Bacillus cereus, à l’exclusion du biovar anthracis : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes
Section I – Agent infectieux
Nom
Bacillus cereus, à l’exclusion du biovar anthracis
Type d’agent
Bactérie
Taxonomie
Famille
Bacillaceae
Genre
Bacillus
Espèce
cereus
Synonyme ou renvoi
Agent causal de la maladie d’origine alimentaire Bacillus cereus, intoxication alimentaire, syndrome diarrhéique, syndrome émétique et gastro‑entériteNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3.
Caractéristiques
Brève description
Bacillus cereus sensu stricto (ci‑après appelé B. cereus) est une bactérie anaérobique facultative à Gram positif en forme de bâtonnet (de 1 à 1,2 µm par 3 à 5 µm), formant des endospores et qui se présente seule, jumelée ou dans des chaînes courtesNote de bas de page 2Note de bas de page 4Note de bas de page 5 Note de bas de page 6. B. cereus est membre d’un groupe de bactéries connu sous le nom de Bacillus cereus sensu lato, qui comprend également B. anthracis, B. thuringiensis, B. mycoides, B. pseudomycoides, B. weihenstephanensis, B. cytotoxicus, et B. toyonensis, ainsi que plusieurs autres membres nouvellement décrits qui ont été identifiés au moyen d’analyses taxonomiques génétiques plus récentes, comme B. gaemokensis, B. manliponensis et B. bingmayongensisNote de bas de page 2Note de bas de page 7. Bien que ces bactéries présentent des niveaux élevés de similarité génétique, elles sont toutes classées comme étant espèces uniques en fonction des différences de caractéristiques morphologiques et physiologiques et des manifestations cliniques associées résultant de l’infectionNote de bas de page 2. La taille du génome de la souche 3A-ES de B. cereus est constituée d’un chromosome circulaire unique d’une taille d’environ 5 335 kb, dont la teneur en G+C est d’environ 35 %, et 287 sous‑systèmes (ensembles de protéines qui ensemble mettent en œuvre un processus biologique particulier ou un complexe structurel), dont le plus grand nombre est impliqué dans les processus métaboliques, suivi par la formation des protéines matures, la virulence, la réponse au stress et la défenseNote de bas de page 8. Les cellules ont des flagelles péritriches pour la motilitéNote de bas de page 2. B. cereus produit des spores ellipsoïdes ou cylindriques, centrées à terminales, avec des appendices à leur surfaceNote de bas de page 3Note de bas de page 9. Les souches psychrotrophiques se développent bien à des températures inférieures à 10 °C, mais non à 37 °CNote de bas de page 10. Les souches mésophiles croissent bien à 37 °C, mais peuvent aussi survivre à des températures inférieures à 10 °CNote de bas de page 2Note de bas de page 10.
Propriétés
Certaines souches de B. cereus ont une durée de génération aussi courte que 12 minutes dans des conditions optimalesNote de bas de page 3. B. cereus est capable de persister dans des conditions défavorables par la formation d’endospores et de biofilmsNote de bas de page 2. Les spores sont habituellement résistantes à la chaleur, au gel, au séchage et aux rayons gamma et ultravioletsNote de bas de page 2. En comparaison avec les spores d’autres Bacillus spp., les spores de B. cereus ont une hydrophobicité accrue, ce qui permet une forte adhérence aux surfaces et aux alimentsNote de bas de page 3. Des biofilms peuvent se former sur les surfaces abiotiques et sur les tissus vivants, mais ils peuvent aussi être sous forme de pellicules flottantesNote de bas de page 2.
Les souches de B. cereus peuvent produire jusqu’à six toxines, dont cinq sont des entérotoxines et une est une toxine émétiqueNote de bas de page 5. Les entérotoxines comprennent l’entérotoxine T (BceT), l’entérotoxine FM (EntFM), l’hémolysine BL (HBL), l’entérotoxine non hémolytique (NHE) et la cytotoxine K (CytK ou hémolysine IV)Note de bas de page 2. Certaines souches de B. cereus produisent une toxine émétique appelée céreulideNote de bas de page 4Note de bas de page 11Note de bas de page 12. B. cereus produit également d’autres facteurs de virulence, dont des phospholipases endommageant la membrane des mammifères et les hémolysinesNote de bas de page 2. Les spores produisent deux métalloprotéases, l’InhA et la NprA, qui participent à l’évasion de la surveillance immunitaire et la promotion de la germination, permettant l’établissement d’une infection chez un hôte.
