Évaluation de l’initiative Se rendre au Canada : portail sur l’immigration

3. Résultats et principales conclusions

Cette section présente les principales conclusions de l’évaluation de Se rendre au Canada : portail sur l’immigration.

3.1. Pertinence de SRC-PI

3.1.1. Réponse à un besoin établi

SRC-PI répond à un besoin continu et établi pour son public cible.

Avant la mise en œuvre de l’Initiative SRC-PI, l’information et les services visant à aider les immigrants à prendre des décisions éclairées sur leur venue au Canada et leur établissement étaient fragmentés, et, dans une large mesure, d’autres sources d’information existent toujours en dehors de l’Initiative du Portail. Ces sources proviennent des secteurs privé et public, comme les consultants en immigration, des sites de référence en ligne, des sites individuels privés, Service Canada, des FS, et le site Web principal de CIC. La création de l’Initiative SRC-PI visait à revoir le paysage des fournisseurs d’information dont la dispersion était considérée comme un problème, et à en regrouper une grande partie sous une initiative unique menée en collaboration. Cette action devait aider à rationaliser une grande part de l’information offerte au public cible.

Encore aujourd’hui, le besoin d’une information regroupée, rationalisée, et facilement accessible sur l’immigration, l’établissement, l’éducation et l’emploi subsiste. Par exemple, une étude sur la facilité d’utilisation du site Web SRC menée en 2008 a conclu que ses utilisateurs recherchaient de l’information sur un éventail de sujets, dont les conditions d’admissibilité, les emplois disponibles et des renseignements détaillés et à jour sur le marché du travail – de l’information que l’on trouve sur SRC-PINote de bas de page 24. Ce besoin a été confirmé dans une autre enquête auprès d’immigrants récents commandée par la Colombie-Britannique, qui a révélé que l’information la plus recherchée par les immigrants et les nouveaux arrivants touchait une vaste gamme de renseignements sur « les soins de santé, l’éducation, l’emploi (information sur le marché du travail), la formation en anglais, [et] la recherche d’emploi… »Note de bas de page 25. L’étude de la Colombie-Britannique indique de plus que « le personnel de première ligne a besoin d’une information faisant autorité pour les aider à soutenir les clients dans le processus d’immigration et d’intégration »Note de bas de page 26.

De plus, dans son rapport présenté aux ministres fédéral, provinciaux et territoriaux en 2009, le président du Comité consultatif sur l’information sur le marché du travail, Don Drummond, a souligné l’importance primordiale de l’information sur le marché du travail (IMT) pour la croissance et l’efficacité de l’économie canadienne, en ce qu’elle répond aux besoins grandissants des employeurs, des travailleurs et des apprenants en matière d’information et de planificationNote de bas de page 27. Le rapport Drummond expliquait les avantages et la nécessité d’une plateforme IMT unique, gratuite et pleinement accessible au Canada – non seulement pour les immigrants potentiels et les nouveaux arrivants, mais aussi pour les citoyens canadiens. À cet égard, le rapport reconnaissait que l’outil Travailler au Canada de RHDCC jouait un rôle central dans la mise à disposition de cette information. Le rapport poursuivait en qualifiant Travailler au Canada de source première et de plateforme la plus complète au Canada en matière d’IMT.

Cette description a été confirmée par la plupart des informateurs clés, qui sont d’avis que le Portail répond toujours à un besoin parce qu’il est complet, exhaustif et plus efficient et efficace que les autres sources d’information relevées ci-dessus. SRC-PI était en général décrit lors des entrevues comme source plus étendue et plus complète d’information que les autres. En fait, les informateurs clés ont décrit SRC-PI comme une source première d’information qui diminue le besoin de visiter de multiples sites ou de consulter de multiples sources d’information. De même, les informateurs clés étaient d’avis que les autres sources d’information ne fournissent peut-être pas le même niveau d’exactitude ou de fiabilité que SRC-PI.

Les participants aux groupes de discussion qui avaient utilisé SRC-PI ont fait écho aux impressions des informateurs clés sur l’utilité actuelle du Portail en donnant des exemples précis. Les utilisateurs ont indiqué que SRC-PI leur avait procuré l’information voulue sur le climat au Canada, sa culture, et ce qui les attendait à leur arrivée. Certains participants aux groupes de discussion ont indiqué avoir trouvé cette information sur le site principal de CIC, mais estimé qu’elle n’était pas facilement disponible en raison de la disposition et de la conception trop complexes et du caractère sophistiqué du langage utilisé. Les participants aux groupes de discussion ont fait remarquer qu’il était avantageux de trouver un large éventail d’information fiable à un seul endroit, plutôt que dispersée dans plusieurs endroits sans lien les uns avec les autres. Après qu’on leur eût montré SRC-PI en séances de groupes, les non-utilisateurs au sein des groupes de discussion ont en général estimé que l’information présentée dans le Portail leur aurait été utile s’ils en avaient connu l’existence – tant avant qu’après leur arrivée au Canada.

En mars 2010, CIC a aussi effectué un examen de la documentation récente sur la gestion horizontale, préparé en appui à l’évaluation sommative du Plan d’action canadien contre le racisme (PACCR). L’objectif principal de ces travaux était d’examiner les objectifs, la justification et les points forts des initiatives du gouvernement fédéral mettant en jeu deux ministère ou organismes ou plus, tout en puisant dans un corpus documentaire plus large traitant des arrangements de collaboration et de réseautage. Un des principaux messages tirés de cet examen est que les initiatives horizontales aident les gouvernements à résoudre des questions complexes lorsqu’il n’y a pas de solutions claires ou que celles-ci ne peuvent être gérées par un seul ministère ou un seul groupe de parties intéresséesNote de bas de page 28. SRC-PI est une initiative horizontale qui aide à unifier les efforts d’un réseau de plus en plus important d’intervenants en migration et en questions liées au marché du travail, et dont le but est de fournir des ressources en ligne complètes et dignes de foi à sa population cible.

3.1.2. Concordance avec les résultats stratégiques ministériels et les priorités du gouvernement du Canada

SRC-PI correspond aux résultats stratégiques de CIC et de RHDCC et aux priorités du Gouvernement du Canada

La charte de projet de 2007 de SRC-PINote de bas de page 29 résume les cinq principaux objectifs de l’Initiative du Portail : créer une source Internet complète et faisant autorité pour les immigrants et les nouveaux arrivants, augmenter la sensibilisation aux possibilités d’immigrer au Canada ainsi qu’aux défis et obstacles qui se posent, informer les immigrants sur les étapes nécessaires pour s’adapter au Canada, y vivre et y travailler, aider les immigrants à établir des contacts au niveau des provinces et territoires ou des collectivités, et forger des relations efficaces et à long terme avec les intervenants et les partenaires de l’Initiative.

Ces objectifs sont reliés aux résultats stratégiques de CIC (résultat stratégique 3 – « Intégration réussie des nouveaux arrivants dans la société et promotion de la citoyenneté canadienne) et RHDCC (résultat stratégique – « Une main-d’œuvre compétente, adaptable et inclusive et un marché du travail efficace »). Ces résultats stratégiques sont plus amplement exposés dans les Rapports sur les plans et priorités (RPP) 2010-2011 respectifs de CIC et RHDCC. À l’appui de cette conclusion, tous les informateurs clés de RHDCC et CIC ont affirmé que le Portail aide les nouveaux immigrants à s’adapter et à participer plus à fond à la main-d’œuvre, soutient les objectifs en matière d’établissement et facilite l’intégration des nouveaux arrivants.

En plus de correspondre étroitement aux résultats stratégiques de CIC et RHDCC, SRC-PI s’est avéré correspondre aux priorités du gouvernement du Canada. Par exemple, SRC-PI est lié aux engagements du gouvernement du Canada dans le cadre d’Avantage Canada, qui ont été réitérés dans le discours du Trône d’octobre 2007Note de bas de page 30. SRC-PI contribue aussi aux engagements pris par le gouvernement du Canada dans son budget 2007 – à savoir attirer les immigrants compétents et les inciter à rester en informant mieux les nouveaux arrivants potentiels sur les réalités de la vie et du travail au Canada. SRC-PI contribue au Plan d’action économique du Canada (janvier 2009), qui comprend un engagement à promouvoir une reconnaissance plus rapide des titres de compétence des nouveaux arrivants pour qu’ils puissent plus aisément franchir les étapes voulues conduisant à l’emploi. Simultanément, le site Travailler au Canada s’efforce de renforcer l’application du Cadre de reconnaissance des compétences acquises à l'étranger en élaborant et en intégrant des informations spécialisées sur le processus de reconnaissance des compétences pour diverses professions et dans différentes provinces et différents territoires.

Cette conclusion a été appuyée par tous les informateurs clés de CIC et RHDCC, qui ont déclaré que SRC-PI contribue au respect des priorités GC en établissant un lien entre les nouveaux Canadiens et les priorités économiques du Canada, dont le Plan d’action économique du Canada, et en répondant à la nécessité d’une main-d’œuvre plus nombreuse et compétente. Les personnes interrogées ont aussi été d’avis que l’Initiative SRC-PI contribue à l’atteinte des objectifs du Canada en matière d’établissement.

3.1.3. Pertinence de CIC et de RHDCC comme mécanismes de livraison

Le rôle du gouvernement fédéral dans la livraison de SRC-PI est approprié

Presque tous les informateurs clés à qui cette question a été posée ont dit que la responsabilité du gouvernement fédéral à l’égard de SRC-PI est appropriée. Le partage des rôles entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en matière d’immigration enchâssés dans la Constitution canadienne et le besoin d’une source d’information unique fournissant un contenu et des données de niveau national sont des raisons fréquemment données à l’appui du rôle joué par le fédéral dans SRC-PI. Il a été estimé que la concurrence entre les provinces et les territoires pour l’accueil d’immigrants exige que l’on fournisse une information pancanadienne neutre et que cette information soit coordonnée à l’échelon national. Il a été noté que les provinces et territoires sont bien placés pour fournir aux nouveaux arrivants de l’information plus précise concernant les provinces et territoires ainsi que les enjeux locaux.

La plupart des informateurs clés ont aussi indiqué que la prestation du contenu de SRC-PI par d’autres sources perdrait en efficacité, ces sources n’offrant pas actuellement, à leur avis, le même niveau d’information que celui que recherchent les immigrants et les nouveaux arrivants. Les participants aux groupes de discussion ont aussi mentionné la fiabilité de l’information fournie par une source faisant autorité comme le gouvernement du Canada.

Le dédoublement et les chevauchements du contenu du site principal de CIC et de SRC-PI mettent en question la pertinence du site Se rendre au Canada.

Afin de tirer parti de l’importante fréquentation de son site principal, CIC a cherché à reproduire une grande partie du contenu du SRC à même le site principal de CIC. En comparant l’information trouvée sur le site principal de CIC et les sites SRC-PI, la présente évaluation a dégagé cinq domaines majeurs de chevauchement :

  1. L’information liée au thème « Bienvenue au Canada », qui comprend des sections visant à préparer les nouveaux arrivants potentiels à connaître les coutumes canadiennes, la géographie du pays, son climat, ses lois, etc., ainsi que des informations sur le déménagement au Canada et sur ce à quoi on peut s’attendre pendant au cours des premiers jours passés au pays ;
  2. L’information sur des questions d’immigration comme les exigences d’entrée, l’adoption et les voyages au Canada ;
  3. L’information sur les visites au Canada, notamment sur les exigences en matière de visa ;
  4. L’information sur les études et le travail au Canada en tant qu’étudiant étranger ;
  5. L’information sur la recherche d’emploi au Canada, qui propose un lien vers le site Travailler au Canada et l’outil Travailler au Canada.

Les partenaires du Portail ont aussi perçu un dédoublement entre SRC et le site principal de CIC. Par exemple, beaucoup d’informateurs clés ont estimé qu’au moins une partie du contenu offert sur le Portail est copié ailleurs, et presque tous ceux qui ont constaté ce dédoublement ont cité comme principale source le site principal de CIC. Globalement, quelques personnes interrogées étaient aussi enclines à croire que la plus grande partie, sinon la totalité de l’information relative à l’établissement disponible sur SRC, peut être trouvée sur le site principal de CIC, un répondant affirmant que : « le Portail (SRC) vit dans l’ombre du site de CIC ». Les personnes interrogées ont soulevé le fait que, la plus grande partie du contenu de SRC étant disponible sur un site Web au profil et au trafic plus importants, les utilisateurs pourraient être moins enclins à rechercher et utiliser SRC, ce qui en limiterait d’autant l’utilité. Les utilisateurs au sein des groupes de discussion ont aussi mentionné mal faire la distinction entre le site principal de CIC et SRC du fait que leur contenu est similaire. Plus ils connaissaient le site de CIC, plus les participants aux groupes de discussion choisissaient ce dernier par opposition à SRC pour trouver de l’information.

