Sous-types H5, H7 et H9 du virus de l’influenza A : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Section I : Agent infectieux

Nom

Sous-types H5, H7 et H9 du virus de l'influenza A

Type d'agent

Virus

Taxonomie

Famille

Orthomyxoviridae

Genre

Alphainfluenzavirus

Espèce

Alphainfluenzavirus influenzae

Synonyme ou renvoi

Autrefois Orthomyxovirus, virus de l'influenza, virus de l'influenza A, influenza aviaire ANote de bas de page 1,Note de bas de page 2. Également connu sous le nom d'influenza de type A, influenza aviaire, influenza aviaire de type A, influenza de pandémie; agent causal de la grippe (grippe)Note de bas de page 2,Note de bas de page 3.

Caractéristiques

Brève description

Les sous-types H5, H7 et H9 du virus de l'influenza A appartiennent à la famille Orthomyxoviridae, constituée de virus à l'ARN segmentés, à sens négatif et à simple brinNote de bas de page 1,Note de bas de page 2. Les virions sont enveloppés et pléomorphiques; ils ont généralement une forme sphérique ou elliptique, et on un diamètre d'environ 80 à 120 nm, mais ils sont parfois filamenteux, atteignant plus de 20 µm de longueur ou sont irréguliersNote de bas de page 4,Note de bas de page 5. Le génome a une longueur d'environ 13,5 kb et comprend 8 segments d'ARN à simple brin à sens négatif, soit la protéine de base de la polymérase 2 (PB2), la protéine PB1, la polymérase acide (PA), l'hémagglutinine (HA), la neuraminidase (NA), la nucléoprotéine (NP), la matrice (M) et la non structurale (NS)Note de bas de page 6,Note de bas de page 7. Ces segments codent 10 protéines structurelles et 9 protéines régulatricesNote de bas de page 8.

Propriétés

Les virus influenza A (VIA) sont divisés en sous-types en fonction de l'antigénicité de leurs glycoprotéines de surface liées à la membrane, de l'hémagglutinine (HA) et de la neuraminidase (NA)Note de bas de page 9,Note de bas de page 10. Seize sous-types distincts d'HA (H1-H16) et neuf sous-types de NA (N1-N9) ont été identifiés et circulent dans les populations d'oiseaux sauvagesNote de bas de page 9,Note de bas de page 10. Il existe trois sous-types principaux d'HA (H1, H2, H3) et deux sous-types de NA (N1 et N2) qui ont établi des lignées stables dans la population humaineNote de bas de page 11. Bien que moins fréquents, les humains peuvent être infectés de façon sporadique par les VIA de sous-types H5, H7 et H9Note de bas de page 12. Les VIA sont également divisés en influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) et en influenza aviaire faiblement pathogène (IAFP), en fonction de leur capacité à provoquer des maladies chez les volailles domestiquesNote de bas de page 13,Note de bas de page 14. Tous les virus de l'IAHP détectés à ce jour appartiennent aux sous-types H5 et H7Note de bas de page 15,Note de bas de page 16.

Les protéines HA, PB2, NS1 et PB-F2 font partie des déterminants connus de la restriction de la gamme d'hôtes et de la pathogénicité, avec la contribution de d'autres protéines viralesNote de bas de page 12. Chez les VIA aviaires, la protéine HA constitue un déterminant essentiel de la pathogénicité. Les protéines HA des virus de l'IAHP contiennent plusieurs acides aminés de base au site de clivage, formant un motif polybasique reconnu par les protéases omniprésentes; la présence d'un site de clivage polybasique de l'HA élargit considérablement le tropisme de l'VIA chez la volaille, y entraînant ainsi une infection systémiqueNote de bas de page 12. À l'inverse, les protéines HA des virus IAFP et des VIA non aviaires ne contiennent qu'un seul résidu d'arginine au site de clivage de l'HA et ne sont clivées que dans quelques organesNote de bas de page 12. Le réassortiment, c'est-à-dire l'échange de segments génétiques entre les alphainfluenzavirus au cours d'une co-infection se produit fréquemment et génère des virus dont l'antigénicité et la pathogénicité sont considérablement modifiéesNote de bas de page 17. Les VIA subissent également une dérive antigénique, c'est-à-dire une modification progressive des protéines HA ou NA résultant de l'accumulation de mutations ponctuelles dans les épitopes antigéniques, contribuant ainsi à l'évolution du virusNote de bas de page 12. L'émergence de nouveaux VIA capables d'infecter et de transmettre efficacement entre humains pourrait causer une pandémieNote de bas de page 18.

