Discussion et analyse des états financiers – Activités de l’Agence (non audité)
Introduction
Cette section des états financiers fournit des renseignements complémentaires non audités sur les activités de l’Agence, fondés sur une comptabilité d’exercice, ayant trait à des sujets rapportés dans les états financiers audités. La responsabilité de la préparation de cette discussion et analyse des états financiers incombe à la direction de l’Agence du revenu du Canada (ARC).
Capacité de fournir des services
La pandémie de la COVID-19 a conduit les gouvernements du monde entier à adopter des mesures d'urgence pour lutter contre la propagation du virus. Ces mesures, qui comprennent la mise en œuvre d'interdictions de voyager, des périodes de quarantaine auto-imposées et des distanciations sociales, ont causé des perturbations importantes aux entreprises dans le monde entier, entraînant un ralentissement économique. La durée et l'impact de la pandémie de la COVID-19 sont inconnus pour le moment. Par conséquent, il n’est pas possible d’estimer de manière fiable la durée et la gravité de l’impact sur la situation financière et les résultats financiers de l’ARC au cours des périodes futures. Néanmoins, le mandat de l’ARC d’appuyer l’administration et l’application des lois fiscales, ainsi que d’autres lois connexes, demeure inchangé. L’ARC continuera de contribuer au Plan d’intervention économique du gouvernement du Canada pour répondre à la COVID-19 tout en assurant l’exécution de son mandat global d’administration fiscale.
L’effectif de l’ARC d’approximativement 47 000 employés est essentiel à la réalisation de ce mandat. Les employés de l’ARC sont répartis sur l’ensemble du Canada, dans les régions opérationnelles suivantes : Ouest, Ontario, administration centrale, Québec et Atlantique. Ils fournissent des services aux contribuables dans de multiples bureaux des services fiscaux et centres fiscaux, ainsi que des services liés aux programmes et des services internes pour soutenir ces programmes.
La fonction de la technologie de l’information (TI) de l’ARC est également indispensable à sa capacité d’offrir des services aux Canadiens. Il s’agit d’une importante infrastructure informatique qui est principalement gérée par Services partagés Canada et qui comprend le développement et l’entretien de nombreuses applications à travers plusieurs emplacements au Canada.
Gestion du risque
L’ARC reconnait que divers risques pourraient avoir des implications potentielles sur sa situation financière et ses opérations. Sa division de la gestion des risques de l’entreprise (GRE) de la Direction générale de la vérification, de l’évaluation et des risques joue un rôle clé en veillant à ce que les risques de l’entreprise soient identifiés, que les impacts soient évalués et que des stratégies de gestion des risques soient adoptées, notamment en produisant le Profil des risques de l’entreprise de l’ARC. De plus, la Division de GRE innove en permanence et adapte ses processus de gestion des risques afin de répondre aux besoins changeants de l’ARC dans un environnement de plus en plus incertain. Par exemple, pendant la pandémie de la COVID-19, la Division de GRE a élaboré de fréquents rapports supplémentaires relatifs aux risques à l’intention de la haute direction et du Conseil sur les risques émergents et les enjeux qui méritent une attention particulière, comme les menaces accrues à la cybersécurité, le risque d'atteinte à la réputation, et la santé et la sécurité des employés.
De plus amples détails sur la GRE à l’ARC sont abordés dans le Rapport sur les résultats ministériels. La discussion et analyse des états financiers portera sur les risques financiers spécifiques tout au long de son contenu, le cas échéant.
Faits saillants financiers
En 2019-2020, l’ARC a fonctionné conformément aux autorisations approuvées par le Parlement, avec des fonds excédentaires de 287,4 millions de dollars. L’environnement opérationnel de l’ARC a radicalement changé au cours du dernier trimestre de l’année en raison de la pandémie de la COVID-19 qui a réduit les dépenses prévues dans de nombreux domaines. Par exemple, les déplacements liés à l’observation et aux recouvrements ont été suspendus et l'embauche externe et les heures supplémentaires ne se sont pas concrétisées comme prévu. Enfin, de nombreux projets d’investissement stratégique ont été ralentis, ce qui a accru les fonds inutilisés de l’ARC. Ces fonds inutilisés, disponibles pour 2020-2021, seront utilisés afin de financer les nouvelles pressions fiscales et en matière de prestations, ainsi que les projets d’investissement majeur.
