Fonds pour un gouvernement vert : Projets annoncés en février 2024

Document d'information

Le gouvernement du Canada s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et à mettre en place une économie à faible émission de carbone, résiliente aux changements climatiques et à croissance propre.

Par l’intermédiaire du Fonds pour un gouvernement vert, le gouvernement du Canada finance des projets visant à réduire les émissions de GES liées aux activités du gouvernement fédéral.

Le Fonds pour un gouvernement vert, créé en 2019, est l’une des composantes de la Stratégie pour un gouvernement vert, qui décrit les objectifs de réduction des émissions de GES des activités fédérales ainsi que des mesures d’écologisation de portée plus large. Depuis sa création en 2019, le Fonds a permis d’investir plus de 55 millions de dollars pour soutenir 77 projets dans 18 ministères et organismes afin de contribuer à la réduction des émissions de GES liées à leurs activités.

Projets

1.      Décarbonisation des contrats de services de recherche et de développement

Ce projet financé par le Fonds pour un gouvernement vert à hauteur de 100 000 $, basé à l’Agence spatiale canadienne, débutera le 1er avril 2024. L’objectif est d’obtenir des données plus précises sur les impacts environnementaux des projets spatiaux. Il s’agit de réaliser une analyse du cycle de vie d’un projet spatial afin d’identifier les possibilités de réduction du carbone intrinsèque. Le projet fournira des recommandations pour réduire les impacts environnementaux et les émissions du champ d’application 3* associés aux contrats de recherche et de développement liés à l’espace de l’ASC.

*Le champ d’application 3 fait référence aux émissions de GES qui résultent indirectement des activités d’une organisation. Par exemple, les GES générés par les déplacements en avion des fonctionnaires dans le cadre de leur travail et ceux émis lors de l’extraction, de la transformation, de la fabrication et de la distribution d’un bien ou de la prestation d’un service sont considérés comme faisant partie du champ d’application 3.

Les faits

  • L’Agence spatiale canadienne collabore avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et la National Aeronautics and Space Administration (NASA) pour tirer parti de leur expertise dans le cadre de ce projet. Un projet spécifique d’analyse du cycle de vie sera défini avec l’entrepreneur une fois le processus d’appels d’offres terminé.
  • L’ASC utilisera ce projet pour aider et encourager l’industrie spatiale canadienne à passer à des activités à faibles émissions.
  • Le projet vise également à faciliter la collaboration, la transparence et la communication avec les fournisseurs afin de faire connaître la Norme sur la divulgation des renseignements liés aux émissions de gaz à effet de serre et de les aider à s’y conformer pour les contrats d’une valeur supérieure à 25 millions de dollars.

2.      Pompes géothermiques pour le chauffage des locaux dans les bâtiments arctiques et subarctiques

Avec un investissement de 1 225 millions de dollars du Fonds pour un gouvernement vert, ce projet de 1 775 millions de dollars basé à Varennes, au Québec et codirigé par RNCan et la Défense nationale, débutera en avril 2024 et se poursuivra pendant 3 ans. L’objectif est d’installer et de mettre à l’essai un système de pompe géothermique dans un bâtiment fédéral situé dans l’Arctique. Le projet vise à réduire les émissions de GES dans les bâtiments fédéraux de l’Arctique et de la région subarctique (au nord du 60e parallèle). Les études de faisabilité qui l’accompagnent serviront à élaborer un guide de conception et un outil d’évaluation préalable à la faisabilité afin d’estimer les économies d’énergie dans diverses conditions climatiques.

Les faits

  • L’objectif principal de ce projet est de réduire les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments. Cela pourrait en retour soutenir la gestion locale de l’énergie avec la flexibilité du réseau étant donné le potentiel de stockage saisonnier de l’énergie offert par les solutions d’énergie propre.
  • Étant donné l’utilisation limitée des pompes géothermiques et des thermopompes à chaleur d’eau de mer dans le Nord, des études de faisabilité techno-économiques seront réalisées pour identifier les stratégies de dimensionnement et de conception appropriées dans les 3 territoires nordiques afin de réduire les émissions de GES au moyen de différents types de thermopompes.
  • Des études de faisabilité seront menées sur les types de bâtiments prédominants et les systèmes de chauffage typiques (à l’air, hydronique) afin de fournir des recommandations sur les systèmes appropriés pour les plus de 1 500 bâtiments fédéraux situés au nord du 60e parallèle.
  • Le financement de ce projet permettra de s’attaquer directement aux principaux obstacles du marché actuel et de favoriser l’adoption de solutions énergétiques propres dans le Nord.

3.      Stratégies de contrôles avancées pour le Centre spatial de l’Agence spatiale canadienne

Ce projet a reçu 545 000 $ du Fonds pour un gouvernement vert en 2020 pour optimiser les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation du siège de l’Agence spatiale canadienne (ASC) à Longueuil, au Québec. Dirigé par Ressources naturelles Canada (RNCan), le projet visait à réduire la consommation et les coûts énergétiques, les charges électriques de pointe, la consommation de gaz naturel et les émissions de GES. Le projet a atteint l’objectif de réduction des émissions de GES prévu, en contribuant à réduire de 33 % les émissions totales de GES provenant des activités immobilières, par rapport aux activités précédant le lancement du projet en 2020.

Les faits

  • Le bâtiment de l’ASC étant chauffé au gaz naturel et à l’électricité, l’objectif était de réduire les émissions de GES liées au chauffage au gaz naturel.
  • Des contrôles améliorés ont été adoptés dans le bâtiment pour maximiser l’utilisation des chaudières électriques, ce qui a permis de réduire de 55 % la consommation de gaz naturel pour le chauffage.
  • Les stratégies élaborées par RNCan visent à maximiser l’utilisation des chaudières électriques et donc à réduire la consommation de gaz naturel. En augmentant la limite de puissance du bâtiment, le chauffage électrique a été augmenté, ce qui a entraîné une réduction totale de 79 % des émissions de GES associées à la consommation de gaz naturel pour le chauffage des locaux, tout en maintenant le confort thermique du bâtiment et sans augmenter les coûts des services publics.

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