Évaluation de substance dangereuse – Acide silicique, sel de sodium

Identification

Nom chimique :
Acide silicique, sel de sodium

N^o CAS :
1344-09-8

Composition chimique :
(Na₂O)_x. (SiO₂)y

Synonymes :
Silicate de sodium

N^o ONU :
3253

Pictogrammes

Figure 1 - Description du texte

Le symbole dans le pictogramme est un point d'exclamation. Ce symbole indique que les produits dangereux portant ce pictogramme peuvent causer certains effets sur la santé, par exemple :

• irritation de la peau
• irritation des yeux
• sensibilisation de la peau

Figure 2 - Description du texte

Le symbole à l'intérieur du pictogramme représente un contenant duquel s'écoule un liquide sur une pièce de métal et un autre contenant duquel s'écoule un liquide sur une main. Ce symbole indique que les produits dangereux affichant ce pictogramme peuvent :

• endommager ou détruire le métal
• causer des lésions cutanées irréversibles (par exemple, brûlures, ampoules, cicatrices)
• produire une lésion des tissus oculaires ou une perte de la vue qui est irréversible ou qui n'est pas totalement réversible dans les 21 jours suivants

Classification du SIMDUT

Remarque : Les classifications de l'acide silicique, sel de sodium dépendent de la concentration et du rapport molaire (RM) de SiO₂:Na₂O, qui peut varier de 1,5 à 4,0^{Note de bas de page 1, Note de bas de page 2,Note de bas de page 3}. Le métasilicate de sodium, numéro CAS 6834-92-0, est identique au RM 1,0^{Note de bas de page 1}.

Dangers pour la santé :

• Toxicité aiguë (voie orale) : Catégorie 4 (RM 2,0)
• Corrosion cutanée/irritation cutanée : Catégorie 1 (RM 1,6, RM 2,4, RM 0,5); Catégorie 2 (RM 2,0)
• Lésions oculaires graves/irritation oculaire : Catégorie 1 (RM 2,0); Catégorie 2 (RM 2,4)

Dangers physiques :

L'acide silicique, sel de sodium ne répond pas aux critères de classification.

Dangers pour la santé

Toxicité aiguë (voie orale) :

Toxicité aiguë (voie orale) - catégorie 4 (RM 2,0)

Dose létale médiane (DL₅₀ ) : 5 150 mg/kg (rat, RM 3,27)^{Note de bas de page 3}.
DL₅₀ : 1 960 mg/kg (rat, RM 2,0) ^{Note de bas de page 4}.
DL₅₀ : 2 710 mg/kg (rat, RM 2,4) ^{Note de bas de page 4}.

Les données disponibles répondent aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (voie orale) - catégorie 4 au RM 2,0 [RPD 8.1.1(1)].

Toxicité aiguë (voie cutanée) :

Ne répond pas aux critères.

DL₅₀ : > 4 640 mg/kg (lapin, RM 2,0 et 2,4) ^{Note de bas de page 4}

Les données disponibles ne répondent pas aux critères de classification pour la Toxicité aiguë (voie cutanée).

Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n'est pas un gaz. Les critères de classification pour la Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) ne s'appliquent pas à cette substance.

Toxicité aiguë (par inhalation – vapeurs) :

Aucune donnée disponible

Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillard) :

Aucune donnée disponible

Corrosion cutanée/irritation cutanée :

Catégorie 1 (RM 1,6 (≥52 %), RM 2,4 (≥44 %), RM 0,5 (≥90 %)).

Catégorie 2 (RM 2,0 (19,5 %))

La corrosion cutanée ou l'irritation cutanée causée par l'acide silicique, sel de sodium dépend du RM et de la concentration. Des concentrations plus faibles d'un même RM présentent une corrosivité ou une irritabilité plus faible que des concentrations plus élevées.

