Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres
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Les émissions de gaz à effet de serre (GES) constituent les principaux facteurs des changements climatiques. Les activités liées à l'utilisation des terres (comme la récolte de bois et la conversion des terres) ainsi que les perturbations naturelles (comme les feux de forêt et les infestations d'insectes) entraînent des émissions de GES. Les activités liées à l'utilisation des terres peuvent aussi entraîner des absorptions de GES. Par exemple, lorsque les forêts se régénèrent, du carbone est absorbé à partir de l'atmosphère et converti en bois par les arbres. Le suivi des tendances d'émissions et d'absorptions de GES terrestres du Canada peut nous aider à comprendre comment les décisions rélatives à la gestion des terres peuvent reduire les émissions et augmenter les absorptions au fil du temps.
L'indicateur fournit les estimations annuelles d'émissions et d'absorptions de GES des terres aménagées du Canada. Celles-si sont des terres soumises à des interventions humains à des fins productives, écologiques ou sociales. Les exemples comprennent les terres agricoles, les terres humides, les établissements et la foresterie.
Nationale
Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres nationales
Aperçu des résultats
- En 2020,
- les perturbations naturelles (comme les feux de forêt et les infestations d'insectes) représentaient des émissions d'environ 8,8 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2);
- les activités humaines (comme la récolte de bois et les activités agricoles) représentaient des absorptions de 6,3 Mt d'éq. CO2.
- Entre 1990 et 2001, les estimations de GES terrestres étaient des absorptions nettes pour toutes les années à l'exception de 1995 (émissions de 130 Mt d'éq. CO2) et 1998 (émissions de 110 Mt d'éq. CO2).
- Depuis 2002, l'échange net a toujours entraîné des émissions, allant de 2,5 Mt d'éq. CO2 (2020) et 260 Mt d'éq. CO2 (2015).
Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres nationales, Canada, 1990 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Perturbations naturelles (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Activités humaines (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Échange net (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
---|---|---|---|
1990 | -27 | -63 | -90 |
1991 | 3,9 | -73 | -69 |
1992 | -48 | -58 | -110 |
1993 | -1,5 | -45 | -47 |
1994 | 4,5 | -55 | -50 |
1995 | 170 | -38 | 130 |
1996 | 3,2 | -44 | -41 |
1997 | -39 | -48 | -87 |
1998 | 160 | -54 | 110 |
1999 | 20 | -47 | -27 |
2000 | -39 | -36 | -75 |
2001 | -5,9 | -44 | -50 |
2002 | 110 | -8,6 | 100 |
2003 | 77 | -9,1 | 68 |
2004 | 140 | -11 | 130 |
2005 | 54 | -3,3 | 50 |
2006 | 79 | -17 | 62 |
2007 | 83 | -15 | 68 |
2008 | 37 | -21 | 15 |
2009 | 61 | -48 | 13 |
2010 | 110 | -18 | 92 |
2011 | 140 | -11 | 130 |
2012 | 110 | -23 | 89 |
2013 | 45 | -19 | 26 |
2014 | 170 | -39 | 130 |
2015 | 260 | 0,69 | 260 |
2016 | 99 | -10 | 90 |
2017 | 230 | -16 | 210 |
2018 | 260 | -7,9 | 250 |
2019 | 160 | -15 | 150 |
2020 | 8,8 | -6,3 | 2,5 |
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Remarque : Les données sont précises à 2 chiffres significatifs conformément à la partie III de l'annexe 8 du Rapport d'inventaire national. L'échange net est calculé en soustrayant les absorptions des émissions.
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les perturbations naturelles renvoient aux émissions et aux absorptions liées aux incendies de forêt et aux grandes infestations d'insectes dans les forêts. Les activités humaines renvoient aux émissions et aux absorptions des terres aménagées (telles que les établissements, les terres forestières, les terres agricoles et les terres humides) ainsi que les émissions des produits du bois récoltés. Pour un complétement d'information, consultez la section sur les émissions et les absorptions attribuables aux activités humaines.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Rapport d’inventaire national 1990-2020 : sources et puits de gaz à effet de serre au Canada.
Des perturbations naturelles, comme des feux de forêt et de grandes infestations d'insectes, se produisent dans les forêts du Canada depuis des milliers d'années. Ces perturbations font partie du cycle de vie naturel des forêts et, en général, aident les forêts à se renouveler. Toutefois, des éléments prouvent que les changements climatiques entraînent une augmentation des perturbations naturelles. Ces perturbations peuvent contribuer au rejet de grandes quantités de GES dans l'atmosphère par l'entremise du brûlage et de la décomposition d'arbres morts, ainsi que des absorptions significatives à mesure que la forêt se régénère avec le temps.Note de bas de page 1 Au cours des 20 dernières années, les perturbations naturelles ont eu des répercussions considérables sur le total d'échange net de GES (c'est‑à‑dire les émissions moins les absorptions de GES terrestres).
En 2002, il y a eu un changement dans l'échange net, passant d'absorptions pendant les années précédentes, à des émissions. Ceci a été causé, en partie, par une augmentation d'émissions attribuables aux perturbations naturelles, et à un déclin des émissions liées aux activités humaines.
Dans les forêts aménagées, les émissions et les absorptions attribuables aux perturbations naturelles, telles que les incendies de forêt et les infestations d'insectes, sont liées à des activités humaines dans des circonstances particulières. Ces circonstances sont décrites à la section des méthodes.
Activités humaines
Émissions et absorptions de GES terrestres attribuables aux activités humaines
Les émissions et absorptions de GES terrestres attribuables aux activités humaines renvoient couramment au secteur de l'affectation des terres, du changement de l'affectation des terres et de la foresterie (ATCATF), conformément aux normes internationales.
Aperçu des résultats
- En 2020,
- les terres humides et les établissements ont émis 2,9 et 2,3 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d’éq. CO2) respectivement;
- les terres agricoles et la foresterie ont absorbé 9,5 et 2,0 Mt d’éq. CO2 respectivement.
- Entre 1990 et 2020, les activités humaines sur les terres aménagées ont entraîné des absorptions nettes. Elles ont diminué au fil du temps de 63 Mt d'éq. CO2 en 1990 à 6,3 Mt d’éq. CO2 en 2020.
- Avant 2003, le secteur qui contribuait le plus aux absorptions de GES était le secteur forestier. Après 2003, celui-ci a changé au secteur agricole.
Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres attribuables aux activités humaines par secteur d’activité, Canada, 1990 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Secteur forestier (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Terres agricoles (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Terres humides (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Établissements (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Échange net (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
---|---|---|---|---|---|
1990 | -71 | 0,70 | 5,4 | 2,0 | -63 |
1991 | -74 | -5,7 | 5,3 | 1,9 | -73 |
1992 | -62 | -2,6 | 5,2 | 1,8 | -58 |
1993 | -54 | 1,9 | 5,5 | 1,6 | -45 |
1994 | -51 | -8,2 | 3,3 | 1,4 | -55 |
1995 | -35 | -8,3 | 3,2 | 1,3 | -38 |
1996 | -40 | -8,4 | 3,1 | 1,3 | -44 |
1997 | -41 | -12 | 3,2 | 1,2 | -48 |
1998 | -51 | -7,6 | 3,5 | 1,4 | -54 |
1999 | -36 | -16 | 3,7 | 1,5 | -47 |
2000 | -21 | -19 | 3,2 | 1,4 | -36 |
2001 | -37 | -12 | 3,2 | 1,4 | -44 |
2002 | -18 | 4,8 | 3,2 | 1,6 | -8,6 |
2003 | -22 | 7,7 | 3,1 | 1,6 | -9,1 |
2004 | 7,8 | -24 | 3,2 | 1,7 | -11 |
2005 | 14 | -22 | 3,1 | 1,8 | -3,3 |
2006 | 2,6 | -25 | 3,2 | 2,2 | -17 |
2007 | -2,0 | -19 | 3,3 | 2,2 | -15 |
2008 | -6,3 | -21 | 3,3 | 2,2 | -21 |
2009 | -18 | -36 | 3,2 | 2,0 | -48 |
2010 | -0,7 | -22 | 3,2 | 1,9 | -18 |
2011 | -0,8 | -15 | 3,0 | 2,0 | -11 |
2012 | -4,8 | -23 | 3,1 | 2,0 | -23 |
2013 | -1,2 | -23 | 3,2 | 2,4 | -19 |
2014 | -0,94 | -43 | 3,2 | 2,5 | -39 |
2015 | 5,4 | -10 | 3,0 | 2,7 | 0,69 |
2016 | 1,1 | -17 | 3,1 | 2,7 | -10 |
2017 | 1,2 | -23 | 3,1 | 2,5 | -16 |
2018 | 6,0 | -19 | 2,8 | 2,3 | -7,9 |
2019 | -7,0 | -14 | 2,9 | 2,4 | -15 |
2020 | -2,0 | -10 | 2,9 | 2,3 | -6,3 |
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Remarque : Les données sont précises à 2 chiffres significatifs conformément à la partie III de l'annexe 8 du Rapport d'inventaire national. L'échange net est calculé en soustrayant les absorptions des émissions.
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'échange de GES du secteur forestier tient compte des émissions et des absorptions de forêts aménagées et de tous les produits ligneux récoltés. Les produits ligneux récoltés viennenent desarbres forestier, des arbres urbains, et des terres agricoles. Par conséquent, les émissions déclarées du secteur forestier peuvent différer du Rapport d'inventaire national. Pour en savoir plus, consultez le Chapitre 6.4 du Rapport d'inventaire national.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Rapport d’inventaire national 1990-2020 : sources et puits de gaz à effet de serre au Canada.
Secteur forestier
En 2020, les absorptions par les forêts, et les émissions à l'atmosphère par les produits ligneux récoltés étaient presque égales, avec une absorption nette estimée à 2,0 Mt d’éq. CO2.
Les contributions du secteur forestier ont varié au cours de la période de 1990 à 2020, passant d'absorptions de 74 Mt d'éq. CO2 (1991) à des émissions de 14 Mt d'éq. CO2 (2005). Ce changement est lié à la réduction de la séquestration du carbone dans les forêts en raison des perturbations naturelles (telles que les feux de forêt et les infestations d'insectes) et des changements des taux de récolte au fil du temps, en particulier dans les régions montagneuses et boréales. Les perturbations naturelles augmentent les émissions de GES dues à la décomposition d'arbres affectés, et réduisent les zones d'arbres matures en croissance qui absorbent le carbone. Comme la récolte, elles peuvent entraîner un changement de l'âge des forêts vers des forêts plus jeunes qui émettent du carbone ou en retirent moins que les forêts matures qui étaient exploitées.
La catégorie du secteur forestier renvoie aux émissions et aux absorptions attribuables aux activités d'aménagement forestier telles que la récolte du bois, l'éclaircissement et la replantation ainsi qu'aux processus écologiques tels que la croissance et la décomposition des arbres. Elle comprend également les émissions des produits ligneux récoltés, soit les matières ligneuses retirées du site de récolte et transformées en produits de consommation, tels que le bois de construction, les meubles ou les produits de papier. Les produits ligneux récoltés ne se limitent pas au bois récolté dans les forêts, et comprennent ceux récoltés sur les terres agricoles et lors de la conversion des terres. Le carbone que les arbres absorbent de l'atmosphère est stocké dans les produits du bois récoltés et fait l'objet d'un suivi tout au long de la durée de vie des produits de consommation. Le carbone est réémis dans l'atmosphère à la fin de la vie utile des produits.
Terres agricoles
Les terres agricoles ont généralement contribué aux absorptions de GES, et l'ont fait de manière constante depuis 2004. Les absorptions par les terres agricoles ont varié entre 2,6 Mt d'éq. CO2 (1992) à 43 Mt d'éq. CO2 (2014). Cela est dû à la modification des pratiques agricoles, telles que l'adoption du travail de conservation des sols,Note de bas de page 2 l'augmentation de la production agricole, et l'utilisation réduite de jachères. Cependant, le taux d'absorption des terres agricoles a diminué ces dernières années, en partie à cause de la réduction du taux d'adoption du travail de conservation des sols et de la superficie des terres utilisées pour la cultivation des cultures vivaces, ainsi que de l'augmentation de la conversion des terres forestières et des prairies en terres agricoles.
La catégorie des terres agricoles rend compte des émissions et des absorptions des terres cultivées pour la cultivation des cultures annuelles et vivaces, ainsi que les terres forestières et des prairies converties en terres cultivées. Les terres cultivées comprennent les terres consacrées aux cultures annuelles, aux jachères et aux cultures vivaces. Les prairies agricoles aménagées désignent les grands pâturages libres qui ne servent qu'à l'alimentation du bétail.
Terres humides
Les tendances de cette categorie sont entraînées principalement par la création des grands réservoirs avant 1990. Elle a contribué à une augmentation des émissions au cours de la période allant de 1990 à 1993. Les émissions des réservoirs ont diminué de 1990 à 2020, tandis que celles des terres humides drainées et excavées pour l'extraction de tourbe ont augmenté. Dans l'ensemble, les émissions totales ont diminué au cours de cette période, passant de 5,5 Mt d'éq. CO2 (1993) à 2,9 Mt d'éq. CO2 (2020).
La catégorie des terres humides comporte les activités telles que l'extraction de tourbe utilisée en horticulture et l'inondation de terres pour la construction de réservoirs pour le développement hydroélectrique.
Établissements
Les émissions totales des établissements ont fluctué entre 1,2 Mt d'éq. CO2 (1997) et 2,7 Mt d'éq. CO2 (2016). Les émissions étaient principalement causées par les taux de conversion des terres forestières en établissements. Les émissions attribuables à la conversion des terres en établissements sont compensées par le stockage de carbone dans les arbres des milieux urbains (absorptions annuelles de 4,3 Mt d'éq. CO2).
