Approvisionnement

Avions de recherche et sauvetage

  • Les Forces armées canadiennes disposent de capacités de recherche et de sauvetage efficaces pour assurer la sécurité de la population canadienne.
  • Nos flottes existantes (CC-130H Hercules et CC-130J Hercules) sont utilisées pour assurer le maintien des opérations pendant la transition vers un nouvel avion.
  • Nous achetons actuellement 16 nouveaux avions de recherche et de sauvetage à voilure fixe (CC-295 Kingfisher) qui permettront d’effectuer des missions de recherche et de sauvetage plus efficaces dans toutes les conditions météorologiques.
  • Nous avons déjà accueilli 15 de ces appareils et anticipons la capacité opérationnelle initiale de la nouvelle flotte en 2025-2026.
  • Ce projet produira des dividendes économiques positifs pour l’économie canadienne, notamment en offrant des emplois hautement qualifiés dans l’ensemble du pays.
  • Par exemple, les entreprises canadiennes fournissent de nombreux composants clés de l’aéronef, tels que le moteur (Pratt & Whitney) et les systèmes de vision infrarouge (L3 Harris [Wescam]), qui seront intégrés à la chaîne d’approvisionnement générale du constructeur.
  • Airbus (le constructeur) a également développé une coentreprise avec PAL Aerospace, basée à Terre-Neuve-et-Labrador, pour fournir un soutien en service à l’avion Kingfisher au Canada.
  • Nous continuerons de faire progresser ce projet en plus d’accueillir les nombreux emplois et investissements que ce projet générera pour l’économie canadienne.

Si l’on insiste sur les retards de livraison :

  • Nous collaborons actuellement avec le fabricant pour nous assurer que les problèmes de conception et d’élaboration liés à l’intégration des nouvelles capacités techniques sont traités.
  • Nous continuons à avoir la conviction que le Canada obtiendra une capacité de recherche et sauvetage avancée qui appuiera la population canadienne pour les années à venir.
  • Pour assurer la continuité des services de recherche et de sauvetage qui permettent de sauver des vies, les flottes existantes, y compris le CC-130H Hercules and le CC-130J Hercules, continueront d’être utilisées jusqu’à ce que la transition aux nouveaux appareils soit terminée.

Faits Saillants

  • Valeur du contrat : 2,9 G$ et jusqu’à 5,4 G$ (taxes comprises).
  • Retombées économiques : Dans le cadre de la demande de propositions, Airbus est tenu de réinvestir 100 % de la valeur du marché dans l’économie canadienne.
  • ACS+ : Le centre de formation en recherche et sauvetage à voilure fixe de Comox comprendra les éléments suivants :
    • Toilettes unisexes accessibles aux personnes ayant un handicap;
    • Salles d’allaitement;
    • Salles culturelles pour la prière;
    • L’ensemble de l’équipement a été conçu pour répondre aux besoins de tous les genres.

Détails

L’avion CC-295 Kingfisher pourra :

  • Détecter, identifier et classer des objets et des personnes, dans des conditions difficiles et de faible luminosité, à l’aide de capteurs à la fine pointe de la technologie.
  • Mieux communiquer avec les autres systèmes de recherche et de sauvetage grâce à des outils modernes de communication, de navigation et de gestion des données.
  • Effectuer des recherches dans toute la gamme des domaines de responsabilité du Canada en matière de recherche et de sauvetage.
  • Être disponible en cas de besoin grâce à un solide soutien en service, notamment en matière de maintenance, d’ingénierie et de formation.

Calendrier

  • Les essais à terre et en vol sont en cours de réalisation en Espagne, aux États-Unis et au Canada. Cinq avions se trouvent à Comox, en Colombie-Britannique, et dix demeurent à Séville, en Espagne, où ils sont maintenus en état de conservation.
  • L’instruction initiale de l’équipage et de la maintenance s’est terminée le 11 mai 2023.
  • La capacité opérationnelle initiale avait été prévue pour l’été 2022, mais cette échéance a maintenant été reportée à l’année financière 2025-2026. Ce retard est attribué à plusieurs facteurs liés à l’avancement de la certification de l’appareil, à des considérations techniques et à la maturité de la formation.

