Série d'orientation - Intégration de l'équité en matière d'emploi au processus de nomination



État d'avancement :
Ébauche : document de travail
Date d'entrée en vigueur :
Décembre 2005
Contact :
Conseillers au soutien en dotation
Documents connexes :

Table des matières

  1. Introduction
  2. L'équité en matière d'emploi sous le régime de la LEFP
  3. Intégration de l'équité en matière d'emploi au processus de nomination
  4. Autres outils et modèles

Annexes


1. Introduction

1.1 Contexte

Le saviez-vous?

Voici venu un temps nouveau pour les conseillers en ressources humaines (RH). En effet, ceux-ci peuvent jouer un rôle important pour aider les gestionnaires d’embauche à réaliser une fonction publique représentative, qui incarne la dualité linguistique du Canada, et au sein de laquelle les pratiques liées à l'équité en matière d'emploi (EE) se caractérisent par la justice l'accessibilité, la transparence, la représentativité, le respect pour les employés et le dialogue efficace.

Le préambule de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP) énonce ce qui suit : « [...] il demeure aussi avantageux pour le Canada de pouvoir compter sur une fonction publique vouée à l'excellence, représentative de la diversité canadienne et capable de servir la population avec intégrité et dans la langue officielle de son choix ». Les Canadiens s'attendent à ce que leurs besoins, leurs préoccupations et leurs intérêts soient reflétés dans les politiques, les programmes et les services que les gouvernements fournissent à leurs citoyens. Des perspectives et des approches diversifiées contribuent à de meilleurs programmes et de meilleurs avis en matière de politiques, et cela pour le bienfait de tous les Canadiens. La fonction publique, à titre d'employeur, ne peut pas se permettre d'ignorer l'occasion stratégique fournie par un besoin de main d'œuvre diversifiée.

La fonction publique a fait des progrès pour accroître la représentation des quatre (4) groupes visés par la Loi sur l'équité en matière d'emploi (LEE) soit : les femmes, les personnes handicapées, les Autochtones et les personnes qui font partie des minorités visibles. Cependant, la représentation des personnes qui font partie des minorités visibles demeure inférieure à leur disponibilité sur le marché du travail canadien.

Au cours de la prochaine décennie, la population en âge de travailler proviendra de plus en plus des groupes de minorités visibles et des Autochtones. Examinons les faits suivants.

En 2017, les personnes qui font partie des minorités visibles pourraient constituer entre 19 et 23 p. 100 de la population canadienne, et elles dépasseront largement les 50 p. 100 dans les grandes villes comme Toronto et Vancouver (estimations de Statistique Canada).

Les Autochtones constituent présentement 4,4 p. 100 de la population, mais ce pourcentage augmente de 22,2 p. 100 tous les 5 ans, comparativement à une croissance de 3,4 p. 100 tous les 5 ans pour la population non autochtone (Statistique Canada 2001).

Parallèlement, l'effectif de la fonction publique vieillit : un grand nombre de fonctionnaires, surtout ceux qui sont des personnes handicapées, seront admissibles à prendre leur retraite. Le rapport annuel au Parlement 2003-2004 portant sur l'équité en matière d'emploi dans la fonction publique fédérale soulignait que les deux tiers des personnes handicapées travaillant à la fonction publique étaient âgées de 45 ans et plus, et donc qu'elles seraient admissibles à la retraite au cours des 10 années suivantes, et que la moitié du reste des fonctionnaires se situait dans cette tranche d'âge.

Compte tenu de ces chiffres, la prochaine décennie constituera pour la fonction publique l'occasion de se renouveler. Si on planifie bien le remplacement des fonctionnaires qui prendront leur retraite, on réalisera une fonction publique qui témoigne de la diversité du pays et qui est capable de servir la population dans la langue officielle de son choix.

La LEFP donne plus de souplesse pour remplir l'engagement du gouvernement qui vise à accroître la représentativité de la fonction publique. Elle propose des mesures pour l’EE et de nouvelles options pour que les organisations puissent adapter la dotation à leurs besoins, tout en respectant les valeurs directrices de justice, de transparence, d'accessibilité et de représentativité. Elle établit également un contexte permettant aux gestionnaires et aux conseillers en RH de former un partenariat stratégique afin d'aider le gouvernement à aller de l'avant.

1.2 Objet du présent document

Le présent document est un outil destiné aux conseillers en RH. Il vise à donner de l'orientation pour intégrer les objectifs et les facteurs relatifs à l'EE à chaque étape du processus de nomination.

Le document présente et utilise une optique d'EE comme outil conçu pour aider les gestionnaires à prendre des décisions à des points clés. Il explique également comment réaliser l'EE grâce aux éléments de souplesse qu'offre la LEFP et au partage des modèles et des leçons apprises.

Les principales parties de ce document sont les suivantes :

Les annexes proposent également des sources législatives, des documents de référence et des liens vers d'autres ressources.

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2. L'équité en matière d'emploi sous le régime de la LEFP

2.1 Le cadre législatif de l'équité en matière d'emploi

Les décisions de nomination visant à créer une fonction publique qui témoigne de la diversité du Canada sont prises, non seulement dans le contexte de la LEFP, mais aussi dans celui d'un cadre législatif, lequel comprend :

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2.2 Le cadre de délégation, de responsabilisation et des lignes directrices

Le saviez-vous?

  • Au moyen de l'Instrument de délégation et de responsabilisation en matière de nomination (IDRN), la CFP a délégué aux administrateurs généraux :
    • les pouvoirs de recrutement et de nomination qui peuvent avoir une incidence sur la réalisation des objectifs de l'EE;
    • la responsabilité d'examiner les systèmes, les politiques et les pratiques d'emploi afin d'identifier les obstacles à l'emploi pour les personnes des groupes désignés.
  • Les pouvoirs de recrutement et de nomination délégués doivent être exercés conformément au Cadre de responsabilisation en gestion de la dotation (CRGD).

Aux termes de la LEFP, la CFP conserve le pouvoir d'effectuer des nominations à la fonction publique et au sein de celle-ci. La CFP a délégué une grande partie de ce pouvoir aux administrateurs généraux, et elle a élaboré un cadre de lignes directrices en matière de nomination et de responsabilisation que ceux-ci doivent respecter comme une condition de la délégation. Les responsabilités en vertu de la LEE relatives à l'examen des systèmes, des politiques et des pratiques en matière d'emploi demeurent inchangées. Elles sont également déléguées aux organisations.

Conditions de la délégation

L'IDRN exige des organisations qu'elles respectent, entre autres, les valeurs directrices que sont la justice, la transparence, l'accessibilité et la représentativité, les exigences juridiques de la LEFP, de la LEE et de la Loi sur les langues officielles, et qu'elles :

Cadre de responsabilisation

Afin de rendre les administrateurs généraux responsables en vertu de la LEFP de l'exercice des pouvoirs délégués en matière de nomination et des pouvoirs connexes, la CFP :

Le CRGD et les rapports de responsabilisation correspondants soumis à la Commission permettent de recueillir de l'information démontrant jusqu'à quel point les organisations s'assurent que les facteurs d'EE sont intégrés dans les processus de nomination. Vous trouverez de plus amples renseignements au sujet du Cadre de responsabilisation au site Web de la CFP.

Le cadre des lignes directrices

La CFP a élaboré un cadre de lignes directrices en matière de nomination afin de veiller à ce que les valeurs fondamentales que sont le mérite et l'impartialité, ainsi que les valeurs directrices (justice, transparence, accessibilité et représentativité) sont respectées dans les systèmes de nomination. De plus, le cadre appuie une fonction publique compétente qui incarne la dualité linguistique du Canada.

