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Biographies : Conseil consultatif scientifique sur les produits de vapotage

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Président

Steven J. Hoffman, J.D., Ph. D., LL.D.

Steven J. Hoffman est titulaire de la chaire Dahdaleh en gouvernance mondiale et en épidémiologie juridique et professeur de droit, de santé mondiale et de sciences politiques à l'Université York, directeur du Labo de stratégie mondiale, directeur du Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé pour la gouvernance mondiale de la résistance aux antimicrobiens, et directeur scientifique de l'Institut de la santé publique et des populations des Instituts de recherche en santé du Canada. Il est en outre professeur (à temps partiel) au Département des méthodes, des données et de l'impact de la recherche en santé de l'Université McMaster. Avocat formé en droit international, il est autorisé à exercer en Ontario et dans l'État de New York et se spécialise en droit de la santé mondiale, en gouvernance mondiale et en aménagement organisationnel. Ses recherches tirent parti de diverses approches méthodologiques pour concevoir des stratégies mondiales pouvant mieux combattre les menaces relatives à la santé et les inégalités sociales touchant plusieurs pays. Ses études antérieures ont porté sur l'accès aux médicaments, la résistance aux antimicrobiens, la désinformation dans le domaine de la santé, les pandémies et la lutte antitabac.

M. Hoffman a travaillé comme gestionnaire de projet pour l'Organisation mondiale de la Santé, à Genève, et comme associé au Cabinet du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à New York, où il fournissait de l'information stratégique et technique sur divers enjeux de santé mondiale. Il a également travaillé pour un cabinet d'avocats de Toronto spécialisé en litiges internationaux sur les questions de propriété intellectuelle, en réglementation des produits de santé et en relations gouvernementales. Il a conseillé l'Organisation mondiale de la Santé sur l'élaboration d'une stratégie mondiale de recherche sur les systèmes de santé, et il est l'auteur principal du document d'information sur lequel reposent les fondements théoriques de la stratégie. Pendant trois ans, il a réuni un comité consultatif universitaire sur les reportages scientifiques pour la seule revue nationale d'actualité hebdomadaire au Canada. Auparavant, il a été professeur agrégé de droit à l'Université d'Ottawa (2014-2017), professeur auxiliaire en santé mondiale et des populations à l'Université Harvard (2015-2020) et professeur invité à l'Université d'Oxford (2018-2019).

Membres du conseil

Carolyn Baglole,Ph. D., M. Sc.

Carolyn Baglole est professeure agrégée aux départements de pathologie, de pharmacologie et de thérapeutique, ainsi que de médecine expérimentale à l'Université McGill. Elle est par ailleurs directrice de la plateforme technologique d'histopathologie à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Elle est directrice du Centre de recherche de l'Université McGill sur le cannabis et codirectrice de l'Unité de pathologie expérimentale de l'Université McGill. Mme Baglole a reçu son baccalauréat en sciences (1993) et sa maîtrise en sciences (1998) à l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard, et son doctorat à l'Université de Calgary (2003). Elle a ensuite fait des recherches postdoctorales dans les domaines de la biologie pulmonaire et de la toxicologie respiratoire au département de médecine de l'environnement de l'Université de Rochester, dans l'État de New York (2010).

Le programme de recherche de Mme Baglole porte sur la pathogenèse des maladies pulmonaires chroniques, notamment la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et la fibrose pulmonaire idiopathique. Ces maladies pulmonaires sont associées à l'exposition à des substances toxiques inhalées, en particulier la fumée de cigarette, qui demeure l'une des principales causes de décès dans le monde. Le programme de recherche translationnelle de Mme Baglole est également axé sur la compréhension des effets pulmonaires de l'inhalation de produits de cannabis ainsi que de l'utilisation de cigarettes électroniques. Son principal objectif de recherche est de comprendre comment, aux niveaux cellulaire et moléculaire, ces expositions environnementales influencent les mécanismes pathogènes, comme l'inflammation chronique, qui stimulent l'apparition de maladies comme la MPOC. Le programme de recherche de Mme Baglole est financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et le Réseau de recherche en Santé Respiratoire du Québec (RSRQ). Mme Baglole est également chercheuse-boursière senior du Fonds de recherche du Québec.

