Consultations de 2025 sur les niveaux d’immigration – rapport final

Table des matières

Aperçu et contexte

Chaque année, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) mobilise un large éventail d’intervenants et de partenaires partout au pays afin de nous aider à établir le prochain Plan des niveaux d’immigration du Canada.

Le Plan des niveaux d’immigration était traditionnellement axé sur le nombre de résidents permanents qui seraient admis au Canada au cours d’une année donnée, et fixait des cibles pour les admissions globales par catégorie d’immigration. L’année dernière, nous avons élargi cette portée en incluant des cibles pour les arrivées d’étudiants et de travailleurs en tant que résidents temporaires.

Nous nous sommes appuyés sur cette nouvelle approche lors de la planification des niveaux d’immigration de cette année. Nos efforts ont également été guidés par les engagements du gouvernement du Canada à :

Ce que nous avons fait pour consulter sur le Plan des niveaux d’immigration 2026-2028

Afin de guider la préparation du Plan des niveaux d’immigration 2026-2028, IRCC a consulté des intervenants et des partenaires de tout le Canada qui travaillent dans des domaines étroitement liés à l’immigration. Cette consultation s’est étalée sur plusieurs mois avant la finalisation du plan.

Entre le 21 juillet et le 17 août 2025, un total de 8 513 intervenants et partenaires ont été invités par courriel à participer à un sondage en ligne (PDF, 0,3 Mo), soit une hausse de 25 % par rapport aux 6 772 qui ont été invités en 2024. Nous avons reçu 840 réponses au sondage de la part d’organisations d’intervenants et de partenaires telles que des établissements universitaires et d’enseignement, des entreprises, des chambres de commerce, des organisations francophones, des syndicats, des organismes sans but lucratif et des organismes d’établissement et de réinstallation. En plus de répondre au sondage en ligne, certaines organisations ont également fourni des observations écrites.

Afin d’élargir la participation, nous avons également lancé une page Web dédiée contenant de l’information générale et permettant au public de répondre au sondage en ligne. Nous avons ainsi reçu 18 135 réponses de particuliers, soit une hausse de 400 % par rapport aux 3 626 réponses enregistrées l’année précédente.

De plus, IRCC a tenu des discussions thématiques avec un certain nombre d’intervenants et de partenaires afin d’examiner les éléments clés du Plan des niveaux d’immigration à venir. Parmi les participants figuraient des urbanistes, des municipalités impliquées dans l’accueil des nouveaux arrivants, des économistes de banques canadiennes, des petites et moyennes entreprises, des organisations francophones, ainsi que des experts qui ont partagé leur points de vue sur la manière dont le Canada peut attirer stratégiquement des talents du monde entier.

IRCC a également consulté les provinces et les territoires, comme l’exige la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Ce partenariat s’appuie sur un cadre élaboré conjointement et une collaboration continue par l’entremise d’un groupe de travail dédié du Forum des ministres responsables de l’immigration (FMRI).

À propos du présent rapport

Les conclusions résumées dans le présent rapport reflètent uniquement les points de vue des intervenants qui ont participé au processus de mobilisation entre juin et septembre 2025. Le dialogue d’IRCC avec les provinces et les territoires, de même que l’analyse de la recherche sur l’opinion publique, de l’information sur le marché du travail et des résultats obtenus par les immigrants ne font pas partie du présent rapport.

Nous avons conçu cette consultation pour qu’elle soit ouverte à toutes les personnes et organisations souhaitant y participer. Par conséquent, les résultats présentés dans ce rapport ne sont pas considérés comme statistiquement représentatifs et ne peuvent être transposés à l’ensemble de la population canadienne.

Lorsque nous avons analysé les données issues des réponses au sondage, nous avons arrondi les pourcentages à des nombres entiers. Par conséquent, les totaux peuvent ne pas totaliser 100. Les répondants devaient indiquer s’ils répondaient au sondage au nom d’une organisation ou à titre individuel. Les réponses des particuliers reflètent donc les commentaires de membres du public, ainsi que ceux de personnes affiliées à des organisations mais ne répondant pas au nom de leur organisation. Les tableaux de données concernant les réponses quantitatives au sondage figurent à l’annexe A.

Pour ce rapport, nous avons utilisé Microsoft Copilot afin de compiler et de synthétiser les données recueillies dans le cadre de notre processus de consultation. Tout identifiant personnel, tel que les noms de personnes ou de sociétés, a été supprimé avant l’utilisation des données. En savoir plus sur l’engagement du gouvernement du Canada en faveur d’une utilisation responsable de l’intelligence artificielle (IA).

Ce que nous avons entendu

L’intérêt du public pour les niveaux d’immigration – tant en termes de nombre de nouveaux arrivants que d’équilibre entre les différents volets de l’immigration – demeure élevé. Le processus de consultation de cette année a encore mis en évidence cet intérêt, avec un nombre record de réponses reçues par le Ministère.

Les thèmes récurrents qui se dégagent du processus de consultation de cette année révèlent un fort désir de politique d’immigration à la fois réactive et stable. Il semble y avoir un consensus général parmi les organisations travaillant dans le domaine de l’immigration et les communautés qui servent les immigrants et les non-immigrants quant au fait que la sélection des immigrants doit être stratégique et ciblée afin de contribuer à renforcer l’économie tout en protégeant la qualité de vie et l’accès aux services des personnes qui se trouvent déjà au Canada.

Les intervenants et les partenaires ont invariablement souligné la nécessité d’une meilleure harmonisation entre la planification de l’immigration et les besoins économiques du Canada, en particulier pour attirer et retenir les talents. Un large appui a été exprimé en faveur du maintien de la stabilité et de la prévisibilité des niveaux d’immigration afin d’éviter des perturbations économiques imprévues. Le renforcement de la collecte et de l’échange de données a également été mentionné comme un outil essentiel pour favoriser la collaboration entre les secteurs et les provinces et territoires.