Voici les faits saillants des Lignes directrices sur l'équité en matière d'emploi dans le processus de nomination de la CFP :

Énoncé des lignes directrices

Les objectifs d'EE sont intégrés à la conception des processus de nomination.

Exigences des lignes directrices

Les administrateurs généraux doivent :

Obligation de prendre des mesures d'adaptation

L'obligation de prendre des mesures d'adaptation repose sur les dispositions de la Charte, de la LCDP et de la LEE. Elle constitue une exigence à respecter tout au long du processus de nomination. Il s'agit de l'obligation pour un employeur ou un prestataire de services de prendre les mesures nécessaires afin d'éliminer les désavantages subis par les fonctionnaires, les fonctionnaires éventuels et les clients, à cause d'une règle, d'une pratique ou d'un obstacle matériel, qui a ou qui pourrait avoir un effet défavorable sur des personnes ou des groupes de personnes protégés en vertu de la LCDP, ou désignés aux termes de la LEE. Un effet défavorable peut être reconnu s'être produit lorsque l'application d'une règle, d'une norme, d'une politique, d'une pratique, neutre en apparence, entraîne un désavantage disproportionné (intentionnellement ou non) pour une personne ou un groupe de personnes protégé en vertu de cette loi.

Les employeurs doivent s'assurer d'intégrer le plus possible les mesures d'adaptation à leurs lignes directrices et à leurs pratiques dès le lancement d'un processus de nomination. Cependant, même si tout est mis en œuvre pour s'assurer à l'avance que les activités organisationnelles, y compris les pratiques liées à l'emploi, sont exemptes de discrimination, il y aura des situations où il faudra prendre des mesures spécifiques pour répondre aux besoins d'une personne ou d’un groupe de personnes. Dans de tels cas, les employeurs devraient fournir les mesures d’adaptation à ces personnes tant que la prise de telles mesures ne constitue pas une contrainte excessive.

Dans le cadre du processus de nomination, l'obligation de prendre des mesures d'adaptation signifie qu'il faut concevoir des règles, des lignes directrices et des pratiques inclusives en matière de nomination, et éliminer ou modifier celles qui entraînent une discrimination fondée sur la caractéristique d'un groupe, telle la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l'âge, le sexe (y compris la grossesse), l'orientation sexuelle, l'état matrimonial, la situation de famille et la déficience. Cela signifie aussi qu'il faut fournir des mesures d'adaptation, tant que celles-ci n'imposent pas de contrainte excessive.

La contrainte excessive détermine la limite au-delà de laquelle les employeurs et les prestataires de services ne sont pas obligés de prendre une mesure d'adaptation compte tenu des questions de santé, de sécurité et de coût, et des exigences professionnelles justifiées (EPJ). Une EPJ est une norme ou une règle qui touche directement la capacité de remplir les fonctions liées à un poste. Par exemple, une excellente vision est indispensable pour piloter un avion en toute sécurité. Pour qu'une norme soit considérée une EPJ, l'employeur doit établir que toute mesure d'adaptation liée à la norme ou toute modification apportée à celle-ci causerait une contrainte excessive. On s'attend à ce que les organisations épuisent toutes les possibilités raisonnables d'adaptation avant d'invoquer le principe de contrainte excessive. Prière de noter que les tribunaux ont clairement établi que les employeurs doivent s'attendre à une certaine contrainte lorsqu'ils éliminent des obstacles et fournissent des mesures d'adaptation. Pour en connaître davantage sur la façon dont les tribunaux définissent la « contrainte excessive », veuillez consulter le site Web de la Commission canadienne des droits de la personne.

Faits saillants d'autres lignes directrices de la CFP qui sont pertinents à l'atteinte des objectifs de l'équité en matière d'emploi :

Trois ensembles de lignes directrices sont particulièrement pertinentes par rapport à la défense des valeurs directrices de justice, de transparence, d'accessibilité et de représentativité et pour favoriser une fonction publique diversifiée et inclusive, qui respecte les deux langues officielles :

Remarque :
Le Conseil du Trésor et son organe administratif, le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines (BDPRH) (l'employeur, dans le présent document), sont responsables de la Politique sur l'équité en emploi dans son ensemble. Les lignes directrices correspondantes de la CFP ne touchent que le processus de nomination.

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3. Intégration de l'équité en matière d'emploi au processus de nomination

3.1 L'utilisation d'une optique d'équité en emploi

Le saviez-vous?

Une optique d'EE est un outil qui peut aider les conseillers en RH à donner des avis aux gestionnaires sur les possibilités qui s'offrent à eux afin de favoriser l'inclusivité et la représentativité dans leur prise de décisions.

L'énoncé des Lignes directrices en matière d'équité en emploi dans le processus de nomination de la CFP précise que : « Les objectifs d'équité en matière d'emploi sont intégrés à la conception des processus de nomination ». Pour y arriver, il faudrait tenir compte des facteurs liés à l'EE aux points de décision clés du processus de nomination, soit : à la planification, au moment d'établir les critères de mérite, de choisir le processus, de définir la zone de sélection, d'annoncer le processus, de procéder à l'évaluation, de mener les discussions informelles, à la sélection, à la notification, à la nomination, au moment de prendre des mesures correctives et à la révocation.

Les conseillers en RH forment un partenariat stratégique avec les gestionnaires. Les conseils stratégiques donnés à des points de décision clés permettent de s'assurer que les décisions de nomination sont en harmonie avec la planification des activités, des RH et de l'EE. L'utilisation d'une optique d'EE à chaque point de décision s'avère particulièrement utile pour s'assurer que le processus de nomination tient compte des facteurs liés à l'EE.

Au moment de prendre de telles décisions, il est utile d'envisager quelle incidence les choix et les options auront sur l'EE. Une optique d'EE fonctionne selon le principe de l'inclusion planifiée. Il s'agit d'une démarche permettant d'intégrer les facteurs de l'EE aux diverses activités liées à la recherche, à la planification, à la mise en œuvre ainsi qu'à l'évaluation des lignes directrices et des programmes. L'optique d'EE présente des questions et des éléments dont il faut tenir compte aux points de décision clés.

L'utilisation d'une optique d'EE constitue une façon de veiller à ce que les exigences des Lignes directrices sur l'équité en matière d'emploi dans le processus de nomination de la CFP soient respectées.

Une présentation détaillée de l'optique d'EE se trouve à la section 4.1 du présent document.

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3.2 Application d'une optique d'équité en emploi aux points de décision clés du processus de nomination

La présente partie illustre la manière dont l'optique d'EE peut appuyer le processus de prise de décision aux diverses étapes du processus de nomination, en intégrant les facteurs de l'EE dans l'ensemble de celui-ci. À la fin de cette partie sont également présentés des renseignements concernant la dotation des postes de cadres de direction (EX), domaine où il faut intensifier les efforts visant à accroître la représentation.

3.2.1 Planification des ressources humaines

Le Cadre de nomination de la CFP, qui prévoit :

Une organisation ne peut utiliser, et efficacement mettre en œuvre, l'EE comme besoin actuel ou futur, qu'en intégrant la planification des activités et des RH. Une planification efficace permet de définir les lacunes en matière de compétences et les écarts de représentation qu'il est possible de combler grâce au processus de nomination. Une telle planification permettra aux gestionnaires de prendre des décisions pour :

La planification intégrée des activités et des RH devrait comprendre une analyse des écarts en matière d'EE, ainsi que des stratégies et des plans pour les réduire. Compte tenu des changements démographiques qui touchent la fonction publique et le marché du travail au Canada, le fait de planifier une démarche visant à réaliser les objectifs de l'EE permettra aux gestionnaires et aux fonctionnaires de savoir quels sont les objectifs de l'organisation dans ce domaine et quelles mesures seront prises pour les atteindre.