Judith G. Bartlett, C.M., M.D., M. Sc., CMFC

Médecin métisse à la retraite et chercheuse en santé des populations, la Dre Bartlett compte plus de 30 ans d'expérience en santé des Autochtones. Elle a notamment été directrice des programmes de santé pour les Premières Nations de la région du Manitoba, à Santé Canada; codirectrice du Manitoba First Nations Centre for Aboriginal Health Research; médecin membre du personnel (unité de sevrage de substances chimiques du Centre des sciences de la santé de Winnipeg); professeure agrégée au Département des sciences de la santé communautaire de la Faculté de médecine de l'Université du Manitoba; directrice fondatrice du département de santé et de mieux-être de la Manitoba Métis Federation (MMF); et scientifique auxiliaire au Centre manitobain des politiques en matière de santé (MCHP).

Lors de son passage à la MMF, elle a établi un partenariat avec le MCHP afin de produire un rapport provincial conjoint sur l'état de santé des Métis. Par la mise sur pied de « réseaux des connaissances » réunissant six régions métisses et les offices régionaux de la santé, le programme de santé provincial a pu être adapté, en fonction des résultats du rapport, pour mieux répondre aux besoins des Métis. Son département a également réalisé des études propres au sexe et à l'âge sur le diabète, le cancer, les troubles mentaux et les maladies cardiovasculaires chez les Métis du Manitoba. La Dre Bartlett a dirigé ou appuyé des projets de recherche auprès de populations autochtones dans l'Ouest canadien, en Amérique centrale et du Sud, en Australie, en Aotearoa/Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. Son plus récent projet de recherche est la réalisation d'un examen externe indépendant sur les soins d'obstétrique et de santé maternelle dans la région sanitaire de Saskatoon, où des médias ont signalé que des femmes autochtones avaient été stérilisées de force après un accouchement.

Parmi ses rôles en direction de recherche, la Dre Bartlett a été membre du conseil consultatif de l'Institut de la santé des Autochtones (ISA) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), ainsi que du Groupe en éthique de la recherche des trois conseils. Elle est membre fondatrice de l'International Network on Indigenous Health Knowledge and Development (INIHKD). À titre de bénévole, elle a occupé différents postes de direction, notamment ceux de coprésidente fondatrice du Centre de santé et de bien-être des Autochtones de Winnipeg (y compris à titre de clinicienne à temps partiel jusqu'en 2012), de coprésidente fondatrice de l'Association des médecins autochtones du Canada, de présidente du conseil d'administration de l'Organisation nationale de la santé autochtone, ainsi que de présidente de Centraide de Winnipeg.

Nicholas Chadi, M.D., MPH, FRCPC, FAAP

Nicholas Chadi, M.D., MPH, FRCPC, FAAP, est pédiatre spécialisé en médecine de l'adolescence et toxicomanie. Il est actuellement professeur adjoint d'enseignement clinique en pédiatrie et clinicien-chercheur du Fonds de recherche du Québec (santé) à l'Université de Montréal.

Le Dr Chadi a obtenu son diplôme en médecine à l'Université McGill. Il a ensuite effectué une surspécialisation en médecine de l'adolescence à l'Hospital for Sick Children ainsi qu'une formation en journalisme à la Munk School of Global Affairs de l'Université de Toronto. Il possède également une maîtrise en santé publique de l'Université Harvard et a été le premier pédiatre en Amérique du Nord à obtenir un fellowship en toxicomanie pédiatrique au Boston Children's Hospital.
Le Dr Chadi est directeur du programme de toxicomanie et médecin traitant au programme des troubles du comportement alimentaire au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine. Il est aussi cofondateur et codirecteur de la clinique multidisciplinaire de diversité de genre du CHU Sainte-Justine.