Le cycle d'infection du virus de l'influenza débute avec la fixation du virus par l'intermédiaire de la glycoprotéine HA aux récepteurs glycanes contenant de l'acide sialique à la surface de la cellule hôteNote de bas de page 19. Les VIA aviaires se lient de préférence aux récepteurs aviaires de l'acide sialique ayant une liaison avec le α2,3-galactose, tandis que les VIA des mammifères se lient de préférence avec les récepteurs de l'acide sialique des mammifères ayant une liaison avec le α2,6-galactoseNote de bas de page 20. Le virus est ensuite internalisé et, après la fusion de l'enveloppe virale avec la membrane endosomale, les ARN viraux sont transportés dans le noyau cellulaire, transcrits et répliqués pour diriger la production de nouveaux composants virauxNote de bas de page 19. La NA joue un rôle essentiel au cours des derniers stades de l'infection, où elle clive l'acide sialique des glycanes sur la cellule hôte cible, ainsi que des virions bourgeonnants nouvellement formés, empêchant ainsi l'agrégation du virus et facilitant la libération de la progéniture de la cellule hôteNote de bas de page 19. La spécificité de l'hôte parmi les VIA est due au type de récepteur de l'acide sialique à la surface de la celluleNote de bas de page 19.

Section II : Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Les virus de l'influenza A sont des agents pathogènes de l'homme, des espèces aviaires et d'une vaste gamme d'animaux non aviaires. Les virus de l'influenza aviaire A ayant causé l'infection chez les humains comprennent les sous-types H5N1, H5N6, H5N8, H7N2, H7N3, H7N4, H7N7, H7N9 et H9N2Note de bas de page 21. Chez les humains, les présentations cliniques résultant de l'infection par les VIA de sous-types H5, H7 et H9 vont de maladies asymptomatiques ou bénignes, telles qu'une conjonctivite ou une légère maladie des voies respiratoires supérieures, à des maladies respiratoires gravesNote de bas de page 22,Note de bas de page 23,Note de bas de page 24,Note de bas de page 25. Les premiers symptômes d'une infection légère des voies respiratoires supérieures comprennent généralement la toux et la fièvre et peuvent rapidement se transformer en pneumonie grave, en détresse respiratoire aiguë, en état de choc et en décèsNote de bas de page 18. L'infection humaine par des VIA-A(H5) ou A(H7N9) suit souvent un cheminement clinique agressif, avec des symptômes initiaux tels qu'une forte fièvre et une toux, suivis de symptômes de maladie des voies respiratoires inférieures, y compris la dyspnéeNote de bas de page 18. Les symptômes des voies respiratoires supérieures sont moins courants, mais ils peuvent inclure un mal de gorge ou un coryza; les autres symptômes comprennent la diarrhée, des vomissements, des douleurs abdominales, des saignements du nez ou des gencives et des douleurs thoraciquesNote de bas de page 18. Les cas de maladie grave peuvent également entraîner une insuffisance respiratoire hypoxémique, une défaillance multi-organes y compris un dysfonctionnement des reins et du foie, une déficience cardiaque, un choc septique, une infection bactérienne et fongique secondaire et le décèsNote de bas de page 18,Note de bas de page 25. De plus, des symptômes neurologiques (encéphalite, modification de l'état mental, crises d'épilepsie) peuvent se manifester chez les patients infectés par le virus H5N1Note de bas de page 18,Note de bas de page 25. Des effets indésirables pour le fœtus, tels que l'avortement spontané, l'accouchement prématuré et la détresse fœtale, ont été signalés chez les femmes enceintes qui courent un risque accru de complications graves et de décèsNote de bas de page 25. Parmi les cas humains de H5N1 signalés à ce jour, le taux de mortalité est de 52 %Note de bas de page 26; cependant, il peut s'agir d'une surestimation de la gravité de la maladie en raison du biais de sélection des cas graves ou hospitalisésNote de bas de page 27. Les présentations cliniques d'infections humaines par le VIA H5N6 commencent souvent par de la fièvre, des symptômes des voies respiratoires supérieures et de la myalgie, et peuvent progresser rapidement jusqu'à une maladie des voies respiratoires inférieures, entraînant une pneumonie, une défaillance multi-organes, un syndrome de détresse respiratoire aiguë, et souvent la mort, avec un taux de décès, à ce jour, estimé à 44 %Note de bas de page 28. Les infections humaines par le VIA H7N9 ont été détectées pour la première fois en 2013 et se caractérisent par une maladie des voies respiratoires inférieures, pouvant évoluer vers une pneumonie grave avec insuffisance respiratoire, une défaillance multi-organes et la mort dans environ 40 % des cas signalésNote de bas de page 3,Note de bas de page 21.

