Déclaration sur l’assemblée scientifique annuelle 2022 d’ArcticNet

Déclaration

Toronto (Ontario), le 13 décembre 2022 – L’honorable Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord et ministre responsable de PrairiesCan et de CanNor, a publié aujourd’hui la déclaration suivante concernant la conclusion de l’assemblée scientifique annuelle 2022 d’ArcticNet :

« La semaine dernière, des dirigeants de la communauté scientifique, ainsi que des représentants d’organisations nordiques et inuites, des gouvernements fédéral, territoriaux et provinciaux et des dirigeants communautaires se sont réunis à Toronto, Ontario, pour l’assemblée scientifique annuelle (ASA) 2022 d’ArcticNet. Chaque année, l’ASA offre une occasion unique aux chercheurs, aux décideurs et aux communautés de se réunir, de partager leur expertise et de faire progresser notre capacité collective à comprendre les effets des changements climatiques dans le Nord du Canada et l’Arctique.

Notre gouvernement continue d’investir dans des solutions novatrices dirigées et mises en œuvre par des Autochtones pour s’adapter aux répercussions des changements climatiques dans le Nord et l’Arctique. Afin de tirer parti de ces investissements, les titulaires de droits, les intervenants, les experts et les décideurs doivent continuer de travailler ensemble pour appuyer l’élaboration de recherches inclusives, diversifiées et interdisciplinaires en intégrant la recherche dirigée par les Autochtones et le savoir traditionnel autochtone.

En tant que ministre des Affaires du Nord, j’ai voyagé dans les communautés de toutes tailles dans le Nord et l’Arctique. J’ai constaté par moi‑même comment l’échange bidirectionnel des connaissances scientifiques et autochtones éclairent et améliorent les stratégies d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques dans les communautés autochtones et nordiques. Par exemple, à Whitehorse, au Yukon, j’ai rencontré des chercheurs de l’Université du Yukon et des Premières Nations de Champagne et d’Aishihik qui travaillent ensemble pour étudier la vulnérabilité du pergélisol au dégel et les répercussions qui en découlent, tout en favorisant la sensibilisation interculturelle.

En visitant le hameau de Cambridge Bay, au Nunavut, j’ai vu comment la communauté, et d’autres comme elle, s’efforcent de faire en sorte que les futurs ensembles résidentiels soient viables, sécuritaires et résilients aux effets des changements climatiques en réalisant des études locales sur la neige et en élaborant des plans de drainage qui aideront à éclairer les politiques, l’aménagement du territoire, la construction et les mesures d’adaptation.

J’ai me suis également rendu à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA), exploitée par Savoir polaire Canada (POLAIRE). La SCREA a connu sa saison de terrain la plus occupée cette année, accueillant des chercheurs de partout au Canada et de dix autres pays. J’ai entendu des membres de la communauté exprimer leur appréciation des occasions de communiquer avec les chercheurs qui viennent de partout dans le Nord, du Canada et de l’étranger.

De plus, POLAIRE a mobilisé les jeunes du Nord et les a encouragés à adopter la science comme domaine d’études dans le cadre de plusieurs camps de sensibilisation aux carrières scientifiques et ateliers sur la biodiversité au cours de la dernière année. Les jeunes sont les chercheurs de l’avenir dans l’Arctique, et le fait d’investir dans la création et le soutien d’un plus grand nombre de ces possibilités pour eux, dès maintenant, profitera à tous les Canadiens.

Dans les trois territoires, j’ai vu comment les communautés ouvrent la voie vers un avenir carboneutre en investissant dans les technologies d’énergie propre. Parmi les exemples dignes de mention, mentionnons les projets d’énergie de biomasse, et d’énergie solaire à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, les parcs solaires et éoliens à Old Crow, au Yukon, l’exploration de l’énergie géothermale et les grands projets de faisabilité hydroélectrique dans les régions d’Iqaluit et de Kivalliq, au Nunavut, qui pourraient réduire considérablement les coûts élevés et la pollution associés à la dépendance au diesel.

Ce ne sont là que quelques exemples de la façon dont de nombreuses communautés autochtones du Nord ont mis en place des initiatives locales visant à réduire leur empreinte carbone, à surveiller le climat et les répercussions des changements climatiques et à créer des stratégies pour s’adapter à l’environnement changeant.

La lutte contre les risques et les répercussions liés aux changements climatiques par l’adaptation aura des répercussions larges et positives. Le leadership et l’innovation dans le Nord maintiendront la résilience, tout en servant les intérêts de la souveraineté et de l’identité du Canada dans l’Arctique. Notre gouvernement continuera d’appuyer les communautés et les chercheurs du Nord dans l’élaboration et la mise en œuvre de solutions novatrices et dirigées à l’échelle locale pour lutter contre les changements climatiques, et de veiller à ce que les habitants du Nord disposent des outils dont ils ont besoin pour diriger les activités et s’adapter à l’évolution du paysage et de l’environnement. »

Personnes-ressources

Pour de plus amples renseignements, les médias peuvent communiquer avec :

Kyle Allen
Attaché de presse et conseiller en communications
Cabinet de l’honorable Dan Vandal
Ministre des Affaires du Nord, CanNor et PrairiesCan
kyle.allen@rcaanc-cirnac.gc.ca

Relations avec les médias
Relations–Couronnes-Autochtones et Affaires du Nord Canada
819-934-2302
RCAANC.media.CIRNAC@sac-isc.gc.ca

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