Maïs MZHG0JG tolérant les herbicides

En 2015, Santé Canada a reçu une demande visant à permettre la vente d'une variété de maïs génétiquement modifié (GM) appelée maïs MZHG0JG tolérant les herbicides. Ce maïs GM tolère à la fois les herbicides à base de glyphosate et ceux à base de glufosinate.

Les interventions scientifiques ayant produit le maïs MZHG0JG sont plutôt simples. Deux gènes ont été introduits dans la lignée de maïs en permettant aux plantes de pousser en présence de ces types d'herbicides. En ce qui concerne tous ses autres aspects, le maïs MZHG0JG est identique à celui de n'importe quelle autre variété.

Des scientifiques experts de la biologie moléculaire, de la microbiologie, de la toxicologie, de la chimie et de la nutrition ont réalisé une analyse approfondie des données et des protocoles présentés par le requérant dans le but de s'assurer de la validité des résultats présentés.

Après cette évaluation, il a été établi que les modifications apportées à cette variété de maïs GM ne font pas en sorte qu'il comporte des risques plus importants pour la santé humaine que le maïs des variétés actuellement en vente sur le marché canadien. De plus, Santé Canada a conclu que cette variété de maïs GM n'aurait pas d'incidence sur les allergies et qu'il n'existe aucune différence entre sa valeur nutritive et celle des autres variétés de maïs traditionnel destiné à la consommation.

L'évaluation réalisée par Santé Canada du maïs MZHG0JG a été menée conformément aux Lignes directrices sur l'évaluation de l'innocuité des aliments nouveaux dérivés des végétaux et des microorganismes. La démarche adoptée par Santé Canada au cours de l'évaluation de l'innocuité des aliments génétiquement modifiés est fondée sur des principes scientifiques élaborés à partir de consultations avec d'autres experts internationaux au cours des 20 dernières années. Ceux-ci proviennent d'organismes tels que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Actuellement, cette démarche adoptée au Canada est appliquée par d'autres organismes de réglementation de partout dans le monde, dont ceux des pays membres de l'Union européenne, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, du Japon et des États-Unis.

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