Le budget de 2019 a mis l'accent sur l'amélioration des services à la clientèle et à assurer un régime fiscal équitable pour tous les Canadiens en faisant ce qui suit :
- Renforcer la capacité de l'ARC à lutter contre l'évasion fiscale et l'évitement fiscal abusif en investissant plus de 150 millions de dollars sur cinq ans dans le financement supplémentaire, y compris les activités suivantes :
- embaucher des vérificateurs supplémentaires, mener des activités de sensibilisation et accroître l'expertise technique pour cibler l'inobservation associée aux transactions de cryptomonnaie et à l'économie numérique;
- mettre sur pied une nouvelle équipe d'examen de la qualité des données pour assurer la retenue, la remise et la déclaration des revenus gagnés par les non-résidents; et
- élargir les programmes visant à lutter contre l'inobservation fiscale à l'étranger.
- Investir 50 millions de dollars sur cinq ans pour la création de quatre nouvelles équipes consacrées à la vérification immobilière résidentielle et commerciale.
- Investir 34 millions de dollars sur cinq ans pour embaucher du personnel supplémentaire pour traiter plus rapidement les redressements aux déclarations T1 après production, réduisant la frustration pour les contribuables et veillant à ce que les Canadiens vulnérables ne souffrent pas de retards inutiles dans le calcul des crédits et avantages auxquels ils ont droit.
- Mettre en place une ligne de soutien téléphonique spécialisée pour les fournisseurs de services fiscaux au moyen d'un financement de 16 millions de dollars sur cinq ans, afin de fournir un accès plus fiable aux agents expérimentés de l'ARC et d'améliorer le service offert aux millions de Canadiens qui font affaire chaque année avec des fournisseurs de services fiscaux.
- Améliorer les systèmes de technologie de l'information de l'ARC au moyen d'un investissement de plus que 65 millions de dollars sur cinq ans, ce qui vise notamment le remplacement des anciens systèmes, de sorte que l'infrastructure utilisée pour lutter contre l'évasion fiscale et l'évitement fiscal abusif continue d'évoluer.
- Offrir aux travailleurs à faible revenu un meilleur accès au soutien tout au long de l'année, au moyen d'un investissement de 4 millions de dollars sur deux ans pour faire des activités de sensibilisation ciblées.
- Investir un montant de 12 millions de dollars sur cinq ans afin de créer une nouvelle catégorie de donataire reconnu pour les organisations journalistiques à but non lucratif afin d'accéder à des incitatifs fiscaux de bienfaisance et pour introduire un nouveau crédit d'impôt temporaire non remboursable pour les abonnés admissibles des médias d'informations éligibles.
Le 23 août 2019, la convention collective entre l’ARC et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) pour le groupe Vérification, finances et sciences (VFS) a été signée, couvrant la période du 22 décembre 2018 au 21 décembre 2022. L’ARC avait 180 jours pour mettre en œuvre la convention collective et s’assurer que tous les paiements rétroactifs étaient émis. Dans le cadre de l'accord, chaque membre de l'IPFPC-VFS a également reçu un paiement de 400 $ n’ouvrant pas droit à pension en reconnaissance de la prolongation du délai de mise en œuvre, qui a été versé le 5 février 2020.
Dans le cadre de sa stratégie actuelle de gestion des ressources, l’ARC examine et révise continuellement ses plans et priorités afin de veiller à l’utilisation efficace et efficiente des ressources gouvernementales et à l’atteinte de ses résultats opérationnels. Bien que la durée et l'impact total de la pandémie de la COVID-19 demeurent inconnus, l'ARC reste bien placée pour répondre à cette situation en évolution.
Discussion et analyse
Coût d’exploitation net avant le financement du gouvernement et les transferts
Le coût d’exploitation net avant le financement du gouvernement et les transferts de l’ARC en 2019‑2020 s’élevait à 4 959,3 millions de dollars, une augmentation de 379,3 millions de dollars par rapport au coût d’exploitation net avant le financement du gouvernement et les transferts de 2018‑2019, qui s’élevait à 4 580,0 millions de dollars.