Dans une étude conforme à la ligne directrice n° 404 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) menée sur des lapins, une solution aqueuse à 53,5 % d'acide silicique, sel de sodium (RM 1,6) s'est avérée corrosive (d'après un résumé de l'étude ^{Note de bas de page 5}). Les lapins ont été exposés pendant 4 heures. Les scores d'œdème et d'érythème étaient de 4/4 et les effets étaient irréversibles après 14 jours. Dans une autre étude bien menée, l'application d'une dose de 0,5 mL d'acide silicique, sel de sodium à 82 % (RM 2,4) pendant 4 heures sur la peau de 3 lapins dans des conditions semi-occlusives a entraîné des lésions cutanées nécrotiques chez 2/3 des animaux (d'après un résumé de l'étude ^{Note de bas de page 5}). Un animal avait une blessure qui n'avait pas cicatrisé après 14 jours. Une autre étude a testé des solutions aqueuses (19,5 %) d'acide silicique, sel de sodium (RM 2,4 et 2,0). Seul l'acide silicique, sel de sodium (RM 2,0) a obtenu des scores moyens (24 et 72 heures) de >2,3/4 pour l'érythème et l'œdème lorsqu'il a été appliqué pendant 24 heures sur la peau intacte de 6 lapins^{Note de bas de page 4}. Dans un test cutané du département des Transports des États-Unis (US DOT) où des lapins ont été exposés à de l'acide silicique, sel de sodium pendant 4 heures, une solution à 90 % de RM 0,5 s'est avérée corrosive ^{Note de bas de page 6}. Dans une étude de validation d'un essai in vitro (ligne directrice n° 430 de l'OCDE : Corrosion cutanée in vitro : Méthode d'essai de résistance électrique transcutanée (RET)), une solution aqueuse à 52 % et une autre à 44 % d'acide silicique, sel de sodium (RM 1,6 et 2,4, respectivement) ont été jugées corrosives (d'après un résumé de l'étude ^{Note de bas de page 5}). L'application d'une dose de 0,5 mL d'une solution à 36, 80 ou 99 % d'acide silicique, sel de sodium (RM 3,2), selon une méthode de la Federal Hazardous Substances Act (FHSA), où l'exposition est de 24 heures, a donné lieu à un indice d'irritation primaire (IIP) de 3, 0 et 4, respectivement, et a été déclarée non corrosive^{Note de bas de page 6}. L'acide silicique, sel de sodium (RM 3,45), à une concentration de 40,93 %, n'est pas irritant pour la peau humaine (d'après un résumé de l'étude ^{Note de bas de page 5}). Lors d'une exposition de 4 heures chez des volontaires humains, l'acide silicique, sel de sodium (RM 3,45 (34,9 %)), a provoqué une légère desquamation de la peau chez 7/20 sujets, les résultats étant rapportés comme non irritants ^{Note de bas de page 3}. Dans une étude conforme à la ligne directrice n° 404 de l'OCDE, une solution à 38,25 % d'acide silicique, sel de sodium (RM 3,28), appliquée sur la peau d'un lapin blanc de Nouvelle-Zélande, a été jugée non irritante ^{Note de bas de page 3}.

Les données disponibles répondent aux critères de classification de la catégorie Corrosion cutanée - catégorie 1 pour l'acide silicique, sel de sodium, au RM 0,5 (≥90 %), RM 1,6 (≥52 %) et RM 2,4 (≥44 %) [RPD 8.2.2(2)]; et de la catégorie Irritation cutanée - catégorie 2 au RM 2,0 (19,5 %) [RPD 8.2.2(3)].

Lésions oculaires graves/irritation oculaire :

Catégorie 1 (RM 2,0 (≥19,5 %)); catégorie 2 (RM 2,4 (19,5 %))

Comme pour la corrosion cutanée et l'irritation cutanée, la classification de l'irritation oculaire et des lésions oculaires graves dépend du RM et de la concentration de la substance.

