Page 7 : Santé Canada – 2015–2016  – Tableaux de renseignements supplémentaires – Rapport ministériel sur le rendement – Financement pluriannuel initial

Financement pluriannuel initial

Subvention conditionnelle à Inforoute Santé du Canada

Renseignements généraux

Nom du bénéficiaire

Inforoute Santé du Canada

Date de mise en œuvre

31 mars 2001Note de bas de page a

Date d’échéance

31 mars 2015Note de bas de page b

Résultat stratégique

Un système de santé qui répond aux besoins des Canadiens

Lien avec les programmes de l’organisation

  • Programme 1.1 : Politique du système de santé canadien
    • Sous-programme 1.1.1 : Priorités du système de santé

Description

Inforoute est une société indépendante sans but lucratif fondée en 2001 dans le but d’accélérer, à l’échelle pancanadienne, la mise au point des technologies de cybersanté, comme les dossiers de santé électroniques (DSE) et la télésanté. Elle est formée des 14 sous-ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de la Santé.

À ce jour, le gouvernement du Canada a alloué les fonds suivants à Inforoute pour un total de 2,1 milliards de dollars : 500 millions de dollars à l’appui du Plan d’action pour le renouvellement des soins de santé, adopté par les premiers ministres en septembre 2000, afin de renforcer une infostructure pancanadienne de la santé (une attention prioritaire étant accordée au DSE); 600 millions de dollars prévus dans l’Accord de février 2003 des premiers ministres sur la santé, pour accélérer la mise en œuvre du DSE et de la télésanté; 100 millions de dollars dans le cadre du budget de 2004 pour l’établissement d’un système pancanadien de surveillance de la santé; 400 millions de dollars dans le cadre du budget de 2007 pour la poursuite des travaux reliés au DSE et à la réduction des temps d’attente; et, dans le budget de 2010, le Plan d’action économique du Canada prévoyait un investissement supplémentaire de 500 millions de dollars pour assurer la poursuite de la mise en œuvre des DSE, la mise en place des dossiers médicaux électroniques (DME) dans les cabinets de médecins et l’intégration du système DSE dans plusieurs points de service. Inforoute investit dans des projets de cybersanté, en collaboration avec divers partenaires, dont les gouvernements provinciaux et territoriaux, généralement selon le principe du partage des coûts. Dans le cadre des projets, les paiements sont versés en fonction de l’atteinte d’étapes prédéterminées.

La démarche d’Inforoute, dans laquelle les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux participent à l’objectif de modernisation des systèmes électroniques d’information sur la santé, devrait permettre de réduire les coûts et d’améliorer la qualité des soins de santé ainsi que la sécurité des patients au Canada grâce à la coordination des efforts, à la réduction des chevauchements et des erreurs et à un accès amélioré aux données sur les patients.

Commentaires sur les écarts

S.O.

Résultats importants de l’audit effectué par le bénéficiaire au cours de l’exercice visé par le rapport, et plans futurs

Les vérifications financières et de conformité indépendantes annuelles ont été réalisées au cours de l’année, et elles ont toutes deux donné lieu à des rapports de vérification sans réserve. Aucune autre vérification n’a été menée au cours de l’année et aucune autre n’était prévue.

Résultats importants de l’évaluation effectuée par le bénéficiaire au cours de l’exercice visé par le rapport, et plans futurs

Une évaluation indépendante du rendement sur les progrès accomplis dans le cadre de l’accord de financement de 2007 a été réalisée avant mars 2016 et transmise à la ministre de la Santé et aux membres d’Inforoute. Le rapport d’évaluation est également accessible aux Canadiens sur le site Web d’Inforoute.

Selon le rapport d’évaluation indépendante du rendement de mars 2016, Inforoute a rempli toutes ses obligations dans le cadre de l’accord de financement de 2003 et continue d’atteindre les résultats escomptés. Le rapport indique également qu’Inforoute répond à un besoin important des Canadiens et fournit un leadership national dans des secteurs comme l’innovation, la collaboration, l’interopérabilité, la protection des renseignements personnels et la gestion du changement. Il ne renferme aucune recommandation sur quoi que ce soit qu’Inforoute devrait améliorer ou faire différemment.