Les virus de l'IAFP se répliquent principalement dans l'épithélium digestif et respiratoire, entraînant souvent une maladie bénigne chez les volailles et les oiseaux sauvagesNote de bas de page 29. À l'inverse, les virus de l'IAHP se répliquent dans de nombreux organes internes, entraînant des maladies systémiques graves chez les volaillesNote de bas de page 29, avec des signes cliniques comprenant une baisse de la production d'œufs, de la diarrhée, des hémorragies au niveau du jarret, un manque d'énergie et une dépression extrême, une enflure de la peau sous les yeux, une enflure et une congestion du barbillon et de la crête, ainsi qu'une mortalité élevée et soudaineNote de bas de page 30. Les virus de l'IAHP (c.-à-d. certains sous-types H5 et H7) peuvent entraîner des taux de mortalité allant jusqu'à 90 % à 100 % chez les volailles en l'espace de 48 heuresNote de bas de page 10. Les oiseaux sauvages peuvent être résistants à certains virus de l'IAHP; cependant, depuis décembre 2003, les virus H5N1 de l'IAHP en circulation ont causé une infection chez les oiseaux sauvages accompagnée d'un taux de mortalité élevéNote de bas de page 29. Bien que les virus H5N1 de l'IAHP infectent principalement les volailles et les oiseaux sauvages, des infections sporadiques ont été signalées chez les mammifères, y compris, mais sans s'y limiter, les chiens, les chats, les tigres, les léopards, les fouines, les civets, les ours, les renards, les mouffettes, les ratons laveurs, les coyotes, les lynx, les lynx roux, les souris, les rats, les belettes, les visons, les blaireaux, les porcs, les opossums, les pékans et les chiens viverrins, ainsi que plusieurs animaux aquatiques, dont les loutres, les dauphins, les marsouins, les phoques et les otariesNote de bas de page 31. On a signalé que les maladies neurologiques constituaient la maladie primaire chez certains animauxNote de bas de page 29,Note de bas de page 32,Note de bas de page 33. L'infection de porcs atteints du virus H5N1de l'IAHP a été confirmée; cependant, ils ont été signalés comme étant en bonne santé et ne présentant aucun symptôme de maladieNote de bas de page 34. Chez les chats et les chiens, l'infection est associée à un contact direct avec des oiseaux infectés, surtout par ingestion de volaille crueNote de bas de page 35,Note de bas de page 36. Les symptômes de la maladie chez les félidés comprennent la pyrexie, la dépression, la respiration laborieuse, la conjonctivite, la protubérance de la troisième paupière, et des signes neurologiques tels que les convulsions et l'ataxie, et la mortNote de bas de page 35, tandis qu'une forte fièvre, des halètements, la léthargie et la mort ont été signalés chez les chiensNote de bas de page 36.

Épidémiologie

Les sous-types H5, H7 et H9 du virus de l'influenza A circulent dans les populations d'oiseaux sauvages,Note de bas de page 9,Note de bas de page 10, et peuvent se propager géographiquement par la migration de ceux-ci. Les virus H5, H7 et H9 peuvent se propager aux volailles, les virus de l'IAHP (c.-à-d. certains sous-types H5 et H7) provoquant des maladies graves et un taux de mortalité élevéNote de bas de page 13,Note de bas de page 14. Des infections sporadiques sont survenues chez les humains et d'autres mammifères à la suite d'un contact direct avec des oiseaux infectés ou avec des environnements contaminés par le virus. Parmi les VIA H5, H7 et H9, les sous-types H7N9 et H5N1 sont responsables de la majorité des cas de maladie humaine signalés à ce jourNote de bas de page 52.

On a signalé les premiers cas d'infection au H5N1 chez les humains en 1997 à Hong Kong, en lors d'un vaste foyer d'infection de H5N1 de l'IAHP chez les volailles domestiques, entraînant 18 cas d'infection chez l'homme et 6 décèsNote de bas de page 53,Note de bas de page 54. En 2003, une autre éclosion s'est produite à Hong Kong, entraînant 3 infections humaines, dont 2 mortellesNote de bas de page 54. En décembre 2003, on a signalé une éclosion de H5N1 chez les volailles en Corée du Sud, puis au Vietnam, au Japon, en Thaïlande, au Laos, au Cambodge, en Chine, en Indonésie et en MalaisieNote de bas de page 55. Trois vagues de transmission aviaire à humains de décembre 2003 au 13 novembre 2006 ont été enregistrées, et 258 cas ont été signalés, dont 153 décès, au Vietnam, en Thaïlande, au Cambodge, en Indonésie, en Chine, en Turquie, en Irak, en Azerbaïdjan, en Égypte et à DjiboutiNote de bas de page 55. Le premier cas humain d'infection de H5N1 en Amérique du Nord a été signalé en 2014 chez un résident de l'Alberta revenant d'un voyage à Beijing, en Chine, entraînant sa mortNote de bas de page 40. Les virus H5N1 se sont propagés en Europe et en Amérique en 2021 chez les oiseaux sauvages, entraînant une épizootie de grande envergure et des infections sporadiques chez les humains et chez d'autres animauxNote de bas de page 56. Depuis 1997, on a signalé plus de 800 cas d'infection humaine, avec un taux de mortalité de 52 %; la majorité des cas ont été identifiés avant 2016 et se sont produits principalement en Égypte, en Indonésie, en Chine et au VietnamNote de bas de page 57,Note de bas de page 58.