Une trousse d'outils de la planification intégrée des ressources humaines et des activités ainsi qu'une liste de contrôle relative aux objectifs organisationnels d'EE sont accessibles au site Web du BDPRH.

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3.2.2 Programmes d'équité en emploi

Le saviez-vous?

  • Les administrateurs généraux sont chargés d'élaborer leurs propres programmes d'EE (l'approbation de la CFP n'est pas requise).
  • La CFP a établi un règlement dans le but de faciliter la mise en œuvre des programmes d'EE (c.-à-d. excluant les nominations des membres des groupes désignés de l'obligation de tenir compte des bénéficiaires de droits de priorité de nomination, si la nomination est faite dans le cadre d'un programme d'EE, à moins que la personne bénéficiaire d'un droit de priorité soit membre du groupe désigné auquel le programme s'applique).

Un programme d'EE renvoie à des politiques, à des pratiques positives, ou à des éléments d'un plan d'EE qui sont conçus pour corriger les désavantages subis par un groupe désigné et remédier à la sous-représentation d'un tel groupe.

Un programme d'EE lié à un plan d'EE ou des RH, et élaboré à l'aide d'une optique d'EE, peut fournir la souplesse nécessaire afin d'accélérer les progrès visant à combler les écarts de représentation. Les organisations ont la souplesse d'élaborer leurs propres programmes d'EE sans devoir obtenir l'approbation de la CFP.

La LEFP confère à la CFP le pouvoir de prendre un règlement dans le but de faciliter la mise en œuvre des programmes d'EE que l'employeur ou un administrateur général a élaborés. Le Règlement sur l’emploi dans la fonction publique établi par la Commission comprend un article à cet égard, dont les organisations qui disposent d'un programme d'EE peuvent se prévaloir.

Cet article du Règlement décrète qu'on n'est pas obligé de tenir compte des bénéficiaires de droits de priorité de nomination lorsque la nomination de membres des groupes désignés est effectuée dans le cadre d'un programme d'EE, à moins que le bénéficiaire d'une priorité de nomination soit membre du groupe d'EE auquel s'applique le programme.

Si elles le souhaitent, les organisations peuvent utiliser le modèle de programme d'EE que la CFP a élaboré, lequel est présenté à la section 4.2.

3.2.3 Établissement des critères de mérite

Le saviez-vous?

L'EE peut constituer un critère de mérite en tant que besoin actuel ou futur de l'organisation et de besoin actuel et futur de l'ensemble de la fonction publique tel que défini par l'employeur.

Le mérite est défini dans la LEFP de la façon suivante :

« Une nomination est fondée sur le mérite lorsque les conditions suivantes sont réunies :

  1. selon la Commission, la personne à nommer possède les qualifications essentielles - notamment la compétence dans les langues officielles - établies par l'administrateur général pour le travail à accomplir;
  2. la Commission prend en compte :
    1. toute qualification supplémentaire que l'administrateur général considère comme un atout pour le travail à accomplir ou pour l'administration, pour le présent ou l'avenir,
    2. toute exigence opérationnelle actuelle ou future de l'administration précisée par l'administrateur général,
    3. tout besoin actuel ou futur de l'administration précisé par l'administrateur général ».

Les administrateurs généraux ont la possibilité d'intégrer des objectifs d'EE comme un critère de mérite. S'il y a des écarts de représentation des groupes d'EE, ou que de tels écarts sont prévus, l'accroissement de la représentation pourrait constituer un besoin actuel ou futur de l'organisation.

Les administrateurs généraux peuvent également tenir compte des besoins actuels et futurs de l'ensemble de la fonction publique, tels que définis par l'employeur. L'EE est une priorité de la fonction publique comme en témoigne la Politique sur l’équité en emploi de l’employeur. Le greffier du Conseil privé a lui aussi défini cette même priorité dans les Priorités stratégiques du BCP.

Lorsque vous aidez les gestionnaires à décider d'utiliser les objectifs d'EE comme besoin organisationnel actuel ou futur pour un poste en particulier, consultez le plan des RH ou d'EE, et les lignes directrices de votre organisation en la matière, et tenez compte de ce qui suit :

Remarque :
Un processus de nomination peut servir à doter des postes similaires immédiatement ou dans l'avenir, en appliquant différents éléments des critères de mérite à différentes nominations. On peut appliquer le critère de mérite du besoin organisationnel à un poste qui est vacant immédiatement, ou plus tard, lorsque d'autres postes le deviendront.

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3.2.4 Choix du processus de nomination

Exigences des lignes directrices de la CFP

Les Lignes directrices en matière de choix du processus de nomination de la CFP énoncent que les administrateurs généraux doivent « établir et communiquer les critères régissant l'utilisation de processus non annoncés ». Les « Autres exigences » stipulent que les administrateurs généraux doivent « respecter la Loi sur l'équité en matière d'emploi en ce qui concerne la réalisation et le maintien d'une organisation représentative ».

Processus de nomination non annoncés

Tous les processus de nomination non annoncés doivent être menés selon les critères établis par l'administrateur général. Cependant, l'utilisation de processus non annoncés peut favoriser les objectifs de l'EE, si celle-ci fait partie des critères organisationnels définis pour ce type de processus. La justification du recours à de tels processus peut se fonder sur le bassin disponible de membres des groupes désignés ainsi que sur les exigences de l'organisation, telles qu'elles sont définies dans le plan d'EE ou des RH.

Avant de prendre la décision d'utiliser un processus non annoncé pour accroître la représentation des groupes d'EE, assurez-vous de ce qui suit :

Voici quelques éléments à prendre en compte :

Pour en savoir plus sur le choix d'un processus de nomination, veuillez consultez le Guide de mise en œuvre des lignes directrices en matière de choix du processus de nomination.

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3.2.5 Zone de sélection

Le saviez-vous?



La LEFP offre deux options afin d'augmenter la représentation des groupes désignés dans une organisation qui ne nécessitent pas l'instauration d'un programme d'EE : d'une part, on peut restreindre la zone de sélection aux membres des groupes désignés et, d'autre part, on peut élargir la zone de sélection afin qu'elle inclue davantage des membres des groupes désignés.

La décision de restreindre la zone de sélection aux membres des groupes désignés doit être liée au plan d'EE ou des RH.

Afin de prendre avantage de la disposition du Règlement excluant les nominations des membres des groupes désignés de l'obligation de tenir compte des bénéficiaires de priorité, les organisations doivent avoir élaboré un programme d'EE.

Exigences des lignes directrices de la CFP

Au moment d'établir la zone de sélection et d'intégrer les objectifs d’EE, il importe de se rappeler ce qui suit.

Les Lignes directrices sur l'équité en matière d'emploi dans le processus de nomination de la CFP exigent que les administrateurs généraux soient en mesure de démontrer que la décision de restreindre la zone de sélection aux membres d'un ou de plusieurs groupes désignés est conforme au plan d'EE ou des RH de l'organisation.

De plus, les Lignes directrices en matière de zone de sélection de la CFP énoncent qu'une zone nationale de sélection est établie, à tout le moins, pour tous les processus externes annoncés. Ces mesures ont des incidences importantes sur l'accessibilité aux emplois dans la fonction publique pour les membres des groupes désignés, tout particulièrement pour les personnes qui font partie des minorités visibles et les Autochtones, qui sont concentrés dans certaines zones géographiques.

