Cahier de transition de la ministre d’IRCC 2025-05
Situation des immigrants
Contexte
Le présent document fournit des données sur les résultats économiques et sociaux des immigrants, y compris les tendances qui se dégagent et les domaines à améliorer. Il renferme également des statistiques sur les immigrants et le marché du logement.
Répercussions de l’immigration sur le Canada
Démographie
- L’immigration est responsable de près de 100 % de la croissance de la population au Canada. Elle est essentielle à la progression de la population canadienne en âge de travailler (les gens de 15 à 64 ans). On estime que, sans les immigrants, le nombre d’habitants au Canada diminuera au cours des 20 prochaines années en raison de la population vieillissante au pays. Néanmoins, l’immigration à elle seule n’est pas une solution à long terme au phénomène du vieillissement démographique.
Économie
- Les immigrants contribuent davantage à l’offre de main-d’œuvre hautement qualifiée dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) que leurs homologues nés au Canada, ce qui favorise la productivité et l’innovation au Canada.
- Bien que les personnes nées à l’étranger représentent 23 % de la population canadienne, environ 50 % de tous les titulaires de diplômes en STIM au Canada sont issus de l’immigration.
- L’immigration a alimenté l’entrepreneuriat et, par conséquent, la création d’emplois au Canada.
- Les personnes immigrantes, et particulièrement les immigrants de longue date, les hommes au sommet de leur vie active (âgés de 35 à 54 ans) et les immigrants provenant de pays anglophones et de l’Europe de l’Ouest, sont plus souvent propriétaires de leur propre entreprise que les personnes nées au Canada.
- Les immigrants économiques sont davantage susceptibles d’être entrepreneurs dans des secteurs fondés sur le savoir alors que les réfugiés et les immigrants de la catégorie du regroupement familial détiennent plus souvent des entreprises évoluant dans des secteurs d’activité traditionnels.
Fiscalité
- Les contributions fiscales directes nettes des immigrants admis au Canada après 1980 sont positives. Les demandeurs principaux de la catégorie économique présentent des contributions fiscales directes nettes plus élevées que les autres immigrants et que les Canadiens.
- Bien que les réfugiés et les immigrants de la catégorie du regroupement familial présentent des contributions fiscales directes nettes qui restent constamment inférieures à la moyenne canadienne, leur apport s’accroît avec le temps.
Résultats économiques
Principaux points à retenir
- Alors que les hommes immigrants obtiennent de meilleurs résultats que leurs homologues nés au Canada pour ce qui est des taux d’emploi et d’activité, les femmes immigrantes d’âge moyen continuent de vivre d’importantes difficultés sur le marché du travail et affichent des taux d’emploi inférieurs de même qu’un taux de chômage supérieur à ceux des femmes nées au Canada.
- La médiane des revenus d’emploi à l’entrée des nouveaux immigrants a continué d’augmenter en 2022. Même si les demandeurs au titre de la catégorie de l’expérience canadienne ont vu décroître sensiblement leurs revenus, ceux-ci restent les plus élevés parmi toutes les catégories d’admission.
Résultats des immigrants sur le marché du travail canadienNote de bas de page i
- On relève chez les immigrants âgés de 25 à 54 ans (ceux et celles qui font partie de la population active de base) un taux de participation au marché du travail légèrement inférieur à celui de la population née au Canada; l’écart est similaire pour les taux d’emploi.
- Les hommes immigrants de ce même groupe d’âge ont déclaré des taux d’activité et d’emploi un peu plus élevés que leurs homologues nés au Canada, mais ces taux chez les immigrantes étaient nettement inférieurs à ceux de leurs homologues nées au Canada.
Taux d’emploi, 25 à 54 ans
Née au Canada | 80,0 |
---|---|
Homme+ | 82,0 |
Femme+ | 78,0 |
Immigrants | 75,5 |
Homme+ | 82,8 |
Femme+ | 69,1 |
Taux d’activité, 25 à 54 ans
Née au Canada | 86,6 |
---|---|
Homme+ | 88,9 |
Femme+ | 84,3 |
Immigrants | 83,8 |
Homme+ | 90,2 |
Femme+ | 78,2 |
Médiane des revenus d’emploi à l’entréeNote de bas de page ii
- La médiane des revenus d’emploi à l’entrée (soit la première année complète de salaires, traitements et commissions suivant l’année d’admission) des nouveaux immigrants a continué de progresser en 2022, en bonne partie grâce à la proportion de nouveaux arrivants ayant déjà une expérience de travail et d’études.