Retombées économiques

  • La Politique des retombées industrielles et technologiques s’applique au contrat des avions de recherche et sauvetage (ARS). Les soumissionnaires devaient collaborer avec une entreprise canadienne pour offrir un programme de maintenance et de soutien qui assurait la participation des entreprises canadiennes.
  • Airbus a établi un partenariat avec PAL Aerospace de Terre-Neuve et a mis sur pied une entente de coentreprise, Airpro SAR Services, qui sert d’intégrateur canadien de soutien en service. Cette approche permet de s’assurer que la majorité des travaux de maintenance et de soutien sont effectués au Canada par l’entremise d’un réseau de fournisseurs dans le cadre d’un programme géré par Airpro SAR Services
  • De plus, plusieurs des principales entreprises canadiennes de l’aérospatiale et de la défense ont eu l’occasion de s’intégrer au programme de CC-295 pour le Canada et dans la chaîne d’approvisionnement globale d’Airbus. Par exemple :
    • Pratt & Whitney Canada a fourni les moteurs.
    • L3 Harris (Wescam) a fourni les systèmes de vision infrarouge électro-optique.
    • CAE a été retenu comme sous-traitant pour offrir le programme d’instruction et le centre d’instruction à Comox, en Colombie-Britannique.
  • Ce travail crée des emplois bien rémunérés pour les Canadiens et les Canadiennes, fait croître l’économie et soutient un secteur canadien de l’aérospatiale et de la défense fort en offrant des possibilités d’exportation aux entreprises canadiennes dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.

Capacités actuelles d’intervention en recherche et sauvetage

  • Afin d’assurer une couverture continue après la mise hors service du CC-115 Buffalo, les Forces armées canadiennes continueront de compter sur les CC-130H Hercules et CC-130J Hercules existants jusqu’à ce que le CC-295 Kingfisher effectue des opérations de recherche et sauvetage.
  • Région de recherche et sauvetage de Trenton (Prairies, Ontario, une partie du Québec, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest) : la couverture des ARS continuera d’être assurée par les CC-130H Hercules à la 17e Escadre Winnipeg et les CC-130J Hercules à la 8e Escadre Trenton.
  • Région de recherche et sauvetage de Halifax (Atlantique Nord jusqu’à 30° de longitude O, partie du Québec, partie de l’île de Baffin et des provinces de l’Atlantique) : la couverture des ARS continuera d’être assurée par le CC-130H Hercules.
  • Région de recherche et sauvetage de Victoria (est de l’océan Pacifique, Colombie-Britannique et territoire du Yukon) : Le 435e Escadron de Winnipeg assure la couverture des ARS par l’entremise d’un détachement de la 19e Escadre Comox. Le détachement du CC-130H Hercules demeurera à la 19e Escadre Comox jusqu’à ce que le Kingfisher soit en mesure d’assumer des opérations de SAR. La région de recherche et sauvetage de Victoria bénéficiera également du soutien des hélicoptères CH-149 Cormorant basés au 442e Escadron à Comox, en Colombie-Britannique. Pour les missions en mer, la région de recherche et sauvetage de Victoria peut également faire appel aux CP-140 Aurora du 407e Escadron de l’Aviation royale canadienne et aux aéronefs à voilure fixe de la U.S. Coast Guard pour soutenir les Cormorant, selon les besoins.

Avion multimissions canadien

  • Pour permettre au Canada de défendre ses intérêts de façon crédible, au pays et à l’étranger, les Forces armées canadiennes doivent être en mesure d’identifier, de détecter, de suivre et potentiellement d’engager des menaces avancées en surface et sous la surface à l’aide d’un éventail de capteurs très sophistiqués.
  • C’est pourquoi, en vertu de la politique de défense du Canada – Protection, Sécurité, Engagement (PSE), la Défense nationale s’engage à acquérir un avion multimissions canadien (AMC) de prochaine génération.
  • Cet avion remplacera le CP-140 Aurora vieillissant et permettra aux Forces armées canadiennes de maintenir un avantage technologique sur des adversaires potentiels.
  • L’avion multimissions canadien équipera les Forces armées canadiennes avec un avion de patrouille maritime à longue portée et à équipage spécialisé dans la guerre anti-sous-marine et anti-surface.
  • Il sera optimisé pour le C4ISR – commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance.
  • Cet achat aidera également à garantir que les Forces armées canadiennes maintiennent une capacité de guerre, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance anti-sous-marine et anti-surface de classe mondiale.