Ses recherches portent principalement sur la prévention et le traitement des troubles de santé mentale et de la toxicomanie chez les adolescents, en particulier les troubles liés à la consommation de nicotine et de marijuana. Il est actuellement l'expert clinique principal d'une étude de surveillance nationale portant sur les blessures liées au vapotage chez les jeunes au Canada. Ardent défenseur de la santé mentale et du bien-être des enfants et des jeunes, le Dr Chadi a donné plus d'une centaine d'entrevues à la radio et à la télévision et est l'auteur principal de nombreux énoncés de position sur l'usage du tabac et de la nicotine pour la Société canadienne de pédiatrie et la Society for Adolescent Health and Medicine.

Joanna Cohen, Ph. D., M.Sc.S.

Joanna Cohen est professeure en prévention des maladies et directrice de l'Institute for Global Tobacco Control à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. Elle enseigne également à l'École Dalla Lana de santé publique de l'Université de Toronto. Mme Cohen a obtenu son doctorat en politique de la santé et administration à l'Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill et sa maîtrise en sciences de la santé à la Faculté de santé communautaire et d'épidémiologie de l'Université de Toronto. Elle participe à la recherche sur les politiques relatives au tabagisme depuis plus de 25 ans. Formée dans le domaine de l'épidémiologie et des politiques de la santé, elle étudie principalement les facteurs qui nuisent à l'adoption et à la mise en œuvre de politiques de santé publique et évalue les effets bénéfiques et les conséquences imprévues de telles politiques. Elle a travaillé sur des études réalisées par des législateurs canadiens et américains concernant le tabagisme et les politiques antitabac, notamment une cohorte longitudinale de fumeurs axée sur les facteurs qui influencent le renoncement au tabac, la promotion du tabac aux points de vente, les prix du tabac, y compris les taxes, l'emballage du tabac, les options pour réduire la disponibilité physique des produits du tabac ainsi que l'ingérence de l'industrie du tabac dans la lutte antitabac. Mme Cohen est rédactrice adjointe de la revue Tobacco Control et a récemment été membre votant du comité consultatif scientifique sur les produits du tabac de la Food and Drug Administration des États-Unis.

Mark Eisenberg, M.D., MPH, FACC, FAHA, FCAHS

Le Dr Eisenberg est professeur permanent de la Faculté de médecine et directeur du programme MD-PhD de l'Université McGill, ainsi que cardiologue à l'Hôpital général juif. Outre ses responsabilités cliniques, il est membre associé du Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l'Université McGill, directeur du Groupe de recherche sur les services de santé cardiovasculaire et directeur du laboratoire de cathétérisme cardiaque de l'Hôpital général juif, ainsi que chercheur principal au Centre d'épidémiologie clinique de l'Institut Lady Davis. Le Dr Eisenberg a obtenu un doctorat en médecine à l'Université de Rochester, une résidence en médecine interne à l'Université McGill et une maîtrise en santé publique à l'Université Harvard. Il a réalisé un fellowship de recherche en échocardiographie et épidémiologie ainsi qu'un fellowship en cardiologie à l'Université de la Californie à San Francisco, en plus d'un fellowship en cardiologique interventionnelle à la Cleveland Clinic. En 2010, il a obtenu une maîtrise internationale pour le leadership en santé (IMHL) de l'Université McGill.

