Cahier d'information du ministre Volume I : Aperçu du portefeuille de la santé

Table des matières

  1. Vue d'ensemble du portefeuille de la santé
    1. Tapis de souris : Vue d'ensemble du portefeuille de la santé et du rôle du gouvernement fédéral en matière de santé
    2. Le portefeuille de la santé : Un partenaire pour la santé de tous les Canadiens
  2. Organisations du portefeuille de la santé
    1. Santé Canada
    2. L'agence de la santé publique du Canada (ASPC)
    3. Instituts de Recherche en Santé du Canada (IRSC)
    4. Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)
    5. Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)
    6. Finances du portefeuille de la santé
  3. Législation et prise de décision au sein du portefeuille de la santé
    1. Législation clé
    2. Aperçu des responsabilités législatives et réglementaires dans le portefeuille de la santé
    3. Surveillance réglementaire des produits avant et après leur mise sur le marché
  4. Relations Autochtones, fédérales, provinciales et territoriales (AFPT)
    1. Aperçu des rôles et des relations de (AFPT) dans le domaine de la santé et de la santé Autochtone
    2. Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé
  5. Relations avec les acteurs du système de santé
    1. Aperçu des organisations pancanadiennes de santé
  6. Relations avec la communauté internationale
    1. Aperçu du rôle du ministre de la Santé au sein de la communauté internationale et de l'engagement du portefeuille (santé mondiale et relations Canada-États-Unis)
  7. Aperçu des engagements et des priorités
    1. Budget 2024 – Note sommaire du portefeuille de la santé
    2. Énoncé économique de l'automne 2024
  8. Questions à traiter rapidement
  9. Dépôts et rendez-vous à venir
    1. Rapports à deposer au parlement
    2. Nominations par le gouverneur en conseil

1. Vue d'ensemble du portefeuille de la santé

A. Tapis de souris : Vue d'ensemble du portefeuille de la santé et du rôle du gouvernement fédéral en matière de santé

Le portefeuille de la santé en un coup d'oeil

Chargé d'aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé

Sous votre responsabilité directe
Santé Canada (SC)

Contribue à faire de la population canadienne l'une des plus saines au monde. En tant que partenaire de la santé, SC protège les Canadiens contre les aliments, les produits de santé et les produits de consommation dangereux, soutient le système de santé du Canada en administrant la Loi canadienne sur la santé, informe les Canadiens pour qu'ils puissent faire des choix sains et travaille avec des partenaires, y compris les provinces et les territoires, sur des questions prioritaires telles que la santé mentale, la toxicomanie, la santé bucco-dentaire et l'assurance-médicaments.

Agence de santé publique du of Canada (ASPC)

Elle promeut et protège la santé publique et l'équité en matière de santé au Canada en se préparant et en répondant aux publique problèmes de santé et aux situations d'urgence par le biais d'un leadership national, de la science, de la politique, de programmes et de partenariats. Ses activités sont axées sur la prévention des maladies et des blessures et sur la promotion de la santé physique et mentale et du bien-être pour tous. L'ASPC facilite une approche nationale de la politique et de la planification de la santé publique et sert de point central pour le partage de l'expertise canadienne en matière de santé, tant au Canada qu'avec les partenaires internationaux.

Agence Canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Protège le Canada et les Canadiens contre les risques pour la santé des aliments, des plantes et des animaux inhérents à l'environnement modern. L'administration globale de l'ACIA incluant la sécurité alimentaire relève du Ministre de la santé, tandis que supporter l'agriculture canadienne et les entreprises agroalimentaires dans leur compétitivité, leur innovation et leur croissance relève du Ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire.

Organisations indépendantes
Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)

L'organisme fédéral de financement de la Canada. Composés de 13 instituts, les IRSC collaborent avec des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir les découvertes et les innovations qui améliorent la santé des Canadiens et renforcent le système de santé du Canada. Les IRSC sont une source de données scientifiques qui éclairent les décisions du gouvernement.

Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)

Organisme quasi judiciaire qui protège les consommateurs et contribue aux soins de santé en veillant à ce que les prix des médicaments brevetés vendus au Canada ne soient pas excessifs. Le CEPMB informe également les Canadiens en faisant rapport sur les tendances pharmaceutiques.