Dans une étude menée de façon similaire à la ligne directrice n° 405 de l'OCDE, l'administration d'une dose de 0,1 ml d'acide silicique, sel de sodium (RM 2,0), à une concentration de 19,5 % dans le sac conjonctival des yeux de 6 lapins a entraîné une opacité cornéenne avec formation de tissu cicatriciel chez 4/6 lapins^{Note de bas de page 4}. Dans la même étude, une solution aqueuse à 19,5 % d'acide silicique, sel de sodium (RM 2,4), a produit un score moyen (24, 48 et 72 heures) de >1/2 pour l'iritis chez 2/6 animaux et un score de rougeur conjonctivale de >2/3 chez les 6 animaux^{Note de bas de page 4}. Aucun score individuel n'était disponible après 72 heures pour déterminer le classement dans une sous-catégorie. Dans un test mené selon la FHSA, portant sur des lapins albinos, l'acide silicique, sel de sodium, RM 2,0 à une concentration de 44 % a été signalé comme étant sévèrement irritant^{Note de bas de page 6}; cependant, aucun score ou détail sur les effets n'a été fourni. Dans une étude menée avec la même méthode de la FHSA, l'acide silicique, sel de sodium (RM 3,2), n'était pas irritant pour les lapins albinos à une concentration de 36 %^{Note de bas de page 6}. Aucun autre détail sur l'étude n'a été fourni.

Les données disponibles répondent aux critères de classification de la catégorie Lésions oculaires graves - catégorie 1 pour l'acide silicique, sel de sodium (RM 2,0) à une concentration ≥19,5 % [RPD 8.3.2(1)]; et l'Irritation oculaire - catégorie 2 au RM 2,4 à une concentration de 19,5 % [RPD 8.3.2(3)].

Sensibilisation respiratoire :

Aucune donnée disponible

Sensibilisation cutanée :

Ne répond pas aux critères

Il existe un cas documenté d'exposition à l'acide silicique, sel de sodium provoquant une dermatite de contact et une urticaire de contact chez un homme de 57 ans. Il a subi une réaction hypersensible immédiate lorsqu'il a été exposé à 20 % d'acide silicique, sel de sodium (RM non spécifié), sur le lieu de travail ^{Note de bas de page 7}. Il a été testé positif dans un test de dépistage. Une solution aqueuse à 20 % d'acide silicique, sel de sodium (RM non spécifié) a ensuite été testée chez 32 volontaires sains, dont 22 (68 %) ont eu une réponse positive, notamment une irritation cutanée sans formation d'ulcère, 48 heures après l'application ^{Note de bas de page 7}. Les résultats histologiques ont suggéré qu'il s'agissait d'un cas de dermatite de contact irritante primaire plutôt que d'une dermatite de contact allergique.

Dans une étude d'essai de stimulation locale des ganglions lymphatiques locaux chez la souris, l'exposition à une concentration de 2 à 6 % de métasilicate de sodium s'est avérée non sensibilisante (d'après un résumé de l'étude^{Note de bas de page 5}).

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification pour la Sensibilisation cutanée.

Mutagénicité sur les cellules germinales :

Ne satisfait pas aux critères

In vivo : Dans une étude menée conformément à la ligne directrice n° 475 de l'OCDE, le métasilicate de sodium (RM 1,0) a donné des résultats négatifs pour l'aberration chromosomique lorsqu'il était administré à des souris par voie orale, même à des niveaux de dosage dépassant la dose maximale tolérée de 940 mg/kg (d'après un résumé de l'étude^{Note de bas de page 5}).

In vitro : Dans un essai d'Ames effectué conformément à la ligne directrice n° 471 de l'OCDE, le métasilicate de sodium (RM 1,0) a donné un résultat négatif pour les souches Salmonella typhimurium TA98, TA100, TA1535 et TA1537, avec et sans activation métabolique (d'après un résumé de l'étude^{Note de bas de page 5}). Dans une étude menée conformément à la ligne directrice n° 473 de l'OCDE, l'acide silicique, sel de sodium (RM 3,3) s'est révélé négatif dans l'essai d'aberration chromosomique sur les fibroblastes des poumons (V79) chez les hamsters chinois, avec et sans activation métabolique (d'après le résumé d'étude^{Note de bas de page 5}).

