Mois de la science dans l’Arctique

Le mois de décembre est le Mois de la science dans l’Arctique! Lisez une sélection de récits portant sur les travaux menés par les scientifiques et les chercheurs de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) à l’appui des capacités opérationnelles des Forces armées canadiennes dans l’Arctique.

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Recherche et développement pour l’Arctique

Un navire entouré de glace.

Recherche et développement pour la défense Canada fait progresser la science et la technologie pour permettre et éclairer les opérations des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, défendre le Canada, améliorer la sécurité et soutenir la modernisation du NORAD. Vidéo.

 

L’équipe de recherche gonfle ses rangs pour mieux comprendre les risques d’inondation côtière

Des vagues s’abattent sur un rivage rocheux.

Près de 6,1 millions de personnes vivent dans un rayon de 20 kilomètres des côtes maritimes du Canada. Le financement qu’offre le Programme canadien pour la sûreté et la sécurité (PCSS) aide les communautés canadiennes à mieux comprendre les risques que posent les ondes de tempête, l’élévation du niveau de la mer et les tsunamis afin de mettre au point des stratégies d’atténuation. Apprenez-en plus.

 

Les recherches de RDDC sur la réduction des émissions dans l’Arctique continuent de surprendre

Un vaste dôme géodésique blanc repose sur une plateforme au-dessus d’un bâtiment rectangulaire au revêtement métallique. Deux autres dômes géodésiques blancs, plus petits, apparaissent en arrière-plan. Une personne, dont on ne distingue que la silhouette, franchit la distance à pied. En avant-plan, on voit le sol enneigé.

L’Arctique peut être un endroit hostile pour les technologies en raison de l’éloignement, des conditions météorologiques difficiles et des températures glaciales qui compliquent leur mise en œuvre. Ajoutez à cela les exigences des Forces armées canadiennes pour des sources de génération d’électricité et d’énergie robustes et fiables, et l’engagement du gouvernement du Canada à passer à des activités carboneutres d’ici 2050, et vous obtiendrez le défi lancé à Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) et à ses partenaires de collaboration dans le cadre d’un projet de recherche pluriannuelle. Apprenez-en plus.

 

RDDC démontre les capacités des satellites pendant l’Op NANOOK

Carte Google du bassin de Bedford, en Nouvelle-Écosse. Des encadrés montrent l’emplacement du NCSM Margaret Brooke et du HDMS Lauge Koch.

Pour la deuxième année consécutive, Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), appuyé par le Groupe du renseignement des Forces canadiennes, a planifié et réalisé des expérimentations scientifiques de Renseignement, de Surveillance et de Reconnaissance (RSR) spatiale durant l’édition 2024 de l’Opération NANOOK – TUUGAALIK (NA-TU) et NANOOK – NUNAKPUT (NA-NK). Apprenez-en plus.

 

Alliés dans l’Arctique : RDDC et l’Expérience interarmées dans l’Arctique dans le cadre de l’Op NANOOK

Des membres des Forces armées canadiennes sont rassemblés devant un véhicule muni de chenilles dans un champ recouvert de neige.

L’expérience interarmées dans l’Arctique (EIA) 24 joue un rôle crucial en facilitant la recherche, les expériences et les essais réalisés par Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) dans l’Arctique. Apprenez-en plus.

 

Le programme de travail collaboratif favorise la mise en commun des connaissances sur le changement climatique et la sécurité

Un membre des Forces armées canadiennes dirige une caméra thermique sur l’extérieur d’un bâtiment; un tas de neige se trouve devant celui-ci.

Le changement climatique a des répercussions importantes et complexes sur la défense et la sécurité. Entre autres, le changement climatique entraîne le déclin de la glace de mer dans l’Arctique, ce qui se traduit par une plus grande navigabilité de l’Arctique, l’élévation du niveau des océans et un risque accru d’instabilité dans certaines régions découlant de l’augmentation de la concurrence pour les ressources peu abondantes. Reconnaissant le défi que pose le changement climatique, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a publié en 2021 un « Plan d’action sur le changement climatique et la sécurité » et la Commission des sciences et des technologies de l’OTAN a lancé en 2022 un défi dans le cadre du programme de travail collaboratif (PTC) portant sur les changements climatiques et la sécurité. Dans le cadre de ce défi, des scientifiques et des chercheurs de l’OTAN et des pays alliés ont mis en commun leurs connaissances et bâti une communauté de pratique afin de mener des travaux de recherche visant à contrer le changement climatique et à assurer la sécurité. Apprenez-en plus.