- La médiane des revenus d’emploi à l’entrée (un an après l’admission) des immigrants admis au Canada en 2021 était supérieure (42 900 $) aux revenus à l’entrée (40 200 $) des personnes admises en 2020.
- Les demandeurs principaux de la catégorie de l’expérience canadienne (CEC) admis en 2021 ont vu leurs revenus médians à l’entrée s’infléchir à 56 400 $, ce qui représentait alors le niveau le plus faible depuis dix ans. Cette baisse pourrait s’expliquer par les caractéristiques différentes des immigrants admis dans cette catégorie (p. ex., leur niveau de scolarité, leur maîtrise de la langue ou leur profil professionnel).
- Malgré ce repli important, la médiane des revenus à l’entrée pour les demandeurs principaux de la CEC est restée la plus élevée parmi toutes les catégories d’admission, à égalité avec les demandeurs principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés ou de métier spécialisé.
Revenus médians à l'entrée par catégorie et cohorte d'admission (en dollars constants de 2022)
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Immigrant économique, demandeur principal | 35 300 | 37 000 | 39 800 | 40 700 | 44 000 | 46 800 | 48 400 | 46 900 | 54 700 | 52 400 |
Immigrant économique, conjoint et personne à charge | 21 500 | 21 700 | 23 500 | 25 500 | 26 400 | 28 800 | 30 600 | 27 800 | 34 600 | 35 700 |
Catégorie de l'experience canadienne, demandeur principal | 58 400 | 61 500 | 63 100 | 62 000 | 60 800 | 63 400 | 65 800 | 65 500 | 68 300 | 56 400 |
Travailleur qualifié et métiers spécialisés, demandeur principal | 28 300 | 30 100 | 30 900 | 37 100 | 43 800 | 41 700 | 46 700 | 43 700 | 52 000 | 56 400 |
Candidat des provinces/territoires, demandeur principal | 43 000 | 45 300 | 44 200 | 43 600 | 44 800 | 46 300 | 46 800 | 42 800 | 47 600 | 47 700 |
Réfugié | 20 000 | 19 900 | 19 100 | 17 500 | 17 500 | 20 600 | 21 400 | 18 900 | 22 200 | 25 400 |
Immigrant parrainé par la famille | 20 200 | 20 300 | 22 000 | 22 900 | 23 900 | 27 200 | 27 300 | 23 500 | 27 600 | 30 400 |
Tous les immigrants | 25 900 | 26 300 | 29 200 | 29 900 | 30 100 | 34 100 | 35 500 | 33 100 | 40 200 | 42 900 |
Revenus d’emploi des immigrants au fil du tempsNote de bas de page iii
- Les revenus d’emploi des demandeurs principaux au titre de la catégorie de l’immigration économique sont grandement supérieurs au revenu médian de tous les immigrants et dépassaient le revenu médian canadien peu après l’admission, peu importe le temps passé au pays.
- Parmi les réfugiés et les immigrants parrainés au titre de la catégorie du regroupement familial, les revenus d’emploi étaient inférieurs de façon constante au revenu médian de l’ensemble des immigrants et ils sont restés inférieurs au revenu médian canadien 10 années après l’admission.
- Les immigrants au titre de la catégorie de l’expérience canadienne affichent de façon constante des revenus d’emploi médians supérieurs à ceux des demandeurs principaux dans le cadre du Programme des travailleurs qualifiés (fédéral) et du Programme des candidats des provinces, peu importe le nombre d’années après l’admission.