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger Mutagénicité sur les cellules germinales.

Cancérogénicité :

Aucune donnée disponible

L'acide silicique, sel de sodium n'a pas été examiné par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), le National Toxicology Program (NTP) ou l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH).

Il convient de noter que les silicates de sodium sont depuis longtemps utilisés en toute sécurité dans de nombreux usages liés à l'alimentation^{Note de bas de page 8}. Le silicate de sodium et le silicate de potassium ont reçu le statut GRAS (« généralement reconnu comme sûr ») de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis lorsqu'on les ajoute à l'eau en conserve destinée à la consommation en prévention de la corrosion à des concentrations allant jusqu'à 100 ppm^{Note de bas de page 6}.

Aucune donnée de cancérogénicité n'est disponible pour l'acide silicique, sel de sodium.

Toxicité pour la reproduction :

Ne répond pas aux critères

Dans une étude chez la souris, les animaux ont reçu 12,5, 50 ou 200 mg/kg/jour de métasilicate de sodium (RM 1,0) par gavage du jour 0 au jour 18 de la gestation (d'après un résumé de l'étude^{Note de bas de page 5}). Aucun effet lié au traitement n'a été observé chez les mères, les fœtus mis bas par hystérectomie ou les nouveau-nés. Aucun décès à la mise bas n'a été observé lorsque les mères ont pu mettre bas leurs petits naturellement. On a constaté une diminution de la taille des portées liée à la dose, mais non statistiquement significative. Une diminution du poids des embryons liée à la dose, mais non statistiquement significative, et un retard dans le processus d'ossification ont également été observés. Aucun effet lié au traitement sur la prise de poids des petits n'a été observé dans aucun groupe de doses.

Dans une étude non standard sur plusieurs générations de rats testant l'acide silicique, sel de sodium (RM 3,2), les animaux ont reçu 0, 600 ou 1 200 ppm (sur la base de la teneur en SiO₂) dans l'eau potable^{Note de bas de page 9}. Aucune mortalité et aucun signe clinique n'ont été signalés chez la génération parentale, mais on a constaté une diminution significative du nombre de petits nés. Cependant, le nombre de descendants est le total cumulé des portées de 5 générations. Les résultats de cette étude ne peuvent être considérés comme fiables pour la classification en raison de la conception expérimentale. Seules 2 doses ont été testées sur un très petit nombre d'animaux de la génération F0 (6/sexe/groupe); il n'y a pas eu d'essai de stabilité sur l'eau destinée à la consommation, et les cages à fond grillagé ont laissé les nouveau-nés tomber de la cage.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger Toxicité pour la reproduction.

Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique :

Ne répond pas aux critères

Exposition par voie orale : Dans une étude de toxicité à dose unique menée chez des animaux, des rats (5/sexe/groupe) ont reçu acide silicique, sel de sodium à 20 % (RM 2,0 et 2,4), à une dose de 464, 1 000, 2 150 ou 4 640 mg/kg par gavage^{Note de bas de page 4}. Aucun signe apparent de toxicité n'a été observé à la dose de 464 mg/kg. Les animaux traités par les RM 2,0 et RM 2,4 à toutes les autres doses ont montré des signes de halètement, de dyspnée et de dépression aiguë. Cependant, aucune autopsie de confirmation n'a été effectuée. Les données disponibles ne répondent pas aux critères de classification.

Exposition par voie cutanée : Aucun signe de toxicité n'a été observé dans une étude de toxicité à dose unique où des lapins ont été exposés à 4 640 mg/kg d'acide silicique, sel de sodium à 19,5 % (RM 2,0 et RM 2,4) par voie cutanée^{Note de bas de page 4}.

