Équivalents textuel - Norme canadienne sur la biosécurité (NCB), 2e édition - Normes et lignes directrices canadiennes sur la biosécurité

Figure 3‑1 : Schéma représentant une installation à usage mixte qui comprend de multiples zones de niveau de confinement 2 (NC2) et de niveau de confinement 3 (NC3)

Un schéma représentant des zones de NC2 et de NC3 illustre un espace de travail en laboratoire de NC2 (partie supérieure gauche), une zone PA de NC2 (partie inférieure droite) et une zone PA de NC3 (partie supérieure droite). Des caractéristiques physiques de base communes à toutes les zones sont illustrées dans le schéma, à savoir : une porte qui sépare les aires publiques, les bureaux et les aires administratives (partie inférieure gauche) de la zone de confinement; des dispositifs de confinement primaire (p. ex. ESB) à distance des zones de grande circulation et des portes; et des lavabos pour le lavage des mains installés à proximité du point de sortie. Les autres caractéristiques illustrées dans les zones PA de NC2 et de NC3 sont les sas ou vestiaires aux points d’entrée et de sortie. Le sas dans la zone PA de NC3 est muni d’une installation de douche corporelle. Les salles animalières des zones PA, où les animaux sont hébergés dans des cages de confinement primaire, sont séparées de l’espace de travail en laboratoire par une porte. Les passe‑plats (optionnels) des zones de NC2 et de NC3 donnent accès à une zone de décontamination centralisée (partie centrale droite), qui est une zone de NC2 distincte. Les zones de confinement se partagent une aire de soutien commune pour les congélateurs et l’entreposage (partie centrale inférieure).

Le périmètre de chaque zone de confinement correspond à la paroi la plus externe ou à la porte. Des portes séparent les aires publiques, les bureaux et les aires administratives, qui se situent à l’extérieur de la zone de confinement et ne font l’objet d’aucune d’exigence physique en matière de confinement, de même que les corridors donnant accès aux zones de confinement.

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Figure 3‑2 : Schéma représentant une zone de niveau de confinement 4 (NC4) où l’on porte des combinaisons à pression positive

Un schéma d’une zone de NC4 est illustré. La zone contient un espace de travail en laboratoire dans la partie supérieure de l’image, une salle animalière (zone PA) dans la partie inférieure droite et un box et une salle de nécropsie (zone GA) dans la partie inférieure gauche de l’espace de travail en laboratoire. Des sas à usage réservé pour l’entrée et la sortie du personnel sont situés à la gauche de l’espace de travail en laboratoire et à la gauche de la zone GA. Les deux sas sont munis d’un vestiaire « propre », d’une douche corporelle, d’un vestiaire « sale » et d’une douche chimique. La zone GA comporte également un sas distinct (partie inférieure du schéma) qui est destiné à l’entrée des animaux et de l’équipement dans la zone, ainsi qu’un sas distinct réservé pour l’entrée du personnel depuis l’espace de travail en laboratoire. Une zone fermée (stalle) dans la zone GA permet de séparer le personnel et les animaux, et la salle de nécropsie est directement accessible depuis la zone GA. Le périmètre de la zone de NC4 correspond à la paroi la plus externe ou à la porte, et les sas sont inclus dans la zone.

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Figure 3‑3 : Schéma représentant différentes configurations des zones de niveau de confinement 2 (NC2) dans un même espace physique

Cette figure illustre une aile formée de salles distinctes (c.‑à‑d. espaces de travail en laboratoire, chambre froide, salle de culture cellulaire, salle d’autoclavage et bureau) accessibles depuis un corridor commun dans lequel sont installés des congélateurs. Dans la figure 3‑3(a), les portes du corridor limitent l’accès à l’ensemble de l’aile, de sorte que l’aile entière soit une zone de NC2. La figure 3‑3(b) illustre le même espace physique, mais sans portes pour limiter l’accès au corridor de l’aile. Dans cette configuration, chaque pièce (c.‑à‑d. espaces de travail en laboratoire, chambre froide, salle de culture cellulaire et salle d’autoclavage) est considérée comme une zone de NC2 distincte, et le corridor et le bureau se situent à l’extérieur de la zone de NC2.