Les détails du coût d’exploitation net avant le financement du gouvernement et les transferts sont illustrés ci‑dessous (voir note 8a aux États Financiers – Activités de l’Agence, pour une répartition additionnelle des coûts par catégorie) :
Figure 1 : Détails du coût d’exploitation net avant le financement du gouvernement et les transfertsRéférence de la note de bas de page 1

Description de l'image pour la Figure 1
Figure 1 : Détails du coût d'exploitation net avant le financement du gouvernement et les transferts (en milliers de dollars).
- Personnel : 4 217 436 en 2020 et 3 784 269 en 2019. Un écart de 433 167.
- Matériel et services de TI : 527 825 en 2020 et 527 388 en 2019. Un écart de 437.
- Locaux : 297 414 en 2020 et 290 453 en 2019. Un écart de 6 961.
- Frais d'administration de la taxe de vente fédérale par la province de Québec : 141 828 en 2020 et 141 794 en 2019. Un écart de 34.
- Services professionnels et d'affaires excluant TI : 151 256 en 2020 et 154 044 en 2019. Un écart de (2 788).
- Transport : 118 843 en 2020 et 118 420 en 2019. Un écart de 423.
- Autres : 82 138 en 2020 et 99 468 en 2019. Un écart de (17 330).
Total des charges : 5 536 740 en 2020 et 5 115 836 en 2019. Un écart de 420 904.
Moins : Revenus non fiscaux : 577 424 en 2020 et 535 789 en 2019. Un écart de 41 635.
Coût d'exploitation net avant le financement du gouvernement et les transferts : 4 959 316 en 2020 et 4 580 047 en 2019. Un écart de 379 269.
Les charges liées au personnel (salaires, autres indemnités et avantages) représentent les coûts principaux de l’ARC, soit 76 % des charges totales. Le résiduel de 24 % est constitué de charges diverses telles que les coûts reliés à la technologie de l’information (TI) et aux locaux.
Les dépenses liées au personnel ont augmenté de 433,2 millions de dollars en 2019-2020, incluant les dépenses salariales (260,6 millions de dollars) et les autres avantages et indemnités (172,6 millions de dollars). Cette augmentation s'explique principalement par l'augmentation du nombre d’employés, l’augmentation économique des salaires et l'augmentation d'échelons de rémunération. De plus, des dédommagements Phénix ont été accordés aux employés dans le cadre de la nouvelle convention collective de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) (11,6 millions de dollars) et de l’entente de principe de la convention collective de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) (estimés à 76,9 millions de dollars). Finalement, la contribution de l’employeur aux régimes de soins de santé et dentaires a augmenté en raison de l’augmentation globale des salaires de l’ARC ainsi que la hausse dans le taux des régimes (9,2 % en 2019-2020 comparativement à 8,5 % en 2018-2019) fournis par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (32,7 millions de dollars).
Les charges non relatives au personnel ont diminué de 12,3 millions de dollars en 2019‑2020. Cet écart net s’explique principalement par la diminution des dépenses en publicité, intérêts, amortissement et autres services et charges.
Les revenus non fiscaux ont augmenté de 41,6 millions de dollars en 2019‑2020, ce qui est principalement attribuable à l’augmentation des frais pour l'administration de diverses initiatives, telles que la Prestation canadienne d’urgence et le Régime de pensions du Canada.
Situation financière
La variation dans la situation financière nette de l’Agence par rapport à celle de l’année précédente est la suivante :
Figure 2 : État de la situation financière

Description de l'image pour la Figure 2
Figure 2 : État de la situation financière (en milliers de dollars).
- Passifs : 1 453 831 en 2020 et 1 184 140 en 2019. Un écart de 269 691.
- Actifs financiers : 346 199 en 2020 et 384 744 en 2019. Un écart de (38 545).
- Dette nette de l'agence : 1 107 632 en 2020 et 799 396 en 2019. Un écart de 308 236.
- Actifs non financiers : 440 483 en 2020 et 433 699 en 2019. Un écart de 6 784.
- Situation financière nette de l'agence : 667 149 en 2020 et 365 697 en 2019. Un écart de 301 452.