Rôles et partenaires du portefeuille de la santé

  1. Soutenir le système de santé canadien
    • Bien que la prestation des soins de santé relève principalement de la compétence des provinces et des territoires, la Loi canadienne sur la santé (LCS) fixe des normes nationales en utilisant le pouvoir de dépenser du gouvernement fédéral.
    • Santé Canada applique la loi en 1) contrôlant la conformité des PT, 2) en faisant un rapport annuel au Parlement, 3) en recommandant des mesures appropriées pour remédier à la non-conformité et 4) en interprétant la LCS au fur et à mesure de l'évolution du système de soins de santé.
    • Le ministère des Finances verse les paiements du transfert canadien en matière de santé directement aux PT, ce qui leur donne la possibilité d'utiliser les fonds pour répondre à leurs priorités individuelles.
    • HC joue également un rôle de leader et de rassembleur en coopération avec les PT sur l'amélioration et l'innovation des systèmes de santé.
  2. Permettre l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces
    • Évaluer, réglementer et faire respecter la conformité des produits de santé afin de garantir leur sécurité, leur efficacité et leur qualité (par exemple, la surveillance réglementaire des médicaments, des dispositifs médicaux et des produits de santé naturels).
    • Moderniser les régimes réglementaires afin de permettre aux Canadiens d'accéder plus rapidement à des options thérapeutiques sûres et efficaces.
    • Contribuer à prévenir et à atténuer les pénuries de produits de santé.
    • Contrôler la sécurité des produits de santé et informer les Canadiens.
  3. Gestion des risques pour la santé
    • Gérer les risques sanitaires liés à l'alimentation grâce à des réglementations strictes en matière de sécurité alimentaire, à la surveillance et à l'application de la législation.
    • Fixer des normes de santé et de sécurité et réglementer une variété de produits par le biais d'évaluations des risques avant et/ou après la mise sur le marché en fonction du niveau de risque.
    • Mettre en œuvre des approches globales pour minimiser les risques sanitaires associés aux substances légales et illégales (par exemple, superviser le cadre légal du cannabis).
    • Réduire les risques environnementaux, incluant la régulation de produits antiparasitaires.
  4. Aider les Canadiens à faire des choix sûrs et sains
    • Promouvoir la santé et le bien-être des Canadiens en agissant sur les facteurs de risque et les déterminants sous-jacents de la santé ainsi que sur les inégalités en matière de santé.
    • Promouvoir des comportements et des pratiques sains afin d'améliorer la santé par le biais d'initiatives d'éducation et de sensibilisation du public.
    • Aider les Canadiens à faire de meilleurs choix alimentaires, notamment par l'intermédiaire du Guide alimentaire canadien.
    • Informer les Canadiens en étant une source d'information fiable.
  5. Soutenir la science et la recherche en santé
    • Financement de recherche qui génère de nouvelles connaissances, améliore la santé ou les services de santé, éclaire la prise de décision et soutient l'innovation dans le domaine de la santé.
    • Investir dans la mobilisation des connaissances et la diffusion des résultats de la recherche et des données pour améliorer la santé des Canadiens.
    • Renforcer la surveillance, l'analyse et l'intelligence du risque, la recherche et l'éducation du public sur les maladies chroniques et émergentes infectieuses, y compris les zoonoses.
    • Améliorer les capacités de diagnostic, d'identification et d'analyse des risques, ainsi que les capacités scientifiques des laboratoires nationaux, afin de détecter les maladies graves et émergentes.
    • Soutenir la recherche en santé autochtone, la mobilisation des connaissances et le renforcement des capacités.
  6. Répondre aux urgences en matière de santé publique
    • Élaborer des mesures de sécurité sanitaire, se préparer et réagir aux urgences sanitaires, y compris gérer le stock stratégique national d'urgence.
    • Répondre à la menace que représente la résistance aux antimicrobiens, diriger le plan fédéral d'urgence nucléaire - coordonner la réponse du gouvernement à une urgence radiologique ou nucléaire - et réagir à une épidémie de maladie d'origine alimentaire.
    • Investir dans la recherche sur la prévention, la réponse et la préparation.

Partenaires fédéraux-provinciaux-territoriaux (FPT)

Partenaires Autochtones

Ministère du gouvernement fédéral

Les acteurs de la santé

Partenaires internationaux

B. Le portefeuille de la santé : un partenaire pour la santé de tous les Canadiens

Aperçu du portefeuille de la Santé

Le portefeuille de la Santé est responsable de maintenir et d'améliorer la santé des Canadiens.

Cela est soutenu par le portefeuille de la santé, qui comprend :

Le portefeuille de la Santé comprend environ 20 000 employés et un budget annuel de plus de 13 milliards de dollars.

Rôle du portefeuille de la Santé

Le portefeuille de la Santé est responsable de cinq organismes scientifiques, chacun jouant un rôle unique et important dans la santé et la sécurité des Canadiens.

Les principales activités du portefeuille de la Santé comprennent :

  1. Soutenir le système de santé du Canada, y compris l'administration de la Loi canadienne sur la santé
  2. Assurer l'accès à des produits de santé de qualité, sûrs et efficaces
  3. Gérer les risques pour la santé
  4. Soutenir la santé et le bien-être des Canadiens et promouvoir des choix sûrs et sains
  5. Répondre aux urgences de santé publique
  6. Appuyer la recherche et la science en santé

Relevant directement de vous

Organisations indépendantes

Mandats du portefeuille santé

Santé Canada

Agence de la santé publique du Canada

Agence Canadienne d'inspection des aliments

Instituts de recherche en santé du Canada

Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés

1. Soutenir le système de soins de santé au Canada
2. Favoriser l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Santé Canada réglemente :

L'ASPC réglemente :

L'ACIA effectue :

Processus de surveillance réglementaire de avant la mise en marché après la mise sur le marché

3. Gérer les risques pour la santé
Rôle du portefeuille de la santé dans la garantie de la salubrité des aliments

Agences municipaux, provinciaux et territoriaux

ACIA

Santé Canada

ASPC

Plan de gestion des produits chimiques : domaines de travail thématiques

4. Soutenir la santé et le bien-être des Canadiens et promouvoir des choix sûrs et sains
Une approche axée sur les déterminants sociaux de la santé pour améliorer la santé

La santé d'une personne est déterminée par les déterminants sociaux de la santé – un large éventail de facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux – tels que le revenu, le logement, l'éducation, l'environnement physique, le genre et la culture. Le portefeuille de la Santé adopte une approche globale pour aider les Canadiens à faire des choix sûrs et sains. Par exemple, le portefeuille de la Santé a veillé à ce que les besoins des populations à risque soient pris en compte et intégrés dans les interventions en cas de pandémie.

5. Répondre aux urgences de santé publique

Laboratoire national de microbiologie (LNM)

Plan frontalier du Canada

Santé Canada joue un rôle essentiel dans le soutien de la loi canadienne et de l'application des frontières dans leurs activités pour contrer la menace mondiale des drogues synthétiques, incluant le fentanyl. Le plan frontalier du Canada de 1,3 milliard de dollars comprend :

6. Soutien à la recherche en santé et à la science

IRCS et recherche

Modernisation du système fédéral de soutien à la recherche

Nos investissements contribuent à financer la recherche dans quatre piliers principaux

Partenariats et collaboration

Fédéral-provincial-territorial (FPT)

Organisations et gouvernements Autochtones

Partenaires internationaux

2. Organisations du portefeuille de la santé

A. Santé Canada

La vision de Santé Canada est de contribuer à ce que la population canadienne soit l'une des plus saines au monde.

D'un océan à l'autre, les employés de Santé Canada - scientifiques et chercheurs, inspecteurs, médecins et infirmières, analystes des politiques, professionnels de l'administration et bien d'autres - travaillent pour aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur santé.

En tant que partenaire de la santé, Santé Canada :

Outre une collaboration étroite avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, nous travaillons également avec des partenaires du portefeuille de la santé, d'autres ministères et agences fédéraux, des organisations non gouvernementales, des partenaires Autochtones, d'autres pays et le secteur privé.

