Plan ministériel de Savoir polaire Canada pour 2024-2025

Sur cette page

De la part du ministre

Dan Vandal

L’honorable Daniel Vandal, C.P.,
député, ministre des Affaires du Nord, ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord.

Le plan ministériel de 2024-2025 de Savoir polaire Canada sert de guide pour les parlementaires et la population canadienne en présentant la façon dont l’agence compte faire avancer les connaissances du Canada sur l’Arctique, renforcer le leadership du pays en sciences et en technologies polaires et promouvoir l’avancée et la diffusion des connaissances sur les autres régions circumpolaires.

Le siège social de Savoir polaire Canada se trouve à la Station canadienne de recherche de l’Extrême‑Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut, et l’organisme continuera à jouer un rôle essentiel dans le renforcement de la résilience des collectivités de l’Arctique et du Nord tout en multipliant les possibilités économiques, en favorisant l’intendance de l’environnement et en améliorant la qualité de vie des résidents du Nord.

En 2024-2025, Savoir polaire Canada poursuivra ses activités en mettant l’accent sur une collaboration locale et internationale qui permettra à l’organisation de favoriser la mobilisation du savoir, la diffusion externe et les activités de renforcement des capacités. Nos efforts de collaboration s’étendent au-delà de nos limites organisationnelles, car nous travaillons en étroite collaboration avec des organisations autochtones, des gouvernements, des établissements d’enseignement ainsi que des réseaux de recherche nationaux et internationaux.

À titre d’organisme de recherche, Savoir polaire Canada vise à intégrer les connaissances autochtones, locales et scientifiques à sa prestation de programmes. Nous sommes convaincus que les idées et les innovations issues du Nord et des populations autochtones sont la clé d’un avenir dynamique, prospère et durable pour les régions de l’Arctique et du Nord.

En outre, Savoir polaire Canada réunira des scientifiques, des chercheurs et des détenteurs de savoir tout en mettant l’accent sur l’autonomisation des jeunes Autochtones. En offrant aux étudiants autochtones, de l’Arctique et du Nord une formation et des possibilités de participation à des projets dirigés et financés par Savoir polaire Canada, nous inspirerons une nouvelle génération de chercheurs nordiques et contribuerons à renforcer le leadership nordique et autochtone dans les domaines des sciences et des technologies.

Je suis honoré de compter Savoir polaire Canada parmi les organismes de mon portefeuille et j’ai hâte de contribuer aux progrès continus de ce mandat crucial dans les régions du Nord et de l’Arctique.

De la part de l’administrateur général

Jennifer C. Hubbard

Jennifer C. Hubbard,
présidente et directrice générale, Savoir polaire Canada

À l’aube de l’année 2024-2025, je suis heureuse de vous faire part de la vision et des plans de Savoir polaire Canada pour l’exercice à venir. Collaborer et mettre nos connaissances en commun sur la base d’un respect mutuel est une synergie puissante, qui continue de définir notre approche opérationnelle.

Savoir polaire Canada s’emploie à renforcer le leadership canadien en sciences et en technologies polaires et a pour mandat de faire avancer les connaissances sur l’Arctique afin d’améliorer les possibilités économiques, l’intendance de l’environnement et la qualité de vie des collectivités du Nord et de l’Arctique. À partir de la Station canadienne de recherche de l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut, Savoir polaire Canada s’efforce de mener et de financer de la recherche ayant des répercussions concrètes.

En 2024-2025, nous consacrerons nos efforts au renforcement des relations existantes et à l’établissement de nouvelles relations dans le but de favoriser un environnement de confiance et d’entente mutuelle et d’accroître la collaboration et la mise en commun des connaissances. En plaçant en priorité les principes de respect, d’intégrité et de collaboration, Savoir polaire Canada favorise une approche plus inclusive et plus efficace de son travail, en reconnaissant les connaissances et les perspectives uniques que les collectivités autochtones apportent à la recherche et aux activités polaires. Une telle approche s’inscrit dans le cadre des efforts déployés à l’échelle mondiale pour promouvoir des partenariats plus équitables et respectueux.

En outre, Savoir polaire Canada continuera de s’employer à multiplier les possibilités pour les Inuits, conformément à son engagement à l’égard du chapitre 23 de l’Accord du Nunavut. En 2024-2025, Savoir polaire Canada procédera à un examen de ses politiques et procédures internes pour créer un milieu de travail qui reflète mieux les réalités du travail dans le Nord. Nous aspirons à déterminer et à classer par ordre de priorité les changements à apporter pour faire du gouvernement du Canada un employeur de choix dans le Nord du pays.

Savoir polaire Canada continuera à jouer un rôle de premier plan dans le Nord et l’Arctique en favorisant la création et la mobilisation des sciences et des technologies polaires, en mobilisant les régions nordiques et en relevant les défis inhérents à nos régions polaires dynamiques.

Depuis mon déménagement à Cambridge Bay, j’ai le privilège de me sentir chez moi au Nunavut. J’ai beaucoup appris sur l’humanité et l’humilité et j’ai été très touchée à bien des égards par les valeurs profondément enracinées qui guident la façon dont les gens se traitent les uns les autres. Inuuqatigiitsiarniq : respecter les autres, entretenir des relations et prendre soin des gens, Tunnganarniq : promouvoir un bon état d’esprit en étant ouvert, accueillant et inclusif et Pijitsirniq : servir et subvenir aux besoins de la famille et de la communauté. Je ne doute pas qu’en continuant à travailler ensemble et à nous soutenir mutuellement, nous resterons forts et résolus dans l’accomplissement de notre mandat et de notre mission.

