Le rôle du consommateur dans le système alimentaire canadien

Tout le monde a un rôle à jouer au sein du système alimentaire canadien

En tant que parent, vous ne voudriez surtout pas que les aliments que vous servez à vos enfants puissent leur causer du tort. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) collabore avec plusieurs ministères et organismes gouvernementaux pour s'assurer que l'approvisionnement alimentaire du Canada est sûr. En tant que consommateur, vous pouvez aussi contribuer à la salubrité des aliments au pays.

Si vous avez des préoccupations liées à la salubrité des aliments ou désirez formuler une plainte

  • Communiquez avec l'ACIA par téléphone (1-800-442-2342), en direct ou en personne à l'un des bureaux locaux de l'ACIA.
  • Si vous croyez être malade en raison d'un aliment ou d'une boisson que vous avez ingéré, consultez un médecin sans tarder. Si possible, conservez un échantillon de l'aliment en question (il pourrait servir dans le cadre d'une éventuelle enquête) et communiquez avec l'ACIA.
  • Fournissez autant de détails que possible au sujet de l'aliment en question, y compris la marque, le code universel de produit (CUP), le numéro du lot, la date de péremption ainsi que la date et l'endroit de l'achat.

Comment l'ACIA traite-t-elle les plaintes

Chaque année, l'ACIA réalise environ 3 000 enquêtes (dont plusieurs découlent de plaintes des consommateurs) et gère environ 350 rappels d'aliments.

À la suite d'une enquête, une évaluation des risques peut aussi être effectuée. Si on conclut que l'aliment pose un risque pour la santé de la population, l'ACIA demande au fabricant, à l'importateur, au distributeur ou au détaillant de retirer (rappel) tous les produits visés du marché, et elle informe le public en publiant un rappel d'aliment ou une alerte à l'allergie. Vous pouvez vous inscrire sur le site Internet de Canadiens en santé, afin de recevoir ces avis.

Même si ce ne sont pas tous les signalements à l'ACIA qui engendrent une enquête ou la publication d'une alerte ou d'un rappel, le fait de communiquer avec l'ACIA pour toute question ou préoccupation liée à la salubrité des aliments aide à préserver la sécurité de l'approvisionnement alimentaire au Canada.

Le saviez-vous?

Téléchargez la fiche de renseignements de l'ACIA sur les rappels d'aliments
Pour plus d'information sur les processus d'enquête et de rappel de l'ACIA, lisez notre fiche de renseignements sur les rappels d'aliments.

Avec qui dois-je communiquer?

Selon la nature de la préoccupation, vous voudrez peut-être communiquer avec l'un des nombreux partenaires de l'ACIA au pays. Voici comment déterminer quel est l'intervenant le mieux placé pour vous répondre.

Communiquez avec l'ACIA si votre question est liée à :

  • une représentation trompeuse d'un aliment (p. ex., du simili-crabe étiqueté ou servi comme « crabe véritable »);
  • un aliment préemballé putride (p. ex., emballage renfermant des vers ou des insectes);
  • de l'information manquante ou inexacte sur l'étiquette d'un aliment préemballé, notamment les renseignements nutritionnels, le tableau de la valeur nutritive, le pays d'origine, etc.

Communiquez avec l'autorité en matière de santé publique de votre province si votre plainte concerne :

  • une intoxication alimentaire attribuable à un repas au restaurant (s'il est établi que l'aliment a causé la maladie, et non la façon dont il a été préparé par le restaurant, l'ACIA mènera une enquête);
  • un manque de propreté dans un restaurant ou une épicerie.

Communiquez avec Santé Canada pour :

  • toute plainte au sujet de produits de santé naturels (comme les vitamines et les herbes médicinales).

Le saviez-vous?

Rapport de l'ACIA sur les rappels d'aliments
Trouvez de l'information sur les plus récents rappels d'aliments au Canada en consultant le Rapport sur les rappels d'aliments de l'ACIA.

Pour plus d'information

L'Agence de la santé publique du Canada (l'Agence) publie chaque année des rapports nationaux de surveillance sur le VIH et le sida. Ces rapports de surveillance du VIH et du sida reflètent les renseignements sur les personnes qui ont subi un test de dépistage et qui ont reçu un diagnostic. Les données ne comprennent pas les personnes qui sont infectées, mais qui n'ont subi aucun test de dépistage. La modélisation et d'autres sources d'information sont donc nécessaires au calcul des nombres estimés qui décrivent l'épidémie chez tous les Canadiens vivant avec le VIH, tant ceux qui ont reçu un diagnostic que ceux qui n'en ont reçu aucun. Il s'agit d'une activité entrepris globalement en vue de surveiller les épidémies de VIH à l'échelle nationale et à l'échelle mondiale, ainsi que d'orienter les programmes de prévention et de contrôle.

L'Agence produit trois types d'estimations dans le cadre de son mandat de surveillance des tendances en matière de VIH au Canada :

  • Incidence : le nombre de nouvelles infections au VIH dans une année.
  • Prévalence : Le nombre de personnes vivant avec le VIH (y compris le sida) à un moment précis.
  • Proportion non diagnostiquée : La proportion de personnes vivant avec le VIH n'ayant reçu aucun diagnostic et, par conséquent, qui ne sont pas au courant de leur séropositivité pour le VIH.

Détails de la page

Date de modification :