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Figure 3‑4 : Avertissement de danger biologique représentatif
Cette figure est un exemple d’avertissement de danger biologique. Ce panneau d’avertissement, qui porte le symbole international de danger biologique, indique le niveau de confinement, le nom et les numéros de téléphone d’une personne‑ressource, ainsi que les conditions d’entrée (matrice 3.3 de la NCB). Le panneau peut préciser d’autres exigences relatives à l’entrée, une liste des procédés pertinents et des dispositifs de confinement primaire utilisés dans les aires de production à grande échelle, ou des renseignements sur d’autres dangers (p. ex. produit chimique ou radioactif) présents dans la zone de confinement.

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Figure 3‑5 : Schéma représentant l’emplacement des bureaux par rapport à la zone de niveau de confinement 2 (NC2) adjacente

Cette figure illustre la même zone de confinement de NC2 dans laquelle un bureau n’est accessible que depuis l’espace de travail en laboratoire. La configuration a) illustre une zone de NC2 qui englobe l’espace de travail en laboratoire et le bureau. La configuration b) représente le même espace physique, à la différence que le bureau est exclu de la zone de confinement. Cette configuration nécessite des mesures additionnelles, comme l’affichage d’un panneau d’avertissement de danger biologique, le maintien de la porte du bureau fermée et le respect des protocoles appropriés relatifs à l’EPI pour l’entrée et la sortie du bureau, pour être conforme aux exigences de la NCB.

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Figure 3‑6 : Schéma représentant la barrière de confinement et le périmètre d’une zone de confinement de petits animaux (zone PA) de niveau de confinement 3 (NC3)

Cette figure illustre une zone PA de NC3. La zone est accessible par un sas situé dans la partie supérieure gauche, qui comprend une aire d’entreposage, un vestiaire « propre », une installation de douche corporelle et un vestiaire « sale ». L’espace de travail en laboratoire, accessible depuis le sas, comprend une aire d’entreposage au froid où se trouvent des congélateurs et de l’azote liquide, une aire réservée pour le travail administratif et le travail à l’ordinateur, des ESB, ainsi qu’un autoclave à deux portes et un passe‑plat qui traversent la barrière de confinement. La salle animalière dans la partie inférieure gauche est accessible depuis l’espace de travail en laboratoire. Le périmètre de la zone de confinement correspond à la paroi la plus externe de la zone et il inclut le sas. La barrière de confinement correspond au périmètre de la zone de confinement, sauf dans le cas du sas, où elle correspond à la paroi interne (du côté de la zone de confinement) du vestiaire « propre » et de l’aire d’entreposage, et de la porte de douche donnant accès au vestiaire « propre ».

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Figure 3‑7 : Schéma représentant une zone de confinement de gros animaux (zone GA) de niveau de confinement 3 (NC3) qui comprend de multiples barrières de confinement

La figure montre une zone GA de NC3 comprenant un espace de travail en laboratoire (partie supérieure), deux box (partie inférieure gauche) et une salle de nécropsie (partie centrale inférieure). La zone de confinement est accessible par un sas situé dans la partie supérieure gauche; celui‑ci est muni d’un vestiaire « propre », d’une installation de douche corporelle et d’un vestiaire « sale », et il mène à l’espace de travail en laboratoire. Les deux box et la salle de nécropsie sont accessibles depuis l’espace de travail en laboratoire par leurs sas respectifs, qui sont chacun munis d’un vestiaire « propre », d’une installation de douche corporelle et d’un vestiaire « sale ». Les box et la salle de nécropsie sont aussi accessibles par le corridor « sale » (partie inférieure), qui est séparé de l’espace de travail en laboratoire par un autre sas. Le coin inférieur droit comporte aussi un sas servant à faire entrer les animaux de l’extérieur dans le corridor « sale ». Le périmètre de la zone de confinement correspond à la paroi la plus externe de l’ensemble de la zone, qui inclut les sas donnant accès à la zone. La barrière de confinement de la zone de confinement correspond au périmètre, sauf dans le cas du sas, où elle correspond à la paroi interne (du côté de la zone de confinement) du vestiaire « propre » et de l’aire d’entreposage, et de la porte de douche donnant accès au vestiaire « propre ». Une autre barrière de confinement (interne) entoure le corridor « sale », la paroi externe du sas d’entrée des animaux, les box et la salle de nécropsie, ainsi que les sas des espaces de travail avec les animaux, sauf dans les cas où le sas correspond à la paroi interne (côté des box, de la salle de nécropsie ou du corridor « sale ») du vestiaire « propre » et de la porte de douche donnant accès au vestiaire « propre ».

