Mois de la science dans l’Arctique

Le mois de décembre est le Mois de la science dans l’Arctique! Lisez une sélection de récits portant sur les travaux menés par les scientifiques et les chercheurs de Recherche et développement pour la défense Canada à l’appui des capacités opérationnelles des Forces armées canadiennes dans l’Arctique.

Sur cette page

Surveillance dans l’Arctique au moyen de constellations de satellites électro-optiques

Les figures A et B sont des images SkySat prises les 11 et 12 mars 2021. La figure C montre les changements détectés entre les deux images SkySat. Texte sur l’image : Surveillance de camps d’hiver – Op-Nanook 2021.

RDDC examine comment les Forces armées canadiennes peuvent utiliser des constellations de satellites électro-optiques aux fins de la surveillance de l’Arctique canadien.

Pendant les mois d’hiver, la faible luminosité du soleil dans l’Arctique et la couverture de neige et de glace posent un défi pour la télédétection électro-optique misant sur des dispositifs qui captent la lumière du soleil réfléchie par la surface.

RDDC fournit des conseils sur les façons dont la technologie de télédétection électro-optique peut être intégrée aux opérations des Forces armées canadiennes aux fins de la détection et de la surveillance des activités et des infrastructures, ainsi que pour faciliter les efforts de recherche et sauvetage.

Scientifique principale : Josée Lévesque, Ph. D.

Système canadien d’évaluation des risques associés au transport maritime dans l’Arctique (CASRAS)

Le système canadien d’évaluation des risques associés au transport maritime dans l’Arctique (CASRAS) sert à faciliter la planification d’itinéraires et à rendre les déplacements dans l’Arctique plus sécuritaires. RDDC a collaboré à ce projet avec le Conseil national de recherches du Canada, la Garde côtière canadienne et Transports Canada, ainsi qu’avec des partenaires de l’industrie. Apprenez-en plus.

Stratégies d’adaptation aux changements climatiques

Un grand groupe de motoneiges se déplace sur un terrain enneigé.

Le Centre d’analyse et de recherche opérationnelle (CARO) de RDDC a aidé l’Armée canadienne à mettre au point des stratégies d’adaptation pour réduire les menaces que posent les changements climatiques pour les opérations des Forces armées canadiennes. Au terme d’une évaluation des menaces et de l’adaptation réalisée par l’Armée canadienne, les scientifiques de la Défense au CARO ont priorisé les menaces et les solutions possibles. George Nikolakakos, Ph. D., Katherine Banko Ph. D., et Peter Gizewski ont collaboré avec des experts en la matière de l’Armée canadienne, notamment le Directeur – Environnement de l’Armée de terre et le Centre de guerre terrestre, de même que d’autres organismes d’intervenants clés, pour cerner les stratégies d’adaptation au climat prioritaires que l’Armée canadienne devrait envisager. Les conclusions ont montré que les trois principaux domaines prioritaires pour la planification de l’adaptation au climat devraient inclure ceux qui suivent :

Parmi d’autres recommandations formulées, mentionnons l’ajout d’entraînements dans l’Arctique, l’emploi élargi des Rangers canadiens, l’exploration de la mise sur pied d’une base élargie dans l’Arctique, la réalisation d’un examen de l’équipement essentiel aux fins d’utilisation possible dans l’environnement de l’Arctique, ainsi que la poursuite du transfert de connaissances et de la collaboration avec les populations autochtones locales.

Le CARO adapte la méthode utilisée dans le cadre de cette étude en un cadre d’évaluation des risques liés à l’adaptation aux changements climatiques qui permettra au ministère de la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes d’accroître la résilience climatique pendant encore bien des années.

Scientifiques principaux : George Nikolakakos, Ph. D., Katherine Banko, Ph. D., et Peter Gizewski

Système d’observation terrestre pour surveiller les environnements côtiers et maritimes du Canada

Une baie gelée avec des montagnes couvertes de neige en arrière-plan.  Texte sur l’image: Système d’observation terrestre pour surveiller les environnements côtiers et maritimes du Canada.

Le Centre des sciences pour la sécurité de RDDC travaille avec ses partenaires, dont la Garde côtière canadienne, pour améliorer la surveillance à long terme de la pollution marine, de l’état des glaces et des écosystèmes côtiers dans les collectivités côtières du Canada.

Le but est de concevoir un prototype qui recueille les données de multiples satellites d’observation de la Terre afin de pouvoir fournir aux décideurs des renseignements opportuns et utiles sur une plateforme Web.

Survie dans des conditions de froid extrême

Survie froid extrême

Afin d’appuyer la capacité opérationnelle des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, le Centre de recherche de Toronto de RDDC mène des recherches sur la survie dans des conditions de froid extrême. Découvrez comment les chercheurs mesurent la température, la dextérité et l’inconfort en utilisant une chambre froide à -40 degrés Celsius dans le cadre de cet essai.

Vidéo (vous quittez le site Web du Gouvernement du Canada).

Histoire des sciences pour la Défense dans l’Arctique canadien

Une photo en noir et blanc montre un homme dont le regard est porté vers le bas, en direction du camp et de la piste d’atterrissage du fjord Tanquary, en 1971. Un drapeau est planté dans la neige près de lui et une corde est fixée sur son dos.

Défis d’innovation dans l’Arctique du programme IDEeS

Un camp militaire établi sur un terrain enneigé.

Les innovateurs canadiens font progresser les activités de recherche et développement à l’appui des capacités des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, par l’entremise du programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité (IDEeS).

Dans le cadre de défis antérieurs, IDEeS a investi :

Radar transhorizon polaire

Des poteaux s’étendent à perte de vue dans un terrain enneigé.

Pendant un essai en septembre 2022, une équipe menée par RDDC s’est rendue dans l’Arctique canadien pour mettre à l’essai le radar transhorizon polaire, lequel réfléchit des ondes radio sur l’ionosphère pour voir la courbure de la Terre. La recherche sur ce système au sol améliorera la surveillance continue au-delà de la portée optique, et contribuera à une approche de « système à système » à plusieurs niveaux pour améliorer la connaissance de la situation dans le cadre de la modernisation du NORAD.

Soutien à l’opération NANOOK-NUNALIVUT 2022

Deux hommes se tiennent à côté de gros morceaux de glace.

Les perforatrices à injection d’eau chaude de RDDC servent à appuyer la Science Arctique lorsqu’on doit couper de la glace épaisse. En février 2022, Ricky Vienneau et Michael Simms, technologues de RDDC, ont utilisé ces perforatrices pour couper de grands trous dans la glace de deux mètres d’épaisseur de sorte à soutenir les opérations de plongée sous la glace de l’Unité de plongé de la Flotte des Forces armées canadiennes et d’autres participants de la Force opérationnelle de plongée durant l’opération NANOOK-NUNALIVUT 2022 à Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest.

La perforatrice à injection d’eau chaude a été conçue par un prédécesseur de RDDC, le Centre de recherches pour la défense Pacifique, et mise sur les principes d’un échangeur thermique pour faire fondre des coupes ou « tranches » de glace très épaisses.

La glace retirée du trou pesait plus de 2 000 kg, et les tranches avaient une hauteur de plus de 1 m.

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