Il y a aussi des indications à savoir que le public cible du site SRC a obtenu l’information voulue dans les cinq domaines de dédoublement observés en visitant le site principal de CIC avant de visiter le Portail, en conjonction avec la consultation du Portail ou au lieu de le consulter. Le site principal de CIC a constitué la première source d’information pour 84 % (104 sur 125) des répondants à l’enquête auprès des intermédiaires dans le cadre des services offerts aux immigrants potentiels ou aux nouveaux arrivants au Canada. De même, dans le sondage auprès des utilisateurs, les répondants devaient nommer d’autres sources qu’ils avaient utilisées pour se renseigner sur l’immigration, le travail, l’établissement, les visites et les études au Canada, de même que sur les provinces et territoires canadiens. Beaucoup ont indiqué avoir utilisé d’autres sites Web du GC pour obtenir de l’information contenue sur SRC, le site de CIC étant souvent mentionné. En guise d’exemple, 51 % (47 sur 92) des utilisateurs sondés ont indiqué avoir obtenu de l’information sur l’immigration au Canada auprès d’un autre site Web du GC, et 89 % d’entre eux (42 sur 47) ont indiqué comme source le site principal de CIC.

Pendant les séances de discussion en groupe avec des utilisateurs, les répondants ont souligné comme il était plus facile de trouver et localiser le site principal de CIC à l’aide d’un moteur de recherche pour trouver de l’information sur des questions d’immigration et d’établissement. Les non-utilisateurs, au sein des groupes de discussion, qui avaient entendu parler du Portail ont aussi mentionné que le site Web principal de CIC leur avait été recommandé comme source d’information – par opposition à SRC-PI. De nombreux non-utilisateurs n’avaient en outre jamais même entendu parler de SRC-PI et ont recommandé la création d’un lien plus évident depuis le site principal de CIC vers le site SRC pour mettre en valeur le contenu de SRC.

Ce qui ajoute aux défis que pose le dédoublement d’information entre SRC et le site principal de CIC, c’est le fait que le nombre de visiteurs du site ministériel de CIC est considérablement plus important que celui des visiteurs de SRC-PI. Une analyse des fichiers journaux montre qu’en 2009, en moyenne, le décompte mensuel des visiteurs uniques du site principal de CIC était d’environ 3,5 millions, par rapport à une moyenne d’environ 248 000 visiteurs uniques pour le site SRC-PI (les sites Travailler au Canada et SRC combinés de janvier à avril 2010), tel qu’indiqué à la section 2.2.3. L’incidence de ces chiffres pris comme tels devrait être modulée en tenant compte des différences entre les utilisateurs de ces deux sources, ainsi que des différences de contenu et d’historique. Le site de CIC existe depuis plus longtemps et a joui de plus de visibilité, et l’information qu’il contient touche un groupe de clients plus large que celui qui visite le Portail.

Néanmoins, le dédoublement et le chevauchement de contenu, conjugués à la démonstration que la présence du site principal de CIC sur le Web est dominante (selon la perception des utilisateurs et des non-utilisateurs de SRC-PI), de même que les différences considérables de trafic Web entre le Portail et le site principal de CIC, tendent à indiquer que la primauté de l’information hébergée sur le Portail continuera de poser problème. Par comparaison au site SRC, toutefois, le site Travailler au Canada n’a pas connu de problèmes de dédoublement. Le contenu relatif à « trouver du travail » sur le site de CIC fait clairement et directement l’objet d’un lien vers le site Travailler au Canada. L’outil Travailler au Canada est au demeurant conçu pour être souple et partagé par différents sites – dont le site principal de CIC. Par conséquent, le site de CIC ne compte que pour 6 % des références vers SRC, alors qu’il compte pour 32 % des références vers Travailler au Canada, comme l’indique l’analyse des fichiers journaux.

3.2. Rendement

3.2.1. Structure de gouvernance

Les défis posés par les initiatives horizontales

Selon un examen récent de la documentation traitant de la gestion horizontaleNote de bas de page 31, le succès d’une initiative horizontale repose sur l’établissement d’une structure de gestion coordinatrice efficace et appropriée. Par exemple, une structure de gouvernance trop complexe ou un fonctionnement excessivement formalisé peuvent entraîner des retards et ralentir l’élan. De même, des structures internes trop compliquées et inefficaces au sein des organisations participantes peuvent décupler les problèmes et affecter la cohésion de la prise de décision. Comme solutions à ces défis, l’examen de la documentation dans le cadre du PACCR a donné lieu à plusieurs recommandations de mesures visant à assurer l’efficacité des initiatives horizontales.

  1.  L’initiative devrait désigner comme point focal de la coordination une unité unique, ce qui réduirait le besoin d’autres activités de coordination avec les organisations et directions générales participantes.
  2. Il est important de s’assurer que les membres du comité de gestion ont une connaissance approfondie de l’initiative et comprennent les perspectives des autres organisations participantes.
  3. Les parties intéressées au sein de leurs ministères respectifs doivent être en lien étroit, et elles doivent tenir des réunions périodiques sur des sujets précis et à différents niveaux, lesquelles doivent s’accompagner de rapports de décision et de suivis sur les mesures à prendre, les demandes d’information supplémentaire et les demandes d’analyse.
  4. Les protocoles de prise conjointe de décisions et le financement des opérations devraient être clairement définis.

Nous présentons ici les conclusions de notre étude de la structure de gouvernance et de communication de SRC-PI en regard de ces quatre critères.

Gouvernance exercée conjointement par CIC et RHDCC
La gouvernance exercée conjointement par CIC et RHDCC s’est améliorée avec le temps, mais certains défis demeurent.

La structure de gouvernance horizontale originale de l’Initiative SRC-PI a été exposée dans la charte de projet 2007 ainsi que dans le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats. Ce modèle comprenait une gamme de comités et de groupes de travail responsables de la coordination et la supervision de SRC-PI. Aucun de ces comités et groupes de travail ne disposait d’un mandat orientant ses activités. Près de la moitié des personnes interrogées à CIC et une à RHDCC ont fait état de problèmes observés dans l’ancienne structure de gouvernance, indiquant qu’elle était trop complexe pour une initiative aussi restreinte et qu’elle était difficile à mettre en œuvre. En 2010, CIC et RHDCC ont révisé leur structure de supervision des comités et l’ont rationalisée. Les personnes interrogées ont mentionné que ce nouveau modèle a amélioré l’efficacité de la gouvernance de SRC-PI.

Malgré cela, la gouvernance conjointe actuelle par CIC et RHDCC n’est considérée efficace que par peu d’informateurs clés de CIC et RHDCC. Cependant, la majorité des autres personnes interrogées n’ont pas donné de réponse claire concernant l’efficacité de la structure de gouvernance actuelle. Tel que mentionné, beaucoup se sont attardés à l’ancienne structure et les autres ont répondu de façon neutre. Une seule personne a indiqué que la structure actuelle n’était pas efficace, attribuant cette constatation à un manque de vision commune entre CIC et RHDCC.

Parmi les autres préoccupations liées à la gouvernance soulevées par les personnes interrogées, notons le manque de clarté dans les directions futures de l’Initiative et dans les rôles et responsabilités des deux ministères. Cependant, certaines personnes interrogées croient que la lettre d’entente (LE) entre CIC et RHDCC dont la signature est prévue résoudra ces problèmes. Par exemple, la LE doit clarifier les rôles précis de chaque ministère quant au contenu et à l’établissement de partenariats. Elle fournit aussi de l’information sur la nouvelle structure de comités horizontale de l’Initiative.

La LE indique aussi que CIC continuera d’accueillir les ateliers sur les portails FPT et de coordonner les conférences FPT. RHDCC organisera un atelier annuel sur l’information sur le marché du travail à l’intention des partenaires de l’outil Travailler au Canada partenaires. Chaque ministère sera un participant permanent à l’événement de l’autre pour s’assurer que les liens stratégiques établis entre l’information relative à l’établissement et l’information relative au marché du travail soient appropriés.

Les mesures mentionnées ci-dessus sont étayées par l’examen de la documentation définissant les critères d’une gestion horizontale efficace.

La gouvernance au sein de CIC
L’évaluation relève des faiblesses dans la structure interne de gouvernance de CIC , mais note par ailleurs que des améliorations ont récemment été apportées

Un manque de clarté a été depuis longtemps observé dans la structure de gouvernance de CIC. Parmi les documents fournis pour l’évaluation, aucun ne faisait état de la structure de gouvernance interne prévue par CIC pour SRC-PI lors de sa création. Les entrevues avec les informateurs clés n’ont pas permis de clarifier la nature de cette ancienne structure, certaines des personnes interrogées déclarant que la Direction générale de l’intégration dirigeait l’Initiative au sein de CIC, tandis que d’autres faisaient état d’une direction conjointe de la Direction générale de l’intégration et de la Direction générale de la gestion opérationnelle et de la coordination. Cette confusion peut avoir été causée en partie par la réorganisation ministérielle survenue en mars 2006, laquelle a conduit à la création de la Direction générale de la gestion opérationnelle et de la coordination. Le but de la réorganisation était « d’assurer une prestation de programmes homogène et uniforme au Canada et à l’étranger ». Avant cette réorganisation, les unités des politiques et des opérations de la Direction générale de l’intégration relevaient de la même équipe. La séparation des unités des opérations et des politiques a peut-être contribué à jeter un flou sur la structure de gouvernance interne de CIC, problème qui persiste aujourd’hui.

La plupart des répondants de CIC ont indiqué que la gouvernance interne du Portail a été fragmentée, et que la responsabilité des composantes de SRC-PI incombait à trois directions générales différentes au sein de CIC. Un peu plus de la moitié des personnes interrogées à CIC ont mentionné, à la fois comme cause et comme effet, des problèmes de structure de gouvernance de CIC jusqu’à ce jour, l’effet combiné de lignes de communication brouillées, de rôles et responsabilités non définis et de divergences d’opinion entre les trois directions générales, ayant pour conséquence la difficulté de prendre des décisions, un manque de leadership et une inégalité dans la répartition des ressources. Quelques répondants de CIC soit ont déclaré que la gouvernance n’a pas posé de problème soit n’ont pas répondu à la question. Plusieurs informateurs clés de RHDCC ont aussi affirmé que la structure de gouvernance de CIC manquait de clarté à cause de la non-définition des rôles et responsabilités.

Les questions soulevées par la gouvernance interne de CIC à l’égard de SRC-PI ont été clairement exposées dans un dossier de présentation intitulé Gestion de se rendre au Canada : portail sur l’immigration au sein de CIC, présenté par la Direction générale de l’intégration à la réunion des directeurs généraux du Portail en juin 2008. Selon ce document, la structure devait être améliorée parce qu’en l’état, la décentralisation de l’autorité se traduisait par un manque général de responsabilisation, que les responsabilités se chevauchaient considérablement et que la coordination de l’ensemble faisait défaut, personne n’étant véritablement chargé de l’Initiative. Le document recommandait que la gestion de projet pour SRC-PI au sein de CIC soit centralisée et dirigée par une direction générale possédant une expertise en Web et en communications. Il recommandait aussi que les rôles et responsabilités soient définis par expertise et par fonction.

Ces recommandations ont été en partie mises en application récemment, et la Direction générale des communications électronique a été chargée de diriger SRC-PI au sein de CIC. De plus, une lettre d’entente (LE) interne provisoire a été rédigée à CIC (sera signée par les directions générales des communications électroniques, de la GOC, de l’intégration, des finances et de la GTI), laquelle résume plus clairement les rôles et responsabilités de chaque direction générale de CIC ayant à voir avec SRC-PI. Dans cette LE, des réunions sont prévues à différents niveaux de CIC, bien que les mandats de ces comités restent à élaborer. Près de la moitié des informateurs clés provenant de CIC se sont montrés optimistes à propos du fonctionnement de la gouvernance de CIC issu de la LE et ont fait état d’améliorations survenues récemment. Toutefois, cette LE n’a toujours pas été signée par les directions générales concernées.

La gouvernance au sein de RHDCC
La structure de gouvernance interne de RHDCC a été efficace et a permis d’améliorer la créativité et l’innovation dans l’élaboration du contenu et des outils de Travailler au Canada.

