Fiche d’information : L’APECA soutient la croissance rapide du secteur des technologies en Nouvelle-Écosse

Le 11 mai 2023 · Dartmouth (Nouvelle-Écosse) · Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

Le monde s’est lancé dans une course pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Le Canada doit continuer à innover pour atteindre cet objectif à long terme, en consolidant et en enrichissant les mesures existantes qui luttent contre les changements climatiques et transforment l’économie.

À ce titre, le gouvernement du Canada investit 2 801 925 $ pour aider les cinq organisations ci-dessous à mettre au point et à commercialiser de nouveaux produits, à acheter de l’équipement, à créer des emplois, à attirer des investissements et à faire la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Le financement est fourni dans le cadre du programme Croissance économique régionale par l’innovation (CERI) de l’APECA.

-        950 000 $ (remboursable) à Graphite Innovation and Technologies
-        750 000 $ (remboursable) à Rayleigh Solar Tech
-        500 000 $ (remboursable) à Prosaris Solutions
-        300 000 $ (remboursable) à Arolytics Incorporated
-        301 925 $ (non remboursable) à EfficiencyOne

Graphite Innovation and Technologies (GIT)
Graphite Innovation and Technologies (GIT) reçoit une contribution de 950 000 $ pour déménager de ses locaux actuels de 4 000 pieds carrés à une nouvelle installation ultramoderne et carboneutre de 17 000 pieds carrés, située au 499, avenue Wilkinson, à Dartmouth. Les améliorations et l’installation de l’équipement devraient être achevées d’ici l’automne 2023. L’espace supplémentaire permettra à GIT, qui produit des revêtements marins durables à base de graphène, de renforcer sa présence sur les marchés américain, européen, moyen-oriental et asiatique et de mettre en œuvre de nouvelles technologies de production.

L’entreprise a été cofondée en 2017 par le directeur général, Mo AlGermozi, nommé finaliste de l’Atlantique du Grand Prix de l’Entrepreneur d’EY 2022, et le directeur de la technologie, Marciel Gaier, Ph. D. Elle compte 21 employés et prévoit en ajouter 15 autres d’ici 2024. Pionnière dans le secteur des revêtements durables, ses produits marins faciles à appliquer permettent à l’industrie de répondre aux nouvelles mesures réglementaires en matière d’environnement. Ses revêtements à base de graphène améliorent le rendement énergétique, favorisent la décarbonisation et réduisent les émissions sonores sous-marines, ce qui permet aux exploitants de navires d’obtenir un rendement optimal tout en atteignant des objectifs de développement durable. Le graphène est un matériau à base de carbone qui est 200 fois plus résistant que l’acier et qui conduit efficacement la chaleur et l’électricité. Les revêtements préviennent la corrosion et améliorent la durabilité des coques des navires et d’autres équipements. L’entreprise se concentre sur la vente aux exploitants de navires de transport et de pêche, ainsi qu’aux exploitants de traversiers.

Rayleigh Solar Tech
Rayleigh Solar Tech reçoit une contribution de 750 000 $ pour acheter de l’équipement supplémentaire destiné à son installation pilote de fabrication. Cela lui permettra de fabriquer des produits d’énergie solaire en pérovskite, flexibles et de nouvelle génération, qui pourront être utilisés dans les véhicules électriques, l’électronique grand public et bien plus encore. Ces cellules solaires peuvent être utilisées dans des conditions d’éclairage extérieur ou intérieur et appliquées sur diverses surfaces profilées.

Les cellules solaires de Rayleigh sont produites à partir de pérovskite, ce qui est moins coûteux et plus écologique que les panneaux solaires traditionnels. La pérovskite est une structure cristalline qui existe dans la croûte terrestre et qui peut être reproduite synthétiquement en laboratoire. Elle fait l’objet de recherches en tant que matériau pour cellules solaires depuis une quinzaine d’années et gagne en popularité. Rayleigh Solar Tech est la seule entreprise au Canada, et l’une des rares entreprises dans le monde, qui utilise une méthode d’application par filière droite plate, rouleau à rouleau, pour fabriquer une cellule solaire légère et flexible en pérovskite.