Depuis 2014, on a signalé chez les humains plus de 80 cas d'infection au H5N6 confirmés en laboratoire à l'échelle mondiale dont plus de 30 décèsNote de bas de page 58. On a signalé plus de 50 cas dans le monde depuis 2021, presque tous les cas provenant de la ChineNote de bas de page 58.

En 2021, on a signalé les premiers cas humains connus d'IAHP H5N8 en Russie, avec 7 cas confirmés d'infection bénigne chez des ouvriers d'une ferme avicole du sud de la Russie où des éclosions avaient été signaléesNote de bas de page 59. Il n'y avait aucune indication de transmission interhumaine, et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a confirmé que tous les cas sont demeurés asymptomatiques pendant la période de suivi.

On a signalé des infections humaines causées par divers sous-types d'VIA H7. On a signalé une infection par le virus H7N2 de l'IAFP chez un petit nombre de personnes atteintes d'une maladie bénigne au Royaume-Uni et aux États-Unis depuis 2002Note de bas de page 21. Depuis 2002, on a détecté quatre cas humains aux États-Unis, dont deux résultants d'une transmission du chat à homme du virus H7N2 de l'IAFP circulant chez les chats en 2016Note de bas de page 21. Depuis 2004, on a signalé quelques cas d'infection humaine au H7N3, impliquant une conjonctivite et de légers symptômes des voies respiratoires supérieures au Royaume-Uni et au CanadaNote de bas de page 21. On a signalé un cas d'infection au virus H7N4 chez une personne atteinte de pneumonie en Chine en 2017. On a signalé plus de 90 cas d'infection par le virus H7N7 de l'IAHP depuis la première infection humaine détectée aux États-Unis en 1959; la plupart des infections étaient associées à une conjonctivite et résultaient d'expositions lors des éclosions généralisées de volailles aux Pays-Bas en 2003Note de bas de page 21. On a signalé plus de 1 500 cas d'infection par le virus H7N9 de l'IAFP en Chine (taux de mortalité de 40 % chez les patients hospitalisés), notamment pendant les épidémies de 2013 à 2017, et des cas ont été exportés à Hong Kong, à Macao, en Malaisie, à Taïwan et au CanadaNote de bas de page 21. Au cours de la cinquième vague d'épidémies en 2016-2017, on a détecté des souches H7N9 de l'IAHP en Chine continentale, avec au moins 33 cas humains détectés depuis 2017 et un taux de mortalité d'environ 50 %Note de bas de page 60.

Depuis l'apparition du virus H9N2 de l'IAFP dans les populations humaines en 1988, on a signalé 107 cas en Chine, au Bangladesh, au Cambodge, en Égypte, en Inde, à Oman, au Pakistan et au Sénégal, avec un taux de mortalité de 2 %Note de bas de page 21,Note de bas de page 58. Le cas le plus récent étant en décembre 2022 en ChineNote de bas de page 58.

Les enfants de moins de 5 ans et les adultes de 65 ans ou plus, les femmes enceintes jusqu'à deux semaines après l'accouchement, les personnes immunodéprimées, les personnes ayant certaines comorbidités chroniques (p. ex., maladies pulmonaires, cardiaques, neurologiques, métaboliques, hématologiques et obésité extrême), et les résidents d'établissements de soins de longue durée présentent un risque accru de complications liées à l'influenza ANote de bas de page 37. Selon la sérosurveillance des personnes exposées à la volaille en Égypte, la maladie pulmonaire chronique constitue un facteur de risque important d'infection par virus H5N1Note de bas de page 38. Les personnes exposées aux oiseaux sauvages et aux volailles à des fins professionnelles ou récréatives présentent un risque plus élevé d'infectionNote de bas de page 39. Les activités susceptibles d'accroître le risque d'exposition comprennent le travail avec des volailles infectées dans une ferme avicole commerciale ou la présence d'un troupeau de basse-cour, la chasse, la plumaison, l'abattage d'oiseaux et de mammifères sauvages infectés, le travail avec des oiseaux sauvages à des fins de recherche, de conservation ou de rétablissement, le travail avec des mammifères sauvages et la visite des marchés d'oiseaux vivantsNote de bas de page 40.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Principalement des espèces aviaires domestiques et sauvagesNote de bas de page 10,Note de bas de page 12,Note de bas de page 30. On a signalé la transmission virale de H5N1 chez des mammifères terrestres, y compris des humains, des chiens, des chats, des tigres, des léopards, des fouines, des civets, des ours, des renards, des mouffettes, des ratons laveurs, des coyotes, des lynx, des lynx roux, des souris, des rats, des belettes, des blaireaux, des porcs, des opossums, des pékans, des chiens viverrins et des mammifères aquatiquesNote de bas de page 31.