Passifs
Les passifs ont augmenté de 269,7 millions de dollars en 2019-2020. Ceci est principalement attribuable aux salaires courus de l’année courante pour les conventions collectives expirées (202,4 millions de dollars) et aux dédommagements Phénix accordés aux employés dans le cadre de l’entente de principe de la convention collective de l’AFPC (76,9 millions de dollars). De plus, les dédommagements Phénix liés à la nouvelle convention collective de l’IPFPC ont augmenté les congés annuels payables aux employés (11,6 millions de dollars). L’augmentation globale est contrebalancée par la diminution des comptes payables aux fournisseurs externes (33,7 millions de dollars), qui est en partie attribuable à la pandémie de la COVID-19. Étant donné que les services critiques ont été priorisés et que l’accès aux édifices était nul ou limité, les achats effectués en mars ont été moindre comparativement aux années antérieures.
Ces écarts ont eu une incidence importante sur les proportions des diverses catégories de passifs, comme illustré ci-dessous.
Figure 3 : Passifs par catégorie

Description de l'image pour la Figure 3
Figure 3 : Passifs par catégorie, en diagramme circulaire.
2019-2020
- Salaires à payer 47 %
- Créditeurs et charges à payer 5 %
- Congés annuels et compensatoires 17 %
- Indemnités de départ aux employés 12 %
- Indemnités de congé de maladie aux employés 19 %
2018-2019
- Salaires à payer 33 %
- Créditeurs et charges à payer 11 %
- Congés annuels et compensatoires 17 %
- Indemnités de départ aux employés 16 %
- Indemnités de congé de maladie aux employés 23 %
Les indemnités de congé de maladie et de départ aux employés sont des obligations importantes qui nécessitent l’utilisation d’estimations et d’hypothèses de la direction afin de déterminer leur valeur actuelle au 31 mars de chaque année. Par conséquent, il existe un risque financier d’inexactitude pour la situation financière de l’ARC, puisque le passif réel et les dépenses connexes peuvent varier considérablement des estimations actuelles.
Pour minimiser ce risque, l’ARC fait appel à l’expertise du Bureau de l’actuaire en chef, qui lui présente un rapport d’évaluation actuarielle chaque année, dans lequel il aborde les hypothèses actuarielles et la méthode utilisée pour déterminer la valeur actuarielle actuelle de ces avantages aux employés. Les hypothèses actuarielles qu’utilise l’ARC sont conformes à celles du gouvernement du Canada.
Actifs financiers
La diminution de 38,5 millions de dollars des actifs financiers reflète une diminution de la Somme à recevoir du Trésor, résultant principalement de la baisse dans les comptes payables aux fournisseurs externes. La Somme à recevoir du Trésor représente la somme nette que l’ARC est en droit de retirer sans utiliser des crédits supplémentaires pour s’acquitter de ses obligations.
Actifs non financiers
Les actifs non financiers sont composés de 95 % d’immobilisations corporelles. L’ARC a géré un budget en capital de 62,3 millions de dollars au cours de l’exercice 2019‑2020 (85,0 millions de dollars en 2018‑2019), dont un total de 9,8 millions de dollars (26,3 millions de dollars en 2018‑2019) demeure disponible aux fins d’utilisation dans les années futures, conformément à la stratégie de gestion pluriannuelle des ressources de l’ARC.
La valeur comptable nette des immobilisations corporelles a augmenté de 2,4 millions de dollars en 2019‑2020. Les coûts capitalisés et les dépenses d'amortissement sont demeurés relativement stables à près de 64,0 millions de dollars et 60,0 millions de dollars, respectivement. La grande majorité des immobilisations corporelles détenues par l’ARC sont liés à la TI, particulièrement les logiciels développés à l’interne. Étant une grande organisation responsable de la livraison d’un éventail extensif de programmes fiscaux et de prestations au nom du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux, l’ARC a des besoins en logiciels spécialisés qui sont principalement réalisés à l’interne, par l’élaboration d’applications sur mesure à l’interne par les employés de l’ARC.
