Notes sur les enjeux importants
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Recommandation 1 : Faiblesses de la gestion du calendrier [Responsable : Défense nationale]
- La Défense nationale accepte la conclusion du vérificateur général selon laquelle elle doit produire et gérer des calendriers de chantier maritime précis et fiables.
- La transparence et l’obligation redditionnelle sont essentielles pour garantir que ces projets répondent aux besoins de la Marine royale canadienne et appuient la Stratégie nationale de construction navale (SNCN).
- C’est pourquoi la Défense s’est engagée, par le truchement de son Plan d’action de la gestion, à collaborer avec d’autres ministères fédéraux, et directement avec les chantiers maritimes, à améliorer la gestion des calendriers.
- Nous collaborons en ce moment avec les chantiers maritimes pour recueillir des données et mesures du rendement améliorées afin que le secteur privé et le gouvernement acquièrent la compréhension collective des difficultés programmatiques des chantiers maritimes.
- Ces renseignements, surtout produits par les chantiers maritimes, aideront la Défense à prévoir les problèmes et à les régler avant qu’ils ne surgissent, ainsi qu’à mieux respecter les calendriers.
- Nous mettons aussi en œuvre un processus plus discipliné afin que le secteur privé et le bureau de gestion de projet présentent régulièrement des mises à jour au comité de gouvernance de la SNCN.
- Prises de concert, ces initiatives amélioreront la manière de la Défense de suivre et d’évaluer ses progrès vers le respect du calendrier de livraison prévu, d’appuyer une meilleure prise de décisions et de faire en sorte que le contribuable en ait pour son argent.
Faits saillants
- Navire de combat canadien (NCC) : de 56 à 60 milliards $
- Première livraison attendue au début des années 2030 [coupe de l’acier du premier navire en 2023‑2024]
- Dernière livraison attendue vers la fin des années 2040
- Navire de soutien interarmées (NSI) : 4,1 milliards $
- Première livraison attendue en 2023 (calendrier remis à l’étude en raison des impacts cumulatifs de la COVID)
- Deuxième livraison attendue en 2025
- Navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique (NPEA) : 4,3 milliards $
- Première livraison le 31 juillet 2020
- Dernière livraison attendue pour la MRC en 2025
- Gros remorqueurs navals : 121,12 millions $
- La Stratégie nationale de construction navale a été directement avantageuse pour les Canadiens car, depuis 2012, elle a permis l’injection de plus de 17 milliards $ dans l’économie canadienne.
- Les marchés de construction navale auront aussi créé ou maintenu plus de 15 500 emplois canadiens, chaque année, de 2012 à 2022.
Rapport du vérificateur général – Recommandation 1
Principales constatations
- Persistance des retards en construction navale : le renouvellement des flottes fédérales a connu nombre de retards au chapitre de la conception et de la construction; les flottes fédérales n’ont donc pas été renouvelées à temps.
- Faiblesses de la gestion des calendriers : bien que le gouvernement ait repéré les calendriers peu fiables en tant que risque pour plusieurs projets, les efforts qu’il a déployés pour faire face à ce risque n’ont pas toujours porté fruit.
- Renouvellement des flottes : les décisions prises par le gouvernement pendant la période de la vérification ont amélioré la prospective de renouvellement opportun et placé la SNCN sur un parcours plus viable, mais il n’est guère envisageable d’accumuler d’autres retards.
Recommandation 1 (MDN, SPAC, MPO)
- Obtenir des calendriers complets, à jour et fiables de prise en charge des projets de construction navale.
- Veiller à ce que les progrès vers l’atteinte des cibles prévues et des échéances de livraison soient surveillés pour habiliter une prise de décisions opportune.
Détails
Rapport du bureau du vérificateur général (BVG) sur la Stratégie nationale de construction navale – Mesures correctives prises
- Le rapport du BVG a fait ressortir un certain nombre de mesures correctives et de décisions clés qui ont placé la SNCN sur un parcours plus viable :
- le gouvernement a révisé le Plan d’action pour la prise de mesures correctives de Seaspan, élaboré en réponse à une évaluation d’expert tiers réalisée en 2018, sur la capacité du chantier maritime et sur les progrès vers l’atteinte de la cible de production de navires non destinés au combat. Cet examen a permis à l’équipe de la SNCN de recenser les risques qui planent sur l’atteinte, à la date dite, des objectifs énoncés. Une évaluation comparable est en cours chez Irving.