Si l’on insiste sur la motion du NDDN sur le processus d’achat de l’AMC

  • Je me réjouis de la motion du Comité concernant le processus d’achat de l’AMC.
  • La Défense nationale travaille à l’élaboration d’une réponse globale à la résolution du Comité.
  • Nous avons hâte de la présenter au Comité en temps opportun.

Si l’on insiste sur la décision de demander une offre du P-8A au gouvernement américain plutôt que de tenir un concours qui permettrait à d’autres fournisseurs de soumissionner

  • Les adversaires du Canada déploient des capacités de plus en plus sophistiquées, furtives et létales.
  • En même temps, le CP-140 Aurora est sur le point d’atteindre sa date de fin de service estimée à 2030.
  • Les Forces armées canadiennes ont besoin d’une capacité d’un avion multimissions qui répond à toutes les exigences militaires de haut niveau et qui est facilement disponible pour la transition en service en tant que remplacement militaire sur étagère (MOTS) de l’Aurora CP140.
  • Une solution prête à l’emploi permettrait un remplacement sans heurt qui soit entièrement prêt sur le plan opérationnel, interopérable avec les alliés et les partenaires clés éprouvés et capable de contribuer aux engagements nationaux et internationaux du Canada.
  • Bien que le P-8A Poseidon soit le seul avion facilement disponible qui répond à toutes les exigences opérationnelles, à savoir la guerre anti-sous-marine et le C4ISR, ce marché n’est pas finalisé et est toujours assujetti à une décision du gouvernement du Canada.
  • En réponse à la lettre de demande du Canada qui décrit les exigences du Canada en matière d’avions multimissions, nous avons reçu, en juillet 2023, la lettre d’offre et d’acceptation des États-Unis par l’entremise du programme de ventes militaires étrangères.
  • Cette lettre confirme la demande du Canada pour la capacité d’acheter jusqu’à 16 avions P-8A Poseidon et l’équipement connexe et l’entretien initial, ainsi que l’accès à des données de propriété intellectuelle et techniques.
  • La réception de la lettre d’offre et d’acceptation n’engage pas le Canada à acheter le P-8A et cette option continue d’être évaluée.
  • La décision finale sera fondée sur la capacité offerte, la disponibilité, les prix et les avantages pour l’industrie canadienne.

Si l’on insiste sur le besoin d’agir rapidement (la menace)

  • Bien que la politique de défense du Canada ait été fondée sur une évaluation approfondie de l’environnement de sécurité mondiale tel qu’il était compris en 2017, la vitesse à laquelle nos adversaires évolueraient leur technologie militaire a été sous-estimée.
  • L’escalade des défis mondiaux a accéléré la demande opérationnelle pour une capacité efficace de gestion des données du Canada et a déterminé la criticité de l’état de préparation opérationnelle de cette capacité, y compris l’interopérabilité avec nos alliés.

Si l’on insiste sur les options que le Canada a considérées jusqu’à présent

  • Comme pour tout approvisionnement, nous examinons nos besoins militaires et tenons des consultations avec l’industrie afin de déterminer la meilleure capacité pour nos membres et l’optimisation des ressources.
  • Dans le cas du projet de l’AMC, nous avons eu plusieurs engagements avec l’industrie, sous la direction de SPAC.
  • Nous avons consulté des alliés tout au long du processus et nous continuons de le faire.
  • Ce sont également des leçons que nous avons apprises avec les projets en cours.
  • Par exemple, le projet des hélicoptères maritimes (PHM) a obtenu l’approbation en novembre 2004 et la COT a été progressivement reportée à une estimation actuelle de 2024. À ce jour, cela représente environ 20 ans de développement d’une solution canadienne unique.

Si l’on insiste sur les solutions canadiennes proposées pour l’AMC ou sur une « solution mixte »

  • Si une décision était prise de poursuivre une solution de développement d’AMC, le calendrier du nouveau projet nécessiterait probablement une stratégie concurrentielle.
  • Dans un tel scénario, il n’y aurait aucune garantie qu’une ou plusieurs entreprises canadiennes gagneraient un tel concours.
  • De plus, il est très probable que le Canada soit le seul client d’un AMC de développement et qu’il assume donc tous les coûts et les risques de développement pour cette capacité en tant que client de lancement. Ces coûts d’ingénierie non récurrents seraient considérables.
  • En ce qui concerne la poursuite d’une solution « combinée », le soutien de deux flottes pourrait entraîner des chevauchements dans des domaines comme l’entretien, augmenter la complexité et le coût des futures mises à niveau des capacités, et potentiellement réduire la flexibilité opérationnelle.