La catégorie des établissements renvoie aux émissions et aux absorptions qui se produisent sur les terres aménagées (comme les milieux urbains, les infrastructures de transport, les infrastructures pour le pétrole et le gaz et l'exploitation minière) et qui découlent de la conversion des terres forestières et agricoles en établissements.
Régionale
Émissions et absorptions de GES terrestres régionales attribuables aux activités humaines
Aperçu des résultats
De 1990 à 2020,
- la région Boréale et les Prairies ont contribué aux absorptions de GES.
- Les absorptions de la région Boréale ont diminué de 87 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2) à 21 Mt d'éq. CO2.
- Les absorptions dans les Prairies ont augmenté de 7.0 Mt d'éq. CO2 à 14 Mt d'éq. CO2.
- les régions de la Côte ouest, Montagneuse, et du Sud-est ont contribué aux émissions de GES.
- Les émissions des régions de la Côte ouest et du Sud-est ont diminué de 18 Mt d'éq. CO2 à 7,6 Mt d'éq. CO2, et de 7,6 Mt d'éq. CO2 à 0,69 Mt d'éq. CO2 respectivement.
- La région Montagneuse, importante pour la foresterie, est passée d’absorptions de 47 Mt d'éq. CO2 à des émissions d'environ 10 Mt d'éq. CO2. Cette région contribue aux émissions depuis 2005.
Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres régionales attribuables aux activités humaines, Canada, 1990 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Région | Année | Secteur forestier (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Terres agricoles (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Terres humides (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Établissements (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Échange net (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
---|---|---|---|---|---|---|
Montagneuse | 1990 | -49 | 0,65 | 0,21 | 1,2 | -47 |
Montagneuse | 1991 | -46 | 0,61 | 0,19 | 1,3 | -44 |
Montagneuse | 1992 | -37 | 0,61 | 0,18 | 1,1 | -35 |
Montagneuse | 1993 | -31 | 0,55 | 0,17 | 1,0 | -30 |
Montagneuse | 1994 | -32 | 0,58 | 0,11 | 0,99 | -31 |
Montagneuse | 1995 | -30 | 0,48 | 0,11 | 0,94 | -29 |
Montagneuse | 1996 | -30 | 0,46 | 0,10 | 0,88 | -28 |
Montagneuse | 1997 | -30 | 0,46 | 0,10 | 0,86 | -29 |
Montagneuse | 1998 | -32 | 0,44 | 0,091 | 0,86 | -31 |
Montagneuse | 1999 | -27 | 0,37 | 0,086 | 0,83 | -26 |
Montagneuse | 2000 | -23 | 0,39 | 0,081 | 0,80 | -22 |
Montagneuse | 2001 | -26 | 0,38 | 0,077 | 0,75 | -24 |
Montagneuse | 2002 | -19 | 0,37 | 0,073 | 0,72 | -18 |
Montagneuse | 2003 | -17 | 0,40 | 0,070 | 0,70 | -16 |
Montagneuse | 2004 | -3,8 | 0,28 | 0,066 | 0,67 | -2,8 |
Montagneuse | 2005 | 4,2 | 0,30 | 0,063 | 0,68 | 5,3 |
Montagneuse | 2006 | 6,3 | 0,33 | 0,060 | 0,74 | 7,4 |
Montagneuse | 2007 | 8,0 | 0,29 | 0,058 | 0,72 | 9,1 |
Montagneuse | 2008 | 7,6 | 0,25 | 0,055 | 0,69 | 8,6 |
Montagneuse | 2009 | 6,2 | 0,27 | 0,053 | 0,65 | 7,2 |
Montagneuse | 2010 | 11 | 0,23 | 0,051 | 0,70 | 12 |
Montagneuse | 2011 | 14 | 0,26 | 0,049 | 0,79 | 15 |
Montagneuse | 2012 | 13 | 0,21 | 0,047 | 0,75 | 14 |
Montagneuse | 2013 | 14 | 0,21 | 0,045 | 0,80 | 15 |
Montagneuse | 2014 | 13 | 0,18 | 0,043 | 0,68 | 14 |
Montagneuse | 2015 | 13 | 0,25 | 0,042 | 0,63 | 14 |
Montagneuse | 2016 | 12 | 0,22 | 0,040 | 0,64 | 13 |
Montagneuse | 2017 | 12 | 0,24 | 0,039 | 0,64 | 13 |
Montagneuse | 2018 | 15 | 0,22 | 0,038 | 0,58 | 16 |
Montagneuse | 2019 | 11 | 0,17 | 0,036 | 0,55 | 11 |
Montagneuse | 2020 | 9,4 | 0,22 | 0,035 | 0,55 | 10 |
Boréale | 1990 | -100 | 5,8 | 4,6 | 2,7 | -87 |
Boréale | 1991 | -99 | 4,7 | 4,5 | 2,7 | -87 |
Boréale | 1992 | -93 | 4,3 | 4,3 | 2,7 | -81 |
Boréale | 1993 | -87 | 6,1 | 4,7 | 2,7 | -74 |
Boréale | 1994 | -79 | 1,6 | 2,5 | 2,6 | -73 |
Boréale | 1995 | -66 | 1,0 | 2,4 | 2,7 | -60 |
Boréale | 1996 | -67 | 1,3 | 2,3 | 2,7 | -61 |
Boréale | 1997 | -64 | 2,4 | 2,3 | 2,7 | -56 |
Boréale | 1998 | -66 | 1,5 | 2,6 | 2,8 | -59 |
Boréale | 1999 | -57 | 0,55 | 2,7 | 2,9 | -51 |
Boréale | 2000 | -44 | -0,56 | 2,2 | 2,9 | -40 |
Boréale | 2001 | -49 | 0,059 | 2,2 | 2,9 | -44 |
Boréale | 2002 | -38 | 3,1 | 2,2 | 3,3 | -29 |
Boréale | 2003 | -37 | 6,3 | 2,1 | 3,3 | -26 |
Boréale | 2004 | -28 | -2,6 | 2,2 | 3,4 | -25 |
Boréale | 2005 | -27 | 0,033 | 2,1 | 3,5 | -21 |
Boréale | 2006 | -34 | -2,1 | 2,2 | 3,8 | -30 |
Boréale | 2007 | -38 | 0,0056 | 2,2 | 3,9 | -32 |
Boréale | 2008 | -40 | -0,86 | 2,3 | 4,0 | -35 |
Boréale | 2009 | -46 | -1,9 | 2,2 | 3,8 | -42 |
