Le gouvernement du Canada appuie des projets pour aider les personnes ayant un trouble de l’usage de l’alcool

Communiqué de presse

Le 10 juin 2021 | Ottawa (Ontario) | Santé Canada

L’alcool est l’une des substances les plus consommées par les Canadiens. Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, les hospitalisations attribuables aux méfaits de l’alcool et la consommation globale d’alcool ont augmenté au cours des premiers mois de la pandémie de COVID‑19. La consommation d’alcool à risque élevé et le trouble de l’usage de l’alcool (TUA) ont des conséquences importantes et généralisées sur la santé, la société et l’économie. Le gouvernement du Canada reconnaît que les effets de la consommation problématique d’alcool constituent un grave problème de santé et de sécurité publique qui touche les personnes et les collectivités de tout le pays, surtout dans le contexte de la pandémie.

Aujourd’hui, l’honorable Patty Hajdu, ministre de la Santé, a annoncé l’octroi de près de 2 millions de dollars sur deux ans pour trois projets en Alberta et à Terre-Neuve-et-Labrador pour lutter contre les méfaits de l’alcool, notamment le TUA. Voici les organismes qui recevront un financement : Boyle Street Service Society, McMan Youth, Family and Community Services Association et St. John’s Women’s Centre.

Ces projets soutiendront le traitement par le biais d’un programme de gestion de l’alcool, d’autres initiatives de lutte contre les troubles liés à la consommation de substances, de formation communautaire, d’efforts de sensibilisation et de renforcement des capacités, ainsi que des mesures de soutien globales, comme l’amélioration de l’accès au logement. Grâce à ces initiatives, les organismes fourniront de l’aide aux femmes, aux Autochtones et aux personnes sans abri.

Le gouvernement du Canada est résolu à s’attaquer aux méfaits liés à l’alcool de façon plus générale en adoptant une approche de santé publique.

Citations

« Le trouble de l’usage de l’alcool est un problème de santé associé à une stigmatisation considérable. Il est difficile pour les personnes ayant un TUA d’obtenir un soutien empreint de compassion, surtout pendant la pandémie de COVID‑19. En offrant aux Canadiens des options de traitement adaptées et accessibles, on peut gérer ce problème de santé avec succès grâce à ces programmes fondés sur des données probantes. Ces organismes font un travail important qui aide les Canadiens à atteindre leurs objectifs de rétablissement et à vivre une vie plus saine. »

L’honorable Patty Hajdu
Ministre de la Santé

« Ensemble, la McMan Youth, Family and Community Services Association et le Aventa Center for Excellence for Women with Addictions tireront parti de ce partenariat pour offrir un programme novateur qui tient compte des besoins uniques des femmes de Calgary qui sont aux prises avec des problèmes de dépendance et d’usage de substances. Le programme Journeys vise à améliorer le continuum des soins pour les femmes ayant une dépendance en offrant des services de sensibilisation avant le traitement, un soutien pendant le traitement, un soutien global après le traitement et une éducation communautaire. Le programme mobilise la famille et fait appel aux soutiens naturels; il s’efforce ainsi d’améliorer le bien-être général et le rétablissement durable à long terme des femmes. »

Karin Matthiessen
Directrice des services, McMan Youth, Family and Community Services Association

« L’élaboration et l’exploitation du premier programme de gestion de l’alcool à Terre-Neuve-et-Labrador combleront une lacune en matière de services offerts dans la province aux femmes et aux personnes de diverses identités de genre dont la vie est profondément marquée par la dépendance à l’alcool. Ce programme reflète les principes de réduction des méfaits, de pratique tenant compte des traumatismes et du féminisme qui sont fondamentaux au travail du St. John’s Women Centre. Nous sommes impatients d’en faire une initiative à l’échelle communautaire, notamment par l’inclusion de l’expérience vécue dans tous les aspects du programme. »

Laura Winters
Directrice exécutive, St. John’s Women Centre

Faits en bref

  • La consommation d’alcool est associée à plus de 200 maladies et affections (p. ex. la cirrhose alcoolique, le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale [TSAF], les maladies cardiovasculaires et le cancer), et les méfaits de l’alcool ont coûté à la société canadienne 16,6 milliards de dollars en 2017, soit plus que le tabac, le cannabis, les opioïdes ou toute autre substance.
  • Selon des données récentes, au cours des premiers mois de la pandémie de COVID‑19, entre mars et septembre 2020, les hospitalisations attribuables aux méfaits de l’alcool ont augmenté de 5 %. Entre octobre et décembre 2020, environ 30 % des Canadiens ont déclaré que leur consommation d’alcool avait augmenté depuis le début de la pandémie.
  • Afin d’aider davantage les personnes aux prises avec des problèmes de consommation de substances et de contrer la crise actuelle des surdoses, le gouvernement a récemment annoncé dans son budget de 2021 l’octroi de 116 millions de dollars supplémentaires pour le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS). Ce financement vise à appuyer toute une gamme d’approches novatrices en matière de réduction des méfaits, de traitement et de prévention dans un contexte communautaire.
  • Cette somme s’ajoute à l’investissement de 66 millions de dollars prévu dans l’Énoncé économique de l’automne 2020 destiné aux organismes communautaires qui interviennent face à des problèmes de consommation de substances, notamment pour les aider à offrir des services de première ligne en situation de COVID‑19. Le financement des projets annoncés aujourd’hui provient de cet engagement.
  • En janvier 2021, la ministre de la Santé a annoncé l’octroi d’un financement fédéral de plus de 1,5 million de dollars sur trois ans au British Columbia Centre on Substance Use (BCCSU) pour qu’il élabore les toutes premières lignes directrices nationales sur la prise en charge clinique de la consommation d’alcool à risque élevé et du trouble de l’usage de l’alcool (TUA). Ces lignes directrices permettront aux fournisseurs de soins de santé canadiens de repérer rapidement les habitudes de consommation nocives afin d’agir sur celles-ci, ainsi que de traiter et de soutenir les patients à toutes les étapes de leur vie.
  • Le 8 juin 2021, les Instituts de recherche en santé du Canada ont lancé une possibilité de financement (subvention Catalyseur) dans le domaine de la recherche sur la consommation d’alcool en vue d’éclairer les politiques et les interventions en matière de santé. Cette possibilité de financement appuiera des projets liés aux politiques en matière d’alcool; à la prévention, à la réduction des méfaits et au traitement de la consommation problématique d’alcool; aux déterminants de la santé et aux populations clés.
  • Le gouvernement du Canada a également accordé 1,5 million de dollars au Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances pour mettre à jour les Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada. Les directives mises à jour comprendront des recommandations pour des populations particulières, par exemple les jeunes, les personnes d’âge moyen, les femmes et les personnes âgées. De plus, les directives fourniront des renseignements concernant les résultats sur la santé, comme les maladies, les décès et d’autres méfaits liés à la consommation d’alcool. La mise à jour des directives est prévue pour le printemps 2022.

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