Un guide pratique d’interventions sur les rives en eau douce : chapitre 9

Chacune des interventions pour les déversements d’hydrocarbures en eau douce est décrite dans les sections suivantes :

La section 9.3 donne un aperçu des principaux enseignements tirés de ces diverses interventions suite à un déversement d’hydrocarbures en eau douce.

9.1 Intervention après un déversement d’hydrocarbures en eau douce au Canada

9.1.1 Études de cas : déversements en eau douce - Déversement du NEPCO 140 (1976)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.2 Études de cas : déversements en eau douce - Rivière Pine, C.-B. (2000)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.3 Études de cas : déversements en eau douce - Déversement d’hydrocarbures usés mystérieux/terrestre, de la rivière Rouge dans la rivière Détroit, ON (2002)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.4 Études de cas : déversements en eau douce - Lac Wabamun, AB (2005)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.5 Études de cas : déversements en eau douce - Charette, QC (2006)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.6 Études de cas : déversements en eau douce - Lac-Mégantic, QC (2013)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.7 Études de cas : déversements en eau douce - Cheecham Pipeline, AB (2013)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.8 Études de cas : déversements en eau douce - Lemon Creek, C.-B. (2013)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.9 Études de cas : déversements en eau douce - Gogama, ON (2015)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.10 Études de cas : déversements en eau douce - Déversement d’un oléoduc, rivière Saskatchewan Nord, SK (2016)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.1.11 Études de cas : déversements en eau douce - Sud de la rivière Salmo, C.-B. (2019)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.2 Interventions internationales après un déversement d’hydrocarbures en eau douce

9.2.1 Études de cas : déversements en eau douce - Rivière Kolva, République de Komi, Russie (1994-95)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.2.2 Études de cas : déversements de l’oléoduc en eau douce - Déversement de l’oléoduc Rio Desaguadero, Bolivie (2000)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.2.3 Études de cas : déversements en eau douce - Déversement d’un oléoduc, rivière Yellowstone, États-Unis (2011)

Résumé de l’incident

Défis identifiés

Apprentissages et meilleures pratiques de gestion

9.3 Principales leçons tirées des études de cas

Suite à l’examen des interventions présentées dans les sections précédentes, le tableau 9.1 donne un aperçu des principales leçons apprises. Certaines sont propres à des habitats spécifiques, des milieux d’eau douce ou d’autres milieux de nature plus générale et il est important de les prendre en compte en prévision du prochain incident touchant un cours d’eau. Les enseignements spécifiques ou les meilleures pratiques de gestion des techniques de traitement sont repris dans les fiches d’information sur le traitement des rives (section 6.4.1).

Tableau 9.1 : Déversements en eau douce – principales leçons tirées des études de cas

La préparation est essentielle

  • Pour les zones fortement utilisées et/ou sensibles (environnementales, socio-économiques), préparez un plan d’intervention géographique (PIG), y compris des plans tactiques propres à chaque site.
  • Les données pré-TERR fournissent des ensembles de données opérationnelles sur les interventions en association avec des plans de préparation pour une coordination efficace et en temps voulu des ressources pendant une intervention.
  • Pour les cours d’eau larges, envisagez la mise en œuvre du système de segmentation décrit au point 5.3.2 afin de fournir un cadre de documentation efficace pour l’évaluation des rives et la planification de la logistique opérationnelle.
  • Il est plus pratique de collecter et d’évaluer les données avant un incident lorsqu’il y a plus de temps disponible pour traiter les questions importantes, que lorsqu’il y a des contraintes de temps lors du début de l’intervention d’urgence.
  • Pour chaque incident, il est essentiel de documenter et de mettre en œuvre les leçons apprises dans le cadre des plans, des exercices et de la formation afin d’être mieux préparé pour le prochain incident.

Établir des relations

  • Faites participer les communautés autochtones et autres communautés, les différents niveaux de gouvernement et les industries à l’avance – si un incident se produit, vous aurez déjà établi des contacts importants.

