Guide des bonnes pratiques d’étiquetage et d’emballage pour les médicaments sur ordonnance

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(Format PDF, 1.32 MB, 77 pages)
Organisation: Santé Canada
Publié: 2019-06-21

Préambule

Toutes les mesures possibles ont été prises pour assurer l'exactitude de l'information fournie dans le Guide. Le Guide repose sur les renseignements qui étaient disponibles durant sa rédaction, et il a pour but de décrire les points initiaux à considérer lorsque l'on décide du contenu et de la conception des étiquettes et des emballages. Il est à prévoir que d'autres études sur les divers sujets abordés dans le Guide seront publiées ultérieurement, auquel cas des modifications seront apportées au document afin d'y intégrer ces nouvelles informations, s'il y a lieu.

Le présent document doit être lu en parallèle avec les sections pertinentes des règlements et des autres politiques et documents d'orientation applicables de Santé Canada.

Structure du Guide

Le Guide est divisé en trois parties.

La partie 1 contient l'objectif, l'introduction et la portée. Elle donne aussi un aperçu du processus de rédaction du Guide.
La partie 2 souligne l'importance du point de vue de l'utilisateur. Elle met l'accent sur la nécessité de prendre en considération l'environnement dans lequel les produits de santé sont choisis et utilisés. Cette perspective est destinée à servir de point de référence à toutes les autres sections du Guide.

La partie 3 aborde les éléments précis de la conception des étiquettes et des emballages du point de vue de la sécurité. La section sur chaque composante fournit des renseignements contextuels, suivis de recommandations.

Les annexes contiennent les renseignements supplémentaires présentés ci-après.

Annexe 1 : Glossaire
Annexe 2 : Principes liés aux facteurs humains et méthodes d'évaluation applicables à l'étiquetage et à l'emballage
Annexe 3 : Schémas d'utilisation des produits
Annexe 4 : Remerciements

Toutes les parties du Guide et ses sections sont interreliées et devraient être considérées comme un tout - aucun sujet ne devrait être examiné isolément.

Table des matières

1 Aperçu du guide

1.1 Objectif

Le Guide des bonnes pratiques d'étiquetage et d'emballage pour les médicaments sur ordonnance a pour but de fournir des orientations aux promoteurs, aux fabricants et aux titulaires d'une licence (dénommés les « promoteurs » dans le Guide) pour la conception des étiquettes et des emballages sécuritaires et clairs.

Il est essentiel que toutes les exigences réglementaires soient respectées en ce qui a trait à l'étiquetage et à l'emballage.

Les recommandations contenues dans ce Guide aideront le promoteur à structurer (a) l'information requise par la réglementation et (b) toute autre information complémentaire importante propre à l'identification, à la sélection et à l'utilisation du produit. L'information est présentée à l'appui de la conception des étiquettes et des emballages clairs et efficaces afin de minimiser le risque d'erreur pouvant causer un préjudice.

1.2 Introduction

L'étiquette et l'emballage constituent les premiers points d'interaction entre un produit de santé et un professionnel de la santé ou un patient. Ils permettent de communiquer de l'information clé à propos de l'utilisation sûre et appropriée de produits de santé, et ils jouent un rôle important dans l'identification, la sélection et l'administration des produits. La capacité de procéder de façon sécuritaire à l'identification, à la sélection et à l'administration d'un produit dépend de la capacité de l'utilisateur à lire et à comprendre l'information qui apparaît sur l'étiquette.

Par l'entremise de l'Initiative sur l'étiquetage en langage clair, un nouveau règlement modifiant le Règlement sur les aliments et drogues (étiquetage, emballage et marques nominatives des drogues pour usage humain)Note de bas de page 1 a été adopté dans le but d'améliorer l'utilisation sûre de médicaments en rendant l'information sur les étiquettes de médicaments plus faciles à lire et à comprendre. Ces modifications comprennent une exigence pour l'ajout des coordonnées sur l'étiquette et la présentation des maquettes d'étiquettes et d'emballages. Le contenu du Guide fournira de l'information qui respecte les objectifs de l'Initiative sur l'étiquetage en langage clair.

1.3 Portée

Le Guide porte essentiellement sur les étiquettes et les emballages intérieur et extérieur des produits de santé suivants pour usage humain :

Ils sont désignés par les termes « produits » ou « produits de santé » dans le Guide.

Le Guide ne s'applique pas au sang entier et à ses composants relevant du Règlement sur le sangNote de bas de page 2; aux cellules, tissus et organes visés par le Règlement sur la sécurité des cellules, tissus et organes humains destinés à la transplantationNote de bas de page 3; aux produits de santé en vente libre, aux désinfectants assimilés à une drogue, aux produits médicamenteux utilisés dans le cadre d'essais cliniques, aux ingrédients pharmaceutiques actifs et aux médicaments à usage vétérinaire.

Le Guide se veut un complément du document de Santé Canada Ligne directrice - Étiquetage des médicaments pharmaceutiques destinés à l'usage des humainsNote de bas de page 4 et est conforme au Règlement sur les aliments et drogues de la Loi sur les aliments et droguesNote de bas de page 5.
Les aspects de l'étiquetage qui ne sont pas visés sont le nom du produit de santé (voir le document Ligne directrice à intention de l'industrie - Examen des marques nominatives de médicamentsNote de bas de page 6), les étiquettes apposées par l'utilisateur, les monographies de produit, les dépliants d'accompagnement (p. ex. les renseignements posologiques) et les renseignements pour les patients sur les médicaments.

1.4 Documents consultés pour la rédaction du guide

De nombreux documents offrant des orientations pour optimaliser la conception et le contenu des étiquettes et des emballages des produits de santé ont été publiés afin de favoriser l'utilisation sécuritaire des produits de santé. Nous avons examiné toutes ces publications et d'autres études et consultations sur le sujet, notamment les suivantes, et les avons adaptées pour rédiger le Guide :

2 Tenir compte des utilisateurs et de leurs environnements

Il faut concevoir un produit de santé qui répond aux besoins des utilisateurs dans l'environnement d'utilisation, plutôt que d'espérer que l'utilisateur ou l'environnement changera pour s'adapter à l'utilisation prévue du produit de santéNote de bas de page 9. Il faut concevoir un gant qui s'adapte à la main, au lieu de choisir une main qui convient à un gant en particulier.

Puisque l'environnement d'utilisation influe sur la façon dont les utilisateurs interagissent avec un produit de santé, il faut en tenir compte quand on conçoit et évalue les étiquettes et les emballages d'un produitNote de bas de page 9. Pour ce qui est d'un médicament sur ordonnance, l'environnement d'utilisation peut comprendre l'endroit où le produit sera utilisé (p. ex. les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée, les cabinets des professionnels de la santé et les services de transport d'urgence), l'endroit où le produit sera entreposé, les outils et technologies d'appui (p. ex. les piluliers et distributeurs de pilules, dossiers d'administration de médicaments et technologies de codes à barres) et le niveau d'éclairage.

Il est important que la conception des étiquettes et de l'emballage d'un produit tienne compte des utilisateurs ainsi que de l'environnement et des processus dans lesquels il sera utilisé (entreposé, sélectionné et administré). Une récente analyse d'agrégation des déclarations d'incidents relatifs aux étiquettes ou emballages de produits de santé donne un aperçu des problèmes vécus par des utilisateursNote de bas de page 8. Voici quelques facteurs relevés dans cette analyse qui ont pu contribuer aux erreurs :

3 Concevoir des étiquettes et des emballages à des fins de sécurité

3.1 Introduction

La partie 3 du Guide fournit de l'information sur les pratiques exemplaires actuelles en ce qui concerne la conception et la présentation de l'étiquette d'un produit de santé, l'information fournie sur l'étiquette et la conception ou le choix d'un emballage et d'un contenant immédiat. Les sujets et les principes englobent divers facteurs qui ont contribué aux incidents liés aux médicaments et divers problèmes répertoriés lors des analyses environnementales réalisées auprès des promoteurs et des utilisateurs.

Même si les divers sujets sont présentés séparément dans la partie 3, ils doivent néanmoins être considérés comme un tout pour favoriser un juste équilibre entre l'uniformisation et la différenciation (p. ex. au sein de la gamme de produits du promoteur). L'uniformisation des étiquettes et du choix des emballages peut réduire les erreurs en renforçant la reconnaissance des formes sur lesquelles s'appuient les humains pour traiter l'informationNote de bas de page 10. Toutefois, plus les étiquettes ou les emballages de produits ont des caractéristiques en commun (p. ex. style des caractères, taille et couleur des caractères, taille et forme du contenant ou de l'emballage, disposition de l'information), plus les produits risquent de se ressembler. L'effet cumulatif des caractéristiques des étiquettes et des emballages peut causer des problèmes de similarité qui font que les utilisateurs ont de la difficulté à différencier les produits. Il faut tenir compte du risque de problèmes de similarité pendant la conception de l'étiquette et de l'emballage du produit. De même, un équilibre est nécessaire lors de la modification des étiquettes et des emballages existants pour empêcher la création de nouveaux problèmes de similarité. Il est tout particulièrement important de concilier l'uniformisation et la différenciation pour prévenir (ou résoudre) les problèmes de similarité des médicaments de niveau d'alerte ou de risque élevé du promoteur.

En plus des sujets abordés dans le Guide, il est vivement recommandé aux promoteurs de tenir compte des facteurs humains lors de la sélection, de l'utilisation et de la manipulation du produit, ainsi que d'envisager des essais par les utilisateurs en misant sur une approche fondée sur le risque (voir l'annexe 2, Principes liés aux facteurs humains et méthodes d'évaluation applicables à l'étiquetage et à l'emballage) pour la conception de l'étiquette et de l'emballage.

3.2 Planifier la conception des étiquettes et des emballages

Au moment de concevoir l'étiquette et l'emballage d'un produit, on recommande vivement aux promoteurs de prendre une série de mesures préparatoires. On présente ci-après un aperçu des mesures que les promoteurs peuvent inclure dans leurs processus de développement et de mise en marché du produit.

3.3 Conception et disposition

3.3.1 Style et taille des caractères

Contexte

L'illisibilité de l'information imprimée contribue aux erreurs relatives aux produits de santéNote de bas de page 8Note de bas de page 11. Les interactions entre les éléments typographiques d'une étiquette ou les changements y étant apportés (p. ex. style de caractère, taille, espacement, emploi de caractères gras ou italiques, couleur, contraste) peuvent nuire à la lisibilité et à la compréhension du texteNote de bas de page 12. Les utilisateurs doivent pouvoir lire l'information sur l'étiquette dans des environnements réalistes ou dans les situations où les produits seront utilisés.

Recommandations

Les recommandations suivantes ne s'appliquent pas aux marques de commerce, au texte sur les droits d'auteur et aux logos.

Style de caractère

Figure 1. Style de caractère
Figure 1
Figure 1 - Text description

Cette image montre le nom de la police dans la taille de caractère précisée; les polices sont Calibri, 9 points; Arial, 9 points; Arial Black, 9 points; Univers, 9 points; et Verdana, 9 points.