Les participants ont souligné l’importance de reconnaître les réalités régionales et locales, indiquant qu’une approche unique ne suffit pas pour répondre aux divers besoins des communautés dans tout le pays. Une bonne compréhension des besoins du marché du travail et des pénuries de compétences a été jugée essentielle pour définir des voies d’immigration efficaces. Parallèlement, des préoccupations ont été soulevées quant à la capacité d’absorption du Canada – en particulier en matière de logement, d’infrastructures et de soins de santé – et beaucoup ont estimé qu’il fallait y remédier pour assurer une bonne intégration et une viabilité à long terme.

Principales constatations

Réponses au sondageNote de bas de page 1

Qui s’est exprimé

Afin de mieux comprendre les points de vue exprimés, nous avons d’abord demandé aux participants s’ils répondaient à titre individuel ou au nom d’une organisation. Les personnes représentant des organisations ont été interrogées sur leur secteur, leur région et les communautés desservies, tandis que les particuliers ont fourni de l’information sur leur province ou territoire, la taille de leur communauté et la langue la plus couramment parlée à la maison.

Organisations

Les trois principaux types d’organisations étaient les organisations à but non lucratif, les organisations caritatives et les organisations non gouvernementales (27 %), les établissements d’enseignement (23 %) et les entreprises (22 %).

Les trois principaux secteurs étaient l’éducation et la formation (38 %), les services sociaux (22 %) et l’hébergement, I’accueil et la restauration (14 %).

Les organisations qui ont répondu au sondage exercent principalement leurs activités en Ontario (31 %), en Colombie-Britannique (22 %) et en Alberta (13 %).

Particuliers

Près des trois quarts (72 %) des particuliers qui ont répondu au sondage vivent dans de grands centres urbains ayant une population de 100 000 habitants ou plus.

La grande majorité des particuliers qui ont répondu au sondage ont indiqué parler principalement l’anglais à la maison (85 %), et 6 % ont indiqué parler le français.

Les particuliers qui ont répondu au sondage se trouvent principalement en Ontario (47 %), en Colombie-Britannique (18 %) et en Alberta (13 %).

Planification des niveaux d’immigration

Afin d’éclairer la planification des niveaux d’immigration, nous avons demandé aux participants leur avis sur le nombre de travailleurs temporaires et d’étudiants annoncé dans le Plan actuel des niveaux d’immigration 2025-2027. Tout d’abord, nous avons demandé si les cibles de 2026 pour les travailleurs temporaires, les étudiants et le total combiné représentaient un nombre trop élevé, trop faible ou adéquat. Nous leur avons ensuite demandé leur avis sur la cible théorique pour 2027 et s’ils pensaient que les niveaux devaient augmenter, rester stables ou diminuer après 2027.

Niveaux liés aux résidents temporaires

Lorsqu’on leur a demandé leur avis sur le nombre de résidents temporaires, la moitié des organisations ont estimé que la cible fixée pour 2026 représentait « juste assez » de résidents temporaires, tandis qu’un quart d’entre elles ont jugé cette cible trop basse. En ce qui concerne 2027, près de la moitié ont déclaré que le chiffre était approprié, et un quart ont même suggéré qu’il devrait être plus élevé.

En revanche, les particuliers qui ont répondu au sondage avaient davantage tendance à estimer que les cibles pour 2026 et 2027 étaient trop élevées, plus de 80 % des répondants indiquant que ces cibles représentaient « trop » de résidents temporaires.

Interrogés sur l’orientation future au-delà de 2027, les particuliers se sont largement prononcés en faveur d’une baisse du nombre de résidents temporaires (83 %), tandis que les organisations ont opté pour une stabilisation (39 %) ou une croissance modérée (25 %). Dans l’éventualité d’une augmentation, les deux groupes privilégiaient les travailleurs étrangers plutôt que les étudiants étrangers. À l’inverse, si des réductions s’avéraient nécessaires, les particuliers seraient davantage enclins à réduire le nombre d’admissions de travailleurs étrangers, tandis que les organisations se montreraient plus partagées entre les travailleurs et les étudiants.

Niveaux liés aux résidents permanents

Lorsqu’on leur a demandé leur avis sur le nombre de résidents permanents, plus de la moitié des organisations se sont prononcées en faveur d’une augmentation, estimant que la cible fixée pour 2026 était « trop faible », tandis qu’un quart d’entre elles jugeaient que la cible représentait « juste assez » de résidents permanents. Les organisations ont également largement appuyé l’augmentation du chiffre pour la cible de 2027, 59 % d’entre elles estimant qu’il était « trop faible » et environ un quart estimant qu’il représentait « juste assez » de résidents permanents.

Un nombre plus important de particuliers (plus de 75 %) ont estimé que les cibles pour 2026 et 2027 étaient trop élevées.

Au-delà de 2027, les organisations ont manifesté un large appui de la croissance, 60 % d’entre elles étant favorables à une augmentation du nombre de résidents permanents. En revanche, 75 % des particuliers privilégiaient une baisse.

Lorsqu’on leur a demandé quelles catégories d’immigrants devraient être prioritaires si les niveaux augmentaient, les deux groupes se sont prononcés massivement en faveur d’une augmentation du nombre d’immigrants économiques. S’il était question de réductions, les deux groupes ont penché en faveur d’une diminution du nombre de réfugiés, de personnes protégées et de personnes admises au Canada pour des raisons humanitaires.

Soutenir les immigrants et les communautés au Canada

Nous avons demandé aux répondants de nous indiquer les domaines les plus importants dans lesquels investir pour appuyer l’immigration dans leur région, comme le logement, les soins de santé et les infrastructures. Nous avons également demandé quels services seraient les plus utiles aux nouveaux arrivants et quels investissements supplémentaires pourraient être nécessaires.

Pour faciliter l’immigration dans leurs régions, les organisations et les particuliers ont convenu de l’importance d’investir dans le logement et les services de santé, les classant parmi les grandes priorités. Pour les organisations, l’enseignement postsecondaire et la formation professionnelle constituaient la troisième priorité, tandis que les particuliers accordaient la priorité aux infrastructures publiques.