Sommaire des résultats atteints par le bénéficiaire

Stratégie d’investissement

Inforoute est un investisseur stratégique dont la formule de financement couvre jusqu'à 100 % des coûts des territoires et 75 % des coûts des provinces au titre de l’élaboration et de la mise en œuvre de projets admissibles. Inforoute assure la surveillance et la supervision des projets pendant que ses partenaires provinciaux et territoriaux sont responsables de l’élaboration, de la mise en œuvre et du financement de tous les autres coûts du système, y compris les coûts d’exploitation permanents. En 2015-2016, Inforoute a atteint 104 % de sa cible combinée, tandis que les autorisations d’investissement dans le projet totalisaient 36,2 millions de dollars (une hausse de 74 % par rapport à l’an dernier) et que les dépenses d’investissement dans le cadre du projet étaient de 134 millions de dollars (dépassant la cible de dépenses fixée à 125 millions de dollars). Inforoute estime que les investissements dans les DME, l’imagerie diagnostique, les systèmes d’information sur les médicaments et la télésanté ont généré environ 16 milliards de dollars en prestations aux Canadiens et au système de soins de santé depuis 2007.

Examen des projets retardés

La plupart des autorisations d’investissement accordées en 2015-2016 découlaient d’un examen des projets retardés réalisé en septembre 2015. Cet examen visait 38 projets dans neuf administrations, représentant 177,7 millions de dollars en fonds d’investissement potentiellement bloqués. Ainsi, on a récupéré 50,1 millions de dollars afin que la somme soit réinvestie dans d’autres initiatives. Au 31 mars 2016, 35,9 millions de dollars avaient été réinvestis dans 10 nouvelles initiatives, et d’autres sont en cours d’élaboration.

Dossiers de santé électroniques (DSE)

En 2016, on comptait plus de 139 000 utilisateurs actifs des DSE, soit une hausse de près de 53 % par rapport à 91 000 utilisateurs en 2015. Les utilisateurs actifs sont des professionnels de la santé autorisés qui ont accès à au moins deux domaines cliniques, comme des systèmes d’information de laboratoire, des systèmes d’information sur les médicaments ou des référentiels d’imagerie diagnostique, au moins une fois par mois ou trois fois par trimestre. La majorité (plus de 257 000) des professionnels du réseau de la santé (médecins, personnel infirmier, pharmaciens, autres cliniciens et administrateurs) utilise dorénavant au moins un domaine clinique des DSE. Cela représente plus de la moitié des utilisateurs éventuels des DSE à l’échelle du Canada (nombre évalué à 500 000). En date du 31 mars 2016, 93,8 % des Canadiens avaient un DSE auquel les médecins autorisés avaient accès.

Télésanté

La télésanté est la prestation des services de soins de santé au moyen de la technologie lorsque le clinicien et le patient ne se trouvent pas au même endroit. Il y a eu plus de 600 000 activités de télésanté au total (consultations entre clinicien et patient) en 2015, ce qui représente une augmentation de plus de 200 % depuis 2010. La télésanté est également utilisée à des fins éducatives et administratives, ainsi que pour la prestation de soins en dehors des milieux traditionnels tels que les soins à domicile.

Télésoins à domicile

On a constaté une croissance importante du recours aux télésoins à domicile (surveillance à distance de patients), tandis que la technologie numérique sert à surveiller à distance les patients, à améliorer la qualité de vie des patients et des aidants, et à réduire les visites à l’hôpital. En 2015-2016, on évaluait à 5 000 le nombre de patients inscrits aux programmes provinciaux et territoriaux. C’est le double du nombre évalué de patients inscrits à ces programmes en 2010, qui était de 2 500.

Dossiers médicaux électroniques (DME)

Un DME est un système en cabinet qui permet à un professionnel de la santé, comme un médecin de famille, de consigner les renseignements recueillis durant la visite du patient. Inforoute a appuyé l’adoption des systèmes de dossiers médicaux électroniques (DME) par plus de 38 000 cliniciens participants dans des cliniques de soins ambulatoires et pratiques communautaires à l’échelle du Canada. Selon l’International Survey of Primary Care Physicians du Fonds du Commonwealth réalisé en 2015 dans 10 pays, 73 % des omnipraticiens au Canada utilisaient les DME, soit le triple du nombre d’utilisateurs en 2006.