 

RDDC et des alliés mettent à l’essai des trousses de survie dans l’Arctique pour les aéronefs militaires

Un pilote des Forces armées canadiennes (à droite) et un pilote norvégien (à gauche) traînent une trousse de survie sur une plaine arctique.

Afin de survivre à un écrasement d’avion dans l’Arctique, les compétences et l’équipement adéquats s’avèrent indispensables pour résister aux températures extrêmement froides et éviter les blessures attribuables au froid jusqu’au sauvetage. Apprenez-en plus.

 

RDDC démontre comment les satellites commerciaux peuvent être utilisés pour la surveillance de l’Arctique au cours de l’opération NANOOK

Un navire gris de la Marine royale canadienne, le NCSM Harry DeWolf, est photographié à côté d’un iceberg.

Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) a réalisé des essais avec des satellites commerciaux en orbite terrestre basse (LEO) à des fins de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (RSR) militaires au cours de l’opération NANOOK – TUUGAALIK – NUNAKPUT 2023. Apprenez-en plus.

 

Moira Dunbar a fait œuvre de pionnière en tant que première chercheuse à s’intéresser à la glace dans le Haut-Arctique du Canada

Une femme dans le poste de pilotage d’un aéronef.

En cette Journée internationale des femmes, RDDC célèbre la carrière scientifique distinguée de feue Moira Dunbar, qui a été la première femme à réaliser des recherches sur la glace dans le Haut-Arctique du Canada pendant les années 1950, de même que la première chercheuse à utiliser un radar aéroporté pour étudier la glace dans le Haut-Arctique du Canada. Apprenez-en plus.

 

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Surveillance dans l’Arctique au moyen de constellations de satellites électro-optiques

Les figures A et B sont des images SkySat prises les 11 et 12 mars 2021. La figure C montre les changements détectés entre les deux images SkySat. Texte sur l’image : Surveillance de camps d’hiver – Op-Nanook 2021.

RDDC examine comment les Forces armées canadiennes peuvent utiliser des constellations de satellites électro-optiques aux fins de la surveillance de l’Arctique canadien.

Pendant les mois d’hiver, la faible luminosité du soleil dans l’Arctique et la couverture de neige et de glace posent un défi pour la télédétection électro-optique misant sur des dispositifs qui captent la lumière du soleil réfléchie par la surface.

RDDC fournit des conseils sur les façons dont la technologie de télédétection électro-optique peut être intégrée aux opérations des Forces armées canadiennes aux fins de la détection et de la surveillance des activités et des infrastructures, ainsi que pour faciliter les efforts de recherche et sauvetage.

Scientifique principale : Josée Lévesque, Ph. D.

 

Système canadien d’évaluation des risques associés au transport maritime dans l’Arctique (CASRAS)

Le système canadien d’évaluation des risques associés au transport maritime dans l’Arctique (CASRAS) sert à faciliter la planification d’itinéraires et à rendre les déplacements dans l’Arctique plus sécuritaires. RDDC a collaboré à ce projet avec le Conseil national de recherches du Canada, la Garde côtière canadienne et Transports Canada, ainsi qu’avec des partenaires de l’industrie. Apprenez-en plus.

 

Stratégies d’adaptation aux changements climatiques

Un grand groupe de motoneiges se déplace sur un terrain enneigé.

Le Centre d’analyse et de recherche opérationnelle (CARO) de RDDC a aidé l’Armée canadienne à mettre au point des stratégies d’adaptation pour réduire les menaces que posent les changements climatiques pour les opérations des Forces armées canadiennes. Au terme d’une évaluation des menaces et de l’adaptation réalisée par l’Armée canadienne, les scientifiques de la Défense au CARO ont priorisé les menaces et les solutions possibles. George Nikolakakos, Ph. D., Katherine Banko Ph. D., et Peter Gizewski ont collaboré avec des experts en la matière de l’Armée canadienne, notamment le Directeur – Environnement de l’Armée de terre et le Centre de guerre terrestre, de même que d’autres organismes d’intervenants clés, pour cerner les stratégies d’adaptation au climat prioritaires que l’Armée canadienne devrait envisager. Les conclusions ont montré que les trois principaux domaines prioritaires pour la planification de l’adaptation au climat devraient inclure ceux qui suivent :

Parmi d’autres recommandations formulées, mentionnons l’ajout d’entraînements dans l’Arctique, l’emploi élargi des Rangers canadiens, l’exploration de la mise sur pied d’une base élargie dans l’Arctique, la réalisation d’un examen de l’équipement essentiel aux fins d’utilisation possible dans l’environnement de l’Arctique, ainsi que la poursuite du transfert de connaissances et de la collaboration avec les populations autochtones locales.

