Document d'information : Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical

Document d'information

Le Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, annoncé dans le budget de 2016, cible les métiers désignés Sceau rouge et repose sur des partenariats diversifiés avec de nombreux intervenants. Le programme vise à :

  • améliorer la qualité de la formation grâce à des investissements dans l’équipement;
  • soutenir des approches novatrices et l’établissement de partenariats avec d’autres intervenants;
  • réduire les obstacles à la participation et à la réussite dans les métiers spécialisés pour les groupes clés, notamment les femmes, les nouveaux arrivants et les personnes en situation de handicap.

Le programme est ouvert à tous les syndicats, y compris ceux qui n’offrent pas de formation technique d’apprenti reconnue par les provinces et les territoires et ceux qui ne gèrent pas de centre de formation. Il comporte deux volets :

  1. Le volet Investissement dans l’équipement de formation (volet 1) aide les syndicats à acheter du nouvel équipement de formation. En raison de l’évolution constante de la technologie, les fournisseurs de formation doivent faire en sorte que les travailleurs acquièrent les compétences requises sur leur lieu de travail.
  2. Le volet Innovation dans l’apprentissage (volet 2) soutient des approches novatrices et l’établissement de partenariats à grande échelle pour relever les défis qui limitent les résultats de l’apprentissage au Canada. Ce volet est ouvert à un éventail d’intervenants et de partenaires, et les syndicats doivent être impliqués à titre de responsables de projet ou de partenaires.

Les organisations québécoises ne peuvent pas demander de financement par l’entremise du PFIMS, car les syndicats de la province ne participent pas directement à la formation en apprentissage. Au Québec, cette formation s’inscrit uniquement dans le système scolaire public et elle précède l’inscription chez un employeur en tant qu’apprenti.

Pour tenir compte des particularités du système de formation en apprentissage du Québec, le PFIMS est mis à exécution dans la province aux termes d’une entente distincte avec le gouvernement provincial. En vertu de cette entente, Emploi et Développement social Canada investit environ 12 millions de dollars, entre 2018-2019 et 2020-2021, et le gouvernement du Québec investit 10 millions de dollars pour soutenir les objectifs du PFIMS.

Autres soutiens pour aider les groupes sous-représentés dans les métiers

Afin d’aider les groupes ciblés qui se heurtent à des obstacles à réussir dans les métiers spécialisés, le gouvernement du Canada a lancé la Subvention incitative aux apprentis pour les femmes. La subvention consiste en un montant de 3 000 $ par an ou niveau, jusqu’à concurrence de 6 000 $, versé aux apprentis enregistrés qui s’auto-identifient comme femme et ont terminé avec succès la première ou deuxième année, ou le premier ou deuxième niveau, d’un programme d’apprentissage dans des métiers désignés Sceau rouge dans lesquels ils sont sous-représentés.

Outre la Subvention incitative aux apprentis pour les femmes, le gouvernement a mis en œuvre deux autres initiatives visant à aider les apprentis à réussir :

  • le Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés fournit 10 millions de dollars par an pour encourager les Canadiens, en particulier ceux qui rencontrent des obstacles, comme les femmes, les Autochtones, les nouveaux arrivants, les personnes en situation de handicap et les jeunes, à explorer des carrières dans les métiers spécialisés et à s’y préparer;
  • le Fonds pour les femmes en construction, qui prévoit 10 millions de dollars sur trois ans à compter de 2018-2019 en faveur de projets qui s’appuient sur des modèles existants qui se sont avérés efficaces pour attirer les femmes vers des métiers, comme le mentorat, l’encadrement et les mesures de soutien adaptées.

Initiatives du budget de 2019
Dans le budget de 2019, le gouvernement a proposé plusieurs nouvelles mesures pour soutenir davantage les gens de métier :

  • l’affectation de 40 millions de dollars sur quatre ans pour Compétences Canada, à compter de 2020-2021, et de 10 millions de dollars par année par la suite pour encourager un plus grand nombre de jeunes à envisager de suivre une formation et de faire carrière dans les métiers spécialisés;
  • 6 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2019-2020, pour une campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés auprès des jeunes comme carrière de premier choix;
  • une nouvelle stratégie d’apprentissage pour s’assurer que le soutien et les programmes offerts aux apprentis éliminent les obstacles auxquels se heurtent ceux qui veulent travailler dans les métiers spécialisés, et aident les employeurs qui peinent à embaucher et à conserver des apprentis;
  • un taux d’intérêt moins élevé sur les prêts canadiens aux apprentis, à compter de 2019-2020, et l’abolition des intérêts pendant les six premiers mois suivant l’achèvement d’une formation;
  • la nouvelle Allocation canadienne pour la formation, offrant aux travailleurs de l’argent pour payer des formations, un soutien financier durant cette période et une sécurité d’emploi, afin qu’ils prennent le temps nécessaire pour acquérir des compétences recherchées et maintenir celles qu’ils détiennent déjà.

En outre, comme il est indiqué dans la lettre de mandat de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, le gouvernement du Canada soutiendra l’apprentissage et les métiers spécialisés grâce aux éléments suivants :

  • créant le Service canadien d’apprentissage en partenariat avec les provinces, les territoires, les employeurs et les syndicats : il s’agira de mettre en place de nouvelles initiatives afin que les apprentis inscrits à des programmes du Sceau rouge aient suffisamment d’occasions d’acquérir une expérience de travail pour terminer leur formation à temps et trouver des emplois bien rémunérés, notamment en offrant jusqu’à 10 000 dollars par apprenti sur quatre ans pour chaque nouveau poste créé;
  • continuant à soutenir le travail de la campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés comme une carrière de premier choix pour les jeunes.

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