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Figure 3‑8 : Schéma représentant les différents espaces du sas dans une zone de niveau de confinement 3 (NC3) avec la porte critique indiquée

L’image, qui montre un sas comprenant un vestiaire « propre », une installation de douche corporelle, un vestiaire « sale » et un espace de travail de NC3, indique où se trouve la porte critique de la barrière de confinement de même que les combinaisons de portes qui doivent être munies d’un dispositif d’interverrouillage.
La porte « A » dans la partie gauche de l’image donne accès au vestiaire « propre » du sas depuis l’extérieur de la zone de confinement. La porte « B », qui s’ouvre à partir du vestiaire « propre » et donne accès à l’installation de douche corporelle, est la porte critique qui sépare les vestiaires « propre » et « sale ». La porte « C » dans la partie droite donne accès à l’espace de travail de NC3 (c.‑à‑d. un espace de travail en laboratoire, une salle animalière, un box, une salle de nécropsie ou une zone de production à grande échelle). Pour limiter la migration éventuelle de l’air du vestiaire « sale » vers le vestiaire « propre » ou l’extérieur de la zone de confinement, la porte critique « B » et la porte « A » doivent être munies d’un dispositif d’interverrouillage ou une autre mesure doit empêcher leur ouverture simultanée (c.‑à‑d. « A+B » ou « B+A »). Pour limiter la migration de l’air de l’espace de travail en laboratoire de NC3 par le vestiaire « sale » en direction du vestiaire « propre », la porte critique « B » et la porte « C » doivent être munies d’un dispositif d’interverrouillage ou une autre mesure doit empêcher leur ouverture simultanée (c.‑à‑d. « B+C » ou « C+B »).

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Figure 4‑1 : Matrice d’évaluation des risques

Cette figure présente une matrice destinée à l’évaluation du degré de risque en fonction de la probabilité qu’un évènement survienne, ainsi que des conséquences de cet évènement.

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Figure 7‑1 : Exemple de carte de contact en cas d’urgence médicale

Cette figure illustre le recto et le verso d’une carte de contact en cas d’urgence médicale. Le recto de la carte indique le nom du titulaire de la carte, la date d’émission, ainsi que les matières infectieuses et les toxines manipulées par le titulaire, et elle précise si le titulaire travaille ou non avec des primates non humains. L’énoncé suivant y figure également : « L’employé(e) de laboratoire doit avoir cette carte en sa possession et la remettre à un médecin s’il (ou si elle) présente des symptômes pouvant être associés à un agent pathogène utilisé dans le cadre de ses fonctions. (Voir verso.) » Le verso de la carte indique le nom et l’adresse de l’installation où travaille le titulaire, ainsi que le nom et les numéros de téléphone au travail et à domicile de deux personnes‑ressources à joindre en cas d’urgence. On y trouve aussi l’énoncé suivant : « À l’intention du médecin – L’employé(e) travaille dans un milieu où des microorganismes pathogènes sont présents. Veuillez communiquer avec les personnes ci‑dessous pour obtenir des renseignements sur les agents auxquels l’employé(e) a pu être exposé(e). »

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Figure 10‑1 : Diagramme représentatif d’un boîtier de filtre à haute efficacité pour les particules de l’air (HEPA) et vue en coupe dévoilant les filtres HEPA situés dans le boîtier

Cette figure montre des conduits d’air reliés à un boîtier contenant un filtre HEPA. Des volets se trouvent sur les conduits de part et d’autre du boîtier pour permettre la décontamination du filtre. L’ouverture de la porte du boîtier permet d’accéder aux filtres et de les remplacer. La vue en coupe montre l’emplacement des filtres. Le médaillon illustre le milieu filtrant, soit une feuille de fibres pliée en accordéon munie d’un séparateur entre chacun des plis pour en assurer la rigidité.