Taille de caractère

Figure 2. Taille de caractère
Figure 2
Figure 2 - Text description

Cette image montre la phrase « Voici Verdana 4, 5 points » dans laquelle est utilisée la police Verdana à la taille de caractère réelle de 4, 5 points; on retrouve cinq autres représentations de la même phrase avec différentes tailles de caractère pour la police Verdana : 6 points, 8 points, 9 points, 10 points et 12 points

Mise en page

3.3.2 Recours aux lettres majuscules (lettrage « TALLman »)

Contexte

Le recours aux lettres majuscules est une méthode utilisée pour mieux différencier les dénominations communes de médicaments (nom propre ou usuel) qui se ressemblent sur le plan graphique ou phonétique en utilisant des MAJUSCULES pour écrire certaines syllabes ou certains groupes de lettres composant ces nomsNote de bas de page 9Note de bas de page 19. Cette technique est généralement utilisée pour attirer l'attention sur les différences entre des noms prêtant à confusionNote de bas de page 19. Cette technique peut être efficace parce qu'elle attire l'attention sur les noms de médicaments comportant des lettres majuscules et elle peut servir de mise en gardeNote de bas de page 20; toutefois, l'utilisation excessive de cette technique peut réduire son efficacité, puisque les noms ne paraissent plus si nouveauxNote de bas de page 21.

Le recours aux majuscules est l'une des nombreuses méthodes d'atténuation des risques qui peuvent être utilisées pour réduire au minimum le risque d'erreur entre des noms qui se ressemblent. Cette technique n'utilise pas un style, une taille ou une couleur en particulier, et elle peut être utilisée dans les systèmes électroniques. C'est pourquoi elle est devenue une méthode largement acceptée pour différencier les noms de médicaments dans le milieu de la santéNote de bas de page 22.

L'Institut pour la sécurité des médicaments aux patients du Canada (ISMP Canada)Note de bas de page 23, l'Institute for Safe Medication Practices (ISMP-US)Note de bas de page 24, la Food and Drug Administration (FDA) des États-UnisNote de bas de page 9Note de bas de page 24 et diverses autres organisations mondiales appuient le recours aux majuscules pour les noms de médicaments pouvant être confondus avec d'autresNote de bas de page 22Note de bas de page 25-30.

Recommandations

3.3.3 Proximité et compatibilité de l'information figurant sur la partie principale

Contexte

Selon le principe de la proximité, tous les renseignements pertinents pour une tâche ou une opération mentale commune doivent être affichés à proximité les uns des autresNote de bas de page 31Note de bas de page 32. Par exemple, le nom, la concentration et la forme posologique sont des éléments distincts, mais ce sont des éléments étroitement liés qui sont utilisés pour l'identification et l'administration d'un produit de santé, et ils doivent être affichés à proximité les uns des autres sur l'étiquette.

Toutefois, la quantité nette du produit dans l'emballage n'est pas liée à cette information et n'est pas nécessaire pour l'identification et l'administration du produit, et elle devrait donc être affichée à un autre endroit. On a signalé des erreurs (confusion) lorsque la concentration du produit (une valeur numérique) et la taille unitaire ou le nombre d'unités (une autre valeur numérique) étaient placés à proximité l'une de l'autre.

La proximité et la compatibilité peuvent être affectées par d'autres attributs de l'étiquette et des caractères, notamment la couleur, le style et l'épaisseur des caractères et la force de corps. L'utilisation de couleurs, ou de styles ou tailles de caractères similaires ou encore des mêmes signes ou éléments graphiques, peut relier des informations par inadvertance (p. ex. des valeurs numériques), même si elles ne sont pas placées à proximité l'une de l'autre sur l'étiquette.

Recommandations

3.3.4 Espace blanc

Contexte

L'espace blanc est un aspect important de la conception et on doit lui porter une grande attention à l'étape de la conception. L'espace blanc doit être utilisé aussi généreusement que possible pour accroître la lisibilité des étiquettes des produits de santéNote de bas de page 36, et ce, afin que les professionnels de la santé et les patients puissent trouver rapidement l'information nécessaire pour utiliser le produit de façon sécuritaireNote de bas de page 13.

Le terme « espace blanc » ne désigne pas nécessairement un espace de couleur blanche sur l'étiquette. Selon la couleur d'arrière-plan, il peut être plus approprié d'utiliser un autre terme, par exemple « l'espace vide ». L'espace blanc sur l'étiquette ou l'emballage d'un produit de santé désigne tout espace non imprimé et dénué de signes, d'éléments graphiques en couleurs, de filigranes ou d'autres éléments visuels.

L'espace blanc entourant le texte offre une sensation d'ouverture et d'espaceNote de bas de page 37. Il peut aussi aider le lecteur à se concentrer sur le messageNote de bas de page 14. Mais surtout, il peut améliorer la disposition du lecteur à lire le message et sa capacité à traiter l'information présentée, parce qu'il réduit la concentration et l'effort mental exigésNote de bas de page 37Note de bas de page 38.

Recommandations

3.3.5 Couleur et contraste

Contexte

Il faut utiliser soigneusement la couleur sur les étiquettes intérieures et extérieures des produits de santé pour faciliter et non entraver la sélection des bons produits par les utilisateurs. La couleur est l'un des nombreux facteurs dont il faut tenir compte dans la conception des étiquettes des produits de santé, et elle ne doit pas être considérée isolément.

Les gens qui voient bien les couleurs ne peuvent détecter les différences entre des couleurs similaires que si elles sont placées côte à côte. Autrement, les couleurs similaires ne sont pas faciles à distinguer, et des erreurs peuvent se produire si la couleur est la seule variable utilisée sur l'étiquette d'un produit de santé. Par exemple, des problèmes peuvent survenir si les diverses concentrations d'un produit sont différenciées par des variations d'une certaine couleurNote de bas de page 12.

Par ailleurs, dans des conditions non optimales, la capacité de discerner les couleurs peut être réduite - par exemple si le texte est imprimé sur de petits contenants ou de petites étiquettes, si le temps de visualisation est court (p. ex. urgences, distractions), si l'éclairage est faible (p. ex. chambre d'hôpital la nuitNote de bas de page 39), ou si les couleurs de produits similaires sont séparées les unes des autres (pas vues ensemble)Note de bas de page 40.

L'effet de la couleur dans la conception de l'étiquette peut aussi être atténué par le daltonismeNote de bas de page 41-44. Certains types de daltonisme sont plus fréquents que d'autres. Les daltoniens peuvent avoir de la difficulté à percevoir certaines couleursNote de bas de page 35Note de bas de page 39 (p. ex. rouge et vert) ou à lire du texte dans certaines combinaisons de couleurs ou sur des fonds de d'une couleur en particuliereNote de bas de page 40.

Contraste

Le contraste est un principe de conception fondamental qui aide l'utilisateur à capter les différences dans ce qu'il voitNote de bas de page 45. Il s'agit d'un facteur important pour la lisibilité du texte, surtout sur les emballages dont le fond est en couleurNote de bas de page 1Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 16Note de bas de page 33Note de bas de page 35Note de bas de page 42-44Note de bas de page 46-49. Par exemple, il est recommandé d'utiliser du texte de couleur foncée sur un fond pâle pour assurer un contraste suffisant et une visibilité optimaleNote de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 35Note de bas de page 48Note de bas de page 50.

Différenciation par couleur et codage par couleur

La différenciation par couleur est généralement utilisée pour mettre en évidence certaines caractéristiques sur une étiquette de produit ou pour aider à faire la distinction entre un produit et un autreNote de bas de page 10Note de bas de page 34. Toutefois, l'utilisation répétée de cette technique risque de produire des étiquettes à présentation semblableNote de bas de page 10Note de bas de page 35Note de bas de page 46Note de bas de page 50 ce qui prédispose les utilisateurs au biais de confirmation (lorsqu'une personne voit ce qu'elle s'attend à voir). La différenciation par couleur peut également réduire la proéminence de l'information clé si elle est mal utiliséeNote de bas de page 15Note de bas de page 46.

« Le codage par couleur est l'application systématique de la couleur pour faciliter la classification et l'identification. Un système de codage par couleur permet aux utilisateurs d'associer une couleur à une fonctionNote de bas de page 10. » Le codage par couleur renvoie à l'utilisation de couleurs constantes pour certains produits ou certaines concentrations de produit par tous les fabricants. Pour diverses raisons, dont les suivantes, de nombreux spécialistes de la sécurité ne sont pas favorables à l'utilisation du codage par couleurNote de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 16Note de bas de page 35Note de bas de page 42Note de bas de page 51Note de bas de page 52 :

Le codage par couleur procure certains avantages pour les étiquettes apposées par l'utilisateur et dans certains domaines de pratique, par exemple chez les anesthésistes en salle d'opérationNote de bas de page 54, mais ces avantages ne sont pas nécessairement applicables aux autres utilisateurs ou environnements. On ne peut pas s'attendre à ce que les utilisateurs se souviennent de certaines couleurs et leur attribuent un sens compte tenu du nombre élevé de différentes concentrations, des milliers de classes de médicaments et de produits et du nombre limité de couleurs visuellement distinctes.
Par convention, on reconnaît à certaines couleurs des significations précises (p. ex. le rouge peut dénoter un danger, l'orange, un avertissement, le jaune, la nécessité de faire attention)Note de bas de page 40. Ces conventions sont souvent utilisées pour la signalisation dans des environnements dangereux ou à risque, notamment pour les panneaux de circulation ou les contenants de produits chimiques dangereuxNote de bas de page 55. Outre ces exemples, les couleurs peuvent avoir des significations subjectives pour certaines populations d'utilisateursNote de bas de page 56.

Recommandations

Utilisation de la couleur

Contraste

Contenants

3.3.6 Utilisation d'abréviations, de symboles et d'indications de dose

Contexte

L'utilisation de certaines abréviations (p. ex. OD), de certains symboles (p. ex. µ) et de certaines indications de dose (p. ex. 1,0 mg) pour transmettre de l'information sur des produits de santé a été reconnue comme la cause sous-jacente d'accidents graves, voire mortelsNote de bas de page 64. Une abréviation peut avoir plus d'une signification et elle risque donc d'être mal interprétéeNote de bas de page 9, surtout si les utilisateurs ne connaissent pas bien le sens prévu. Les pratiques et la terminologie peuvent varier entre les différents professionnels et groupes de santé (p. ex. pharmaciens, infirmières, médecins), entre les spécialités cliniques et même entre les patients et les professionnels de la santé.

Recommandations

Généralités

Remarque : Le symbole « µg » (« microgramme ») est conforme au Système international (SI) et est souvent utilisé dans la littérature scientifique. Cependant, sur les étiquettes, il est recommandé d'utiliser plutôt « mcg »Note de bas de page 4. La lettre grecque « µ » peut être difficile à voir dans certains caractères et certaines tailles et elle risque d'être confondue avec la lettre « m » (« mg » pour « milligramme », au lieu du symbole voulu « µg » pour « microgramme »).

Voie d'administration

3.3.7 Étiquettes bilingues

Contexte

L'étiquetage bilingue peut poser des problèmes de lisibilité des étiquettes intérieure et extérieure en raison du risque d'encombrement de l'information. Les commentaires formulés par les professionnels de la santé, les patients et les consommateurs au cours de la rédaction du Guide ont fait ressortir les préoccupations présentées ci-après.

Recommandations

Principes généraux

Organisation de l'information

Expression de la concentration

3.3.8 Logo, image de marque et présentation commerciale

Contexte

Alors que les logos, les images de marque ou d'autres formes de présentation commerciale peuvent aider à distinguer des produits provenant de différents fabricants, des déclarations d'incidents montrent qu'ils peuvent contribuer aux erreurs et nuire à l'utilisation sécuritaire des produits de santéNote de bas de page 8. Les problèmes présentés ci-après ont notamment été observés.

