Les inondations au Canada : provinces des Prairies

Dans cette section :

Introduction

Plusieurs des grands bassins hydrographiques des Prairies sont situés surtout dans les plaines, mais leurs cours supérieurs se trouvent en grande partie sur les flancs est des montagnes Rocheuses. C'est le cas des rivières Oldman, Bow et Red Deer, qui sont des affluents importants de la rivière Saskatchewan Nord et de la rivière Saskatchewan Sud. De nombreuses rivières qui prennent leur source dans les montagnes de l'ouest de l'Alberta ou du nord de la Colombie-Britannique coulent dans les plaines du nord de l'Alberta. Il s'agit notamment des rivières Athabasca, Smoky et de la Paix.

Les ruisseaux qui naissent sur les pentes est des Rocheuses traversent trois grandes régions physiographiques : les montagnes, les Foothills et les Grandes Plaines. Les monts déchiquetés recouverts de neige pérenne et de glaciers occupent une bande étroite bornée à l'ouest par la ligne continentale de partage des eaux et à l'est par la chaîne la plus orientale des Rocheuses. La région des Foothills est une zone de transition entre les montagnes et les Grandes Plaines, et elle est caractérisée par des crêtes et des collines parallèles aux chaînes de montagnes.

Les Grandes Plaines sont une région basse où l'on trouve des bassins hydrographiques peu développés, et de nombreux lacs, marécages et marais non drainés.

Dans les montagnes, la majeure partie des crues et du ruissellement annuels sont dus à la fonte des neiges au printemps et en été. Bien que la fonte des neiges soit une des causes du ruissellement dans les Foothills, les grandes inondations sont provoquées par les précipitations, et souvent lorsqu'elles accompagnent la fonte des neiges.

Les tempêtes peuvent également causer de fortes inondations lorsqu'elles sont associées à des « dépressions froides », des systèmes d'air froid et de basse pression froide qui naissent au large de la côte ouest de l'Amérique du Nord ou à l'abri des Rocheuses. La masse d'air d'une « dépression froide » tourne sur elle-même en sens inverse des aiguilles d'une montre, et se déplace habituellement d'ouest en est, au travers du continent. En traversant la ligne continentale de partage des eaux, ce système s'amplifie souvent et attire à lui l'air maritime chaud et humide en provenance du golfe du Mexique, et il se mélange avec l'air plus froid des régions polaires, au niveau du sol. La rotation de la masse d'air est telle que l'air chargé d'humidité est ensuite dirigé vers les Foothills et les montagnes, où l'effet orographique intensifie les pluies.

Des orages de convection violents (précipitations causées par le mouvement ascendant et le refroidissement d'air plus chaud que l'air environnant) frappent aussi les prairies, ce qui produit des pluies abondantes et des inondations localisées et majeures. Un tel orage au-dessus de Buffalo Gap (Saskatchewan) a donné les pluies les plus intenses jamais enregistrées au Canada.

Dans les grands bassins des régions agricoles des plaines, les inondations sont habituellement causées par la fonte des neiges au printemps. L'épaisseur de la couverture de neige, sa teneur en eau et la présence ou non de pluie pendant la fonte sont des facteurs importants qui influent sur les débits de crue. Il y a d'autres facteurs : les conditions d'humidité du sol au cours de l'automne précédent et au début de l'hiver, et la profondeur du gel dans le sol. De plus, les embâcles peuvent faire monter l'eau plus haut que lorsqu'elle coule librement.

Alberta

Voir : Anecdote : Le débordement dans le parc national des Lacs-Waterton au printemps 1975

Saskatchewan

1974

Pendant l'hiver de 1973-1974, toute la Saskatchewan connut des chutes de neige qui atteignirent presque les niveaux records, et il y eut des périodes pendant lesquelles le thermomètre grimpa au-dessus du point de congélation. En plusieurs endroits, l'accumulation de neige à la fin de l'hiver avait donc été forte.