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Figure 11‑1a : Illustration d’une enceinte de sécurité biologique (ESB) de catégorie I
Dans cette figure, une ESB de catégorie I munie de jonctions rigides étanches utilise le système de CVAC du bâtiment. L’air de la pièce est aspiré par l’ouverture frontale de l’enceinte et traverse l’espace de travail en dépression. Il s’écoule ensuite à travers une grille d’air située à l’arrière de l’enceinte, puis il est dirigé vers le haut dans un plénum et traverse un filtre HEPA avant d’être rejeté vers l’extérieur.

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Figure 11‑1b : Illustration d’une enceinte de sécurité biologique (ESB) de catégorie I
Dans cette figure, une ESB de catégorie I est munie d’un ensemble moteur et ventilateur. L’air de la pièce est aspiré par l’ouverture frontale de l’enceinte et traverse l’espace de travail en dépression. Il s’écoule ensuite à travers une grille d’air située à l’arrière de l’enceinte, puis il est dirigé vers le haut dans un plénum et traverse un filtre HEPA avant d’être rejeté dans la zone de confinement.

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Figure 11‑2 : Illustration d’une enceinte de sécurité biologique (ESB) de catégorie II et de type A1 (munie d’un plénum contaminé en surpression)

Cette figure illustre une ESB de catégorie II et de type A1 munie d’un raccord à bague et d’un plénum en surpression. L’air filtré du haut de l’enceinte descend vers la surface de travail. Au‑dessus de la surface de travail, à mi‑chemin entre les grilles avant et arrière, le courant d’air filtré descendant se divise en deux parties. La moitié de l’air passe à travers la grille avant, et l’autre, à travers la grille arrière. L’air de la pièce est aussi aspiré à travers la grille avant. L’air de la pièce et le courant d’air descendant sont aspirés à travers les grilles, puis dans la chambre en dépression sous la surface de travail. L’air s’écoule ensuite à travers le ventilateur, puis il est soufflé vers le plénum en surpression où il se dirige vers le haut du cabinet. Une partie de l’air passe à travers le filtre HEPA du plénum avant d’être recyclé vers l’espace de travail. L’autre partie passe à travers le filtre HEPA situé à la base du raccord à bague, puis elle est évacuée dans la zone de confinement ou à l’extérieur du bâtiment par un raccord à bague. L’ESB de type A1 illustrée est munie d’un plénum contaminé en surpression.

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Figure 11‑3 : Illustration d’une enceinte de sécurité biologique (ESB) de catégorie II et de type A1 (munie d’un plénum contaminé en dépression)

Cette figure illustre une ESB munie d’un raccord à bague et d’un plénum contaminé en surpression (entre le ventilateur et les filtres HEPA) entouré d’un plénum en dépression. L’air filtré du haut de l’enceinte descend vers la surface de travail. Au‑dessus de la surface de travail, à mi‑chemin entre les grilles avant et arrière, le courant d’air filtré descendant se divise en deux parties. La moitié de l’air passe à travers la grille avant, et l’autre, à travers la grille arrière. L’air de la pièce est aussi aspiré à travers la grille avant. L’air de la pièce et le courant d’air descendant sont aspirés à travers les grilles, puis ils remontent dans le plénum en dépression avant de traverser le ventilateur et le plénum en surpression (entre le ventilateur et les filtres HEPA) dans le haut de l’ESB. Une partie de l’air passe à travers le filtre HEPA du plénum avant d’être recyclé vers l’espace de travail. L’autre partie passe à travers le filtre HEPA situé à la base du raccord à bague, puis elle est évacuée dans la zone de confinement ou directement à l’extérieur du bâtiment par un raccord à bague.