Section II – Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
Les souches de B. cereus varient en pathogénicité en raison de différences dans leur production de toxinesNote de bas de page 4. Les souches pathogènes causent principalement des maladies d’origine alimentaire auto‑limitantes (de type diarrhéique ou émétique), mais elles peuvent également causer d’autres types d’infectionsNote de bas de page 3Note de bas de page 5Note de bas de page 11.Le type d’empoisonnement alimentaire diarrhéique se produit lorsque les cellules végétatives de B. cereus sont ingérées et produisent des entérotoxines dans l’intestin grêle. Cette maladie, caractérisée par des symptômes tels que la diarrhée liquide, des douleurs abdominales, de la fièvre et des vomissements, dure souvent de 12 à 24 heures ou jusqu’à plusieurs joursNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 13. Le type émétique, causé par l’ingestion d’aliments contaminés par du céreulide préformé, est caractérisé par des vomissements, des nausées, un malaise et de la diarrhée, et dure de six à 24 heuresNote de bas de page 3Note de bas de page 5Note de bas de page 13. Dans un petit nombre de cas, les symptômes des deux types de maladie peuvent se produire simultanément puisqu’environ 5 % des souches produisent les deux types de toxinesNote de bas de page 3. L’empoisonnement alimentaire à B. cereus entraîne rarement des complications et la mortalité. Cependant, des décès occasionnels ont été signalés, y compris trois décès causés par l’entérotoxine nécrotique CytK et des décès dus à l’ingestion de grandes quantités de toxine émétiqueNote de bas de page 3Note de bas de page 14.
B. cereus provoque aussi occasionnellement des infections locales et systémiques, autre que l’intoxication alimentaireNote de bas de page 15. Les infections extra‑intestinales comprennent la septicémie, l’endophtalmie, la pneumonie, l’endocardite, la méningite et l’encéphalite, particulièrement chez les personnes immunodéprimées et les nouveau‑nés. La mortalité survient dans environ 10 % des cas d’infections locales ou systémiques extra‑intestinales et chez près de 21 % des personnes hospitaliséesNote de bas de page 15. Plusieurs cas d’infections fulminantes ont été signalés chez des personnes en santé, avec des symptômes semblables à ceux du charbon (anthrax) dus à une infection par des isolats de B. cereus non biovar anthracis possédant des gènes des toxines de B. anthracisNote de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17. Quelques cas mortels associés à une insuffisance hépatique fulminante due à la toxine émétique ont été signalésNote de bas de page 5Note de bas de page 18Note de bas de page 19.
B. cereus peut occasionnellement causer une mastite chez les bovins et les chèvresNote de bas de page 20. La maladie varie de légère à graveNote de bas de page 21. Dans une enquête britannique, la mastite causée par B. cereus représentait 0,3 % des cas de mastiteNote de bas de page 21. Les vaches atteintes de mastite présentent des symptômes incluant la fièvre, une perte d’appétit, de la léthargie, du sang dans le lait, des sécrétions du pis uniformément sanglantes, des pis enflés, douloureux, décolorés et durs, et la présence occasionnelle de tissus de glande mammaire nécrotique dans le laitNote de bas de page 20Note de bas de page 21. La mastite gangreneuse peut se développer, entraînant la nécrose et la desquamationdu pis infecté et une décoloration bleuâtre‑violet de la peau. La lactation peut être réduite de façon permanente. Sur les 119 cas de mastite bovine signalés en Nouvelle-Galles du Sud, le taux de mortalité était de 12 %Note de bas de page 22. Les chèvres infectées par B. cereus présentent des symptômes similaires à ceux des vaches infectées. Le pronostic pour la survie est bon pour les chèvres avec un traitement appropriéNote de bas de page 20. Outre les infections des glandes mammaires, les infections à B. cereus peuvent aussi causer l’avortementNote de bas de page 20.
B. cereus peut causer une maladie hémorragique chez les dromadairesNote de bas de page 23. Cela peut causer l’apparition d’une leucopénie mortelle. Un cas d’avortement causé par B. cereus a également été décrit chez une chamelleNote de bas de page 23Note de bas de page 24.