- Différentes décisions ont été prises pour faire face aux risques après une somme considérable d’analyse, de discussions avec des tiers et de collaboration interministérielle. Elles ont débouché sur de nouveaux calendriers de livraison fondés sur des hypothèses plus réalistes. Par exemple :
- des mesures, comme une période de construction plus longue pour les NPEA, ont été établies pour maintenir l’activité des chantiers maritimes et préserver les compétences de la main-d’œuvre;
- le calendrier de construction des chantiers maritimes Seaspan de Vancouver a été remanié pour mieux correspondre à la capacité de travail du chantier;
- Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a lancé un concours destiné à amener un troisième chantier maritime à contribuer à la satisfaction des exigences en matière de charge de travail.
- Des mesures ont aussi été prises pour aider à assurer la continuité des opérations jusqu’à la livraison des nouveaux navires.
Stratégie nationale de construction navale (SNCN)
- Le 3 juin 2010, le gouvernement a annoncé la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale (renommée Stratégie nationale de construction navale (SNCN) en mars 2016).
- En 2011, le gouvernement a choisi les chantiers maritimes Seaspan (Vancouver) et Irving (Halifax) pour la construction de ses grands navires.
- En février 2012, le Canada a signé des ententes à long terme, également appelées « ententes-cadres », avec les chantiers navals sélectionnés.
- Les lots de navires de combat de la SNCN, qui comprennent des NPEA ainsi que des navires de combat canadiens (NCC), qui remplaceront la flotte actuelle de destroyers et de frégates, seront construits par le chantier maritime Irving.
- Les navires non destinés au combat de la SNCN, qui comprennent les navires de soutien interarmées (NSI) de la MRC, des navires de recherche scientifique et des navires polyvalents pour la Garde côtière canadienne (GCC), seront construits par le chantier naval de Vancouver de Seaspan.
- Dans le contexte de la pandémie de COVID‑19, l’intérêt des médias et des parlementaires à l’égard du potentiel de retards dans les calendriers des grands projets de construction navale faisant partie de la SNCN n’a pas connu de relâche.
- Pendant ce temps, nous collaborons avec nos partenaires de l’industrie pour assurer la sécurité de nos effectifs respectifs tout en continuant de faire avancer nos projets visant à soutenir l’équipement actuel et futur des Forces armées canadiennes.
Navire de combat canadien (NCC)
- La Défense nationale acquiert quinze nouveaux navires de combat canadien (NCC) pour la Marine royale canadienne (MRC).
- Ces navires seront en mesure de fournir une puissance de combat en mer et d’aider le Canada à relever les défis navals de l’avenir.
- Le projet contribuera à la revitalisation de l’industrie canadienne de la construction navale, car il créera et soutiendra des milliers d’emplois hautement qualifiés.
- La Défense nationale se dispose à assister à la coupe de l’acier du premier NCC en 2023‑2024 et à en prendre livraison au début des années 2030.
- D’ici la livraison, les frégates de la classe Halifax demeureront opérationnelles, aussi n’y aura-t-il pas d’interruption de la capacité.
- La Défense nationale continuera de suivre attentivement les échéances et les travaux, de concert avec le secteur privé, pour s’assurer que les Canadiens en aient pour leur argent pendant tout le projet.
Si l’on insiste sur les retards du projet des NCC
- La construction d’une nouvelle classe de navires est complexe et les échéanciers du projet évoluent au fil de l’élaboration des calendriers d’ingénierie et de production pendant la phase de conception.
- En conséquence de travaux d’adaptation du concept aux exigences canadiennes, l’industrie a proposé des révisions aux échéanciers de projet.
- On s’attend maintenant à ce que la phase de conception dure de quatre à cinq ans, la construction débutant en 2023‑2024.
- La livraison du premier navire est désormais prévue pour le début des années 2030, soit quelque deux ou trois ans plus tard que selon les estimations précédentes.