Zone de sélection et objectifs de l'équité en matière d'emploi

L'application d'une zone de sélection particulière peut constituer un outil efficace pour accroître la diversité de la fonction publique et la représentation au sein de celle-ci. Les décisions relatives à la zone de sélection doivent respecter la valeur directrice d'accessibilité. De plus, les décisions qui visent à restreindre la zone de sélection aux membres d'un groupe désigné doivent s'appuyer sur un cadre intégré de planification des RH, de l'EE et des activités.

1) Restreindre la zone de sélection

La LEFP offre la souplesse d'établir une zone de sélection restreinte à un ou à plusieurs groupes désignés.

Dans le cas où une organisation a des écarts de représentation à combler, les gestionnaires pourraient choisir cette option afin d'attirer le plus grand nombre possible de membres d'un groupe désigné et ainsi accroître les chances de trouver une personne qualifiée provenant de ce groupe pour doter le poste. Une telle mesure permettrait d'accroître le nombre de postulants provenant d'un groupe d'EE, qui auraient pu être découragés par des obstacles auxquels ils ont fait face.

Exemple :

2) Élargir la zone de sélection

La LEFP permet d'élargir la zone de sélection afin d'accroître le nombre de membres des groupes désignés dans un bassin de candidats. Les organisations peuvent établir des critères géographiques et organisationnels différents pour les membres des groupes désignés. Élargir la zone de sélection dans le but d'inclure des membres des groupes désignés peut permettre d'accroître leur participation au processus de nomination.

Les organisations peuvent combiner la possibilité d’élargissement de la zone de sélection et l'utilisation de l'EE comme critère de mérite. Veuillez consulter le paragraphe 3.2.7 pour en savoir plus sur l'utilisation de l'EE comme besoin organisationnel (critère de mérite).

Exemple 1 :

Exemple 2 :

Le saviez-vous?

Le conseiller en matière d'EE dans votre organisation ou l'analyste de l'EE au BDPRH peut vous donner des renseignements concernant la disponibilité sur le marché du travail par secteur ou région, ainsi que les résultats de sondages et des données recueillies de façon centralisée.

Les données recueillies par les organismes centraux et au moyen de sondages sont utiles pour prendre des décisions par rapport aux possibilités en matière de zone de sélection. En outre, les étapes et les questions suivantes aideront les gestionnaires à prendre une décision :

Pour de plus amples renseignements concernant la manière de définir la zone de sélection, veuillez consulter le Guide de mise en œuvre des lignes directrices en matière de zone de sélection.

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3.2.6 Annonces

Exigences des lignes directrices de la CFP

Les Lignes directrices en matière d'annonces dans le processus de nomination de la CFP exigent qu'il faut fournir assez d'information sur les critères utilisés aux fins de la présélection des personnes qui sont dans la zone de sélection et toute autre information nécessaire pour permettre aux personnes qui sont dans cette zone de sélection de postuler.

Il est précisé dans les « Autres exigences » que tout document doit être diffusé, sur demande, dans un format accessible aux fins de communication avec les personnes handicapées.

Joindre et attirer les membres des groupes désignés

L'organisation a pour objectif d'accroître la représentation. En outre, on a déterminé que l'EE constitue un besoin organisationnel, c'est-à-dire un élément des critères de mérite. En plus de communiquer cette information dans l'annonce afin, d'une part, d'aviser les personnes dans la zone de sélection que l'EE constitue un critère de mérite qui sera appliqué et, d'autre part, d'attirer des membres des groupes désignés visés par ce critère, il y a lieu de tenir compte de ce qui suit :

Pour atteindre un public diversifié de manière rapide et inclusive, les conseillers en RH peuvent vouloir aviser les gestionnaires de l'existence d'autres mécanismes en plus des mécanismes de communication minimaux établis dans les Lignes directrices en matière d’annonces de la CFP (Publiservice, emplois.gc.ca). Par exemple :

Dans le cadre des processus de nomination où la zone de sélection est restreinte à un ou à plusieurs groupes désignés, il faut préciser clairement dans l'annonce que seuls les postulants qui mentionnent dans leur demande d'emploi qu'ils sont membres du ou des groupes visés par l’EE verront leur candidature en considération.

Dans les cas où on a établi qu'EE constitue un critère de mérite, il faut informer les postulants que si ce critère est utilisé, seules seront prises en considération les candidatures des personnes ayant mentionné qu'elles sont membres du groupe ou des groupes visés par l’EE verront leur candidature prise en considération.

Dans un processus de nomination interne, il faut également informer les postulants du fait qu'on peut divulguer l’information concernant l’utilisation de l’EE comme besoin organisationnel – critère de mérite – pendant les discussions informelles. Cependant, les renseignements personnels demeurent confidentiels, aux termes de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Formulaire de déclaration pour les membres des groupes désignés

Lorsque le statut d’Autochtone est utilisé comme critère de sélection ou de nomination selon les Lignes directrices an matière de sélection et de nomination, les postulants doivent être informés du fait que, pour respecter les conditions de nomination, les personnes ayant le statut d’Autochtone qui sont nommées ou proposées en vue d’une nomination doivent remplir et signer le FAAA, et ce, même si elles ont déjà déclaré leur appartenance à un groupe désigné dans leur demande.

Pour en savoir plus sur les éléments à prendre en compte en ce qui à trait aux annonces, veuillez consulter le Guide de mise en œuvre des lignes directrices en matière d'annonces dans le processus de nomination.

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3.2.7 Évaluation

Exigences des lignes directrices de la CFP

Les Lignes directrices sur l'équité en matière d'emploi dans le processus de nomination de la CFP exigent que soient utilisés des outils et des processus d'évaluation qui n'entraînent pas d'obstacles systémiques à l'emploi. Elles stipulent également que les administrateurs généraux doivent « prendre des mesures d'adaptation, lorsque ces mesures n'imposent pas une contrainte excessive, [...], afin de corriger les désavantages découlant de motifs de distinction illicite ».

Les Lignes directrices en matière d'évaluation de la CFP énoncent que les administrateurs généraux doivent s'assurer que :

Les administrateurs généraux doivent veiller que l'utilisation des outils d'évaluation n'entraînent pas d'obstacles systémiques à l'emploi, et à fournir des renseignements en temps opportun aux personnes à évaluer au sujet des méthodes d'évaluation qui seront utilisées de leur droit de recevoir des mesures d'adaptation et de la façon d'exercer ce droit.

Le saviez-vous?



Dans le contexte de l'évaluation :

« Évaluation impartiale » renvoie à la prise de mesures visant à réduire l'incidence que les préjugés et les attitudes partiales peuvent avoir sur le processus d'évaluation.

L'évaluation qui « n'entraîne pas d'obstacles systémiques à l'emploi » fait appel à l'utilisation d'outils et de processus inclusifs dans leur conception et leur mise en œuvre et qui ne restreignent pas ou qui n'excluent pas les membres des groupes désignés et qui ne font aucune discrimination fondée sur des motifs de distinction illicite.

L'évaluation est un élément clé du processus de nomination, car elle constitue le moyen de déterminer le mérite d'une personne. En conséquence, il importe que les évaluations soient justes et que les éléments de l'EE soient intégrés au processus d'évaluation.