Pour ce qui est d’aider les nouveaux arrivants à s’intégrer, la formation linguistique, l’aide à l’emploi et la reconnaissance des titres de compétences étrangers ont été désignés comme les services les plus utiles. Tant les organisations que les particuliers ont souligné la nécessité de disposer d’information claire et accessible et d’un soutien pour s’y retrouver dans les services gouvernementaux et communautaires.

Immigration francophone

En ce qui concerne l’immigration francophone, nous avons demandé quelles mesures seraient les plus efficaces pour favoriser l’admission d’un plus grand nombre d’immigrants francophones à l’extérieur du Québec.

L’importance de renforcer l’immigration francophone à l’extérieur du Québec a été largement reconnue. Tant les organisations que les particuliers ont jugé que la priorité était de mettre en relation les nouveaux arrivants francophones avec les possibilités d’emploi dans les communautés francophones en situation minoritaire. L’optimisation des services d’établissement et l’amélioration des méthodes de sélection des immigrants bilingues ont également été considérées comme des mesures essentielles.

Tandis que les organisations ont mis davantage l’accent sur la facilitation de la transition vers la résidence permanente pour les résidents temporaires francophones, les particuliers ont davantage mis l’accent sur l’amélioration des méthodes de sélection des immigrants francophones et sur l’offre d’un soutien à l’établissement.

Lutter contre les obstacles systémiques et soutenir la diversité, l’équité et l’inclusion

Nous avons demandé aux participants s’ils voyaient des possibilités de rendre l’accès aux programmes d’immigration plus équitable et de lutter contre les obstacles systémiques tels que le racisme, le sexisme et la capacité physique.

De nombreuses organisations ont souligné la nécessité d’une reconnaissance simplifiée et juste des titres de compétences étrangers comme étape clé vers l’amélioration de l’accès équitable des nouveaux arrivants aux opportunités. Des préoccupations ont également été soulevées au sujet de la discrimination persistante, et des demandes ont été formulées pour une formation linguistique plus accessible, des services de soutien améliorés dans les zones rurales et éloignées et des programmes adaptés pour les réfugiés, les personnes 2SLGBTQI+, les femmes et les personnes handicapées. Les restrictions relatives aux permis de travail fermés et l’absence de voies claires vers la résidence permanente ont également été désignées comme des obstacles qui touchent de manière disproportionnée les populations vulnérables.

Les particuliers qui ont répondu au sondage ont exprimé divers points de vue. Certains ont exprimé leurs préoccupations quant à la surreprésentation des immigrants provenant de certains pays et ont proposé d’imposer des plafonds par pays afin de favoriser des admissions plus équilibrées. D’autres ont souligné l’importance de donner la priorité aux qualifications – comme les compétences, le niveau d’études et la maîtrise des langues – faisant valoir que les politiques en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) devraient compléter les critères de sélection fondés sur le mérite. Les autres suggestions d’amélioration ont inclus la rationalisation des processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers, l’amélioration de la transparence par la publication de données ventilées, l’obligation de suivre une formation en matière de lutte contre les préjugés et de compétences culturelles, le lancement de campagnes de sensibilisation du public pour lutter contre la discrimination et veiller à inclure de manière significative les voix des personnes racisées, des réfugiés, des immigrants et des Autochtones dans l’élaboration des politiques.

Tirer des leçons du processus

On a posé aux répondants une série de questions sur leur expérience de dialogue avec IRCC au sujet de la planification des niveaux d’immigration. Lorsqu’on les a interrogés sur les façons les plus efficaces pour le Ministère de communiquer avec eux, le courriel et les sondages en ligne sont demeurés en tête de liste.

De nombreux répondants ont apprécié que le sondage englobe à la fois les perspectives d’organisations et les perspectives de particuliers. Beaucoup ont trouvé qu’il était facile de répondre au sondage et ont apprécié le format en ligne. D’autres ont apprécié les questions ouvertes qui leur ont permis de détailler leurs points de vue. Plusieurs participants ont fait remarquer que la formulation de certaines questions semblait biaisée et ont suggéré des améliorations afin d’assurer une neutralité. D’autres ont exprimé la nécessité d’une plus grande transparence quant à la manière dont leurs observations éclairent la prise de décision.

Lorsqu’on leur a demandé des recommandations pour renforcer la participation à l’avenir, tant les particuliers que les organisations ont exprimé le souhait d’avoir des échanges plus fréquents et davantage d’occasions de dialoguer avec IRCC sur les questions d’immigration, notamment par le biais de discussions en personne et virtuelles, de tables rondes et de séances de discussion ouvertes.

IRCC mène régulièrement des sondages d’opinion publique afin d’en apprendre davantage sur les opinions et les préférences d’échantillons représentatifs d’adultes canadiens sélectionnés au hasard, notamment la population générale, les nouveaux arrivants, les Canadiens vivant dans des communautés rurales, les francophones vivant à l’extérieur du Québec et les peuples autochtones.

Dans le cadre d’une recherche sur l’opinion publique menée en novembre 2024 par le Ministère, par téléphone, auprès d’un échantillon aléatoire d’adultes canadiens, une faible majorité des répondants (54 %) ont indiqué estimer que trop d’immigrants venaient au Canada. De plus, 52 % ont estimé que la cible de 2025 était trop élevée; seulement 5 % ont estimé qu’elle était trop basse. Lorsqu’on les a informés que la cible était inférieure de 20 % à celle de l’année précédente, près de la moitié d’entre eux ont encore estimé qu’elle était trop élevée.

La recherche sur l’opinion publique menée par IRCC complète les perspectives recueillies dans le cadre des activités de consultation, et les deux outils sont utilisés pour aider à modeler les politiques, les programmes et les services d’immigration afin qu’ils reflètent mieux les besoins et les points de vue des diverses communautés dans l’ensemble du Canada.

Éléments supplémentaires tirés des observations écrites

Les observations écrites ont fourni une riche rétroaction qualitative qui a complété les réponses reçues. De nombreux participants ont souligné la nécessité d’éviter les changements brusques qui pourraient déstabiliser l’économie ou perturber les marchés du travail. Un thème récurrent était l’importance de la coordination de l’ensemble du gouvernement, les organisations préconisant une meilleure harmonisation entre les ministères fédéraux afin d’assurer une politique d’immigration cohérente et répondant aux besoins.