Revenus médians d'emploi, par catégorie d'admission et des années depuis l'admission, année fiscale 2022 (en dollars constants de 2022)
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Immigrant économique, demandeur principal | 52 400 | 62 300 | 61 400 | 65 600 | 65 000 | 64 300 | 62 700 | 60 800 | 62 900 | 63 500 |
Immigrant économique, conjoint et personne à charge | 35 700 | 39 600 | 39 000 | 38 600 | 36 800 | 36 400 | 36 500 | 35 700 | 34 900 | 36 000 |
Catégorie de l'expérience canadienne, demandeur principal | 56 400 | 74 700 | 77 400 | 82 000 | 82 400 | 77 500 | 81 100 | 84 200 | 86 800 | 84 100 |
Travailleur qualifié et métiers spécialisés, demandeur principal | 56 400 | 63 600 | 66 400 | 73 300 | 70 500 | 74 000 | 74 400 | 66 700 | 67 000 | 67 700 |
Candidat des provinces/territoires, demandeur principal | 47 700 | 52 800 | 53 000 | 59 000 | 61 700 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 62 400 | 59 300 |
Réfugié | 25 400 | 26 500 | 27 200 | 27 300 | 26 900 | 24 800 | 28 900 | 30 500 | 32 000 | 33 400 |
Immigrant parrainé par la famille | 30 400 | 31 600 | 33 600 | 35 000 | 35 600 | 36 100 | 37 000 | 37 600 | 37 800 | 39 500 |
Tous les immigrants | 42 900 | 45 200 | 44 400 | 45 800 | 44 500 | 42 400 | 44 400 | 44 900 | 44 200 | 45 100 |
Médiane canadienne (2022)Note de bas de tableau * | 45 380 | 45 380 | 45 380 | 45 380 | 45 380 | 45 380 | 45 380 | 45 380 | 45 380 | 45 380 |
Recours à l’aide socialeNote de bas de page iv
- Parmi tous les immigrants, l’incidence du recours à l’aide sociale est généralement stable (6 %), ce qui est inférieur à la moyenne canadienne (8 %).
- Dans le cas des réfugiés, le taux initialement élevé de recours à l’aide sociale diminue au fil du temps, à mesure que les résultats économiques s’améliorent.
- Comme pour les autres catégories d’immigration, l’incidence du recours à l’aide sociale chez les immigrants parrainés au titre de la catégorie du regroupement familial était supérieure chez les cohortes qui vivent au Canada depuis plus longtemps; il est probable que cette situation soit attribuable aux ententes de parrainage, qui prennent habituellement fin après dix ans.
Incidence de l'aide sociale par catégorie dadmission et nombre des années depuis l'admission (année fiscale 2022)
1 an depuis l’admission | 5 ans depuis l’admission | 10 ans depuis l’admission | |
---|---|---|---|
Immigrant économique, demandeur principal | 0,9 | 0,9 | 1,7 |
Immigrant économique, conjoint et personne à charge | 0,9 | 1,3 | 2,2 |
Immigrant parrainé par la famille | 2,4 | 3,7 | 8,9 |
Réfugié | 33,0 | 29,0 | 22,8 |
Tous les immigrants | 5,6 | 5,8 | 6,2 |
Résultats sociaux
Principaux points à retenir
- Les immigrants au Canada témoignent d’une intégration sociale solide grâce à un fort sentiment d’appartenance, à une plus grande confiance envers les autres et à une croyance solide en des valeurs communes, leur satisfaction globale à l’égard de la vie et leur confiance envers les institutions étant plus élevées par rapport à celles des personnes nées au Canada.
- Les immigrants qui résident dans des centres urbains moins denses établissent des liens sociaux plus solides, en connaissant davantage leurs voisins et en bénéficiant d’un niveau plus élevé de soutien de leur part, tandis que les immigrantes dans des villes de taille moyenne établissent les réseaux sociaux les plus grands, lesquels s’accroissent au fil du temps passé au Canada.
- Bien que le taux de citoyenneté canadienne ait diminué au cours des dernières années, il demeure l’un des plus élevés parmi les pays membres de l’OCDE, 81 % des immigrants admissibles obtenant la citoyenneté.
- Il arrive souvent que les enfants d’immigrants au Canada affichent un taux d’achèvement des études universitaires supérieur à celui de leurs pairs; cependant, des disparités persistent à l’échelle des différentes origines ethniques. Parallèlement, les immigrants sont confrontés à des défis dans l’établissement de réseaux sociaux à l’échelle locale, ceux arrivant au pays pendant leurs années formatrices éprouvant les difficultés les plus importantes pour tisser des amitiés étroites.
- Les immigrants et les résidents non permanents jouent un rôle crucial dans le façonnement du marché de l’habitation du Canada, car ils ont des besoins distincts à l’échelle des secteurs de la propriété et de la location. Bien que les immigrants stimulent la demande visant les maisons de propriété et les logements locatifs, les résidents non permanents, plus particulièrement ceux titulaires de permis de travail, ont une incidence principalement sur le marché locatif. Toutefois, le nombre croissant de permis d’études ont entraîné l’accroissement des défis liés au logement, les étudiants étrangers, plus particulièrement ceux provenant de l’Inde, affichant des taux beaucoup plus élevés de logement inadéquat dans les grandes municipalités.