Faits Saillants

  • L’avion multimission canadien (AMC) équipera les Forces armées canadiennes d’un avion piloté à long rayon d’action pour le commandement, le contrôle, les communications et l’informatique, le renseignement, la surveillance et la reconnaissance, la lutte anti-sous-marine et la guerre anti-surface, doté de capacités étendues.

Détails

Avion multimission canadien (AMC)

  • L’objectif du projet d’AMC est de fournir une capacité améliorée à long rayon d’action, à longue endurance et multimission pour remplacer la flotte de CP-140. Il sera spécialisé dans la guerre anti-sous-marine et anti-surface et optimisé pour C4ISR (commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance).
  • Le projet d’AMC en est actuellement à la phase d’analyse des options.
    • En avril 2021, le MDN a lancé une analyse par une tierce partie des avions candidats pour l’AMC, laquelle a permis de déterminer les candidats potentiels pour l’AMC et leur pertinence par rapport aux missions requises de l’AMC ainsi que de classer ces solutions potentielles par rapport aux exigences obligatoires de haut niveau (EOHN).
    • En février 2022, au nom du MDN, SPAC a publié une demande de renseignements (DR) pour valider l’analyse de marché effectuée par SPAC dans le cadre de son rôle d’autorité d’approvisionnement du gouvernement du Canada.
    • Dans la DR, on a demandé l’avis de l’industrie sur les exigences obligatoires de haut niveau (EOHN) et les exigences en matière de capacité relatives au remplacement de la flotte de CP-140 Aurora, notamment l’intérêt, la capacité et l’expérience de l’industrie, qui ont servi à éclairer la prochaine étape du projet en matière d’options disponibles pour le remplacement du CP-140 Aurora.
    • À la suite d’engagements avec l’industrie et les alliés les plus proches du Canada, le gouvernement a déterminé que le P-8A Poseidon est le seul avion actuellement disponible qui répond à toutes les exigences opérationnelles de l’AMC, notamment la guerre anti-sous-marine et le C4ISR.
    • Pour explorer cette option plus en détail, le Canada a soumis une lettre de demande par l’entremise du programme de ventes militaires étrangères du gouvernement des États-Unis décrivant les exigences du Canada et demandant une offre.
    • Une lettre d’offre et d’acceptation a été reçue du gouvernement des États-Unis en juillet 2023 et est actuellement examinée par l’équipe de projet.
    • SPAC et le MDN ont procédé à un examen de la LOA et ont conclu que la capacité offerte répond à toutes les exigences obligatoires de haut niveau de l’AMC.
    • ISDE examine la proposition de retombées économiques de Boeing pour s’assurer que la proposition produit des retombées économiques pour le Canada.
    • La période de validité de la LOA se termine le 30 novembre 2023. Il y a un risque que, si la LOA expire, les prix doivent être révisés.

Projet de modernisation de l’Aurora

  • Le CP-140 Aurora est le principal aéronef de surveillance du Canada.
  • On l’utilise pour de nombreux types de missions sur terre et sur l’eau, qu’il s’agisse de la surveillance, de la reconnaissance à longue distance à l’appui d’opérations militaires ou de l’assistance à d’autres organismes gouvernementaux pour lutter contre la pêche illégale, la pollution et le trafic de drogue.
  • La capacité stratégique qu’offre l’aéronef explique pourquoi nous modernisons la flotte d’Aurora et prolongeons la durée de vie des 14 aéronefs jusqu’en 2030 grâce au Programme de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora et au Projet de modernisation progressive de l’Aurora.
  • La capacité opérationnelle totale du Projet de modernisation progressive Aurora est prévue pour la fin de 2024.
  • Néanmoins, cet avion a été acheté pour la première fois en 1982 et il aura 48 ans à sa mise hors service.
  • Les adversaires du Canada déploient également des capacités de plus en plus sophistiquées, furtives et létales dans les domaines de surface et sous-marin, particulièrement au cours des dernières années.
  • Il est de plus en plus impératif de remplacer le CP-140.
  • Afin de garantir que nos militaires disposent de l’équipement nécessaire pour protéger le littoral canadien à l’avenir, l’aéronef CP-140 Aurora devrait être remplacé par l’avion multimission canadien (AMC).
  • L’AMC équipera les Forces armées canadiennes d’un aéronef piloté de patrouille maritime à long rayon d’action spécialisé dans la lutte anti-sous-marins et la lutte antinavire et optimisé pour le C4ISR (commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance).
  • Ensemble, les mises à niveau apportées à la flotte des Aurora et aux futurs AMC contribueront à garantir que les Forces armées canadiennes maintiennent une capacité de renseignement, de surveillance et de reconnaissance de classe mondiale.