Des problèmes peuvent également survenir après modification de l'étiquette d'un produit bien connu. Des raisons pour une modification peuvent inclure l'harmonisation sur le plan national ou international de l'apparence des produitsNote de bas de page 72, l'atteinte des objectifs de la mise en marché ou la modification de certains aspects de l'étiquette pour éviter que des erreurs ne se reproduisent. La modification de l'étiquette doit être équilibrée; il faut notamment s'assurer de conserver les aspects positifs du concept existant au bénéfice des utilisateurs. On a fait remarquer que [TRADUCTION] « même si cela n'est pas toujours possible, il est important de mettre à nouveau à l'essai les étiquettes modifiées pour diverses raisons, pour s'assurer que les changements ne perturbent pas le système ni le rendement des utilisateursNote de bas de page 73 ».

Recommandations

3.3.9 Permanence

Contexte

L'étiquetage sécuritaire des produits de santé garantit que tous les renseignements demeurent lisibles pendant toute la durée de vie du produitNote de bas de page 41. Il peut arriver que des renseignements importants sur les étiquettes soient effacés involontairement en raison de la manipulation et de l'utilisationNote de bas de page 75.

Recommandations

3.4 Information sur l'étiquette

3.4.1 Éléments clés sur l'espace principal

L'espace principal d'une étiquette est la première interface entre l'utilisateur et le produit de santé. Il représente un facteur important dans l'identification et la sélection du produit. La réglementation de Santé Canada précise l'information qui doit figurer sur l'espace principal (Règlement sur les aliments et drogues [C.01.004])Note de bas de page 18.

On s'attend à ce que les promoteurs connaissent les exigences réglementaires qui s'appliquent à leurs produits.

En plus de l'information exigée aux fins de la réglementation, huit éléments clés ont été établis par le groupe consultatif d'experts composé de professionnels de la santé, de consommateurs et d'organismes de réglementation qui ont fourni leurs commentaires pendant l'élaboration de ce Guide. Ces éléments aident l'utilisateur à choisir correctement un produit et à l'utiliser de façon appropriée. Il a été noté que ces éléments constituaient les principaux renseignements à inclure dans l'espace principal des étiquettes intérieure et extérieure des produits de santé (voir la note ci-dessous). Ces éléments clés sont conformes aux normes nationales et internationales et à la littérature scientifique sur la sécurité, mais ils n'englobent pas toute l'information exigée par la réglementation ou les directives visant les divers types de produits de santé. Par exemple, l'identification numérique de la drogue (DIN) est exigée par la réglementation, mais elle ne figure pas parmi les huit éléments.

Les huit éléments clés sont les suivants :

  1. marque nominative du produit de santé;
  2. dénomination commune (nom propre ou usuel) du produit de santé;
  3. concentration, avec ou sans la quantité totale par volume total;
  4. forme posologique;
  5. voie d'administration (s'il ne s'agit pas de produits solides administrés par voie orale, comme des comprimés);
  6. avertissements critiques, s'il y a lieu;
  7. population, s'il y a lieu (enfants, par exemple);
  8. instructions d'entreposage, s'il y a lieu.

Remarque : Il faut absolument considérer chaque produit, ses utilisateurs, les environnements d'utilisation et les exigences réglementaires pour déterminer quels éléments clés parmi les huit peuvent être nécessaires pour assurer une utilisation sécuritaire. (Voir la section 3.5.2, Petits contenants et contenants de petit volume). Par exemple, les produits buvables peuvent être utilisés dans les hôpitaux et même dans des résidences où un accès intraveineux peut être installé sur une personne. Puisqu'il est possible d'injecter tout produit liquideNote de bas de page 77, et puisqu'un suppositoire peut être ingéré, il faut absolument indiquer la voie d'administration (orale pour le liquide, rectale ou vaginale pour le suppositoire) sur l'espace principal de l'étiquette de tels produits.

Pour les très petits contenants, il est possible que l'étiquette intérieure n'ait pas suffisamment d'espace pour inclure tous les éléments clés déterminés. La nature du produit suggérera donc quels éléments sont les plus importants pour assurer une sélection et une utilisation sécuritaires et doivent donc être inclus sur l'étiquette intérieure, en tenant compte des exigences réglementaires.

Les instructions d'entreposage constituent un des éléments clés qui ne sont pas abordés dans une section distincte du présent guide. Toutefois, il peut être bon d'inclure ces instructions sur l'espace principal lorsqu'il faut conserver le produit à une température autre que la température ambiante. Par exemple, les produits à réfrigérer sont moins courants, et alors les instructions sur la réfrigération des produits qui doivent être conservés à basse température devraient figurer sur l'espace principal pour alerter les consommateurs. Cela est particulièrement important pour les vaccins à conserver au réfrigérateur.

3.4.2 Expression de la concentration

Contexte

L'expression de la concentration est un élément clé de l'information sur l'étiquette d'un produit de santé. Si cette information n'est pas claire ou est absente, cela peut nuire à la sélection des bons produits et à leur utilisation adéquate. Des produits peuvent être offerts en plusieurs concentrations, et la concentration peut être exprimée dans plusieurs unités différentes. En conséquence, la concentration d'un produit peut facilement être mal interprétéeNote de bas de page 10.
La liste suivante fournit des exemples de pratiques d'étiquetage qui peuvent créer de la confusion en raison de la méthode utilisée pour exprimer la concentration d'un produit de santé :

D'autres problèmes importants liés à l'expression de la concentration d'un produit peuvent accroître le risque de confusion et d'erreur. Dans le cas des produits de santé sous forme de sel, l'activité et la quantité de l'ingrédient actif peuvent être très différentes d'une forme de sel à l'autre. Il peut donc y avoir un manque d'uniformité dans la présentation de l'information et dans la façon dont les utilisateurs désignent (ou comprennent) la concentration. Les utilisateurs peuvent avoir de la difficulté à faire la différence entre la dose de la forme de sel d'un ingrédient actif et la dose de l'ingrédient actif proprement ditNote de bas de page 80. Par exemple, le flupenthixol est disponible en trois formes de sel, soit chlorhydrate, acétate et décanoate. Les comprimés oraux sont disponibles sous forme de sel de chlorhydrate. Les produits injectables sont disponibles sous forme de sel d'acétate, où 50 mg fournissent 42,25 mg de flupenthixol, et sous forme de sel de décanoate, où 200 mg fournissent 144,4 mg de flupenthixol. Ainsi, confondre une dose de 100 mg entre les deux sels entraînerait l'administration de 72,2 mg ou de 95,5 mg de médicament actif, et cela représenterait une différence importante sur le plan de la vitesse d'absorption. Il est aussi important de faire une distinction entre deux préparations ou plus du même ingrédient actif, surtout si les doses diffèrent considérablement. Une erreur de posologie résultant d'une confusion quant à la préparation utilisée (p. ex. l'amphotéricine B liposomique par rapport à l'amphotéricine B classique) a donné lieu à des événements indésirables graves, dont le décèsNote de bas de page 81.

Dans le cas des produits de santé à diluer pour obtenir la concentration finale à utiliser, la concentration indiquée sur l'étiquette peut être différente de celle exigée pour le produit final. Des instructions de dilution imprécises ont causé des incidentsNote de bas de page 82. Les problèmes suivants ont été relevés :

Les concentrations fractionnelles peuvent prêter davantage à l'erreur et à la confusion - une situation qui doit être prise en compte quand de nouvelles concentrations sont ajoutées à une gamme de produits existante. Prenons par exemple les timbres transdermiques de fentanyl, qui sont offerts à des concentrations de 12,5 mcg / h et de 125 mcg / h; des erreurs de 10 fois la dose se sont produites parce que le séparateur décimal n'a pas été perçuNote de bas de page 84. Ce problème a été réglé en indiquant sur l'étiquette une concentration de 12 mcg / h plutôt que de 12,5 mcg / h. Dans ce genre de cas, le séparateur décimal et les chiffres correspondants peuvent causer de la confusion. Si le médicament concerné est un médicament de niveau d'alerte élevé, comme un opioïde, les conséquences peuvent être très graves.

Les formes posologiques qui libèrent ou délivrent une quantité de produits différente de la quantité totale dans le contenant devraient être examinées attentivement. L'inhalateur de nicotine est un bon exemple : il contient 10 mg par cartouche, mais délivre seulement 4 mg. Cet écart peut créer de la confusion pour celui qui rédige l'ordonnance et l'utilisateur, en raison de la non concordance entre la façon dont la dose prescrite est communiquée et la présentation de la concentration sur l'étiquette. De plus, si le médicament disponible est interprété comme correspondant à 10 mg de nicotine par cartouche, cela pourrait aussi entraîner l'administration d'une dose plus élevée et une augmentation inutile du traitement par la nicotine lorsqu'on passe de l'inhalateur au timbre transdermique de nicotine à libération prolongée.

Recommandations

Principes généraux

Expression de la concentration

Expression de la concentration par volume

Reconstitution et dilution

Expressions de la concentration des produits pour enfants

Autre

3.4.3 Avertissements critiques

Contexte

Un avertissement critique est un avertissement qui doit être mis en évidence et transmis à chaque utilisateur avant l'administration du produit afin de faciliter que ce produit sera utilisé correctement et de prévenir une erreur qui pourrait entraîner de graves préjudices ou le décès. Les avertissements critiques doivent attirer l'attention des utilisateurs et être à la fois explicites et concisNote de bas de page 55Note de bas de page 93. On veut que les utilisateurs remarquent, lisent, comprennent et suivent les messages d'avertissementNote de bas de page 94. Les avertissements critiques sont souvent encadrés dans la monographie de produit et le dépliant d'accompagnement destiné au patient, et ils figurent souvent dans l'espace principal des étiquettes intérieure et extérieure.

La conception de l'étiquette et de l'emballage ne devrait pas envoyer de message contradictoire aux utilisateurs. Par exemple, si un médicament topique est fourni dans une fiole similaire à celle des produits injectables ou si un médicament à inhaler est fourni sous forme de capsule, il est possible que la présence d'un avertissement sur l'étiquette ne soit pas suffisante pour modifier l'expérience de l'utilisateur et la manipulation habituelle des produits fournis dans des emballages ou formats similairesNote de bas de page 95-98. Il faudra intégrer d'autres mesures de protection qui tiennent compte des limites humaines, des interactions entre les utilisateurs et le produit et de l'environnement où cette interaction a lieu lors de la conception du produit pour réduire au minimum l'erreur humaineNote de bas de page 99Note de bas de page 100. La présence de l'avertissement sur l'étiquette ne sera peut être pas suffisante pour alerter l'utilisateur d'une situation critiqueNote de bas de page 101. Idéalement, l'étiquette et l'emballage seront harmonisés et transmettront ensemble le message sur l'usage prévu du produitNote de bas de page 100. (Voir aussi la section 3.5.1, Emballage - Considérations générales.)

Recommandations

Principes généraux

Énoncés d'avertissements critiques

Proéminence

Symboles

Étiquettes, capsules et bagues métalliques

Avertissements critiques propres aux produits

Idéalement, les stratégies de prévention des erreurs telles que l'emploi d'avertissements critiques sur les étiquettes et les emballages de certains produits sont définies lors des essais par les utilisateurs avant la mise en marché. Les recommandations suivantes sont fondées sur les leçons tirées des déclarations d'erreurs relatives à des médicaments et des analyses réalisées par diverses administrations et organisations. Elles représentent des améliorations supplémentaires qui ont été proposées par des organismes de réglementation, des organisations de sécurité, des experts en sécurité et d'autres intervenants et qui devraient être incluses dans l'espace principal (étiquettes intérieure et extérieure) et sur le contenant, s'il y a lieu.