Afin d’accorder la priorité aux décisions d’investissement relatives aux logiciels développés à l’interne et de soutenir une gestion efficace des ressources, le Comité de la gestion des ressources (CGR) de l’ARC supervise les projets d’investissement de plus d’un million de dollars au cours d'un exercice financier donné, peu importe la source de financement. Tous les projets présentés au CGR doivent posséder une attestation officielle de la Division de la GRE de la Direction générale de la vérification, de l’évaluation et des risques selon laquelle un processus de gestion du risque de l’ARC a été suivi et que la présentation contient des renseignements fiables sur les risques. Le processus d’attestation se déroule à diverses étapes de l’élaboration du projet. Des renseignements sur les risques de l’entreprise sont également utilisés afin de façonner l’élaboration du Plan d’investissement stratégique de l’ARC, un plan à long terme pour les investissements futurs importants.
Comparaison d’information financière sur cinq exercices
Les tableaux suivants présentent une comparaison d’information financière sur cinq exercices basée sur les principes comptables décrits dans la note 2 aux états financiers audités.
Figure 4 : État de la situation financière

Description de l'image pour la Figure 4
Figure 4 : État de la situation financière (en milliers de dollars).
Passifs
- Salaires à payer : 329 274 en 2016, 341 486 en 2017, 479 094 en 2018, 390 081 en 2019 et 678 862 en 2020.
- Créditeurs et charges à payer : 87 790 en 2016, 98 756 en 2017, 115 434 en 2018, 129 153 en 2019 et 77 104 en 2020.
- Congés annuels et compensatoires : 189 038 en 2016, 212 148 en 2017, 211 925 en 2018, 208 056 en 2019 et 245 174 en 2020.
- Indemnités de départ aux employés : 604 149 en 2016, 573 721 en 2017, 216 690 en 2018, 187 156 en 2019 et 172 407 en 2020.
- Indemnités de congé de maladie aux employés : 253 665 en 2016, 253 093 en 2017, 260 516 en 2018, 269 694 en 2019 et 280 284 en 2020.
Total des passifs : 1 463 916 en 2016, 1 479 204 en 2017, 1 283 659 en 2018, 1 184 140 en 2019 et 1 453 831 en 2020.
Actifs financiers
- Somme à recevoir du Trésor : 269 109 en 2016, 311 560 en 2017, 487 787 en 2018, 362 149 en 2019 et 306 320 en 2020.
- Créances et avances : 7 415 en 2016, 18 181 en 2017, 35 631 en 2018, 22 595 en 2019 et 39 879 en 2020.
Total des actifs financiers : 276 524 en 2016, 329 741 en 2017, 523 418 en 2018, 384 744 en 2019 et 346 199 en 2020.
Dette nette de l'agence : 1 187 392 en 2016, 1 149 463 en 2017, 760 241 en 2018, 799 396 en 2019 et 1 107 632 en 2020.
Actifs non financiers
- Charges payées d'avance : 12 454 en 2016, 12 769 en 2017, 16 649 en 2018, 15 643 en 2019 et 20 074 en 2020.
- Immobilisations corporelles : 402 322 en 2016, 399 074 en 2017, 409 197 en 2018, 418 056 en 2019 et 420 409 en 2020.
Total des actifs non financiers : 414 776 en 2016, 411 843 en 2017, 425 846 en 2018, 433 699 en 2019 et 440 483 en 2020.
Situation financière nette de l'agence : 772 616 en 2016, 737 620 en 2017, 334 395 en 2018, 365 697 en 2019 et 667 149 en 2020.
Figure 5 : Information sectorielle – Charges Référence de la note de bas de page 1

Description de l'image pour la Figure 5
Figure 5 : Information sectorielle – Charges (en milliers de dollars).
Personnel :
- Salaires : 2 406 841 en 2016, 2 644 181 en 2017, 2 670 271 en 2018, 2 772 185 en 2019 et 3 032 775 en 2020.
- Autres avantages et indemnités : 966 686 en 2016, 1 028 997 en 2017, 981 471 en 2018, 1 012 084 en 2019 et 1 184 661 en 2020.
- Total personnel : 3 373 527 en 2016, 3 673 178 en 2017, 3 651 742 en 2018, 3 784 269 en 2019 et 4 217 436 en 2020.
- Services professionnels et d'affaires : 375 812 en 2016, 414 485 en 2017, 470 512 en 2018, 562 850 en 2019 et 567 714 en 2020.
- Locaux : 315 216 en 2016, 358 228 en 2017, 321 093 en 2018, 290 453 en 2019 et 297 414 en 2020.