Les rôles de Santé Canada

Comment le gouvernement fédéral peut agir dans le domaine de la santé :

Les rôles de Santé Canada : soutenir le système de santé Canadien

Les rôles de Santé Canada : permettre l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Les rôles de Santé Canada : gérer les risques pour la santé

Les rôles de Santé Canada : aider les Canadiens à faire des choix sûrs et sains

Les principaux partenaires de Santé Canada

Santé Canada opère dans un environnement complexe et dynamique où de nombreux défis de santé - tels que la durabilité du système de soins de santé et la crise des overdoses d'opioïdes - nécessitent une approche multi-juridictionnelle.

Le ministère travaille en collaboration et collectivement avec les partenaires fédéraux, les provinces et territoires (P/T), les organisations Autochtones, l'industrie et les organismes de réglementation internationaux.

Partenaires du portefeuille de Santé Canada
Les gouvernements provinciaux et territoriaux
Partenaires du système de santé
Industrie / groups de consommateurs
Partenaires Autochtones
Départements et agences fédéraux
Partenaires internationaux

Organigramme de Santé Canada

B. L'agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Mission de l'ASPC

Améliorer la santé de toutes les personnes et de toutes les communautés au Canada en s'attaquant aux priorités en matière de santé publique au moyen de la science, de l'innovation, de la prestation de services et de l'action concertée.

L'ASPC a pour mandat d'intervenir contre les menaces à la santé publique et de gérer les urgences, de prévenir les maladies et les blessures, de promouvoir une bonne santé physique et mentale, et de fournir des renseignements en vue d'appuyer une prise de décisions éclairée.

L'Agence a été créée en 2004 au moyen d'une loi habilitante, la Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada (L.C. 2006), et elle est dirigée par une présidente (administratrice générale) et une administratrice en chef de la santé publique (ACPS) du Canada qui travaillent en collaboration.

La santé publique est la science et l'art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé grâce aux efforts organisés et aux choix éclairés de la société, des organisations, des communautés et des individus.

Notre fonctionnement

Pour s'acquitter de son mandat, l'ASPC dispose de programmes, de politiques et de services visant à protéger et à promouvoir la santé des Canadiens. Les fonctions principales comprennent :

Comment le gouvernement fédéral peut agir dans le domaine de la santé publique :

Responsabilités essentielles

Sécurité sanitaire

Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques

Rôles

Sécurité sanitaire

Les risques que pose l'utilisation d'agents pathogènes et des toxines pour la santé publique ont été atténué.

Les incidents et les urgences en matière de santé publique ont fait l'objet d'une préparation et d'une intervention efficaces.

Les risques à la santé publique associés aux voyages ont été atténués.

Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Les maladies infectieuses ont été prévenues et contrôlées.

Les éclosions de maladies infectieuses ont fait l'objet d'une préparation et d'une intervention efficaces

Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques

La santé physique et mentale des Canadiens s'est améliorée.

Les comportements en matière de santé des Canadiens se sont améliorés.

Les maladies chroniques ont été prévenues.

Un environnement de santé publique en évolution

Changements climatiques

Santé de la population

Urgences en santé publique

Vaccination et maladies ré-émergentes

Facteurs socioéconomiques

Principaux partenaires

Partenaires du portefeuille de santé

Autres ministères gouvernementaux

Partenaires Autochtones

Provinces et territoires

Partenaires internationaux

Intervenants universitaires

Intervenants non gouvernementaux

Grands jalons en santé publique (2004-2024)

Le nombre d'urgences en santé publique s'est maintenu d'une année à l'autre; les urgences deviennent même plus fréquentes et complexes. L'ASPC doit continuer de manifester un leadership robuste grâce à la mobilisation rapide, à l'adaptation et à la résilience.

Structure organisationnelle de l'ASPC

Services partagés soutenus par l'ASPC
Services partagés soutenus par Santé Canada

Annexe A : état de la santé publique au Canada

Chaque année, l'administratrice en chef de la santé publique (ACSP) publie un rapport sur l'état de la santé publique au Canada. Ces rapports résument les données probantes qui ont été recueillies sur les questions de santé publique hautement prioritaires, tout en fournissant une voie à suivre afin d'améliorer la santé de la population canadienne.

Annexe B : collaboration FPT

Au Canada, la santé publique est une responsabilité que se partagent entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires. Pour faire avancer les priorités FTP communes en matière de santé publique, l'ASPC :

C. Instituts de Recherche en Santé du Canada (IRSC)

Aperçu des IRSC

Mandat des IRSC

Conformément à la Loi sur les IRSC (2000), les IRSC ont pour objectif « d'exceller, selon les normes internationales reconnues d'excellence scientifique, dans la création de nouvelles connaissances et leur application en vue d'améliorer la santé de la population canadienne, d'offrir de meilleurs produits et services de santé, et de renforcer le système de santé au Canada ».

Les IRSC en bref

Les instituts des IRSC

Domaine de responsabilité

Façon don't les IRSC appuient la recherche

Deux mécanismes permettent d'appuyer la recherche :

Chercheurs
Priorités en santé
Processus

Principaux secteurs d'activité

Recherche en santé
Priorités fédérales

Structure organisationnelle de IRSC

Structure de gouvernance

Le conseil d'administration des IRSC est responsable de :

Le président des IRSC est responsable de :

Le Conseil scientifique des IRSC est responsable de :

Comité supérieur de direction :

* À titre d'organisme du gouvernement du Canada faisant partie du portefeuille de la Santé, les IRSC rendent des comptes au Parlement (Rapport sur les résultats ministériels), conseillent le ministre de la Santé sur toute question liée à la recherche en santé ou aux politiques de santé, et soutiennent les orientations stratégiques du gouvernement fédéral (en participant à des audiences de comités parlementaires, par exemple).