B. cereus est pathogène pour plusieurs espèces animales aquatiques, y compris les tortues chinoises à carapace molle, chez laquelle la maladie se caractérise par une congestion hépatique et une hypertrophie de la rate, ce qui entraîne une mortalité élevéeNote de bas de page 25.
Épidémiologie
B. cereus a une distribution mondiale et est omniprésent dans l’environnementNote de bas de page 5. Puisque de nombreux cas d’empoisonnement alimentaire à B. cereus sont causés par une mauvaise manipulation des aliments, il n’y a pas de modèle de distribution particulier à l’intérieur d’un paysNote de bas de page 5. Toutefois, il existe des différences nationales dans les proportions d’éclosions causées par B. cereus. L’empoisonnement alimentaire de type émétique est le type d’empoisonnement alimentaire à B. cereus le plus répandu au Royaume‑Uni et au Japon, tandis que le type diarrhéique est plus fréquent en Amérique du Nord et en Europe du NordNote de bas de page 11Note de bas de page 26Note de bas de page 27. B. cereus était auparavant la cause de 17,8 % de toutes les maladies d’origine alimentaire bactérienne en Finlande, de 11,5 % aux Pays-Bas, de 0,8 % en Écosse, de 0,7 % en Angleterre et au Pays de Galles, de 2,2 % au Canada, de 0,7 % au Japon et de 15 % en HongrieNote de bas de page 27. Le nombre de cas signalés est probablement sous‑estimé puisque de nombreux cas sont bénins et de courte duréeNote de bas de page 2.
On estime à environ 27 000 le nombre annuel de cas d’intoxication alimentaire causé par B. cereus aux États‑UnisNote de bas de page 28. Les éclosions de B. cereus impliquent de deux à 140 cas par éclosion, avec une médiane de huit casNote de bas de page 29. B. cereus est l’un des microorganismes les plus souvent isolés dans les échantillons prélevés dans les grandes cuisines commercialesNote de bas de page 4. Les taux de contamination des spores de B. cereus dans les aliments comme les nouilles, les pommes de terre et le riz sont de 88 % à 100 % et de 50 % à 83 % dans les légumes cuitsNote de bas de page 30.
Des cas sporadiques de mastite bovine à B. cereus se produisent occasionnellement aux États‑Unis, en Australie, au Royaume-Uni, en Égypte et en Nouvelle‑ZélandeNote de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 31Note de bas de page 32. Les aliments pour animaux contaminés contenant de la drêche sont souvent associés à des infections bovines à B. cereusNote de bas de page 21.
Aucune population n’est particulièrement prédisposée aux maladies d’origine alimentaire à B. cereus. Cependant, une réduction de l’acidité de l’estomac comme elle se produit chez les personnes âgées et chez celles qui sont atteintes d’achlorhydrie peut être un facteur de risque Note de bas de page 11Note de bas de page 33. La vieillesse, la présence de plaies chirurgicales ou traumatiques, l’utilisation de dispositifs intravasculaires ou à demeure, la maladie néoplasique, l’immunosuppression, l’alcoolisme, la consommation de drogues illicites ou des conditions médicales sous‑jacentes peuvent être des facteurs de risque pour les infections extra‑intestinales à B. cereusNote de bas de page 5Note de bas de page 15.
Gamme d’hôtes
Hôtes naturels
Les humains et les animaux, y compris les vaches, les chèvres et les chameaux sont des hôtes naturelsNote de bas de page 3Note de bas de page 20Note de bas de page 24. Les grenouilles tigres, les larves d’insectes et les poulets peuvent également être infectésNote de bas de page 15Note de bas de page 34Note de bas de page 35Note de bas de page 36.
Autres hôtes
Les espèces d’insectes, y compris les fausses‑teignes de la cire (Galleria mellonella) et les vers à soie (Bombyx mori), ainsi que les petits animaux comme les souris, les lapins et les cobayes, ont été utilisés comme modèles d’animauxNote de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 40.
Dose infectieuse
Pour le type d’intoxication alimentaire diarrhéique, la dose infectieuse est de 104 à 109 cellules de B. cereus par gramme d’aliment, tandis qu’il faut de 105 à 108 cellules de B. cereus par gramme d’aliment pour générer une toxicité suffisante pour causer une intoxication alimentaire émétiqueNote de bas de page 5.
