Saint-Julien

Première Guerre mondiale

Date

24 Avril – 4 Mai 1915

Lieutenant-général Edwin Alfred Hervey Alderson

Lieutenant-général Edwin Alfred Hervey Alderson (1859-1927), commandant, Première Division canadienne (1914-1915), commandant, Corps d’armée canadien (1915 1916) et inspecteur général, Forces canadiennes (1916-1918). Lieu inconnu. 1915.
Source : Bibliothèque et Archives Canada/C-49485 (No MIKAN 3212819)

Paramètres géographiques

Le canal Comines – Ypres jusqu’à Voormezeele, puis la route vers le château de Vlamertinghe – le château d’Elverdinghe – Boesinghe – Langemarck

Contexte

Honneur de bataille qui est officiellement appelé « Bataille de Saint-Julien » et qui fait lui-même partie de la campagne nommée « Les batailles d’Ypres, 1915 »Note de bas de page 1.

Description

L’honneur « Saint-Julien » a été attribué aux unités canadiennes pour leurs actions visant à assurer la défense contre l’attaque allemande du 24 avril 1915. La bataille de Saint-Julien commence par la deuxième attaque au gaz lancée par les Allemands, à Ypres, et dirigée contre le « sommet » de la ligne formée par suite de l’attaque du 22 avril. La ligne de front du sommet était détenue par la 2e (brigadier-général A.W. Currie) et la 3e (brigadier-général R.E.W. Turner, VC) Brigade canadienne. À quatre heures du matin le 24 avril 1915, les Allemands entreprennent un bombardement d’artillerie et relâchent du chlore gazeux en direction des lignes détenues par la 1re Division canadienne (lieutenant-général E.A.H. Alderson). Le gaz est concentré au point de jonction de la 2e et de la 3e Brigade et atteint surtout le 8e et le 15e Bataillon. Malgré les conditions ardues créées par le gaz, les bataillons canadiens de première ligne sont en mesure d’arrêter temporairement les premières vagues d’Allemands. Le combat héroïque mené par ces unités permet aux brigades canadiennes de se replier sur des positions situées le long de la crête de Gravenstafel.

Les Allemands lancent une attaque simultanée entre le Bois des cuisiniers et Keerselare. En dépit de tous leurs efforts, les unités canadiennes de première ligne ne font que retarder l’attaque allemande. Presque dépassées, elles se retirent vers des positions le long de la crête de Gravenstafel tandis que plusieurs bataillons britanniques arrivent dans le secteur canadien pour aider à renforcer les lignes. En dépit d’une grande confusion et de messages contradictoires envoyés aux commandants et par ceux-ci, de nouvelles positions défensives sont graduellement établies. À la fin de la journée du 24 avril, seule la 2e Brigade, à l’extrême-droite de la ligne canadienne, détient encore la ligne de front originale.

Tôt le matin du 25, une brigade britannique lance une contre-attaque dans la région, entre le Bois des cuisiniers et Saint-Julien. Même si les objectifs n’ont pas été atteints, la brigade comble un vide dans la ligne et oblige les Allemands à avoir recours à des troupes qui devaient mener leur propre attaque dans ce secteur. Cette attaque allemande au Bois des cuisiniers était censée être coordonnée avec une attaque contre la 2e Brigade canadienne au sommet de la ligne au nord de Gravenstafel. Les unités canadiennes contrôlent la ligne pendant la majeure partie de la journée, mais, le soir, l’attaque allemande force les Canadiens à retourner derrière Gravenstafel. Les troupes restantes de la brigade sont relevées sur place par une unité britannique. Le reste de la Division canadienne est graduellement relevé sur place par des unités britanniques; au 26 avril, la plupart des Canadiens avaient quitté le front.

C’est ainsi que se termine le combat pour les bataillons d’infanterie de la 1re Division canadienne au cours de la bataille de Saint-Julien, bien que des unités britanniques continuent de se battre dans le secteur pendant plusieurs autres jours. Le Quartier général de la 1re Division canadienne conserve le commandement dans ce secteur le 2 mai, et des batteries de l’Artillerie canadienne continuent d’appuyer des formations britanniques jusqu’au 19 juin 1915.

Lieutenant-général Currie

Lieutenant-général Currie, commandant du Corps canadien en France, et ADC. Lieu inconnu. Juin 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada PA 001370 (No MIKAN 3191901)

Lieutenant-général R.E.W. Turner

Lieutenant-général R.E.W. Turner, V.C. Lieu inconnu. 1914-1919.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 007941 (No MIKAN 3221894)

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites sur l’ordre de bataille supplémentaire

Détails de la page

Date de modification :