Médicaments injectables concentrés qui doivent toujours être dilués avant l'administration

Inhibiteurs neuromusculaires

Vincristine et autres alcaloïdes de la pervenche

Méthotrexate pour administration par voie orale

Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)

Le SIMDUT est une « norme nationale canadienne en matière de communication des renseignements sur les dangers » qui précise la classification des matières dangereuses et les exigences pour l'étiquetage des contenantsNote de bas de page 118. Certains produits de santé peuvent être assujettis à la réglementation du SIMDUT, et les fournisseurs sont tenus d'identifier et d'étiqueter correctement ces produits.

3.4.4 Date limite d'utilisation

Contexte

Il existe de nombreux moyens d'exprimer la date limite d'utilisation, notamment selon le format de la date, l'ordre des divers détails et le regroupement de l'information. Ces variations peuvent poser des problèmes aux utilisateurs. L'examen des incidents a révélé des préoccupations dans deux principaux domaines : la compréhension et la lisibilité.

Problèmes de compréhension

Problèmes de lisibilité

Recommandations

Améliorer la compréhension

Par exemple :

Quand tous les éléments de la date s'appliquent :
AAAA MM JJ : 2024-OC-31
Pour les petits contenants, s'il n'y a de l'espace que pour le mois et l'année :
AAAA MM : 2024-OC

Améliorer la lisibilité

Emplacement

Autres considérations

3.4.5 Numéro de lot

Contexte

Certains utilisateurs s'inquiètent de la confusion créée quand un numéro de lot est confondu avec la date limite d'utilisation, ou lorsqu'il est combiné à celle ciNote de bas de page 10. Des utilisateurs ont également dit avoir de la difficulté à lire le numéro de lot sur certaines étiquettes. La lisibilité est altérée quand le texte est en relief, quand il n'y a pas assez de contraste entre le texte et l'arrière plan, et quand le texte imprimé manque de permanenceNote de bas de page 10Note de bas de page 35. Pour certains produits (p. ex. les vaccins), le numéro de lot est un élément du processus de vérification ou de documentation par les utilisateurs. En pareilles circonstances, il faut que le numéro soit lisible pour assurer une documentation complète de l'administration du produit.

Recommandations

Réduction de l'ambiguïté

Améliorer la lisibilité

Emplacement

Autres considérations

3.4.6 Identification automatisée (p. ex. codes à barres)

Contexte

L'identification automatisée est définie comme [TRADUCTION] « l'utilisation de codes à barres, de l'identification par radiofréquence (IRF) et d'autres codes lisibles par machine afin d'identifier un article ou un processus rapidement et avec exactitudeNote de bas de page 121 ». Même s'ils ne sont pas obligatoires au Canada, les systèmes automatisés d'identification offrent la possibilité d'utiliser les produits de santé de façon plus sûre et plus efficace aux divers stades de l'utilisation : achat, gestion des stocks, entreposage, préparation, délivrance et administrationNote de bas de page 122. Ces systèmes peuvent également faciliter la traçabilité des produits (p. ex. lors d'un rappel) et la vérification de l'authenticité des produits de santé durant leurs déplacements au sein de la chaîne d'utilisation des médicamentsNote de bas de page 122.

Recommandations

3.5 Emballage

3.5.1 Emballage - Considérations générales

Contexte

L'emballage d'un produit de santé est un facteur important pour promouvoir l'utilisation prévue et appropriée de ce produit. Le type ou le format du contenant donne souvent aux utilisateurs une idée de la voie et de la méthode d'administration prévuesNote de bas de page 8. Si le contenant d'un produit de santé, son format ou son apparence sont similaires à ceux d'autres produits censés être manipulés différemment, des erreurs peuvent être commises et entraîner de graves préjudices, comme l'illustrent les exemples ci-après.

Emballage extérieur ou suremballage

L'emballage extérieur, ou le suremballage, offre un bon moyen d'afficher des renseignements importants sur le produit. Parfois, il permet aussi de réunir les divers éléments du produit (p. ex. le médicament, le dispositif doseur et le feuillet d'information à l'intention du patient)Note de bas de page 75. Toutefois, il faut être prudent avec ce type d'emballage, car les suremballages, les emballages extérieurs et les cartons d'expédition peuvent aussi nuire à une identification et à une utilisation appropriées du produit, comme l'illustrent les exemples suivants :

Produits en plusieurs parties

Les produits de santé comprenant plusieurs éléments (p. ex. un vaccin et son diluant) destinés à être utilisés ensemble peuvent être conditionnés de sorte que tous ces éléments soient offerts dans le même emballage; mais ils peuvent aussi être emballés séparément. Des erreurs peuvent se produire lorsque l'étiquetage ou l'emballage ne permet pas d'utiliser correctement les divers éléments, comme l'illustrent les exemples suivants :

Dispositifs doseurs

Les produits de santé destinés aux enfants sont souvent offerts sous forme de liquides pris par voie orale afin d'en faciliter l'administrationNote de bas de page 129. L'emballage de certains de ces produits contient un dispositif de mesure ou de délivrance de la dose destiné à faciliter l'administration d'une dose ou d'un volume précis par le patient. Cette présentation du dispositif doseur par voie orale est destinée à aider l'utilisateur à préparer et à administrer adéquatement la doseNote de bas de page 33.

Recommandations

Généralités

Emballage extérieur ou suremballage

Produits en plusieurs parties

Dispositifs doseurs

3.5.2 Petits contenants et contenants de petit volume

Contexte

Le terme « petit contenant » ou « contenant de petit volume » est réservé aux contenants imposant des restrictions évidentes à la quantité d'information qui peut figurer sur l'étiquette ou l'emballage du produitNote de bas de page 47Note de bas de page 139. Cela comprend les contenants spéciaux qui sont trop petits pour porter une étiquette complèteNote de bas de page 4.

L'utilisation de petits contenants peut causer des erreurs en raison de la difficulté à lire ou à comprendre les étiquettes sur le produit, comme l'illustrent les exemples suivants :

Recommandations

3.5.3 Produits pour enfants

Contexte

Les enfants présentent naturellement un haut risque de préjudice par suite d'une erreur relative à un médicamentNote de bas de page 133. Le nombre d'erreurs évitables dans cette population est trois fois plus élevé que parmi les adultes traités à l'hôpitalNote de bas de page 141. Quand une erreur se produit, les nourrissons et les enfants courent plus de risques de préjudice ou de décès que les adultes en raison de cette erreurNote de bas de page 142. Les facteurs d'étiquetage et d'emballage suivants peuvent multiplier les risques chez les enfants :

Recommandations

3.5.4 Plaquettes alvéolaires

Contexte

Il existe plusieurs types de plaquettes alvéolaires, par exemple des alvéoles individuelles sur une bande perforée permettant de séparer les doses unitaires ou des plaquettes fermées par une feuille et renfermant plusieurs doses à utiliser selon les besoins, ou pendant une durée de traitement donnée (p. ex. 3 jours, 2 semaines, 1 mois)Note de bas de page 9. La plaquette alvéolaire peut être sortie de son emballage extérieur, coupée en plus petites unités ou déchirée le long des perforations. Toutes ces manipulations peuvent faire en sorte que l'information sur le produit ne sera plus claire ou sera inexistante, ce qui nuira à l'utilisation sécuritaire du produit. Les préoccupations suivantes ont été soulevées à propos de la conception des plaquettes alvéolaires :

Recommandations

Généralités

Produits de santé destinés à une utilisation séquentielle (p. ex. contraceptifs oraux)

3.5.5 Timbres transdermiques

Contexte

L'utilisation de médicaments transdermiques et les caractéristiques de ce système de délivrance ont causé des erreurs et des problèmes de santé à certains patientsNote de bas de page 146. Les problèmes suivants (de nature générale) ont été signalés lors de l'utilisation de timbres transdermiques :

Recommandations

Les recommandations présentées ici sont importantes quel que soit le type de timbre et sont particulièrement critiques pour les médicaments qui pourraient entraîner de graves préjudices si le timbre ne se voyait pas après avoir été appliqué ou se décollait. Des timbres invisibles ou trop discrets peuvent présenter de graves risques pour la sécurité.

Annexe 1 - Glossaire

À proximité : Appliqué au nom usuel, signifie adjacent au nom usuel sans qu'aucun texte imprimé ou écrit, ni aucun signe graphique, ne soit intercalé entre les deux. (Règlement sur les aliments et drogues, article B.01.001Note de bas de page 18)

Affichage principal : Voir « Espace principal ».

Analyse d'agrégation : Voir « analyse d'incidents multiples ».

Analyse des causes souches : Outil qui peut être utilisé pour effectuer une analyse complète et systémique des événements sentinelles. Cela inclut l'identification des causes profondes ou causes souches et des facteurs contributifs, des stratégies visant la réduction des risques et l'élaboration des plans d'action de même que des outils et des méthodes pouvant évaluer l'efficacité desdits plans. (Institut canadien pour la sécurité des patients. Cadre canadien de l'analyse des causes souches, 2006Note de bas de page 150)

Analyse d'incidents multiples : Analyse d'un groupe d'incidents composé de plusieurs incidents similaires par leur nature ou leur origine […]. Cette méthode d'analyse peut produire un important apprentissage à l'échelle de l'établissement ou du système qui ne peut pas être obtenu par d'autres moyens. (Cadre canadien d'analyse des incidents. 2012Note de bas de page 151)

Avertissement critique : Un avertissement critique est un avertissement qui doit être mis en évidence et transmis à chaque utilisateur avant l'administration du produit afin de faciliter que ce produit sera utilisé correctement et de prévenir une erreur qui pourrait entraîner de graves préjudices ou le décès.

Biais de confirmation : Phénomène qui pousse une personne à « voir » l'information qu'elle s'attend à voir plutôt que de l'information qui va à l'encontre de ses attentes. (Human factors and substitution errors. ISMP Can Saf Bull. 2003;3(5):1-2.Note de bas de page 152)

Date limite d'utilisation : La première des dates suivantes à survenir :

  1. la date, indiquée au moins par l'année et le mois, jusqu'à laquelle une drogue conserve son activité, sa pureté et ses propriétés physiques précisées sur l'étiquette;
  2. la date, indiquée au moins par l'année et le mois, après laquelle le fabricant recommande de ne plus utiliser la drogue. (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01.001Note de bas de page 18)

Dénomination commune : Décrit la substance médicamenteuse. Les dénominations communes internationales sont uniques, applicables de façon universelle et acceptées dans le monde entier. La dénomination commune est le nom propre d'un ingrédient (ou son nom usuel si cet ingrédient n'a pas de nom propre). (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01.001Note de bas de page 18)

Drogue : Sont compris parmi les drogues les substances ou mélanges de substances fabriqués, vendus ou présentés comme pouvant servir :

  1. au diagnostic, au traitement, à l'atténuation ou à la prévention d'une maladie, d'un désordre, d'un état physique anormal ou de leurs symptômes, chez l'être humain ou les animaux;
  2. à la restauration, à la correction ou à la modification des fonctions organiques chez l'être humain ou les animaux;
  3. à la désinfection des locaux où des aliments sont gardés. (Loi sur les aliments et drogues, article 2Note de bas de page 5)

Drogue sous sa forme posologique : S'entend d'une drogue prête pour la consommation sans autre transformation. (Règlement sur les aliments et drogues, paragraphe C.01.005(3)Note de bas de page 18)

Élément clé : Aux fins du présent Guide, huit éléments ont été déterminés par le groupe consultatif d'experts comme étant des renseignements clés qui doivent être inclus sur l'espace principal de l'étiquette d'un produit de santé. Ces éléments aident l'utilisateur à choisir correctement un produit et à l'utiliser de façon appropriée. Ils visent également à compléter les recommandations réglementaires internationales et l'harmonisation avec les normes nationales et internationales et la littérature sur la sécurité. Cependant, ils n'englobent pas tous les éléments exigés par la réglementation ou les directives visant les divers types de produits de santé. Par exemple, l'identification numérique de la drogue (DIN) est exigée par la réglementation, mais elle ne figure pas parmi les huit éléments.