Faits Saillants

  • Le Projet de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora (PPDVSA) concerne le remplacement des ailes et des stabilisateurs de l’avion. Le PPDVSA a été terminé en avril 2020 au coût de 418 millions de dollars.
  • Le projet de modernisation progressive de l’Aurora (PMPA) intègre de nouveaux systèmes de mission et capteurs sur l’aéronef. Ce projet est exécuté selon une approche progressive en quatre blocs : les blocs I, II et III sont terminés et le bloc IV est en phase de mise en œuvre. Le coût du PMPA est de 1,8 milliard de dollars (incluant les taxes).

Détails

  • Le CP-140 Aurora modernisé, un avion de patrouille maritime à long rayon d’action, est une plateforme de renseignement, surveillance et reconnaissance interarmées canadienne indispensable, compte tenu de ses capacités de guerre anti-sous-marine et de surveillance longue distance ultramodernes. Cet avion est amplement utilisé par les Forces armées canadiennes, aussi bien dans l’Arctique qu’à l’étranger, et il sera remplacé au début des années 2030 par l’avion multimissions canadien (AMC).

Prolongation de la durée de vie et travaux d’amélioration

  • La Défense nationale avait initialement prévu de moderniser dix aéronefs, mais en octobre  2013, un supplément de 548 millions de dollars a été annoncé pour prolonger la durée de vie et moderniser quatre Aurora supplémentaires.
  • L’approbation de 2013 comprenait également la définition de trois nouvelles capacités opérationnelles pour les quatorze aéronefs (appelé bloc IV), y compris : 1) un système d’autoprotection de pointe; 2) un système de liaison de données Link 16 (un réseau d’échange de données tactiques militaires utilisé par les pays de l’OTAN); 3) un système de communications par satellite à grande largeur de bande au-delà de la portée optique. La mise en œuvre du bloc IV a été approuvée en juin 2015.
  • Calendrier pour le bloc IV du Projet de modernisation progressive de l’Aurora (PMPA) :
    • La capacité opérationnelle initiale (COI) sera atteinte progressivement par la capacité : La COI du système d’autoprotection est prévue pour l’été 2023, et celle du système de communication par satellite au-delà de la portée optique et de la liaison 16 pour le premier trimestre de 2024.
    • Le projet de COI a été retardé à plusieurs reprises en raison de la complexité accrue de la conception, de la limitation des ressources d’essai et d’évaluation et de la nécessité de coordonner les certifications du système avec les agences d’essai du gouvernement des États-Unis.
    • La pleine capacité opérationnelle est prévue au début de 2024.
    • En date d’août 2023, sept avions du bloc IV se trouvent actuellement à Greenwood, en Nouvelle-Écosse. Outre leur utilisation opérationnelle, ces aéronefs sont utilisés pour le développement de concepts, la formation et les essais au sol et en vol. Trois autres sont en cours de modification à IMP Aerospace à Halifax, soulignant que les modifications du bloc IV doivent encore être approuvées pour une utilisation opérationnelle.
    • D’autres mises à jour du CP-140, qui seront mises en œuvre au cours des cinq prochaines années, comprendront : Mises à jour de l’avionique de gestion de la circulation aérienne à plusieurs flottes; modernisation de la radio sécurisée; et modernisation de la torpille légère.
  • Parallèlement au projet de modernisation progressive de l’Aurora (PMPA) qui était axé sur l’intégration de nouveaux systèmes et capteurs de mission à l’avion, le CP-140 a également bénéficié du Projet de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora (PPDVSA) qui comprenait le remplacement des ailes extérieures et des stabilisateurs horizontaux de l’aéronef. Le PPDVSA a été terminé en avril 2020 au coût de 418  millions de dollars.
  • Ces mises à niveau permettront de maintenir la pertinence et l’efficacité opérationnelles du CP-140 jusqu’en 2030.

Projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria

  • Les sous-marins de la classe Victoria comptent parmi les actifs les plus stratégiques du Canada pour assurer la surveillance des eaux canadiennes, internationales et près de l’Arctique.
  • C’est la raison pour laquelle nous avons lancé le projet de modernisation de la classe Victoria afin de mettre à jour cette flotte et de nous assurer qu’elle demeure pertinente sur le plan opérationnel dans un environnement opérationnel en évolution.
  • La décision de moderniser demeure le moyen le plus efficace d’assurer la poursuite des opérations sous-marines jusqu’au milieu des années 2030.
  • Le projet de modernisation de la classe Victoria appuiera également les emplois dans l’ensemble des chantiers navals canadiens et dans la chaîne d’approvisionnement.
  • Cela comprendra les chaînes d’approvisionnement pour l’équipement, offrant des occasions aux petites et moyennes entreprises canadiennes.

Si l’on insiste sur le projet des sous-marins de patrouille canadiens

  • Nous en sommes aux premières étapes de la définition des exigences sur le plan des opérations et des capacités d’une nouvelle classe de sous-marins pour remplacer ceux de la classe Victoria.
  • Nous avons effectué les premiers engagements avec des pays et des entreprises qui possèdent actuellement, ou qui sont en train de construire, des sous-marins qui répondent aux exigences canadiennes.
  • Nous examinerons toutes les options dans le but de répondre aux exigences de la Marine.

Faits Saillants

  • Budget : Jusqu’à un milliard de dollars.
  • Échéanciers :
    • Date de début de la première modernisation : 2023
    • Première livraison : 2027
    • Livraison finale : 2036
  • Le projet de modernisation de la classe Victoria comprend 16 projets. Tous ces projets se trouvent à la phase de définition ou de mise en œuvre.
  • Avantage économique : Ce projet de modernisation avantagera les secteurs industriels et technologiques canadiens, en plus d’offrir de solides avantages économiques au Canada.
  • Les projets d’entretien et de modernisation permettront de protéger des emplois partout au Canada, tant sur les chantiers navals que dans la chaîne d’approvisionnement.

Détails

  • Les sous-marins canadiens ont un effet dissuasif exceptionnel et multiplicateur, ainsi qu’une capacité inégalée en matière de sécurité et de défense de notre souveraineté.
  • Ces sous-marins sont capables de surveiller discrètement l’évolution des situations au pays et à l’étranger.
    • Sur le territoire national, les sous-marins offrent une capacité cruciale et souveraine de protection des forces en mer, au besoin.
    • À l’étranger, ces sous-marins peuvent fournir des « indices et indicateurs d’alerte » et des renseignements essentiels pour le ciblage interarmées, ou assurer le largage d’armes ou l’insertion de forces d’opérations spéciales.
  • Le Canada a acheté quatre sous-marins de la classe Victoria du Royaume-Uni en février 1998.
  • Les trois premiers sous-marins de la classe Victoria ont été acceptés en service entre 2000 et 2003. Le quatrième sous-marin a subi un incendie en transit vers le Canada, ce qui a retardé son acceptation au service de la Marine royale canadienne jusqu’en 2015.
  • La fin de vie de ces sous-marins est prévue en 2034-2040.
  • Ce projet de modernisation demeure l’option la plus efficace pour permettre à la Marine royale canadienne de poursuivre des opérations sous-marines jusque dans les années 2030.
  • Le projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria sera principalement axé sur l’amélioration des trois capacités distinctes suivantes :
    • Habitabilité – Améliorer l’habitabilité et les conditions de déploiement à bord des sous-marins de la classe Victoria;
    • Capacité de la force interarmées – Positionner les sous-marins de la classe Victoria de manière à ce qu’ils apportent une contribution utile aux opérations interarmées qui se déroulent en mer;
    • Capacité de survie – Assurer la capacité de survie des sous-marins de la classe Victoria malgré une menace complexe et changeante dans un espace de combat en constante évolution.

Analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus)

  • Le nouvel équipement améliorera l’accessibilité pour les membres de l’équipage, sans compter les améliorations au niveau de la confidentialité et de la fonctionnalité des éléments suivants :
    • aires de repos;
    • toilettes (y compris les toilettes mixtes);
    • salle à manger/espaces sociaux.

Détails de la page

2024-03-21