En tant que présidente et directrice générale, j’ai le plaisir de présenter le plan ministériel de 2024-2025 de Savoir polaire Canada.

Plans pour assurer les responsabilités essentielles et les services internes

Responsabilités essentielles et services internes :

Science et savoir polaires

Dans la présente section

Description

Savoir polaire Canada est l’agence des sciences polaires du Canada qui mène ses activités à partir du campus de calibre mondial de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut. Savoir polaire Canada effectue des recherches polaires multidisciplinaires et les publie. Grâce à notre programme de subventions et de contributions, nous aidons financièrement des partenaires externes tels que le milieu universitaire, des communautés nordiques et des organisations qui effectuent des recherches et qui ont des projets connexes. Savoir polaire Canada vise à inclure dans la mesure du possible le savoir autochtone et local, et à accroître la coordination et la collaboration nationale et internationale en matière de recherche en tirant parti des ressources avec nos partenaires. Au moyen d’ateliers, de conférences, des médias sociaux et autres outils, Savoir polaire Canada favorise et promeut l’échange de connaissances avec les communautés de chercheurs en sciences polaires et de décideurs politiques ainsi qu’avec le grand public. Au travers de ses activités principales, Savoir polaire Canada vise à aider financièrement et à former la prochaine génération de professionnels de la recherche polaire, avec un accent particulier mis sur la jeunesse du Nord.

Répercussions sur la qualité de vie

Savoir polaire Canada contribue aux indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement de plusieurs façons.

  • Savoir polaire Canada se consacre à l’amélioration du traitement des déchets et des eaux usées grâce à la mise à l’essai et à l’adoption de technologies nouvelles et émergentes comme le système de traitement anaérobie bioélectrochimique. De telles innovations visent à réduire les déchets, à promouvoir des pratiques durables et à atténuer la pression sur les systèmes de gestion des déchets tout en améliorant la qualité de l’eau.
  • Savoir polaire Canada fait progresser les connaissances sur les écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins dynamiques du Nord et de l’Arctique afin de protéger la biodiversité canadienne dans un contexte de changements climatiques rapides. Grâce à son partenariat avec le Musée canadien de la nature, l’agence continuera de réaliser de la recherche sur :
    • les répercussions des changements climatiques sur la dynamique des populations et les cycles d’abondance des petits mammifères et les répercussions sur les autres espèces sauvages;
    • la vulnérabilité des espèces végétales du Nord et de l’Arctique dont les traits du cycle de vie et les périodes de floraison diffèrent, dans le contexte du réchauffement climatique;
    • l’établissement de données de référence sur la biodiversité et la répartition des espèces marines, en particulier les poissons et les algues de l’Arctique.
  • Savoir polaire Canada mène des travaux de recherche et développement en matière d’énergie propre, de technologies adaptées aux climats froids et de solutions d’infrastructure pour les collectivités du Nord et de l’Arctique éloignées.

De plus, grâce à ses efforts visant à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones et à prendre des mesures pour réduire les inégalités, Savoir polaire Canada réalise des progrès à l’égard des perceptions positives de la diversité.

L’organisme cherche également à renforcer la capacité de surveillance communautaire et de recherche dirigée par les détenteurs de connaissances autochtones et locaux dans le Nord, tout en intégrant les connaissances autochtones dans les résultats scientifiques. Des partenariats avec l’Inuit Tapiriit Kanatami et le Conseil tribal des Gwich’in sont en voie d’être renouvelés pour atteindre ces objectifs. Par ailleurs, le programme de subventions et de contributions de Savoir polaire Canada favorise la mobilisation des connaissances en harmonie avec le Cadre de sciences et de technologie de l’agence, en finançant des recherches menées par les collectivités nordiques et autochtones dans chacune des régions du Nord du Canada ainsi que chez les Inuits, les Premières Nations et les Métis.

Résultats et cibles

Les tableaux suivants présentent, pour chaque résultat ministériel lié à la responsabilité essentielle Science et technologie polaires, les indicateurs, les résultats des trois exercices les plus récemment déclarés, les cibles et les dates cibles approuvées en 2024-2025.

Tableau 1 : Indicateurs, résultats et cibles pour le résultat ministériel « la recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible et est appliquée ».

Indicateur

Résultat 2020-2021

Résultat 2021-2022

Résultat 2022-2023

Cible

Date de réalisation

Pourcentage de publications scientifiques pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui sont accessibles en ligne au public canadien

60 %

83 %

45 %

30 %

Le 31 mars 2025

Nombre de fois qu’est citée la recherche pilotée ou subventionnée par Savoir polaire Canada

439

91

188

Au moins 100

Le 31 mars 2025

Tableau 2 : Indicateurs, résultats et cibles pour le résultat ministériel « La science arctique du Canada intègre le savoir autochtone et local ».

Indicateur

Résultat 2020-2021

Résultat 2021-2022

Résultat 2022-2023

Cible

Date de réalisation

Pourcentage de projets de recherche sur l’Arctique pilotés et subventionnés par Savoir polaire Canada qui intègrent le savoir autochtone et local

94 %

47 %

81 %

90 %

Le 31 mars 2025

Pourcentage de projets sur l’Arctique pilotés et subventionnés par Savoir polaire Canada qui incluent les gens du Nord

100 %

69 %

78 %

90 %

Le 31 mars 2025

Tableau 3 : Indicateurs, résultats et cibles pour le résultat ministériel « Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires ».