- D’ici là, la Défense nationale collaborera avec ses partenaires pour faire en sorte que la Marine ait la capacité de flotte nécessaire pour soutenir les opérations jusqu’au terme de la transition vers sa future flotte.
Faits saillants
- Prévisions budgétaires de la Défense nationale
- de 56 à 60 millions $ (avant taxes).
- Estimation du directeur parlementaire du budget (DPB)
- selon le rapport de 2021 du DPB sur le NCC : 77,3 milliards $ (taxes incluses) [en hausse relativement aux 69,8 milliards $ (taxes incluses) prévus en 2019].
- Alors que le modèle de coûts du DPB met l’accent sur le poids du navire, les échéanciers et les taxes, le modèle de coûts de la Défense nationale repose sur les prix réels connus de l’équipement nécessaire à la construction des navires.
- Calendrier de livraison
- Livraison du premier navire : début des années 2030 [coupe de l’acier du premier navire en 2023-2024].
- Livraison du dernier navire : fin des années 2040.
Rapport du vérificateur général – Recommandation 1
Principales constatations
- Faiblesses de la gestion des calendriers : les efforts que déploie le gouvernement pour éliminer le risque non-fiabilité des calendriers ne portent pas toujours fruit :
- Commentaires du BVG sur le NCC : il a fallu plus de six mois au gouvernement, après le début de la phase de conception, pour obtenir un calendrier de conception permettant de suivre les progrès avec précision.
- Retards persistants de la construction navale : le renouvellement des flottes fédérales a subi nombre de retards en matière de conception et de construction; les flottes fédérales n’ont pas été renouvelées à temps.
- Manque de capacité : la Défense nationale et la Garde côtière canadienne (GCC) ont instauré des mesures de maintien de leurs capacités opérationnelles d’ici la livraison des navires de remplacement, mais il n’est guère envisageable d’encourir des retards supplémentaires.
Recommandation 1 (MDN, SPAC, MPO)
- Obtenir des calendriers complets, actuels et fiables pour appuyer les projets de construction navale.
- Veiller à ce que les progrès vers l’atteinte des cibles prévues et le respect des échéanciers soit surveillé pour habiliter une prise de décisions opportune.
Détails
Projet des navires de combat canadiens
- La nouvelle classe de navires de guerre du Canada, le navire de combat canadien, remplacera et modernisera les capacités tant des destroyers de la classe Iroquois que des frégates de la classe Halifax. Cette unique classe de navires sera en mesure de faire face à de multiples menaces en eaux libres et en milieu côtier.
- Les nouveaux navires de guerre seront en mesure de s’acquitter d’une vaste gamme de tâches, notamment :
- La fourniture d’une puissance de combat décisive en mer, que ce soit indépendamment ou dans le cadre d’un groupe opérationnel canadien ou international;
- L’appui des Forces armées canadiennes (FAC) et des alliés du Canada à terre;
- A lutte contre la piraterie et le terrorisme, les opérations d’interdiction et d’imposition d’un embargo dans le contexte des opérations d’intensité moyenne,
- La prestation d'aide humanitaire, la recherche et le sauvetage, l'application de la loi et la défense de la souveraineté pour les engagements régionaux.
- En février 2019, le Canada a choisi un concept de NCC reposant sur la frégate de type 26, concept adapté de manière à satisfaire aux exigences opérationnelles de la Marine royale canadienne, et l’entrepreneur principal du Canada, Irving Shipbuilding, a retenu les services de Lockheed Martin Canada, qui a fourni la conception et l’équipe de conception.
- Le Canada collabore présentement avec Irving Shipbuilding, Lockheed Martin Canada et leurs sous-traitants respectifs pour faire progresser le concept choisi pour le navire et pour l’intégration des systèmes en vue de la construction.
- Tôt en 2019, Alion et Navantia, les deux soumissionnaires non retenus à la suite de la demande de propositions sur le navire de combat canadien, ont présenté à la Cour fédérale une demande de révision judiciaire pour annuler le choix de Lockheed Martin Canada. En novembre 2019, Alion a mis fin à ses demandes de révision judiciaire. Le ministère de la Justice est responsable des questions en cours, qui ne devraient pas faire l’objet de divulgations car elles sont devant les tribunaux.