Annex: acteur important dans les investissements fédéraux en sciences et technologie (2022-23)

Membre du comité de coordination de la recherche au Canada :

Organisation axée sur la recherche et la technologie:

Organisme fédéral :

Ministère federal :

D. Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Ses trois rôles principaux :

L'agence a une empreinte nationale et travaille dans des bureaux, des laboratoires et des usines dans toutes les régions du Canada. De ses 7 200 employés :

Pouvoirs législatifs

L'agence fait partie du portefeuille de Santé Canada et est un partenaire clé d'Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Contexte opérationnel

Opérations de première ligne

Conformité et application de la loi

L'ACIA favorise et vérifie la conformité aux lois, aux règlements et aux politiques par les moyens suivants :

L'ACIA rend publiques toutes les suspensions de permis, les SAP et les poursuites. Cela favorise la confiance envers l'ACIA, fait preuve de transparence et dissuade l'industrie de faire autrement que de se conformer aux règlements.

Commerce international

Favoriser l'accès aux marchés pour les produits agricoles et agroalimentaires canadiens par les moyens suivants :

L'ACIA est la seule autorité compétente au Canada responsable de l'administration et de l'application des règlements sur l'importation et l'exportation de produits alimentaires, d'animaux et végétaux.

Le Canada exporte plus de 50 % des produits agroalimentaires et des fruits de mer qu'il produit, lesquels ont été évalués à 102 G$ en 2024.

Les cinq principales destinations d'exportation sont les États-Unis (62 %), la Chine (9 %), le Japon (5 %), l'Union européenne (5 %) et le Mexique (2 %). Ses principaux produits sont les suivants :

Les importations canadiennes de produits agroalimentaires et de produits de la mer ont été évaluées à 75 milliards de dollars en 2024.

Les cinq principales sources d'importations du Canada comprennent les États-Unis (52 %), l'Union européenne (12 %), le Mexique (6 %), la Chine (3 %) et le Brésil (3 %).

Question clé – éclosion de listériose (boissons végétales)

Contexte
Plan d'action

Le président de l'ACIA a confié à l'inspecteur général de l'ACIA le mandat d'entreprendre les tâches suivantes :

L'ACIA prend également plusieurs mesures pour assurer l'intégrité du système de salubrité des aliments :

Attention médiatique

Question clé : influenza aviaire hautement pathogène

Question clé : tuberculose bovine

L'agence :

Question clé – fièvre aphteuse

L'agence continuera à faire ce qui suit :

Question clé – peste porcine africaine

Question clé – MSX et perkinose

Considérations et occasions

Points à prendre en considération :

Occasions :

Lois et règlements relevant de l'ACIA

À titre d'organisme de réglementation, l'Agence est responsable de l'administration et de l'application complètes ou partielles des lois et règlements suivants :

Structure organisationnelle

CFIA across Canada

Région Atlantique :

Région du Quebec :

Région de l'Ontario :

Région de l'Ouest :

Région de la capitale nationale :

Laboratoires :

E. Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)

Mandat et competence du CEPMB et lois applicables

Mandat
Compétence et lois
Responsabilités du ministre

La Loi sur les brevets autorise le ministre de la santé à :

Le ministre de la Santé peut (sans y être obligé) :

Principaux secteurs d'activité

Mandat de révision des prix
Mandat en matière de rapport
Dossier clés – moderniser le cadre de réglementation

Structure organisationnelle

F. Finances du portefeuille de la santé

Aperçu des finances : Santé Canada 2024-25

Budget par responsabilité essentielle (voté)

Budget total (vote et législatif)

Ressources totals : 9 072 ETPs & budget total : 9 536 $M

Notes:

Santé Canada frais externes
Régime des redevances existant Branche Autorité d'exiger des redevances Redevances actualisées de l'année dernièreNote de bas de page * et statut actuel Collectes de 2023-24 Prévision des revenus disponibles pour 2024-25Note de bas de page **
Revenus disponible
Médicaments et instruments médicaux DGPSA/ DGORAL Loi sur les aliments et drogues / Loi sur la gestion des finances publiques

2020

Sous consideration pour une mise à jour

Disponibles: 188,9 millions de dollars

Total: 220,3 millions de dollars

196,8 millions de dollars
Pesticides ARLA / DGORAL Loi sur les produits antiparasitaires

[Expurgé]

Disponibles: 15,1 millions de dollars

Total: 17,1 millions de dollars

15,5 millions de dollars
Services nationaux de dosimétrie DGSESC Pouvoir du ministre de conclure un contrat

2024

Révision complétée en 2023

Disponibles: 7 millions de dollars

Total: 7,7 millions de dollars

7 millions de dollars
Recettes non disponibles
Cannabis DGSCC / DGORAL Loi sur le cannabis

2018 (Introduit)

Révision complétée en 2022. Aucune mise à jour anticipée en ce moment

61,5 millions de dollars s.o.
Matières dangereuses DGSESC Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses Révision devrait commencer en 2025 0,4 millions de dollars s.o.
Tabac DGSCC / DGORAL Loi sur le tabac et les produits de vapotage Arrêté ministerial en attente d'approbation (mars) pour application en 2026-27 s.o. s.o.

Notes:

[Expurgé]

Note de bas de page *

Autre que l'ajustement annuel

Retour à la référence de la note de bas de page *

Note de bas de page **

Inclu dans le credit vote 1 dans le budget opérationnel

Retour à la référence de la note de bas de page **

Aperçu des finances : Agence de la santé publique du Canada 2024-25

Budget par responsabilité essentielle (voté)

Budget total (vote et législatif)

Ressources totales : 4 038 ETPs & budget total : $2 191 millions de dollars. Après la fin des employées avec l'emploi à durée déterminée le 31 mars 2025, les ressources ETP seront réduites à environ 3 025 à compter du 1er avril 2025. L'aperçu financier de l'agence tiendra désormais compte des décisions financières liées à l'approche à long terme pour le renouvellement de l'ASPC, ainsi qu'aux initiatives de Recentrage des dépenses gouvernementales.