Afin de veiller à ce que la valeur directrice de justice soit respectée, les conseillers en RH peuvent aider les gestionnaires à identifier et éliminer les obstacles dans le processus, particulièrement dans l'élaboration et le choix des méthodes d'évaluation. Assurez-vous que celles-ci sont justes et inclusives en examinant la présente partie avec le gestionnaire concerné.

Les gestionnaires peuvent ne pas savoir que certains types d'outils d'évaluation peuvent constituer un obstacle pour les membres des groupes désignés. Par exemple, un test écrit, par nature, ne peut pas être lu par une personne ayant une déficience visuelle. Il n'existe pas de solution unique pour éliminer les obstacles dans les outils d'évaluation. Cette démarche exige plutôt un niveau élevé de sensibilisation aux obstacles potentiels, et de faire preuve de jugement pour appliquer les principes d'évaluation juste et d'inclusivité. Une attention particulière à la conception d'outils d'évaluation en tenant compte des éléments suivants aidera à s'assurer qu'ils sont justes et inclusifs :

D'autres moyens pour s'assurer que le processus est juste et qu'il n'entraîne pas d'obstacles systémiques dont :

Conseils aux évaluateurs

Les évaluateurs doivent être conscients de leurs propres cultures, valeurs et suppositions (préjugés). Ils doivent faire attention à ne pas se laisser influencer par ces sources de partialité potentielle lors d'une évaluation. Par exemple, des personnes peuvent avoir tendance à évaluer plus positivement des personnes qui leur ressemblent ou à fonder leur décision sur les caractéristiques d'un groupe plutôt que sur les caractéristiques individuelles (stéréotype). La supposition qu'une personne handicapée peut ne pas être autant en mesure que les autres qui ne le sont pas, d'effectuer un travail est un exemple de partialité.

Les antécédents culturels peuvent influer sur la façon dont les personnes communiquent et démontrent leurs compétences. Par exemple, dans de nombreuses cultures, il est mal vu de parler de ses réalisations. L'évaluateur devra donc peut-être poser des questions incitant le candidat à fournir plus de renseignements. Une formation sur les différences culturelles pourrait s'avérer utile à cet égard.

Soyez conscient du risque de partialité à l'égard de l'expérience acquise à l'étranger.

Les évaluateurs doivent aussi prendre conscience des messages que transmettent leurs comportements non verbaux, comme les inflexions dans la voix. Les membres de divers groupes peuvent interpréter les comportements non verbaux de manière très différente (p. ex., un signe de tête du haut vers le bas peut signifier « oui » dans certaines cultures et « non » dans d'autres). Cependant, les messages non verbaux qui renforcent la réceptivité et l'ouverture de l'évaluateur, par exemple l'acquiescement de la tête ou le contact visuel, peuvent rassurer les personnes hésitantes et les encourager à communiquer plus de renseignements utiles.

Mesures d'adaptation durant le processus d'évaluation

Le saviez-vous?

  • Les organisations doivent fournir des mesures d'adaptation, tant que celles-ci n'imposent pas de contrainte excessive, afin d'éviter la discrimination pour les motifs de distinction illicite prévus dans la LCDP. Ces motifs sont : la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l'âge, le sexe, l'orientation sexuelle, l'état matrimonial, la situation de famille, la déficience et l'état de personne graciée.
  • Il est important que les droits d'une personne à la protection des renseignements personnels et à la confidentialité soient protégés.

Les personnes concernées doivent informer les responsables de l'évaluation de toute mesure d'adaptation dont elles ont besoin. Cependant il n'est pas nécessaire d’avoir déclaré son appartenance à un groupe donné dans le formulaire d’autodéclaration ou d’auto-identification pour demander des mesures d'adaptation durant le processus de nomination. Veuillez prendre note que dans un processus de nomination où l'EE est un critère de mérite ou encore la zone de sélection est restreinte aux membres des groupes visés par l'EE, la personne qui postule doit déclarer son appartenance ou aux groupes désignés visés de façon à être prise en considération pour la nomination.

Les gestionnaires peuvent consulter le Centre de psychologie du personnel (CPP) de la CFP au sujet des mesures d'adaptation et des façons qui permettent de relever le défi que représente l'évaluation de postulants aux antécédents et à l'expérience très diversifiés. À titre de conseiller en RH, vous voudrez peut-être rappeler aux gestionnaires que les postulants connaissent habituellement bien leurs besoins. Il est donc important de les consulter tout au long du processus.

Que doit faire une organisation pour être inclusive?

Le saviez-vous?

Les coûts relatifs à l'évaluation ou le temps nécessaire pour prendre les mesures d'adaptation adéquates ne doivent pas entraîner un obstacle supplémentaire.

L'organisation est responsable, tant qu'il n'y a pas de contrainte excessive, des coûts liés aux évaluations qui sont nécessaires pour déterminer quelles limitations fonctionnelles sont causées par un handicap et quelles mesures d'adaptation il faut prendre pour contrebalancer de telles limitations pendant le processus de dotation.
Exigences linguistiques

La personne qui, en conditions d'examen normales, n'est pas en mesure de démontrer complètement ses compétences en langue seconde à cause d'une déficience peut se voir offrir une gamme de mesures d'adaptation aux fins d'évaluation de ses compétences.

Dans le cas des postes bilingues à nomination non impérative, des raisons médicales peuvent constituer un motif pour exempter une personne de satisfaire aux exigences linguistiques du poste. Par exemple, en raison d'une déficience durable ou récurrente d'une capacité physique, mentale ou d'apprentissage, une personne n'est pas en mesure de satisfaire, au moyen de la formation linguistique, aux exigences en matière de langues officielles. Veuillez consulter la Série d'orientation - Les langues officielles dans le processus de nomination.

Application de l'équité en matière d'emploi comme besoin organisationnel – critère de mérite

La LEFP permet une certaine souplesse dans l'application des besoins organisationnels à titre de critères de mérite.

Les gestionnaires peuvent :

Exemple :

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3.2.8 Sélection et nomination

Exigences des lignes directrices de la CFP

Les Lignes directrices en matière de sélection et de nomination de la CFP énoncent que les administrateurs généraux doivent s'assurer que la sélection aux fins de nomination est juste et transparente. Les lignes directrices exigent que les gestionnaires documentent les raisons justifiant la décision relative à la nomination. Lorsque l'EE est appliquée comme critère de mérite, l'information qui s'y rapporte est présentée dans une justification qui lie la décision au plan des RH ou au plan d'EE.

Une autre exigence est à l’effet que les personnes qui ont le statut d’Autochtone et qui sont nommées ou proposées aux fins de nomination au terme d’un processus de nomination où le statut d’Autochtone est utilisé comme critère de sélection ou de nomination tel qu’énoncé dans les Lignes directrices, doivent remplir et signer le Formulaire d’affirmation d’affiliation autochtone (FAAA).

L’offre de nomination doit préciser que le fait de remplir le FAAA constitue une condition d’emploi qui doit être remplie avant la présentation de la lettre d’offre ou au moment de celle-ci, et que la nomination ne peut prendre effet avant que le FAAA soit rempli et signé. Veuillez noter que même si, dans sa demande, la personne qui sera nommée a déclaré son statut d’Autochtone, elle doit tout de même remplir et signer le FAAA lorsqu’elle est nommée ou proposée en vue d’une nomination.

Mentionnons également la nécessité de communiquer en format accessible avec les personnes ayant une déficience pour présenter l'offre de nomination, ou faire prêter serment ou souscrire l'affirmation solennelle, le cas échéant.