Plusieurs établissements d’enseignement supérieur ont plaidé en faveur de mesures visant à protéger le flux d’étudiants étrangers diplômés. Ils ont recommandé des exemptions des plafonds de permis d’études et, dans certains cas, des lettres d’attestation provinciales ou des lettres d’attestation territoriales. Ils ont également demandé un traitement plus rapide des demandes de permis d’études et proposé l’adoption d’un cadre pour les établissements reconnus et d’une approche fondée sur les distinctions afin de mieux refléter le rendement des établissements et les résultats des étudiants. L’amélioration de l’accès aux données relatives à l’immigration a également été signalée comme un besoin essentiel. Afin de favoriser un système stable et tourné vers l’avenir, certains ont souligné l’importance de créer des voies d’accès claires, coordonnées, prévisibles et durables pour le passage du statut temporaire au statut permanent, en accordant la priorité à la résidence permanente comme élément fondamental.

Les observations axées sur les talents mondiaux ont souligné l’urgence d’aligner la politique d’immigration sur les priorités nationales du Canada dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la transformation numérique. Les participants du secteur technologique ont souligné l’importance de programmes ciblés tels que le volet des talents mondiaux et ont appelé à une collaboration plus étroite entre les autorités chargées de l’immigration et l’industrie afin de faire en sorte que le Canada demeure compétitif pour attirer les meilleurs talents. Les observations recueillies auprès des petites et moyennes entreprises reflétaient ces préoccupations, désignant la construction, les services personnels et les services professionnels comme des secteurs ayant un besoin important de main-d’œuvre qualifiée. Ils ont également plaidé en faveur d’une meilleure harmonisation entre les compétences des travailleurs étrangers et les besoins locaux de main-d’œuvre afin d’aider à remédier à la pénurie actuelle de main-d’œuvre et de mieux soutenir l’intégration des résidents temporaires dans la société canadienne.

Certains participants experts en économie ont également souligné l’importance de ne pas sous-estimer la valeur économique et sociale des résidents permanents vivant déjà au Canada, en particulier ceux qui ont déjà une expérience professionnelle ou d’études, lesquels gagnent systématiquement plus et s’intègrent plus rapidement que les nouveaux arrivants venant de l’étranger. Afin de maintenir les résultats actuels en matière d’immigration et d’éviter d’aggraver les pressions sur le logement et les services, ils ont préconisé que le Plan des niveaux d’immigration accorde la priorité aux demandeurs au Canada et tienne compte de manière plus exacte de la population des résidents non permanents.

Les secteurs de l’établissement, de l’intégration et humanitaire ont fait part de leurs préoccupations concernant le nombre croissant de personnes sans papiers. Ils exhortaient le gouvernement à annuler les récentes coupures effectuées dans les programmes humanitaires, à fixer la cible pour les réfugiés pris en charge par le gouvernement (RPG) à 0,25 % de la population et à veiller à ce que des aides pour un logement abordable soient disponibles dans toutes les régions afin de faciliter une bonne intégration. Les participants ont également appelé à une reconnaissance équitable des incidences des réfugiés parrainés par le secteur privé en rétablissant les délais de traitement, en réduisant le volume de demandes en attente et en veillant à ce que le parrainage par le secteur privé complète, plutôt que remplace, les obligations du gouvernement.

Certains participants issus du secteur agricole ont souligné l’importance de la stabilité de la main-d’œuvre, d’un recrutement éthique et d’une planification à long terme. Les recommandations comprenaient le rétablissement et l’élargissement des voies d’accès à la résidence permanente, comme le Programme pilote sur l’agroalimentaire, l’amélioration des politiques sur le logement et les salaires, le maintien des exemptions existantes et la reconnaissance des rôles à temps plein permanents dans le secteur, au-delà des postes saisonniers.

Les expériences uniques des immigrants francophones et le rôle essentiel que joue l’immigration francophone dans le renforcement du dynamisme des communautés francophones en situation minoritaire ont été soulignés. Renforcer les campagnes de promotion et de sensibilisation, soutenir les institutions et les organisations au sein des communautés en situation minoritaire et assurer des conditions propices à l’établissement, à l’intégration et à la rétention ont été désignés comme des mesures clés pour améliorer la situation des immigrants francophones. De plus, des initiatives de recrutement ciblées pourraient viser à attirer des personnes originaires de pays francophiles (comme le Brésil, le Mexique et le Vietnam) afin qu’elles apprennent le français au Canada avant de suivre d’autres études, de trouver un emploi et d’obtenir la résidence permanente, ce qui aiderait à accroître le taux de rétention et d’intégration à long terme.

Quelques éléments clés à retenir des discussions thématiques

En plus des réponses au sondage et des observations écrites recueillies, IRCC a organisé une série de discussions thématiques avec les intervenants et les partenaires. Le résumé suivant met en évidence certains des thèmes clés qui sont ressortis de ces conversations.

Tirer parti de l’immigration pour favoriser la croissance économique

Mettre en place un système d’immigration plus prévisible et plus efficace

Aligner les titres de compétences sur les besoins de main-d’œuvre

Planifier les infrastructures et améliorer la qualité de vie

Améliorer les données pour une meilleure planification

Appuyer les étudiants étrangers et l’excellence universitaire

Adapter l’immigration aux besoins régionaux et ruraux

Aider les nouveaux arrivants à prospérer dans les communautés partout au Canada

Promouvoir l’éducation du public et les discours inclusifs

Faire progresser l’immigration francophone à l’extérieur du Québec

Selon vos propres termes

Voici quelques-uns des commentaires soumis par les participants, modifiés à des fins de clarté et de concision :

« La prévisibilité est vraiment importante, et je pense que le gouvernement est sur la bonne voie pour revenir à des niveaux plus historiques – cela nous permet de mieux planifier. C’est généralement la composante des résidents temporaires qui peut être plus difficile à satisfaire. »