Autres hôtes

Les furets sont des hôtes infectés de façon expérimentaleNote de bas de page 61.

Dose infectieuse

La dose infectieuse 50% (ID50) a été déterminée expérimentalement pour le H5N1 et le H7N1 chez trois espèces de volailleNote de bas de page 62. Les doses infectieuses médianes pour le virus H5N1 sont de 101, 103,4 et <101, et pour le virus H7N1, de 102,2, 104,6,  et ≤104,2, respectivement chez les dindes, les poulets et les canards.

Période d'incubation

Dans le cas de l'infection par le virus H5N1 chez l'homme, la période d'incubation moyenne est de 2 à 5 jours, allant jusqu'à 17 joursNote de bas de page 63. Pour le virus H7N9, la période d'incubation est de 1 à 10 jours (moyenne de 5 jours) chez l'hommeNote de bas de page 63. Chez la volaille, la période d'incubation des VIA varie de 2 à 14 jours après l'expositionNote de bas de page 30.

Transmissibilité

L'infection humaine par les VIA de sous-types H5, H7 et H9 se produit principalement par l'exposition des muqueuses aux sécrétions ou aux excréments d'oiseaux infectésNote de bas de page 15,Note de bas de page 41, et peut également se produire par l'inhalation d'aérosols, de gouttelettes ou par transmission par contactNote de bas de page 42,Note de bas de page 43. La transmission par contact avec des environnements et des fomites contaminés par le virus est plausibleNote de bas de page 44. On a soupçonné l'ingestion de sang de canard frais et de produits avicoles peu cuits dans certains cas d'infection humaine par des VIANote de bas de page 45; l'ingestion par voie orale d'eau contaminée pendant la natation constitue une voie possible d'infection au H5N2 chez les humainsNote de bas de page 44. Les virus H5, H7 et H9 actuellement en circulation ne sont pas bien adaptés aux humains; ils sont capables d'infecter et de provoquer des maladies chez les humains, mais n'ont pas acquis la capacité de transmission durable chez les humainsNote de bas de page 46. On pense que la transmission interhumaine s'est produite dans quelques cas d'infection au H5N1 et au H7N9 impliquant un contact très étroit et prolongé entre un patient gravement malade et un soignant pendant la phase critique de la maladieNote de bas de page 43. On a également signalé la transmission transplacentaire du virus H5N1 de la mère au fœtus, avec des preuves de la propagation à d'autres organes, y compris le cerveauNote de bas de page 47.

Les oiseaux infectés sécrètent des VIA aviaires dans leur salive, dans leurs sécrétions nasales et dans leurs excrémentsNote de bas de page 48. Les VIA aviaires sont très contagieux chez les oiseaux. Les oiseaux et les mammifères vulnérables peuvent être infectés par contact direct avec des oiseaux infectés ou par contact avec des environnements contaminés par le virus Note de bas de page 49. On a signalé la transmission du virus H5N1 aux animaux non aviaires à la suite de l'ingestion d'animaux infectésNote de bas de page 50. Des cas suspects de transmission du virus H5N1 d'un animal à un autre dans une visonnière en Espagne ont été signalésNote de bas de page 51.

Section III : Dissémination

Réservoir

Les oiseaux aquatiques sauvages et les oiseaux de rivage de l'ordre des Anseriformes et des Charadriiformes constituent les réservoirs naturels des VIANote de bas de page 12.

Zoonose

La transmission zoonotique des sous-types H5, H7 et H9 de l'VIA des espèces aviaires aux humains a été documentée et se produit principalement par l'exposition directe des muqueuses aux sécrétions ou aux excréments des oiseaux infectés, ou par la contamination environnementaleNote de bas de page 27,Note de bas de page 64. On a signalé la transmission du chat à l'homme du virus H7N2 de l'IAFP en 2016Note de bas de page 21.

Vecteurs

Les mouches peuvent agir comme vecteurs mécaniques dans la transmission des virus de l'IAFPNote de bas de page 48.