Exposition par inhalation : Aucune donnée disponible

Les données disponibles ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger Toxicité pour certains organes cibles - exposition unique.

Toxicité pour certains organes cibles – exposition répétée :

Ne répond pas aux critères

Exposition par voie orale : Une exposition par voie orale sur des rats sevrés à l'acide silicique, sel de sodium (RM 3,2), par l'intermédiaire de l'eau potable à 789,5 et 1 587 mg/L pendant 180 jours n'a entraîné aucun effet indésirable^{Note de bas de page 9}. Certaines différences de poids corporel statistiquement significatives ont été observées entre le groupe expérimental et le groupe témoin, mais elles étaient faibles (6 % ou moins), non uniformes et non liées à la dose. Dans une étude de toxicité à doses répétées de 28 jours chez le rat, réalisée conformément à la ligne directrice n° 407 de l'OCDE, l'ingestion d'acide silicique, sel de sodium sans RM précisé jusqu'à une dose de 2 400 mg/kg/jour n'a entraîné aucune toxicité (d'après un résumé de l'étude^{Note de bas de page 5}).

Exposition par voie cutanée : Aucune donnée disponible

Exposition par inhalation : Aucune donnée disponible

Les données disponibles ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger Toxicité pour certains organes cibles – expositions répétées.

Danger par aspiration :

Aucune donnée disponible

Il n'existe aucune donnée sur l'humain pour l'acide silicique, sel de sodium. Cette substance n'est pas un hydrocarbure liquide.

Matières infectieuses présentant un danger biologique :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n'est ni un micro-organisme, ni protéine ou ni acide nucléique.

Dangers physiques

Matières et objets explosibles :

Non évalué*

* Les explosifs sont exclus de la LPD et de ses règlements. Les matières explosives sont réglementées aux termes de la Loi sur les explosifs. Pour plus de plus amples renseignements, visitez le site Ressources naturelles Canada.

Gaz inflammables :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.

Aérosols (inflammables) :

Non évalué

La classification d'un produit dangereux dans la classe de danger Aérosols inflammables ou Aérosols dépend du produit.

Gaz comburants :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n' est pas un gaz. Les critères de classification des gaz comburants ne s' appliquent pas à cette substance.

Gaz sous pression :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n' est pas un gaz. Les critères de classification des gaz sous pression ne s' appliquent pas à cette substance.

Liquides inflammables :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium sous forme pure n'est pas un liquide.

Les critères de classification des liquides inflammables ne s' appliquent pas à la substance pure.

Matières solides inflammables :

Ne répond pas aux critères

L'acide silicique, sel de sodium n'est pas inflammable; il est utilisé comme ignifuge^{Note de bas de page 10,Note de bas de page 11,Note de bas de page 12,Note de bas de page 13}.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger des Matières solides inflammables.

Matières autoréactives :

Ne répond pas aux critères

L'acide silicique, sel de sodium est une substance ininflammable, et il est utilisé comme ignifuge^{Note de bas de page 10,Note de bas de page 11,Note de bas de page 12,Note de bas de page 13}.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger des Matières autoréactives.

Liquides pyrophoriques :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium sous forme pure n'est pas un liquide.

Les critères de classification des liquides pyrophoriques ne s'appliquent pas à la substance pure.

Matières solides pyrophoriques :

Ne répond pas aux critères

L'acide silicique, sel de sodium est utilisé comme ignifuge^{Note de bas de page 10,Note de bas de page 11,Note de bas de page 12,Note de bas de page 13}. Le métasilicate de sodium, une substance très proche, est hygroscopique^{Note de bas de page 14}. L'acide silicique, sel de sodium a une structure similaire à celle du dioxyde de silicium, qui est ininflammable.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger des Matières solides pyrophoriques.