« Partout au Canada, des mesures de soutien axées sur les employeurs et provenant des employeurs sont indispensables pour faciliter une intégration significative au marché du travail. Il est également impératif de mettre davantage l’accent sur l’accueil de nouveaux arrivants – permanents ou temporaires – possédant les compétences et les aptitudes nécessaires pour remédier à la pénurie de logements et à la crise de l’accessibilité au logement au Canada. »

« Favoriser une reconnaissance plus rapide et plus transparente des titres de compétences étrangers, tout en offrant une aide à la recherche d’emploi et un accès au mentorat, peut considérablement améliorer l’accès équitable à un emploi satisfaisant. Cela améliore non seulement les résultats individuels, mais renforce également la main-d’œuvre et les communautés du Canada. »

« Le soutien aux organismes communautaires francophones, qui jouent un rôle clé dans l’accueil et l’intégration des immigrants, doit être considérablement renforcé. Ces organismes sont en première ligne et offrent des services en français adaptés aux besoins des nouveaux arrivants : orientation, formation, aide à l’emploi, participation communautaire, etc. »

« L’équité en matière d’immigration va au-delà de l’arrivée. Cela signifie créer les conditions permettant à tous les nouveaux arrivants de prospérer, d’apporter leur contribution et de ressentir un véritable sentiment d’appartenance. »

« Il faut simplifier et rendre plus accessible le processus de demande en fournissant de l’information claire et facile à comprendre. Cela peut aider à réduire les obstacles pour les personnes qui n’ont pas accès à des avocats ou à des consultants en immigration. »

« En tant que pays, nous aurions certainement tout à gagner à disposer de données de haute qualité sur l’immigration concernant les résidents permanents et non permanents, et à pouvoir obtenir ces données de manière régulière. »

« Nous avons ici une occasion formidable d’attirer les meilleurs talents au Canada, mais nous devons saisir cette chance. »

« Les politiques d’immigration du Canada devraient donner la priorité et tirer parti des avantages uniques en matière de croissance économique offerts par les étudiants étrangers, qui obtiennent leur diplôme avec des qualifications et une expérience canadiennes, des réseaux professionnels locaux et une connaissance directe des normes et des facteurs du milieu de travail canadien, ce qui permet une intégration harmonieuse sur le marché du travail. »

« Il existe de nombreuses possibilités au Canada dans les petites et moyennes villes où il est possible de bâtir, où les prix sont abordables et où il y a des besoins en main-d’œuvre. Je pense que la politique d’immigration du Canada doit davantage tenir compte de la manière dont nous pourrions étendre les possibilités d’immigration aux petites et moyennes villes du pays, où les besoins en matière d’immigration sont les plus importants et où la capacité d’accueil est la plus grande. »

« Je pense que nous devons changer le discours sur l’immigration et dire que nous ne retirons des emplois à personne. Nous n’abusons pas du système d’immigration – nous sommes un employeur qui utilise ce système de manière responsable et qui souhaite faire venir les bonnes personnes. Nous voulons contribuer à bâtir l’économie canadienne de demain. »

Merci

Nous tenons à remercier sincèrement toutes les personnes qui ont contribué au processus de consultation de cette année, que ce soit en répondant au sondage en ligne, en soumettant des commentaires par écrit ou en participant aux discussions. Vos observations jouent un rôle essentiel dans le processus de planification de l’immigration au Canada.

Nous croyons fermement à une approche pangouvernementale et sociétale continue de l’immigration et nous continuerons à maintenir les voies de communication ouvertes.

Annexes

Annexe A : Réponses au sondage

Ce qui suit comprend les données quantitatives complètes des réponses au sondage provenant du rapport final.

Question 3 : Lequel (ou lesquels) des énoncés suivants décrit (décrivent) le mieux votre organisation? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)Note de bas de page 2

Nombre de réponses % d’organisations
Organisation sans but lucratif, de bienfaisance ou non gouvernementale 227 27 %
Organisation liée à l’éducation (école primaire ou secondaire, établissement d’enseignement postsecondaire, établissement d’enseignement désigné, association étudiante, conseil scolaire, etc.) 191 23 %
Entreprise 184 22 %
Organisation d’établissement ou de réinstallation 129 15 %
Milieu universitaire, fondation ou établissement de recherche, ou centre d’études et de recherche 68 8 %
Groupe de défense 67 7 %
Organisation liée à la diversité, à l’équité et à l’inclusion 67 7 %
Organisation offrant de la formation linguistique 61 7 %
Organisation issue d’une communauté francophone en situation minoritaire (y compris les membres de communautés francophones accueillantes, de communautés du Programme pilote d’immigration dans les communautés francophones, ou d’un Réseau en immigration francophone) 53 6 %
Organisation de développement économique 43 5 %
Service de consultation en immigration 30 4 %
Organisation confessionnelle 25 3 %
Membre d’un Partenariat local en matière d’immigration (PLI) 25 3 %
Association multiculturelle ou ethnoculturelle 24 3 %
Organisation de services de soins de santé ou d’autres soins 21 3 %
Conseil d’industrie ou de secteur 20 2 %
Organisation liée aux arts et à la culture (archives, galerie d’art ou musée, cinéma, salle de concert, bibliothèque, salle de spectacle, compagnie de danse ou de théâtre, etc.) 19 2 %
Chambre de commerce 19 2 %
Gouvernement – Administration municipale ou régionale 17 2 %
Organisation offrant des services juridiques 15 2 %
Organisation liée au tourisme 15 2 %
Organisation 2ELGBTQI+ 14 2 %
Organisation syndicale ou groupe de défense des travailleurs·euses 11 1 %
Membre d’une communauté du Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales 7 1 %
Gouvernement – Organisation indépendante/société d’État 1 <1 %
Gouvernement – Fédéral 4 <1 %
Gouvernement – Provincial ou territorial 4 <1 %
Organisation autochtone (des Premières Nations, inuite ou métisse) 4 <1 %
Autre 60 7 %
Je préfère ne pas répondre 4 <1 %