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Figure 11‑4 : Illustration d’une enceinte de sécurité biologique (ESB) de catégorie II et de type B1

Cette figure illustre une ESB de catégorie II et de type B1 comportant une jonction rigide étanche avec le système de CVAC du bâtiment. L’air filtré du plénum s’écoule vers le bas et se divise en deux courants directement au‑dessus de la surface de travail, à mi‑chemin entre les grilles avant et arrière. L’air aspiré à travers les grilles est dirigé à travers un filtre HEPA par le ventilateur, puis il passe dans les plénums en remontant vers la partie supérieure de l’ESB. Une partie de l’air filtré est dirigé vers le bas, au‑dessus de l’espace de travail, tandis que l’autre partie passe à travers un filtre HEPA avant d’être évacuée à l’extérieur du bâtiment.

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Figure 11‑5 : Illustration d’une enceinte de sécurité biologique (ESB) de catégorie II et de type B2

Cette figure illustre une ESB de catégorie II et de type B2 comportant une jonction rigide étanche avec le système de CVAC du bâtiment. Un ventilateur d’approvisionnement dirige l’air de la pièce dans la partie supérieure de l’enceinte. L’air contaminé du plénum reste physiquement séparé de l’air de la pièce provenant du ventilateur d’approvisionnement. L’air de la pièce est dirigé dans la partie supérieure de l’enceinte par le ventilateur d’approvisionnement, puis il passe à travers le filtre HEPA avant d’être évacué vers le bas dans l’espace de travail de l’enceinte. Le courant d’air descendant se divise en deux parties directement au‑dessus de la surface de travail, à mi‑chemin entre les grilles avant et arrière. L’air de la pièce est aussi aspiré à travers la grille avant d’atteindre la surface de travail. L’air dirigé à travers les grilles est aspiré dans le plénum en dépression, puis remonte vers la partie supérieure de l’enceinte. Il passe ensuite à travers le filtre HEPA et est directement évacué à l’extérieur du bâtiment.

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Figure 11‑6 : Illustration d’une enceinte de sécurité biologique (ESB) de catégorie III

Cette figure illustre une ESB de catégorie III munie d’un conduit d’entrée d’air et d’un conduit d’évacuation d’air. L’ESB est complètement étanche : toutes les pénétrations sont étanches à l’air, et l’ESB est maintenue en dépression. Les manipulations s’effectuent au moyen de longs gants très résistants, fixés au panneau de l’enceinte. L’air passe à travers un filtre HEPA avant d’entrer dans l’enceinte et circule dans l’espace de travail. L’air de l’espace de travail est aspiré par le conduit d’évacuation d’air, passe à travers deux filtres HEPA consécutifs et est évacué à l’extérieur du bâtiment.

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Figure 11‑7 : Diagramme illustrant des considérations à prendre en compte en choisissant le lieu d’installation d’une enceinte de sécurité biologique (ESB)

Cette figure montre deux pièces où sont installées des ESB. Dans la figure 11‑7(a), deux ESB sont situées le long d’un mur et deux autres ESB sont placées contre deux autres murs. Ces ESB sont installées aux bons endroits : elles respectent le dégagement minimal recommandé par rapport à la porte et aux autres ESB installées dans la pièce. Le dégagement recommandé pour certaines ESB, lequel empêche le courant d’air d’une ESB avoisinante de perturber le rideau d’air protecteur de l’ESB, pourrait être différent.

La figure 11‑7(b) montre des ESB installées aux mauvais endroits dans une pièce aménagée différemment. Dans ce cas, les deux ESB sont placées côte‑à‑côte contre un mur, à proximité d’une porte, à un endroit où la circulation, les portes et l’autre ESB risquent de perturber le rideau d’air protecteur et de compromettre la sécurité personnelle, de l’environnement et du produit. La figure montre aussi deux personnes en train de travailler dans une des ESB. Les ESB de catégorie II sont conçues et certifiées pour l’utilisation d’un seul utilisateur.