Notes:

Aperçu des finances : L'agence Canadienne d'inspection des aliments 2024-25

Budget par responsabilité

Dépenses prévus

Aperçu des finances : Instituts de recherche en santé du Canada 2024-25

Financement discrétionnaire

Financement non-discrétionnaire

Notes:

Aperçu des finances : Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés 2024-25

Budget par responsabilité

Budget by core responsibility

Budget total :

3. Législation et prise de décision au sein du portefeuille de la santé

A. Législation clé

Santé Canada
Lois d'habilitation
  • Loi sur le ministère de la santé
Statuts attribués
  • Loi sur la procréation assisté
  • Loi canadienne sur la santé
  • Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation
  • Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) (en collaboration avec le ministre de l'Environnement)
  • Loi sue le cannabis
  • Loi de mise en oeuvre du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (paragr. 12(1))
  • Loi réglementant certaines drogues et autres substances
  • Code criminel (article 241.31, règlements concernant l'aide médicale à mourir)
  • Loi canadienne sur la santé
  • Loi sur la gestion des urgences (en appui au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile)
  • Loi sur la gestion des finances publiques (Règlements pour la demande ou le renouvellement d'une licence de distributeur autorisé)
  • Loi sur les aliments et drogues
  • Loi relative au cadre sur les soins palliatifs au Canada
  • Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses
  • Loi sur les produits dangereux
  • Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matièred'agriculture et d'agroalimentaire (en ce qui concerne les produits antiparasitaires)
  • Loi sur les brevets [Règlement sur les médicamments brevetés (avis de conformité)]
  • Loi sur les produits antiparasitaires
  • Loi sur l'indemnisation pour dommages causeés par les pesticides
  • Loi sur les dispositifs émettant des radiations
  • Loi sur le tabac et les produits de vapotage
Agence de la santé publique du Canada
Lois d'habilitation
  • Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada
Statuts attribués
  • Loi sur le ministère de Santé
  • Loi sur les mesures d'urgence
  • Loi sur la gestion des urgences (en appui au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile)
  • Loi sur le cadre fédéral relatif à la maladie de Lyme
  • Loi sur le cadre fédéral relatif à l'état de stress post-traumatique
  • Loi sur le cadre fédéral de prévention du suicide
  • Loi sur la santé des animaux
  • Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines
  • Loi concernant une stratégie nationale sur la maladie d'Alzheimer et d'autres démences
  • Loi sur la mise en quarantaine
  • Réglement sanitaire international
  • Loi relative au cadre national sur le diabète
L'agence canadienne d'inspection des aliments
Lois d'habilitation
  • Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments
Statuts attribués
  • Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d'agriculture et d'agroalimentaire
  • Loi relative aux aliments du bétail
  • Loi sur les engrais
  • Loi sur les aliments et drogues (en ce qui concerne les aliments)
  • Loi sur la santé des animaux
  • Loi sur la protection des obtentions végétales
  • Loi sur la protection des végétaux
  • Loi sur la salubrité des aliments offerts aux Canadiens
  • Loi sur les semences
Instituts de recherche en santé du Canada
Lois d'habilitation
  • Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada
Statuts attribués
  • Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada
Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés
Lois d'habilitation
  • Loi sur les brevets
Statuts attribués
  • Loi sur les brevets (Innovation, Sciences, et Développement économique Canada)

B. Aperçu des responsabilités législatives et réglementaires dans le portefeuille de la santé

Introduction

Au Canada, la santé est un domaine de compétence partagée. En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, les responsabilités provinciales comprennent la création, l'entretien et la gestion des hôpitaux, les affaires locales, la propriété et les droits civils. Au fil du temps, les tribunaux ont interprété ces dispositions constitutionnelles comme signifiant que les provinces et les territoires (PT) sont principalement responsables de la prestation des soins de santé, de l'administration des régimes provinciaux d'assurance maladie et de la réglementation des professions de santé.

Les compétences fédérales en matière de santé sont fondées sur les responsabilités constitutionnelles du gouvernement fédéral en matière de droit pénal et de fiscalité, ainsi que sur le pouvoir fédéral de dépenser. Ces responsabilités constituent le fondement de la protection de la santé et de la sécurité des Canadiens par la réglementation des médicaments, des aliments, des dispositifs médicaux, des substances réglementées, du cannabis, du tabac et des produits de vapotage, des produits de consommation et des cosmétiques, des produits antiparasitaires et de l'aide médicale à mourir.

Le Parlement est également habilité à dépenser l'argent collecté par le biais de la fiscalité et à assortir les dépenses. En conséquence, la Loi canadienne sur la santé établit les critères et les conditions que les régimes d'assurance maladie des PT doivent remplir pour recevoir l'intégralité des sommes auxquelles ils ont droit au titre du transfert canadien en matière de santé.

En vertu des dispositions de la Constitution relatives à "la paix, l'ordre et le bon gouvernement", le gouvernement fédéral exerce également des fonctions essentielles en cas d'urgence sanitaire nationale et lorsque les questions de santé publique sont des questions d'intérêt national. Depuis les années 1970, le pouvoir fédéral en matière de santé publique a été interprété comme incluant également les efforts en matière de recherche et de promotion de la santé, de prévention des maladies et d'information sur la santé.

Plusieurs autres responsabilités fédérales comportent des éléments de santé, qui ne relèvent pas tous du portefeuille de la santé. Il s'agit notamment des pouvoirs économiques liés aux échanges, au commerce, aux brevets et aux médicaments; de la garantie d'un secteur pharmaceutique, d'appareils médicaux et de technologies robuste et économiquement fort; des affaires étrangères et de l'immigration liées à la santé des migrants (par exemple, l'admission de ressortissants étrangers possédant des qualifications internationales et les relations avec les organismes internationaux et les gouvernements étrangers); et des prestations complémentaires et des services de santé pour certaines populations (Premières nations et Inuits, réfugiés, militaires).

Législation et réglementation du portefeuille de la santé

Il existe des mécanismes législatifs que le gouvernement peut utiliser pour atteindre ses objectifs, incluant des lois, les règlements et les décrets, qui sont tous pertinents dans le contexte du portefeuille de la santé.

Le ministre de la santé est responsable de l'administration et de l'application d'environ 40 lois (et de leurs règlements) qui ont un impact direct sur la santé et la sécurité des Canadiens.