Question 3a : [Si « Organisation autochtone (des Premières Nations, inuite ou métisse » a été sélectionné ci-haut] Lequel (ou lesquels) des énoncés suivants décrit (décrivent) le mieux votre organisation ou collectif? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Nombre de réponses % d’organisations
Inuit 3 75 %
Première Nation 2 50 %
Métis 1 25 %

Question 4 : Dans quel (ou quels) secteur(s) parmi les suivants votre organisation exerce-t-elle des activités, s’il y a lieu? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)Note de bas de page 3

Nombre de réponses % d’organisations
Éducation et formation 323 38 %
Services sociaux 181 22 %
Services d’accueil, d’hébergement et de restauration 118 14 %
Arts, divertissements et sports 56 7 %
Soins de santé 60 7 %
Services de consultation et services juridiques 53 6 %
Services administratifs 50 6 %
Agriculture et agroalimentaire 38 5 %
Construction 43 5 %
Services professionnels, scientifiques et techniques 43 5 %
Technologie 43 5 %
Tourisme 42 5 %
Transport 37 4 %
Fabrication 35 4 %
Commerce de détail et de gros 31 4 %
Aérospatiale et défense 21 3 %
Énergie 21 3 %
Ingénierie 21 3 %
Automobile 19 2 %
Biofabrication et sciences de la vie 18 2 %
Foresterie 18 2 %
Services publics 16 2 %
Services bancaires et assurances 13 2 %
Extraction minière, pétrolière et gazière 12 1 %
Services immobiliers et services de location et de location à bail 12 1 %
Mode et design 10 1 %
Autre 150 18 %
Ne s’applique pas 38 5 %
Je préfère ne pas répondre 6 1 %

Question 5 : Dans quelle(s) province(s) ou quel(s) territoire(s) votre organisation exerce-t-elle des activités? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Nombre de réponses % d’organisations
Partout au CanadaNote de bas de page 4 93 11 %
Alberta 109 13 %
Colombie-Britannique 183 22 %
Manitoba 50 6 %
Nouveau-Brunswick 61 7 %
Terre-Neuve-et-Labrador 28 3 %
Territoires du Nord-Ouest 11 1 %
Nouvelle-Écosse 61 7 %
Nunavut 12 1 %
Ontario 262 31 %
Île-du-Prince-Édouard 25 3 %
QuébecNote de bas de page 5 88 10 %
Saskatchewan 43 5 %
Yukon 26 3 %
À l’extérieur du Canada 22 3 %

Question 5a : [Si seulement « Québec » a été sélectionné ci-haut] Le mandat de votre organisation est-il national, ou se limite-t-il à la province de Québec?

Nombre de réponses % d’organisations
Mandat national 27 31 %
Mandat se limitant au Québec 61 69 %

Question 6 : Dans quelle(s) langue(s) votre organisation exerce-t-elle principalement ses activités? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Nombre de réponses % d’organisations
Anglais 708 84 %
Français 240 29 %
Autre 42 5 %

Question 7 : Votre organisation représente-t-elle ou dessert-elle des membres de l’une des communautés suivantes? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)

Nombre de réponses % d’organisations
Grand centre de population urbain, avec une population de 100 000 habitants et plus 540 64 %
Moyen centre de population, avec une population de 30 000 à 99 999 habitants 360 43 %
Petit centre de population, avec une population de 1 000 à 29 999 habitants 380 45 %
Région rurale ou éloignée, avec une population de moins de 1 000 habitants 257 31 %
Je préfère ne pas répondre 8 1 %
Ne s’applique pas 52 6 %

Question 8 : Dans quelle province ou territoire habitez-vous?

Nombre de réponses % d’individus
Alberta 2 433 13 %
Colombie-Britannique 3 318 18 %
Manitoba 552 3 %
Nouveau-Brunswick 264 1 %
Terre-Neuve-et-Labrador 137 1 %
Territoires du Nord-Ouest 23 <1 %
Nouvelle-Écosse 628 3 %
Nunavut 4 <1 %
Ontario 8 531 47 %
Île-du-Prince-Édouard 60 <1 %
Québec 1 423 8 %
Saskatchewan 462 3 %
Yukon 43 <1 %
À l’extérieur du Canada 110 1 %
Je préfère ne pas répondre 146 1 %

Question 9 : Quelle(s) langue(s) parlez-vous le plus souvent à la maison?

Nombre de réponses % d’individus
Anglais 15 499 85 %
Français 1 086 6 %
Autre 1 220 7 %
Je préfère ne pas répondre 329 2 %

Question 10 : Laquelle des descriptions suivantes correspond le mieux à la communauté où vous vivez?

Nombre de réponses % d’individus
Grand centre de population urbain, avec une population de 100 000 habitants et plus 12 977 72 %
Moyen centre de population, avec une population de 30 000 à 99 999 habitants 2 564 14 %
Petit centre de population, avec une population de 1 000 à 29 999 habitants 1 897 10 %
Région rurale ou éloignée, avec une population de moins de 1 000 habitants 440 2 %
Je préfère ne pas répondre 456 1 %

Question 11 : Lesquels des domaines suivants considérez-vous comme les plus importants pour le système d’immigration du Canada? (Classés par ordre d’importance, 1 étant le plus important.)

Trois domaines les plus importants (%) – organisations Trois domaines les plus importants (%) – individus
Répondre aux besoins économiques et de main-d’œuvre et amener de nouvelles compétences au Canada 90 % 80 %
Soutenir et renforcer les communautés dans toutes les régions du Canada 61 % 60 %
Réunir les familles 49 % 45 %
Appuyer les engagements d’ordre humanitaire 38 % 51 %
Contribuer à la diversité du Canada 26 % 16 %
Accroître la population du Canada 19 % 13 %
Appuyer le développement des communautés francophones en situation minoritaire 16 % 34 %