Le long des rivières Carrot et Red Deer, dans l'est et le centre de la Saskatchewan, les fermes et les prairies furent inondées, et les routes et les ponts furent endommagés. Les inondations touchèrent aussi les collectivités de Pierceland et Green Lake, sur la rivière Beaver. ll y eut également de graves inondations dans le bassin de la rivière Qu'Appelle.

Rivière Qu'Appelle

Au printemps de 1974, tout laissait prévoir des inondations dans le bassin de la Qu'Appelle. Vers la mi-mars, la plupart des levés nivaux effectués par le ministère de l'Environnement de la Saskatchewan indiquaient que l'équivalent en eau de la couverture de neige était compris entre 127 et 152 millimètres. Un printemps froid pendant lequel la couverture nivale ne fut pas réduite par évaporation, sublimation ou une fonte hâtive : voilà qui était le signe positif d'une inondation. Il s'ensuivit un échauffement rapide du bassin à la fin d'avril. Le ruissellement exceptionnel causé par la fonte de l'épaisse couverture de neige causa des inondations généralisées dans le bassin de la rivière Qu'Appelle. Les endroits les plus rudement atteints furent Moose Jaw, Regina et Lumsden; les dégâts y furent importants et c'est là que l'on concentra les efforts d'endiguement de la crue.

Les 18 et 19 avril, la rivière Moose Jaw et les ruisseaux Thunder et Spring, qui confluent dans la ville de Moose Jaw, débordèrent, coupant ainsi la ville en deux et inondant les quartiers commerciaux et résidentiels. Quelque 60 pâtés furent inondés, dont 480 maisons, et l'on procéda à l'évacuation de 1 400 personnes. Plusieurs ponts et barrages à l'intérieur des limites de la ville furent gravement endommagés et les services essentiels furent interrompus.

Le 20 avril, le ruisseau Wascana, un affluent de la rivière Qu'Appelle, qui coule au centre de Regina, déborda, ce qui présenta un danger pour les habitations construites sur les bas terrains adjacents au ruisseau. On évacua environ 85 familles, mais les mesures prises auparavant par la ville afin de surélever les digues limitèrent les dégâts.

La rivière Moose Jaw et le ruisseau Wascana rejoignent tous deux la rivière Qu'Appelle en amont de Lumsden. Les débits records sur ces deux affluents s'ajoutèrent au débit déjà élevé de la Qu'Appelle, ce qui en gonfla les eaux à un débit jamais atteint à la hauteur de Lumsden. Le 25 avril, on enregistra un débit de 436 mètres cubes par seconde, ce qui était de loin supérieur au débit record de 187 mètres cubes par seconde enregistré en 1969. Afin de retenir les eaux déchaînées, on ajouta aux digues déjà en place à Lumsden 5,6 kilomètres de remparts massifs jusqu'à la hauteur des toits. Même si, à certains moments, les digues furent sur le point d'être balayées par l'eau, elles résistèrent, ce qui sauva la ville de graves dégâts.

Crue éclair à Buffalo Gap

Le 30 mai 1961, un violent orage déversa près de 10 pouces (254 mm) d'eau en moins d'une heure dans une petite région près de Buffalo Gap (Saskatchewan). En termes d'intensité pour une précipitation de courte durée, ce fut la pire crue éclair enregistrée au Canada.

Ici et là dans le sud pour une deuxième nuit de suite, une série de violents orages de mardi... ont emporté sur leur passage les assises des voies ferrées et des routes... et inondé des centaines d'acres de terres agricoles.