Navires de soutien interarmées (NSI)
- Les navires de soutien interarmées (NSI) du Canada fourniront à sa flotte des capacités essentielles de ravitaillement en mer.
- Ces navires seront dotés de capacités militaires standard qui permettront à la Marine de mener à bien des activités de maintien en puissance dans des environnements à menace élevée.
- La Défense nationale prévoit prendre livraison du premier navire de soutien interarmées dans les installations de la Marine royale canadienne en 2023.
- Le gouvernement du Canada et l’industrie canadienne continuent d’appliquer les leçons retenues et de surveiller de près les progrès de la construction des navires.
- La Défense poursuivra sa collaboration avec ses partenaires gouvernementaux pour faire en sorte que la MRC ait la capacité, en matière de flotte, dont elle a besoin pour accomplir ses importantes missions.
Si l’on insiste sur le MV Astérix
- L’Astérix est une solution intermédiaire utilisée pendant la construction des navires de soutien interarmées.
- Bien qu’il ne constitue pas une solution à long terme, le MV Astérix permet à la Marine royale canadienne de ne pas voir compromis son efficacité et son état de préparation.
Faits saillants
- Prévisions budgétaires de la Défense nationale
- 4,1 milliards $ (avant taxes), soit :
- 3,1 milliards $ qui serviront à l’achat des navires et de leurs pièces de rechange initiales;
- 1 milliard $ qui ira aux coûts de maintien en puissance.
- Prévisions du directeur parlementaire du budget (DPB)
- 4,1 milliards $ (taxes incluses).
- Comme l’indique le rapport du DPB, les prévisions de coûts de la Défense nationale correspondent aux prévisions de coûts indépendantes du directeur parlementaire du budget.
- Calendrier de livraison
- Première livraison attendue : 2023 (calendrier remis à l’étude en conséquence des impacts cumulatifs de la COVID).
- Deuxième livraison attendue : 2025.
- Le gouvernement, par le jeu d’une entente avec le chantier maritime, a pris la décision conjointe de lancer la construction complète du premier NSI avant celle du navire hauturier de science océanographique.
- Avantages économiques
- 3900 emplois seront soutenus chaque année de 2020 à 2026.
- Capacités
- Le NSI sera muni de systèmes de détection des menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires et de protection contre ces menaces.
- Il aura toute la gamme des fonctions et systèmes de rehaussement de sa surviabilité; ils lui permettent de s’intégrer entièrement avec d’autres navires militaires.
Rapport du vérificateur général – Recommandation 1
Principales constatations :
- Faiblesses de la gestion des calendriers : les efforts que déploie le gouvernement pour relever le risque posé par des calendriers non fiables ne sont pas toujours efficaces.
- Mesures qui aideront à soutenir les opérations : décisions qu’il faudra prendre pour soutenir les opérations navales d’ici l’arrivée du nouveau NSI :
- le rapport du BVG indique que selon les rapports postmission, le MV Astérix a fonctionné comme prévu. Le nouveau navire de soutien, cependant, ne sera pas prêt à l’exploitation avant 2024 et le bail de l’Astérix prendra fin en 2023.
- Manque de capacités : les capacités intermédiaires sont limitées et ne pourront être prolongées indéfiniment, sans compter qu’il ne reste guère de place pour des retards supplémentaires.
Recommandation 1 (MDN, SPAC, MPO)
- Obtenir des calendriers complets, actuels et fiables pour appuyer les projets de construction navale.
- Veiller à ce que les progrès vers les cibles des prévisions et les calendriers de livraison soient suivis pour permettre une prise de décisions opportune.
Détails
- Les deux nouveaux navires de soutien interarmées viendront remplacer les pétroliers ravitailleurs d’escadre de la Marine royale canadienne. Ils assureront le soutien en mer des groupes opérationnels navals, auront des capacités limitées de transport maritime et appuieront les opérations à terre.
- En 2013, après un processus de sélection interministériel rigoureux fondé sur l’abordabilité, la capacité et les risques, la Défense nationale a choisi le modèle allemand de la classe Berlin pour son projet de navire de soutien interarmées offrant le meilleur rapport qualité-prix pour le Canada.
- Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a choisi le chantier maritime de Vancouver de Seaspan comme entrepreneur principal pour la construction de ces navires pour la Marine.
- Un contrat de 2,4 milliards $ visant la construction à plein régime des NSI a été octroyé au chantier maritime de Vancouver de Seaspan en juin 2020.
- En avril 2021, 48 des 123 blocs du premier navire étaient essentiellement terminés et 63 autres blocs étaient en construction.
- La construction du deuxième navire ravitailleur doit débuter vers la fin de 2021, bien que les contrats de production de certains articles à long délai de livraison aient déjà été attribués.
Avantages du NSI pour la MRC
- Le NSI est un élément essentiel de l’avenir de la MRC; il constitue un atout national crucial et stratégique. La présence des navires ravitailleurs accroît le rayon d’action et l’autonomie des groupes opérationnels navals, leur permettant de rester longtemps en mer sans avoir à retourner au port pour se ravitailler. Le nouveau NSI sera notamment capable :
- d’assurer le soutien en mer des groupes opérationnels navals; le soutien en mer se constitue, en substance :
- du recomplètement des réserves de carburant, de munitions, de pièces de rechange et d’autres fournitures entre navires en mer;
- de l’exploitation et l’entretien des hélicoptères;
- de la fourniture d’installations de soins médicaux et dentaires aux membres du groupe opérationnel;
- au chapitre du transport maritime : le NSI aura la capacité de transporter et de livrer des marchandises tant pour appuyer les opérations du groupe opérationnel que les opérations à terre;
- au chapitre du soutien des opérations à terre : pour faire face à une gamme de possibilités face à un environnement de sécurité à venir incertain, le NSI tirera parti de ses capacités de bord pour soutenir les opérations à terre, y compris tout ce qui va du combat à l’aide humanitaire et aux secours en cas de catastrophe.
- d’assurer le soutien en mer des groupes opérationnels navals; le soutien en mer se constitue, en substance :
- Capacités du NSI :
- le NSI est muni de systèmes de détection des menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires et de systèmes de protection contre elles;
- le NSI est doté d’une gamme complète de fonctions et de systèmes qui rehaussent sa surviabilité et lui permettent de s’intégrer entièrement avec d’autres navires militaires (p. ex. un système de gestion du combat, une suite électronique de mesures de soutien et des arbres jumeaux pour assurer la redondance).
- Le NSI dotera le Canada d’une capacité moderne, adaptée à la tâche et mondialement déployable d’appui naval qui pourra appuyer les navires et aéronefs d’un groupe opérationnel naval en mer. Son équipage sera formé de membres des FAC.
Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA)
- La Marine royale canadienne vit en ce moment la plus grande modernisation de sa flotte depuis des décennies, modernisation qui commence par les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique.
- Ces navires contribueront à la surveillance des trois océans contigus du Canada, aux opérations nationales et internationales ainsi qu’aux missions d’aide humanitaire.
- Les progrès vers la livraison de six de ces navires polyvalents à la Marine royale canadienne vont bon train.
- La Défense nationale a pris acte, en juillet dernier, de la livraison du premier d’entre eux.
- La Marine royale canadienne a le plaisir d’annoncer que le deuxième NPEA, le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Margaret Brooke, a terminé ses essais en mer ce mois-ci.
- Il devrait être livré à la Marine royale canadienne cet été.
- Les navires trois et quatre sont présentement en cours de production et la coupe de l’acier du navire cinq devrait avoir lieu dans les prochains mois.
- La production du navire six devrait débuter en juin 2022.
- Les navires restants destinés à la Marine royale canadienne devraient être livrés d’ici 2025.
- La Défense nationale continuera de suivre attentivement les échéanciers et de collaborer étroitement avec l’industrie pour s’assurer que le meilleur rapport coût‑efficacité soit fourni aux Canadiens pendant toute la durée de ce projet.
- Ces navires modernes aideront la Marine à faire face aux défis en matière de défense et de sécurité qui se poseront au Canada dans les prochaines décennies.