Niveaux de résidents temporaires

Question 12 : Le Plan des niveaux d’immigration actuel soutient les efforts visant à réduire le nombre de résidents temporaires à 5 % de la population canadienne. En tenant compte des résidents temporaires qui deviendront résidents permanents ou quitteront le Canada, les cibles d’arrivée fixées dans le plan actuel sont de 516 600 pour l’année 2026. En ce qui concerne chacune des catégories suivantes et le total global, pensez-vous que cela représenterait trop, pas assez, ou juste assez de travailleurs temporaires et d’étudiants? À titre de référence, vous pouvez consulter le Plan des niveaux d’immigration 2025-2027.
Organisations
Trop Juste assez Pas assez Je ne sais pas
Travailleurs
Cible de 2026 : 210 700
15 % 25 % 50 % 11 %
Étudiants
Cible de 2026 : 305 900
22 % 25 % 43 % 10 %
Les deux catégories
Cible de 2026 : 516 600
14 % 23 % 50 % 10 %
Individus
Trop Juste assez Pas assez Je ne sais pas
Travailleurs
Cible de 2026 : 210 700
80 % 8 % 10 % 2 %
Étudiants
Cible de 2026 : 305 900
84 % 8 % 6 % 2 %
Les deux catégories
Cible de 2026 : 516 600
83 % 6 % 9 % 2 %
Question 13 : Le Plan des niveaux d’immigration actuel fixe une cible théorique consistant à accueillir 543 600 travailleurs temporaires et étudiants pour 2026. À votre avis, cela représente-t-il trop, pas assez ou juste assez de nouveaux travailleurs temporaires et étudiants?
Organisations Individus
Trop 16 % 84 %
Juste assez 25 % 6 %
Pas assez 49 % 8 %
Je ne sais pas 10 % 2 %
Question 14 : Au-delà de 2027, souhaiteriez-vous que les niveaux de travailleurs temporaires et d’étudiants augmentent, se stabilisent, ou diminuent?
Organisations Individus
Augmentent 51 % 8 %
Se stabilisent à 543 600 immigrants par année 26 % 8 %
Diminuent 13 % 83 %
Je ne sais pas 10 % 1 %
Questions 19 et 21 : Si les niveaux de travailleurs temporaires et d’étudiants devaient augmenter, dans quelle catégorie de résidents temporaires préféreriez-vous voir une augmentation? Si les niveaux de travailleurs temporaires et d’étudiants devaient diminuer, dans quelle catégorie de résidents temporaires recommanderiez-vous une diminution?
Organisations
Catégories à privilégier si les niveaux augmentent Catégories pour lesquelles une baisse est recommandée si les niveaux diminuent
Travailleurs étrangers 46 % 35 %
Étudiants étrangers 42 % 38 %
Je ne sais pas 12 % 27 %
Individus
Catégories à privilégier si les niveaux augmentent Catégories pour lesquelles une baisse est recommandée si les niveaux diminuent
Travailleurs étrangers 32 % 47 %
Étudiants étrangers 29 % 44 %
Je ne sais pas 39 % 9 %

Niveaux de résidents permanents

Question 15: Le Plan des niveaux d’immigration actuel établit des cibles théoriques de nouveaux résidents permanents pour chaque catégorie d’immigration pour 2026. En ce qui concerne chacune des catégories d’immigration suivantes et le total global, pensez-vous que cela représenterait trop, pas assez, ou juste assez de nouveaux résidents permanents? À titre de référence, vous pouvez consulter le Plan des niveaux d’immigration 2025-2027.
Organisations
Trop Juste assez Pas assez Je ne sais pas
Immigration économique (par exemple, travailleurs ou gens d’affaires)
Cible de 2026 : 229 750
8 % 25 % 57 % 10 %
Regroupement familial (par exemple, époux·ses, conjoint·e·s de fait ou partenaires conjugaux, enfants ou parents de personnes déjà au Canada)
Cible de 2026 : 88 000
10 % 33 % 42 % 15 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire (par exemple, réfugiés réinstallés ou demandeurs d’asile)
Cible de 2026 : 62 250
24 % 30 % 29 % 17 %
Cible de 2026 pour toutes les catégories :
380 000 (moins de 1 % de la population canadienne)
8 % 25 % 53 % 14 %
Individus
Trop Juste assez Pas assez Je ne sais pas
Immigration économique (par exemple, travailleurs ou gens d’affaires)
Cible de 2026 : 229 750
71 % 14 % 14 % 2 %
Regroupement familial (par exemple, époux·ses, conjoint·e·s de fait ou partenaires conjugaux, enfants ou parents de personnes déjà au Canada)
Cible de 2026 : 88 000
71 % 16 % 11 % 3 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire (par exemple, réfugiés réinstallés ou demandeurs d’asile)
Cible de 2026 : 62 250
76 % 13 % 8 % 3 %
Cible de 2026 pour toutes les catégories :
380 000 (moins de 1 % de la population canadienne)
77 % 8 % 13 % 2 %
Question 16 : Le Plan des niveaux d’immigration actuel fixe une cible théorique consistant à accueillir 365 000 nouveaux arrivants pour 2027, soit moins de 1 % de la population canadienne. À votre avis, cela représente-t-il trop, pas assez ou juste assez de nouveaux résidents permanents venant au Canada?
Organisations Individus
Trop 8 % 75 %
Juste assez 23 % 9 %
Pas assez 59 % 15 %
Je ne sais pas 9 % 1 %
Question 17 : Au-delà de 2027, souhaiteriez-vous que les niveaux de résidents permanents augmentent, se stabilisent, ou diminuent?
Organisations Individus
Augmentent 60 % 14 %
Se stabilisent à 365 000 immigrants par année 23 % 10 %
Diminuent 8 % 75 %
Je ne sais pas 9 % 1 %
Questions 18 et 20 : Si les niveaux de résidents permanents devaient augmenter, dans quelle catégorie d’immigration préféreriez-vous voir une augmentation? Si les niveaux de résidents permanents devaient diminuer, dans quelle catégorie d’immigration recommanderiez-vous une diminution?
Organisations
Catégories à privilégier si les niveaux augmentent Catégories pour lesquelles une baisse est recommandée si les niveaux diminuent
Immigration économique 70 % 15 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire 13 % 35 %
Regroupement familial 9 % 14 %
Je ne sais pas 8 % 36 %
Individus
Catégories à privilégier si les niveaux augmentent Catégories pour lesquelles une baisse est recommandée si les niveaux diminuent
Immigration économique 61 % 22 %
Réfugiés, personnes protégées et personnes au Canada pour motifs d’ordre humanitaire 13 % 43 %
Regroupement familial 9 % 27 %
Je ne sais pas 17 % 8 %
Question 22 : Dans quelle mesure les programmes fédéraux d’immigration économique devraient-ils sélectionner des travailleurs pour soutenir les secteurs clés de l’économie ayant des besoins de main-d’œuvre durables dans des métiers nécessitant un diplôme d’études secondaires ou aucune formation formelle (comme une formation en cours d’emploi)?
Organisations Individus
Beaucoup plus 27 % 11 %
Plus 33 % 8 %
Moins 9 % 10 %
Beaucoup moins 10 % 60 %
Aucun changement nécessaire 9 % 5 %
Je ne sais pas 12 % 6 %