Le modèle de gouvernance en cours à RHDCC fait appel à une seule équipe travaillant dans une direction générale. Elle a été perçue de façon positive par les répondants de CIC et de RHDCC, et aucune des personnes interrogées n’a déclaré que le modèle de RHDCC était inefficace. Près de la moitié des informateurs clés de CIC ont déclaré que le modèle de gouvernance de RHDCC est plus efficace que celui suivi par CIC. Selon les informateurs clés, l’approche voulant que la plupart des activités liées à Travailler au Canada soient menées par un groupe unique d’employés qui se consacrent au site a favorisé une atmosphère qui encourage la créativité, l’innovation et l’efficience. Par exemple, tous les travaux liés aux systèmes du site Web Travailler au Canada sont menés à l’interne, ce qui facilite l’incorporation des mises à jour, de même que la planification et la coordination avec les autres directions générales de RHDCC et les autres partenaires de SRC-PI

L’efficacité de ce type de structure a été corroborée par d’autres ministèresNote de bas de page 32 et organismes qui gèrent et maintiennent des sites Web destinés à des immigrants potentiels et à des nouveaux arrivants, et qui ont été interrogés dans le cadre de cette évaluation. Afin de mieux comprendre les avantages et les inconvénients des différents modèles de gouvernance, ces autres ministères ont été invités à commenter leur propre structure de gouvernance interne. Les réponses de leurs représentants à l’égard de la structure de gouvernance de leurs portails pouvaient varier, mais ils étaient en général d’avis que, dans le cas des initiatives Web, le travail en équipe ou en unité unique est efficace du point de vue des ressources et des coûts ; cette réponse conforte la pertinence de la structure de gouvernance adoptée par RHDCC et met à nouveau en relief l’un des défis que posent à CIC l’élaboration et le maintien de SRC.

Les rôles et les responsabilités au niveau fédéral, provincial, et territorial
Les rôles et les responsabilités des provinces et territoires sont généralement clairs ; cependant, la reddition de comptes doit encore être clarifiée

Les ententes de contribution conclues avec les provinces et territoires exposent clairement les rôles et responsabilités de CIC et des P/T à l’égard de l’Initiative SRC-PI. Des précisions sont données dans ces ententes entourant le financement, les exigences en matière de rapports et la collaboration. La majorité des représentants des provinces et territoires ont déclaré que leurs rôles et responsabilités sont clairs et qu’ils reposent sur une collaboration continue et l’échange d’information entre les partenaires du Portail.

Toutefois, malgré l’exposition claire des rôles et responsabilités dans les ententes de contribution, un certain nombre de personnes interrogées à CIC et à RHDCC et un représentant des provinces et territoires ont fait état d’un manque de clarté dans les rôles et responsabilités P/T découlant de différences entre les ententes de contribution et de l’absence de but et de vision communs aux provinces et territoires. Une des différences relevées est que certaines ententes de contribution définissent explicitement la dotation comme une dépense de projet admissible alors que d’autres non.

Vu la nature des relations F/P/T, la Direction générale de la gestion opérationnelle et de la coordination négocie les ententes de contribution avec chacun des gouvernements provinciaux et territoriaux, ce qui peut entraîner des différences d’un document à l’autre. En fait, dans le cas des salaires dont il est question ci-dessus, les dépenses en salaires ou contrats liées à des projets directs et indirects constituaient des dépenses admissibles pour tous les partenaires même si elles n’étaient pas décrites comme telles dans chaque entente de contribution.

Si les différences d’ententes de contribution ont pu créer une certaine confusion à l’égard des rôles et responsabilités P/T, les rapports sur les dépenses et les résultats y ont vraisemblablement aussi contribué. Chaque entente de contribution prévoit que les provinces et territoires doivent rendre compte chaque année de leurs prévisions de dépenses, en précisant les activités concernées, les produits livrables et les coûts liés à chacun des projets. En comparant les rapports de dépenses des différents P/T dans le cadre de cette évaluation, il s’est avéré que, malgré que certaines ententes de contribution avec les provinces et territoires étaient identiques sur ce point, les rapports sur les coûts admissibles différaient en niveau de détail, certains gouvernements donnant chacun des coûts d’articles et de produits livrables particuliers alors que d’autres ne fournissaient que des sommes globales pour une liste d’activités et reliées à des activités plus importantes. Quelques répondants provenant de CIC ont aussi noté un manque de clarté dans les projets P/T et les résultats obtenus grâce au financement de SRC-PI.

De même, un dossier de présentation datant de septembre 2009 et intitulé Rapports et suivis relatifs aux ententes de contribution, présenté lors de l’atelier semestriel de St. John’s, démontre bien une autre différence. Les fréquences de facturation permise par les ententes de contribution varient d’une province ou d’un territoire à l’autre, et certains choisissent de présenter des rapports de dépenses annuels tandis que d’autres présentent des rapports semestriels ou trimestriels. Ce dossier de présentation a aussi mis en lumière des problèmes de ponctualité de présentation de rapports P/T ; cependant, l’examen de la documentation conduit dans le cadre de la présente étude montre que cet aspect a été amélioré ces derniers temps.

3.2.2. Communications, établissement des priorités et collaboration

Les structures de communication de SRC-PI , comme l’atelier semestriel, les réunions périodiques et le wiki Travailler au Canada, sont productives et efficaces.

Les personnes interrogées ont fait état des différents mécanismes de communication, formels et informels, qui ont été mis en place au sein de l’Initiative SRC-PI. La plupart des personnes interrogées ont mentionné notamment les ateliers semestriels, tandis que plusieurs autres ont mentionné le wiki Travailler au Canada, les réunions (en personne et par téléconférence) et l’échange de courriels entre les partenaires. Chacun de ces mécanismes a été considéré comme efficace par la plupart des répondants, mais les ateliers semestriels, suivis du wiki, ont été considérés comme les plus efficaces. Les dossiers fournis par CIC et RHDCC (p. ex. les ordres du jour des réunions, les procès-verbaux et les décisions documentées aux réunions du directeur du Portail) et un examen du wiki corroborent l’efficacité des communications entre les partenaires du Portail.

On a demandé aux partenaires de SRC-PI en quoi les communications entre les partenaires pouvaient être améliorées. La satisfaction globale exprimée à l’égard des mécanismes actuels n’a pas empêché la formulation de quelques suggestions, dont une utilisation plus étendue de matériels organisationnels comme des ordres du jour et des calendriers d’événements ou de projets, l’utilisation de nouveaux outils de collaboration comme les réunions virtuelles et la vidéoconférence, et de meilleures possibilités de communication multilatérale par la tenue de mini-ateliers pendant les ateliers semestriels ou des conférences téléphoniques avec les provinces et territoires.

Un des principaux atours pour la livraison de l’Initiative SRC-PI repose sur l’efficacité de la collaboration entre les partenaires, les ateliers semestriels étant désignés comme une pratique exemplaire en matière de partage d’information.

Une grande partie des informateurs clés qui ont estimé que la collaboration entre les partenaires de SRC-PI avait été efficace ont expliqué ce résultat de différentes façons. Environ un tiers des personnes interrogées ont aussi déclaré que l’importance de la collaboration instaurée entre les partenaires du Portail était le résultat de l’Initiative SRC-PI et avait été inattendue. Les partenaires ont partagé des outils, de l’information et des pratiques exemplaires dans un contexte qui encourageait la créativité et l’innovation. L’Initiative a constamment été perçue par les personnes interrogées comme un mécanisme d’échange d’information et d’idées et d’expériences à bâtons rompus, dont chacun pouvait tirer avantage. Les relations et les partenariats ont été facilités par l’esprit de collaboration et d’ouverture qui régnait, et les informateurs clés ont approuvé sans équivoque le travail accompli sur ces partenariats ainsi que les mécanismes mis de l’avant pour les établir.

« Les ateliers fédéral/provincial/territorial (F/P/T) du Portail de l’immigration contribuent au succès des différents portails de l’immigration du Canada et resserrent les relations de collaboration entre les gouvernements, grâce au partage et à l’examen qui y ont cours des pratiques exemplaires, des outils, des informations et de la recherche. »
- Résumé de l’atelier fédéral/provincial/territorial du Portail de l’immigration, mars 3-5, 2009

La mesure de collaboration de loin la plus appréciée a été les ateliers semestriels, auxquels tous les partenaires du Portail sont invités. Les ateliers ont été considérés comme essentiels pour l’établissement des partenariats et des relations, pour le partage des ressources et des outils d’information entre les partenaires et pour l’élaboration de buts et de stratégies communs. Ces informateurs clés ont vanté la façon dont les ateliers ont créé une atmosphère positive autour des projets du Portail, « ont encouragé l’innovation et la créativité » entre les partenaires du Portail et ont conduit à l’échange gratuit d’outils et d’information, dont l’outil Travailler au Canada, des cartes interactives, des codes et des programmations de logiciels et des pratiques et mesures de rendement. Cette gratuité des échanges d’outils et de connaissances entre les partenaires de SRC-PI est un des principaux avantages de la collaboration entre les partenaires et les parties intéressées de l’Initiative.

Le Tableau 3-1 présente un aperçu des outils et de l’information qui ont été échangés entre les partenaires de SRC-PI. Le partage de ces outils accroît le niveau de maîtrise de tous les portails partenaires et assure des économies considérables pour les partenaires, puisque la création de ces outils à part pour chacun des sites serait prohibitive.

Tableau 3-1 : Exemples d'outils et d'informations qui ont été partagés entre les partenaires de SRC-PI

Partenaire de SRC-PI

Outils ou informations partagés

CIC

  • Outil FS
  • Outil d’exigences en matière d’entrée
  • Présentation pratico-pratique sur l’élaboration de contenu pour les nouveaux arrivants
  • Projet de conseil en matière de glossaire

RHDCC

  • Outil Travailler au Canada
  • Pratiques exemplaires pour l’utilisation des médias sociaux dans le travail
  • Présentation pratico-pratique sur les widgets
  • Projet de conseil en matière de glossaire

Colombie-Britannique

  • Résultats de la segmentation de clientèle aux fins de besoins communautaires
  • Pratiques exemplaires en matière de marque distinctive, d’événements déclic, de médias sociaux et de syndication croisée (sites Web reliés par liens croisés pour accroître leur présence, les classements de recherche et la visibilité)

Alberta

  • Résultats de l’optimisation de la recherche par moteurs
  • Différentes étapes du processus d’immigration pour les immigrants potentiels et les nouveaux arrivants

Saskatchewan

  • Partage de contenu relatif aux professionnels de la santé formés à l’étranger\
  • Étapes de l’organigramme d’accréditation à l’égard des professions réglementées non liées à la santé et des professions de la santé réglementées

Manitoba

  • Outils de réhabilitation (transposition)
  • Construction de site Web de tiers

Ontario

  • Présentation pratico-pratique sur la collaboration municipale
  • HireImmigrants.ca « Feuille de route pour employeurs » adapté pour le partage avec les autres sites provinciaux

Nouveau-Brunswick

  • Stratégies de marketing

Île-du-Prince-Édouard

  • Catalogue de photographies et outils

Terre-Neuve-et-Labrador

  • Texte traduit

Yukon

  • Appareil de vérification de liens rompus
La majorité des provinces et territoires sont d’avis qu’ils ont un rôle à jouer dans l’établissement des priorités de SRC-PI .

La plupart des personnes interrogées dans les provinces et territoires ont dit avoir un rôle à jouer dans l’établissement des priorités de SRC-PI, et participent aux décisions qui ont une incidence sur leur province ou territoire. Ces répondants ont donné un certain nombre d’exemples de cas pour lesquels cette participation était sollicitée, dont le dialogue engagé pour conclure les ententes de contribution entre CIC et les provinces et territoires, la possibilité de fournir des commentaires et suggestions au sujet des sites Web SRC et Travailler au Canada, et les occasions offertes pour faire valoir les questions et préoccupations (p. ex. réunions, courriels). À noter que deux répondants P/T ont estimé jouer un rôle plus important dans la prise de décisions à RHDCC qu’à CIC.

3.2.3. Financement et dépenses

Dans le cadre de cette évaluation, l’analyse du financement et des dépenses est basée sur les données fournies par CIC et RHDCC, et sur les documents et l’information liés à l’entente de contribution avec chaque province et territoire. Le Tableau 3-2, le Tableau 3-3, et le Tableau 3-4 montrent les sommes affectées et dépensées (en salaires et autres que les salaires) pour tous les partenaires du Portail, accompagnées de toute variation pour chaque année. Il convient de noter que ces tableaux ont été produits aux fins de l’évaluation et que l’information qu’ils contiennent a été obtenue grâce à différents systèmes et différentes sources. Les affectations déclarées pour CIC et RHDCC représentent les sommes réelles fournies par la Direction générale des finances de chaque ministère. Le montant du financement des provinces et des territoires a été fourni par la Direction générale de la gestion opérationnelle et de la coordination à CIC. Tout a été fait pour que l’information fournie soit le plus exacte possible et présentent une vue générale du financement et des dépenses au sein de l’Initiative. Par ailleurs, en raison du transfert du site du MAECI vers CIC en 2007, l’information financière antérieure à cette année n’était pas disponible.

Bien qu’exactes et complètes, les affectations et les dépenses de budget de CIC , y compris celles des provinces et territoires, n’ont pas fait l’objet d’un suivi uniforme. Le suivi des dépenses effectué à RHDCC n’a soulevé aucune question.
Au sein de CIC

Le Tableau 3-2 présente l’information financière sur la composante CIC du Portail. L’information ventilée par direction générale au sein de CIC n’était pas disponible aux fins de l’évaluation. Les affectations présentées dans le tableau représentent la totalité des affectations du CIC et correspondent aux montants reflétés dans la demande présentée au Conseil du Trésor à l’égard de SRC-PI. Les montants reflètent le financement des activités de base A approuvé initialement et ne tiennent pas compte de différentes réductions de budget d’exploitation et mesures administratives à l’échelle du gouvernement que le Ministère a dû absorber au cours des dernières années.