Il a publié plus de 300 articles dans des revues révisées par des pairs. Ses domaines de recherche comprennent la prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires, la recherche sur les services de santé et les résultats sanitaires, la désaccoutumance au tabac, le syndrome métabolique, les essais cliniques et les méta-analyses. Il s'intéresse également à des enjeux connexes plus vastes en matière de prévention et de santé publique, comme l'utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes. Le Dr Eisenberg a récemment dirigé l'essai E3 visant à évaluer l'utilisation des cigarettes électroniques comme moyen de désaccoutumance au tabac dans la population générale, et il dirige actuellement l'essai ASAP visant à évaluer l'utilisation des cigarettes électroniques pour cesser de fumer chez les patients cardiaques. Il a reçu un financement continu de sources évaluées par des pairs à titre d'expert principal depuis 1995 et a été nommé membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé en 2013.

Maciej L. Goniewicz, Ph. D., Pharm. D.

Maciej L. Goniewicz est professeur d'oncologie au département des comportements de santé du Roswell Park Comprehensive Cancer Center à Buffalo, New York. Il a reçu son doctorat en pharmacie (2002) et son doctorat en toxicologie et en pharmacologie (2007) à l'Université de médecine de Silésie, en Pologne. Il a obtenu des bourses de recherche postdoctorales en pharmacologie clinique et en lutte contre le tabagisme à l'Université de la Californie à San Francisco et en traitement de sevrage du tabac à l'Université Queen Mary de Londres, au Royaume-Uni. Son principal champ de recherche est la toxicité des produits du tabac et la pharmacologie de la nicotine, en particulier la dépendance vis-à-vis de la nicotine et la désaccoutumance au tabac. Il possède de l'expérience en recherche sur les traitements comportementaux relatifs à l'abandon du tabac, la pharmacothérapie et la pharmacocinétique, dans des contextes cliniques et communautaires. Son programme de recherche actuel porte sur les nouveaux produits renfermant de la nicotine et les substituts du tabac. Il examine la sécurité et l'efficacité des systèmes électroniques de délivrance de nicotine, communément appelés cigarettes électroniques. Ces études comprennent une évaluation en laboratoire des produits, une évaluation pharmacologique et toxicologique, des enquêtes auprès des consommateurs, et l'examen des applications potentielles sur le plan de la réduction des méfaits et de l'abandon du tabac.

Réka Gustafson, M.D., M. Sc., M.Sc.S., FRCPC

Réka Gustafson est vice-présidente de la Provincial Health Services Authority (PHSA) et dirigeante adjointe de la santé provinciale ainsi que de la santé et du bien-être publics. Elle dirige aussi le British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC). De plus, elle est professeure adjointe de médecine clinique à la School of Population and Public Health de l'Université de la Colombie-Britannique. Réka Gustafson dirige l'intégration de la promotion, de la planification et de la prévention dans le domaine de la santé publique et de la population à l'échelle des programmes cliniques de la PHSA. À titre de dirigeante adjointe de la santé provinciale, elle est responsable des activités menées, des tâches accomplies et des fonctions remplies et déléguées en vertu de la Loi sur la santé publique.

Réka Gustafson est titulaire d'une maîtrise en sciences, d'une maîtrise en sciences de la santé et d'un doctorat de l'Université de la Colombie-Britannique. Elle a reçu une bourse en santé publique et en médecine préventive ainsi qu'une certification en médecine familiale. Avant d'occuper son poste actuel, elle a travaillé dans le domaine de la santé publique comme médecin-hygiéniste pour la Régie de santé de Vancouver Coastal Health pendant plus de quinze ans.

David Hammond, Ph. D., M. Sc.

David Hammond est professeur agrégé à l'école de santé publique de l'Université de Waterloo. Ses recherches sont axées sur la lutte contre le tabagisme et le vapotage dans les domaines des communications en santé, de l'emballage et de la réglementation des produits, ainsi que sur les politiques relatives au cannabis et à la nutrition. M. Hammond travaille en étroite collaboration avec des gouvernements de partout dans le monde et a travaillé à titre de conseiller pour l'Organisation mondiale de la Santé. Il agit également à titre de témoin expert devant les tribunaux, principalement pour les gouvernements qui défendent leurs règlements sur la santé contre l'industrie de l'alimentation et du tabac. Ses recherches ont été récompensées par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Société canadienne du cancer, l'Association médicale canadienne, la Société statistique du Canada et l'Organisation mondiale de la Santé.