Lois habilitantes

Cinq de ces lois sont des lois habilitantes dont le ministre est responsable. Elles créent et fournissent la base des activités des organisations du portefeuille :

Statuts attribués

Outre les lois habilitantes, le ministre de la santé est également responsable de plusieurs lois d'attribution qui fournissent des cadres législatifs supplémentaires, des stratégies nationales et des contrôles réglementaires pour le portefeuille de la santé. Voici quelques-unes des principales lois qui lui ont été attribuées :

Il existe également des lois qui établissent des cadres fédéraux (par exemple, les soins palliatifs, la maladie de lyme, le syndrome de stress post-traumatique) ou des stratégies nationales (par exemple, la démence), qui confèrent des responsabilités spécifiques au ministre de la santé. Les autres lois attribuées au portefeuille de la santé définissent les responsabilités du ministre de la santé dans le contexte de la réglementation des aliments, des médicaments, du tabac et des produits de vapotage, des produits antiparasitaires, des dispositifs médicaux, des produits biologiques, des toxines et des agents pathogènes humains, des dispositifs émettant des radiations, ainsi que des produits de consommation et des cosmétiques.

Il existe des différences significatives dans la nature de ces divers régimes réglementaires. Cependant, certains principes de prise de décision sont communs à de nombreuses lois pour lesquelles le ministre de la santé est identifié comme exerçant un rôle. La section suivante présente quelques principes clés.

Les « pouvoirs, devoirs et fonctions » dans la législation

La plupart des lois du Parlement et de leurs règlements d'application sont administrés par des ministres, et cette responsabilité peut inclure une variété de pouvoirs, d'obligations et de fonctions. En fonction de la législation ou de la réglementation, le ministre responsable peut être nommé dans la loi elle-même ou désigné par le gouverneur en conseil (c'est-à-dire le cabinet). Dans tous les cas, le ministre de la santé reste impliqué dans la définition de l'orientation politique générale des programmes de réglementation, dans l'élaboration des règlements et dans l'approbation des règlements recommandés au gouverneur en conseil.

La Loi sur le ministère de la santé  prévoit que le ministre "assure la gestion et la direction du ministère" et doit "coordonner les activités et définir les priorités stratégiques de tout conseil ou agence dont le ministre est responsable et peut, sous réserve des conditions que le ministre juge appropriées, déléguer ces pouvoirs, devoirs et fonctions au sous-ministre de la santé".

« Attributions du vice-ministre » de la santé

Le sous-ministre de la Santé est nommé par le gouverneur en conseil sur recommandation du Premier Ministre et exerce ses fonctions conformément à l'article 3 de la Loi sur le ministère de la Santé. Le sous-ministre agit sous la direction du ministre, qui conserve la responsabilité de la gestion et du contrôle d'ensemble du ministère de la Santé. Les pouvoirs, devoirs et fonctions du sous-ministre découlent de quatre sources principales de droit :

1. Le pouvoir général et implicite d'agir au nom du ministre

Selon l'article 24 de la Loi d'interprétation, les termes d'un texte législatif ordonnant ou habilitant un ministre de la Couronne à accomplir un acte ou une chose incluent le sous-ministre et les fonctionnaires ministériels situés dans une position appropriée. Cette autorité reconnaît qu'un ministre n'est pas tenu d'exercer personnellement tous les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi, mais qu'il est assisté par les fonctionnaires de son ministère à cette fin.

2. Pouvoirs délégués par le ministre à l'administrateur général par voie législative

De nombreux pouvoirs et responsabilités sont délégués au sous-ministre par le ministre par le biais de dispositions spécifiques dans divers textes législatifs. Par exemple, l'article 34 de la Loi sur l'administration financière exige que le ministre autorise la ou les personnes chargées du paiement, de la certification et de la vérification des dépenses financières au sein du ministère. D'autres lois, comme la Loi sur la protection de la vie privée (article 71) ou la Loi sur l'accès à l'information (article 73), prévoient que le ministre peut déléguer des pouvoirs à l'administrateur général.

3. Pouvoirs directement dévolus aux sous-ministres par la législation

En tant qu'administrateur général, le sous-ministre de la santé dispose de pouvoirs et de responsabilités spécifiques qui découlent directement de la législation. Par exemple, la Loi sur l'administration financière impose des obligations en matière de contrôle des engagements spécifiques (article 32), de tenue de registres adéquats concernant les biens publics (article 62) et de garanties d'une capacité d'audit interne appropriée (article 16.1).

L'administrateur général dispose également de nombreux pouvoirs et responsabilités en matière de gestion des ressources humaines en vertu de la directs Loi sur la gestion des finances publiques, de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral et de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique.

4. Pouvoirs délégués au vice-ministre par d'autres personnes

Le pouvoir de nomination en vertu de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique appartient à la Commission de la fonction publique, mais a été délégué au sous-ministre pour les postes au sein du ministère de la Santé (art. 15 de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique). Le décret (C.P. 1991/1695) prévoit que le conseil du trésor peut autoriser les administrateurs généraux à faire des paiements à titre gracieux. À ce titre, le sous-ministre peut le faire pour le ministère de la Santé.

Qui prend les décisions réglementaires ?

En fonction de la législation, le pouvoir de décision peut être spécifiquement attribué au ministre, à d'autres personnes (comme les inspecteurs désignés) ou, parfois, au gouverneur en conseil. La section suivante explique le fonctionnement de ces différents types de pouvoirs décisionnels.

A. Le ministre de la santé
Décisions prises par le ministre ou en son nom

Le pouvoir de décision en matière de législation appartient souvent au ministre. Dans le contexte du portefeuille de la santé, ce pouvoir englobe de nombreux types possibles de décisions réglementaires et, chaque jour, un grand nombre de ces décisions sont prises dans le cadre de l'administration des programmes du ministère. Par conséquent, la majorité des décisions sont prises par des fonctionnaires. Cela présente quatre avantages importants :

À tout moment, lorsque le pouvoir de décision en matière de législation incombe au ministre, le ministre responsable conserve le pouvoir de prendre personnellement ces décisions. Cependant, la pratique consistant à permettre aux fonctionnaires d'exercer les pouvoirs de décision réglementaires qui sont appropriés à leurs fonctions est commune à tous les départements et agences de réglementation.

