mouvement interprovincial suit toutefois une tendance légèrement différente selon la province de destination initiale des immigrants qui sont arrivés de 2000 à 2006. L’Alberta est la seule province à afficher un solde migratoire positif (14 %), le mouvement d’entrée en provenance des autres provinces de première destination surpassant de 21 % le nombre de déclarants initialement attendus dans cette province.
- Environ la moitié des 535 immigrants de la catégorie du regroupement familial qui ont quitté les provinces de l’Atlantique se sont réinstallés en Ontario et, dans des proportions moindres, en Alberta (25 %), en Colombie-Britannique (16 %) et au Québec (9 %). La région de l’Atlantique a accueilli un nombre moins élevé de migrants venus principalement de l’Ontario, du Québec et de la Colombie-Britannique.
- Comme province de première destination, le Québec a perdu 3 175 immigrants. Ces derniers se sont particulièrement réinstallés en Ontario (68 %), en Alberta (18 %) et en Colombie-Britannique (10 %). En retour, le mouvement d’entrée au Québec provenait principalement de ces mêmes provinces; le nombre d’entrants était toutefois insuffisant pour assurer un solde positif à la province.
- Pour les immigrants de cette catégorie établis initialement en Ontario et ayant déménagé dans une autre province en date de 2006, la Colombie-Britannique, l’Alberta ou le Québec était la principale province de choix. En effet, un peu plus de 4 370 d’entre eux se sont réinstallés en Alberta et en Colombie-Britannique et encore 1 300 environ ont émigré au Québec. Comme le nombre d’entrants a été moins élevé, l’Ontario affiche une perte nette.
- Les migrants qui s’étaient établis au Manitoba à leur arrivée se sont installés, pour la plupart, en Alberta, en Ontario et en Colombie-Britannique, dans des proportions respectives de 38 %, de 32 % et de 22 %. Les entrants au Manitoba sont arrivés principalement de ces provinces.
- Un peu plus de 400 migrants déclarants établis initialement en Saskatchewan s’étaient réinstallés en Alberta (45 %), en Ontario (24 %) et en Colombie-Britannique (18 %), principalement, à l’année d’imposition 2006.
- La majorité des déclarants de la catégorie du regroupement familial qui ont quitté l’Alberta se sont réinstallés en Colombie-Britannique et en Ontario; un pourcentage moindre a émigré dans les autres provinces.
- Les migrants qui s’étaient établis en Colombie-Britannique à l’arrivée se sont presque tous réinstallés en Ontario ou en Alberta.
Province | Première desti- nation |
Sorties | Vivant au même endroit en 2006 | Entrées | Résidents en 2006 | Taux de réte- ntion (%) |
Variation nette (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Atlantique | 2 695 | 535 | 2 160 | 370 | 2 530 | 80,2 | -6,1 |
Québec | 35 775 | 3 175 | 32 600 | 1 595 | 34 195 | 91,1 | -4,4 |
Ontario | 164 440 | 6 315 | 158 125 | 5 415 | 163 540 | 96,2 | -0,6 |
Manitoba | 4 815 | 840 | 3 975 | 465 | 4 440 | 82,6 | -7,8 |
Saskatchewan | 1 700 | 425 | 1 275 | 240 | 1 515 | 75,0 | -10,9 |
Alberta | 24 515 | 1 680 | 22 835 | 5 150 | 27 985 | 93,2 | 14,2 |
Colombie-Britannique | 57 670 | 4 175 | 53 495 | 3 655 | 57 150 | 92,8 | -0,9 |
Le graphique ci-dessous montre que le Québec a accueilli la plus grande proportion de migrants à l’échelle nationale. La Colombie-Britannique, en revanche, est la province qui a enregistré le plus haut taux de rétention (93 %) des gens d’affaires immigrants.
Graphique 6: Déclarants admis au titre de la catégorie des gens d’affaires résidant dans la province de destination vs ceux ayant déménagé dans une autre province (d’après le nombre d’immigrants admis à ce titre – admissions de 2000 à 2006)
Province | Déclarants résidant dans la province de destination initiale à l'année d'imposition 2006 | Déclarants ayant déménagé dans une autre province à l'année d'imposition 2006 |
---|---|---|
Atlantique | 445 | 385 |
Québec | 3 515 | 6 240 |
Ontario | 14 330 | 1 445 |
Manitoba | 275 | 80 |
Saskatchewan | 75 | 100 |
Alberta | 1 360 | 425 |
Colombie-Britannique | 15 445 | 1 210 |
- En date de 2006, la population des gens d’affaires immigrants vivant en Colombie-Britannique comptait 22 % plus de déclarants que le nombre attendu initialement dans cette province. Pour sa part, le Québec a connu le plus haut taux de sortie de gens d’affaires immigrants. Pour l’année d’imposition 2006, cette province affiche un taux de rétention de 36 %.