L’entreprise a été fondée en 2016 par Sam March, Ph. D, dans le cadre de la poursuite de ses recherches doctorales menées à l’Université Dalhousie. Aujourd’hui, Sam March est directeur de la technologie. Les 26 employés de l’entreprise parlent collectivement douze langues, et la moitié sont des femmes. La taille de l’équipe a plus que doublé depuis avril 2021, date à laquelle elle a emménagé dans son installation pilote de fabrication.

Prosaris Solutions
Prosaris Solutions reçoit une contribution de 500 000 $ pour embaucher du personnel et accroître la production de sa solution de détection des fuites par ultrasons. L’entreprise prévoit ajouter environ douze postes pour augmenter la taille de ses équipes responsables de la recherche et du développement, du volet technique ainsi que du soutien à la clientèle et aux ventes. Elle apportera des modifications à son installation et achètera du matériel pour augmenter sa capacité de production afin de répondre aux besoins de ses clients.

Prosaris fournit aux utilisateurs une solution logicielle et matérielle pour la gestion du gaspillage d’énergie découlant des fuites d’air comprimé. Facile à utiliser, son dispositif de détection des fuites par ultrasons permet de repérer et de quantifier les fuites de gaz, qu’elles soient très petites ou très grandes. Le dispositif est associé à un système de gestion adaptable basé sur l’infonuagique afin de fournir des données précises, de sorte que les fuites peuvent être rapidement repérées et réparées, ce qui permet de protéger l’environnement et d’économiser de l’argent.

L’entreprise a été fondée par Colin Sewell en 2017. Elle compte aujourd’hui neuf employés. Près de 95 % de ses clients utilisent l’air comprimé dans le cadre de leurs activités industrielles. Elle sert principalement des clients en Amérique du Nord et prévoit se lancer à l’international.

Arolytics Incorporated
Arolytics Incorporated reçoit une contribution de 300 000 $ pour étendre ses initiatives de vente et de marketing relatives à son logiciel de technologie propre aux États-Unis. Son logiciel permet au secteur pétrolier et gazier de prévoir, de gérer et de déclarer les émissions de gaz à effet de serre (GES).

La plateforme d’Arolytics conçoit des stratégies efficaces de gestion des émissions aux fins de conformité réglementaire, d’amélioration des activités et d’atteinte des objectifs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) afin d’aider les clients à mieux gérer les émissions.

Fondée en 2018 par Liz O’Connell, Emmaline Atherton et David Risk, l’entreprise est issue du plus grand centre de recherche sur les émissions de gaz au Canada, le Flux Lab de l’Université St. Francis Xavier, à Antigonish. Mesdames Atherton et O’Connell ont été nommées sur la liste « 30 Under 30 – Energy » de Forbes en 2022. L’entreprise compte 17 employés en Nouvelle-Écosse, en Alberta et en Ontario et prévoit en ajouter plus de 25 au cours de la prochaine année.

EfficiencyOne
EfficiencyOne reçoit une contribution non remboursable de 301 925 $ pour embaucher trois gestionnaires de l’énergie itinérants qui travailleront sur des activités d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de GES dans le secteur industriel de la Nouvelle-Écosse. Le projet aidera les entreprises participantes à devenir plus productives et concurrentielles et réduira la consommation d’énergie et les émissions de dioxyde de carbone. Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse offre également à l’entreprise une contribution de 998 755 $ dans le cadre de son programme d’investissement dans un fonds environnemental.

EfficiencyOne est une organisation indépendante à but non lucratif qui s’efforce de fournir des services rentables en matière d’efficacité énergétique et d’atténuation des émissions de carbone en Nouvelle-Écosse et ailleurs.

Elle travaille avec plus de 300 partenaires locaux et a aidé plus de 400 000 participants au programme à réaliser des projets d’efficacité énergétique permettant d’économiser de l’argent et de réduire les émissions d’équivalents dioxyde de carbone.  À ce jour, l’organisation a économisé près de 1,5 milliard $ au chapitre des coûts énergétiques et a réduit les émissions en Nouvelle-Écosse de plus d’un million de tonnes de dioxyde de carbone.