Emballage : Notamment récipient, empaquetage ou autre conditionnement contenant, en tout ou en partie, un aliment, une drogue, un cosmétique ou un instrument. (Loi sur les aliments et drogues, article 2Note de bas de page 5)

Emballage de sécurité : Désigne un emballage doté d'un dispositif de sûreté qui offre au consommateur une assurance raisonnable que l'emballage n'a pas été ouvert avant l'achat. (Règlement sur les aliments et drogues, article A.01.010Note de bas de page 18)

Erreur de substitution : Erreur qui se produit quand on choisit le mauvais produit plutôt que le produit prévu.

Erreur relative aux médicaments : Voir « Incident lié aux médicaments ».

Espace blanc : Zone « négative » entourant le lettrage. (Carter R, et coll. Typographic design: Form and communication, fifth edition. 2012Note de bas de page 12). L'espace blanc sur l'étiquette ou l'emballage d'un produit désigne tout espace non imprimé et dénué de signes, d'éléments graphiques en couleurs, de filigranes ou d'autres éléments visuels.

Espace principal (aussi nommé « affichage principal ») : Désigne :

  1. dans le cas d'un emballage qui comprend une carte réclame, la partie de l'étiquette apposée entièrement ou en partie sur la principale surface exposée de l'emballage ou entièrement ou en partie sur le côté de la carte réclame qui est exposé ou visible dans les conditions normales ou habituelles de vente ou d'utilisation ou sur ces deux parties de l'emballage et de la carte réclame;
  2. dans le cas d'un emballage décoratif, la partie de l'étiquette apposée, entièrement ou en partie sur le dessous de l'emballage, sur la principale surface exposée, ou sur une étiquette mobile fixée à l'emballage;
  3. dans le cas de tous les autres emballages, la partie de l'étiquette apposée entièrement ou en partie sur la principale surface exposée. (Règlement sur l'emballage et l'étiquetage des produits de consommation, article 2Note de bas de page 153)

Étiquette : Sont assimilés aux étiquettes les inscriptions, mots ou marques accompagnant les aliments, drogues, cosmétiques, instruments ou emballages ou s'y rapportant. (Loi sur les aliments et drogues, article 2Note de bas de page 5)

Étiquette intérieure : Désigne l'étiquette sur le récipient immédiat d'un aliment ou d'une drogue, ou y apposée. (Règlement sur les aliments et drogues, article A.01.010Note de bas de page 18)

Étiquette extérieure (drogue) : Désigne l'étiquette sur l'extérieur d'un emballage d'aliment ou de drogue, ou y apposée. (Règlement sur les aliments et drogues, article A.01.010Note de bas de page 18)

Fabricant ou distributeur : Toute personne, y compris une association ou une société de personnes, qui, sous son propre nom ou sous une marque de commerce, un dessin-marque, un logo, un nom commercial ou un autre nom, dessin ou marque soumis à son contrôle, vend un aliment ou une drogue. (Règlement sur les aliments et drogues, article A.01.010Note de bas de page 18)

Force de corps : [TRADUCTION] « Distance approximative entre le haut d'une lettre majuscule et le bas d'une lettre minuscule avec un jambage descendant (par exemple, le bas d'un "j"). » (Singer JP, et coll. Manufacturer's guide to developing consumer product instructions. 2003Note de bas de page 154)

Incident critique : [TRADUCTION] « Incident entraînant un grave préjudice pour le patient (perte de la vie, d'un membre ou d'un organe vital) ou risque élevé d'un tel incident. Les incidents sont jugés critiques quand une enquête et une intervention immédiates sont requises. L'enquête vise à déterminer les facteurs contributifs, et l'intervention comprend des mesures visant à réduire la probabilité de récurrence. » (Davies J, et coll. Canadian Patient Safety Dictionary. 2003Note de bas de page 155)

Incident lié aux médicaments : [TRADUCTION] « Tout événement évitable qui peut causer ou entraîner l'utilisation inappropriée d'un médicament ou des préjudices pour un patient pendant que ce médicament est sous le contrôle d'un professionnel de la santé, d'un patient ou d'un consommateur. Les incidents liés aux médicaments peuvent être liés à la pratique professionnelle, aux produits médicamenteux, aux procédures ou aux systèmes, incluant la prescription, la communication d'ordres, l'étiquetage, l'emballage ou la nomenclature des produits, la préparation magistrale, la délivrance, la distribution, l'administration, l'éducation, la surveillance et l'utilisation. » (ISMP Canada. Definitions of termsNote de bas de page 156.)

Information clé : Aux fins du présent Guide, l'information clé comprend les éléments clés (voir la section 3.4.1, Éléments clés sur l'espace principal, pour obtenir plus d'information) ainsi que l'information sur l'étiquette exigée par la réglementation.

Ingénierie des facteurs humains : [TRADUCTION] « Discipline visant à comprendre comment les êtres humains interagissent avec le monde qui les entoure. Elle s'inspire de la recherche appliquée entreprise dans de nombreux domaines comme la biomécanique, la kinésiologie, la physiologie et la science cognitive et cherche à définir les paramètres et les contraintes qui influent sur le rendement humain. Les connaissances acquises peuvent être utilisées pour la conception de systèmes compatibles avec les caractéristiques humaines. Inversement, si les systèmes ne sont pas compatibles avec les caractéristiques humaines, cela peut nuire au rendement. » (ISMP Canada. Failure mode and effects analysis (FMEA): A framework for proactively identifying risk healthcare. Version 1. 2006Note de bas de page 157)

Ingrédient actif : Comprend toute drogue qui, lorsqu'elle est utilisée comme matière première dans la manufacture d'une drogue sous forme posologique, lui confère les effets recherchés. (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01A.001Note de bas de page 18)

Langage clair : Style de rédaction clair conçu pour que le public cible soit capable de le lire et de le comprendre facilement. Cela comprend la façon dont l'information est organisée et présentée dans un espace, comme l'utilisation de l'espace blanc, de polices, d'une voix active plutôt que passive, d'éléments de conception et de couleurs. (Lignes directrices questions-réponses : Le règlement sur l'étiquetage en langage clairNote de bas de page 158)

Lisibilité : Facilité avec laquelle on peut lire et comprendre un texte écrit. (Plain Language Commission. Readability ReportsNote de bas de page 159)

Lisibilité des caractères : Facilité à identifier chaque lettre ou caractère; elle a une incidence sur la capacité de lire des mots et des phrases.

Maquette : Dans le contexte de l'étiquetage et de l'emballage des médicaments, la maquette est une copie grandeur nature en couleurs des étiquettes et une représentation en couleurs(p. ex. une photographie) des emballages qui serviront à la vente du médicament, y compris les éléments de présentation et de conception, les éléments graphiques, les polices, les couleurs et le texte proposés (avec une section pour la date limite d'utilisation, le DIN et le numéro de lot).

Marque déposée : Voir « Marque nominative ».

Marque nominative (drogue) : Dans le cas d'une drogue, le nom en français ou en anglais, avec ou sans le nom d'un fabricant, d'une personne morale, d'une société de personnes ou d'un particulier :

  1. qui lui a été attribué par le fabricant;
  2. sous lequel elle est vendue ou fait l'objet de publicité;
  3. qui sert à l'identifier. (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01.001Note de bas de page 18)

Médicament de niveau d'alerte élevé : [TRADUCTION] « Médicament qui risque d'entraîner de graves préjudices pour le patient s'il est utilisé de façon erronée. » (Institute for Safe Medication Practices. c2015.Note de bas de page 160)

Microgramme : Un millionième de gramme, 1 x 10-6 gramme.

Nom propre (drogue) : Désigne, à l'égard d'une drogue, le nom en anglais ou en français

  1. attribué à ladite drogue à l'article C.01.002,
  2. figurant en caractères gras dans le présent règlement lorsqu'il est question de ladite drogue et, lorsque la drogue est distribuée sous une forme autre que celle qui est décrite dans la présente partie, le nom de la forme sous laquelle ladite drogue est distribuée,
  3. spécifié dans la licence canadienne, dans le cas des drogues comprises à l'annexe C ou à l'annexe D de la Loi, ou
  4. attribué, dans l'une des publications mentionnées à l'annexe B de la Loi, dans le cas des drogues non comprises aux alinéas a), b) ou c). (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01.001Note de bas de page 18)

Nom usuel : Dans le cas d'une drogue, le nom en français ou en anglais sous lequel elle est :

  1. généralement connue;
  2. désignée dans des revues scientifiques ou techniques autres que les publications dont le nom figure à l'annexe B de la Loi. (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01.001Note de bas de page 18)

Numéro de lot : Désigne toute combinaison de lettres, de chiffres ou de lettres et de chiffres au moyen de laquelle tout aliment ou une drogue peut être retracé au cours de la fabrication et identifié au cours de la distribution. (Règlement sur les aliments et drogues, article A.01.010Note de bas de page 18)

Point : [TRADUCTION] « Mesure de la taille utilisée principalement en typographie. […] On l'utilise le plus souvent pour indiquer la force de corps ou l'espacement ajouté entre les lignes. » (Carter R, et coll. Typographic design: Form and communication, fifth edition. 2012Note de bas de page 12)

Police : [TRADUCTION] « Ensemble complet de caractères d'une forme, d'une taille et d'un style identiques. À l'époque des caractères en plomb traditionnels, la police désignait une taille et un style particuliers; en typographie numérique, une police peut compter plusieurs tailles et même divers styles de caractères. » (Carter R, et coll. Typographic design: Form and communication, fifth edition. 2012Note de bas de page 12)

Présentation commerciale: [TRADUCTION] « Qualité matérielle de l'emballage d'un produit ou apparence physique qui sert à distinguer la marque »Note de bas de page 161. Cela comprend [TRADUCTION] « la façon dont une entreprise emballe, enveloppe et étiquette un médicament ou un produit biologique, notamment l'utilisation de thèmes de couleurs, de tailles, de dessins et de formes et la disposition des mots ou éléments graphiques sur l'étiquette d'un contenant ou d'un carton »Note de bas de page 9.

Récipient immédiat : Récipient qui est en contact direct avec la drogue. (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01.001Note de bas de page 18)

Recours aux lettres majuscules (lettrage « TALLman ») : Utilisation de majuscules pour certaines syllabes ou certains groupes de lettres composant des noms qui se ressemblent ou ont la même sonorité afin de mieux les différencierNote de bas de page 22. Cette technique est appliquée en particulier aux dénominations communes (noms propres ou usuels).

