Surveillance du virus du Nil occidental

Apprenez les différents types de surveillance par rapport au virus du Nil occidental et le nombre de cas dépistés chez l'humain.

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Surveillance de l'humain

Pendant la saison d'infection au virus du Nil occidental (de mi-avril à novembre), le Canada assure une surveillance continue des occurrences chez l'humain dans le pays.

La surveillance du virus du Nil occidental à l'échelle nationale représente un effort commun entre le gouvernement et ses partenaires, notamment :

  • les ministres de la santé provinciaux et territoriaux
  • les dirigeants des Premières Nations
  • les organismes de collecte de sang

Le gouvernement compte sur les provinces et les territoires pour déclarer le nombre de cas de virus du Nil occidental.

Afin de représenter de manière exacte l'occurrence annuelle de cas au Canada, les professionnels de la santé doivent demeurer vigilants pour pouvoir :

  • diagnostiquer le virus du Nil occidental
  • déclarer les cas aux autorités régionales de santé publique

Les données de surveillance sont déclarées au gouvernement par ses partenaires.

Combien de cas d'humains infectés au virus du Nil occidental sont-ils déclarés chaque année?

Le premier cas d'humain infecté au Canada a été déclaré en Ontario en 2002. Le gouvernement détient actuellement des données concernant les casNote de bas de page 1 déclarés entre 2002 et 2022 :

  • 2022 : 47 cas (préliminaire)
  • 2021 : 45 cas
  • 2020 : 166 cas
  • 2019 : 45 cas
  • 2018 : 437 cas
  • 2017 : 202 cas
  • 2016 : 162 cas
  • 2015 : 84 cas
  • 2014 : 23 cas
  • 2013 : 114 cas
  • 2012 : 454 cas
  • 2011 : 124 cas
  • 2010 : 5 cas
  • 2009 : 14 cas
  • 2008 : 37 cas
  • 2007 : 2401 cas
  • 2006 : 151 cas
  • 2005 : 238 cas
  • 2004 : 32 cas
  • 2003 : 1488 cas
  • 2002 : 414 cas

Ces nombres peuvent changer légèrement puisque les organisations de santé publique peuvent parfois déclarer des cas rétroactivement.

La surveillance ne permet de détecter qu'une partie des cas d'infection au virus du Nil occidental au Canada. Le vrai nombre de cas d'infection au Canada est probablement plus élevé.

Surveillance de moustiques

La surveillance des moustiques dépend du niveau prévu ou actuel de virulence du virus du Nil occidental dans une région en particulier.

Dans les régions où le virus n'a pas été détecté, la surveillance des moustiques porte sur :

  • les sortes de moustiques qui sont présents
  • l'abondance des moustiques
  • l'infection de la population de moustiques au virus du Nil occidental

Dans les régions où le virus du Nil occidental a déjà été détecté, les moustiques peuvent encore subir des tests pour dépister le virus du Nil occidental. Cette information peut aider à :

  • anticiper de nouvelles éclosions
  • surveiller les éclosions en cours
  • définir les différentes sortes de moustiques qui pourraient transmettre le virus aux :
    • oiseaux
    • animaux
    • personnes
  • l'information peut aussi aider à décider s'il faut intervenir pour réduire le risque d'infection en appliquant des mesures de contrôle de moustiques, quand et comment le faire.

Contrôle des populations de moustiques

Les provinces et les municipalités ont la responsabilité d'assurer le contrôle des populations de moustiques.

Surveillance des oiseaux

Lorsque le virus du Nil occidental a initialement été détecté en Amérique du Nord, la surveillance des oiseaux a été utilisée comme premier indicateur du virus dans les animaux.

L'expérience tirée d'éclosions antérieures a montré que les espèces d'oiseaux suivantes étaient très vulnérables au virus du Nil occidental :

  • corneilles
  • geais
  • pies
  • corbeaux

Les oiseaux morts infectés constituent un bon indicateur pour déterminer si les personnes de régions en particulier sont à risque.

Certaines provinces et certains territoires n'assurent plus la surveillance des oiseaux morts. Ils concentrent plutôt leurs efforts sur d'autres activités de surveillance.

Le Réseau canadien de la santé de la faune effectue des tests pour dépister le virus du Nil occidental sur les oiseaux morts dans les zones géographiques qui présente un risque assez élevé. Pour ce faire, ils collaborent avec :

Les tests visent à détecter le virus du Nil occidental au début de la saison (de la fin du mois d'avril à juillet).

Déclarer des oiseaux morts

Des oiseaux morts dans votre communauté peuvent indiquer un signe de la présence du virus du Nil occidental. Communiquez avec la Réseau canadien de la santé de la faune pour déclarer des oiseaux morts qui, selon vous, pourraient être infectés au virus du Nil occidental.

Surveillance des chevaux

Parmi les grands animaux, les chevaux sont particulièrement vulnérables à l'infection au virus du Nil occidental et à la maladie. Les chevaux peuvent aussi être un premier indicateur de la présence du virus du Nil occidental dans une région. L'agence canadienne d'inspection des aliments surveille les chevaux infectés au virus du Nil occidental avec l'aide des :

  • laboratoires vétérinaires provinciaux;
  • vétérinaires;
  • autres membres du milieu de la santé animale.

La vaccination peut être utilisée pour prévenir l'infection des chevaux. Actuellement, le Canada dispose de trois vaccins approuvés contre le virus du Nil occidental qui peuvent être utilisés chez les chevaux. Les vétérinaires locaux doivent être joints pour obtenir des directives sur les produits de vaccination et stratégies appropriées.

Laboratoires vétérinaires

Tous les laboratoires vétérinaires du Canada doivent déclarer des doutes ou diagnostics de virus du Nil occidental dans toutes les espèces animales à l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

Surveillance dans les collectivités des Premières Nations

Dans ces collectivités, le personnel régional de santé des Premières Nations et d'Inuits informe :

  • les chefs
  • les conseils
  • les ministères fédéraux

Ils sont informés des besoins émergents pour les mesures de contrôle de santé publique propres au virus du Nil occidental.

Pour obtenir des renseignements sur l'activité de ce virus dans leur collectivité, les résidents des Premières Nations peuvent communiquer avec leur :

  • agent d'hygiène de l'environnement
  • centre de santé communautaire
  • poste de soins infirmiers

Ces renseignements comprennent des données sur les activités de surveillance et le dénombrement des cas.

Références

Références 1

En 2019, l'ASPC a reçu des données historiques sur le nombre de cas des provinces.

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