Indicateur

Résultat 2020-2021

Résultat 2021-2022

Résultat 2022-2023

Cible

Date de réalisation

Nombre d’activités d’échange de connaissances ou d’initiatives pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada

344

217

716

Au moins 100

Le 31 mars 2025

Pourcentage d’investissement provenant des projets subventionnés par Savoir polaire Canada

48 %

66 %

103 %

100 %

Le 31 mars 2025

Pourcentage des projets pilotés par Savoir polaire Canada qui font intervenir des partenaires externes

60 %

45 %

81 %

75 %

Le 31 mars 2025

Tableau 4 : Indicateurs, résultats et cibles pour le résultat ministériel « La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée ».

Indicateur

Résultat 2020-2021

Résultat 2021-2022

Résultat 2022-2023

Cible

Date de réalisation

Pourcentage de projets pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui font appel à des chercheurs ou à des chercheurs en début de carrière

100 %

62 %

62 %

80 %

Le 31 mars 2025

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au répertoire des programmes de Savoir polaire Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

Plans visant à atteindre les cibles

Résultat : la recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible et est appliquée 

En 2024-2025, Savoir polaire Canada continuera de renforcer la collaboration en recherche à l’échelle locale et internationale et de veiller à ce que les résultats de recherche soient communiqués et accessibles. L’organisme s’appliquera à communiquer et à promouvoir la recherche polaire par une multitude de moyens, notamment la participation à des conférences et des publications nationales et internationales, des rapports techniques, la revue polaire en ligne, Aqhaliat, de Savoir polaire Canada et d’autres plateformes. Également, Savoir polaire Canada continuera à élaborer des ressources éducatives pour les jeunes qui sont liées aux priorités de recherche et au mandat élargi de l’agence.

Savoir polaire Canada fera progresser son architecture interne de gestion des données et les politiques et procédures à l’appui. L’information transmise sera fondée sur le savoir autochtone et local et inclura, le cas échéant, des données scientifiques qui contribuent à la prise de décisions et à l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes.

Résultat : La science arctique du Canada intègre le savoir autochtone et local 

En 2024-2025, Savoir polaire Canada s’assurera, par l’intermédiaire de ses programmes de subventions et de contributions, que les sciences et les connaissances autochtones sont intégrées à la recherche qu’il soutient et finance dans chacune des régions nordiques du Canada, entre autres chez les Inuits, les Premières Nations, les Métis et les collaborateurs de recherche territoriaux, provinciaux et universitaires.

L’agence s’emploie à accroître le leadership des projets nordiques, arctiques et autochtones en actualisant les critères d’évaluation des propositions de financement afin d’encourager la formation sur le leadership et l’inclusion ainsi que les approches de recherche qui cadrent avec les priorités et les protocoles de la recherche autochtone.

Savoir polaire Canada poursuivra également la mise en œuvre de son Plan d’embauchage des Inuits pour favoriser l’augmentation des employés inuits du Nunavut à son siège social de Cambridge Bay et à travers le territoire en réduisant les obstacles à l’emploi pour les Inuits. De plus, Savoir polaire Canada appuiera le perfectionnement des employés inuits, nouveaux et déjà en poste, avec l’aide de son conseil consultatif des Inuits, et veillera au maintien en poste des employés inuits par la création de programmes d’intégration et l’amélioration des politiques, des pratiques et des procédures.

Résultat : Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires

En 2024-2025, Savoir polaire Canada continuera à mener des activités de recherche et de surveillance dans les domaines de la climatologie, du pergélisol, de l’écologie, des écosystèmes et de la biodiversité en collaborant avec le milieu universitaire et les gouvernements et organisations nationaux, internationaux et autochtones. L’agence soutiendra la recherche et la surveillance pour mieux comprendre les facteurs qui ont une incidence sur la santé de la faune et la façon dont les changements environnementaux influent sur la sécurité alimentaire et le bien-être des collectivités autochtones, dans le Nord et l’Arctique.

Savoir polaire Canada poursuivra son travail pour faire avancer les solutions en matière d’énergie propre, de technologies adaptées aux climats froids et d’infrastructure pour les collectivités du Nord et de l’Arctique éloignées. L’organisme continuera également à fournir un soutien financier et en nature afin de favoriser la mise en commun des connaissances nationales et internationales dans le domaine des sciences et technologies arctiques à la Station canadienne de recherche de l’Extrême-Arctique.

En tant que chef de file du gouvernement du Canada dans la promotion de la position du Canada en matière de science arctique et de mobilisation des connaissances, Savoir polaire Canada entreprendra en 2024-25 la planification des contributions nationales pour la 5e année polaire internationale, prévue pour 2032-33. Savoir polaire Canada est bien positionné pour faciliter les contributions dans les divers domaines d'expertise en recherche scientifique arctique, en soutenant les efforts coordonnés des chercheurs canadiens et des détenteurs de connaissances autochtones afin d'atteindre des avancées majeures au cours de l'année polaire internationale.