Section IV : Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Les virus de l'influenza A sont sensibles aux inhibiteurs de la neuraminidase, notamment l'oseltamivir, le zanamivir, le peramivir et le laninamivirNote de bas de page 65.

Des virus résistants à l'oseltamivir ont été isolés chez des patients infectés par le virus H5N1 traités avec ce médicamentNote de bas de page 12. On a signalé une résistance de haut niveau à l'oseltamivir et au peramivir et une résistance modérée au zanamivir et au laninamivir chez les virus H7N9 avec une mutation R292K dans la neuraminidase virale, conférant une résistance aux inhibiteurs de la neuraminidaseNote de bas de page 66. Une forte résistance à l'adamantane a été documentée chez les souches de grippe H5N1 et H7N9Note de bas de page 64.

Susceptibilité aux désinfectants

Les VIA sont généralement sensibles à l'hypochlorite de sodium (200 ppm), au chlorure de benzalkonium (1 000 ppm), à l'iodophore sous forme de I2 (75 ppm), à l'orthophénylphénol à 0,12 % et aux solutions de glutaraldéhyde à 0,02 %, démontrant une inactivation virucidale en 10 minutesNote de bas de page 67. D'autres désinfectants peuvent désactiver les VIA, notamment la dilution 1:16 de Prevail™ (peroxyde d'hydrogène accéléré), Vesphene®IIIse (phénol), VERT2GO SABER concentré (peroxyde d'hydrogène), NEUTRAQUAT 256 et Quat-3 (composés d'ammonium quaternaire)Note de bas de page 68.

Inactivation physique

L'incubation à 56-60 °C pendant 60 minutes désactive divers sous-types H5, H7 et H9Note de bas de page 58. Les incubations dans des solutions à pH faible (1-3) ou élevé (10-14) seraient efficaces pour désactiver les sous-types H5, H7 et H9 de l'VIA, bien que le milieu dans lequel le virus est suspendu puisse nuire à l'effet du pH sur l'infectivité du virusNote de bas de page 58. Des souches H7N9 ont perdu leur infectivité après un traitement thermique à 56 °C pendant 30 minutes, 65 °C pendant 10 minutes, 70 °C, 75 °C et 100 °C pendant 1 minuteNote de bas de page 69. Ces souches ont également été tuées après 30 minutes d'exposition aux rayons UV, ou à un pH inférieur à 2 pendant 30 minutes ou à un pH de 3 pendant 24 heures.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Le virus H5N1de l'IAHP peut survivre jusqu'à 18 heures à 42 °C, 24 heures à 37 °C, 5 jours à 24 °C et 8 semaines à 4 °C dans les excréments de volaille secs et humidesNote de bas de page 70. Chez les poulets infectés expérimentalement, le virus H5N1 peut survivre jusqu'à 240 jours dans les tissus des plumes, 160 jours dans les muscles et 3 jours dans le foie à 4 °C, tandis que le virus demeure viable jusqu'à 30 jours dans les tissus des plumes, 20 jours dans les muscles et 3 jours dans le foie à 20 °CNote de bas de page 71. Le temps de survie pour le virus H5N1 est d'environ 26 heures sur les surfaces en plastique et d'environ 4,5 heures sur la peau humaine, tandis que les sous-types H5N3, H5N9 et H7N9 sont complètement inactifs sur les surfaces en plastique après 10 heures et après 1,5 heure sur la peau humaineNote de bas de page 72.

Section V : Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Surveiller les symptômes de l'influenzaNote de bas de page 37. Le diagnostic clinique est difficile, car les symptômes varient en gravité et se chevauchent avec ceux causés par d'autres virus respiratoires, mais il peut être confirmé par l'analyse d'échantillons nasopharyngés, nasaux ou de gorgeNote de bas de page 64. On peut utiliser des tests de diagnostic tels que la réaction de la transcriptase inverse suivie de la réaction en chaîne de la polymérase (RT-PCR) (de préférence), des tests moléculaires, des tests antigéniques, des tests d'immunofluorescence ou des tests au point de soinNote de bas de page 37,Note de bas de page 64. Il faut prélever des échantillons des voies respiratoires supérieures des patients externes pendant les quatre jours suivant l'apparition de la maladie, bien que l'ARN viral puisse être détecté après de plus longues périodes; les échantillons nasopharyngés ont le rendement le plus élevé pour les virus de l'influenzaNote de bas de page 37.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitements

Les infections au VIA peuvent être traitées avec des inhibiteurs de la neuraminidase, y compris l'oseltamivir, le zanamivir, le peramivir et le laninamivir, et sont recommandées pour les personnes atteintes d'une infection au VIA soupçonnée ou confirmée avec ou à risque de maladie grave, y compris celles atteintes d'une grippe pandémique ou zoonotiqueNote de bas de page 65. Le traitement antiviral est le plus efficace lorsque commencé dès l'apparition des symptômesNote de bas de page 65. Dans le cas des patients hospitalisés atteints d'une maladie grave, la prise en charge clinique peut également comprendre des soins de soutien pour les complications, y compris un soutien avancé des organes chez les patients atteints d'une pneumonie graveNote de bas de page 73.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