Boréale | 2010 | -36 | -0,064 | 2,1 | 3,7 | -30 |
Boréale | 2011 | -38 | 1,7 | 2,1 | 3,7 | -30 |
Boréale | 2012 | -39 | -3,4 | 2,2 | 3,7 | -36 |
Boréale | 2013 | -37 | 0,21 | 2,4 | 3,9 | -31 |
Boréale | 2014 | -36 | -5,1 | 2,4 | 4,1 | -35 |
Boréale | 2015 | -31 | 1,6 | 2,2 | 4,1 | -23 |
Boréale | 2016 | -32 | -0,24 | 2,1 | 4,1 | -26 |
Boréale | 2017 | -33 | -0,88 | 2,0 | 4,1 | -28 |
Boréale | 2018 | -32 | -2,6 | 1,9 | 3,9 | -29 |
Boréale | 2019 | -35 | -0,56 | 2,0 | 4,0 | -30 |
Boréale | 2020 | -28 | 0,89 | 2,0 | 3,9 | -21 |
Côte-ouest | 1990 | 18 | 0,11 | 0,014 | -0,69 | 18 |
Côte-ouest | 1991 | 19 | 0,12 | 0,014 | -0,75 | 18 |
Côte-ouest | 1992 | 21 | 0,11 | 0,014 | -0,81 | 21 |
Côte-ouest | 1993 | 22 | 0,094 | 0,014 | -0,82 | 21 |
Côte-ouest | 1994 | 21 | 0,11 | 0,014 | -0,86 | 20 |
Côte-ouest | 1995 | 23 | 0,10 | 0,014 | -0,89 | 22 |
Côte-ouest | 1996 | 22 | 0,08 | 0,014 | -0,89 | 21 |
Côte-ouest | 1997 | 20 | 0,12 | 0,014 | -0,93 | 19 |
Côte-ouest | 1998 | 18 | 0,090 | 0,014 | -0,93 | 17 |
Côte-ouest | 1999 | 19 | 0,090 | 0,014 | -0,94 | 19 |
Côte-ouest | 2000 | 19 | 0,092 | 0,014 | -0,96 | 18 |
Côte-ouest | 2001 | 17 | 0,089 | 0,014 | -0,94 | 16 |
Côte-ouest | 2002 | 18 | 0,10 | 0,014 | -1,0 | 17 |
Côte-ouest | 2003 | 15 | 0,091 | 0,014 | -1,0 | 14 |
Côte-ouest | 2004 | 18 | 0,083 | 0,014 | -1,0 | 17 |
Côte-ouest | 2005 | 17 | 0,090 | 0,014 | -1,0 | 16 |
Côte-ouest | 2006 | 14 | 0,091 | 0,014 | -1,0 | 14 |
Côte-ouest | 2007 | 13 | 0,10 | 0,014 | -1,0 | 12 |
Côte-ouest | 2008 | 12 | 0,10 | 0,014 | -1,0 | 11 |
Côte-ouest | 2009 | 9,3 | 0,092 | 0,014 | -1,1 | 8,3 |
Côte-ouest | 2010 | 11 | 0,086 | 0,014 | -1,1 | 10 |
Côte-ouest | 2011 | 12 | 0,10 | 0,014 | -1,1 | 11 |
Côte-ouest | 2012 | 12 | 0,10 | 0,014 | -1,0 | 11 |
Côte-ouest | 2013 | 12 | 0,12 | 0,014 | -0,91 | 12 |
Côte-ouest | 2014 | 12 | 0,15 | 0,014 | -0,96 | 11 |
Côte-ouest | 2015 | 12 | 0,19 | 0,014 | -0,96 | 11 |
Côte-ouest | 2016 | 11 | 0,15 | 0,014 | -0,97 | 10 |
Côte-ouest | 2017 | 11 | 0,18 | 0,015 | -0,94 | 10 |
Côte-ouest | 2018 | 11 | 0,17 | 0,015 | -0,97 | 11 |
Côte-ouest | 2019 | 9,00 | 0,13 | 0,014 | -0,91 | 8,3 |
Côte-ouest | 2020 | 8,40 | 0,16 | 0,014 | -0,94 | 7,6 |
Prairies | 1990 | 0,39 | -7,2 | 0,00 | -0,18 | -7,0 |
Prairies | 1991 | 0,17 | -12 | 0,00 | -0,18 | -12 |
Prairies | 1992 | 0,13 | -10 | 0,00 | -0,18 | -10 |
Prairies | 1993 | 0,21 | -7,3 | 0,00 | -0,19 | -7,3 |
Prairies | 1994 | 0,30 | -12 | 0,00 | -0,19 | -12 |
Prairies | 1995 | 0,34 | -12 | 0,00 | -0,19 | -11 |
Prairies | 1996 | 0,46 | -12 | 0,00 | -0,19 | -11 |
Prairies | 1997 | 0,35 | -17 | 0,00 | -0,19 | -17 |
Prairies | 1998 | 0,12 | -12 | 0,00 | -0,20 | -12 |
Prairies | 1999 | 0,15 | -18 | 0,00 | -0,20 | -18 |
Prairies | 2000 | 0,18 | -21 | 0,00 | -0,20 | -21 |
Prairies | 2001 | -0,01 | -16 | 0,00 | -0,20 | -16 |
Prairies | 2002 | 0,018 | -1,8 | 0,00 | -0,20 | -1,9 |
Prairies | 2003 | -0,11 | -0,80 | 0,00 | -0,21 | -1,1 |
Prairies | 2004 | 0,03 | -23 | 0,00 | -0,21 | -23 |
Prairies | 2005 | 0,10 | -24 | 0,00 | -0,21 | -24 |
Prairies | 2006 | 0,10 | -25 | 0,00 | -0,21 | -25 |
Prairies | 2007 | 0,087 | -21 | 0,00 | -0,21 | -22 |
Prairies | 2008 | 0,15 | -22 | 0,00 | -0,22 | -22 |
Prairies | 2009 | 0,18 | -35 | 0,00 | -0,22 | -35 |
Prairies | 2010 | 0,15 | -25 | 0,00 | -0,22 | -25 |
Prairies | 2011 | 0,23 | -19 | 0,00 | -0,21 | -19 |
Prairies | 2012 | 0,22 | -22 | 0,00 | -0,20 | -22 |
Prairies | 2013 | 0,28 | -26 | 0,00 | -0,18 | -26 |
Prairies | 2014 | 0,35 | -40 | 0,00 | -0,15 | -40 |
Prairies | 2015 | 0,40 | -17 | 0,00 | -0,12 | -16 |
Prairies | 2016 | 0,61 | -20 | 0,00 | -0,12 | -19 |
Prairies | 2017 | 0,93 | -25 | 0,00 | -0,11 | -24 |
Prairies | 2018 | 0,97 | -19 | 0,00 | -0,10 | -18 |
Prairies | 2019 | 0,83 | -17 | 0,00 | -0,091 | -16 |
Prairies | 2020 | 0,80 | -15 | 0,00 | -0,084 | -14 |
Sud-est | 1990 | 6,8 | 1,3 | 0,64 | -1,1 | 7,6 |
Sud-est | 1991 | 6,0 | 1,4 | 0,64 | -1,1 | 6,8 |
Sud-est | 1992 | 6,6 | 2,5 | 0,65 | -1,1 | 8,6 |
Sud-est | 1993 | 7,6 | 2,4 | 0,66 | -1,2 | 10 |
Sud-est | 1994 | 7,9 | 1,9 | 0,69 | -1,2 | 9,3 |
Sud-est | 1995 | 10 | 1,8 | 0,70 | -1,2 | 11 |
Sud-est | 1996 | 9,4 | 1,5 | 0,70 | -1,2 | 10 |
Sud-est | 1997 | 10 | 2,3 | 0,79 | -1,2 | 12 |
Sud-est | 1998 | 7,5 | 2,3 | 0,83 | -1,2 | 10 |
Sud-est | 1999 | 7,6 | 1,1 | 0,89 | -1,1 | 8,5 |
Sud-est | 2000 | 7,6 | 1,9 | 0,90 | -1,1 | 9,3 |
Sud-est | 2001 | 3,4 | 3,8 | 0,93 | -1,1 | 7,0 |
Sud-est | 2002 | 3,4 | 2,9 | 0,94 | -1,1 | 6,1 |
