CIMM – Mexique: Passages frontaliers / demandes d’asile – 25 novembre 2024
Faits et chiffres clés
- Le Budget supplémentaire des dépenses B comprend un financement de 18 423 004 $ pour l’imposition partielle d’un visa au Mexique (comme promis dans le budget de 2024). Le financement assure un niveau élevé de service à la clientèle pour les clients mexicains tout en préservant le niveau de service à la clientèle à l’échelle mondiale. Plus précisément, ces fonds ont servi à embaucher et à former des agents de traitement pour s’occuper de la nouvelle charge de travail des demandeurs de visas mexicains, qui est estimée à plus de 130 000 demandes par année, et à l’ouverture de nouveaux centres de réception des demandes de visa au Mexique.
- En 2023, les demandes d’asile de ressortissants mexicains ont atteint un sommet record à un moment où le système d’octroi de l’asile, la capacité de logement et les services sociaux du Canada étaient déjà soumis à des pressions importantes.
- En conséquence, le 29 février 2024, le Canada a partiellement réimposé l’obligation de visa pour les citoyens mexicains. Ce changement de visa répondait au tendance importante et croissante des demandes d’asile présentées par des citoyens mexicains, dont la majorité ont été refusées par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, ou retirées ou abandonnées par le demandeur.
- Cette décision appuie la mobilité, le tourisme et les affaires avec le Mexique, et a soulagé la pression sur les frontières du Canada, le système d’immigration, le logement et les services sociaux.
- L’exigence de visa partiel a immédiatement accompli ce qu’elle était censée faire : arrêter les demandes d’asile dans les aéroports, principalement à Montréal et à Toronto, et mettre fin en grande partie aux traversées irrégulières vers les États-Unis.
- Du 1 mars au 30 septembre 2024, les demandes d’asile dans les aéroports sont passées de plus de 9 000 à 225 par rapport à la même période l’année dernière.
- Le nombre de mexicains entrant irrégulièrement aux États-Unis en provenance du Canada a également diminué de façon spectaculaire, passant de plus de 4 000 à environ 1 200 par rapport à la même période l’an dernier.
Messages clés
- Depuis des décennies, le Canada et le Mexique maintiennent une étroite relation d’amitié, mais sont aussi partenaires d’affaires. Les travailleurs mexicains représentent une main-d’œuvre clé qui aide les Canadiens, et les étudiants et visiteurs contribuent à stimuler notre économie et à enrichir notre culture. Le changement de visa pour le Mexique qui a été mis en œuvre en février de cette année continue d’être une question d’équilibre – préserver la mobilité des ressortissants mexicains et gérer notre programme d’asile.
- En 2023, les demandes d’asile de citoyens mexicains ont représenté 17 % de toutes les demandes d’asile globales. Le taux de demandes d’asile au Canada a augmenté considérablement depuis la levée du visa en 2016 (de 260 demandes en 2016 à 23 995 demandes en 2023).
- L’exigence d’un visa partiel a immédiatement atteint son objectif : arrêter les demandes d’asile dans les aéroports et limiter le nombre de mexicains qui traversent irrégulièrement du Canada aux États-Unis.
- Du 1 mars au 30 septembre, le nombre total de demandes d’asile mexicains a diminué de 70 % par rapport à 2023.
- Les demandes d’asile mexicains dans les aéroports canadiens a diminué de plus de 97 % par rapport à 2023.
- Au cours de la même période, la migration irrégulière vers le sud parvenant du Canada par des citoyens mexicains a également diminué de 72 % par rapport à 2023.
- L’intégrité de notre système d’immigration est une priorité pour le pays. Les décisions du Canada en matière de politique des visas sont prises dans le but de soutenir les voyages et les liens entre nos peuples, tout en maintenant une migration sûre et ordonnée.
Information supplémentaire
Si on insiste : Comment la réimposition du visa et le Plan des niveaux d’immigration ont-ils eu un impact sur les travailleurs mexicains ?
Réimposition du visa
- Les travailleurs mexicains sont notre principale source de main-d’œuvre temporaire dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). À titre exceptionnel, lorsque nous avons réimposé le visa le 29 février, nous avons protégé la validité de toutes les autorisations de voyage électronique (AVE) délivrées aux titulaires de permis de travail et d’études mexicains. Ils peuvent continuer à prendre l’avion vers / depuis le Canada et continuer à travailler ou à étudier au Canada jusqu’à l’expiration de leur AVE.
- Les Mexicains doivent maintenant demander leur permis de travail à l’extérieur du Canada – et non au point d’entrée – comme c’était déjà le cas pour de nombreux travailleurs. Lorsque nous approuvons les permis de travail, nous demandons désormais aux clients de nous envoyer leur passeport afin que nous puissions rapidement y placer un visa et le rendre.
- Le Canada a déjà élargi son réseau de centres de réception des demandes de visa au Mexique afin de mieux servir ses clients. Le Canada travaille en étroite collaboration avec le gouvernement du Mexique et avec les employeurs pour minimiser les perturbations, et nous sommes bien placés pour servir ces clients rapidement.
Plans des niveaux
- L’introduction d’objectifs de résidence temporaire dans le cadre du Plan des niveaux d’immigration 2025-2027 n’aura pas d’incidence sur les travailleurs saisonniers mexicains, par exemple ceux qui relèvent du Programme des travailleurs agricoles saisonniers dans le cadre du PTET. Les cibles relatives aux résidents temporaires ne tiennent compte que du nombre de nouveaux travailleurs et d’étudiants qui entrent au Canada chaque année et qui devraient y rester après la fin de l’année.
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