Si l’on insiste sur les retards du projet des NPEA
- La construction d’une nouvelle classe de navires est une affaire complexe et il s’est produit des retards relativement au calendrier original du premier et du deuxième NPEA.
- Les calendriers sont difficiles à établir car le NPEA est un nouveau concept; il est construit, en grande partie, dans de nouvelles installations, par de nouveaux effectifs et selon des processus nouveaux.
- Les calendriers originaux du premier navire ont été déplacés pour garantir la rigueur des inspections, des tests et des essais et de la correction de toute faiblesse.
- On continue de tirer des enseignements de la construction du premier navire; ces enseignements profitent à la construction des navires subséquents.
Faits saillants
- Budget estimé : au maximum 4,3 milliards $
- Nombre de navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique commandés : 6
- Lieu de la construction : Irving Shipbuilding Inc., Halifax
- Calendrier de livraison :
- premier navire livré le 31 juillet 2020
- livraison du dernier navire attendue par la MRC en 2025
- Capacités :
- naviguer dans l’Arctique de juillet à octobre, assurant une présence plus vaste et plus longue des Forces armées canadiennes dans le Nord;
- appuyer les opérations intérieures et internationales, y compris les opérations antipiraterie, les interventions d’urgence et le secours en cas de catastrophe.
- Avantages économiques : le fait de construire les navires au chantier maritime Irving d’Halifax soutient plus de 2000 emplois directs, au chantier maritime même, chaque année, au fil des prochaines années.
Rapport du vérificateur général
Principales constatations
- Faiblesses de la gestion des calendriers : le BVG a constaté que le gouvernement avait compris que le manque de fiabilité des calendriers constitue un risque pour différents projets mais que ses efforts pour éliminer ce risque n’ont pas toujours porté fruit.
- Retards persistants de la construction navale : le renouvellement de la flotte a rencontré beaucoup de retards dans sa conception et dans sa construction; la flotte fédérale n’a pas été renouvelée à temps.
Recommandation 1 (MDN, SPAC, MPO)
- Obtenir des échéanciers complets, actuels et fiables pour soutenir les projets de construction navale.
- Veiller à ce que les progrès vers les cibles prévues et les calendriers de livraison soient
Détails
Projet des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique
- La stratégie de défense Protection, Sécurité, Engagement contenait un engagement d’acquisition de cinq ou six navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique. En novembre 2018, le gouvernement du Canada a annoncé sa décision d’acquérir un sixième navire.
- Ces navires auront la capacité d’exécuter une vaste gamme de tâches, notamment :
- les opérations de surveillance en eaux canadiennes;
- le soutien des opérations de souveraineté;
- les opérations internationales;
- l’aide humanitaire, l’intervention en cas d’urgence et le secours en cas de catastrophe;
- la recherche et le sauvetage.
- Les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique évolueront dans l’Arctique entre juin et octobre, assurant ainsi une présence accrue et prolongée des Forces armées canadiennes dans le nord.
Travail postérieur à la livraison
- Depuis sa livraison, en juillet 2020, le navire fait l’objet des travaux post-acceptation de rigueur, notamment l’armement et l’intégration de systèmes de bord qui permettront la satisfaction des exigences opérationnelles de la MRC.
- Tout ce travail s’inscrit dans le processus normal de mise progressive à l’essai du navire et de ses systèmes, de correction de toute faiblesse, d’acquisition d’expérience en mer de ce navire, qui est le premier de sa classe, et finalement d’acquisition de la compétence et de la résilience nécessaires aux opérations de longue durée au Canada et partout dans le monde.
Essais en mer
- Placé sous le commandement de la Marine, le Navire canadien de sa Majesté (NCSM) Harry DeWolf poursuit ses essais en mer et continue de recueillir les données nécessaires à l’élaboration et au raffinement des procédures d’exploitation.
- Le NCSM Harry DeWolf se livre à ces essais tout en assurant la surveillance et la présence opérationnelles des approches maritimes orientales du Canada.
- On s’attend à voir le NCSM Harry DeWolf entrer en service dans la MRC pendant l’été 2021, une fois que l’équipage aura terminé toute l’instruction opérationnelle nécessaire.
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