Qui plus est, par l’entremise de l’équipe Gestion du savoir et mobilisation de Savoir polaire Canada, de la série de conférences de Savoir polaire Canada, de webinaires, de symposiums d’échange des connaissances et d’autres produits de connaissance comme des fiches de renseignements, l’agence encouragera la mise en commun des connaissances entre les chercheurs invités nationaux et internationaux de l’Arctique à la Station canadienne de recherche de l’Extrême-Arctique et la collectivité de Cambridge Bay ainsi que dans l’ensemble de l’Arctique et pour tous les Canadiens.

Résultat : La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée

En 2024-2025, Savoir polaire Canada continuera de promouvoir l’intérêt pour les sciences et les technologies polaires en soutenant des partenaires externes pour des projets scientifiques et technologiques et des initiatives de renforcement des capacités avec la participation de chercheurs en début de carrière. L’agence continuera également de susciter l’intérêt des jeunes pour les sciences et la recherche polaires en élargissant et en mettant au point les programmes scientifiques et technologiques, en faisant participer les jeunes à des activités scientifiques et en collaborant avec des partenaires clés dans le cadre d’activités destinées aux jeunes.

Savoir polaire Canada soutiendra les chercheurs en début de carrière en octroyant des subventions dans le cadre du Programme de formation scientifique dans le Nord, de prix pour les résidents du Nord, de bourses d’études et de bourses de recherche destinées aux chercheurs postdoctoraux et invités pour mener des projets de recherche dans les établissements de recherche du Nord.

Principaux risques

Savoir polaire Canada évolue dans un environnement complexe et dynamique où divers risques peuvent avoir une incidence sur sa capacité à mener à bien ses activités relatives au savoir et aux sciences polaires. Ces risques touchent différents domaines, avec notamment les risques opérationnels, les risques liés aux relations et à la réputation, les risques socioéconomiques et les risques géopolitiques.

Une grande part des opérations et des activités prévues de l’organisme reposent sur la collaboration et les partenariats avec d’autres organisations fédérales, des territoire, des organisations et des collectivités autochtones et du Nord, ainsi que des universités. De telles relations comprennent les obligations précises énoncées dans les traités et les ententes sur l’autonomie gouvernementale, les protocoles d’entente signés avec les gouvernements et organisations autochtones, les ententes de services avec d’autres organisations fédérales et d’autres organismes.

Il existe un risque que Savoir polaire Canada ne soit pas en mesure de mener à bien les activités prévues en raison de la dépendance à l’égard des intrants d’autres organisations sur lesquelles il a un contrôle limité. Avec le transfert de l’administration de la Station canadienne de recherche de l’Extrême-Arctique à Savoir polaire Canada, il existe un risque que l’organisme ne soit pas en mesure de rendre la station de recherche entièrement opérationnelle sans un financement adéquat à long terme. Si de tels risques se concrétisent, des partenaires importants, en particulier les groupes et collectivités autochtones, pourraient considérer que Savoir polaire Canada n’honore pas ses engagements.

Savoir polaire Canada atténuera les risques liés aux relations et à la réputation et les risques opérationnels :

  • en sollicitant et soutenant la participation des collectivités dès le début et à chaque étape des projets qui les touchent;
  • en communiquant les engagements de Savoir polaire Canada en vertu de protocoles d’entente avec les partenaires autochtones et en prenant des mesures concrètes pour mettre en œuvre ces engagements;
  • en élaborant une stratégie immobilière pluriannuelle ainsi qu’en déterminant les besoins financiers à long terme pour rendre l’infrastructure de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique entièrement opérationnelle et en obtenant le financement requis;
  • en relevant les défis liés à la capacité interne grâce au recrutement en temps opportun, notamment par la mise en œuvre continue de son Plan d’embauchage des Inuits afin d’attirer, de perfectionner et de maintenir en poste les talents inuits, ainsi que d’augmenter le recrutement d'autochtones et de résidents de l'Arctique et du Nord.

Aperçu des ressources prévues en 2024-2025

  • Dépenses prévues : $ 24 929 010
  • Ressources à temps plein prévues : 51

Priorités gouvernementales connexes

Analyse comparative entre les sexes plus

Savoir polaire Canada prend en considération et applique les perspectives de l’Analyse comparative entre les sexes Plus dans sa politique et ses processus décisionnels et donne la priorité à une approche qui se concentre expressément sur les Inuits afin d’appuyer son mandat en tant qu’organisation nordique exerçant ses activités au Nunavut.

Emploi des Inuits

Savoir polaire Canada continuera d’encourager les possibilités pour les candidats qui s’identifient comme Inuit selon la définition donnée dans l’Accord du Nunavut, afin d’augmenter la représentation des Inuits. En partenariat avec les collectivités nordiques et les partenaires autochtones, la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique poursuivra son travail avec les bassins de main‑d’œuvre locale afin de trouver des candidats qualifiés pour les postes axés sur les sciences et les politiques. Grâce à un tel engagement, la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique s’efforcera de répondre aux attentes des intervenants et des partenaires autochtones en offrant davantage de possibilités d’emploi aux résidents du Nord et en stimulant le développement économique dans le Nord, au moyen d’un soutien aux entreprises et aux organisations locales.