Source : The Leader-Post, 31 mai, 1961

Plusieurs personnes firent état de la couleur inhabituelle pour des nuages d'orage; certains ont parlé de nuages « verdâtres », « rosâtres », « brunâtres ». Le principal nuage orageux était précédé d'un immense nuage de poussière, et dans presque tous les cas, les observateurs indiquèrent que ce nuage était au sud, quel que fut leur point d'observation par rapport à l'orage qui s'approchait. À certains endroits de la région couverte par la tempête, il faisait une grêle épaisse et celle-ci s'est maintenue en rafales de pluie pendant plusieurs jours. On trouve dans ce qui suit la description détaillée de l'orage par un agent de la Saskatchewan Wheat Pool.

Voir aussi : Anecdote : Grêle, vent et pluie torrentielle à Buffalo Gap (Saskatchewan)

Manitoba : Les inondations de la Rivière Rouge

Le bassin hydrographique des rivières Rouge et Assiniboine est situé presque au centre géographique de l'Amérique du Nord et fait partie d'un bassin hydrographique plus grand, celui du fleuve Nelson.

La rivière Rouge prend sa source dans le Dakota du Sud et coule vers le nord, formant ainsi la frontière entre le Dakota du Nord et le Minnesota, et elle entre au Canada à la hauteur d'Emerson (Manitoba). De la frontière, elle coule vers le nord sur encore 250 kilomètres, jusqu'au lac Winnipeg.

Le débit de la rivière Rouge est très variable. À Emerson, les débits ont été d'un extrême à l'autre : 0,03 mètre cube par seconde en février 1937, et 3 750 mètres cubes par seconde en avril 1997. La majeure partie du ruissellement printanier est dû à la fonte des neiges et aux pluies de printemps.

Les inondations sur le cours inférieur de la rivière Rouge ont toujours été associées à la fonte des neiges au printemps. Bien que la neige constitue seulement 17 % des précipitations totales annuelles, c'est elle qui, jumelée à d'autres facteurs, a été la cause principale des débordements de la rivière. Voici les principaux facteurs qui influent sur le ruissellement printanier à la fonte des neiges dans le bassin :

Il se produit parfois des embâcles, notamment sur les affluents, et ils peuvent accroître localement les crues.

Les plus fortes inondations consignées de la rivière Rouge à la hauteur de Winnipeg
Date du débit maximal Débit estimé à la hauteur du pont Redwood (m3/s) Période probable de retour (années)
Avant la mise en oeuvre du canal de dérivation :
1826-05-21 6371 667
1852-05-21 4672 150
1861-05-08 3540 45
1950-05-19 3060 28
1966-04-14 2497 14
1916-04-24 2427 13
1882-05-03 2421 13
1904-04-24 2209 9
1948-05-01 2124 8
1956-04-27 1974 7
1960-04-18 1965 7
1892-04-19 1974 7
1897-04-27 1954 7
Après la mise en oeuvre du canal de dérivation :
1997-05-03 4615
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
110
1996-04-29 3058
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
25
1979-05-10 3030
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
27
1974-04-25 2718
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
19
1987-04-09 2350
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
12
1970-04-30 2251
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
10
1999-04-20 2183
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
9
1969-05-02 2143
(Écoulements calculés dans des conditions naturelles non modifiées par des ouvrages.)
8

Gracieuseté du ministère des Ressources naturelles du Manitoba, Direction des ressources en eau; données fournies par A.A. Warkentin.

Les premières inondations consignées de la rivière Rouge

On dispose de peu d'information sur les inondations dans cette région avant les débuts de la colonisation organisée, en 1812. Les plus fortes inondations connues sur la rivière Rouge se sont produites au printemps de 1826. Elles furent causées par un automne humide, suivi d'un hiver très neigeux, d'un printemps tardif et d'un dégel rapide au début mai, qui coïncida avec des pluies abondantes. La probabilité qu'une inondation de cette ampleur se reproduise est de 1 en 667 années.

À Fort Garry, la rivière monta de 2,7 mètres en 24 heures; cette montée rapide de l'eau serait attribuable à un embâcle. On estima à 6 371 mètres cubes par seconde le débit maximal de la rivière à la hauteur de la ville.