Les dépenses présentées dans le tableau sont celles qui ont été suivies à l’aide de SAP, le système de codage financier du Ministère. Toutefois, les dépenses reflètent uniquement ce qui a été codé dans le système financier sous les commandes internes (CI). Par conséquent, si la commande interne n’est pas utilisée dans le codage, les dépenses ne sont pas suivies. Le financement du Portail a été affecté à différents secteurs et différentes directions générales au sein du Ministère, mais n’y a pas été suivi de façon uniforme. Par conséquent, nous sommes incapables de dire avec certitude quelle part de l’affectation totale a été dépensée pour l’Initiative du Portail.

Le Tableau 3-2 montre le pourcentage du financement du Portail qui n’a pas fait l’objet de suivi par CIC, soit 79 % en 2007-2008, 68 % en 2008-2009 et 62 % en 2009-2010. Les dossiers internes des directions générales de CIC participant à l’Initiative du Portail montrent qu’une série de projets relatifs au Portail ont été menés à bien, et  les dépenses sont beaucoup plus élevées que ne l’indique le codage des commandes internes. Par exemple, en 2007-2008, le Ministère a mené des tests Web et une recherche sur l’opinion publique (ROP) à l’égard du site Se rendre au Canada, et a élaboré un outil sur les conditions d’entrée. En 2008-2009, l’outil sur les conditions d’entrée a été achevé et l’outil sur les fournisseurs de services mis au point. Une analyse comparative en langage clair et une ROP supplémentaire ont aussi été menées sur le Portail cette même année. En 2009-2010, des campagnes AdWord de Google et une analyse du trajet des visiteurs du Portail ont été menées. Ces réalisations ne sont pas toutes reflétées dans les dépenses actuelles du Portail, n’ayant vraisemblablement pas été suivies à l’aide de la commande interne du Portail.

Tel que mentionné ci-dessus, le Portail a été transféré du MAECI à CIC en 2007 et, la première année de cette période de transition, la capacité du Ministère à livrer le programme n’a peut-être pas été maximale. De plus, toutes les ressources possibles n’ont peut-être pas été dépensées sur l’Initiative du Portail ces trois dernières années en raison de l’éventuelle intégration du Portail au site principal de CIC.

Des renseignements supplémentaires ont été fournis par les directions générales de CIC sur les sommes qui n’ont pas fait l’objet de suivis dans le cadre de l’Initiative du Portail, quoique le montant réel des fonds non utilisés ne puisse être fourni. Plusieurs projets ont été planifiés et les sommes nécessaires à leur mise en œuvre ont été mises de côté. Cependant, les organisations responsables de ces projets n’ont pu les mettre en œuvre au cours de l’exercice financier, et les sommes prévues peuvent n’avoir pas été utilisées en raison de délais ou d’annulations. Le projet de carte interactive, le projet de cybermentorat et la recherche sur le site sont des exemples de projets qui n’ont pas vu le jour.

Tableau 3-2.1 : Fonds alloués et dépensés par CIC (2007-2008 à 2009-2010)
Partenaire 2007-08 2008-09
Affecté Dépense suivie Écart Affecté Dépense suivie Écart
TOTAL CIC 2 153 184 $ 448 706 $ 1 704 478 $ 1 703 184 $ 547 249 $ 1 155 935 $

 

Tableau 3-2.2 : Fonds alloués et dépensés par CIC (2007-2008 à 2009-2010)
Partenaire 2009-10 Total des
affectations
(2007-2010)
Affecté Dépense suivie Écart
TOTAL CIC 1 803 289 $ 690 762 $ 1 112 527 $ 5 659 657 $

Note : Les sommes présentées dans les colonnes des dépenses totales sont celles saisies dans SAP et ne reflètent pas les dépenses réelles.

Au sein de RHDCC

Le Tableau 3-3 résume les affectations et dépenses de RHDCC liées au Portail pour les exercices financiers 2007-2010. Les chiffres fournis par Finances RHDCC ont été reçus en temps opportun pour l’évaluation, sans indication de problèmes de suivi. Selon les documents, RHDCC a dépensé en moyenne 93 pour cent du financement accordé sur les trois exercices financiers.

Tableau 3-3.1 : Fonds alloués et dépensés par RHDCC (2007-2008 à 2009-2010)
Partner 2007-08 2008-09
Affecté Dépense suivie Écart Affecté Dépense suivie Écart
RHDCC $ TCE $  1 094 000 $  1 090 348 $  3 652 $  878 000 $  884 281 $ ( 6 281) $
Centre d’expertise pour la dotation $  140 000 $  140 000 $  0 $  224 000 $  224 000 $  0 $
Innovations $  20 000 $  20 000 $  0 $  25 000 $  25 000 $  0 $
Marché du travail $  122 000 $  110 000 $  12 000 $  42 000 $  30 000 $  12 000 $
Service Canada $  332 000 $  273 000 $  59 000 $  239 000 $  192 000 $  47 000 $
Services ministériels $  34 000 $  34 600 $ ( 600) $  34 000 $  34 600 $ ( 600) $
Aménagement $  58 000 $  58 000 $  0 $  58 000 $  58 000 $  0 $
Total RHDCC $  1 800 000 $  1 725 948 $  74 052 $  1 500 000 $  1 447 881 $  52 119 $

Tableau 3-3.2 : Fonds alloués et dépensés par RHDCC (2007-2008 à 2009-2010)
Partner 2009-10 Total des affectations (2007-2010)
Affecté Dépense suivie Écart
RHDCC $ TCE $  873 000 $  716 327 $  156 673 $  2 845 000 $
Centre d’expertise pour la dotation $  240 000 $  229 377 $  10 623 $  604 000 $
Innovations $  50 000 $  50 000 $  0 $  95 000 $
Marché du travail $  35 000 $  34 800 $  200 $  199 000 $
Service Canada $  126 000 $  125 800 $  200 $  697 000 $
Services ministériels $  28 000 $  28 600 $ ( 600) $  96 000 $
Aménagement $  48 000 $  48 000 $  0 $  164 000 $
Total RHDCC $  1 400 000 $  1 232 904 $  167 096 $  4 700 000 $
Provinces et territoires

Comme il a déjà été mentionné, l’évaluation a permis de relever des discordances dans les rapports présentés par les provinces et les territoires. De plus, la Direction générale de la gestion opérationnelle et de la coordination n’a pas une façon uniforme de suivre les affectations et les dépenses des provinces et territoires. Dans certaines circonstances, l’existence de multiples sources d’information financière a créé de la confusion à savoir quelle itération de montants de financement et de dépenses était la plus exacte.

Lorsque les fonds des provinces et territoires étaient inutilisés, ils étaient automatiquement retournés à CIC aux fins d’utilisation dans d’autres programmes ou d’autres domaines d’activité, à moins que leur report sur l’exercice financier suivant n’ait été négocié avec une province ou un territoire. Les raisons le plus souvent données par les provinces et les territoires pour expliquer ces péremptions de fonds étaient des retards dans la mise au point des portails, ou dans des projets ou des activités particuliers (p. ex. des retards dans l’élaboration ou le lancement de cartes interactives). Il n’y a pas là de surprise dans la mesure où ce ne sont pas tous les portails provinciaux et territoriaux qui étaient en service pendant la période couverte par l’évaluation. Des problèmes rencontrés à une étape de l’élaboration d’un portail pouvaient empêcher la mise en œuvre d’autres activités prévues, selon le stade d’avancement de la mise en fonction du portail. Les questions liées aux fonds destinés aux portails P/T qui ont été non utilisés et reportés sont reflétés dans le Tableau 3-4. Selon ces documents, en 2007-2008 les provinces et territoires ont dépensé environ 50 % des fonds qui leur étaient alloués. Pour les années subséquentes, l’ensemble des provinces et territoires a dépensé plus que leurs affectations dans une proportion de 13 % en 2008-2009 et de 6 % en 2009-2010.

Tableau 3-4.1 : Fonds alloués et dépensés par les provinces et territoires (2007-2008 à 2009-2010)
Partner 2007-08 2008-09
Affecté Dépense suivie Écart Affecté Dépense suivie Écart
Colombie-Britannique $660,682 $219,687 $440,995 $934,637 $990,438 ($55,801)
Alberta $399,982 $347,560 $52,422 $555,522 $555,522 $0
Saskatchewan $220,457 $28,374 $192,083 $247,491 $170,555 $76,936
Manitoba $279,002 $190,000 $89,002 $363,617 $524,000 ($160,383)
Ontario $2,000,000 $933,267 $1,066,733 $2,000,000 $3,216,382 ($1,216,382)
Nouveau-Brunswick $210,235 $192,827 $17,408 $222,766 $204,129 $18,637
Nouvelle-Écosse $219,676 $91,255 $128,421 $238,844 $72,308 $166,536
Île-du-Prince-Édouard $203,052 $170,424 $32,628 $207,853 $207,784 $69
Terre-Neuve & Labrador $205,253 $205,000 $253 $211,332 $211,332 $0
Yukon   $200,667 $123,288 $77,379 $201,165 $141,419
Nunavut $200,085 $0 $200,085 $200,152 $0 $$200,152
Territoires-du-Nord-Ouest $200,909 $26,079 $174,830 $201,621 $23,780 $177,841
Total (provinces et territoires) $5,000,000 $2,527,761 $2,472,239 $5,585,000 $6,317,649 ($732,649)

 

Tableau 3-4.2 : Fonds alloués et dépensés par les provinces et territoires (2007-2008 à 2009-2010)
Partner 2009-10 Total Affecté (2007-2010)
Affecté Dépense suivie Écart
Colombie-Britannique $903,027 $735,525 $167,502 $2,498,346
Alberta $561,712 $561,712 $0 $1,517,216
Saskatchewan $254,400 $254,400 $0 $722,348
Manitoba $373,972 $271,000 $102,972 $1,016,591
Ontario $2,000,000 $3,108,092 ($1,108,092) $6,000,000
Nouveau-Brunswick $226,225 $225,131 $1,094 $659,226
Nouvelle-Écosse $240,748 $195,396 $45,352 $699,268
Île-du-Prince-Édouard $211,111 $199,755 $11,356 $622,016
Terre-Neuve & Labrador $210,855 $199,747 $116,855 $627,440
Yukon $59,746 $201,217 $139,707 $61,510
Nunavut $200,208 $0 $200,208 $600,445
Territoires-du-Nord-Ouest $201,521 $54,858 $146,663 $604,051
Total (provinces et territoires) $5,584,996 $5,945,323 ($360,327) $16,169,996
Au fil du temps, les affectations de fonds pour SRC-PI au sein de CIC et aux provinces et territoires ont été de plus en plus adaptés aux besoins de l’Initiative

Les documents financiers montrent que pour les exercices financiers 2007-2008 et 2009-2010, les quatre directions générales de CIC participant à l’Initiative SRC-PI (dans l’ensemble) ont omis de suivre 62 % et 79 % des dépenses. De plus, un peu plus de la moitié des personnes interrogées au CIC ont indiqué que les ressources allouées au Portail étaient parfois utilisées pour d’autres projets. L’explication peut en partie en être la réaffectation d’une partie du financement du Portail à des directions générales au sein de CIC qui ne participaient pas à l’Initiative SRC-PI (p. ex. le BORTCE, la Direction générale de l’immigration, le BIS) jusque là.

Au printemps de 2010, un examen des affectations du Portail au sein de CIC a été mené afin de résoudre ces questions. Il s’en est suivi une restructuration des affectations de financement dans le sens d’une répartition plus appropriée des fonds entre trois des quatre directions générales au sein de CIC (Communications électroniques, Intégration et GOC), et en fonction des activités et du niveau de personnel requis par chacune. Avant le présent exercice financier, la Direction générale de la gestion de l'information et de la technologie (DGGTI) recevait un financement permanent en lien avec le Portail. À l’avenir, ce ne sera plus le cas puisqu’il a été reconnu que les fonctions de la DGGTI sont liées à des projets et ne sont pas toujours nécessaires d’année en année.

Tel que mentionné ci-dessus, les portails Web des provinces et des territoires en sont à différents stades d’avancement, ce qui fait que les besoins des partenaires varient. La GOC a fait en sorte que les affectations aux provinces et territoires soient souples afin de tenir compte de ces différences. Dans certains cas, des fonds qui ne sont pas utilisés par une province peuvent être transférés à une autre qui a besoin de fonds supplémentaires pour mener à bien un projet ou financer un portail municipal, par exemple. De plus, lorsqu’un projet connaît des retards et que les fonds alloués deviennent caducs, le Ministère peut reporter ces derniers et les rendre disponibles pour des exercices financiers subséquents. Dans le cas de l’Ontario, la GOC a conclu des arrangements particuliers pour tenir compte des retards dans le versement des fonds à la suite de la signature l’Accord Canada-Ontario sur l’immigration (ACOI). Grâce à cette souplesse, l’Ontario a pu dépenser son affectation entière au cours des cinq années du programme.