Participation et mobilisation des Autochtones

L’ACS Plus est un outil clé pour favoriser l’amélioration des programmes, des activités et des services internes de Savoir polaire Canada. À ce titre, pour accroître la participation des Autochtones, Savoir polaire Canada s’engage à :

  • fournir un soutien financier et en nature aux projets de recherche qui intègrent le savoir autochtone ou local;
  • accorder la priorité au financement de projets dont le leadership ou le partenariat nordique, arctique et autochtone a été démontré;
  • encourager et faciliter la collaboration des chercheurs à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique avec les décideurs du Nord, de l’Arctique et des collectivités;
  • travailler avec les dirigeants et les aînés inuits locaux pour soutenir la prise de décisions locale et intégrée sur la planification de la recherche dans les zones entourant la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et à travers le Nord.
Mobilisation et éducation des jeunes

Afin d’augmenter le nombre de jeunes qui poursuivent des carrières liées aux sciences et aux technologies polaires, Savoir polaire Canada s’engage à :

  • soutenir les camps et les programmes scientifiques dans les collectivités du Nord et de l’Arctique, y compris les programmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM);
  • encourager les consultations avec des chercheurs invités pour les écoles et les membres des collectivités;
  • diffuser des outils éducatifs (notamment des cartes des régions polaires) à l’appui de la préparation de programmes d’études.

Par ailleurs, l’intégration de l’ACS Plus se poursuivra pour l’ensemble des présentations au Conseil du Trésor, des documents du Cabinet et des présentations budgétaires et dans l’architecture et la mise en œuvre des politiques et programmes.

Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et objectifs de développement durable des Nations Unies

Savoir polaire Canada appuie l’objectif de développement durable 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable en explorant les liens entre le bien-être des collectivités du Nord et la santé environnementale, y compris les répercussions des changements environnementaux sur la sécurité alimentaire. Le programme des sciences et de la technologie « Un territoire, une santé » comprend des recherches communautaires sur l’abondance et la diversité des aliments traditionnels (le caribou, le bœuf musqué, etc.) et leurs prédateurs, y compris leurs habitats et les répercussions de ces changements sur la sécurité alimentaire et le bien-être. De plus, le programme permet des recherches sur les maladies des espèces sauvages du Nord, y compris les répercussions sur les aliments prélevés dans la nature. Ces recherches aident à mieux comprendre les effets des changements climatiques sur le bien-être des collectivités.

Savoir polaire Canada s’efforce d’atteindre l’objectif de développement durable 4.7 : Promouvoir les connaissances et les compétences pour le développement durable en valorisant les possibilités de recherche pour les Canadiens, les peuples autochtones, les collaborateurs internationaux et particulièrement les collectivités du Nord et de l’Arctique au moyen de subventions et contributions, de bourses d’études et de programmes élaborés conjointement. La recherche dans le Nord et l’Arctique renforcera l’accès à l’emploi, qui constitue une voie vers la croissance économique, des collectivités durables et une meilleure infrastructure. L‘agence poursuivra le perfectionnement des compétences dans le cadre de projets de recherche internes, d’activités de sensibilisation et d’engagement communautaires et d’activités de gestion et de mobilisation des connaissances. De tels engagements contribuent à faire progresser les connaissances du Canada sur l’Arctique, renforcer le leadership du Canada en matière de sciences et de technologie polaires et promouvoir le développement et la diffusion des connaissances sur les autres régions circumpolaires, y compris l’Antarctique.

L’agence se consacrera également à l’atteinte de l’objectif de développement durable 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre en faisant progresser la réconciliation avec les peuples autochtones, réduisant les inégalités et poursuivant la mise en œuvre de son plan d’embauchage des Inuits afin d’augmenter la représentation des Inuits dans ses rangs et de soutenir la croissance économique locale. Conformément au chapitre 23 de l’Accord du Nunavut, ce plan vise à accroître l’emploi des Inuits au sein du gouvernement à un niveau représentatif au sein de tous les groupes et niveaux professionnels au Nunavut.

Enfin, Savoir polaire Canada s’est engagé à atteindre l’objectif de développement durable 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions. L'agence est résolu à faire progresser les solutions en matière d’énergie propre, de technologie et d’infrastructure pour les collectivités nordiques éloignées en facilitant le développement et l’essai de technologies liées à l’énergie, au logement, à l’eau et au traitement des déchets adaptées aux conditions environnementales et socioculturelles uniques du Nord. Cela comprend le financement de projets au Yukon qui font avancer la recherche scientifique et en matière de politiques pour améliorer l’adaptation aux changements climatiques et la résilience. Une telle stratégie contribue à la réalisation de l’ambition 13.3 du Cadre d’indicateurs canadien, « Les Canadiens sont bien équipés et résilients face aux effets du changement climatique ».

De plus amples renseignements sur les contributions de Savoir polaire Canada au plan de mise en œuvre fédéral du Canada pour le Programme 2030 et à la Stratégie fédérale de développement durable se trouvent dans la Stratégie ministérielle de développement durable 2023-2027.

Répertoire des programmes

Savoir polaire Canada est pris en charge par les programmes suivants dans le répertoire des programmes :

  • Science et technologie
  • Gestion des connaissances et mobilisation

Des informations complémentaires sur les dépenses prévues, les ressources humaines et les résultats liés au répertoire des programmes de Savoir polaire Canada sont disponibles sur l’InfoBase du GC.

Services internes

Dans la présente section

Description

Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse respecter ses obligations intégrées et exécuter ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :

  • services de gestion et de surveillance;
  • services de communications;
  • services juridiques;
  • services de gestion des ressources humaines;
  • services de gestion des finances;
  • services de gestion de l’information;
  • services de technologie de l’information;
  • services de gestion des biens immobiliers;
  • services de gestion du matériel;
  • services de gestion des acquisitions.