Soutenir les immigrants et les communautés au Canada

Question 23 : À quel point l’investissement dans chacun des éléments suivants serait-il important pour soutenir l’immigration dans votre région ? (Classés par ordre d’importance, 1 étant le plus important.)
Trois éléments les plus importants (%) – organisations Trois aspects les plus importants (%) – individus
Logement 79 % 75 %
Services de soins de santé 75 % 79 %
Études postsecondaires/formation professionnelle 35 % 17 %
Infrastructure publique 31 % 53 %
Transport en commun 29 % 32 %
Services de garde et d’éducation préscolaire 29 % 16 %
Écoles (primaire et secondaire) 23 % 25 %
Question 24 : Lequel ou lesquels des aspects suivants seraient les plus utiles aux nouveaux arrivants et soutiendraient le mieux l’immigration dans votre région? (Classés par ordre d’importance, 1 étant le plus important.)
Trois aspects les plus importants (%) – organisations Trois aspects les plus importants (%) – individus
De l’aide à l’emploi et au développement de carrière 65 % 55 %
De la formation linguistique 64 % 77 %
Du soutien à la reconnaissance des titres de compétences étrangers 64 % 59 %
De l’information claire et facilement accessible au sujet des services et programmes 43 % 40 %
De l’aide pour accéder aux services gouvernementaux ou communautaires 32 % 22 %
Des ressources pour démarrer et gérer une entreprise au Canada 16 % 33 %
Des services de diversité, d’équité et d’inclusion 14 % 16 %
Question 26 : Le gouvernement du Canada s’est engagé à renforcer la vitalité et le développement économique des communautés francophones en situation minoritaire, notamment par une augmentation progressive des admissions de résidents permanents francophones hors Québec. Lesquels des aspects suivants seraient les plus utiles pour soutenir une hausse de l’immigration francophone dans votre région? (Classés par ordre d’importance, 1 étant le plus important.)
Trois aspects les plus importants (%) – organisations Trois aspects les plus importants (%) – individus
Des efforts accrus pour connecter les nouveaux arrivants d’expression française avec des opportunités d’emploi et des employeurs dans les communautés francophones en situation minoritaire 75 % 73 %
Une transition facilitée vers la résidence permanente pour les résidents temporaires d’expression française (travailleurs et étudiants) 68 % 47 %
Des services d’établissement optimisés pour les nouveaux arrivants d’expression française dans les communautés francophones en situation minoritaire 62 % 65 %
De meilleures façons de sélectionner les immigrants francophones et bilingues dans toutes les catégories d’immigration 59 % 76 %
L’élargissement ciblé des efforts promotionnels au Canada et à l’étranger 35 % 39 %

Apprendre du processus

Question 29 : Quelles sont les façons les plus efficaces pour IRCC d’interagir avec vous et/ou votre organisation au sujet de la planification des niveaux d’immigration? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)
Organisations Individus
Courriels 80 % 52 %
Sondages en ligne 63 % 68 %
Discussions et réunions de groupe 49 % 15 %
Tables rondes et séances de discussion ouvertes 49 % 20 %
Événements virtuels 42 % 18 %
Événements en personne 38 % 18 %
Événements hybrides (virtuels et en personne) 38 % 16 %
Plateformes de participation en ligne 34 % 32 %
Soumissions écrites (sans sondage) 23 % 12 %
Autre 5 % 6 %
Question 33 : IRCC mobilise régulièrement des intervenant·e·s et des partenaires de partout au pays au sujet de l’immigration. Quels sujets seriez-vous intéressés à explorer avec nous dans le cadre de futures initiatives de participation? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.)
Organisations Individus
Répondre aux besoins économiques et de main-d’œuvre 78 % 59 %
Aider à éliminer les obstacles à l’accueil des nouveaux arrivants 62 % 20 %
Soutenir l’immigration dans les communautés rurales partout au Canada 53 % 27 %
Soutenir le regroupement familial 30 % 19 %
Réinstaller des réfugiés et venir en aide aux personnes ayant besoin de protection 29 % 16 %
Poursuivre le travail de réconciliation 28 % 15 %
Soutenir le développement des communautés francophones en situation minoritaire 27 % 15 %
Répondre aux crises humanitaires mondiales en évolution 25 % 16 %
Autre 12 % 30 %
Question 34 : Acceptez-vous que vos réponses écrites soient publiées en tout ou en partie dans des rapports ultérieurs?
Organisations Individus
Oui, avec attribution complète – Mon nom complet et le nom de mon organisation peuvent être publiés 21 % 10 %
Oui, avec attribution partielle par le nom – Seul mon nom complet peut être publié 3 % 4 %
Oui, avec attribution partielle par l’organisation – Seul le nom de mon organisation peut être publié 12 % 0 %
Oui, avec contribution anonymisée – Mes commentaires peuvent être publiés, mais sans référence à mon nom complet ou au nom de mon organisation 46 % 63 %
Non, je ne souhaite pas que mes réponses écrites soient publiées 18 % 23 %

Annexe B : Organisations participantes

La liste suivante inclut les organisations qui ont participé au sondage en ligne, partagé des soumissions écrites ou pris part à des conversations thématiques entre juin et septembre 2025.

Détails de la page

2025-11-04