Sud-est | 2003 | 1,9 | 1,7 | 0,87 | -1,1 | 3,3 |
Sud-est | 2004 | 4,9 | 1,2 | 0,97 | -1,1 | 5,9 |
Sud-est | 2005 | 3,8 | 2,0 | 0,98 | -1,2 | 5,6 |
Sud-est | 2006 | 0,84 | 2,0 | 0,93 | -1,2 | 2,6 |
Sud-est | 2007 | 0,052 | 2,3 | 0,93 | -1,2 | 2,1 |
Sud-est | 2008 | 0,28 | 1,5 | 0,92 | -1,2 | 1,6 |
Sud-est | 2009 | -1,4 | 1,1 | 0,90 | -1,2 | -0,53 |
Sud-est | 2010 | -1,0 | 2,6 | 0,98 | -1,2 | 1,4 |
Sud-est | 2011 | -2,2 | 1,7 | 0,84 | -1,2 | -0,84 |
Sud-est | 2012 | -3,9 | 2,1 | 0,79 | -1,2 | -2,2 |
Sud-est | 2013 | -2,5 | 2,1 | 0,75 | -1,2 | -0,88 |
Sud-est | 2014 | -1,8 | 1,1 | 0,75 | -1,2 | -1,1 |
Sud-est | 2015 | -0,48 | 4,2 | 0,80 | -1,0 | 3,5 |
Sud-est | 2016 | -1,4 | 2,8 | 0,98 | -1,0 | 1,3 |
Sud-est | 2017 | -1,5 | 2,4 | 1,00 | -1,1 | 0,73 |
Sud-est | 2018 | -0,67 | 2,6 | 0,82 | -1,2 | 1,5 |
Sud-est | 2019 | -2,8 | 3,3 | 0,86 | -1,2 | 0,093 |
Sud-est | 2020 | -3,2 | 4,2 | 0,85 | -1,2 | 0,69 |
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Remarque : Les données sont précises à 2 chiffres significatifs conformément à la partie III de l'annexe 8 du Rapport d'inventaire national. L'échange net est calculé en soustrayant les absorptions des émissions.
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les régions sont fondées sur l'emplacement des activités humaines au pays. Les estimations régionales du secteur forestier fournies n'incluent pas l’impact à long terme des émissions de l’exploitation forestière ou de la déforestation avant 1990.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Rapport d’inventaire national 1990-2020 : sources et puits de gaz à effet de serre au Canada.
L'augmentation globale des absorptions de GES dans les Prairies peut être attribuable aux changements apportés aux pratiques d'aménagement des terres agricoles, comme l'adoption du travail de conservation du sol, la proportion de cultures annuelles et vivaces, et l'utilisation réduite de jachères. Ces changements de l'aménagement des terres réduisent la perturbation du sol, diminuant ainsi les rejets de carbone du sol. Cependant, une diminution de la proportion de cultures vivaces dans la gamme des cultures et du taux d'adoption du travail de conservation du sol, et une augmentation des résidus de cultures, ont contribué à une réduction du taux d'absorption de GES au cours des dernières années.
Dans les régions de la Côte ouest et du Sud‑est, les pratiques d'aménagement forestier (changements du taux de récolte et la régénération de forêt) ont contribué à la réduction des émissions. Cependant, au cours des dernières années, les émissions nettes de GES ont accru dans la région du Sud-est. Comme pour la région des Prairies, cette augmentation est en partie causée par des changements aux pratiques d'aménagement des terres agricoles.
La diminution des absorptions de GES dans la région Boréale et le passage d'absorptions aux émissions dans la région Montagneuse sont liés à l'augmentation de l'exploitation forestière (en partie dans un effort de sauvetage du bois d'arbres tués par la dendroctone du pin ponderosa) et à la réduction des absorptions nettes du carbone des forêts. Cette dernière est attribuable aux infestations d'insectes et aux incendies dans les forêts aménagées. Les perturbations réduisent la superficie qu'occupent les arbres en croissance active, ainsi que l'augmentation de la décomposition et de la coupe de récupération (la récolte d'arbres morts toujours debout). Pour en savoir plus, veuillez voir la section sur le Secteur forestier de l’indicateur sur les émissions et absorptions de GES terrestres attribuables aux activités humaines.
Perturbations naturelles
Émissions et absorptions de GES terrestres attribuables aux perturbations naturelles
Les forêts absorbent le carbone de l'atmosphère pendant leur croissance et le rejettent en même temps que d'autres GES lorsqu'elles se décomposent après la mort d'arbres ou brûlent lors de feux de forêt.
Aperçu des résultats
- En 2020,
- les émissions résultant des feux de forêt ont contribué à 16 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2);
- les émissions causées par les infestations d'insectes étaient de 20 Mt d'éq. CO2;
- les absorptions liées à la repousse de forêt étaient de 27 Mt d'éq. CO2.
- Depuis 2002, les feux de forêt constituent le facteur le plus influent sur les émissions et les absorptions de GES terrestres attribuables aux perturbations naturelles.
Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres attribuables aux perturbations naturelles dans les zones aménagées, Canada, 1990 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Feux de fôret – émissions immédiates (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Après un feu de fôret (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Insectes (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
Échange net (mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone) |
---|---|---|---|---|
1990 | 32 | -60 | 0,31 | -27 |
1991 | 60 | -57 | 0,41 | 3,9 |
1992 | 13 | -61 | 0,40 | -48 |
1993 | 60 | -62 | 0,40 | -1,5 |
1994 | 67 | -63 | 0,44 | 4,5 |
1995 | 220 | -53 | 0,51 | 170 |
1996 | 55 | -52 | 0,52 | 3,2 |
1997 | 16 | -56 | 0,51 | -39 |
1998 | 220 | -52 | 0,59 | 160 |
1999 | 71 | -52 | 1,0 | 20 |
2000 | 11 | -56 | 5,0 | -39 |
2001 | 40 | -57 | 11 | -5,9 |
2002 | 140 | -53 | 18 | 110 |
2003 | 100 | -53 | 27 | 77 |
2004 | 160 | -51 | 34 | 140 |
2005 | 64 | -51 | 41 | 54 |
2006 | 82 | -50 | 48 | 79 |
2007 | 80 | -51 | 55 | 83 |
2008 | 34 | -53 | 56 | 37 |
2009 | 65 | -54 | 51 | 61 |
2010 | 110 | -51 | 47 | 110 |
2011 | 150 | -49 | 41 | 140 |
2012 | 120 | -47 | 38 | 110 |
2013 | 58 | -48 | 36 | 45 |
2014 | 180 | -44 | 32 | 170 |
2015 | 260 | -34 | 30 | 260 |
2016 | 110 | -34 | 27 | 99 |
2017 | 230 | -28 | 24 | 230 |
2018 | 260 | -22 | 22 | 260 |
2019 | 160 | -22 | 21 | 160 |
2020 | 16 | -27 | 20 | 8,8 |
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Remarque : Les données sont précises à 2 chiffres significatifs conformément à la partie III de l'annexe 8 du Rapport d'inventaire national. On calcule l'échange net des perturbations naturelles en soustrayant les absorptions des émissions.
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les émissions et absorptions attribuables aux feux de forêt sont divisées en deux catégories : « feux de forêt – émissions immédiates » et « après un feu de forêt ». La catégorie « feux de forêt – émissions immédiates » englobe les émissions des arbres et des sols attribuables à la combustion lors de feux de forêts. La catégorie « après un feu de forêt » englobe les émissions attribuables à la décomposition des arbres morts et des matières organiques présentes dans le sol ainsi que les absorptions relatives à la régénération de la forêt. Les perturbations liées aux insectes englobent les émissions attribuables à la décomposition de matières organiques et les absorptions relatives à la régénération et repousse naturelles.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Rapport d’inventaire national 1990-2020 : sources et puits de gaz à effet de serre au Canada.
Les perturbations naturelles constituent un facteur important pour déterminer si les forêts absorbent ou rejettent des GES chaque année. Ces perturbations contribuent aux émissions immédiates (par exemple, celles qui sont attribuables au brûlage des arbres), ainsi que des émissions et des absorptions après les perturbations. Les émissions après les perturbations sont attribuables à la décomposition graduelle des matières organiques mortes. Les absorptions après les perturbations sont liées à la régénération et à la repousse naturelles des forêts.
Les émissions et les rejets des perturbations naturelles peuvent grandement varier d'une année à l'autre. Par exemple, les émissions des terres aménagées étaient plus faibles en 2016 comparativement aux années précédentes et suivantes en raison de la superficie plus petite des feux de forêt.Note de bas de page 3 Toutefois, depuis le millieu des années 2000, les émissions attribuables aux feux de forêt et aux infestations d'insectes augmentent. Les infestations sévères d'insectes au début des années 2000 ont un effet sur l'échange net de GES d’aujourd’hui et devraient influencer les émissions de GES au cours des prochaines décennies.
À propos de l'indicateur
À propos de l'indicateur
Ce que mesure l’indicateur
L'indicateur des émissions et des absorptions de gaz à effet de serre terrestres permet le suivi des échanges des émissions et des absorptions de gaz à effet de serre (GES) entre l'atmosphère et les terres aménagées du Canada. Les émissions et les absorptions rapportées de GES sont les totaux annuels liés :
- à l'affectation des terres et au changement de l'affectation des terres, tels que :
- le secteur forestier (terres forestières aménagées et produits ligneux récoltés);
- les terres agricoles (terres cultivées et prairies agricoles);
- les terres humides (extraction de tourbe et réservoirs pour la production d'hydroélectricité);
- les établissements (terres aménagées et conversion de terres aux établissements);
- aux perturbations naturelles (infestations d'insectes et feux de forêt).
L'indicateur ne rend pas compte desémissions des secteurs économiques canadiens : pétrole et gaz, transports, bâtiments, éléctricité, industrie lourde, agriculture (telles que l'utilisation de carburant, et la production de cultures agricoles et animale), et déchets. Pour toute information sur les émissions de GES anthropique (d'origine humaine), veuillez consulter l'indicateur sur les émissions de gaz à effet de serre.
Pourquoi cet indicateur est important
Les émissions de GES et l'augmentation de leurs concentrations dans l'atmosphère ont des répercussions considérables sur l'environnement, la santé humaine et l'économie. Le suivi des tendances des émissions et des absorptions de GES terrestres du Canada fournit un contexte utile pour comprendre la façon dont différentes activités d'aménagement pourraient réduire les émissions et augmenter les absorptions au fil du temps. Cet indicateur peut également aider à déterminer les possibilités d'atténuation des impacts des changements climatiques et le potentiel d'amélioration de la séquestration du carbone.
La distinction entre les émissions et les absorptions attribuables aux activités humaines comparativement à celles attribuables aux perturbations naturelles permet de mieux comprendre les émissions qui pourraient être directement gérées à court et à moyen terme. Le Rapport d’inventaire national fait cette distinction depuis 2017 dans le Rapport d'inventaire national de 2015.
Indicateurs connexes
Les indicateurs relatifs aux émissions de gaz à effet de serre fournissent de l'information sur les tendances des émissions anthropiques (d'origine humaine) totales de GES au niveau national, par personne et par unité de produit intérieur brut, par province et territoire ainsi que par secteur économique.
L’indicateur relatif aux émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale donne une perspective mondiale de la part du Canada dans les émissions mondiales de GES.
L’indicateur relatif aux émissions de dioxyde de carbone sur le plan de la consommation offre un aperçu de l'incidence de la consommation canadienne de biens et de services, indépendamment du lieu où ils sont produits, sur les quantités de dioxyde de carbone rejetées dans l'atmosphère.
L’indicateur relatif aux projections des émissions de gaz à effet de serre donne un aperçu des émissions de GES du Canada projetées jusqu'en 2030.
L’indicateur relatif aux émissions de gaz à effet de serre des installations d’envergure présente les émissions de GES provenant des plus grandes installations émettrices de GES au Canada (installations industrielles et autres types d'installations).
Les indicateurs sur les concentrations des gaz à effet de serre présentent les concentrations atmosphériques mesurées à partir de sites au Canada et à l'échelle mondiale pour 2 gaz à effet de serre: le dioxyde de carbone et le méthane.
Sources des données et méthodes
Sources des données et méthodes
Sources des données
Cet indicateur est dévéloppé en utilisant les données du Rapport d'inventaire national du Canada et inclut les émissions et les absorptions liées aux perturbations naturelles et aux activitiés liées à l'utilisation des terres, de changement d'affectation des terres et de foresterie (ATCATF) sur les terres aménagées. Les terres aménagées sont définies par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) comme étant des terres où les interventions et les pratiques humaines ont été appliquées pour remplir des fonctions productives, écologiques ou sociales.Note de bas de page 4 Des renseignements sur la définition des catégories de terres et la représentation des terres aménagées se trouvent au Chapitre 6 du Rapport d'inventaire national.