Plans visant à atteindre les cibles

En 2024-2025, Savoir polaire Canada s’affairera à moderniser les services internes et à mettre en place une base solide de politiques et procédures pour orienter l’agence à l’avenir. Cela permettra également de s’assurer que le cadre de Savoir polaire Canada répond aux demandes du nouveau mandat de l’agence consistant à administrer la Station canadienne de recherche dans l’Extrême‑Arctique, conformément à la Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême‑Arctique.

La mise en œuvre du Plan d’embauchage des Inuits de Savoir polaire Canada contribue à faire avancer l’engagement du gouvernement du Canada en ce qui concerne la réconciliation et aidera l’agence à s’assurer que ses activités sont éclairées et guidées par le savoir autochtone. En outre, le Plan d’embauchage des Inuits aidera Savoir polaire Canada à respecter son engagement, à savoir être un employeur concurrentiel dans le Nord qui tient compte des réalités du Nord, y compris la formation, le recrutement, la rémunération, le logement et la représentation.  

Aperçu des ressources prévues en 2024-2025

  • Dépenses prévues : $ 10 481 143
  • Ressources à temps plein prévues : 56

Priorités gouvernementales connexes

Planification de l’attribution des marchés aux entreprises autochtones

Savoir polaire Canada appuie l’engagement du gouvernement du Canada à favoriser la réconciliation économique avec les peuples autochtones et à améliorer les possibilités socioéconomiques pour les entreprises des Premières Nations, des Inuits et des Métis par l’entremise de processus d’approvisionnement fédéraux. À cette fin, Savoir polaire Canada travaillera en étroite collaboration avec les propriétaires d’entreprises afin de s’assurer que le Répertoire des entreprises inuites est consulté à chaque occasion et que les demandes concurrentielles comprennent l’utilisation des marchés réservés pour les entreprises autochtones dans la mesure du possible et communiquera d’abord aux fournisseurs autochtones les besoins concurrentiels. Outre de telles mesures, l’achat de petits biens et services à l’aide de la carte d’achat auprès de fournisseurs autochtones est fortement encouragé. Savoir polaire Canada demeure engagé à mesurer les progrès et à garantir que les processus et initiatives mis en œuvre sont efficaces.

Les deux programmes de paiements de transfert de Savoir polaire Canada visent à soutenir les bénéficiaires autochtones, y compris les organisations communautaires et commerciales locales. De plus, la base d’exploitation au Nunavut encourage les activités de passation de marchés avec les entreprises autochtones locales. Plus précisément, l’exploitation de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique assure l’intégration des entreprises communautaires autochtones en étroite collaboration avec le hameau de Cambridge Bay, grâce à son entretien courant et à ses services essentiels qui contribuent à son administration. Il s’agit notamment des services de gestion des installations, de l’entretien des terrains, des services de sécurité, des frais de logement du personnel, des télécommunications et du transport.

Champ de déclaration de 5 % Résultat réel en 2022-2023 Résultat prévu en 2023-2024 Résultat projeté en 2024-2025
Pourcentage total de marchés avec des entreprises autochtones 14 % 25 % 25 %

Dépenses et ressources humaines prévues

Cette section donne un aperçu des dépenses et des ressources humaines prévues de Savoir polaire Canada pour les trois prochains exercices et compare les dépenses prévues pour l’exercice 2024-2025 avec les dépenses réelles pour l’exercice en cours et les exercices précédents.

Dans la présente section

Dépenses

Tableau 5 : Sommaire des dépenses réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars) 

Le tableau suivant présente des renseignements sur les dépenses pour chacune des responsabilités essentielles du Savoir polaire Canada et pour ses services internes au cours des trois exercices précédents. Les montants pour l’exercice en cours sont prévus en fonction des dépenses à ce jour.

Responsabilités essentielles et services internes

Dépenses réelles 2021-2022

Dépenses réelles 2022-2023

Dépenses visées 2023-2024

Science et savoir polaires

13 810 911

15 615 192

27 679 510

Services internes

13 524 387

18 519 728

11 793 473

Total

27 335 298

34 134 920

39 472 983

L’augmentation des dépenses de 2021-2022 à 2022-2023 s’explique essentiellement par la demande de report de fonds de l’exercice précédent en 2022-2023.

Les dépenses attendues pour 2023-2024 sont plus élevées que les dépenses réelles de 2022-2023, principalement en raison du financement supplémentaire reçu dans le budget de 2022 relativement au transfert de l’administration de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et d’autres biens immobiliers fédéraux connexes de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada à Savoir polaire Canada.

Tableau 6 : Sommaire de la planification budgétaire pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Le tableau suivant présente des renseignements sur les dépenses pour chacune des responsabilités essentielles de Savoir polaire Canada et pour ses services internes au cours des trois prochains exercices.

Responsabilités essentielles et services internes

Dépenses budgétaires 2024-2025 (telles qu’indiquées dans le Budget principal des dépenses)

Dépenses prévues 2024-2025

Dépenses prévues 2025-2026

Dépenses prévues 2026-2027

Science et savoir polaires

24 929 010

24 929 010

24 024 640

24 828 344

Services internes

10 481 143

10 481 143

10 236 234

10 578 670

Total

35 410 153

35 410 153

34 260 874

35 407 014

Il n’existe pas d’écart important dans les dépenses prévues pour les exercices 2024-2025 à 2026-2027. 