Sentiment d’appartenance et valeurs communesNote de bas de page v
- Les immigrants dans les provinces de l’Atlantique et en Ontario ont signalé le sentiment d’appartenance le plus élevé au Canada.
- Les immigrants en Alberta et en Colombie-Britannique affichaient une probabilité beaucoup plus faible d’avoir un fort sentiment d’appartenance par rapport à ceux en Ontario. Cette différence est disparue dans le cas de l’Alberta après la prise en compte de divers facteurs liés aux données démographiques ainsi que des facteurs économiques et régionaux, tandis que la différence demeure dans le cas de la Colombie-Britannique.
Canada atlantique | 63,9 |
---|---|
Ontario (référence) | 63,2 |
Manitoba | 58,9 |
Québec | 58,5 |
Alberta | 55,9 |
Saskatchewan | 53,8 |
Colombie-Britannique | 52,8 |
- Les immigrants étaient plus susceptibles que les personnes nées au Canada de croire que les Canadiens partagent des valeurs de base.
- Les droits de la personne représentaient la valeur commune que partage la majorité des immigrants. De plus, les nouveaux arrivants considéraient la diversité ethnoculturelle et le respect de la loi comme valeurs les plus partagées par rapport aux personnes nées au Canada.
Perceptions à l'égard des valeurs partagées dans la société canadienne parmi les immigrants et les personnes nées au Canada
13 ans ou plus à l'arrivée | 0 à 12 ans à l'arrivée | Personnes nées au Canada | |
---|---|---|---|
Droits de la personne | 70,1 | 56,5 | 54,9 |
Respect de la loi | 67,3 | 43,6 | 40,4 |
Égalité des sexes | 55,9 | 30,5 | 30,3 |
Dualité linguistique | 46,9 | 24,4 | 23,3 |
Diversité ethnique et culturelle | 51,5 | 32,0 | 24,4 |
Respect de la culture autochtone | 41,8 | 20,4 | 17,5 |
Satisfaction à l’égard de la vie et confianceNote de bas de page vi
- De façon générale, les immigrants se disent plus satisfaits de leur vie que les personnes nées au Canada.
- L’écart entre les immigrants et les personnes nées au Canada est plus prononcé chez certains groupes comme les autres minorités visibles, les Chinois et les Noirs.
Satisfaction à l'égard de la vie par groupe de population et statut d'immigration, 2020s
Immigrants | Personnes nées au Canada | |
---|---|---|
Blancs | 59 % | 55 % |
Noirs | 56 % | 40 % |
Asiatiques du Sud | 60 % | 47 % |
Chinois | 56 % | 37 % |
Autres minorités visibles | 58 % | 40 % |
- Quel que soit le groupe de population, les immigrants sont plus susceptibles que les personnes nées au Canada d’exprimer une confiance générale envers les autres.
- Toutefois, indépendamment de leur statut d’immigrant, les Noirs et les membres des autres minorités visibles ont un niveau de confiance plus faible.
Confiance générale envers les autres par groupe de population et statut d'immigration, 2020
Immigrants | Personnes nées au Canada | |
---|---|---|
Blancs | 63 % | 55 % |
Noirs | 38 % | 29 % |
Asiatiques du Sud | 63 % | 45 % |
Chinois | 76 % | 66 % |
Autres minorités visibles | 51 % | 43 % |
Confiance dans les institutionsNote de bas de page vii
- Les immigrants, plus particulièrement les immigrants récents, ont généralement un niveau de confiance dans les différentes institutions plus élevé que les personnes nées au Canada.
- Plus les immigrants sont au Canada depuis longtemps, plus leur perception des institutions tend à rejoindre celle des personnes nées au Canada.