- Frais d'administration de la taxe de vente fédérale par la province de Québec : 142 275 en 2016, 141 821 en 2017, 141 822 en 2018,141 794 en 2019 et 141 828 en 2020.
- Transports et communications : 127 699 en 2016, 119 354 en 2017, 115 318 en 2018, 118 539 en 2019 et 119 017 en 2020.
- Amortissement des immobilisations corporelles : 83 843 en 2016, 89 076 en 2017, 78 342 en 2018, 61 964 en 2019 et 60 048 en 2020.
- Achats de matériel : 17 461 en 2016, 21 266 en 2017, 29 698 en 2018, 47 257 en 2019 et 40 493 en 2020.
- Autres services et charges : 35 368 en 2016, 36 452 en 2017, 36 929 en 2018, 39 212 en 2019 et 31 736 en 2020.
- Fournitures et approvisionnements : 19 794 en 2016, 17 356 en 2017, 21 076 en 2018, 18 509 en 2019 et 17 541 en 2020.
- Services de publicité, d'information et d'imprimerie : 4 865 en 2016, 4 001 en 2017, 15 639 en 2018, 23 394 en 2019 et 17 044 en 2020.
- Location de matériel : 2 389 en 2016, 2 351 en 2017, 16 072 en 2018, 15 741 en 2019 et 16 547 en 2020.
- Intérêts sur les obligations moyennes au titre des prestations constituées : 20 003 en 2016, 19 587 en 2017, 15 279 en 2018, 9 178 en 2019 et 7 381 en 2020.
- Perte sur la cession et la radiation d'immobilisations corporelles : 899 en 2016, 3 271 en 2017, 1 222 en 2018, 686 en 2019 et 1 557 en 2020.
- Services de réparation et d'entretien : 20 143 en 2016, 17 688 en 2017, 1 084 en 2018, 1 990 en 2019 et 984 en 2020.
- Total des charges : 4 539 294 en 2016, 4 918 114 en 2017, 4 915 828 en 2018, 5 115 836 en 2019 et 5 536 740 en 2020.
Figure 6 : Information sectorielle – Revenus non fiscaux

Description de l'image pour la Figure 6
Figure 6 : Information sectorielle – Revenus non fiscaux (en milliers de dollars).
Revenus non fiscaux affectés au crédit 1
- Frais d'administration de la Loi sur l'assurance-emploi : 179 196 en 2016, 198 059 en 2017, 185 015 en 2018, 183 435 en 2019 et 183 084 en 2020.
- Frais d'administration du Régime de pensions du Canada : 143 208 en 2016, 172 114 en 2017, 169 997 en 2018, 172 700 en 2019 et 204 410 en 2020.
- Total revenus non fiscaux affectés au crédit 1 : 322 404 en 2016, 370 173 en 2017, 355 012 en 2018, 356 135 en 2019 et 389 494 en 2020.
Revenus non fiscaux réutilisables
- Frais d'administration - provinces et territoires : 110 387 en 2016, 112 237 en 2017, 116 483 en 2018, 128 105 en 2019 et 120 316 en 2020.
- Frais de services : 53 722 en 2016, 48 507 en 2017, 45 547 en 2018, 49 033 en 2019 et 65 623 en 2020.
- Divers revenus réutilisables : 3 412 en 2016, 3 048 en 2017, 2 210 en 2018, 2 516 en 2019 et 1 991 en 2020.
- Total revenus non fiscaux réutilisables : 167 521 en 2016, 163 792 en 2017, 164 240 en 2018, 179 654 en 2019 et 187 930 en 2020.
Revenus non fiscaux non réutilisables
- Recouvrement du coût des avantages sociaux relatif aux revenus non fiscaux affectés au crédit 1 et aux revenus réutilisables : 65 653 en 2016, 76 717 en 2017, 73 303 en 2018, 74 154 en 2019 et 79 154 en 2020.
- Divers revenus non fiscaux : 3 890 en 2016, 950 en 2017, 1 414 en 2018, 1 401 en 2019 et 865 en 2020.
- Total des revenus non fiscaux non réutilisables : 69 543 en 2016, 77 667 en 2017, 74 717 en 2018, 75 555 en 2019 et 80 019 en 2020.