Ces activités créent un modèle de financement qui s’adapte mieux aux besoins des partenaires et permet de mener à bien des projets qui contribuent aux résultats d’ensemble du programme.

3.2.4. Utilisation de SRC-PI

Les données probantes suggèrent que SRC-PI constitue une source d’information qui est consultée, mais en tout premier lieu en raison de son contenu lié au travail et à l’immigration.
Utilisation des sites Web SRC et Travailler au Canada

Les analyses de multiples sources de données, dont l’analytique Web, les analyses de fichiers journaux, les études de documents clés et de convivialité montrent que SRC-PI est utilisé comme source d’information par son public cible.

Figure 3-1 : Croissance de l’utilisation de Travailler au Canada, de 2008 à 2010 (nombre de visiteurs uniques en mars de chaque année)

Croissance de l’utilisation de Travailler au Canada, de 2008 à 2010

Note : Cette figure montre la croissance du nombre de visiteurs uniques sur le site Travailler au Canada sur une période de trois ans. Ces chiffres ont été obtenus grâce à l'analytique du site Web de Travailler au Canada

Comme le montre la Figure 3-1, le site Web Travailler au Canada a connu une croissance considérable ces trois dernières années (de 2008 à 2010), passant de 45 199 visiteurs uniques en mars 2008 à 128 983 en mars 2009 et 195 429 en mars 2010Note de bas de page 33.

De plus, les données Web tirées de Google Urchin montrent que l’utilisation du site SRC se maintient au fil du temps, avec 191 620 pages consultées enregistrées en mars 2009 et 191 587 en mars 2010.

Les intermédiaires qui fournissent des services aux nouveaux immigrants et aux immigrants potentiels utilisent aussi SRC-PI, deux tiers (69 % ou 86 répondants) des personnes sondées (N=125) déclarant avoir utilisé soit le site Web SRC soit le site Web Travailler au Canada, et 54 de ces répondants déclarant utiliser et le site Web SRC et le site Web Travailler au Canada. De plus, 16 répondants n’ont utilisé que le site SRC et 16 autres que le site Travailler au Canada. Qui plus est, près de la moitié (47 %) des 70 intermédiaires qui ont consulté le site SRC ont indiqué l’avoir fait au cours du mois écoulé. Soixante-dix-sept pour cent des intermédiaires qui ont consulté SRC et 76 % qui ont consulté le site Web Travailler au Canada ont indiqué avoir utilisé l’information ou renvoyé à de l’information tirée du site dans leur travail.

De même, les résultats du sondage en ligne des utilisateurs de SRC-PI montrent que 36 % (107 sur 299) des répondants qui ont consulté SRC-PI l’ont fait cinq fois ou plus au cours de l’année écoulée. Sur le plan de la pertinence, ces chiffres donnent une indication de la fréquence d’utilisation par ceux qui ont consulté SRC-PI récemment. Qui plus est, 122 des 139 utilisateurs (88 %) ont déclaré qu’ils recommanderaient SRC-PI – ce qui laisse à penser que les utilisateurs ont trouvé les sites utiles.

Utilisation de SRC et de l’outil Travailler au Canada

En plus d’utiliser l’information fournie sur SRC-PI, les publics cibles utilisent les outils qui y sont fournis, y compris l’outil Travailler au Canada et l’outil FS. Par exemple, les données de l’analyse de fichier journal montrent qu’en 2009, environ trois rapports de l’outil Travailler au Canada ont été produits pour quatre visiteurs du site Web Travailler au Canada (453 944 visiteurs uniques sur 576 168 ont produit un rapport Travailler au Canada en 2009). De plus, la plupart des utilisateurs en ligne sondés (94 sur 116 ou 81 %) ont déclaré avoir utilisé l’outil Travailler au Canada pour produire un rapport. Alors que moins d’un cinquième (12 sur 70) ou 17 % des intermédiaires ont produit un rapport à l’aide de l’outil Travailler au Canada lors de leur visite du site Travailler au Canada, tous les intermédiaires qui ont produit un rapport ont affirmé que les rapports étaient utiles (100 %, n=12) dans leur interaction avec les clients. Plusieurs personnes interrogées clés ont aussi souligné l’utilisation généralisée de l’outil Travailler au Canada comme un résultat inattendu de l’Initiative du Portail. Plus précisément, l’outil Travailler au Canada est devenu la source d’information sur le marché du travail faisant autorité, non seulement pour les immigrants, mais pour tous les Canadiens.

L’analytique Web fournie par CIC montre aussi que l’outil des FS a été consulté par les utilisateurs de SRC-PI. Par exemple, en septembre 2010, environ 10 % des consultations de l’outil des FS (1 559 visites) venaient du site Web Se rendre au Canada.

Consulter du contenu sur SRC-PI

La faveur qu’obtient le contenu de SRC-PI ne semble pas se répartir également entre les différentes catégories de contenu. D’abord, selon une étude PublicInsite sur SRC-PI, 76,3 % des visites consécutives à des recherches sont liées à seulement cinq catégories de termes (sur les 500 principaux termes de recherche) : se rendre au Canada ; travailler/vivre/visiter/étudier ; immigration ; marque/ministère ; et information générale sur le Canada.

Les utilisateurs en ligne qui ont rempli le sondage ont consulté le site le plus souvent en quête d’information sur le travail au Canada, et ensuite pour obtenir de l’information sur l’immigration au Canada. Par exemple, travailler au Canada a été mentionné le plus souvent comme étant la première raison de leur consultation de SRC-PI par les utilisateurs en ligne (109 sur 299 ou 37 %), suivie d’immigrer au Canada avec 27 % (92 sur 299), de s’établir au Canada avec 5 % (16 sur 299), d’étudier au Canada avec 5 % (14 sur 299), de visiter le Canada avec 3 % (10 sur 299), et d’obtenir de l’information sur les provinces ou les territoires du Canada avec 1 % (7 sur 299). Toutefois, 14 % de l’ensemble des répondants (43 sur 299) qui ont indiqué avoir consulté SRC-PI pour « d’autres raisons » ont encore donné des raisons liées à la recherche d’emploi au Canada. Par conséquent, plus de la moitié des utilisateurs qui ont répondu au sondage auprès des utilisateurs (51 %) avaient comme principal objectif de trouver de l’information liée à l’emploi.

L’analytique Web de 2009 pour SRC corrobore cette conclusion. Par exemple, excepté les pages d’accueil où le trafic est intense, les cinq principaux domaines de contenu touchent :Note de bas de page 34

  • le contenu lié à l’immigration – 28 % des consultations
  • le contenu lié à l’établissement – 13 %
  • la visite – 8 %
  • le déménagement au Canada – 8 %
  • les provinces et territoires du Canada – 3 %

La faveur recueillie par le contenu varie également selon les saisons. Par exemple, l’information sur les visites au Canada donne clairement lieu à une augmentation des clic-pubs pendant les mois d’été, alors que tous les autres contenus affichent relativement le même trafic.

Les portails P/T sont utilisés, mais les différences dans la collecte de données et les techniques de rapports entre les provinces et territoires ont limité les analyses des données d’utilisation P/T .

Comme les pratiques de collecte de données Web pour les provinces et territoires couvraient un large éventail, une analyse complète et approfondie de l’utilisation de leurs portails a été impossible. Par exemple, différentes mesures sont recueillies et rapportées différemment d’une province ou d’un territoire à l’autre (p. ex. certaines provinces ou certains territoires ne recueillent que le nombre de consultations, alors que d’autres recueillent le nombre de visiteurs uniques et d’autres encore les pages consultées. De plus, les données fournies couvraient différentes périodes de collecte (p. ex. certaines provinces ou certains territoires ont fourni des données couvrant plusieurs années, alors que d’autres ont fourni seulement des jours ou des mois de données.), ce qui a encore entravé les analyses.

Néanmoins, les données Web tendent à suggérer que les portails provinciaux et territoriaux sont utilisés. Par exemple, les trois premiers mois de l’année civile 2010, le portail du Nouveau-Brunswick a enregistré une moyenne de 7 807 visites par moisNote de bas de page 35, et le portail de la Saskatchewan a affiché une moyenne de 42 209 visites par mois en 2010. Les données disponibles montrent aussi que l’utilisation de certains portails provinciaux et territoriaux s’accroît au fil du temps. Comme le montre le Tableau 3-5, les données disponibles sur les tendances indiquent que les portails de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, du Manitoba, de l’Ontario et du Yukon ont tous connu une augmentation de leur utilisation au fil du temps (tel qu’indiqué par le nombre de visiteurs uniques par mois ou le nombre de consultations par mois).

* Les cellules ombrées indiquent qu’aucune donnée n’était disponible pour cette province ou ce territoire cette année-là.

Tableau 3-5 : Utilisation des portails provinciaux et territoriaux au fil du temps (de 2008 à 2010)*
Province / territoire 2008 2009 2010
Visiteurs uniques par mois
Colombie-Britannique (visiteurs uniques par mois)Note de bas de page 36 15 646 19 830 40 345
Manitoba (visiteurs uniques par mois)Note de bas de page 37 Non disponible 2 922 11 284
Yukon (visiteurs uniques par mois)Note de bas de page 38 Non disponible 3 987 4 745
Consultations par mois
Alberta (consultations par mois)Note de bas de page 39 148 333 166 667 Non disponible
Ontario (consultations par mois)Note de bas de page 40 53 785 65 284 81 308

3.2.5. Sensibilisation et promotion

Le manque de promotion et de sensibilisation auprès du public cible a limité l’utilisation de SRC tandis que le site Web Travailler au Canada a tiré avantage de campagnes de sensibilisation plus importantes.

Bien que SRC-PI soit consulté et utilisé comme source d’information, le profil du site Web SRC par rapport au site Travailler au Canada et la connaissance que les gens en ont sont faibles.

Sensibilisation

Les participants aux groupes de discussion qui avaient utilisé SRC auparavant ont déclaré avoir trouvé le site Web en effectuant des recherches sur Google. Ils ont utilisé le fameux moteur de recherche à l’aide de diverses combinaisons de mots clés liés à l’immigration, aux déplacements, aux emplois, etc. Cependant, ces mots clés n’ont pas propulsé le Portail au sommet des résultats de recherche puisque le classement de la page de SRC est relativement bas dans Google. L’utilisation des termes « Canada et Immigration » faisait apparaître le site Web SRC au 98e rang des résultats, alors que « Immigration et Canada » affichait le site Web SRC au 93e rang. Avec les mêmes mots, le site Web de CIC arrivait au premier rang dans les deux cas. Étant donné que Google n’affiche que de 10 à 15 liens par page de recherche, SRC n’apparaissait habituellement qu’après plusieurs pages de résultats. En comparaison, le site Web Travailler au Canada arrivait au premier rang avec les termes de recherche « Travailler et Canada » sur Google, un résultat probablement facilité par son optimisation poussée de moteur de recherche.

Toutefois, les termes « S’établir au Canada » et « Visiter le Canada » donnaient de bien meilleurs résultats – classant SRC au 3e rang pour chacun de ces termes (le site principal de CIC demeurant premier). L’incidence générale de ces termes de recherche est cependant atténuée par le fait que l’information sur l’établissement et les visites au Canada n’est pas ce qui est le plus demandé comme contenu sur le site SRC. D’autres problèmes ont entravé la capacité des utilisateurs de trouver SRC. Par exemple, la recherche directe de « Se rendre au Canada : portail sur l’immigration » dans Google produisait le lien du site SRC qui se lisait : « Bienvenue » au lieu d’afficher le nom du site Web (ce problème a été résolu depuis). Les problèmes d’optimisation de moteur de recherche comme celui-ci ont probablement contribué à nuire à l’utilisation de SRC-PI. Sur les 31 % (39 sur 125) d’intermédiaires qui ont indiqué n’avoir jamais consulté le portail, à peu près la moitié (25 répondants) ont expliqué ne l’avoir pas fait parce qu’ils n’en avaient jamais entendu parler. Les non-utilisateurs au sein des groupes de discussion ont aussi indiqué qu’ils n’avaient pas entendu parler du Portail, et ceux qui en avaient entendu parler n’avaient pas pu trouver de lien pour s’y rendre.

Les utilisateurs en ligne qui ont rempli le sondage ont le plus souvent mentionné l’utilisation d’un moteur de recherche (p. ex. Google, Yahoo, etc.) comme moyen de trouver SRC-PI (154 sur 299, ou 52 %), suivis par ceux qui ont trouvé SRC-PI parce que référés par un ami (11 %) et ceux qui ont trouvé le site grâce à un lien sur un site Web provincial ou territorial canadien traitant d’immigration (11 %). En comparaison, les intermédiaires étaient plus susceptibles de trouver le site Se rendre au Canada (63 %, 44 sur 70) et le Site Travailler au Canada (57 %, 40 sur 70) par le biais du site Web de CIC.