Pourcentages prédits d'une grande confiance dans les institutions publiques canadiennes selon le statut générationnel
Première génération | Deuxième génération | Troisième génération ou plus (référence) | |
---|---|---|---|
Police | 70,7 | 64,4 | 71,0 |
Système de justice et tribunaux | 66,1 | 51,0 | 54,9 |
Parlement fédéral | 56,8 | 40,4 | 42,7 |
Médias canadiens | 46,9 | 38,3 | 41,7 |
Les liens et réseaux sociauxNote de bas de page viii
- Les immigrants vivant dans des centres urbains moins densément peuplés ont des liens sociaux plus forts. Ils ont notamment davantage tendance à s’entraider, à faire preuve d’altruisme et à bien connaître leurs voisins.
- Même s’ils ont des réseaux plus restreints, les immigrants de ces régions ont des liens sociaux plus forts que ceux vivant dans des grands centres urbains.
Relation sociales des immigrés avec leurs voisins, selon la densité du quartier
Haute densité | Moyenne densité | Faible densité | Régions autres que les RMR | |
---|---|---|---|---|
Très probable qu'un voisin rendre le portefeuille perdu | 40,5 | 76,8 | 74,1 | 69,6 |
Échanger une faveur avec un voisin | 30,5 | 66,8 | 67,1 | 56,2 |
1-5 voisins disponibles pour les faveurs | 27,1 | 72,9 | 69,5 | 51,2 |
Connaît beaucoup/la plupart des voisins | 27,6 | 67,4 | 61,4 | 47,2 |
- Les femmes immigrantes vivant dans des villes de taille moyenne ont de plus grands réseaux sociaux que celles vivant dans des grandes ou des petites villes, et leur réseau s’élargit avec le temps.
Liens sociaux dans la communauté localeNote * chez les femmes immigrées et nées au Canada selon région géographique
Immigrantes | Femmes nées au Canada (réf.) | |
---|---|---|
Montréal | 17,4 | 16,5 |
Toronto | 15,4 | 18,4 |
Vancouver | 19,1 | 22,7 |
RMR de taille moyenne | 18,4 | 22,4 |
RMR de petite taille | 14,1 | 21,8 |
Régions autres que les RMR | 17,1 | 18,8 |
Taux d’obtention de la citoyennetéNote de bas de page ix
- Le taux d’obtention de la citoyenneté par les immigrants du Canada est l’un des plus élevés de tous les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et s’élève à 80,7 % pour l’ensemble des immigrants « admissibles ».
- De toutes les catégories d’immigrants, ce sont les réfugiés qui affichent le taux d’obtention de la citoyenneté le plus élevé, soit 83,2 %.
Taux d'obtention de la citoyenneté chez les immigrants ayant obtenu le droit détablissement au Canada après 1980 et il y a plus de trois ans, par catégorie d'immigration, 2021.
Total des immigrants | 77,2 % |
---|---|
Catégorie de l’économie | 77,8 % |
AP économique | 76,9 % |
DD économique | 78,4 % |
Catégorie du regroupement familial | 73,1 % |
Réfugié | 83,2 % |
Enfants d’immigrantsNote de bas de page x
- Le taux d’achèvement des études universitaires est plus élevé chez les enfants d’immigrants, de 2e génération (personnes nées au Canada de parents nés à l’étranger) et de 1,5e génération (immigrants arrivés au Canada avant l’âge de 15 ans), que chez leurs pairs dont les parents sont nés au Canada (3e génération ou plus).
- Le niveau de scolarité des enfants d’immigrants varie selon le statut de minorité visible. Les enfants d’origine noire, latino-américaine ou du sud-est de l’Asie sont moins nombreux à avoir terminé des études universitaires.
Taux d'achèvement des études universitaires (25 à 54 ans), selon la génération
3e génération ou plus | 27 % |
---|---|
2e génération | 40 % |
1,5 génération | 51 % |
- En moyenne, les immigrants avaient moins d’amis proches dans leur quartier que les personnes nées au Canada.
- La raison en est que les personnes qui sont arrivées au Canada entre la préadolescence et le début de l’âge adulte ont généralement un plus petit cercle d’amis proches.
Nombre moyen d’amis proches que les immigrés avaient dans la région, selon l’âge à l’arrivée
Né au Canada moyenne : 4,1
Immigrants - total | 3,8 |
---|---|
0 à 5 ans | 4,7 |
6 à 9 ans | 3,9 |
10 à 12 ans | 3,6 |
13 à 17 ans | 3,2 |
18 à 24 ans | 3,8 |
25 à 34 ans | 3,6 |
35 à 54 ans | 4,1 |
Rapport spécial : logementNote de bas de page xi
- Les besoins des immigrants en matière de logement dépassent ceux des personnes nées au Canada, tant sur le marché de la propriété que sur le marché locatif.