Financement

Figure 1 : Dépenses ministérielles de 2021-2022 à 2026-2027

Le graphique ci-dessous présente les dépenses prévues (dépenses votées et législatives) au fil du temps.

L'image est décrite dans le texte qui l'entoure
Le graphique illustre les tendances en matière de dépenses de Savoir polaire Canada sur une période de six ans débutant en 2021-2022 et se terminant en 2026-2027. Il repose sur deux années de dépenses réelles, une année de dépenses attendues et trois années de dépenses prévues.

Les dépenses réelles en 2021-2022 sont inférieures à celles de 2022-2023 et aux projections pour les prochains exercices en raison des répercussions des restrictions sanitaires à l’échelle mondiale sur les activités de Savoir polaire Canada.

Les allocations en 2023-2024 ont augmenté en raison du retard dans le transfert officiel de la prise en charge de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Savoir polaire Canada, de sorte que l'agence a reçu les deux cinquièmes de son financement en 2023-2024, mais recevra le cinquième prévu en 2024-2025.

La section suivante contient une analyse plus poussée des tendances liées au tableau.

Budget des dépenses par crédit voté

Des renseignements sur les crédits de Savoir polaire Canada sont accessibles dans le Budget principal des dépenses 2024-2025.

État condensé prospectif des opérations

L’état des résultats condensé prospectif donne un aperçu des opérations de Savoir polaire Canada de 2023-2024 à 2024-2025.

Les montants des prévisions et les montants prévus dans le présent état des résultats ont été préparés selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les montants des prévisions et les montants prévus qui sont présentés dans d’autres sections du plan ministériel ont été établis selon la méthode de comptabilité axée sur les dépenses. Les montants peuvent donc différer.

Un état des opérations prospectif plus détaillé et des notes afférentes, notamment un rapprochement des résultats d’exploitation nets avec les autorisations demandées, se trouvent à Site Web de Savoir polaire Canada.

Tableau 7 : État condensé prospectif des opérations pour l’exercice se terminant le 31 mars 2025 (en dollars).

Renseignements financiers

Résultats visés 2023-2024

Résultats prévus 2024-2025

Différence
(résultats prévus 2024-2025 moins
résultats visés 2023-2024)

Total des dépenses

46 928 781

41 757 766

(5 171 015)

Total des revenus

355 225

372 986

17 761

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts

46 573 556

41 384 780

(5 188 776)

L’écart entre les résultats prévus pour 2024-2025 et les résultats attendus pour 2023-2024 peut s’expliquer par le changement dans les niveaux de financement d’une année à l’autre. En 2023-2024, Savoir polaire Canada a reçu un financement ponctuel en cours d’exercice dans le cadre de sa demande de report ainsi qu’un report du budget de fonctionnement. De plus, en raison du retard dans le transfert officiel de la prise en charge de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Savoir polaire Canada, l’agence a reçu les deux cinquièmes de son financement en 2023-2024, mais recevra le cinquième prévu en 2024-2025.

Ressources humaines

Tableau 8 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes

Le tableau ci-dessous présente un sommaire sur les ressources humaines, en équivalents à temps plein (ETP), pour les responsabilités essentielles de Savoir polaire Canada et pour ses services internes au cours des trois précédents exercices. Les ressources humaines pour l’exercice en cours sont prévues en fonction du cumul de l’année.

Responsabilités essentielles et services internes

ETP réels 2021-2022

ETP réels 2022-2023

ETP prévus 2023-2024

Science et savoir polaires

37

40

44

Services internes

42

50

51

Total

79

90

95

L’augmentation des équivalents temps plein est principalement due aux capacités supplémentaires requises pour soutenir l’élaboration des programmes et gérer la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. En stabilisant son exploitation, Savoir polaire Canada continue d’examiner ses niveaux de dotation afin de mieux comprendre ses besoins en ressources pour atteindre les résultats prévus.

Tableau 9 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes

Le tableau suivant présente des renseignements sur les ressources humaines, en ETP, pour chacune des responsabilités essentielles de Savoir polaire Canada et pour ses services internes prévus pour 2024-2025 et les années suivantes.

Responsabilités essentielles et services internes

Équivalents à temps plein prévus 2024-2025

Équivalents à temps plein prévus 2025-2026

Équivalents à temps plein prévus 2026-2027

Science et savoir polaires

51

51

51

Services internes

56

56

56

Total

107

107

107

Il n’existe pas d’écart important dans les dépenses prévues pour les exercices 2024-2025 à 2026-2027. 

 

 

Renseignements ministériels

Profil organisationnel

Ministre de tutelle : L’honorable Dan Vandal, C.P., député

Administrateur général : Jennifer C. Hubbard, présidente et directrice générale

Portefeuille ministériel : Ministre des Affaires du Nord

Instruments habilitants : Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique

Année d’incorporation ou de création : 2015

Autres : L’administration de Savoir polaire Canada est assurée par un conseil d’administration composé de neuf membres, dont un président et un vice-président. Ce conseil approuve le plan de sciences et technologie de l’agence ainsi que le budget et les plans de travail annuels. Il relève du ministre des Affaires du Nord. Tous les membres du conseil d’administration sont nommés par décret pour des mandats ne dépassant pas cinq ans, et ils peuvent être admissibles à une nomination pour un deuxième mandat. Les membres du conseil d’administration exercent leurs fonctions à temps partiel.

