Message du ministre de la Santé, de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, et de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse du Canada – Semaine de la santé sexuelle

Déclaration

12 février 2024 | Ottawa (Ontario) | Agence de la santé publique du Canada

Chaque année, en février, nous soulignons la Semaine de la santé sexuelle au Canada, une occasion de sensibiliser la population et de promouvoir les ressources visant à améliorer la santé sexuelle. Le thème de cette année, « La santé sexuelle est l’affaire de tou·te·s » nous rappelle l’importance de la santé sexuelle dans notre santé globale, et, ce à tout âge. Nous savons également que les communautés 2ELGBTQI+, autochtones, noires et racialisées, les personnes en situation de handicap, les immigrés, les migrants, les femmes et les jeunes sont des groupes mal desservis et n’ont souvent pas accès à l’information sur la santé.

La santé sexuelle est directement liée à notre bien-être mental et sexuel, au développement de notre corps et à notre capacité à avoir des relations saines. Elle signifie également être informé, avoir une approche positive et respectueuse de la sexualité, comprendre le consentement, et disposer de l’information nécessaire pour prendre des décisions éclairées concernant notre corps.

Beaucoup de personnes au Canada hésitent encore aujourd’hui à recourir à des services de santé sexuelle en raison de la honte alimentée par la stigmatisation et la discrimination. Afin d’améliorer l’accès des populations mal desservies au soutien, à l’information et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive, le gouvernement du Canada finance des organismes communautaires pour soutenir des activités telles que la création de matériel de formation inclusif pour les prestataires de soins de santé sexuelle et reproductive, la réalisation d’activités de sensibilisation du public, et la prestation de soutien en termes de déplacement et de logistique pour les personnes ayant recours à des services d’avortement. 

Les Infections Transmissibles Sexuellement et par le Sang (ITSS) sont évitables, traitables et, dans de nombreux cas, guérissables, mais elles demeurent un problème de santé publique important, et le nombre de nouveaux cas est en hausse.  

Notre gouvernement veut changer cela. Lors de la 24e conférence internationale sur le sida, en août 2022, le Canada a appuyé la déclaration mondiale « Indétectable signifie intransmissible (I=I) ». Cette déclaration est fondée sur des preuves scientifiques qui montrent que le VIH n’est pas transmissible lors des rapports sexuels si la personne vivant avec le VIH reçoit un traitement et que la quantité de virus dans son sang reste très faible. La déclaration I=I est importante, car elle remet en cause la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et encourage les gens à se faire dépister et traiter, améliorant ainsi les chances de prévenir la transmission du virus.

Nous sommes également préoccupés par l’augmentation considérable du nombre de cas de syphilis recensés au cours de la dernière décennie. Bien qu’elle puisse être soignée à l’aide d’antibiotiques, la syphilis peut entraîner de graves problèmes de santé si elle n’est pas traitée; les symptômes les plus graves touchant le cœur, le cerveau et le système nerveux. La syphilis non traitée peut également être transmise au fœtus pendant la grossesse et entraîner des problèmes de santé qui dureront toute la vie de l’enfant.

Le gouvernement du Canada a récemment lancé une campagne de sensibilisation à la syphilis ciblant les personnes vivant dans les régions où les taux d’infection sont les plus élevés, notamment en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Les messages publicitaires, ciblant le grand public et les prestataires de soins de santé, encouragent les personnes sexuellement actives à intégrer le dépistage de la syphilis dans leurs soins de santé de routine.   

Toute personne peut réduire son risque d’ITSS en utilisant des moyens de contraception de type « barrières », comme des préservatifs et des digues dentaires, en se faisant dépister régulièrement si elle est sexuellement active avec de nouveaux partenaires ou des partenaires multiples, et en suivant le traitement prescrit par un professionnel de la santé en cas d’infection. 

À l’occasion de la Semaine de la santé sexuelle, réfléchissons et sensibilisons-nous à la façon dont la santé sexuelle contribue à la santé globale et en fait partie intégrante. La santé sexuelle est l’affaire de tous et constitue un élément important et nécessaire de notre bien-être.

L’honorable Mark Holland, c.p., député
L’honorable Ya’ara Saks, c.p., députée
L’honorable Marci Ien, c.p., députée

Personnes-ressources

Christopher Aoun
Attaché de presse
Cabinet de l'honorable Mark Holland
Ministre de la Santé
613-291-4176

Alexander Fernandes
Attaché de presse
Cabinet de l’honorable Ya’ara Saks
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
613-290-0318

Nanki Singh
Attaché de presse
Cabinet de la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse
819-665-2632
Nanki.Singh@fegc-wage.gc.ca

Relations médias
Agence de la santé publique du Canada
613-957-2983
media@hc-sc.gc.ca

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