L'eau en crue obligea les habitants à abandonner Fort Garry, et détruisit presque tous les bâtiments de la ville. Les glaces flottantes furent responsables du gros de la destruction; elles rompirent les arbres et démolirent les maisons. On signala la noyade de huit colons à Fort Garry et de plusieurs Indiens le long de la rivière Assiniboine. Des bateaux de la Compagnie de la baie d'Hudson vinrent en aide aux nombreuses personnes bloquées sur le toit de leurs maisons. Voici le récit d'un témoin oculaire de la catastrophe :

Pendant qu'on regroupait les habitants apeurés sur tout endroit sec qui surmontait encore les débris charriés par l'eau, ils pouvaient voir leurs maisons, leurs granges, leurs chariots, leurs meubles, leurs clôtures, bref tous leurs biens, flotter à la dérive dans la plaine immense et s'engouffrer vers le lac Winnipeg.

L'inondation laissa faim et famine derrière elle. Le long et rude hiver avait vidé les magasins, l'eau en crue avait emporté bétail et semences, et le sol fut trop mouillé pour qu'on puisse y planter quoi que ce soit bien après le temps habituel des semences. Par conséquent, on abandonna l'endroit du fort pour plusieurs années et les habitants déménagèrent à Lower Fort Garry.

Les deuxième et troisième plus importantes inondations eurent lieu en 1852 et 1861, respectivement. De nouveau, il y eut plusieurs causes : automne pluvieux, neiges abondantes en hiver, dégel tardif et soudain, pluies pendant la fonte des neiges.

La crue de 1852 fut de 0,6 mètre plus basse que celle de 1826. L'eau monta rapidement en raison d'un embâcle. Bien que l'inondation ne fût pas aussi grave qu'en 1826, il y eut plus de dommages, car, entre-temps, la colonisation avait progressé dans la région. Environ 3 500 personnes, soit 75 % de la population, durent abandonner leurs maisons, et il y eut au moins une noyade. On estima les dommages matériels à 25 000 livres sterling.

La crue de 1861 fut de 1,2 mètre plus basse que celle de 1826. Les dommages furent beaucoup moins importants, et seules quelques maisons durent être évacuées.

Les crues de la rivière Rouge au XXe siècle

La rivière Rouge a souvent débordé au vingtième siècle, et, peu importe l'ampleur des inondations, les dommages ont constamment augmenté, en raison d'un développement toujours croissant le long de la rivière. Dans les régions rurales, les inondations endommagent les maisons et les bâtiments agricoles et l'équipement, noient le bétail, et retardent les semailles du printemps.

En régions urbaines, on persiste à construire en bas terrains, et la plupart de ces constructions sont résidentielles. Cependant, le quartier commercial de Winnipeg est situé sur du terrain légèrement en hauteur.

L'eau qui monte lentement en période de crue, sauf si un embâcle s'est formé sur la rivière, est une caractéristique de la rivière Rouge. Grâce à un système d'alerte approprié, on peut procéder à une évacuation afin de réduire les pertes matérielles. On peut aussi disposer de suffisamment de temps pour construire des digues. Lors des inondations de 1948, 1966 et 1997, on évita des dommages importants dans plusieurs quartiers résidentiels de Winnipeg en construisant de toute urgence des digues.

L'inondation de Winnipeg de 1950

Une autre inondation importante eut lieu en avril, mai et juin 1950. La rivière eut un débit de pointe de 3 058 mètres cubes par seconde, ce qui était moins de la moitié de celui de l'inondation de 1826. Une épaisse couverture de neige fit monter la rivière Rouge en crue dès le 22 avril. Au début de mai, il y eut des pluies intenses, deux fois plus fortes que la normale pour le mois. À Winnipeg, la rivière fut à un niveau supérieur à la crue habituelle pendant 51 jours.