Période d’incubation
La période d’incubation pour le type d’intoxication alimentaire diarrhéique est de huit à 16 heures après l’ingestion d’aliments contaminés, et de 0,5 à six heures après l’ingestion pour le type émétiqueNote de bas de page 5Note de bas de page 6. La maladie se résout habituellement dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômesNote de bas de page 3.
Transmissibilité
La maladie d’origine alimentaire à B. cereus résulte de l’ingestion de produits alimentaires contaminés par B. cereusNote de bas de page 15. La transmission nosocomiale de B. cereus est également possible et se produit grâce à la transmission de spores présentes sur la peau humaine ou à la formation de biofilms à B. cereus sur des fomites comme des instruments médicaux et la literieNote de bas de page 15. La transmission de B. cereus par contact avec des muqueuses ou la peau endommagée est possible par l’intermédiaire de blessures et des instruments médicaux à demeure. L’infection chez les animaux se produit principalement par ingestionNote de bas de page 20Note de bas de page 23. L’infection des glandes mammaires peut survenir par l’entrée accidentelle dans le tissu du pis au moment de l’ingestion d’aliments contaminés, ainsi qu’après une intervention chirurgicale mammaire et par l’utilisation de seringues, de tubes à trayon ou de dilatateurs de trayon contaminésNote de bas de page 20.
Section III – Dissémination
Réservoir
B. cereus se trouve dans la flore gastro‑intestinale normale des humains et des animauxNote de bas de page 4. Dans l’environnement, les cellules et les spores de B. cereus demeurent viables dans la matière organique en décomposition, les plantes en croissance et dans les intestins des invertébrés présents dans le solNote de bas de page 3Note de bas de page 11. Cette distribution environnementale entraîne la contamination des aliments, en particulier ceux d’origine végétale, y compris le riz, les pâtes alimentaires, les légumes et les épices, ainsi que la contamination du lait pasteurisé, de la viande et des œufsNote de bas de page 3.
Zoonose
L’intoxication alimentaire résultant de l’ingestion de sous-produits animaux contaminés par B. cereus est classée comme étant une zoonose d’origine alimentaireNote de bas de page 41.
Vecteurs
Aucun.
Section IV – Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Les souches de B. cereus sont habituellement sensibles à l’imipénem, au chloramphénicol, à la gentamicine, à la tétracycline, à la rifampine, au linézolide, aux fluoroquinolones (c’est‑à‑dire la ciprofloxacine, la gatifloxacine, la lévofloxacine et la moxifloxacine) et aux aminoglycosides (c’est‑à‑dire la vancomycine, l’érythromycine et la daptomycine)Note de bas de page 42.
En raison de leur production de bêta‑lactamase, certains isolats de B. cereus sont résistants aux bêta‑lactames comme la pénicilline, l’oxacilline et les céphalosporinesNote de bas de page 15Note de bas de page 42. Certains isolats sont également résistants à l’érythromycine, la tétracycline, le carbapénème, la clindamycine, la céfazoline, le céfotaxime et le triméthoprime‑sulfa‑méthoxazoleNote de bas de page 42Note de bas de page 43. La résistance aux antibiotiques varie énormément selon l’isolat.
Sensibilité aux désinfectants
Le glutaraldéhyde peut inactiver les cellules de B. cereus (de 200 à 1 000 mg/L pendant 30 minutes) et a une activité partielle contre les biofilms (200 mg/L pendant 30 minutes)Note de bas de page 44. Les spores de Bacillus peuvent être tuées par un traitement de trois heures avec des solutions aqueuses de glutaraldéhyde à ≥ 2 %, tamponnées à un pH allant de 7,5 à 8,5 avec du bicarbonate de soude et par une exposition d’une heure à du peroxyde d’hydrogène à 10 %Note de bas de page 45.
Inactivation physique
Les champs électriques pulsés peuvent inactiver et réduire le nombre de cellules de B. cereus lorsqu’elles sont suspendues dans une solution de NaCl à 0,15 %Note de bas de page 46. Bien que les spores soient relativement résistantes à la chaleur, des dommages cellulaires aux membranes et aux ribosomes sont causés par l’exposition à la chaleur humide (100 °C) pendant cinq minutesNote de bas de page 47. Cuire la viande à 70 °C pendant deux minutes suffit à réduire de manière importante le nombre de cellules végétatives de B. cereusNote de bas de page 48. L’irradiation gamma à une dose allant de 2 à 5 kilogray (kGy) est nécessaire pour inactiver les cellules végétatives de B. cereusNote de bas de page 49. Une combinaison d’eau électrolysée légèrement acide (EELA), de chaleur légère (60 °C) et d’échographie cause l’effondrement massif et la perturbation à grande échelle des biofilms de B. cereusNote de bas de page 50.