- Les résidents non permanents, en particulier ceux qui sont titulaires d’un permis de travail, cherchent à louer un logement, tandis que les titulaires d’un permis d’études affichent des besoins locatifs moins importants.
- Les immigrants stimulent principalement la demande de maisons unifamiliales en propriété et d’appartements locatifs alors que les résidents non permanents stimulent la demande en appartements locatifs et ont une incidence minimale sur l’accession à la propriété.
Unités en propriété par 1000 habitants
Personnes nées au Canada | Immigrants | RNP | |
---|---|---|---|
Maisons unifamiliales | 205 | 182 | 16 |
Maisons en rangée et jumelées | 27 | 54 | 6 |
Appartements | 33 | 72 | 19 |
Unités de logement locative par 1000 habitants
Personnes nées au Canada | Immigrants | RNP | |
---|---|---|---|
Maisons unifamiliales | 22 | 15 | 30 |
Maisons en rangée et jumelées | 14 | 16 | 22 |
Appartements | 88 | 119 | 262 |
Taille convenable du logement des étudiants étrangers dans les grandes municipalitésNote de bas de page xii
- L’augmentation du nombre de permis d’études dans une municipalité correspond à une augmentation du nombre de logements inadéquats pour les étudiants étrangers.
Augmentation du nombre de permis d'études de 2012-2021 | % d'étudiants qui résident dans un logement inadéquat | |
---|---|---|
Toronto | 2,5 | 37,2 % |
Montreal | 2,3 | 34,2 % |
Vancouver | 2,0 | 29,2 % |
Winnipeg | 2,6 | 39,8 % |
Brampton | 6,2 | 63,3 % |
Surrey | 6,5 | 61,1 % |
Ottawa | 2,2 | 34,3 % |
Edmonton | 1,7 | 28,6 % |
London | 3,3 | 35,3 % |
Calgary | 2,2 | 24,8 % |
- Les étudiants originaires de l’Inde sont confrontés à des taux de logement inadéquat nettement plus élevés que les autres étudiants étrangers et les étudiants nés au Canada. L’expression « taille convenable du logement » indique si un ménage privé vit dans des locaux de taille convenable comportant suffisamment de chambres à coucher, selon la Norme nationale d’occupation.
Inde | Chine | Autres pays | Étudiants nés au Canada | |
---|---|---|---|---|
Toronto | 66 % | 16 % | 31 % | 24 % |
Montréal | 77 % | 20 % | 21 % | 17 % |
Vancouver | 53 % | 15 % | 27 % | 15 % |
Winnipeg | 68 % | 13 % | 31 % | 11 % |
Brampton | 67 % | N/A | 33 % | 21 % |
Recherches supplémentaires sur les résultats pour les immigrants
Dynamique des revenus des nouveaux immigrants au Canada – rapport du DPBNote de bas de page xiii
Le 12 janvier 2024, le directeur parlementaire du budget a publié un rapport sur la dynamique des revenus des nouveaux immigrants.
Faits saillants
- De 2014 à 2018, le revenu total médian à l’arrivée (qui comprend les revenus d’emploi, les revenus d’un travail indépendant, les revenus de placement, les transferts gouvernementaux, etc.) des nouveaux immigrants par rapport à l’ensemble des résidents canadiens est passé de 55 % à 78 %.
- Les tendances (depuis le milieu des années 2000) comprennent une plus grande expérience de travail au Canada avant l’arrivée, un déplacement des pays d’origine vers l’Asie du Sud et un plus grand nombre de liens familiaux parmi les nouveaux migrants.
- L’augmentation du revenu relatif est attribuable aux groupes professionnels (p. ex. ingénieurs et scientifiques).
- Une part disproportionnée de la réduction de l’écart de revenu (45 % en 2014, comparativement à 22 % en 2018) est attribuable aux nouveaux immigrants vivant en Ontario.
- Le revenu relatif inférieur des immigrants pourrait freiner la croissance de la productivité canadienne.
- Toutefois, la récente augmentation du revenu médian des immigrants pourrait contribuer à réduire ce frein (potentiellement jusqu’à 0,21 point de pourcentage si l’écart de revenu était éliminé).