Le CARO adapte la méthode utilisée dans le cadre de cette étude en un cadre d’évaluation des risques liés à l’adaptation aux changements climatiques qui permettra au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes d’accroître la résilience climatique pendant encore bien des années.

Scientifiques principaux : George Nikolakakos, Ph. D., Katherine Banko, Ph. D., et Peter Gizewski

 

Système d’observation terrestre pour surveiller les environnements côtiers et maritimes du Canada

Une baie gelée avec des montagnes couvertes de neige en arrière-plan. Texte sur l’image: Système d’observation terrestre pour surveiller les environnements côtiers et maritimes du Canada.

Le Centre des sciences pour la sécurité de RDDC travaille avec ses partenaires, dont la Garde côtière canadienne, pour améliorer la surveillance à long terme de la pollution marine, de l’état des glaces et des écosystèmes côtiers dans les collectivités côtières du Canada.

Le but est de concevoir un prototype qui recueille les données de multiples satellites d’observation de la Terre afin de pouvoir fournir aux décideurs des renseignements opportuns et utiles sur une plateforme Web.

 

Survie dans des conditions de froid extrême

Survie froid extrême

Afin d’appuyer la capacité opérationnelle des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, le Centre de recherche de Toronto de RDDC mène des recherches sur la survie dans des conditions de froid extrême. Découvrez comment les chercheurs mesurent la température, la dextérité et l’inconfort en utilisant une chambre froide à -40 degrés Celsius dans le cadre de cet essai.

Vidéo (vous quittez le site Web du Gouvernement du Canada).

 

Histoire des sciences pour la Défense dans l’Arctique canadien

Une photo en noir et blanc montre un homme dont le regard est porté vers le bas, en direction du camp et de la piste d’atterrissage du fjord Tanquary, en 1971. Un drapeau est planté dans la neige près de lui et une corde est fixée sur son dos.
 

Défis d’innovation dans l’Arctique du programme IDEeS

Un camp militaire établi sur un terrain enneigé.

Les innovateurs canadiens font progresser les activités de recherche et développement à l’appui des capacités des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, par l’entremise du programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité (IDEeS).

Dans le cadre de défis antérieurs, IDEeS a investi :

 

Radar transhorizon polaire

Des poteaux s’étendent à perte de vue dans un terrain enneigé.

Pendant un essai en septembre 2022, une équipe menée par RDDC s’est rendue dans l’Arctique canadien pour mettre à l’essai le radar transhorizon polaire, lequel réfléchit des ondes radio sur l’ionosphère pour voir la courbure de la Terre. La recherche sur ce système au sol améliorera la surveillance continue au-delà de la portée optique, et contribuera à une approche de « système à système » à plusieurs niveaux pour améliorer la connaissance de la situation dans le cadre de la modernisation du NORAD.

 

Soutien à l’opération NANOOK-NUNALIVUT 2022

Deux hommes se tiennent à côté de gros morceaux de glace.

Les perforatrices à injection d’eau chaude de RDDC servent à appuyer la Science Arctique lorsqu’on doit couper de la glace épaisse. En février 2022, Ricky Vienneau et Michael Simms, technologues de RDDC, ont utilisé ces perforatrices pour couper de grands trous dans la glace de deux mètres d’épaisseur de sorte à soutenir les opérations de plongée sous la glace de l’Unité de plongé de la Flotte des Forces armées canadiennes et d’autres participants de la Force opérationnelle de plongée durant l’opération NANOOK-NUNALIVUT 2022 à Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest.

La perforatrice à injection d’eau chaude a été conçue par un prédécesseur de RDDC, le Centre de recherches pour la défense Pacifique, et mise sur les principes d’un échangeur thermique pour faire fondre des coupes ou « tranches » de glace très épaisses.

La glace retirée du trou pesait plus de 2 000 kg, et les tranches avaient une hauteur de plus de 1 m.

 

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2024-12-24