Promotion

Par rapport au site Web Travailler au Canada, le site Web SRC a fait l’objet de nettement moins de promotion, particulièrement ces dernières années. Les documents montrent que CIC a participé à un éventail de conférences et d’activités promotionnelles liées au site Web SRC, dont, tout dernièrement, la Conférence Metropolis en avril 2008. CIC a également mené d’autres activités promotionnelles, comme la distribution de signets, de stylos, de dépliants et de brochures. Il semble qu’il n’y ait pas eu d’activités promotionnelles depuis 2008, à l’exception de campagnes AdWord de Google menées récemment, qui ont connu des succès très divers selon des informateurs clés de CIC. Beaucoup d’informateurs clés ont attribué le manque de promotion à la fusion prévue du contenu du site Web SRC avec le site Web de CIC.

Quant au site Web Travailler au Canada, il a fait l’objet d’un certain nombre de campagnes promotionnelles de la part de RHDCC, la plus remarquée étant l’utilisation des médias sociaux, dont Twitter, Facebook et YouTube.

  • Twitter : Lancés en novembre 2008, les flux de syndication Twitter de Travailler au Canada sont composés de trois canaux, en anglais, en français et en chinoisNote de bas de page 41.
  • Facebook : Lancée en février 2009 (en anglais et en français), la page Facebook anglaise de Travailler au Canada a eu plus de 1 300 admirateurs uniques de janvier à septembre 2010, tandis que la page Facebook française de Travailler au Canada a eu plus de 530 admirateurs sur la même période de neuf mois. Les données disponibles indiquent qu’en moyenne, 392 clients par mois (de janvier à septembre 2010) ont visité le site Web Travailler au Canada en provenance des pages Facebook de Travailler au Canada (ce qui représente environ 41 % de tous les visiteurs des pages Facebook de Travailler au Canada de janvier à septembre 2010)Note de bas de page 42.
  • YouTube : Également lancées en février 2009, les pages YouTube de Travailler au Canada sont offertes en anglais et en français et contiennent maintenant plus de 200 vidéos. Les clients utilisent les pages YouTube pour accéder au site Web Travailler au Canada, puisque 151 clients en avril 2010 et 144 en mai 2010 ont visité le site Web Travailler au Canada en passant directement par YouTube. En date de mai 2010, les vidéos des pages YouTube de Travailler au Canada ont été visionnées plus de 150 000 fois en anglais et plus de 39 000 fois en français depuis leur lancement en 2009. Ces vidéos YouTube sont aussi disponibles comme contenu diffusé en flux grâce aux rapports de Travailler au Canada et au widget Travailler au Canada.

En plus du parti qu’il tire des médias sociaux, RHDCC s’est aussi engagé dans de nombreuses campagnes promotionnelles traditionnelles, notamment en assistant à des conférences, en créant des signets, brochures et autres articles de marque et, comme CIC, en lançant des campagnes AdWord de Google afin d’accroître le trafic sur le site Web Travailler au Canada (les campagnes AdWord de Google de RHDCC ont entraîné une augmentation de 50 % des utilisateurs en provenance d’Inde, des Philippines et de Chine). Les activités promotionnelles de RHDCC ont été beaucoup vantées par les informateurs clés de RHDCC et CIC. Selon un informateur clé de RHDCC, « Plus de 80 % du trafic sur le site [site Web Travailler au Canada] vient de l’extérieur du Canada », ce qui est confirmé par l’analytique Web (79 % des visiteurs de Travailler au Canada provenaient de l’extérieur du Canada de janvier à avril 2010) et suggère que le site Web Travailler au Canada rejoint son public cible.

Comme SRC-PI , les portails provinciaux et territoriaux ont mené des campagnes de promotion et de publicité, mais les données nécessaires pour en démontrer l’efficacité sont manquantes en ce moment.

Afin d’accroître la connaissance et l’utilisation de leurs portails, beaucoup de provinces et de territoires ont mené des campagnes de promotion et de publicité traditionnelles et non traditionnelles. Par exemple, le Nouveau-Brunswick a monté de multiples campagnes visant à accroître la sensibilisation à son portail provincial et à le promouvoir. Une de ces campagnes, le concours « Bienvenue chez vous au Nouveau-Brunswick », était destinée à la population du pays et a pris de multiples formes (p. ex. cartes postales, annonces en lignes). D’autres provinces, comme Terre-Neuve-et-Labrador, ont établi des liens directs vers leurs portails provinciaux et territoriaux depuis leurs principaux sites Web gouvernementaux pour mieux rejoindre les nouveaux immigrants et les immigrants potentiels. L’Alberta a mené avec succès des campagnes de publicité par courriel ciblées, tandis que le portail de la Colombie-Britannique a produit une campagne de marketing pour profiter de la visibilité et du trafic générés par les Jeux d’hiver 2010.

Parmi les autres campagnes promotionnelles mentionnées par les informateurs clés ou relevées dans différents documents, notons des campagnes AdWord de Google (entreprises dans des provinces ou territoires), l’utilisation des médias sociaux, directe ou par liens (p. ex. Facebook, Twitter, etc.), la participation à des conférences et des ateliers, des réunions avec des fournisseurs de services et des présentations, des brochures et dépliants, et la diffusion de matériels promotionnels (p. ex. la Puffin Stress Ball de Terre-Neuve-et-Labrador).

Les provinces et territoires ont donc mené de nombreuses initiatives de marketing et de promotion, mais l’information disponible était insuffisante pour faire une évaluation de leurs résultats. Il est donc impossible actuellement de déterminer l’efficacité de ces campagnesNote de bas de page 43.

3.2.6. Convivialité et fonctionnalité

SRC-PI est fonctionnel, convivial, et la navigation du site est facile.

Une mesure importante de l’évaluation d’un site Web (ou d’un portail Web) consiste à jauger jusqu’à quel point il est convivial et fonctionnel pour le public visé. Dans la présente évaluation, les participants aux groupes de discussion, les utilisateurs en ligne, les intermédiaires, et l’expert en la matière ont en général convenu que SRC-PI était fonctionnel, convivial, et de navigation facile.

Les utilisateurs en ligne ont indiqué qu’il était facile de trouver l’information recherchée dans un certain nombre de domaines, dont l’immigration (83 %, 76 sur 92), l’établissement (80 %, 16 sur 20), le travail (78 %, 103 sur 132), les visites (77 %, 10 sur 13), et les études (56 %, 9 sur 16).

Figure 3-2 : Pourcentage des utilisateurs en ligne déclarant que l’information était facile à trouver

Pourcentage des utilisateurs en ligne déclarant que l’information était facile à trouver

De plus, les intermédiaires qui avaient indiqué avoir consulté le site Travailler au Canada (n=70) et le site SRC (n=70) ont été invités à établir un classement de leur convivialité et leur fonctionnalité. Ces attributs ont été notés sur une échelle de 1 à 4, où 1 représentait « Complètement en désaccord » et 4 « Complètement d’accord ». Les sites Web SRC et Travailler au Canada ont tous deux reçu une note très élevée à l’égard de ces deux attributs de la part des intermédiaires qui les avaient utilisés, avec une moyenne de 3,42 sur 4 pour « logique et convivial » et 3,22 et 3,27 sur 4 (pour SRC et le site Web Travailler au Canada respectivement) pour « information facile à trouver ».

Figure 3-3 : Comparaison des attributs précis de facilité d’utilisation et de fonctionnalité de SRC et de Travailler au Canada donnés par les intermédiaires

Comparaison des attributs précis de facilité d’utilisation et de fonctionnalité de SRC et de Travailler au Canada donnés par les intermédiaires

Note : Seuls les répondants qui ont utilisé chacun des sites en ont évalué la fonctionnalité

Les participants aux groupes de discussion ont été invités à faire des suggestions pour améliorer la fonctionnalité et la navigation générales de SRC-PI. Parmi les réponses données, notons : plus de menus déroulants sur le Portail, plus de photographies et d’images sur le site, et des définitions, descriptions et exemples plus clairs des titres de postes que l’on peut chercher à l’aide de l’outil Travailler au Canada (beaucoup de participants ont mentionné avoir eu des difficultés à trouver leur profession en regard du titre d’emploi qu’ils utilisent habituellement ou qu’ils avaient utilisé antérieurement).

Les participants à plusieurs groupes de discussion ont aussi mentionné que l’un des plus gros problèmes SRC-PI était que lorsqu’on suivait l’un des nombreux liens externes fournis par le Portail (p. ex. le site Web de l’Agence des services frontaliers du Canada), il était souvent difficile de retourner à SRC-PI. Sans égard aux suggestions pour améliorer SRC-PI formulées par les utilisateurs en ligne, les intermédiaires et les participants aux groupes de discussion (utilisateurs et non-utilisateurs inclus), la plupart étaient d’avis que SRC-PI était convivial et de navigation facile.

L’analytique Web produite pour la présente évaluation montre que très peu d’utilisateurs de SRC-PI ont fait face à des erreurs dans l’utilisation du Portail. Par exemple, de janvier à avril 2010, 92 % des consultations du site Web SRC et 97 % des consultations du site Web Travailler au Canada se sont déroulées sans erreur (c’est-à-dire que l’utilisateur a effectivement eu accès à la page demandée sans que la navigation soit interrompue). Les analyses des fichiers journaux SRC-PI, quant à elles, montrent que SRC-PI (incluant les sites Web SRC et Travailler au Canada) subit une rupture de lien toutes les quatre pages mises à la disposition des utilisateurs. Ce taux est jugé acceptable, dans la mesure où « le site Web moyen affiche une page sur quatre contenant un lien rompu » [traduction]Note de bas de page 44.Dans le cadre de son examen de SRC-PI, l’expert en la matière a eu des commentaires positifs sur l’accessibilité (fonctionnalité) du Portail, notamment sur le nombre relativement réduit des liens rompus qu’on y trouve et la pertinence des liens vers les sites Web externes. Une étude sur SRC menée en 2008 a également conclu que :

La clarté de la langue (85 %) et la taille et le style du texte (81 %) affichent le plus haut taux d’approbation. Plus des trois quarts se déclarent satisfaits de la facilité avec laquelle ils ont pu naviguer sur le site Web.Note de bas de page 45

Une partie de la fonctionnalité et de la convivialité générales de SRC-PI peut être attribuée aux correctifs qui ont été apportés à des problèmes et des erreurs relevés dans le passé sur les sites Web SRC et Travailler au Canada. Selon les données disponibles, pas moins de 121 mises à jour, d’importance variable allant de mineures à majeures, ont été apportées au site Web SRC depuis 2008. Des études antérieures sur la convivialité ont aussi démontré que des obstacles avaient été levés, et que, par exemple, des sous-menus du menu « Bienvenue au Canada » sur le site SRC avaient été clarifiésNote de bas de page 46. Au cours de l’évaluation, d’autres données non scientifiques ont montré que le site Web SRC fait l’objet de mises à jour, notamment l’apparition du titre du site Web SRC lors d’une recherche sur Google, qui est passé de l’expression générique et non identifiable « Bienvenue! » à la plus spécifique « Se rendre au Canada : portail sur l’immigration – Bienvenue! » en septembre 2010.

Les portails provinciaux et territoriaux sont généralement fonctionnels, conviviaux et de navigation facile.

Bien que peu de répondants aient répondu aux questions relatives aux portails provinciaux et territoriaux (N=7), presque tous ceux qui l’ont fait ont déclaré que l’information sur les provinces et les territoires était facile à trouver. Ces conclusions ont été corroborées par l’expert en la matière, qui a conclu que les sites Web provinciaux et territoriaux étaient, en général, accessibles et de navigation facile. De plus, les documents fournis par les provinces et territoires (C.-B., Alb., Sask., Ont., T.-N.-L, N.-É. et Yn), dont les tests de convivialité, la segmentation de clientèle, et les études d’optimisation de moteur de recherche, montrent que les portails provinciaux et territoriaux sont généralement fonctionnels, conviviaux et de navigation facile, et ont fait l’objet d’améliorations pour que leurs publics cibles soient assurés de recevoir l’information voulue dans un format facile à utiliser. Le Tableau 3-6 présente des exemples de telles études.

Tableau 3-6  :  Études sur leurs portails commandées par les provinces et territoires

Province/territoire

Exemples d’études : commandées par les provinces et territoires

Saskatchewan

Une étude de convivialité menée en 2009 sur le portail de la Saskatchewan a conclu ce qui suit :

  • La disposition et la conception visuelles sont extrêmement attrayantes et facilitent la recherche d’information.
  • Les principales en-têtes de navigation répondent aux catégories d’information dont les utilisateurs potentiels ont le plus besoin et ce, dans un ordre qui correspond à celui dans lequel ils chercheraient naturellement cette information. En ce sens, le site est modelé sur les besoins concrets des utilisateurs.
  • Les utilisateurs effectuent leurs recherches par contenu et utilisent le site comme prévu.
  • Les utilisateurs sont à l’aise avec le fait que les liens les conduisent à d’autres sites et n’ont pas de mal à retrouver leur chemin par la suite.
  • Le ton et le concept globaux sont positifs, stimulants et bien reçus en tout point par les participants.
    • Tests AEEL du portail de l’immigration, Vision Critical Group, novembre 2009.