Pour tirer pleinement parti des avantages potentiels, les DME des cliniciens doivent être intégrés aux infostructures des provinces et territoires pour que l’information sur la santé soit accessible dans l’ensemble des établissements de soins. Jusqu’à maintenant, plus de 30 000 cliniciens participants ont franchi un jalon en matière d’interopérabilité clinique qui leur donne accès à du contenu clinique depuis le dossier médical électronique.

Interopérabilité clinique

Malgré les progrès susmentionnés, il reste encore beaucoup de travail à faire dans le secteur de l’interopérabilité. En 2014-2015, à la suite de vastes consultations avec des intervenants, Inforoute a élaboré une stratégie intitulée « Accélérer l’interopérabilité clinique au Canada : La voie à suivre ». La stratégie décrit les possibilités d’intervention pour améliorer les soins aux patients en se penchant sur les secteurs clés de l’interopérabilité, et elle sera utilisée au cours du prochain exercice pour contribuer à l’atteinte de l’objectif visant à mobiliser plus d’établissements de soins cliniques afin d’améliorer les soins aux patients. En 2015-2016, un certain nombre d’activités ont été réalisées, comme on peut le lire dans le plan d’action d’Inforoute sur la stratégie d’interopérabilité clinique :

  • Inforoute a lancé l’Alliance de la santé numérique, en cherchant à permettre l’échange de renseignements sur la santé entre les organisations cliniques.
  • Une Conférence du Partenariat, consacrée aux normes et à l’interopérabilité clinique, a attiré 150 participants. Une présentation des fournisseurs a eu lieu à guichets fermés.
  • Le comité directeur de l’interopérabilité clinique continue d’offrir un leadership de différentes perspectives, soit clinique, du secteur privé, des administrations et des autorités sanitaires.
  • La plateforme de collaboration InfoCentral appuie plus de 20 communautés en ligne, et offre un point de rassemblement pour tenir un dialogue national sur les normes, l’interopérabilité, la gestion du changement, l’architecture et l’adoption clinique.
  • Inforoute a accueilli un certain nombre d’organismes de normalisation internationaux, et a appuyé une multitude d’activités pour éduquer et faire la promotion de l’utilisation de normes pancanadiennes.

Attestation

Le programme de certification d’Inforoute fait la promotion de l’utilisation de produits de santé numérique fiables, interopérables et axés sur les normes, réduisant le coût et le risque pour les fournisseurs et les acheteurs. En 2015-2016, le programme a continué de mettre l’accent sur les applications de santé pour les consommateurs et les DME, tandis que 15 produits ont été nouvellement homologués ou homologués à nouveau (une hausse de quatre produits d’une année sur l’autre).

Santé des consommateurs

Au cours de l’année, le recours aux outils de prise de rendez-vous en ligne et à d’autres outils pour les consommateurs a augmenté grâce à des investissements dans dix administrations. Plus de 11 000 patients, membres de la famille et aidants participent actuellement à des initiatives d’innovations en santé pour les consommateurs dans le cadre de sept projets de démonstration. Ces projets permettent aux patients, aux membres de la famille et aux aidants de réaliser certaines activités en ligne, comme la consultation de leurs données de santé, notamment les résultats de laboratoire, la prise de rendez-vous, et la consultation de fournisseurs de soins de santé au moyen de la messagerie sécurisée. Plus de 1 200 médecins et infirmières/infirmiers offrant des soins de base et des soins ambulatoires ont participé à l’initiative de prise de rendez-vous en ligne. Ainsi, environ 520 000 Canadiens peuvent dorénavant prendre un rendez-vous en ligne. Jusqu’à maintenant, plus de 110 000 patients se sont inscrits. À l’échelle nationale, cette initiative a aidé à accroître la proportion de médecins de famille qui offrent cette technologie de 1,2 %.