Éléments à prendre en compte :

La sélection peut se fonder sur divers critères de mérite, dont l'EE comme besoin actuel ou futur de l'organisation. Ce besoin organisationnel aurait été défini dans le plan des RH ou d'EE de l'organisation. Cependant, à ce point de décision, vous pouvez examiner les éléments suivants avec le gestionnaire :

À ce point de décision, on peut également vérifier si le processus de sélection s'est déroulé de façon juste et transparente et si on a utilisé les critères annoncés ou prédéterminés.

Pour en savoir plus sur le processus de sélection et de nomination, veuillez consulter le Guide de mise en œuvre des lignes directrices en matière de sélection et de nomination.

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3.2.9 Discussions informelles

Exigences des lignes directrices de la CFP

Les Lignes directrices en matière de discussions informelles de la CFP exigent que les organisations respectent la valeur directrice de transparence et l'obligation de prendre des mesures d'adaptation. Les personnes doivent pouvoir obtenir des mesures d'adaptation, jusqu'au point de contrainte excessive. Les lignes directrices exigent de diffuser l'information aux fonctionnaires handicapés en temps opportun et dans un format accessible.

Le saviez-vous?

Les discussions informelles peuvent comprendre un examen des critères de mérite qui ont été utilisés, ou qui le seront, notamment l'EE comme besoin organisationnel. Cependant, toute information communiquée ne doit concerner que la personne qui participe à la discussion informelle.

Les Lignes directrices en matière de discussions informelles de la CFP exigent que les administrateurs généraux offrent la possibilité de participer à une discussion informelle sur demande, lorsque la candidature d'une personne n'a pas été retenue.

Les discussions informelles constituent, d'une part, un moyen de partager de l'information afin que la personne dont la candidature n'a pas été retenue puisse comprendre les raisons qui sous-tendent la décision et, d'autre part, un moyen de permettre au gestionnaire concerné de corriger les erreurs, le cas échéant. Les discussions informelles contribuent à un contexte de communication ouverte et de confiance. Les gestionnaires seront en mesure d'expliquer leurs décisions pendant le processus de nomination.

Au cours des discussions informelles, il faudra peut-être, pour respecter la valeur directrice de transparence, expliquer comment le processus de nomination permet de réaliser les objectifs de l'EE. Tant les membres des groupes désignés que les autres personnes doivent comprendre pourquoi leur candidature n'a pas été retenue aux fins de nomination, car tous et toutes peuvent soulever des questions en ce sens :

Remarque :
Si, dans le cadre d’un processus de nomination, la zone de sélection a été restreinte à un ou des groupes désignés ou encore que l'EE a été utilisée comme critère de mérite, les postulants doivent préciser dans leur demande d'emploi, pour que celle-ci soit prise en considération, qu'ils proviennent d'un ou de groupes désignés (voir la section 3.2.6 portant sur les annonces). Ces renseignements sont personnels. Ils sont donc protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et ne peuvent servir qu'aux fins du processus de nomination. Étant donné que les discussions informelles et l'utilisation de l'EE comme critère de mérite sont des éléments nouveaux, votre rôle de soutien à titre de conseiller en RH est très important. Les gestionnaires peuvent consulter le ou la spécialiste en matière de protection des renseignements personnels dans l'organisation ou encore la Loi sur la protection des renseignements personnels s'ils ne savent pas avec certitude quels renseignements ils peuvent communiquer.

Pour de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter la Série d'orientation - Participer à des discussions informelles.

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3.2.10 Notification

Lignes directrices de la CFP - Objectif et autres exigences

Les Lignes directrices en matière de notification de la CFP ont pour objectif d'assurer la transparence. Les « Autres exigences » établissent l'obligation de prendre des mesures d'adaptation dans l'émission de la notification.

Éléments à prendre en compte :

Dans la notification de candidature retenue, la communication des critères de mérite utilisés, par exemple, l'EE comme critère de mérite, constitue une bonne pratique. Ainsi, toute préoccupation à cet égard peut être soulevée en temps opportun avant que ne soit prise la décision finale.

Comme c'est le cas pour toutes les autres communications, il importe de comprendre les questions liées à l'obligation de prendre des mesures d'adaptation :

Pour en savoir plus à ce sujet, veuillez consulter le Guide pour la mise en œuvre des lignes directrices en matière de notification.

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3.2.11 Mesures correctives et révocations

Exigences des lignes directrices de la CFP

Les Lignes directrices en matière de mesures correctives et de révocations de la CFP exigent que les organisations assurent la justice et la transparence lorsqu'elles prennent la décision d'appliquer des mesures correctives ou de révoquer une nomination. En outre, les organisations doivent établir et communiquer des lignes directrices organisationnelles qui comportent un mécanisme de surveillance et d'examen, et respecter l'obligation de prendre des mesures d'adaptation.

La décision de révoquer une nomination ou de prendre une mesure corrective doit se fonder sur l'un des motifs suivants : une erreur, une omission ou une conduite irrégulière qui a pesé sur la nomination de la personne nommée ou proposée aux fins de nomination.

Éléments à prendre en compte :

Les Lignes directrices en matière de mesures correctives et de révocations de la CFP exigent que les organisations établissent un mécanisme de surveillance et d'examen. Dans la logique de l'application d'une optique d'EE, il faut faire le suivi des questions relatives à la nomination de membres des groupes désignés. La surveillance des plaintes reçues et des motifs qui sous-tendent la révocation ou la prise de mesures correctives constitue une bonne pratique. Étant donné que tous les renseignements issus de la surveillance seront intégrés au cycle de planification sous la forme de leçons apprises, il importe de savoir s'il y a des enjeux relatifs aux mesures d'EE qui ont été appliqués pendant le processus de nomination, et de comprendre les préoccupations présentées par les membres des groupes désignés.

Grâce à des critères de surveillance pertinents, l'administrateur général serait en mesure de discerner s'il y a une tendance associée aux motifs de révocation et de prise de mesures correctives à l'endroit des membres des groupes désignés.

Pour en savoir plus sur le sujet, veuillez consulter le Guide pour la mise en œuvre des lignes directrices en matière de mesures correctives et de révocations.

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3.2.12 Dotation des postes de cadres de direction

La dotation des postes EX est entièrement déléguée, sauf pour ce qui est de la nomination à des postes EX de bénéficiaires de priorité qui occupaient auparavant des postes exclus du Secrétariat du gouverneur général. Les nominations au groupe EX doivent aussi respecter les obligations relatives à l'EE. Les éléments de souplesse et facteurs qui s'appliquent aux nominations aux postes EX sont les mêmes que ceux qui s'appliquent aux nominations aux autres groupes et niveaux. La plupart des éléments de l'EE sont les mêmes pour les postes EX que pour les autres postes.

Comme le souligne l'employeur dans l'évaluation préliminaire de l'initiative « Faire place au changement » de 2004, la dotation des postes de cadres de direction est un domaine dans lequel il faut accélérer les efforts sur le plan de l’EE. Les organisations pourraient vouloir envisager d'établir un programme d'EE pour les postes EX, en tenant compte des éléments suivants :

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3.3 Collecte de renseignements sur l’équité en matière d’emploi

Les renseignements portant sur l’appartenance à un groupe visé par l’EE sont recueillis au moyen du processus d’autodéclaration, du FAAA et du processus d’auto-identification.