Les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre (GES) terrestres comprennent les émissions et les absorptions de dioxyde de carbone (CO2). Elles comprennent également les émissions de méthane (CH4), d'oxyde nitreux (N2O) et de CO2 indirect provenant de l'oxydation atmosphérique du monoxyde de carbone (CO) due au brûlage contrôlé de la biomasse; les émissions de CH4 et de N2O attribuables au drainage des terres humides et à la réhumectation des sols aux fins d'extraction de tourbe; les émissions de N2O découlant de la conversion des terres en terres cultivées.
Complément d'information
Les données utilisées pour établir les estimations des émissions et des absorptions de GES terrestres présentées dans le Rapport d'inventaire national sont tirées de sources publiées et inédites provenant de divers ministères, de sources industrielles et d'articles scientifiques.
Les estimations des émissions de GES terrestres sont fournies à l'échelle nationale, par secteur et par région. Les estimations annuelles des émissions de GES sont mises à jour chaque année; la version la plus récente de l'inventaire fait état d'estimations pour la période de 1990 à 2020. Les détails complets de la couverture temporelle de chaque source de données utilisée pour les indicateurs se trouvent au Chapitre 6 du Rapport d'inventaire national.
Il faut près de 16 mois pour préparer l'inventaire des GES, y compris les estimations des émissions et des absorptions de GES terrestres, à partir de la fin de l'année de déclaration en raison du temps nécessaire pour recueillir, valider, calculer et interpréter les données. Conformément aux lignes directrices en matière de bonnes pratiques pour maintenir les inventaires nationaux, on améliore en permanence les méthodes et les données afin de tenir compte des nouvelles connaissances et des données ou méthodes améliorées. Les estimations des inventaires sont préparées par la Division des inventaires et rapports sur les polluants d'Environnement et Changement climatique Canada, avec la contribution de nombreux experts et scientifiques de partout au Canada. Les estimations préliminaires et les ébauches de textes sont examinées en détail par des experts et des fonctionnaires avant d'être achevées. Le rapport achevé est présenté par voie électronique à la Convention‑cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au plus tard à la mi‑avril, conformément aux exigences.
Méthodes
Les émissions et les absorptions de GES terrestres sont quantifiées à l'aide de méthodes conformes au cadre méthodologique convenu à l'échelle internationale dans les Lignes directrices de 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. Les méthodes utilisées pour estimer les émissions et les absorptions sont revues, mises à jour et améliorées périodiquement. Des travaux sont effectués en collaboration avec des experts du secteur œuvrant à Environnement et Changement climatique Canada et pour d'autres organismes en vue d'intégrer l'expertise accessible et les dernières avancées des connaissances scientifiques. De plus amples renseignements sur ces méthodes se trouvent dans le Rapport d'inventaire national d'Environnement et Changement climatique Canada.
Complément d'information
Les émissions et les absorptions de GES terrestres sont déclarées en équivalents en dioxyde de carbone (éq. CO2), déterminés en multipliant la quantité d'émissions d'un GES particulier par le potentiel de réchauffement climatique de ce gaz. Les GES diffèrent dans leur capacité à absorber la chaleur dans l'atmosphère en raison de leurs différentes propriétés chimiques et de leur durée de vie dans l'atmosphère. Par exemple, sur une période de 100 ans, le potentiel du méthane à emprisonner la chaleur dans l'atmosphère est 25 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. Par conséquent, on considère que le méthane a un potentiel de réchauffement climatique de 25. Les Directives de la CCNUCC pour la notification des inventaires (en anglais seulement) (PDF; 270 ko) présentent les potentiels de réchauffement climatique et les durées de vie dans l'atmosphère à utiliser pour chaque GES déclaré dans les inventaires de GES nationaux; ces données se trouvent dans le Tableau 1-1 du Rapport d'inventaire national.
Des zones de forêt aménagée sont soumises à la fois à l'aménagement forestier et aux perturbations naturelles. Les émissions et les absorptions à partir de ces zones sont liées aux activités humaines dans des circonstances particulières. Il est reconnu que tous les peuplements exploités ou qui ont été affectés par des perturbations naturelles associées au rajeunissement de la forêt par le passé, mais qui ont atteint la maturité commerciale, ou l'âge minimal pour faire l'objet d'une exploitation (pour une région en particulier), sont considérés comme influencés par les activités humaines. Les peuplements matures sur le plan commercial qui font l'objet de perturbations naturelles causant une mortalité d'un pourcentage moindre ou égal à 20 % de la biomasse (par exemple, des insectes qui causent la défoliation mais une faible mortalité) demeurent associés aux activités humaines. Il est reconnu que les perturbations naturelles d'envergure et incontrôlables (par exemple, les incendies de forêt et la pullulation d'insectes ayant causé plus de 20 % de la mortalité de biomasse) découlent d'événements naturels, et les émissions et absorptions connexes sont reflétées dans la catégorie des perturbations naturelles. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le suivi et la déclaration des perturbations naturelles, voir la partie II de l'annexe 3 du Rapport d'inventaire national.Note de bas de page 5
Agrégation spatiale
Dans le Rapport d'inventaire national, des estimations concernant le secteur de l'affectation des terres, des changements d'affectation des terres et de la foresterie (ATCATF) sont fournies pour 18 zones de déclaration (Chapitre 6, Figure 6-1 du Rapport d'inventaire national du Canada). Ces zones de déclaration sont semblables aux écozones du Cadre écologique national, un système national de classification des écosystèmes hiérarchique et cohérent sur le plan spatial.
Dans le présent indicateur, les zones de déclaration ont été groupées en catégories régionales qui reflètent mieux les tendances en matière de pratiques de gestion. Le Tableau 1 présente les catégories régionales de l'indicateur et les zones de déclaration du Rapport d'inventaire national correspondantes.
Catégories régionales de l'indicateur | Zones de déclaration du Rapport d'inventaire national |
---|---|
Zone montagneuse | Taïga de la Cordillère |
Zone montagneuse | Cordillère boréale |
Zone montagneuse | Cordillère montagnarde |
Zone boréale | Taïga des plaines |
Zone boréale | Taïga du Bouclier ouest |
Zone boréale | Plaines boréales |
Zone boréale | Bouclier boréal ouest |
Zone boréale | Plaines hudsonniennes |
Zone boréale | Bouclier boréal est (à l'exception de Terre-Neuve) |
Zone boréale | Taïga du Bouclier est |
Côte-ouest | Région maritime du Pacifique |
Prairies | Prairies subhumides |
Prairies | Prairies semi-arides |
Sud-est | Bouclier boréal est (Terre-Neuve) |
Sud-est | Région maritime de l'Atlantique |
Sud-est | Plaines à fôrets mixtes |
Non déclarée | Cordillère arctique |
Non déclarée | Haut-Arctique |
Non déclarée | Bas-Arctique |
Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres par catégorie d'affectation des terres
Dans le présent indicateur, les données sur les émissions et les absorptions calculées du Rapport d'inventaire national sont regroupées en 4 grandes catégories. Le Tableau 2 montre une comparaison des catégories d'émissions et d'absorptions de GES terrestres déclarées dans l'indicateur avec les catégories déclarées dans le Rapport d'inventaire national.