Les décisions réglementaires peuvent faire l'objet d'un examen minutieux de la part de l'industrie, des médias, du pouvoir judiciaire et du public. Il est donc essentiel que le ministre, ou les fonctionnaires dûment désignés, soient en mesure de faire preuve d'intégrité dans leur processus décisionnel. Il est important de montrer que chaque décision est le résultat d'une évaluation objective de toutes les informations dont dispose le régulateur.

Bien que les fonctionnaires prennent chaque jour des décisions réglementaires de routine et non controversées, si une décision est particulièrement sensible, des informations générales supplémentaires peuvent être fournies afin que le ministre soit conscient du contexte et de la base de la décision.

Parmi les pouvoirs décisionnels attribués au ministre de la santé, on peut citer, à titre d'exemple, le pouvoir de :

Pouvoir de décision ministériel lorsqu'une ordonnance de délégation est nécessaire

Dans certains cas particuliers, la législation peut inclure des dispositions spécifiques permettant au ministre, en tant que responsable de l'institution, de prendre un arrêté déléguant certains pouvoirs, devoirs et fonctions à des fonctionnaires ou employés de l'institution (ou d'une autre institution au sein du portefeuille). Les exemples pertinents dans le contexte du portefeuille de la santé comprennent la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection de la vie privée.

B. Autre fonctionnaires

De nombreuses lois confèrent explicitement des pouvoirs de décision à des personnes autres que le ministre. Par exemple, les pouvoirs d'inspection (tels que l'entrée, l'examen des registres, la détention de substances, etc.) ne peuvent être exercés que par un "inspecteur" désigné dans la Loi sur les aliments et les drogues, la Loi sur les drogues et les substances contrôlées et La loi sur les agents pathogènes humains et les toxines.

En vertu de la Loi sur la quarantaine, un "agent de quarantaine" décide s'il faut exiger des évaluations de santé des personnes soupçonnées d'être porteuses d'une maladie transmissible. Le directeur général de la santé publique est chargé de prendre certaines décisions dans le cadre des ordonnances d'urgence émises en vertu de la Loi sur la quarantaine, notamment d'accorder des exemptions aux travailleurs essentiels et de prendre des mesures immédiates de santé publique pour minimiser le risque d'introduction ou de propagation de maladies transmissibles en imposant des conditions aux personnes exemptées.

Dans ce cas, le ministre peut demander un briefing sur le processus décisionnel et discuter de la décision avec les fonctionnaires, mais il ne peut pas prendre la décision elle-même et n'y participe pas directement.

C. Tribunaux indépendants

Certaines lois créent des tribunaux qui fonctionnent indépendamment d'un ministre. Le Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) en est un exemple dans le portefeuille de la santé. Le CEPMB est un organisme indépendant et quasi-judiciaire créé en vertu de la Loi sur les brevets. Le CEPMB détermine si le prix du médicament breveté fixé par le fabricant est excessif et, dans l'affirmative, peut ordonner des réductions de prix et/ou le remboursement des recettes excédentaires. Le CEPMB est également habilité à émettre des non lignes directrices concernant contraignantes son administration. Toutefois, avant d'émettre de telles lignes directrices, il est tenu de consulter le ministre de la santé ainsi que d'autres parties prenantes.

Bien que le CEPMB exerce son mandat sans lien de dépendance avec le ministre de la Santé, la Loi sur les brevets prévoit plusieurs rôles pour le ministre de la Santé en ce qui concerne le CEPMB. Il doit notamment recommander les nouvelles réglementations ou les réglementations à modifier au gouverneur en conseil en lien avec le régime établit par le CEPMB, et conclure des accords avec toute province pour le versement des fonds perçus par le CEPMB.

D. Gouverneur en conseil (Cabinet)

La législation permet au gouverneur en conseil d'exercer un pouvoir de décision. Dans le domaine de la santé, par exemple, le gouverneur en conseil peut prendre des arrêtés d'urgence en vertu de la Loi sur la quarantaine, afin d'interdire ou de soumettre à des conditions l'entrée de personnes au Canada. Cela peut se faire, par exemple, si une personne arrive d'un pays où sévit une maladie transmissible susceptible de constituer une menace pour les Canadiens, et qu'il n'y a pas d'autres solutions raisonnables pour empêcher l'introduction ou la propagation de la maladie. En vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires, le gouverneur en conseil peut présenter un décret pour annuler ou modifier l'homologation d'un produit antiparasitaire s'il le juge nécessaire pour mettre en œuvre un accord international. Ni le ministre ni les fonctionnaires du ministère ne peuvent prendre ce type de décision au nom du Cabinet.

C. Surveillance réglementaire des produits avant et après leur mise sur le marché

Des centaines de nouveaux produits sont introduits chaque année au Canada.

Le portefeuille de la santé s'efforce d'aider les Canadiens à mener une vie plus saine en leur donnant accès à des produits tels que les produits pharmaceutiques pour améliorer leur santé et en les protégeant contre les produits dangereux ou à haut risque pour leur santé (par exemple, les opioïdes illégaux, le tabac).

Tout produit de santé ou de consommation, produit chimique, dispositif émettant des radiations, pesticide ou aliment vendu sur le marché canadien doit répondre à des normes réglementaires strictes établies par Santé Canada. Le portefeuille de la réglemente des dizaines de milliers de produits et les contrôle par l'administration et l'application d'un santé large éventail de lois et de règlements.

Le portefeuille de la santé réglemente également la protection des Canadiens contre les menaces posées par les maladies infectieuses. Les risques que posent les agents pathogènes humains et les toxines pour la santé et la sécurité humaines sont également atténués par la réglementation et l'octroi de licences aux installations travaillant avec des agents pathogènes humains et des toxines.

L'étendue de l'examen d'un produit donné dépend généralement de son niveau de risque. Par exemple, alors que les produits de santé, certains aliments et les pesticides font l'objet d'une surveillance préalable à la mise sur le marché (par ex, essais cliniques pour les médicaments, les préparations pour nourrissons, les ingrédients complémentaires, modélisation de l'exposition pour les pesticides) ainsi qu'à des mesures post-commercialisation (par exemple, surveillance de la sécurité, rappels), les produits de consommation (tels que les jouets et les appareils) et la grande majorité des aliments sont gérés par un régime post-commercialisation solide qui comprend l'élaboration de lignes directrices et des activités de sensibilisation pour l'industrie, les consommateurs et d'autres parties prenantes, l'élaboration de normes de sécurité nationales et internationales (volontaires et obligatoires), ainsi que des tests et des inspections proactifs pour soutenir le respect de la réglementation et les activités d'application.