Aucun vaccin n'est actuellement disponible au Canada. Toutefois, AUDENZ, un vaccin monovalent contre le VIA H5N1 avec adjuvant, indiqué pour une immunisation active en vue de la prévention de la maladie, a été approuvé aux États-Unis pour une utilisation chez les personnes âgées de 6 mois et plus présentant un risque accru d'expositionNote de bas de page 74. Dans le cadre de la préparation en cas d'influenza pandémique (PIP), l'OMS coordonne le développement de virus candidats au vaccinNote de bas de page 75. Plusieurs virus candidats au vaccin ont été développés contre divers sous-types H5, H7 et H9[75]. Les candidats au vaccin contre le virus H7N9 et H9N2 ont également été évalués dans diverses étudesNote de bas de page 76,Note de bas de page 77,Note de bas de page 78.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB, et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

La chimioprophylaxie post-exposition est recommandée pour les personnes ayant récemment été exposées (en deçà de 10 jours) aux sous-types H5, H7 et H9 du VIA, y compris l'exposition directe aux oiseaux ou aux surfaces infectés par des matières fécales ou des parties d'oiseaux provenant d'oiseaux infectés, l'exposition directe à une personne infectée, et l'exposition non protégée dans un laboratoireNote de bas de page 79. Les médicaments disponibles pour la chimioprophylaxie comprennent l'oseltamivir par voie orale ou le zanamivir inhalé (deux fois par jour pendant 5 ou 10 jours) et doivent être administrés le plus tôt possible (dans les premiers 48 heures) après l'exposition initiale à un cas confirmé ou probableNote de bas de page 80.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI :Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Cinq cas signalés. En 1979, quatre travailleurs de terrain ont effectué des autopsies sur des phoques communs, qui ont révélé une pneumonie hémorragique associée à un VIA dont l'antigénicité était semblable au virus A/Fowl Plague/Dutch/27 (H7N7), et ont développé une conjonctivite purulente dans les deux jours suivant la contamination connue des yeuxNote de bas de page 81. Par la suite, au cours d'études expérimentales sur des phoques communs infectés par le virus A/Seal/Mass/1/80 (H7N7), un phoque infecté, avec secrétions confirmée du virus, a éternué directement sur le visage et l'œil droit du chercheur. Le chercheur a développé une conjonctivite sévère de l'œil droit 40 heures après l'exposition et une hypertrophie des ganglions lymphatiques préauriculaires après 96 heuresNote de bas de page 81.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Tissus, sécrétions et excréments d'oiseaux infectés (p. ex., salive, sécrétions nasales, matières fécales, intestins, cloaque)Note de bas de page 15,Note de bas de page 41,Note de bas de page 48,Note de bas de page 82. Échantillons du nasopharynx, du nez et de la gorge humainsNote de bas de page 64.

Dangers primaires

L'exposition des muqueuses et de la peau aux matières infectieuses et l'inhalation de matières infectieuses aéroportées ou aérosolisées constituent les principaux dangers associés à l'exposition aux sous-types H5, H7 et H9 du virus de l'influenza ANote de bas de page 81,Note de bas de page 82.

Dangers particuliers

La manipulation génétique des VIA peut modifier la gamme d'hôtes, la pathogénicité et la composition antigénique (p. ex., souche du H5N1 génétiquement modifiée transmissible); on ne connaît pas le potentiel d'introduction du virus de l'influenza doté d'une nouvelle composition génétique chez les humainsNote de bas de page 82.

Section VII : Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

Les virus de l'influenza A des sous-types H5, H7 et H9 sont des agents pathogènes humains des groupes de risque 2 ou 3 et des agents animaux des groupes de risque 2 ou 3, en fonction du sous-type et de la soucheNote de bas de page 83,Note de bas de page 84. Les classifications des groupes de risque des différents sous-types et souches sont disponibles dans la base de données ePATHogène sur les groupes de risque.

Les sous-types H5N1, H5N6 et H7N9 du virus de l'influenza A sont des agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE).

Exigences de confinement

Les installations, équipements et pratiques opérationnelles de confinement de niveau 2 décrits dans la NCB pour le travail avec des souches en circulation du virus de l'influenza A (à l'exclusion de la souche H1N1 de 1918, du sous-types H2N2 et des sous-types IAHP) impliquant du matériel, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux.