Catégories d’émissions et d’absorptions de GES terrestres déclarées dans l’indicateur | Catégories d’émissions et d’absorptions de GES terrestres déclarées dans le Rapport d’inventaire national |
---|---|
Secteur forestier | Terres forestières |
Secteur forestier | Produits ligneux récoltés (PLR) |
Terres agricoles | Terres cultivées |
Terres agricoles | Prairies agricoles |
Terres humides | Extraction de tourbe et terres inondées |
Établissements | Établissements |
Remarque : Les définitions du changement de l’affectation des terres et du secteur forestier qui se trouvent dans le Rapport d’inventaire national sont conformes aux catégories de terres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Les produits ligneux récoltés incluent celles qui proviennent d'arbres des forêts, des millieux urbains, et des terres agricoles.
Changement récents
Les améliorations sont apportées aux méthodes utilisées pour la calculation d'émissions et d'absorptions des terres agricoles. Par conséquent, les émissions rapportées cette année peuvent variées par rapport à celles des publications antérieures. Par exemple, les changements font dorénavant le suivi d'apports du carbone de résidus de cultures et de l'utilisation du fumier. Veuillez vous référerez au Tableau 6-3 du Rapport d'inventaire national pour en savoir plus.
Mises en garde et limites
Les méthodes utilisées pour compiler les émissions et les absorptions de GES terrestres s'améliorent au fil du temps. C'est pourquoi les données sur les émissions et les absorptions de GES terrestres déclarées dans l'indicateur peuvent différer de celles des estimations précédemment publiées.
Les produits ligneux récoltés ne se limitent pas à ceux qui proviennent des forêts et comprennent ceux qui proviennent des arbres de milieux urbains et des terres agricoles. Par conséquent, les émissions rapportées du secteur forestier peuvent différer de celles du Rapport d'inventaire national. Pour en savoir plus, veuillez consulter le Chapitre 6.4 du Rapport d'inventaire national.
Le Canada est un vaste pays qui présente des paysages et des climats hétérogènes. Des facteurs tels que l'emplacement géographique, les conditions climatiques, les espèces végétales et leur âge ainsi que les activités d'aménagement jouent tous un rôle dans l'établissement de la quantité nette de GES qui sont absorbés ou rejetés dans l'atmosphère à partir de chaque lieu au Canada. Les données sur les émissions et les absorptions de GES terrestres fournissent une représentation simplifiée de la réalité complexe et pourraient ne pas représenter tous les processus écologiques pertinents.
La déclaration actuelle des émissions et des absorptions de GES terrestres ne tient pas compte de la rétroaction du climat autre que celles identifiées dans les perturbations naturelles telles que les feux de forêt et les infestations d'insectes. Les mécanismes de rétroaction du climat peuvent soit amplifier (rétroaction positive), soit diminuer (rétroaction négative) les effets des changements climatiques. Par exemple, comme l'augmentation des concentrations de GES réchauffe le climat de la Terre, le pergélisol commence à fondre. Cette fonte entraîne la libération du carbone organique stocké, ce qui contribue aux rejets de GES qui causent un réchauffement plus important, ce qui augmente la fonte, et ainsi de suite, dans un cycle qui se renforce.
Pour de plus amples détails sur les mises en garde et les limites concernant les données sur les émissions et les absorptions de GES terrestres, voir les sections sur les questions méthodologiques du Chapitre 6 du Rapport d'inventaire national.
L'année rapportée la plus récente (2020) coïncide avec la première année de la pandemie du COVID-19. Comme l'impact total de la pandémie est difficile à quantifier, surtout pour le secteur forestier, les tendances à long terme présentées dans l'indicateur doivent être interprétées avec prudence.
Ressources
Ressources
Références
Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire officiel canadien des gaz à effet de serre. Consulté le 13 mai 2022.
Environnement et Changement climatique Canada (2022) Rapport d'inventaire national 1990-2020 : Sources et puits de gaz à effet de serre au Canada. Consulté le 13 mai 2022.
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (2003) Recommandations en matière de bonnes pratiques pour le secteur de l'utilisation des terres, changements d'affection des terres et foresterie. Consulté le 13 mai 2022.
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (2006) Ligne directrices de 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, Vol. 4: agriculture, foresterie et autres affectations de terres. Consulté le 13 mai 2022.
Kurz W A, Hayne S, Fellows M, MacDonald J D, Metsaranta J M, Hafer M et Blain D (2018) Quantifying the impacts of human activities on reported greenhouse gas emissions and removals in Canada's managed forest: conceptual framework and implementation. Canadian Journal of Forest Research 48: 1-14 (en anglais seulement). Consulté le 13 mai 2022.
Warren F J et Lemmen D S (éd.) (2014) Vivre avec les changements climatiques au Canada : perspectives des secteurs relatives aux impacts et à l'adaptation, Gouvernement du Canada, Ottawa (Ontario), 286 p. Consulté le 13 mai 2022.
Renseignements connexes
Émissions de gaz à effet de serre : facteurs et incidences
Mesures du Canada face aux changements climatiques
Infographie sur les Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres
Infographie
Description longue
L'infographie présente des informations sur l'indicateur des émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres. Un schéma illustre le cycle du carbone, c’est-à-dire le processus selon lequel le carbone est absorbé par les arbres, les plantes et les sols au moyen de la photosynthèse, pour ensuite retourner dans l'atmosphère durant la combustion et la décomposition des sols et des matières organiques mortes.
Gaz à effet de serre des terres aménagées du Canada en 2020 :
- Les activités humaines représentaient des absorptions nettes de 6,3 Mt d’éq. CO2;
- Les perturbations naturelles représentaient des émissions nettes de 8,8 Mt d’éq. CO2.
Émissions et absorptions attribuables aux activités humaines en 2020 :
- La foresterie et la croissance des arbres ont contribué à l’absorption de 2,0 Mt d’éq. CO2;
- Les terres cultivées et les terres converties en terres cultivées ont contribué à l’absorption de 9,5 Mt d’éq. CO2;
- L'extraction de tourbe et l'inondation de terres pour le développement hydroélectrique ont contribué à l’émission de 2,9 Mt d’éq. CO2;
- Les milieux urbains et la conversion de terres en établissements ont contribué à l’émission de 2,3 Mt d’éq. CO2.
Émissions et absorptions attribuables aux perturbations naturelles en 2020 :
- Les feux de forêt ont contribué à l’émission de 16 Mt d’éq. CO2;
- La repousse des forêts après les feux de forêt a contribué à l’absorption de 27 Mt d’éq. CO2;
- Les infestations d'insectes ont contribué à l’émission de 20 Mt d’éq. CO2.
En 2020, les terres aménagées représentaient des émission nettes d'environ 2,5 Mt d’éq. CO2.
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