- Les immigrants qui ont été admis au Canada de 2000 à 2006 en vertu du Programme d’immigration des gens d’affaires suivent une tendance différente de celle observée pour les travailleurs qualifiés. Le Tableau 5 montre que la Colombie-Britannique, avec un solde migratoire positif de 22 %, a été une destination secondaire populaire pour les déclarants de cette catégorie.
- Les gens d’affaires ayant choisi de s’établir au Québec à l’arrivée étaient susceptibles de partir. À l’année d’imposition 2006, la province avait perdu environ 6 000 de ses gens d’affaires immigrants déclarants arrivés de 2000 à 2006, et presque tous s’étaient réinstallés en Ontario ou en Colombie-Britannique.
- Moins de 10 % des immigrants attendus en Colombie-Britannique à l’arrivée avaient déménagé dans une autre province en date de 2006. À l’année d’imposition 2006, les gens d’affaires immigrants ayant quitté la Colombie-Britannique s’étaient réinstallés en majorité en Ontario.
- La région de l’Atlantique de même que le Manitoba et la Saskatchewan affichent un solde migratoire négatif (-33 %, -4 % et -34 %, respectivement), et la plupart des sortants s’étaient réinstallés en Ontario ou en Colombie-Britannique à l’année d’imposition 2006.
Province | Première desti- nation |
Sorties | Vivant au même endroit en 2006 | Entrées | Résidents en 2006 | Taux de rét- ention (%) |
Variation nette (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Atlantique | 830 | 385 | 445 | 115 | 560 | 53,6 | -32,5 |
Québec | 9 755 | 6 240 | 3 515 | 480 | 3 995 | 36,0 | -59,1 |
Ontario | 15 775 | 1 445 | 14 330 | 3 735 | 18 065 | 90,8 | 14,5 |
Manitoba | 355 | 80 | 275 | 65 | 340 | 77,5 | -4,2 |
Saskatchewan | 175 | 100 | 75 | 40 | 115 | 42,9 | -34,3 |
Alberta | 1 785 | 425 | 1 360 | 595 | 1 955 | 76,2 | 9,5 |
Colombie-Britannique | 16 655 | 1 210 | 15 445 | 4 825 | 20 270 | 92,7 | 21,7 |
En général, les provinces affichent un taux élevé de rétention des aides familiaux résidants (supérieur à 85 % pour toutes les provinces) (voir le graphique 7 et le tableau 6).
Graphique 7 : Déclarants admis au titre de la catégorie des aides familiaux résidants habitant dans la province de destination vs ceux ayant déménagé dans une autre province (d’après le nombre d’immigrants admis à ce titre – admissions de 2000 à 2006)
Province | Déclarants résidant dans la province de destination initiale à l'année d'imposition 2006 | Déclarants ayant déménagé dans une autre province à l'année d'imposition 2006 |
---|---|---|
Atlantique | 75 | 10 |
Québec | 1 805 | 145 |
Ontario | 8 145 | 185 |
Manitoba | 245 | 5 |
Saskatchewan | 190 | 30 |
Alberta | 3 940 | 80 |
Colombie-Britannique | 5 100 | 195 |
- Sur les quelque 20 000 déclarants qui ont été admis au Canada de 2000 à 2006 en vertu du Programme des aides familiaux résidants, seulement 3 % avaient quitté leur province de première destination à l’année d’imposition 2006. Huit migrants sur dix se sont réinstallés en Alberta, en Ontario ou en Colombie-Britannique.