Les installations, équipements et pratiques opérationnelles de confinement de niveau 3 décrits dans la NCB et dans la Directive en matière de biosécurité portant sur les virus de la grippe (influenza) A nouveaux et émergents pour toutes les activités in vivo et in vitro impliquant des souches IAHP de type sauvage (notamment les sous-types H5 et H7) classés comme agents pathogènes humains du GR 3 ou agents pathogènes animaux du GR 3.

Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité conformément à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines pour les travaux impliquant des ABCSE.

Vêtements de protection

Pour le groupe de risque 2 : Les exigences applicables de confinement de niveau 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrits dans la NCB et dans la Directive en matière de biosécurité portant sur les virus de la grippe (influenza) A nouveaux et émergents doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle pourrait comprendre l'utilisation d'un sarrau et des chaussures à bout fermé qui peuvent être nettoyées, des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures. Les employés qui risquent d'être exposés à des aérosols infectieux qui peuvent être transmis par inhalation doivent porter un appareil de protection respiratoire, selon les résultats d'une évaluation locale des risques.

Pour le groupe de risque 3 : Les exigences applicables au niveau de confinement 3 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la NCB doivent être respectées. À tout le moins, l'utilisation de vêtements protecteurs dédiés qui recouvrent entièrement le corps, de chaussures de sécurité dédiées et/ou de couvre-chaussures, de gants lors de la manipulation de matières infectieuses ou d'animaux infectés, d'une protection du visage lorsqu'il y a un risque connu ou potentiel d'exposition aux éclaboussures ou aux objets projetés en l'air, d'appareils de protection respiratoire lorsqu'il y a un risque d'exposition à des aérosols infectieux et d'une deuxième couche de vêtements de protection avant de travailler avec des matières infectieuses ou des animaux infectés.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement doivent être documentées.

Autres précautions

Confinement de niveau 2 : Enceinte de sécurité biologique (ESB) ou autres dispositifs de confinement primaire devant être utilisés pour des activités avec des récipients ouverts. L'utilisation d'aiguilles et de seringues doit être strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées. Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Confinement de niveau 3 : Toutes les activités impliquant des récipients ouverts d'agents pathogènes doivent être effectuées dans une ESB certifiée ou un autre espace de confinement primaire approprié. L'utilisation d'aiguilles, de seringues et d'autres objets pointus doit être restreinte. Les travailleurs doivent prendre des précautions supplémentaires pour les travaux impliquant des animaux ou des activités à grande échelle.

Pour les laboratoires de diagnostic clinique qui manipulent des échantillons primaires pouvant contenir les sous-types H5, H7 et H9 du virus de l'influenza A, les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII : Manutention et entreposage

Déversements

Confinement de niveau 2 et 3 : Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).

Élimination

Confinement de niveau 2 : Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).

Confinement de niveau 3 : Les matières réglementées, ainsi que tous les articles et les déchets doivent être décontaminés à la barrière de confinement avant leur retrait de la zone de confinement, de la salle animalière, du box ou de la salle de nécropsie. Pour ce faire, on peut utiliser des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières infectieuses, comme les désinfectants chimiques, l'autoclave, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou une décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Confinement de niveau 2 : Les exigences applicables de confinement de niveau 2 pour l'entreposage décrites dans la NCB doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Confinement de niveau 3 : Les exigences applicables de confinement de niveau 3 pour l'entreposage décrites dans la NCB doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées retirés de la zone de confinement doivent être entreposés dans des contenants secondaires étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé ou dans un espace auquel l'accès est limité.

ABCSE : Les contenants d'agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE) entreposés à l'extérieur de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches, résistants aux chocs et conservés dans un équipement d'entreposage verrouillé à un endroit fixe (c.-à-d., non mobile) et dans un endroit auquel l'accès est limité.

Section IX : Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées avec les sous-types H5, H7 et H9 du virus de l'influenza A nécessitent un permis visant les agents pathogènes humains et des toxines délivré par l'Agence de la santé publique du Canada. Les sous-types H5 et H7 du virus de l'influenza A et tous les VIA de l'IAHP sont considérés comme des agents pathogènes animaux non indigènes au Canada; par conséquent, l'importation de ces virus nécessite un permis d'importation délivré par l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

Veuillez noter qu'il existe d'autres exigences en matière de sécurité, comme l'obtention d'une habilitation de sécurité conformément à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines pour les travaux impliquant des ABCSE.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour :

Mars 2023

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

Les renseignements scientifiques, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces renseignements peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés© Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada

Références

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Note de bas de page 49

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Note de bas de page 50

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Note de bas de page 51

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-26%20February%202021&text=On%2018%20February%202021%2C%20the,A(H5N8)%20in%20humans.

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