Mettre en place un système d’intervention

  • Le Système de commandement des interventions (SCI) est utilisé par la plupart des premiers intervenants et des organisations d’urgence au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et par les Nations unies.
  • Dans le cadre de la planification de la préparation, il faudrait prévoir des exercices d’application du SCI avec tous les partenaires, les communautés autochtones, les différents niveaux de gouvernement et les organisations non gouvernementales, afin que les rôles et les responsabilités au sein du système soient compris.
  • Lors d’un incident, envisagez d’avoir recours à un « coach » qui expliquerait le SCI jusqu’à ce que tout le personnel soit à l’aise avec le système.
  • Une meilleure communication entre les partenaires d’intervention limitera les retards pendant la phase initiale d’intervention.

La communication est importante

  • Élaborez un plan de communication à l’avance – il est important de communiquer avec la population touchée tôt et souvent.
  • Il est important d’inclure le public, les différents niveaux de gouvernement, les communautés autochtones, les parties prenantes, l’industrie et les organismes d’intervention (OI).
  • Prévoyez suffisamment de temps pour la diffusion des communications lorsque la couverture cellulaire et de données n’est pas fiable.

Connaître les habitats sensibles

  • Effectuez une cartographie complète des sensibilités pour les zones fortement utilisées et/ou sensibles à l’avance – si les sensibilités sont documentées, il sera moins problématique d’établir les priorités pour le traitement des rives
  • Envisagez à l’avance des approches de traitement pour les habitats sensibles ou les infrastructures essentielles (par exemple, les zones humides, les prises d’eau municipales) avec la contribution d’un groupe consultatif comprenant des membres de différents niveaux de gouvernement, des communautés autochtones, de l’industrie et des OI.
  • Les autorités réglementaires des divers organismes doivent être clairement comprises.
  • Lors d’une intervention à grande échelle, établissez un groupe de travail technique composé de représentants des organismes de réglementation, des parties responsables et d’experts techniques tiers afin de fournir des conseils techniques et scientifiques pour les efforts d’intervention.

Stratégies de réponse pour les milieux en eau vive

  • Dans les milieux en eau vive, il faut continuer à améliorer notre compréhension des facteurs qui limitent l’efficacité des équipements et des techniques utilisés pour contenir et récupérer les hydrocarbures.
  • Les technologies d’intervention ont continué à s’améliorer au fil du temps, tout comme la formation pour une mise en œuvre efficace – des systèmes sont disponibles pour les courants forts, mais ils sont limités, car il est difficile de les déployer adéquatement.
  • Connaissez votre rivière – testez et affinez vos stratégies, en particulier pour les lieux hautement prioritaires
  • Pouvoir agir rapidement en cas d’incident permettra en fin de compte de minimiser l’étendue du mazoutage des rives en aval.

Attendez-vous à des quantités importantes de matériaux ligneux mazoutés dans les eaux courantes

  • Il faut s’attendre à la présence d’accumulations de débris ligneux mazoutés sur les rives, les plaines inondables et les îles au milieu du chenal lors
  • des inondations.
  • L’utilisation de chiens détecteurs d’hydrocarbures pour la détection en surface dans les zones faiblement mazoutées ou présentant des contraintes d’accès et pour la détection d’hydrocarbures sous la surface augmente considérablement l’efficacité et la précision des évaluations sur le terrain.
  • Examinez à l’avance les options de traitement in situ ou d’enlèvement pour réduire le risque de contact et de remobilisation
  • Les rôles et responsabilités des autorités réglementaires des divers organismes concernés doivent être clairement compris.

Rationalisation de l’intervention

  • Un protocole « à-Compléter-au-Fur-et-à-Mesure » (CFM) peut être établi avec le personnel des opérations intégré aux équipes de la TERR pour traiter le mazoutage léger trouvé sur les rives. Cette approche peut permettre un gain de temps considérable, car trois missions distinctes sont combinées en un seul relevé : évaluations initiales du mazoutage, opérations de traitement
  • et inspections post-traitement (ERR, CFM et RIR).
  • L’utilisation des chiens détecteurs d’hydrocarbures pour la détection en surface dans les zones légèrement mazoutées ou dont l’accès est limité et pour la détection des hydrocarbures sous la surface augmente – ce qui contribue également à l’établissement de relations avec les communautés touchées.
  • Le recours à des assistants de la TERR permet d’assurer une équipe de terrain plus cohérente et mieux calibrée, car le soutien d’autres représentants d’intervention n’est pas toujours disponible.

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