Matières auto-échauffantes :

Aucune donnée disponible

Il n' existe aucune donnée permettant de déterminer si l'acide silicique, sel de sodium satisfait aux critères de classification de la classe de danger Matières auto-échauffantes.

Matières qui, au contact de l' eau, dégagent des gaz inflammables :

Ne répond pas aux critères

L'acide silicique, sel de sodium forme des mélanges stables en solution aqueuse^{Note de bas de page 14}. Cette substance ne doit pas être classée parmi les substances qui, au contact de l' eau, dégagent des gaz inflammables, conformément à l'exclusion de l'alinéa 7.12.1(1)(c) du RPD.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger Matières qui, au contact de l' eau, dégagent des gaz inflammables.

Liquides comburants :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium sous forme pure n'est pas un liquide.

Les critères de classification des liquides comburants ne s' appliquent pas à la substance pure.

Matières solides comburantes :

Ne répond pas aux critères

Le silicium fait partie du même groupe que le carbone dans le tableau périodique. Les 2 substances se comportent de manière similaire lorsqu'elles se lient à l'oxygène. La silice a une force de liaison avec l'oxygène plus forte que la force de liaison carbone-oxygène^{Note de bas de page 15}. L'oxygène lié au silicium dans l'acide silicique, sel de sodium n'est pas capable d'alimenter un feu.

Les données existantes ne répondent pas aux critères de classification de la classe de danger Matières solides comburantes.

Peroxydes organiques :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n' est pas un peroxyde organique. Les critères de classification des peroxydes organiques ne s' appliquent pas à cette substance.

Matières corrosives pour les métaux :

Aucune donnée disponible

Aucune donnée n' est disponible pour déterminer si l'acide silicique, sel de sodium répond aux critères de classification de la classe de danger Matières corrosives pour les métaux; toutefois, il convient de noter que le silicate de sodium et le silicate de potassium se sont vus accorder le statut GRAS (« généralement reconnu comme sûr ») par la FDA des États-Unis pour être ajoutés à l'eau potable en conserve comme prévention de la corrosion à des concentrations allant jusqu' à 100 ppm^{Note de bas de page 6}.

Poussières combustibles :

Aucune donnée disponible

Il n' existe aucune donnée permettant de déterminer si l'acide silicique, sel de sodium satisfait aux critères de classification de la classe de danger Poussières combustibles.

Asphyxiants simples :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n' est pas un gaz. Les critères de classification des asphyxiants simples ne s' appliquent pas à cette substance.

Gaz pyrophoriques :

Sans objet

L'acide silicique, sel de sodium n' est pas un gaz. Les critères de classification des asphyxiants simples ne s' appliquent pas à cette substance.

Produits chimiques sous pression :

Non évalué

La classification d'un produit dangereux dans la classe de danger Produits chimiques sous pression dépend du produit.

Renseignements sur la réglementation et autres renseignements

Renseignements sur la réglementation :

Les évaluations des substances dangereuses sont prépar ées par Santé  Canada en tant que ressources éducatives et informatives. En vertu de la LPD, les fournisseurs de produits dangereux doivent, lors de la vente ou de l'importation d'un produit dangereux, fournir une étiquette et une fiche de données de sécurité qui répondent aux exigences énoncées dans le RPD.

Autres renseignements :

Les données et les classifications contenues dans c es évaluations des substances dangereuses sont basées sur des sources accessibles au public, telles que la littérature évaluée par des pairs ou l es rapports d' organismes internationaux. De nouvelles données , y compris des informations exclusives, pourraient avoir un impact sur la classification des substances ou des produits dangereux qui les contiennent. Il est de la responsabilité du fournisseur de s'assurer de l'exactitude, de la suffisance et de la fiabilité de ses classifications de produits dangereux.

Dernière mise à jour : 2022

Préparé par : Bureau des matières dangereuses utilisées au travail, Santé Canada