Jamie Hartmann-Boyce, M.A., D. Phil.

Jamie Hartmann-Boyce est professeure adjointe dans le domaine de la promotion de la santé et des politiques de santé à l'Université du Massachusetts à Amherst (États-Unis), rédactrice en chef du Cochrane Tobacco Addiction Group et titulaire d'un contrat honorifique attribué par le Nuffield Department of Primary Care Health Sciences, à l'Université d'Oxford (Royaume-Uni). Ses recherches visent principalement la synthèse de données probantes et sont axées sur les comportements liés à la santé et la lutte contre le tabagisme. Elle dirige la revue systématique Cochrane portant sur les cigarettes électroniques comme moyen de désaccoutumance au tabac ainsi que la revue systématique Cochrane sur les cigarettes électroniques et leur lien avec le tabagisme chez les jeunes, qui sont toutes deux financées par Cancer Research UK. Son travail oriente les politiques et les pratiques de lutte contre le tabagisme dans divers pays, notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis. Elle est titulaire d'un baccalauréat en santé communautaire et en littérature anglaise de l'Université Tufts, aux États-Unis, d'une maîtrise en histoire de la médecine de l'Université Oxford Brookes, au Royaume-Uni, et d'un doctorat en sciences des soins de santé primaires de l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni.

Milan Khara, MB ChB, CMFC, diplôme de l'ABAM

Le Dr Milan Khara, médecin formé au Royaume-Uni, s'est joint à la Régie de la santé du littoral de Vancouver (VCH) en 2003 après avoir travaillé comme expert-conseil en médecine de la dépendance au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) de Toronto. Agréé en 2006 par l'American Society of Addiction Medicine, il s'intéresse actuellement au traitement des troubles de l'usage du tabac, mais aussi à d'autres aspects de la lutte contre le tabagisme.

Ses engagements cliniques comprennent la direction de la clinique d'abandon du tabac de l'Hôpital général de Vancouver, où les personnes qui présentent un trouble de l'usage du tabac reçoivent un traitement fondé sur des données probantes. Il agit également à titre de conseiller du Bureau du médecin hygiéniste en chef de la VCH pour les questions liées à l'abandon du tabac et à la prévention du tabagisme et du vapotage. Il a aussi participé à la formation de professionnels de la santé et d'étudiants partout au Canada, en vue d'un traitement optimal des troubles de l'usage du tabac, en prenant la parole à de nombreux rassemblements médicaux et dans le cadre du projet TEACH de CAMH. Plus récemment, il a dirigé des initiatives visant à lutter contre le problème croissant de l'usage de la cigarette électronique dans les écoles secondaires et s'est entretenu avec des éducateurs, des élèves et des parents de divers milieux. Il a également travaillé comme expert-conseil auprès du gouvernement du Nunavut, en appui aux initiatives de lutte contre le tabagisme. Le Dr Khara est professeur adjoint d'enseignement clinique à la Faculté de médecine de l'Université de la Colombie-Britannique.

Ses travaux de recherche ont principalement porté sur les populations « difficiles à traiter » et ont été publiés dans des revues médicales scientifiques. Il a soutenu de nombreuses façons la lutte contre le tabagisme, y compris par son témoignage d'expert dans plusieurs contestations judiciaires relatives à la législation antitabac. Il est intervenu lors de la contestation lancée en 2014 par les bars à chicha de Vancouver et, plus récemment, dans certaines affaires qui concernaient des immeubles à logements multiples. Il a aussi comparu comme témoin expert devant le Comité permanent de la santé pour l'élaboration d'un cadre réglementaire fédéral sur les cigarettes électroniques.

Michael Pesko, Ph. D.

