Réunion des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations Unies : La protection des personnes à risque

Document d'information

Le 15 novembre 2017 – Ottawa – Défense nationale/Forces armées canadiennes

Plus de 500 délégués en provenance de 84 pays et organisations internationales se réunissent à Vancouver dans le cadre de la Réunion de 2017 des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations Unies afin de discuter des thèmes suivants :

  •  la protection des personnes à risque;
  •  l’innovation en matière d’instruction et de renforcement des capacités;
  •  l’alerte avancée et les déploiements rapides;
  •  les engagements conjoints.

La protection des personnes à risque

La protection des personnes à risque dans les zones de conflit est l’objectif ultime de toutes les opérations de maintien de la paix de l’ONU. Il s’agit notamment de protéger les populations vulnérables, comme les femmes et les enfants, contre l’exploitation et les atteintes sexuelles.

Une réunion préparatoire s’est tenue à Kigali, au Rwanda, les 29 et 30 août, dans le but de brasser des idées et générer des engagements potentiels liés à ce thème en vue de la Réunion des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations Unies. Des membres du personnel militaire et civil provenant de 25 États membres et organisations internationales ont participé à cette rencontre.

Les discussions portant sur la protection des personnes à risque visent à :

1. Traiter du rendement et de la responsabilisation des mandats de l’ONU pour la protection des civils

L’ONU a comme mandat de protéger les civils. L’objectif est d’explorer les défis associés à ce mandat et de discuter des pratiques exemplaires pour les soldats de la paix et les planificateurs de mission, ainsi que du rôle de l’ONU dans le renforcement du rendement en ce qui concerne la protection des civils.

2. Traiter des Principes de Kigali et en faire la promotion

Les « Principes de Kigali sur la protection des civils » sont un ensemble d’engagements à caractère non‑obligatoire visant à mettre en œuvre certaines pratiques exemplaires en matière de maintien de la paix. L’objectif est d’inciter un plus grand nombre de pays à adhérer aux Principes de Kigali, en mettant particulièrement l’accent sur les retombées positives de cette adhésion sur le terrain.

3. Explorer des démarches visant à lutter contre l’exploitation et les atteintes sexuelles commises par le personnel de l’ONU

Pour cela, il faut favoriser un changement de culture chez les forces professionnelles de maintien de la paix pour faire en sorte que l’exploitation et les atteintes sexuelles commises par les membres du personnel de l’ONU soient considérées comme contraires à la nature même de leur mission. Les cas où de tels actes sont commis sont traités au moyen du plein effet du système de justice militaire respectif ou par des tribunaux criminels, s’il y a lieu, lorsque la prestation d’un soutien aux victimes appréciable et en temps opportun est assurée.

4. Traiter les lacunes en matière de capacité propre au genre

Pour corriger les lacunes en matière de capacité spécifique au genre, il est nécessaire d’examiner la façon dont les pays contributeurs de troupes/policiers traitent la perspective des genres, ce qui comprend les efforts déployés pour lutter contre la violence sexuelle et fondée sur le genre. L’importance des équipes d’engagement mixtes ou de femmes doit également être prise en considération.

5. Traiter les lacunes en matière de capacité de maintien de l’ordre

La police de l’ONU joue un rôle important dans la protection des personnes à risque et dans le renforcement des capacités des pays hôtes en matière d’application de la loi. En traitant les lacunes en matière de capacité des services de police, les États membres peuvent également souligner les étapes accomplies au niveau national pour prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles commises par le personnel chargé du maintien de la paix.

6. Réfléchir sur la manière de mener des opérations en milieu francophone

Les soldats de l’ONU doivent pouvoir communiquer efficacement avec les populations et les gouvernements locaux dans des contextes où le français est la langue officielle ou couramment utilisée. Par conséquent, dans le cadre de ce thème, on fera le point sur les pratiques exemplaires et les leçons retenues en matière de protection des personnes à risque dans des contextes francophones, ainsi que sur la façon de traiter les lacunes linguistiques et en matière de capacité.

Documents connexes

Liens pertinents

Réunion de 2017 des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations Unies

Personnes-ressources

Relations avec les médias
Ministère de la Défense nationale
Téléphone : 613-996-2353
Numéro sans frais : 1-866-377-0811
Courriel : mlo-blm@forces.gc.ca

Détails de la page

Date de modification :