3.3.1 Autodéclaration

L’autodéclaration constitue le processus par lequel les postulants fournissent volontairement de l’information liée à l’EE pendant le processus de nomination. L’information est recueillie en vertu de la LEFP, de la LCDP et de la LEE à diverses fins, en fonction du consentement du postulant :

Les postulants peuvent déclarer leur appartenance à un groupe désigné en remplissant par voie électronique le « Formulaire d’autodéclaration pour les membres des groupes désignés de l’équité en emploi » dans le Système de ressourcement de la fonction publique, s’il s’agit d’un processus externe, et dans Publiservice, s’il s’agit d’un processus interne. Les postulants qui ne présentent pas leur demande en ligne peuvent fournir l’information à cet égard dans leur curriculum vitae. Les renseignements recueillis dans les demandes d'emploi sont conservés dans le dossier des candidats de la CFP et dans le dossier de dotation de l'organisation.

Les organisations peuvent utiliser les renseignements d'autodéclaration fournis par les postulants de l'extérieur de la fonction publique pour des fins d'auto-identification quand ils sont nommés à la fonction publique suite au processus de nomination dans lequel ils ont fait une autodéclaration. Les renseignements d'autodéclaration fournis par les fonctionnaires peuvent aussi être utilisés aux fins de l'auto-identification. Pour ce, les postulants externes et les fonctionnaires doivent avoir donné leur consentement, par exemple, en ayant rempli les écrans d'autodéclaration dans les formulaires de demande d'emploi électroniques de Publiservice ou jobs.gc.ca. Quand les renseignements d'autodéclaration sont utilisés à des fins d'auto-identification, ils sont conservés dans la Banque de données sur l'équité en emploi du Secrétariat du Conseil du Trésor et/ou dans la banque de données sur l’EE de l’organisation.

3.3.2 Formulaire d’affirmation d’affiliation autochtone

Le FAAA est un formulaire qui doit être rempli lors des processus – internes et externes, annoncés et non annoncés – où le statut d’Autochtone est utilisé comme critère de sélection ou de nomination tel qu’énoncé dans les Lignes directrices sur la sélection et la nomination. En remplissant le formulaire, la personne à nommer déclare solennellement son appartenance autochtone; il s’agit là d’une condition de nomination.

L’information demandée dans le FAAA est recueillie en vertu de la LEFP. Les données sont protégées en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont conservées uniquement dans le dossier de dotation de l’organisation.

Pour obtenir davantage de renseignements sur le FAAA, veuillez consulter le site Web de la CFP .

3.3.3 Auto-identification

L’auto-identification constitue le processus par lequel les fonctionnaires fournissent volontairement de l’information liée à l’EE. La collecte des renseignements se fait généralement au moyen de sondages menés sur les lieux de travail, et n’est aucunement liée à quelque processus de nomination que ce soit. Les renseignements sont recueillis à des fins statistiques, et ils servent à analyser et à suivre l’évolution des groupes visés par l’EE au sein de la fonction publique de même qu’à faire rapport au Parlement relativement à la représentativité de l’effectif. L’information ainsi recueillie est conservée dans la Banque de données sur l’équité en emploi du Secrétariat du Conseil du Trésor ou dans la banque de données sur l’EE de l’organisation.

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4. Autres outils et modèles

Cette partie comprend :

D'autres outils et modèles seront ajoutés à mesure que nous tirerons les leçons des bonnes pratiques qu'appliquent les organisations.

4.1 Optique d'équité en emploi

L'énoncé des Lignes directrices sur l'équité en matière d’emploi dans le processus de nomination de la CFP est « pour s'assurer que la fonction publique respecte la valeur de la représentativité et qu'elle reflète notre société diversifiée ». Il stipule également que : « Les objectifs d'équité en matière d'emploi sont intégrés à la conception des processus de nomination ». Cet énoncé renvoie à l'esprit de l'inclusion planifiée. L'utilisation d'une optique d'EE pour élaborer et mettre en œuvre les lignes directrices, les programmes, les systèmes et les pratiques permettra d'intégrer les objectifs de l'EE. Nous vous invitons à partager cet outil avec vos collègues au sein de votre organisation.

Le présent outil est particulièrement utile aux fins de l'élaboration de lignes directrices, en matière de processus de nomination, car les Lignes directrices en matière de zone de sélection de la CFP, d'une part, et les Lignes directrices en matière de mesures correctives et de révocations de la CFP, d'autre part, exigent que les organisations élaborent leurs propres lignes directrices dans ces deux matières. Les organisations peuvent également décider d'élaborer d'autres lignes directrices en matière de processus de nomination, selon leurs besoins.

Lorsque les organisations élaborent leurs propres lignes directrices, elles devraient intégrer une analyse fondée sur l'EE à toutes les étapes du processus d'élaboration, de mise en œuvre et d'examen. L'optique d'EE est un outil utile pour évaluer l'incidence des lignes directrices sur les groupes désignés et pour éliminer les obstacles à leur participation pleine et entière.

Une optique d'EE consiste en une série de questions et d'éléments à prendre en compte. Une optique générique, comme celle-ci, peut servir à n'importe quelle initiative organisationnelle. On peut ensuite poser les questions qui concernent particulièrement le sujet. Veuillez consulter la partie 3 du présent document pour en savoir plus au sujet de la façon d'intégrer l'EE au processus de nomination lorsqu'il s'agit d'aspects particuliers liés à l'élaboration des lignes directrices, des programmes et des systèmes portant sur chaque étape du processus de nomination.

Sur un plan plus large, plus général, voici des questions que vous pouvez vous poser :

Afin de s'assurer que les aspects relatifs à l'EE sont intégrés à chaque initiative organisationnelle, qu'il s'agisse d'un programme, de la conception d'un système ou de l'élaboration de lignes directrices, il faut tenir compte des éléments particuliers à chaque étape clé.

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4.1.1 Qu'est-ce qu'une optique d'équité en emploi?

Une optique d'EE est :

4.1.2 Optique d'équité en emploi - Domaines clés

L'EE est entièrement intégrée dans des lignes directrices, un système ou un programme lorsque :

Recherches (collecte de données et consultation)

La connaissance des groupes désignés aidera à faire en sorte que les lignes directrices, les programmes et les services soient adéquats, inclusifs et n'entraînent pas d'obstacles. Si aucune donnée n'existe, il pourra s'avérer nécessaire d'en recueillir auprès de diverses sources, notamment au moyen d'enquêtes officielles ou de consultations avec les membres des groupes désignés et les autres parties intéressées.

Questions à poser
Planification, élaboration et conception (précision des buts, résultats anticipés et préparation du plan d'action)

Dès le départ, il faut concevoir les lignes directrices, les programmes et les services de manière à ce qu'ils soient inclusifs et exempts d'obstacles, afin de répondre aux besoins d'une clientèle de plus en plus diversifiée, notamment les membres des groupes désignés. Dans le but de s'assurer que l'obligation de prendre des mesures d'adaptation est respectée, il faut englober les coûts qui s'y rapportent dans les dépenses budgétaires. On pourra ainsi éviter de créer un obstacle supplémentaire à leur utilisation.

Questions à poser
Mise en œuvre (prestation des services y compris les communications)

Des mécanismes de prestation des services et de communications appropriés, souples et variés faciliteront la mise en œuvre des programmes et des services, et l'accès à ceux-ci, par une clientèle de plus en plus diversifiée.

Questions à poser
Surveillance et évaluation

La surveillance révélera des constantes et des tendances. Elle permettra aussi de cerner les obstacles et de proposer des mesures appropriées qui pourront faciliter l'inclusion pleine et entière des membres des groupes désignés. Les mécanismes de surveillance et d'évaluation devraient être conçus à l'étape de la planification afin de pouvoir évaluer l'efficacité globale des lignes directrices et des programmes par rapport à leurs objectifs.