Survie à l’extérieur de l’hôte
B. cereus, qui est saprophyte, est omniprésent dans le sol et sur la végétationNote de bas de page 40. Comme les spores de B. cereus sont habituellement résistantes aux milieux acides, à la protéolyse et à la chaleur, elles pourraient survivre à la transformation thermique des aliments et à leur pasteurisationNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 11. En milieu hospitalier, on retrouve des spores et des biofilms sur la peau humaine et les surfaces abiotiques, comme les instruments médicaux et la literieNote de bas de page 15.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
B. cereus peut être identifier par sa croissance et isolation à 37 °C sur une gélose de croissance spécifique à B. cereus, telle qu’une gélose MEYP (mannitol, jaune d’œuf, polymyxine B), une gélose PEMBA (polymyxine B, jaune d’œuf, mannitol, agar bleu de bromothymol) ou une gélose BCM (médium pour B. cereus)Note de bas de page 5Note de bas de page 51. Des épreuves immunologiques, un PCR et des épreuves biologiques peuvent être employées afin de détecter les entérotoxines de B. cereusNote de bas de page 5Note de bas de page 27.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu’une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).
Premiers soins et traitement
L’empoisonnement alimentaire à B. cereus se résout habituellement rapidement sans traitementNote de bas de page 4. Un traitement antibiotique approprié et des soins de soutien peuvent aider à traiter les personnes infectées, si nécessaireNote de bas de page 19. L’administration de fluides est recommandée en cas de diarrhée grave ou de vomissements. L’administration précoce d’antibiotiques a réussi à prévenir la progression des infections systémiques et la bactériémieNote de bas de page 52. La mastite bovine peut être traitée au moyen d’un traitement antibiotique intra‑mammaireNote de bas de page 21.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d’intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d’intervention après l’exposition sont disponibles dans le GCB.
Immunisation
Aucun vaccin n’est actuellement disponible.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d’immunisation.
Prophylaxie
Aucune prophylaxie post-exposition connue.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
Un seul cas d’infection par B. cereus contractée en laboratoire a été signalé; ce cas provenait d’un laboratoire de recherche et on soupçonne qu’il a été causé par la contamination d’une blessure à la mainNote de bas de page 53.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d’exposition.
Sources et échantillons
Selles humaines, sol et échantillons alimentairesNote de bas de page 3Note de bas de page 42Note de bas de page 54.
Dangers primaires
Ingestion de matières infectieuses, exposition à des matières infectieuses sur des fomites, et exposition de muqueuses ou de la peau endommagée à des matières infectieusesNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 15Note de bas de page 53.
Dangers particuliers
Aucun.
Section VII – Contrôle de l’exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
B. cereus est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 2Note de bas de page 55.
Exigences de confinement
Les installations, l’équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la NCB pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l’équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l’équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou autres dispositifs de confinement primaire doivent être utilisés pour les activités utilisant des récipients ouverts, en fonction des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, de la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, de la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou de la manipulation de grands volumes de matières réglementées.
Utilisation d’aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l’élimination d’aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d’opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.
Renseignements supplémentaires
Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d’être infectés par B. cereus, les ressources suivantes peuvent être consultées :
- Ligne directrice canadienne sur la biosécurité : Activités de diagnostic humain
- Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité : Évaluation locale des risques
Section VIII – Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l’équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).
Élimination
Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d’être retirées de la zone de confinement ou des procédures d’opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l’autoclavage, l’irradiation, l’incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l’entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d’entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.
Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités réglementées avec B. cereus nécessitent un permis d’agent pathogène et de toxine délivré par l’Agence de la santé publique du Canada.
Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
- Loi sur le transport des marchandises dangereuses et Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
Mars 2023
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L’information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l’utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l’importation, au transport et à l’utilisation d’agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D’autres juridictions auront leurs propres exigences.
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Références
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