Système international d'unités (SI) : Il consiste en un ensemble de base de préfixes et d'unités dérivées […] :

Taille de caractère : Se mesure habituellement en « points ». Voir « Point » et « Force de corps ».

Usage parentéral : Signifie l'administration d'une drogue au moyen d'une seringue hypodermique, d'une aiguille ou de quelque autre instrument, à travers ou dans la peau ou une muqueuse. (Règlement sur les aliments et drogues, article C.01.001Note de bas de page 18)

Utilisateur : Groupe ou individu qui va utiliser un produit de santé dans le contenant d'origine du promoteur avec son étiquette d'origine. Les utilisateurs peuvent être identifiés grâce à une schématisation de l'utilisation du produit. Peuvent figurer parmi eux le personnel interne du promoteur et des personnes faisant partie de la chaîne d'approvisionnement, y compris le lieu d'administration d'un produit de santé.

Annexe 2 - Principes liés aux facteurs humains et méthodes d'évaluation applicables à l'étiquetage et à l'emballage

Facteurs humains : Aperçu

L'ingénierie des facteurs humains est la discipline qui tente de comprendre les caractéristiques des humains et la façon dont ces derniers interagissent avec le monde qui les entoureNote de bas de page 156. Ces caractéristiques et interactions constituent les « facteurs humains ». L'ingénierie des facteurs humains s'inspire de la recherche appliquée menée dans de nombreux domaines comme la biomécanique, la kinésiologie, la physiologie et la science cognitive afin de définir les éléments qui influent sur le rendement humain. On peut ensuite se servir de ces éléments pour concevoir des processus, des systèmes ou des objets que les humains utilisent ou avec lesquels ils interagissent afin d'améliorer le rendement et de minimiser les erreurs.

Il est important que la conception des étiquettes et de l'emballage d'un produit tienne compte des utilisateurs ainsi que de l'environnement et des processus dans lesquels il sera utilisé (entreposé, sélectionné et administré). Les utilisateurs ne sont pas des concepteurs et les concepteurs ne sont pas des utilisateursNote de bas de page 162. Même si, par définition, ce sont les concepteurs qui sont les principaux responsables de la conception, il faut envisager de faire participer les utilisateurs à tous les aspects de la conception du produit, dès le départ. En particulier, les concepteurs ne doivent pas se contenter de demander aux utilisateurs ce dont ils ont besoin ou ce qu'ils veulent.

La conception de l'étiquette et de l'emballage peut aussi tirer profit d'un examen continu, que l'on nomme aussi la conception par itérationNote de bas de page 163. Le fait d'apporter des changements progressifs à la conception d'une étiquette ou d'un emballage et de pouvoir justifier chaque changement peut aider à optimiser le processus de conception. Une partie de ce processus peut comprendre le fait de poser les questions suivantes : l'information figurant sur l'étiquette est-elle structurée de manière à être comprise par l'utilisateur? Quelle est l'information la plus proéminente? Que dit le contenant à l'utilisateur à propos de la façon d'utiliser le produit? Est-ce que l'apparence du produit et la façon dont l'information est présentée permettent à l'utilisateur de bien comprendre l'information?

Les sous-sections suivantes présentent des exemples de questions qui peuvent servir à définir les utilisateurs et les environnements d'utilisation.

Utilisateurs

La majorité des produits sera associée à plusieurs types d'utilisateurs présentant différents niveaux d'acuité visuelle et diverses maladies sous-jacentes et utilisant déjà un certain nombre de produits de santé. Chaque catégorie d'utilisateur aura des exigences particulières. Pour optimiser la sécurité, on peut devoir adapter les caractéristiques de l'étiquette et de l'emballage à ces différentes exigences. Idéalement, les essais devraient viser divers types d'utilisateurs : utilisateurs novices (personnes ayant peu d'expérience, voire aucune expérience du produit, ou qui le connaissent peu ou ne le connaissent pas); utilisateurs occasionnels (personnes qui ont peu d'expérience et ont peut-être oublié les détails relatifs à l'utilisation); nouveaux utilisateurs (personnes dont l'expérience porte seulement sur des produits de santé similaires, pas sur le produit en question); utilisateurs avertis (personnes qui possèdent une longue expérience du produit à l'étude et le connaissent très bien)Note de bas de page 164.

Environnements d'utilisation

On peut utiliser des produits de santé dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée, les cabinets des professionnels de la santé, les centres de dialyse, les autres centres de soins indépendants, les pharmacies privées, les cliniques de naturopathie, les pharmacies spécialisées, les services de transport d'urgence, et au domicile du patient. Même si toutes les interactions avec les étiquettes et les emballages des produits de santé devraient se faire idéalement dans des conditions idéales, les produits de santé sont souvent utilisés et conservés dans des salles mal éclairées, et de multiples variables associées à un niveau de stress élevé contribuent à la complexité du choix et de l'utilisation d'un produit.

Pour toute forme d'évaluation, qu'elle soit interne ou externe, il faut savoir qui sont les utilisateurs et il faut comprendre comment le produit sera utilisé, les environnements dans lesquels il sera utilisé et la façon dont les utilisateurs interagiront avec ses divers éléments, comme son contenant, les étiquettes intérieure et extérieure, l'emballage lui-même et les dispositifs doseurs.

Essais par les utilisateurs

En quoi consistent les essais par les utilisateurs?

Les essais par les utilisateurs englobent un large éventail de méthodes qui permettent d'évaluer l'utilisabilité d'un produit, d'observer les difficultés que rencontrent les utilisateurs du produit et de trouver des solutions pour éliminer ou atténuer les conséquences de ces problèmes. Dans le cadre de ces essais, on simule ou on reproduit les conditions d'utilisation du produit pour donner une idée réaliste du fonctionnement de l'étiquette et de l'emballage dans les environnements visés. Ce ne sont pas des essais d'assurance qualité ni des études de marché. Les essais par les utilisateurs ont lieu dans des conditions contrôlées pour déterminer si les gens peuvent atteindre des objectifs précis avec un produit ou un système donné.

Quelle est l'utilité des essais par les utilisateurs?

Les essais par les utilisateurs permettent de déterminer si les utilisateurs prévus pourront effectuer de façon sécuritaire et efficace les tâches essentielles associées à la sélection et à l'utilisation du produit de santé ou s'ils feront des erreurs, s'ils auront de la difficulté à utiliser le produit ou s'ils en seront incapables. C'est particulièrement important pour les produits associés à un niveau d'alerte élevé.

Les essais par les utilisateurs permettent d'obtenir des renseignements plus précis sur les expériences vécues par les utilisateurs d'un produit et de détecter les problèmes au-delà des principes généraux exposés dans le Guide.

Quand devrait-on envisager des essais par les utilisateurs?

Bien que ce ne soit pas obligatoire, les promoteurs sont encouragés à considérer d'entreprendre des essais par les utilisateurs pour la conception des étiquettes et des emballages dans les cas suivants :

Les essais par les utilisateurs entraînent certains coûts, mais ces coûts initiaux sont souvent beaucoup moins élevés que les coûts associés aux corrections des emballages ou des étiquettes mal conçus qui augmentent le risque de préjudices graves après la commercialisation des produits. Des emballages et des étiquettes conçus intelligemment améliorent la satisfaction de l'utilisateur et peuvent éventuellement être moins coûteux, pour une variété de raisons.

Méthodes d'essai par les utilisateurs

De l'information et des liens sont fournis ci-dessous pour un certain nombre de méthodes pouvant être utilisées pour évaluer les étiquettes et les emballages. On recommande habituellement d'utiliser des méthodes d'essai supplémentaires et plus rigoureuses si les niveaux de risque sont plus élevés. L'élaboration de schémas d'utilisation du produit représente une composante importante de ces méthodes.

Analyse des modes de défaillance et de leurs effetsNote de bas de page 74Note de bas de page 157

L'analyse des modes de défaillance et de leurs effets (AMDE) est un type d'évaluation proactive des risques sur lequel on peut se baser pour évaluer systématiquement les dangers liés au produit et les points de risque au sein du système dans lequel un produit sera utilisé (utilisateurs, environnements). Cela représente une façon d'établir et de classer par ordre de priorité ces risques, de déterminer les stratégies permettant d'atténuer ou de corriger les erreurs potentielles et les problèmes (p. ex. pour réduire la probabilité de survenue de l'erreur, pour réduire la gravité des conséquences de l'erreur ou pour augmenter la probabilité que l'erreur soit détectée), et d'évaluer les stratégies d'atténuation.

Test de compréhensionNote de bas de page 75Note de bas de page 165-169

Un test de compréhension évalue la compréhension de l'utilisateur en ce qui concerne des éléments de communication d'une étiquette en se basant sur la langue, la présentation et les graphiquesNote de bas de page 170. Idéalement, le test de compréhension s'applique à tous les messages clés figurant sur l'étiquette d'un produitNote de bas de page 75. Dans le cadre du test de compréhension, un intervieweur montre le produit de santé ou une maquette aux participants et leur demande d'expliquer le contenu de l'étiquette (p. ex. une abréviation). L'intervieweur pose ensuite d'autres questions afin d'évaluer tout écart entre la signification réelle et l'interprétation du participant et afin de trouver d'éventuelles solutions à ces écarts.

Inspection cognitiveNote de bas de page 157Note de bas de page 171-173

L'inspection cognitive consiste à guider un petit nombre d'utilisateurs dans le cadre d'un processus ou d'une tâche, souvent au début du processus de conception, en vue d'examiner l'activité mentale et les problèmes qui surviennentNote de bas de page 171Note de bas de page 172. On peut utiliser l'inspection cognitive dans le cadre de l'AMDE et l'appliquer à n'importe quel contexteNote de bas de page 157. On peut utiliser l'inspection cognitive pour évaluer les produits de santé dont la marge thérapeutique est étroite ou qui sont contre-indiqués chez certaines populations, et pour évaluer les messages d'avertissement critiques.

Les utilisateurs examinent les tâches qui leur ont été assignées, en « pensant à voix haute », afin que l'examinateur puisse bien comprendre leurs attentes et leurs problèmes. Les éventuelles solutions de conception découlant de l'inspection cognitive devraient ensuite être appliquées à l'amélioration de la conception des étiquettes et des emballages du produit de santé.

Si l'on comprend clairement la situation, en plaçant les utilisateurs dans leur propre environnement (que ce soit la vraie vie ou des « simulations de haut niveau »), on améliorera la valeur et les avantages des observations issues de l'inspection cognitive.

Évaluation de l'utilisabilité

L'évaluation de l'utilisabilité (qu'on appelle aussi test d'utilisation simulée ou essai par l'utilisateur) constitue un moyen systématique de recueillir des données auprès de participants représentatifs dans des situations réalistes. Les utilisateurs exécutent des tâches précises dans le cadre d'un scénario pendant que des données sont recueillies afin de déceler les erreurs ou les problèmes potentiels. Comme le font les scénarios de l'inspection cognitive, ces scénarios créent un contexte. Diverses tâches sont ensuite assignées aux participants. Les scénarios sont élaborés après consultation des utilisateurs et en fonction du schéma d'utilisation du produit et d'une observation directe.