Questions à poser
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4.2 Modèle pour les programmes d'équité en emploi

4.2.1 Le modèle de la CFP : Principes directeurs et éléments

En mai 2004, la CFP a mis en œuvre le Cadre pour les programmes d'équité en emploi. En vertu de la LEFP, les organisations n'ont pas à faire approuver leurs programmes d'EE par la CFP. Toutefois, elles peuvent s'inspirer du Cadre qui figure ci-dessous, ou bien élaborer leur propre cadre, adapté à leurs objectifs.

Le Cadre se veut un outil habilitant, visant à permettre aux organisations de corriger les écarts de sous-représentation et de participer aux engagements du gouvernement envers la réalisation d'une fonction publique non partisane, compétente et représentative.

Le Cadre est conçu de manière à accroître les éléments de souplesse à l'égard de l'EE et à accélérer l'élimination des écarts de sous-représentation tout en encourageant une bonne planification des ressources humaines. Il repose sur un ensemble de principes directeurs et d'éléments.

Principes directeurs

La conception et la mise en œuvre des programmes d'EE aux termes du Cadre prennent en compte les principes suivants :

Le programme doit être conçu et mis en œuvre de manière à atteindre une « égalité véritable », c.-à-d. une représentation des groupes désignés équivalente à leur représentation au sein de la population active canadienne. Il est donc nécessaire de limiter l'utilisation de ces programmes à l'élimination de la « sous-représentation » telle que définie dans le Cadre.

Un programme d'EE peut servir à corriger les écarts de représentation dans une organisation ou à en corriger à l'échelle de la fonction publique. L'analyse de l'effectif et l'exécution d'un plan d'EE permettent de relever les écarts au sein des organisations. Les écarts à l'échelle de la fonction publique sont signalés par le BDPRH.

Il doit y avoir un lien entre le programme d'EE et le plan d'EE de l'organisation démontrant que les objectifs quantitatifs et les stratégies prévus correspondent aux écarts dans la représentation des groupes désignés ciblés.

Des mesures doivent être prises pour s'assurer que ces incidences nuisent le moins possible aux possibilités des tiers tout en demeurant pertinent par rapport au besoin global et aux objectifs du programme. En outre, il faut souligner que le programme d'EE ne constitue pas la seule façon de combler les écarts de sous-représentation. Ce n'est qu'une parmi de nombreuses mesures spéciales pouvant être utilisées jusqu'à l'atteinte de résultats durables grâce à des stratégies d'élimination des obstacles.

Les programmes d'EE sont en vigueur pour une période maximale de cinq (5) ans après laquelle ils sont évalués. On décidera alors s'il y a lieu de les prolonger ou de les modifier.

Les programmes d'EE visés par le Cadre peuvent être appliqués à n'importe lequel des quatre groupes de l'EE ou à tous : personnes membres des minorités visibles, autochtones, femmes et personnes handicapées, dans tous les groupes professionnels où l'on peut établir qu'il y a « sous-représentation » dans le groupe d'EE particulier.

La « sous-représentation » est établie lorsque la représentation de la main-d'œuvre est inférieure à la disponibilité sur le marché du travail à n'importe lequel des niveaux donnés ci-dessous. Les statistiques sur la représentation dans la fonction publique et les données sur la disponibilité sur le marché du travail sont publiées ou communiquées par le BDPRH.

Pour ce qui est de déterminer s'il y a un écart au chapitre de la représentation, la représentation de la main-d’œuvre est établie par la composition de celle-ci et doit tenir compte de la croissance ou de la réduction prévue de la main-d’œuvre de l'employeur, et du renouvellement prévu du personnel au sein de la main-d'œuvre de l'employeur pendant la période à laquelle s'appliquent les objectifs numériques établis dans son plan d'EE. Toutefois, les situations de sous-représentation prévues doivent être appuyées statistiquement par des analyses de l'effectif dans les organisations.

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4.2.2 Autres suggestions pour les programmes d'équité en emploi

En plus d'utiliser le Cadre de la CFP pour modèle, vous pourriez collaborer avec des collègues de l'administration centrale pour élaborer des stratégies qui pourraient être englobées dans les programmes d'EE afin de rendre plus efficaces les processus de nomination visant à accroître la représentativité, par exemple :

Voici quelques éléments que vous pourriez prendre en compte pour élaborer un programme d'EE :

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Annexe 1 - Extraits pertinents des principales lois afférentes à l'équité en matière d'emploi

Il y a un ordre d'importance des lois touchant à l'EE. Les responsabilités à cet égard dans la fonction publique sont clairement énoncées dans la LEE.

Les lois citées ci-dessous le sont en ordre de prépondérance. Veuillez prendre note qu'il ne s'agit pas d'une liste exhaustive de toutes les références juridiques.

Charte canadienne des droits et libertés

Elle proclame le fait que la société canadienne est libre et démocratique. Elle établit les droits à l'égalité sans discrimination et elle autorise les programmes spéciaux destinés à améliorer la situation de groupes défavorisés. Dispositions pertinentes :

Loi canadienne sur les droits de la personne

Elle établit que toutes les personnes doivent avoir une chance égale les unes par rapport aux autres et le droit d'obtenir des mesures d'adaptation sans qu'interviennent des pratiques discriminatoires; elle dispose qu'il n'est pas discriminatoire d'offrir des programmes et des plans spéciaux destinés à prévenir, à éliminer ou à réduire les désavantages que subit toute personne ou groupe de personnes pour des motifs fondés sur les éléments énoncés à l'article 3. Dispositions pertinentes :

Loi sur l'équité en matière d'emploi

La LEE établit l'obligation pour l'employeur : d'identifier et de supprimer les obstacles, de prendre des mesures adaptées aux différences pour les personnes des quatre groupes désignés d'instaurer des politiques et des pratiques positives et des mesures afin d'accélérer les progrès pour combler les écarts de représentation le cas échéant, de produire un plan d'EE afin de préciser les mesures et les pratiques positives qui seront instaurées, y compris des buts quantitatifs pour corriger la sous-représentation. Il importe de souligner que l'article 6 de la LEE dispose que l'employeur n'est pas tenu d'« engager ou promouvoir des personnes sans égard au mérite ».

Dispositions pertinentes :

Loi sur la gestion des finances publiques

Cette loi régit la gestion des finances du gouvernement du Canada. L'alinéa 11.1(1)e) autorise le Conseil du Trésor (sous réserve de la LEE) d'établir des politiques et des programmes relatifs à l'EE dans la fonction publique.

Loi sur l'emploi dans la fonction publique

Cette loi établit les principes et les conditions qui régissent les nominations à la fonction publique et au sein de celle-ci.

Dispositions pertinentes :

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Annexe 2 - Optique d'équité en emploi - Documents de référence par étape

Il existe de nombreux outils, programmes et services pour aider les organisations, d'une part, à réaliser et à maintenir un effectif représentatif et, d'autre part, à planifier et à réaliser l'inclusivité et à répondre aux besoins en matière de mesures d'adaptation des postulants au cours du processus de nomination.

1 - Étape de la recherche

Documents et sites

Groupes désignés : Information et sites

Information statistique

2 - Optique d’équité en emploi : étape de la planification

Lois non mentionnées à l'annexe 1

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3 - Optique d’équité en emploi : étape de la mise en œuvre et de la communication

Voici des ressources concernant les formats accessibles (annonces, évaluation, notification, etc.)

Pour les solutions de technologie adaptée, consulter :

Autres ressources concernant l'inclusivité

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