Coordonnées de l’organisation

Administration centrale de Cambridge Bay :

Adresse postale

Savoir polaire Canada – campus de la Station canadienne de recherche dans

l’Extrême-Arctique

1, chemin Uvajuq

C. P. 2150

Cambridge Bay (Nunavut) X0B 0C0

Téléphone : 867-983-7425

Bureau d’Ottawa :

Adresse postale

Savoir polaire Canada

170, avenue Laurier Ouest, bureau 200

Ottawa (Ontario) K1P 5V5

Courriel : info@polar-polaire.gc.ca

Sites Web : https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire.html

Tableaux de renseignements supplémentaires

Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous se trouvent sur le site Web du Savoir polaire Canada :

Des renseignements sur la stratégie ministérielle de développement durable de Savoir polaire Canada sont disponibles sur le site Web du Savoir polaire Canada.

Dépenses fiscales fédérales

Le plan ministériel de Savoir polaire Canada ne comprend pas de renseignements sur les dépenses fiscales.

Les mesures fiscales relèvent du ministre des Finances. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût des dépenses fiscales fédérales dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales.

Ce rapport fournit aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, y compris les objectifs, les renseignements historiques et les renvois aux programmes des dépenses fédéraux connexes, ainsi que sur les évaluations fiscales, les rapports de recherche et les analyses comparatives entre les sexes plus.

Définitions

  • analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA Plus])

    Outil analytique servant à faciliter l’élaboration de politiques, de programmes et d’autres initiatives adaptés et inclusifs. L’ACS Plus est un processus qui consiste à déterminer qui est touché par la problématique ou par les possibilités envisagées dans le cadre de l’initiative, à déterminer comment l’initiative pourrait être adaptée pour répondre aux divers besoins des personnes les plus touchées, à prévoir les obstacles qui empêchent d’accéder à l’initiative ou d’en bénéficier et à les atténuer. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) pour tenir compte d’autres facteurs, comme l’âge, le handicap, l’éducation, l’ethnicité, le statut économique, la géographie, la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle.

  • cadre ministériel des résultats (departmental results framework)

    Cadre qui comprend les responsabilités essentielles du ministère, les résultats ministériels et les indicateurs de résultat ministériel.

  • cible (target)

    Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’une organisation, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.

  • crédit (appropriation)

    Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.

  • dépenses budgétaires (budgetary expenditures)

    Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.

  • dépenses législatives (statutory expenditures)

    Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.

  • dépenses non budgétaires (non budgetary expenditures)

    Recettes et décaissements nets au titre de prêts, de placements et d’avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.

  • dépenses prévues (planned spending)

    En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le Budget principal des dépenses.

  • dépenses votées (voted expenditures)

    Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.

  • Entreprise autochtone

    Tel que défini sur le site Web de Services aux Autochtones Canada, conformément à l’engagement du gouvernement du Canada selon lequel un objectif minimum obligatoire de 5 % de la valeur totale des marchés est attribué chaque année aux entreprises autochtones.

  • équivalent temps plein (full time equivalent)

    Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Les équivalents temps plein sont calculés par un rapport entre les heures de travail assignées et les heures normales de travail prévues. Les heures normales sont établies dans les conventions collectives.

  • indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)

    Facteur ou variable qui présente une façon valide et fiable de mesurer ou de décrire les progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.

  • initiative horizontale (horizontal initiative)

    Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.

  • plan (plan)

    Exposé des choix stratégiques qui montre comment une organisation entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.

  • plan ministériel (Departmental Plan)

    Document énonçant les priorités, les programmes, les résultats attendus et les ressources connexes requises d’un ministère sur une période de trois ans qui commence à l’exercice indiqué dans le titre du document. Les plans ministériels sont présentés au Parlement chaque printemps.

  • priorités pangouvernementales (government-wide priorities)

    Aux fins du Plan ministériel 2024-2025, les priorités pangouvernementales sont les thèmes généraux décrivant le programme du gouvernement dans le discours du Trône de 2021 : bâtir un présent et un avenir plus sains; développer une économie plus résiliente; mener une action climatique audacieuse; travailler plus fort pour rendre les collectivités sécuritaires, défendre la diversité et l’inclusion; avancer plus rapidement sur la voie de la réconciliation; lutter pour un monde plus sûr, plus juste et plus équitable.

  • programme (program)

    Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.

  • rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)

    Présentation d’information sur le rendement réel d’un ministère au cours d’un exercice par rapport à ses plans, priorités et résultats attendus énoncés dans son plan ministériel pour cet exercice. Les rapports sur les résultats ministériels sont présentés au Parlement chaque automne.

  • rendement (performance)

    Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.

  • répertoire des programmes (program inventory)

    Compilation de l’ensemble des programmes d’un ministère qui décrit la manière dont les ressources sont organisées pour s’acquitter des responsabilités essentielles du ministère et atteindre ses résultats prévus.

  • responsabilité essentielle (core responsibility)

    Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.

  • résultat (result)

    Conséquence externe attribuable en partie aux activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.

  • résultat ministériel (departmental result)

    Changement qu’un ministère cherche à influencer. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats du niveau des programmes.

    Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son plan ministériel et son rapport sur les résultats ministériels.

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