Alberta

Un sondage mené auprès des utilisateurs du portail de l’Alberta en 2009-2010 conclut que :

  • Quatre-vingt pour cent étaient satisfaits (ou mieux) de leur capacité à naviguer sur le site Web.
  • Soixante-quatorze pour cent ont trouvé ou trouvé en partie l’information recherchée.

Ontario

Le ministère des Affaires civiques et de l’Immigration de l’Ontario a organisé un certain nombre de groupes de discussion avant le lancement du site pour s’assurer qu’il était de navigation intuitive et que son contenu était utile aux nouveaux arrivants. Les utilisateurs ont eu accès à des versions provisoires du site et ont été invités à effectuer certaines tâches (trouver un élément de contenu, répondre à une question, cheminer à travers le site) pour ensuite commenter la facilité avec laquelle elles ont pu être menées à bien. Les utilisateurs ont aussi examiné la disposition et la conception générale du site, et ont commenté sur ce qu’ils aimaient ou n’aimaient pas et soumis des suggestions d’amélioration.

Terre-Neuve-et-Labrador

  • En 2007, un document de recherche relatif au contenu a été préparé par Ryan and Associates.
  • Le bureau du dirigeant principal de l’information du gouvernement provincial a conduit un test de convivialité avant le lancement du site Web.
  • Des groupes de discussion ont aussi été organisés pour tester la convivialité du Portail.

Colombie-Britannique

  • En 2007, la Colombie-Britannique a conduit une étude approfondie de segmentation de la clientèle afin d’éclairer le contenu et la construction du site Web WelcomeBC.ca par le prisme de l’immigration. En 2008, on a appliqué la même méthodologie à une nouvelle étude de segmentation afin d’éclairer le contenu et la construction de la première passerelle de collectivités accueillantes au Canada.
  • En 2008, la Colombie-Britannique a conduit des tests de convivialité sur WelcomeBC.ca.
  • En 2010, la Colombie-Britannique a conduit un examen complet du référencement. L’analyse fournie dans ce rapport est utilisée pour améliorer le portail et les résultats obtenus. L’examen de référencement a été conduit en conjonction avec la migration du portail vers une nouvelle plateforme SGC, ce qui a permis d’en changer la taxonomie, l’architecture informationnelle et le métabalisage. Un grand nombre de recommandations formulées dans le rapport ont déjà été mises en application.

3.2.7. Qualité de l’information

SRC-PI offre une information de grande qualité à son public cible.

Aux fins de cette évaluation, la qualité de SRC-PI a été évaluée en fonction des trois critères suivants :

  1. Pertinence : si l’information fournie était pertinente et importante pour son public cible.
  2. Clarté : la façon dont l’information est présentée, par exemple si elle est lisible et compréhensible pour le public cible.
  3. Actualité : jusqu’à quel point l’information contenue sur SRC-PI est à jour.

Une étude de SRC menée en 2007 (comprenant 8 groupes de discussion et 46 entrevues distinctes en personne dans huit villes) a conclu qu’« on est largement d’accord pour affirmer que le contenu est clair et facile à comprendre »Note de bas de page 47.

Ces conclusions ont été corroborées par une évaluation de SRC-PI conduite par l’expert en la matière en 2010 et qui a porté précisément sur la pertinence, la clarté et l’actualité de l’information présentée sur SRC-PI. Se fondant sur son expertise en contenu portant sur l’immigration et l’établissement, cet expert conclut que SRC-PI est pertinent pour son public cible, et fournit de l’information claire qui est suffisamment à jour, facile à lire et rédigée dans un niveau de langage approprié pour les nouveaux immigrants et immigrants potentiels. L’expert en la matière n’a soulevé aucun bémol quant au contenu présenté sur SRC-PI (le site Web SRC et le site Web Travailler au Canada).

Les intermédiaires sondés ont eux aussi été invités à commenter un certain nombre d’attributs liés à la qualité de SRC-PI. Comme l’indique la Figure 3-4, les trois énoncés de qualité ont reçu de la part des intermédiaires ayant utilisé SRC (n=70) et Travailler au Canada (n=70) un niveau élevé d’approbation, les quelques différences observées entre les deux sites n’étant que marginales. Plus précisément, les intermédiaires ont convenu que l’information fournie dans SRC-PI est facile à comprendre (3,13 pour le site Web SRC et 3,22 pour le site Web Travailler au Canada), elle est de grande qualité (3,36 pour le site Web SRC et 3,51 pour le site Web Travailler au Canada), et elle est pertinente et à jour (3,20 pour le site Web SRC et 3,31 pour le site Web Travailler au Canada). De même, trois quarts (75 %, 168 sur 224) des utilisateurs en ligne ont dit que l’information présentée sur SRC-PI était facile à comprendre.

Figure 3-4 : Comparaison des attributs de qualité de v et de Travailler au Canada donnés par les intermédiaires

Comparaison des attributs de qualité de v et de Travailler au Canada donnés par les intermédiaires

Note : Les répondants ont été invités à noter leur accord avec les énoncés touchant la qualité des sites Web sur une échelle de 1 à 4 (où 1 signifie "totalement en accord" et 4 "totalement en désaccord"). Seuls les répondants ayant utilisé chacun des sites ont fourni une évaluation de la qualité.

Malgré ces conclusions et les 121 mises à jour effectuées sur SRC depuis 2008, les informateurs clés de CIC ont en général déclaré que l’information contenue sur le site Web SRC doit être plus souvent mise à jour. La principale raison souvent mentionnée pour expliquer le nombre moins important de mises à jour sur le site Web SRC était la fusion prévue avec le site Web de CIC. De plus, les informateurs clés de CIC et de RHDCC se sont accordés sur le fait que les mises à jour de pages sur le site Web Travailler au Canada se font périodiquement et que leur fréquence est suffisante. Les mises à jour de l’outil Travailler au Canada et des pages des médias sociaux (p. ex. Facebook et Twitter) sont assurées quotidiennement par RHDCC par souci de pertinence. Les tableaux de bord de CIC de 2010, qui comprennent des statistiques sur les demandes et les mises à jour d’édition Web, indiquent aussi que le site principal de CIC est mis à jour quotidiennement.

Le contenu des portails provinciaux et territoriaux, en général, est pertinent, facile à comprendre et cohérent avec celui du site Web SRC et du site Web Travailler au Canada.

Comme pour SRC-PI, la qualité du contenu des portails provinciaux et territoriaux a été examinée par l’expert en la matière sous l’angle de la pertinence, de la clarté et de l’actualité, de même que pour évaluer sa cohérence avec le contenu présenté sur SRC-PI. L’expert a conclu que le contenu présenté sur les portails provinciaux et territoriaux était à la fois pertinent et à jour. Autrement dit, que l’information fournie par ces sites est exacte et répond à un besoin pour les nouveaux immigrants, les immigrants potentiels et les organismes de services aux immigrants, que cette information est la plus récente disponible et qu’elle aide les nouveaux immigrants et les immigrants potentiels à prendre une décision sur l’immigration, la vie, le travail, l’établissement, les visites et les études au Canada. Qui plus est, l’information contenue dans les portails provinciaux et territoriaux a été jugée cohérente avec celle présentée sur le site Web SRC et le site Web Travailler au Canada par l’expert en la matière – une conclusion qui a trouvé écho auprès des informateurs clés des provinces et territoires.

Sur le plan de la clarté, l’expert en la matière a conclu qu’en général, le contenu des portails provinciaux et territoriaux était facile à lire et à comprendre. Il a formulé en outre quelques suggestions pour améliorer la clarté de trois des portails provinciaux et territoriaux, soit :

  • Un certain nombre de liens donnés dans le portail du Yukon (en français) conduisent à du texte en anglais, alors que du texte en français serait disponible ;
  • Plusieurs pages du portail du Manitoba (en anglais et en français) sont dédoublées, mais avec des URL différentes ;
  • Le portail de l’Île-du-Prince-Édouard en anglais devrait faire l’objet d’un examen éditorial.

Outre l’examen par l’expert en la matière, un certain nombre de portails provinciaux et territoriaux ont commandé des études linguistiques afin d’évaluer leur niveau de langage (ou lisibilité). Des études de langue selon les normes généralement reconnues et des groupes de discussion portant sur la lisibilité ont été commandées pour évaluer le niveau de langage des portails de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de l’Ontario et de Terre-Neuve-et-Labrador. Toutes les études ont conclu que l’information présentée sur ces portails était facile à comprendre pour les nouveaux immigrants et les immigrants potentiels, et était présentée à un niveau acceptable (p. ex. 85 % des répondants à un sondage affiché sur le portail de l’Alberta en 2009-2010 étaient d’accord sur le fait que la langue était facile à comprendre).

De nombreux portails provinciaux et territoriaux ont aussi fait l’objet de prix et de reconnaissance en raison de leur qualité générale. Par exemple, le portail de la Colombie-Britannique a été récompensé par l’Institut d'administration publique du Canada (IPAC) en 2009 pour sa contribution à l’amélioration d’un domaine du secteur public. Le portail de la Colombie-Britannique a aussi reçu le prix d’excellence du premier ministre de la Colombie-Britannique (2008-2009), et une récompense pour l’utilisation des technologies de l’information dans le secteur public (2008). Plus récemment (décembre 2010), le portail de la Saskatchewan a remporté un prix Feuille d’argent de l’Association internationale des professionnels de la communication (AIPC) dans la catégorie des médias interactifs. De plus, plusieurs sites Web municipaux ontariens ont remporté des prix dans le cadre de l’Initiative pour la promotion de collectivités accueillantes.

3.2.8. Satisfaction des utilisateurs

Les utilisateurs sont satisfaits de SRC-PI et recommanderaient le site.

Les données recueillies auprès de multiples sources montrent que le public cible est généralement satisfait de SRC-PI. Par exemple, les participants aux groupes de discussion (utilisateurs et non-utilisateurs du Portail compris) se sont dits satisfaits de l’information fournie sur SRC-PI et 75 % (223 sur 299) des utilisateurs en ligne se sont déclarés satisfaits de SRC-PI.

Les utilisateurs en ligne ont ensuite été invités à noter l’utilité de l’information relative à l’immigration, au travail, à l’établissement, aux visites et aux études au Canada. Tel qu’indiqué à la Figure 3-5, une vaste majorité des répondants ont trouvé l’information sur l’immigration, l’établissement et le travail au Canada utile (accordant une note de 1 ou 2), et au moins la moitié de ceux qui ont cherché de l’information sur les visites et les études ont dit avoir trouvé utile l’information recueillie.

Les conclusions présentées à la Figure 3-4 sont corroborées par une étude sur la convivialité de SRC-PI menée en 2008, qui a établi qu’« Une majorité était satisfaite de tous les éléments du site Web inclus dans le sondage. »Note de bas de page 48

Figure 3-5 : Pourcentage des utilisateurs en ligne qui ont trouvé des composantes précises de SRC-PI utiles

Pourcentage des utilisateurs en ligne qui ont trouvé des composantes précises de SRC-PI utiles

Note : Le nombre de répondants varie par catégorie parce que ceux qui avaient consulté ces pages ont été invités à fournir une évaluation de leur contenu.

Une autre mesure de satisfaction consiste à évaluer à quel point les publics cibles de SRC-PI recommanderaient le site, entre autres à des amis, des membres de la famille ou des clients. Un très fort pourcentage des utilisateurs en ligne (88 %, 122 sur 140) ont dit qu’ils recommanderaient SRC-PI, tandis que 79 % (55 sur 70) des intermédiaires ont dit qu’ils recommanderaient le site Web Travailler au Canada et 77 % (54 sur 70) des intermédiaires recommanderaient le site Web SRC à leurs clients. Parmi ces intermédiaires qui ont déclaré avoir déjà recommandé Travailler au Canada à leurs clients, 58 % (32 sur 55) le recommandent souvent, et seulement 7 % (4 sur 55) rarement. De même, la majorité des intermédiaires qui ont recommandé SRC à des clients le font souvent (61 %, 33 sur 54), et seulement 9 % (5 sur 54) rarement.

Figure 3-6 : Fréquence de la recommandation de Travailler au Canada ou de SRC par les intermédiaires

Fréquence de la recommandation de Travailler au Canada ou de SRC par les intermédiaires
Le public cible est satisfait des portails provinciaux et territoriaux.