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Figure 11-8 : Diagramme représentatif de la disposition recommandée des articles utilisés pour les manipulations dans une enceinte de sécurité biologique (ESB).

Cette figure illustre une ESB prête pour le travail, sur laquelle se trouvent des pipettes et des réactifs propres à gauche, un plateau de tubes au centre, des contenants pour déchets solides et liquides à droite et à l’arrière, et un bac pour pipettes usagées à droite. Il y a aussi un agitateur de type vortex dans la partie arrière de l’espace de travail et un dispositif de pipetage sans fil près du centre, à proximité du plateau. Le travail est effectué de la région « propre » (c.‑à‑d. la moins contaminée) à la région « sale » (c.‑à‑d. la plus contaminée).

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Figure 12‑1 : Diagramme représentatif d’un système à vide installé pour l’aspiration de liquides infectieux

Dans ce schéma, le liquide d’un tube conique à centrifugation est aspiré à travers un tube dans un flacon contenant une solution désinfectante utilisé pour recueillir et décontaminer les déchets liquides. Ce flacon est relié à un deuxième flacon contenant lui aussi un désinfectant par une tubulure, flacon qui sert à recueillir les débordements et les aérosols. La source du vide dans ce schéma est une pompe à vide portable, qui est protégée contre les aérosols infectieux et les toxines aérosolisées par un filtre (à 0,2 µm) relié en série et situé entre le flacon anti‑débordement et la source du vide.

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Figure 13‑1 : Diagramme représentatif d’une salle animalière de base

Cette figure illustre en trois dimensions une salle animalière dans laquelle se trouvent deux étagères de cages ventilées à roulettes. Le médaillon montre un gros plan d’une étagère de cages ventilées et une cage de confinement primaire munie d’un couvert filtre.

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igure 13‑2 : Diagrammes représentatifs de cages de confinement primaire.

La figure 13-2(A) donne une vue plus détaillée d’un système de cages ventilées. Le système est constitué d’une étagère de cages ventilées qui reçoivent chacune de l’air filtré ou encore de cages de micro‑isolation. L’étagère de cages est munie d’un système de ventilation et d’un cadre en grille dans lequel des cages individuelles peuvent être glissées.
La figure 13‑2(B) illustre une souris dans une cage de micro‑isolation ventilée en plastique transparent munie d’un système d’évaluation de l’air après filtration. Ce dispositif assure le confinement primaire de petits animaux, tels que des souris.

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Figure 13‑3 : Diagramme représentatif d’un système de cage ouverte.

Cette figure illustre de façon détaillée une cage grillagée (non filtrée) typique qui sert à héberger des petits animaux, comme des primates non humains ou des ratons laveurs, dans un box. Ce type de cage est uniquement destiné au confinement des animaux à un petit espace dans le box; il ne permet pas de confiner des agents pathogènes.

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Figure 13‑4 : Diagramme représentatif d’un box

La figure 13‑4(a) illustre en trois dimensions un box muni de plusieurs cages ouvertes (cage grillagées non filtrées) installées contre un de ses murs. Cette configuration est appropriée pour l’hébergement d’animaux comme des chiens, des chats, des ratons laveurs ou des primates non humains. La figure 13‑4(b) illustre un box semblable muni de stalles et d’un système de portes. Cette configuration est appropriée pour héberger jusqu’à trois gros animaux, comme du bétail, des cervidés, des chevaux ou des moutons.

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Figure 13‑5 : Diagrammes représentatifs de zones de confinement d’animaux munies d’un seul corridor ou de deux corridors

La figure 13‑5(a) montre la conception à un seul corridor convenant pour les aires NC2‑Ag et NC3‑Ag. Le corridor central est considéré comme « sale ». Pour accéder à la zone de confinement, les employés empruntent un sas qui se prend par le corridor (entrée et sortie). Les animaux infectés entrent dans la zone de confinement par un sas différent qui se prend aussi par le corridor. Les employés pénètrent dans chacun des box et chacune des salles de nécropsie par le corridor en traversant un sas distinct (entrée et sortie).