Au maximum de crue, l'eau avait 4,6 mètres de profondeur dans certains districts. On ne voyait que les pignons des maisons au-dessus des eaux. L'eau couvrait un dixième de la ville, et quelque 60 000 personnes durent fuir leurs maisons. Des avions cargo militaires emmenèrent des millions de sacs de sable qui furent mis en place par des milliers de volontaires. On mit à l'oeuvre quelque 3 000 soldats sur les digues et les pompes. Pendant l'inondation, deux digues cédèrent et un opérateur de pompe, un volontaire, se noya. Grâce à des efforts considérables, les digues purent préserver de l'eau 4 700 maisons.

Dans les régions rurales, un grand nombre de maisons furent inondées, et des bâtiments emportés par l'eau. « Je me souviens avoir vu un petit chalet flotter à la dérive sur la rivière » dit un habitant, se remémorant cette catastrophe. Il ajoute : « Le chalet a frappé le pilier d'un pont, il s'est ouvert comme une boîte de céréales et tous les meubles sont sortis à un bout. »

Le bétail se dirigea vers les terres élevées. Certaines bêtes furent chanceuses et on leur lança de la nourriture d'un hélicoptère. D'autres furent abattues, afin qu'elles ne meurent pas de faim.

Source : The Ottawa Citizen, article rétrospectif, 9 juin 1990.

Il y eu un mort. Les dommages furent estimés en 1957 à 125,5 millions de dollars (610 millions de dollars de 1998). Les sommes versées aux sinistrés s'élevèrent à 25 millions de dollars (169,5 millions de dollars de 1998); il y eut plus de 11 000 réclamations pour dommages aux bâtiments. Le réseau de digues permit de réduire grandement les dommages globaux.

On peut s'attendre à ce que la rivière entre Emerson et Winnipeg déborde une fois tous les dix ans. En raison de la topographie plate de l'endroit, les inondations peuvent être fort étendues; celle de 1950 couvrait 1 373 kilomètres carrés.

Voir aussi : Anecdote : Souvenirs de l'inondation de Winnipeg en 1950

Les inondations de la rivière Rouge, 1950-1996

Malgré l'inondation de 1950, le développement s'est poursuivi dans la plaine inondable. En 1966, il y eut une autre inondation pour laquelle l'aide au titre de dédommagements se chiffra à 12,2 millions de dollars (54,2 millions de dollars de 1998).

Entre 1962 et 1972, on entreprit un vaste programme de régularisation des crues afin de protéger Winnipeg. Ce programme comprenait la construction du canal de crue de la rivière Rouge, du canal de dérivation Portage et du barrage Shellmouth.

Depuis la mise en oeuvre de ce programme, il y a eu deux autres inondations, en 1974 et en 1979. On a déterminé que le débit naturel atteint à Winnipeg en 1974 fut supérieur à celui de 1966.

Le débit naturel enregistré en 1979 était presque identique à celui de 1950. Tout comme en 1974, le gros des dommages se produisit dans la vallée. Bon nombre des digues périphériques entourant les collectivités furent surélevées temporairement, si bien qu'aucune collectivité ne fut inondée. À Morris, 1 450 personnes durent quitter les lieux, et 400 personnes dans la réserve Roseau fuyèrent par mesure de précaution. En tout, on évacua 10 000 personnes. Plus de 600 soldats vinrent au secours des personnes qui voulaient quitter les lieux, et patrouillèrent la zone. De plus, on évacua 12 000 têtes de bétail et 145 000 volatiles.

L'Entente Canada-Manitoba sur des projets de protection contre les inondations de 1979 a permis de mettre à jour toutes les digues périphériques de la vallée de la rivière Rouge, d'améliorer le drainage interne, de faire l'acquisition de pompes de secours et d'installer un réseau de communications. Ces projets donnent maintenant une protection de 1:100 aux collectivités.

L'inondation de la rivière Rouge, 1997

Voir :

L'inondation de la rivière Rouge, depuis 2001

Voir :

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