Michael Pesko est économiste de la santé et professeur (permanent) titulaire de la chaire J. Rhoads Foster au département d'économie de l'Université du Missouri. Ses recherches portent principalement sur la mise en évidence des effets causaux des changements de politique de santé à l'aide de sources de données administratives et de données d'enquête. En 2012, il a obtenu un doctorat en économie. Depuis, il a publié plus de 70 articles dans des revues à comité de lecture (dont le New England Journal of Medicine, le Journal of Health Economics, l'American Economic Journal: Economic Policy, le Journal of Human Resources, le Journal of Risk and Uncertainty et le Journal of Environmental Economics and Management). Plus particulièrement, il a publié plus de 20 articles sur l'évaluation des politiques relatives aux cigarettes électroniques (lien vers le résumé : https://bit.ly/2XrIQzb). En tant que chercheur principal, il a obtenu de nombreuses subventions de projets de recherche (R01) octroyées par les National Institutes of Health et des subventions de recherche octroyées par l'American Cancer Society. Depuis 2016, il a reçu plus de 7 millions de dollars de financement pour ses travaux de recherche. Le financement dont il dispose actuellement sert à évaluer les politiques relatives aux cigarettes électroniques et les obligations en matière d'assurance maladie pour les prothèses auditives et les services de prévention/détection du cancer. Michael Pesko est également le directeur du Tobacco Online Policy Seminar (lien : www.tobaccopolicy.org), un forum international multidisciplinaire gratuit pour la recherche ayant une incidence sur les politiques relatives au tabac et utilisant des modèles d'étude expérimentaux ou quasi-expérimentaux.

Nancy Rigotti, M.D.

La Dre Rigotti est professeure de médecine à la faculté de médecine de l'Université Harvard et directrice fondatrice du Tobacco Research and Treatment Center du Massachusetts General Hospital. Elle a reçu une formation en médecine interne générale et a été présidente de la Society of General Internal Medicine et de la Society for Research in Nicotine and Tobacco. Au MGH, la Dre Rigotti agit à titre de directrice adjointe de l'avancement universitaire à la Division de médecine interne générale. La Dre Rigotti est reconnue à l'échelle internationale pour son leadership en recherche et ses travaux visant à réduire le fardeau du tabagisme pour la santé par l'élaboration et la mise à l'essai de traitements d'abandon du tabac ainsi que par la promotion de leur adoption dans un large éventail de contextes de soins de santé nationaux et internationaux. Au fil des années, les travaux de son groupe se sont élargis pour englober l'élaboration de stratégies visant à améliorer l'équité en santé au profit des populations vulnérables au sein desquelles la prévalence du tabagisme est élevée, notamment les personnes qui se trouvent en situation d'itinérance, qui vivent avec le VIH ou qui sont atteintes de troubles psychiatriques concomitants ou de troubles liés à la consommation de substances. La Dre Rigotti mène également des travaux dans un deuxième domaine de recherche, à savoir l'évaluation des politiques de lutte contre le tabagisme et de l'impact des produits de remplacement du tabac. Elle a en outre participé au groupe d'experts des National Academies of Science, Engineering, and Medicine qui a produit le rapport phare de 2018 intitulé Public Health Consequences of E-Cigarettes, et elle a agi à titre de coéditrice scientifique du 25th anniversary U.S. Surgeon General's Report. La Dre Rigotti est l'auteure de plus de 350 publications scientifiques et a reçu le titre de Master (MCAP) de l'American College of Physicians. Membre de l'American Association of Physicians et récipiendaire de nombreux prix, y compris le John Eisenberg National Award for Career Achievement in Research de la Society of General Internal Medicine, elle est diplômée de l'Université Stanford, de la Faculté de médecine de l'Université Harvard, de la résidence en médecine interne du Massachusetts General Hospital et de la bourse de recherche en médecine interne générale de la faculté de médecine de l'Université Harvard.

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