Les essais par les utilisateurs peuvent comprendre des inspections cognitives avec mise en œuvre de scénarios reproduisant le plus fidèlement possible le véritable processus d'utilisation du produit, ou certains éléments de ce processus. On peut recourir à une analyse des protocoles verbaux, qui consiste à demander aux participants de penser à voix haute durant les scénarios et de verbaliser toutes leurs pensées et leurs difficultésNote de bas de page 174. L'information recueillie peut comprendre une rétroaction des utilisateurs (p. ex. sondages de satisfaction, entrevues), l'analyse des tâches (p. ex. le nombre d'étapes dans le processus) et la mesure du rendement à l'exécution des tâches (p. ex. durée de la formation, temps d'exécution, nombre d'étapes créant de la confusion, nombre d'erreurs commises par les utilisateurs et nature de ces erreurs).

Expérience : tâches de mémorisationNote de bas de page 175-177

On peut prévoir des tâches de mémorisation de l'information afin de déterminer comment la conception de l'étiquette influence l'habilité du participant à mémoriser l'information présentée sur l'étiquette. On peut utiliser l'exercice de mémorisation pour évaluer les étiquettes et les emballages de produits présentant un risque de lésions graves ou de décès s'ils sont administrés de façon erronée ou par une voie inappropriée, ce qui peut arriver dans le cas des médicaments de niveau d'alerte élevé.

Expérience : tâches de sélection

On peut utiliser les tâches de sélection d'un produit de santé pour évaluer ou comparer l'incidence de la conception de l'étiquette ou de l'emballage sur le rendement. On a utilisé cette méthode pour comparer des étiquettes existantes à des étiquettes de médicaments repenséesNote de bas de page 178, pour évaluer la compréhension des abréviations courantesNote de bas de page 179 et pour déterminer si l'inclusion du logo d'un promoteur additionnel avait une incidence sur le choix du médicamentNote de bas de page 73.

Annexe 3 - Schémas d'utilisation des produits

Le schéma d'utilisation d'un produit décrit où et comment un produit va être utilisé, selon ses indications, et qui est susceptible d'entrer en contact avec celui-ci. Ces schémas visent à faire comprendre de façon exhaustive et exacte comment le produit sera utilisé et dans quels environnements, et comment les utilisateurs interagiront avec lui (p. ex. avec le dispositif de fermeture ou l'étiquette du contenant, l'emballage et ses étiquettes ou le dispositif doseur) afin de l'identifier et de prendre des décisions concernant son utilisation.

Un schéma d'utilisation de produit peut être utile lorsqu'un essai par des utilisateurs basé sur des facteurs humains est prévu, car il aide à définir l'ampleur de l'utilisation et les principaux utilisateurs.

Un exemple de schéma d'utilisation de produits est présenté ci-dessous. La sélection et l'administration sont les points clés du processus : c'est là que l'utilisateur interagit avec le produit (plus précisément, avec l'étiquette et l'emballage). Dans l'exemple ci-dessous, ces points d'interaction sont présentés en italique et en rouge.

Figure 3. Exemple de schéma d'utilisation d'un médicament antinéoplasique administré par voie intraveineuse
Figure 3
Figure 3 - Text description

Modèle d'organigramme d'utilisation des médicaments pour un médicament antinéoplasique intraveineux

Cet exemple est un modèle d'organigramme d'utilisation des médicaments pour un médicament antinéoplasique intraveineux. Le modèle a 3 colonnes. La colonne de gauche est une liste des étapes du processus : la prescription, la transcription/documentation, distribution, l'administration et la surveillance. La colonne du milieu présente les événements qui se déroulent durant chaque étape d'un premier scénario du processus d'utilisation d'un médicament. La colonne de droite présente les événements qui se déroulent durant un deuxième scénario.

Prescription

Oncologue à l'hôpital

  • Deux scénarios :
  • Scénario 1 - Écrit l'ordonnance au dossier du patient ou
  • Scénario 2 - Entre l'ordonnance dans le dossier électronique du patient.
  • Ces scénarios seront décrits séparément.

Scenario 1

Transcription/ Documentation

Deux voies sont envisageables :

  1. Le commis d'unité ou l'infirmier consigne l'ordonnance dans le Registre d'administration des médicaments (RAM) ou
  2. Une copie de l'ordonnance est envoyée à la pharmacie et le technicien en pharmacie entre l'ordonnance dans le profil informatisé du patient à la pharmacie.

Distribution

À partir du profil informatisé du patient, le pharmacien examine l'ordonnance et confirme la transcription.

  • Le texte des 3 étapes suivantes est écrit en caractères gras et rouges.
  • Ensuite, l'assistant ou le technicien en pharmacie choisit et prépare le médicament.
  • Le pharmacien ou le technicien en pharmacie vérifie le médicament.
  • Le médicament est envoyé au secteur réservé aux soins des patients.

Administration

  • L'infirmier examine l'ordonnance et confirme sa transcription dans le RAM.
  • L'infirmier administre le médicament au patient. Le texte de cette étape est écrit en caractères gras et rouges.

Surveillance

Les cliniciens évaluent la réaction du patient au médicament; les résultats sont consignés dans un rapport.

Scenario 2

Transcription/ Documentation

Deux voies sont possibles :

  1. L'ordonnance est transmise par voie électronique à la pharmacie, ou
  2. L'ordonnance est transmise par voie électronique au Registre électronique d'administration des médicaments (RAMe).

Distribution

  • Le pharmacien examine l'ordonnance.
  • Le texte des 3 étapes suivantes est écrit en caractères gras et rouges.
  • L'assistant ou le technicien en pharmacie choisit et prépare le médicament.
  • Le pharmacien ou le technicien en pharmacie vérifie le médicament.
  • Le médicament est envoyé au secteur réservé aux soins des patients.

Administration

  • L'infirmier examine l'ordonnance et confirme son entrée dans le RAMe.
  • L'infirmier administre le médicament au patient. Le texte de cette étape est écrit en caractères gras et rouges.

Surveillance

Les cliniciens évaluent la réaction du patient au médicament; les résultats sont consignés dans un rapport.

Remarque : L'information en rouge et italique désigne les processus de sélection et d'administration, éléments clés de l'interaction entre les utilisateurs et le produit.

Annexe 4 - Remerciements

Membres du groupe consultatif d'experts

Ce Guide a été préparé en collaboration avec l'ISMP Canada. Santé Canada et l'ISMP Canada tiennent à remercier tout particulièrement les autres membres du groupe consultatif d'experts pour leurs orientations, leurs commentaires et leur soutien :

Références

Dans la mesure du possible, les références ont été tirées de sites Web accessibles au public.

Note de bas de page 1

Gouvernement du Canada. Loi sur les aliments et drogues. Règlement modifiant le Règlement sur les aliments et drogues (étiquetage, emballage et marques nominatives des drogues pour usage humain). Gazette du Canada [Internet]. Ottawa (ON) : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada; 13 juin 2014 [archivée le 2 juil. 2014; mise à jour le 3 juil. 2014; cité le 22 nov.].

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Note de bas de page 2

Gouvernement du Canada. Règlement sur le sang [Internet]. Ottawa (ON) : ministère de la Justice, Canada; 9 oct. 2013 [mise à jour le 23 oct. 2014; cité le 19 nov. 2014].

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Note de bas de page 3

Gouvernement du Canada. Règlement sur la sécurité des cellules, tissus et organes humains destinés à la transplantation, Interpretation [Internet]. Ottawa (ON) : Santé Canada; 2004 [cité le 23 oct. 2014].

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Note de bas de page 4

Gouvernement du Canada. Ligne directrice - Étiquetage des médicaments pharmaceutiques destinés à l'usage des humains [Internet]. Ottawa (ON): Santé Canada; 13 juin 2015 [cité le 14 mai 2016].

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Note de bas de page 5

Gouvernement du Canada. Loi sur les aliments et drogues (L.R.C. (1985), ch. F-27) [Internet]. Ottawa (ON) : ministère de la Justice, Canada; 6 nov. 2014 [cité le 6 mars 2016].

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Note de bas de page 6

Gouvernement du Canada. Ligne directrice à l'intention de l'industrie - Examen des marques nominatives de médicament [Internet]. Ottawa (ON) : Santé Canada; 2 juil. 2014 [cité le 27 août 2014].

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Note de bas de page 7

Institut pour l'utilisation sécuritaire des médicaments du Canada. Étiquetage et emballage : analyse par agrégat des déclarations d'incidents et accidents liés à la médication. Bulletin de l'ISMP Canada [Internet]. 2013 [cité le 1 juil. 2014];13(9).

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Note de bas de page 8

Institute for Safe Medication Practices Canada. Labelling and packaging: an aggregate analysis of medication incident reports. Project report [Internet]. Toronto (ON): The Institute; 14 sept. 2013 [cité le 18 août 2014].

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Note de bas de page 9

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Note de bas de page 10

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Note de bas de page 11

Institute for Safe Medication Practices. Acute Care - ISMP Medication Safety Alert. Administering just the diluent or one of two vaccine components leaves patients unprotected [Internet]. Horsham (PA): The Institute; 22 mai 2014 [cité le 18 août 2014].

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Note de bas de page 12

Carter R, Day B, Megs P. Typographic design: Form and communication, Fifth Edition. Hoboken (NJ): John Wiley & Sons, Inc.; 2012.

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Note de bas de page 13

Gouvernement du Canada. Lignes directrices pour la conception d'étiquettes de marché pour les produits antiparasitaires à usage domestique [Internet]. Ottawa (ON) : Santé Canada; 16 juin 2011 [cité le 8 janv. 2015].

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Note de bas de page 14

Association canadienne de santé publique et Programme national sur l'alphabétisation et la santé. De bons remèdes pour les aînés : lignes directrices sur la rédaction des documents et la conception des emballages des médicaments sur ordonnance [Internet]. Ottawa (ON) : L'Association; 2002 [cité le 8 janv. 2015].

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Note de bas de page 15

Groupe CSA. CAN/CSA-Z264.2-F99 - Étiquetage des ampoules, des fioles et des seringues à cartouches utilisées pour les médicaments. Norme nationale du Canada. Etobicoke (ON) : Le Groupe; Oct. 1999 [confirmé en 2004].

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Note de bas de page 16

Société canadienne des pharmaciens d'hôpitaux. Lignes directrices sur l'emballage et l'étiquetage des médicaments à l'intention des fabricants. Ottawa (ON) : La Société; 2001.

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Note de bas de page 17

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Note de bas de page 18

Gouvernement du Canada. Règlement sur les aliments et drogues [Internet]. Ottawa (ON) : ministère de la Justice; 3 juin 2015 [cité le 6 mars 2016].

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Note de bas de page 19

Institut pour l'utilisation sécuritaire des médicaments du Canada. Recours aux lettres majuscules pour l'écriture des noms de médicaments utilisés en oncologie. Bulletin de l'ISMP Canada [Internet]. 11 nov. 2010 [cité le 10 janv. 2015];10(8):1.

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Note de bas de page 20

Filik R, Purdy K, Gale A, et al. Labeling of medicines and patient safety: Evaluating methods of reducing drug name confusion. Hum Factors. 2006;48(1):39‐47.

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Note de bas de page 21

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Note de bas de page 22

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Note de bas de page 23

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Note de bas de page 24

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Note de bas de page 25

National Patient Safety Agency and the Helen Hamlyn Research Centre. Design for patient safety. A guide to the design of electronic infusion devices [Internet]. London (UK): National Health Service; mars 2010 [cité le 22 févr. 2014].