En mars 2016, les Défis ImagineNation d’Inforoute ont célébré cinq années de succès lors desquelles ils ont suscité l’innovation à l’échelle du Canada. Depuis mars 2011, il y a eu 10 défis auxquels plus de 380 équipes de patients, de cliniciens, d’administrateurs et de chercheurs ont pris part. Ces équipes ont présenté plus de 435 initiatives. Leurs innovations ont entraîné plus de 74 millions d’usages en santé numérique.

Leadership éclairé en matière de santé numérique

Pour faire progresser le déploiement des solutions de santé numériques comme les DSE ou les DME, les experts d’Inforoute en la matière offrent du soutien à leurs partenaires provinciaux et territoriaux dans des secteurs tels que la protection des renseignements personnels et la sécurité, l’architecture et la gestion du changement. Voici quelques-unes des activités en 2015-2016.

  • Protection des renseignements personnels

    Poursuite du parrainage du Forum pancanadien sur la protection de la vie privée, le seul cadre national qui regroupe des représentants des ministères de la Santé et des organismes du domaine de la cybersanté, ainsi que des commissaires à la vie privée pour discuter des problèmes de protection des renseignements personnels pour les solutions de santé numériques.

    Commandite permanente du groupe relatif à la protection des renseignements en matière de santé qui a, en 2015-2016, favorisé une compréhension commune de la gouvernance de l’usage secondaire des renseignements en santé numérique.

    Présentations lors de forums et de conférences, comme le Sommet sur l’utilisation des données du réseau de la santé, la conférence e-Health 2015 et Partenariat 2015, mettant l’accent sur de nouvelles stratégies et tendances, afin de prévoir les exigences futures en matière de protection des renseignements personnels, ainsi que les lignes directrices.

  • Architecture

    En mars 2016, Inforoute a publié la version mise à jour du document Architecture de la santé numérique : Pour des soins de santé coordonnés et concertés. Ce document fournit un cadre pour créer l’architecture des innovations en santé numérique et les déployer, ainsi que des considérations relatives aux options de conception et à la planification stratégique. Il va bien au-delà du DSE interopérable de base que le document précédent mettait en évidence, et porte sur l’ensemble de la situation dans le domaine de la santé numérique.

  • Gestion du changement

    En 2015-2016, l’équipe d’adoption clinique d’Inforoute a fourni une trousse d’outils électroniques de gestion du changement à jour, a tenu une série de webinaires, en plus d’organiser plusieurs séances d’apprentissage. L’équipe a continué de surveiller les pratiques principales axées sur des données probantes et d’échanger de nouvelles pratiques au moyen d’Infoveille Santé numérique, du portail de la bibliothèque virtuelle et des autres mécanismes de transfert du savoir d’Inforoute.

  • Données sur la santé et analytique

    En 2015-2016, deux défis Impact des données ont eu lieu pour tirer profit des renseignements existants sur la santé et les soins afin de répondre à des questions sur des sujets comme la fréquence de répétition des tests et les données de référence permettant de choisir judicieusement les recommandations concernant les soins appropriés. Trente-quatre équipes se sont servies de leur accès autorisé aux données pour répondre à des questions stratégiques urgentes.

Inforoute a aussi créé une présentation sur le cadre du modèle de déploiement de l’architecture en matière d’analytique de la santé, qui propose un cadre visant à déployer des fonctions d’analytique de la santé, ainsi que des considérations relatives aux options de conception et à la planification stratégique.

En février 2016, Inforoute et l’ICIS ont organisé conjointement un sommet réussi sur l’utilisation des données par le réseau de la santé. Plus de 130 délégués de partout au Canada y ont pris part. Ce sommet portait sur la manière dont l’analytique peut changer la façon dont on prend des décisions en matière de soins de santé, que ce soit au point d’intervention, dans un établissement ou dans le réseau de la santé.