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La figure 13‑5(b) illustre une conception à deux corridors distincts – l’un « propre » et l’autre « sale » – pour les aires NC2‑Ag et NC3‑Ag. Dans cette configuration, les box et les salles de nécropsie se situent entre un corridor « propre » et un corridor « sale ». L’accès du personnel et des animaux non infectés à la zone de confinement et hors de celle‑ci se fait par un sas qui se prend par le corridor « propre ». Les animaux infectés, eux, peuvent seulement être amenés dans la zone de confinement et en être sortis par un sas qui se prend par le corridor « sale ». Pour accéder à chacun des box et chacune des salles de nécropsie dans la zone de confinement, on doit traverser un sas qui se prend par le corridor « propre ». Il y a aussi des points d’entrée et de sortie reliant le corridor « sale » à chacun des box et chacune des salles de nécropsie.
Il importe de noter que, dans le cas des aires NC2‑Ag, un sas est nécessaire uniquement à l’un des endroits suivants : entrée ou sortie de la zone de confinement; ou entrée de chaque box ou salle de nécropsie. De plus amples détails sont présentés à la section 3.7.

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Figure 18‑1 : Incidents, expositions, et intoxications et infections contractées en laboratoire (ICL)

Cette figure, qui représente les divers incidents en lien avec les agents pathogènes et les toxines, montre ceux pouvant provoquer une exposition, à savoir : maladie ou blessure personnelle; déversement; fuite d’un animal; libération; accès non autorisé à la zone de confinement; panne d’électricité; incendie ou explosion; et inondation ou autre situation de crise. Les matières infectieuses ou toxines manquantes sont le seul incident qui n’entraîne pas d’exposition. Les infections et intoxications contractées en laboratoire sont présentées comme un sous‑groupe d’expositions.

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Figure 18‑2 : Organigramme décisionnel pour l’évaluation d’un incident

Si un incident implique un agent pathogène ou une toxine du GR2, GR3 ou GR4 et qu’il y a lieu de croire que l’incident est dû au contact ou à la proximité étroite d’une ou plusieurs personnes avec des matières infectieuses ou des toxines pouvant causer une infection ou une intoxication (c.‑à‑d. une exposition par inhalation, par ingestion, par inoculation ou par absorption), une exposition est survenue et il faut remplir et soumettre un formulaire de notification de l’exposition sans tarder. Un formulaire de suivi de l’exposition doit aussi être présenté dans les 30 jours suivants, sauf dans le cas des ABCSE, qui nécessitent un rapport de suivi dans les 15 jours. Selon les pratiques exemplaires, si l’incident n’impliquait aucun agent pathogène ni aucune toxine du GR2, GR3 ou GR4 et que rien ne porte à croire qu’une infection ou une intoxication ait été causée par un contact ou une proximité étroite avec un agent pathogène ou une toxine, il faut en consigner les détails à l’interne, dans l’installation, au cas où ils seraient requis ultérieurement dans l’éventualité d’un rappel ou d’une réévaluation.

Si une maladie est détectée et qu’il y a lieu de croire qu’elle peut être liée à une exposition dans la zone de confinement, elle est classée comme une ICL et une exposition manquée ou non déclarée. Des formulaires de notification et de suivi de l’exposition doivent être remplis et soumis conformément aux dispositions ci‑dessus. Si rien ne porte à croire que la maladie puisse être liée à la zone de confinement, la possibilité d’une exposition peut être exclue et aucune autre mesure n’est nécessaire.
Dans la plupart des cas, l’état de maladie comprend la reconnaissance d’une infection, d’une maladie ou d’un syndrome connu. Cependant, certaines installations peuvent utiliser des pratiques de surveillance médicale capables de mettre en évidence une séroconversion, ce qui peut constituer une source d’information additionnelle pour la reconnaissance d’une infection ou d’un état de maladie.

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