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Note de bas de page 26

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Note de bas de page 27

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Note de bas de page 28

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Note de bas de page 29

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Note de bas de page 30

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Note de bas de page 31

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Note de bas de page 32

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Note de bas de page 33

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Note de bas de page 34

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Note de bas de page 35

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Note de bas de page 36

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Note de bas de page 38

Frase LT, Schwartz BJ. Typographical cues that facilitate comprehension. J Educ Psychol. 1979;71(2):197-206.

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Note de bas de page 39

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Note de bas de page 40

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Note de bas de page 41

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Note de bas de page 42

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Note de bas de page 43

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Note de bas de page 44

Cole B, Harris R. Caution: coloured medication and the colour blind. Lancet [Internet]. 29 août 2009 [cité le 6 mars 2016];374(9691):720.

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Note de bas de page 45

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Note de bas de page 46

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Note de bas de page 47

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Note de bas de page 48

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Note de bas de page 49

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Note de bas de page 50

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Note de bas de page 51

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Note de bas de page 52

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Note de bas de page 53

Zwimpfer M. Colour, Light, Sight, Sense. West Chester (NY): Schiffer Publishing Ltd.; 1988.

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Note de bas de page 54

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Note de bas de page 55

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Note de bas de page 56

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Note de bas de page 57

Itten J. The Elements of Colour. New York (NY): Van Nostrand Reinhold; 1970.

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Note de bas de page 58

Edwards B. Colour: A course in mastering the art of mixing colors. New York (NY): Jeremy P. Tarcher/Penguin a member of Penguin Group (USA) Inc.; 2004.

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Note de bas de page 59

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Note de bas de page 60

Hellier E, Tucker M, Kenny N, et al. Merits of using color and shape differentiation to improve the speed and accuracy of drug strength identification on over-the-counter medicines by laypeople. J Patient Saf. 2010;6(3):158-164.

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Note de bas de page 61

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Note de bas de page 62

Sweller J. Cognitive load during problem solving: effects on learning. Cognitive Sci. 1988 [cité le 6 sept. 2014];12: 257-285.

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Note de bas de page 63

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Note de bas de page 64

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Note de bas de page 65

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Note de bas de page 66

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Note de bas de page 67

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Note de bas de page 68

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Note de bas de page 69

Institut pour l'utilisation sécuritaire des médicaments du Canada. Vos déclarations ont suscité une réponse favorable des fabricants. Bulletin de l'ISMP Canada [Internet]. 2007 [cité le 23 août 2014];7(7):2.

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Note de bas de page 70

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Note de bas de page 71

Bilan 2010 des conditionnements : savoir reconnaître les pièges pour éviter les erreurs. Prescrire [Internet]. 2011 [cité le 15 janv. 2015];20(117):162-165.

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Note de bas de page 72

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Note de bas de page 73

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Note de bas de page 74

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Note de bas de page 75

Bilan 2011 des conditionnements : trop de dangers et trop de patients oubliés. Prescrire [Internet]. 2012;21(127):133-138.

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Note de bas de page 76

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Note de bas de page 77

Shah-Mohammadi A-R, Gaunt MJ. Oral medications inadvertently given via the intravenous route. Pa Patient Saf Advis. 2013 [cité le 1er févr. 2015];10(3):85-91.

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Note de bas de page 78

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Note de bas de page 79

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Note de bas de page 80

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Note de bas de page 81

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Note de bas de page 82

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Note de bas de page 83

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Note de bas de page 84

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Note de bas de page 85

Bureau de la traduction, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Termium Plus®. Le guide du rédacteur. 2 Les nombres [Internet]. Ottawa (ON) : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada; 15 oct. 2015, c2016 [cité le 6 mars 2016].

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Note de bas de page 86

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Note de bas de page 87

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Note de bas de page 88

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Note de bas de page 89

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Note de bas de page 90

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Note de bas de page 91

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Note de bas de page 92

Programme Canada Vigilance. Canadiens en santé. Rappels et avis. Kadcyla (trastuzumab emtansine) et Herceptin (trastuzumab) - Risque potentiel d'erreur de médication en raison de la similarité entre les dénominations communes - Pour les professionnels de la santé [Internet]. Ottawa (ON) : Santé Canada; 9 oct. 2013 [cité le 15 janv. 2015].

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Note de bas de page 93

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Note de bas de page 94

Rogers WA, Lawson N, Rousseau GK. Warning research: an integrative perspective. Hum Factors. 2000;42(1):102-139.

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Note de bas de page 95

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Note de bas de page 96

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Note de bas de page 97

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Note de bas de page 98

Institut pour l'utilisation sécuritaire des médicaments du Canada. Mise en garde concernant la solution nettoyante et désinfectante pour lentilles cornéennes Clear Care®. ISMP Canada - Médicamentssécuritaires.ca - Alerte [Internet]. 2010 [cité le 19 févr. 2014];1(2):1-2.

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Note de bas de page 99

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Note de bas de page 111

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Note de bas de page 112

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Note de bas de page 114

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Note de bas de page 117

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Note de bas de page 150

Institut canadien pour la sécurité des patients. L'Institut pour l'utilisation sécuritaire des médicaments du Canada. Saskatchewan Health. Cadre canadien de l'analyse des causes souches. Edmonton AB: Institut canadien pour la sécurité des patients. Mars 2006. Édition française 2008.

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Note de bas de page 151

Collaborateurs à l'analyse des incidents. Cadre canadien d'analyse des incidents [Internet]. Edmonton (AB) : Institut canadien pour la sécurité des patients; 2012 [cité le 21 janv. 2015]

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Note de bas de page 152

Institute for Safe Medication Practices Canada. Human factors and substitution errors. ISMP Can Saf Bull [Internet]. 2003 [cité le 13 nov. 2013];3(5):1-2.

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Note de bas de page 153

Gouvernement du Canada. Règlement sur l'emballage et l'étiquetage des produits de consommation [Internet. Ottawa (ON) : ministère de la Justice, Canada; 29 janv. 2014 [cité le 17 mai 2016].

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Note de bas de page 154

Singer JP, Balliro GM, Lerner ND. Smith TP, editor. Manufacturer's guide to developing consumer product instructions. Washington (DC): Consumer Product Safety Commission; oct. 2003 [cité le 21 janv. 2015].

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Note de bas de page 155

Davies J, Hebert P, Hoffman C. Un dictionnaire canadien sur la sécurité des patients. Ottawa (ON) : Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada; 2003 [cité le 27 nov. 2014].

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Note de bas de page 156

Institute for Safe Medication Practices Canada. Definitions of terms [Internet]. Toronto (ON): The Institute; c2000-2015 [cité le 21 janv. 2015].

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Note de bas de page 157

Institut pour l'utilisation sécuritaire des médicaments du Canada. Failure mode and effects analysis (FMEA): A framework for proactively identifying risk healthcare. Version 1. Toronto (ON) : L'Institut; 2006

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Note de bas de page 158

Gouvernement du Canada. Ligne directrice - Questions-réponses : Le règlement sur l'étiquetage en langage clair pour les médicaments sur ordonnance [Internet]. Ottawa (ON) : Santé Canada; 30 avril 2015 [cité le 6 nov. 2015].

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Note de bas de page 159

Plain Language Commission. Readability reports [Internet]. London (UK): The Commission [cité le 28 sept. 2014]

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Note de bas de page 160

Institute for Safe Medication Practices. ISMP High-alert medications [Internet]. Horsham (PA): The Institute; c2016 [cité le 6 mars 2016].

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Note de bas de page 161

Lanham Act §43(a), 15 U.S.C. §1125 (2010); as quoted in Greene JA, Kesselheim AS. Why do the same drugs look different? Pills, trade dress, and public health. N Engl J Med. 2011;365(1):83-89.

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Note de bas de page 162

Nielsen J. Usability Engineering. San Diego (CA): Academic Press; 1993.

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Note de bas de page 163

Nielsen J. The usability engineering life cycle. Comput. 1992;25:12-22.

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Note de bas de page 164

Horton W. Designing and writing online documentation: hypermedia for self-supporting products, 2nd ed. New York (NY): Wiley; 1994.

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Note de bas de page 165

Brass EP, Weintraub W. Label development and the label comprehension study for over-the-counter drugs. Clin Pharmacol Ther. 2003;74(5):406-412.

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Note de bas de page 166

American National Standards Institute. American national standard for criteria for safety symbols. ANSI Z535.3. New York (NY): The Institute; 2002.

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Note de bas de page 167

Enterprise and Industry Directorate General. European Commission. Guideline on the readability of the label and package leaflet of medicinal products for human use [Internet]. Brussels (BE): The Commission; 12 janv. 2009 [cité le 6 mars 2016].

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Note de bas de page 168

Medicines and Healthcare products Regulatory Agency. Guidance on the user testing of patient information leaflets [Internet]. London (UK): The Agency; juin 2005 [cité le 28 avril 2016].

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Note de bas de page 169

Shaver ERF, Wogalter MS. A comparison of older vs. newer over-the-counter (OTC) nonprescription drug labels on search time accuracy. Proc Hum Fact Ergon Soc Annu Meet. 2003;47(5):826-830.

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Note de bas de page 170

Gouvernement du Canada. Exigences en matière de données pour que des ingrédients médicinaux passent de « sur ordonnance » à « sans « ordonnance » [Internet]. Ottawa (ON) : Santé Canada; 1er mai 2014 [cité le 29 nov. 2015].

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Note de bas de page 171

Lewis C, Polson P, Wharton C, et al. Testing a walkthrough methodology for theory-based design of walk-up-and-use interfaces. Proceedings of the ACM CHI 90 Human Factors in Computing Systems Conference. 1990;235-242.

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Note de bas de page 172

Polson P, Lewis C, Rieman J, et al. Cognitive walkthroughs: a method for theory-based evaluation of user interfaces. Int J Hum Comput Stud. 1992;36:741-773.

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Note de bas de page 173

Nielsen J, Mack RL, editors. Usability inspection methods. New York (NY): John Wiley and Sons; 1994. Chapter 2, Heuristic evaluation. Chapter 5, The cognitive walkthrough method: A practitioner's guide.

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Note de bas de page 174

Ericsson A, Simon H. Protocol analysis: verbal reports as data. Cambridge (MA): The MIT Press; 1993.

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Note de bas de page 175

Wogalter MS, Vigilante WJ. Effects of label format on knowledge acquisition and perceived readability by younger and older adults. Ergonomics. 2003;46(4):327-344.

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Note de bas de page 176

Estes WK, Taylor HA. A detection method and probabilistic models for assessing information processing from brief visual displays. Proc Natl Acad Sci U S A. 1964;52(2):446-454.

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Note de bas de page 177

Buffardi K, Bojko A, Israelski E. Tachistoscopic study on the impact of net quantity and dosage strength proximity on dosage strength recognition in prescription drug labels. Proc Hum Fact Ergon Soc Annu Meet. 2007;51(11):730-734.

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Note de bas de page 178

Bojko A, Gaddy C, Lew G, et al. Evaluation of drug label designs using eye tracking. Proc Hum Fact Ergon Soc Annu Meet. 2005;49(11):1033-1037.

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Note de bas de page 179

Shultz J, Strosher L, Nenshi Nathoo S, et al. Avoiding potential medication errors associated with non-intuitive medication abbreviations [Internet]. Can J Hosp Pharm. 2011 [cité le 21 janv. 2015];64(4):246-251.

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