Mobilisation des cliniciens

Les activités de mobilisation des cliniciens d’Inforoute jouent un rôle essentiel pour faire en sorte que les solutions de santé numériques occupent une place de plus en plus importante dans la prestation des soins de santé. En 2015-2016, ces activités incluaient celles qui suivent :

  • Groupe de travail constitué d’organismes de réglementation, de pharmaciens et de l’Association nationale des organismes de réglementation de la pharmacie pour créer un modèle de référence en matière de pratiques exemplaires en vue de l’authentification des ordonnances électroniques à l’échelle du Canada.
  • Création d’un groupe de travail chargé des plans de soins intégrés électroniques, en collaboration avec des groupes de référence d’Inforoute, ce qui a permis de mieux comprendre les plans de soins intégrés électroniques au Canada.
  • Formation d’un partenariat entre Inforoute et l’Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario pour créer des lignes directrices axées sur des données probantes dans le domaine des soins de santé à l’ère numérique.
  • Dans le cadre des Réseaux de pairs leaders en enseignement, près de 30 pairs leaders de facultés ont utilisé les ressources créées dans le cadre des projets de cliniciens en formation antérieurs pour établir des liens avec près de 7 700 collègues enseignants et étudiants en médecine, en soins infirmiers et en pharmacie.
  • En 2015-2016, des réseaux de pairs leaders cliniques étaient actifs dans 7 administrations, tandis que plus de 200 pairs leaders ont mobilisé plus de 2 000 collègues. Depuis le début du programme des réseaux de pairs, un total de près de 750 pairs leaders ont collaboré avec plus de 36 000 de leurs collègues pour adopter, utiliser et optimiser les solutions de santé numériques dans la pratique clinique. En outre, la campagne d’éducation « Vaut mieux savoir pour les cliniciens » d’Inforoute, qui regroupe 94 champions cliniques et 38 organismes partenaires, a touché plus de 650 000 cliniciens et chefs des soins de santé depuis 2012.
  • Un prix étudiant interdisciplinaire en santé numérique a été créé pour faire la promotion de la pratique interdisciplinaire en santé numérique.
  • Inforoute a reconnu cinq gagnants du prix AGIR en leader 2016 pour le leadership dont ils ont fait preuve pour renforcer la pratique clinique et améliorer l’expérience des patients au moyen de l’application avancée des innovations en santé numérique.
  • Inforoute a tenu un Symposium des pairs leaders 2016 très réussi, intitulé « Bâtir des ponts pour faire progresser la pratique clinique ». Plus de 120 intervenants de partout au Canada y ont participé.

Évaluation des avantages

Mesurer, évaluer et communiquer les avantages qui découlent des investissements d’Inforoute dans la santé numérique constituent un secteur prioritaire permanent. L’exercice 2015-2016 a été riche en évaluations des avantages alors que plus de 25 évaluations ont été réalisées sur des sujets comme l’accès des patients aux résultats de laboratoire, l’utilisation des DME dans les soins ambulatoires, et les télésoins à domicile. Inforoute continue aussi d’offrir un soutien aux évaluateurs à l’échelle du pays, notamment une trousse d’outils d’évaluation des avantages modernisée.

Sensibilisation auprès des Canadiens

En 2015-2016, Inforoute a poursuivi pour une troisième année sa campagne de sensibilisation du public « Une meilleure santé, ensemble », qui vise à augmenter le degré de sensibilisation et le soutien à la santé numérique parmi les Canadiens. Des gens ont vu la campagne, ont lu à propos de la campagne ou en ont entendu parler 220 millions de fois, ce qui représente une augmentation de 24 % par rapport à l’année précédente. La campagne a permis d’atteindre le public cible (Canadiens âgés de 35 à 65 ans) 14 fois en moyenne. Cette réussite a été possible au coût le plus bas jamais vu, soit 0,01 $ par impression, ce qui représente la moitié du coût enregistré l’an dernier, et le tiers du coût de la campagne la première année.

La Semaine de la santé numérique, lancée en 2014-2015 pour célébrer les avantages de la santé numérique, a pris énormément d’ampleur au cours de l’exercice financier, permettant de joindre au total 23 millions de personnes, ce qui est le triple du nombre de personnes touchées l’année précédente. La campagne a permis d’accroître la sensibilisation des Canadiens envers la santé numérique (de 62 % en 2015 à 75 % en 2016), ainsi que leurs perceptions positives envers ses répercussions (de 63 % en 2015 à 74 % en 2016).