- Total des revenus non fiscaux avant revenus gagnés pour le compte du gouvernement : 559 468 en 2016, 611 632 en 2017, 593 969 en 2018, 611 344 en 2019 et 657 443 en 2020.
- Revenus gagnés pour le compte du gouvernement : (69 543) en 2016, (77 667) en 2017, (74 717) en 2018, (75 555) en 2019 et (80 019) en 2020.
- Total des revenus non fiscaux : 489 925 en 2016, 533 965 en 2017, 519 252 en 2018, 535 789 en 2019 et 577 424 en 2020.
Perspective
La pandémie de la COVID-19 a fortement bouleversé les activités de l’ARC à la fin de 2019-2020, comme c’était le cas pour le reste du Canada et du monde. Suite à l’annonce du 11 mars 2020 par l’Organisation mondiale de la Santé qualifiant la COVID-19 de pandémie, la Chambre des communes a été temporairement fermée, ce qui a entraîné le report de certaines activités, y compris l'exécution du budget fédéral. Depuis lors et jusqu'à ce que le budget 2020 soit déposé, les activités de l'ARC visent à aider le Canada à mettre en œuvre son Plan d’intervention économique pour répondre à la COVID-19. À la date de signature des états financiers de l’ARC, le budget 2020 n’a pas encore été déposé au Parlement.
Dans le cadre du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, l’ARC a joué un rôle principal, en prenant des mesures sans précédent pour aider les Canadiens et les entreprises faisant face aux difficultés. Certaines des mesures importantes prises par l’ARC dès les dernières semaines de l’exercice 2019-2020 comprennent, sans toutefois s’y limiter :
- mettre en œuvre, au nom d’Emploi et Développement social Canada (EDSC), la Prestation canadienne d’urgence (PCU), un soutien du revenu aux personnes qui sont au chômage, malades, en quarantaine ou en auto-isolement dirigé, et qui ne sont pas aptes à travailler et qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi;
- mettre en œuvre la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) pour aider les employeurs à réembaucher des employés et à éviter les mises à pied pendant la crise et la Subvention salariale temporaire (SST), pour aider les employeurs admissibles en réduisant le montant des retenues sur la paie qui doit être versé à l’ARC;
- mettre en œuvre, au nom d’EDSC, la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE), une prestation imposable pour les étudiants qui ne sont pas admissibles à la PCU ou à l’assurance-emploi, et qui ne sont pas aptes à travailler en raison de la COVID-19;
- examiner et prolonger certaines échéances de production et de paiement pour la période de production des déclarations de 2020, ce qui pourrait causer des pressions inutiles sur les particuliers, les entreprises, les fiducies et les organismes de bienfaisance.
Afin de continuer à exécuter ces mesures et d'autres mesures d'urgence, l'ARC cherche à obtenir un financement pour la PCU, la SSUC, la PCUE et la SST.
En raison des mesures d'urgence adoptées par le gouvernement du Canada, l'ARC n'a pas été en mesure d'exercer ses activités au maximum de sa capacité au cours du premier trimestre de 2020-2021. En vue d'atténuer les risques pour les opérations, l'ARC a établi l'ordre de priorité des services critiques conformément à son Plan national de continuité des activités relatif à la COVID-19 et plus récemment, elle a commencé la transition progressive vers la reprise complète des activités, comme il est indiqué dans son Plan national de reprise des activités.
Des mesures ont été mises en œuvre en temps opportun pour assurer la santé et la sécurité de tous les employés, surtout ceux qui ont continué à offrir des services critiques en milieu de travail. À l’instar des autres Canadiens, on a demandé aux employés de l’ARC de suivre les conseils en matière de santé publique, et la majorité des employés sont restés à la maison et ont fait du télétravail au début de la crise. Cette situation a été facilitée par l’expansion accélérée des capacités de travail à distance et du déploiement du matériel. Par le fait même, l’ARC est devenue en grande partie un lieu de travail virtuel.
À l’avenir et en cette période de changement et d’incertitudes croissantes, l'ARC continuera d'innover et de s’adapter afin d'améliorer l'efficience et l'efficacité de ses opérations et de ses programmes tout en contribuant aux priorités du gouvernement du Canada, en optimisant continuellement l'utilisation de ses ressources et en modernisant ses services et ses activités en matière d’observation.
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