Province | Première desti- nation |
Sorties | Vivant au même endroit en 2006 | Entrées | Résidents en 2006 | Taux de réte- ntion (%) |
Variation nette (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Atlantique | 85 | 10 | 75 | 20 | 65 | 88,2 | -23,5 |
Québec | 1 950 | 145 | 1 805 | 20 | 1 825 | 92,6 | -6,4 |
Ontario | 8 330 | 185 | 8 145 | 155 | 8 300 | 97,8 | -0,4 |
Manitoba | 250 | 5 | 245 | 25 | 270 | 98,0 | 8,0 |
Saskatchewan | 220 | 30 | 190 | 20 | 210 | 86,4 | -4,5 |
Alberta | 4 020 | 80 | 3 940 | 270 | 4 210 | 98,0 | 4,7 |
Colombie-Britannique | 5 295 | 195 | 5 100 | 125 | 5 225 | 96,3 | -1,3 |
Les provinces de l’Atlantique, la Saskatchewan et le Manitoba ont eu de la difficulté à garder les déclarants réfugiés, leurs taux de rétention s’établissant respectivement à 48 %, à 50 % et à 59 %. L’Ontario, l’Alberta, la Colombie-Britannique et le Québec, en revanche, affichent un taux de rétention supérieur à 79 % (tableau 7 et Graphique 8).
Graphique 8: Déclarants admis à titre de réfugiés résidant dans la province de destination vs ceux ayant déménagé dans une autre province (d’après le nombre d’immigrants admis à ce titre – admissions de 2000 à 2006)
Province | Déclarants résidant dans la province de destination initiale à l'année d'imposition 2006 | Déclarants ayant déménagé dans une autre province à l'année d'imposition 2006 |
---|---|---|
Atlantique | 1 115 | 1 225 |
Québec | 22 610 | 5 715 |
Ontario | 64 245 | 4 225 |
Manitoba | 2 800 | 1 975 |
Saskatchewan | 1 070 | 1 055 |
Alberta | 7 635 | 765 |
Colombie-Britannique | 7 735 | 1 130 |
- Une forte proportion des déclarants réfugiés ayant déménagé en date de 2006 s’étaient initialement établis au Québec, en Saskatchewan, au Manitoba et dans les provinces de l’Atlantique.
- D’un point de vue quantitatif, c’est le Québec qui a perdu le plus de déclarants réfugiés (5 700). En 2006 cependant, il affichait un gain de 1 000 migrants environ en provenance des autres provinces. La plupart des déclarants de cette catégorie qui s’étaient initialement établis au Québec ont émigré en Ontario (4 050) et en Alberta (1 145).
- De 2000 à 2006, quelque 9 000 déclarants réfugiés ont choisi de s’établir en Saskatchewan, au Manitoba et dans les provinces de l’Atlantique; en date de 2006 cependant, environ 4 000 d’entre eux s’étaient réinstallés dans d’autres provinces, dont 87 % en Ontario et en Alberta.
- Proportionnellement, l’Alberta a enregistré le plus grand nombre (6 000 environ) d’entrées de déclarants réfugiés qui avaient choisi une autre province de destination à l’arrivée.
- Les déclarants réfugiés qui ont émigré en Alberta provenaient principalement de l’Ontario (2 445), du Québec (1 145) et du Manitoba (1 135).
Province | Première desti- nation |
Sorties | Vivant au même endroit en 2006 | Entrées | Résidents en 2006 | Taux de réte- ntion (%) |
Variation nette (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Atlantique | 2 340 | 1 225 | 1 115 | 180 | 1 295 | 47,7 | -44,7 |
Québec | 28 325 | 5 715 | 22 610 | 1 065 | 23 675 | 79,8 | -16,4 |
Ontario | 68 470 | 4 225 | 64 245 | 6 695 | 70 940 | 93,8 | 3,6 |
Manitoba | 4 775 | 1 975 | 2 800 | 410 | 3 210 | 58,6 | -32,8 |
Saskatchewan | 2 125 | 1 055 | 1 070 | 260 | 1 330 | 50,4 | -37,4 |
Alberta | 8 400 | 765 | 7 635 | 6 075 | 13 710 | 90,9 | 63,2 |
Colombie-Britannique | 8 865 | 1 330 | 7 735 | 1 365 | 9 100 | 87,3 | 2,7 |
Source : Banque de données longitudinales sur les immigrants (BDIM).
Notes
7: Aux fins de l’analyse, les conjoints et les personnes à charge sont comptés dans tous les cas.
8: L’inclusion des cohortes précédentes viendrait fausser les indicateurs de mobilité et limiter la comparabilité des catégories d’immigrants.
9: Les taux d’entrée et de sortie ont été calculés par rapport à la population des immigrants qui se sont établis dans une province donnée à l’arrivée.
10: Les provinces de l’Atlantique ont été regroupées aux fins de l’analyse des tendances par catégorie d’immigrants.
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