Stimulation de l’économie canadienne

De concert avec ses partenaires, Inforoute a continué de stimuler l’économie canadienne au moyen d’investissements. Le Conference Board du Canada a créé un modèle d’incidence économique qui estime que les investissements en santé numérique faits par Inforoute et les administrations partenaires au moyen de la subvention de 500 millions de dollars versée par le gouvernement du Canada en 2010 créeront 10 700 années-personnes d’emploi, et ajouteront environ 1,48 $ au produit intérieur brut (PIB) pour chaque dollar investi. Selon ce modèle, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux récupéreront environ 319 millions de dollars grâce à une hausse des recettes fiscales. En 2015-2016, ces investissements ont produit environ 890 années-personnes d’emploi, en plus d’avoir eu un effet positif sur le PIB évalué à 92 millions de dollars. Ils ont aussi permis au gouvernement fédéral de récupérer environ 18 millions de dollars, et aux gouvernements provinciaux et territoriaux, 8 millions de dollars. À partir du moment où le financement a été accordé en mars 2010 jusqu’au 31 mars 2016, il y a eu une incidence cumulative estimée de 10 110 années-personnes additionnelles et une augmentation estimée du PIB de 1,05 milliard de dollars.

Renseignements sur le rendement (en dollars)

Renseignements sur le rendement (en dollars)
Dépenses réelles
2013-2014
Dépenses réelles
2014-2015
Dépenses prévus
2015-2016
Autorisations totales pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (dépenses réelles en 2015-2016 moins dépenses prévues en 2015-2016)
106 193 803 87 956 664 82 700 467 82 700 467 82 700 467 0

Subvention conditionnelle à la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé (FCASS)

Renseignements généraux

Nom du bénéficiaire

Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé (FCASS), autrefois connue sous le nom de Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé (FCRSS).

Date de mise en œuvre

1996-1997

Date d’échéance

S.O.

Résultat stratégique

Un système de santé qui répond aux besoins des Canadiens

Lien avec les programmes de l’organisation

  • Programme 1.1 : Politique du système de santé canadien
    • Sous-programme 1.1.1 : Priorités du système de santé

Description

De 1996 à 2003, la FCASS a reçu au total 151,5 millions de dollars de financement fédéral, ce qui comprend 66,5 millions de dollars au moment de sa création pour établir un fonds de dotation et offrir des subventions fédérales aux fins qui suivent :

1999 : La somme de 35 millions de dollars a été accordée pour soutenir sa participation aux Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), et des fonds de 25 millions de dollars ont été versés pour établir un programme de dix ans afin de renforcer la capacité de mener des recherches sur le recrutement, le maintien en poste et le leadership dans le domaine des soins infirmiers, ainsi que sur la restructuration du système de santé (Fonds de recherche en sciences infirmières).

2003 : La somme de 25 millions de dollars a été octroyée pour mettre sur pied un programme de perfectionnement des compétences des gestionnaires du système de santé dans la recherche sur les services de santé (Formation en recherche pour cadres qui exercent dans la santé ou programme FORCES).

En 2009, la FCASS avait réorienté ses travaux dans le cadre de son mandat établi et en 2012, elle a changé son nom pour Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé afin de refléter l’évolution de son travail. La FCASS demeure une organisation indépendante qui cherche : 1) à déterminer de manière proactive des innovations et à regrouper des coalitions de bonne volonté pour mettre en œuvre des améliorations aux services de première ligne; 2) à accroître la capacité de leadership et des compétences pour aider les organisations à défendre et à orienter les améliorations; 3) à améliorer les innovations en soins de santé en assurant la participation des patients, des familles et des collectivités à titre d’experts dans les domaines de l’amélioration et de la co-conception; 4) à utiliser des outils d’amélioration pour susciter des résultats mesurables en vue d’obtenir de meilleurs soins pour les patients, une meilleure santé et une meilleure valeur.

Commentaires sur les écarts

S.O.

Résultats importants de vérification du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs

Les documents financiers de la FCASS sont examinés et vérifiés annuellement par des vérificateurs indépendants de l’extérieur. Les vérifications par une firme externe des états financiers et des états des régimes de retraite en 2015 n’ont indiqué aucun problème majeur, puisque les vérificateurs ont exprimé une opinion non modifiée.