Les études commandées par certaines provinces et certains territoires, y compris les groupes de discussion et les études ou sondages sur la satisfaction, montrent que les publics cibles sont satisfaits des portails provinciaux et territoriaux. Par exemple, des tests par des groupes de discussion conduits par la Colombie-Britannique en 2008 auprès d’immigrants récents et de fournisseurs de services ont montré que les utilisateurs sont généralement satisfaits de l’information offerte par le portail de la Colombie-Britannique. En 2009-2010, 68 % des répondants qui ont rempli le sondage de rétroaction sur le portail de l’Alberta se sont dits satisfaits du site Web. De plus, 88 % (36 sur 41) des intermédiaires qui ont participé au sondage en ligne conduit dans le cadre de cette évaluation ont dit avoir recommandé les portails provinciaux et territoriaux aux nouveaux immigrants et aux immigrants potentiels.

3.2.9. Impact de SRC-PI

L’information fournie sur SRC-PI a l’impact souhaité sur les utilisateurs.

Les données de multiples sources montrent que SRC-PI fournit une information qui répond à un besoin et aide les nouveaux immigrants et immigrants potentiels. Comme le montre la Figure 3-7, 69 % (22 sur 32) des utilisateurs en ligne qui ont participé au sondage ont dit que l’information fournie sur SRC-PI a été utile et les a aidés à s’intégrer à la société canadienne. Qui plus est, les utilisateurs en ligne ont déclaré que l’information fournie sur SRC-PI les a aidés à prendre une décision quant à l’immigration au Canada (84 %, sur 92) et au travail au Canada (78 %, 103 sur 132). Les utilisateurs en ligne ont aussi trouvé l’information sur SRC-PI utile pour se préparer au processus d’immigration et pour s’établir au Canada. Outre les données de sondage, les participants aux groupes de discussion qui avaient utilisé SRC-PI ont déclaré que l’information fournie sur le Portail les a aidés à se préparer au processus d’immigration, et les non-utilisateurs que l’information leur aurait été utile s’ils en avaient connu l’existence.

Figure 3-7 : Pourcentage des répondants au sondage en ligne auprès des utilisateurs qui ont donné des exemples de l’utilité de l’information fournie sur SRC-PI

Pourcentage des répondants au sondage en ligne auprès des utilisateurs qui ont donné des exemples de l’utilité de l’information fournie sur SRC-PI

Une autre mesure d’impact de SRC-PI consiste à évaluer à quel point le site a permis aux nouveaux immigrants et aux immigrants potentiels d’accroître leurs connaissances. Les répondants au sondage en ligne auprès des utilisateurs ont été invités à dire s’ils avaient appris quelque chose de nouveau en consultant un des sites de SRC-PI, et 77 % des répondants (229 sur 299) ont indiqué que l’information trouvée sur le Portail leur avait appris quelque chose de nouveau.

De plus, on a sollicité les commentaires des intermédiaires sur l’utilité de SRC-PI pour répondre aux besoins de leur clientèle de nouveaux immigrants et d’immigrants potentiels. Tel que montré à la Figure 3-8, 73 % des intermédiaires ont trouvé SRC-PI utile dans l’ensemble, dont 77 % (54 sur 70) qui ont dit que SRC-PI aide les immigrants à prendre des décisions éclairées sur leur venue éventuelle au Canada, 72 % (50 sur 70) qui ont déclaré que SRC-PI prépare les immigrants potentiels à travailler au Canada, et 77 % (54 sur 70) qui ont dit que SRC-PI aide à préparer les immigrants potentiels à immigrer au Canada.

Parmi les répondants au sondage en ligne auprès des utilisateurs qui vivent au Canada mais ne sont pas canadiens de naissance, 76 % (34 sur 45) ont dit avoir trouvé l’information présentée sur SRC-PI utile pour les aider à se préparer à immigrer au Canada.

Figure 3-8 : Pourcentage des intermédiaires qui ont trouvé que des aspects donnés de SRC-PI étaient utiles aux nouveaux immigrants et au immigrants potentiels

Pourcentage des intermédiaires qui ont trouvé que des aspects donnés de SRC-PI étaient utiles aux nouveaux immigrants et au immigrants potentiels

3.2.10. Emplacement de SRC-PI

L’initiative d’intégrer pleinement le Portail au site principal de CIC est préconisée par CIC , tandis que les autres parties intéressées et les nouveaux arrivants font état des problèmes possibles et des points faibles associés à l’offre du contenu de SRC-PI à cet endroit.

En septembre 2008, une ébauche de « plan de mise en œuvre du Portail et du site principal de CIC » a été rédigée ; une approche pour l’intégration partielle de SRC-PI dans le site principal de CIC y est exposée. Dans ce plan, il est indiqué que l’incorporation du contenu et des outils de SRC-PI dans le site Web de CIC « permettrait d’en tirer le maximum pour les contribuables et les visiteurs du site Web de CIC, c’est-à-dire les immigrants potentiels et les nouveaux arrivants. » De plus, il y est précisé que « comme le site Web de CIC reçoit environ 50 fois plus de visiteurs que SRC-PI, l’intégration d’éléments de SRC-PI dans le site Web de CIC ferait qu’un plus grand nombre de visiteurs auraient accès à son riche contenu, tout en évitant d’avoir à promouvoir SRC-PI à part.

Comme il a déjà été mentionné, le CGRR de SRC-PI a aussi indiqué en quoi pourrait consister la pleine intégration de SRC-PI dans le site principal de CIC. Les informateurs clés de CIC, de RHDCC et des provinces et territoires ont tous été invités à donner leur opinion sur une pleine intégration. Les réponses et les opinions fournies par ces trois groupes d’informateurs clés interrogés diffèrent dans le sens décrit ci-dessous :

  1. Sur les douze informateurs clés de CIC, à peine plus de la moitié étaient en faveur du déménagement du contenu de SRC-PI sur le site Web de CIC, dont cinq ont fait état de conditions qui seraient nécessaires à la réussite d’une telle mesure, comme de voir à ce que le contenu de SRC-PI occupe une niche bien en vue sur le site Web de CIC. Un seul informateur de CIC voulait que SRC-PI reste à l’endroit et à l’adresse URL actuels, tandis que trois autres ont présenté les avantages et les inconvénients du maintien du site à l’URL actuelle et de son déménagement sur le site Web de CIC. La plupart des répondants de CIC estimaient que le déménagement augmenterait le nombre de visiteurs sur le site SRC-PINote de bas de page 49. Ces personnes interrogées ont aussi fait état de l’avantage que représenterait le fait que toute l’information soit rassemblée en un seul endroit, ce qui aiderait à limiter les dédoublements et réduirait les risques de confusion chez les nouveaux immigrants et les immigrants potentiels.
  2. Les sept informateurs clés de RHDCC ont donné dans leurs réponses les avantages et les inconvénients des deux options (maintenir l’information à son adresse actuelle ou déménager SRC-PI sur CIC) ; toutefois, la plupart appuyaient de façon générale le maintien de SRC-PI comme site Web autonome à son URL actuelle.
  3. Chez les sept informateurs clés des provinces et territoires, près de la moitié ont dit que SRC-PI devrait demeurer un site Web à part à son adresse URL actuelle, deux étaient favorables au déménagement de SRC-PI sur le site Web de CIC, alors que les réponses de trois d’entre eux mentionnaient les avantages et les inconvénients de chacune des options (maintenir l’URL ou déménager le contenu sur le site Web de CIC).

Les informateurs clés (CIC, RHDCC, et provinces/territoires) ont donné un certain nombre de raisons à l’appui du déménagement de SRC-PI sur le site Web de CIC, dont :

  1. Le trafic plus important sur le site Web de CIC que sur SRC-PINote de bas de page 50, donc la possibilité de rejoindre davantage de nouveaux immigrants et d’immigrants potentiels ;
  2. La relocalisation de l’information à un seul endroit réduirait le risque de confusion chez les nouveaux immigrants et les immigrants potentiels ;
  3. L’élimination du dédoublement dans la mesure où une grande partie de l’information présentée sur SRC-PI se retrouve déjà sur le site Web de CIC (p. ex. l’outil Travailler au Canada).

Parmi les raisons données par les informateurs clés (CIC, RHDCC, et provinces/territoires) à l’appui du maintien de SRC-PI à l’endroit actuel comme site Web autonome, notons :

  1. La complexité du site Web de CIC et sa disposition actuelle rendraient difficile voire impossible pour les utilisateurs de trouver l’information disponible actuellement sur SRC-PI ;
  2. La nécessité de maintenir l’information relative à l’établissement et au travail à un seul emplacement ou sur un seul site Web ;
  3. La crainte que le contenu de SRC-PI ne soit pas mis à jour assez fréquemment s’il était déménagé sur le site Web de CIC.

Interrogés sur le fait qu’ils entrevoyaient ou non des problèmes techniques ou de marque distinctive susceptibles d’empêcher ou de compliquer le déménagement du contenu de SRC-PI sur le site Web de CIC, les informateurs clés de CIC, de RHDCC et des provinces et territoires ont aussi répondu par la négative.

Les participants aux groupes de discussion n’ont pas été invités à répondre à la question de savoir s’il fallait déménager le contenu de SRC-PI sur le site Web de CIC, mais les utilisateurs de SRC-PI ont indiqué que SRC-PI leur fournissait de l’information non disponible sur le site de CIC (p. ex. l’information relative au climat, à la population (culture) et à la vie quotidienne au Canada), et que cette information leur avait été utile dans la planification de leur déménagement au Canada. Les utilisateurs et les non-utilisateurs de SRC-PI ont généralement déclaré que l’information fournie sur SRC-PI répondait à un besoin, mais il y a eu une certaine ambiguïté et confusion entre SRC-PI et le site Web de CIC (particulièrement chez les non-utilisateurs, qui ont parfois eu du mal à distinguer les deux sites Web).

Tel que confirmé par les groupes de discussion (utilisateurs et non-utilisateurs de SRC-PI), le site Web de CIC a été plus souvent consulté par ceux qui cherchaient des formulaires, vérifiaient la situation d’une demande ou avaient besoin de documentation technique sur la vie, le travail, les études ou les visites au Canada. Néanmoins, les participants aux groupes de discussion ont affirmé qu’ils trouvaient la disposition et la conception du site de CIC complexe, technique et que la langue utilisée, en français comme en anglais, était trop fouillée (p. ex. barrières de langue).

3.2.11. Efficacité par rapport au coût

L’invitation au dialogue et l’intérêt pour le partage de l’information et des outils ont permis des économies de coûts pour les partenaires qui n’auraient pas disposé des ressources nécessaires pour les élaborer eux-mêmes. Il s’agit là d’un avantage essentiel de l’Initiative.

Dans le cadre de cette évaluation, il avait été prévu de comparer les coûts de SRC-PI (p. ex. coûts par ETP et coûts par visiteur unique) avec ceux d’autres initiatives de portail gouvernemental et non gouvernemental similaires. Cependant, en raison des dissimilarités considérables dans la portée des sites Web et la saisie de données Web, et pour des considérations techniques, SRC-PI n’a pas pu être comparé à d’autres initiatives de portail sur le plan de l’utilisation et des coûts. Par exemple, le site Web comparé suivait des mesures de site différentes (p. ex. visiteurs uniques, pages consultées) et utilisait divers ensembles d’analytique Web pour produire des rapports. Ces différences faisaient que les valeurs associées à l’utilisation des sites Web n’étaient pas uniformes et comparables.

Cependant, l’évaluation a révélé que la participation à l’Initiative du portail a entraîné des économies de coûts et amélioré l’efficacité. Le principal avantage économique de SRC-PI vient de la qualité ajoutée à différents sites du fait de la collaboration instituée entre les partenaires du Portail. La moitié des personnes interrogées, qui ont offert une réponse, ont expliqué que l’Initiative SRC-PI a favorisé la création de réseaux et de partenariats ; le Tableau 3-2 de la section 3.2.2 fournit une liste des différentes façons dont les partenaires du Portail échangent outils et ressources. Grâce à la collaboration qui est établie, la qualité générale des sites participants est enrichie et les sites partenaires peuvent offrir une information plus complète. Dans bien des cas, la production d’outils serait prohibitive si les partenaires devaient les élaborer eux-mêmes.

Les autres économies entraînées par le Portail tiennent, entre autres, à la nature des outils qui ont été produits et à la créativité avec laquelle les différents partenaires ont utilisé les médias sociaux pour augmenter leur trafic. Par exemple, étant une source complètement intégrable, l’outil Travailler au Canada se marie aisément à l’aspect et à la convivialité de tout site faisant partie de l’Initiative SRC-PI sans que de nouveaux codes ou d’autres actions soient nécessaires. De plus, en devenant la source d’information sur le marché du travail au Canada, l’outil Travailler au Canada a gagné en notoriété et en exposition, ce qui ne peut qu’amener d’autres utilisateurs à SRC-PI et à en diminuer les coûts. RHDCC a aussi montré que l’utilisation efficace de Facebook, Twitter et YouTube peut accroître la présence du Portail tout en permettant des économies.

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