Résultats importants d’évaluation du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs

La dernière évaluation quinquennale indépendante de la FCASS a eu lieu en 2014. Le RMR de 2014-2015 en faisait état.

La FCASS cherche constamment à évaluer et à mesurer, à l’interne, ses activités et fait état de ses résultats sur son site Web et au moyen de rapports annuels.

Résumé des résultats obtenus par le bénéficiaire

En finançant la FCASS, le gouvernement du Canada a comme objectif de favoriser les innovations dans la prestation de soins de santé de haute qualité et d'accroître l'efficience dans le système de santé.

En 2015-2016, la FCASS a collaboré étroitement avec des fournisseurs de soins de santé, des gouvernements, des décideurs et d'autres dirigeants pour atteindre ses objectifs :

  • fournir des résultats mesurables aux Canadiens en améliorant l'expérience des patients et des familles, les soins, la santé de la population et l'optimisation des ressources;
  • être reconnu comme chef de file quant au soutien à la mise en œuvre, à l'étalement et à la portée des améliorations aux soins de santé à l'échelle du Canada;
  • demeurer souple dans un environnement en évolution.

Certains résultats ont été soulignés dans le rapport annuel 2015-2016 de la FCASS, notamment la réalisation de plusieurs initiatives de collaboration, par exemple :

  • amélioration de la qualité des soins prodigués aux résidents atteints de démence dans 56 établissements de soins de longue durée de sept provinces et d'un territoire par l'entremise de la collaboration à long terme visant à réduire l'utilisation de médicaments antipsychotiques. Plus de la moitié (54 %) des 416 participants ont constaté l'élimination ou une baisse importante de leurs médicaments antipsychotiques sans que cela ait entraîné une hausse des chutes ou des comportements agressifs;
  • la FCASS, par l'entremise d'un partenariat avec Boehringer Ingelheim (Canada) Ltée., a aidé 19 équipes de dix provinces à adopter des pratiques exemplaires (p. ex. coordination des soins de l'hôpital à la maison) en matière de gestion des patients atteints d'une maladie pulmonaire obstructive chronique;
  • partenariat avec l'Institut canadien pour la sécurité des patients et l'Association canadienne de soins et services à domicile afin de former le projet collaboratif virtuel pour l'amélioration de la prévention des chutes dans les soins à domicile, qui comprend cinq équipes formées d'intervenants des grands organismes de soins à domicile au Canada;
  • partenariat avec le Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées et l'hôpital Mount Sinai afin de lancer une initiative d'amélioration de 12 mois pour appuyer 18 organismes de prestation de soins de santé à mesure qu'ils s'adaptent et mettent en œuvre des modèles de soins et de pratique adaptés aux aînés;
  • soutien continu à la campagne canadienne " Meilleurs ensemble : main dans la main avec les familles " qui vise à faire en sorte que les familles ne soient plus considérées comme des visiteurs, mais bien comme des partenaires dans le cadre des soins aux patients. Vingt et un organismes, y compris des hôpitaux, des régions sanitaires et autres, ont promis de souscrire à la campagne et de revoir leurs politiques concernant les heures de visite, en plus de créer des politiques officielles concernant la présence des familles;
  • la FCASS a organisé 26 webinaires sur appel qui ont porté sur différents sujets, comme les soins actifs pour les aînés et les pratiques exemplaires en gestion de données, et auxquels 2 400 personnes et équipes de tous les territoires et provinces ont pris part. Selon 16 sondages, 82 % des répondants ont indiqué qu'ils allaient appliquer les connaissances acquises lors des webinaires au sein de leur lieu de travail.

Renseignements sur le rendement (en dollars)

Renseignements sur le rendement (en dollars)
Dépenses réelles
2013-2014
Dépenses réelles
2014-2015
Dépenses prévus
2015-2016
Autorisations totales pouvant être utilisées
2015-2016
Dépenses réelles (autorisations utilisées)
2015-2016
Écart (dépenses réelles en 2015-2016 moins dépenses prévues en 2015-2016)
Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet

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