Une vue d'ensemble des outils réglementaires utilisés pour examiner, évaluer et contrôler les produits est présentée ci-dessous :

Article n° 1

Outil réglementaire :

Médicaments sur ordonnance et sans ordonnance produits (à usage humain et vétérinaire)

Pré-marché :

Santé Canada procède à l'examen scientifique des médicaments :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Effectue un suivi continu de la sécurité et de l'efficacité des médicaments
  • Effectue un suivi des événements indésirables
  • Inspecte des installations où le médicament est produit
  • Enquête sur les plaintes
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Surveille
  • Ordonne un rappel si nécessaire
Article n° 2

Outil réglementaire :

Produits de santé naturels

Pré-marché :

Santé Canada examine les produits en fonction des risques qu'ils présentent :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Effectue un suivi des événements indésirables
  • Enquête sur les plaintes
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Ordonner un rappel si nécessaire
Article n° 3

Outil réglementaire :

Dispositifs médicaux

Pré-marché :

Santé Canada examine les dispositifs en fonction des risques qu'ils présentent :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Contrôle la sécurité des dispositifs
  • Inspecter les installations où les dispositifs sont produits
  • Ordonne un rappel si nécessaire
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Enquête sur les plaintes
Article n° 4

Outil réglementaire :

Produits biologiques et radiopharmacieceutiques

Pré-marché:

Santé Canada examine les produits biologiques et radiopharmaceutiques :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Effectue un suivi continu de la sécurité et de l'efficacité des médicaments
  • Effectue un suivi des événements indésirables
  • Inspecte les usines de fabrication où le médicament est produit
  • Enquête sur les plaintes
  • Surveille
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Ordonne un rappel si nécessaire

Agence de la santé publique du Canada (ASPC) :

  • Surveille (par exemple, effets indésirables liés aux vaccins la surveillance)
Article n° 5

Outil réglementaire :

Pathogènes et toxines

Pré-marché :

L'ASPC :

  • Délivre des permis et inspecte les installations qui travaillent avec des micro-organismes et des toxines à haut risque pour en assurer la sûreté, la sécurité et la conformité à la réglementation.
  • Peut inclure les installations de fabrication qui stockent des précurseurs de médicaments ainsi que les installations de recherche.

Santé Canada :

  • La surveillance avant la mise en marché commence lorsque l'agent pathogène ou la toxine fait partie d'une formulation de médicament autorisée ou d'un principe actif de médicament utilisé dans le cadre d'un essai clinique.

Post-marché :

Santé Canada :

  • La surveillance s'applique après la mise sur le marché en fonction du produit final en cours de développement (par exemple, médicament biologique autorisé, aliment, pesticide, dispositif médical, médicament pharmaceutique.
Article n° 6

Outil réglementaire :

Alimentation

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Effectue des évaluations préalables à la mise sur le marché des additifs alimentaires, des nouveaux aliments, des préparations pour nourrissons, des fortifiants du lait humain et des nouvelles catégories d'aliments complétés et de leurs ingrédients.
  • Fournit des avis, à la demande des fabricants, sur la sécurité chimique des matériaux d'emballage alimentaire, des auxiliaires technologiques et des additifs accessoires.

L'ASPC :

  • Suivre les tendances de l'utilisation des antimicrobiens et de la résistance aux antimicrobiens dans certains organismes bactériens provenant d'animaux sains à la ferme et à l'abattoir dans le cadre du programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA). Établit un lien entre les antimicrobiens utilisés dans les animaux destinés à l'alimentation et l'impact sur la santé qui y est associé.

Post-marché :

Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) :

  • Applique la législation relative à la sécurité alimentaire et à la protection des consommateurs
  • Inspecte les parties réglementées qui font du commerce interprovincial et international
  • Inspecte les aliments et leurs étiquettes pour s'assurer qu'ils sont conformes à la réglementation alimentaire canadienne, notamment en ce qui concerne l'étiquetage sur le devant de l'emballage
  • Enquête sur les plaintes
  • Gère des rappels de produits alimentaires
  • Teste les produits alimentaires pour en vérifier la sécurité, y compris les contaminants et les agents pathogènes
  • Mène des recherches pour développer et améliorer les méthodes utilisées pour tester les aliments

Santé Canada :

  • Assure la surveillance réglementaire après l'entrée en vigueur de la directive par l'établissement de normes, de politiques et de lignes directrices en matière d'alimentation
  • Effectue des évaluations des risques sanitaires et transmet les résultats à l'ACIA pour qu'elle prenne les mesures de suivi et de gestion des risques qui s'imposent
  • Entreprend des études/recherches pour identifier et évaluer les risques chimiques et microbiens ainsi que l'adéquation de l'alimentation
  • Fournit des services de référence nationaux pour les agents pathogènes d'origine alimentaire.
  • Collecte des données sur la consommation et les alimentaire niveaux de confinement afin de soutenir les activités d'analyse des risques, de recherche et d'établissement de normes.
  • Évalue de l'exposition des Canadiens aux contaminants (par exemple, enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, enquête canadienne sur les mesures de la santé, étude sur l'alimentation totale).

L'ASPC :

  • Contrôle et faire respecter la sécurité alimentaire et la potabilité de l'eau dans les moyens de transport de passagers (avions, bateaux de croisière, trains de passagers)
  • Surveille les maladies entériques par l'intermédiaire du programme national de surveillance des maladies entériques et de PulseNet Canada (détection et étude des maladies d'origine alimentaire), et par l'intermédiaire de FoodNet Canada afin d'identifier les risques pour la santé des Canadiens tout au long de la chaîne alimentaire
  • Aide les provinces à passer au séquençage du génome entier afin d'améliorer la détection des épidémies et la caractérisation des agents pathogènes
  • Suivre les tendances de l'utilisation des antimicrobiens et de la résistance aux antimicrobiens dans certains organismes bactériens humains, animaux et alimentaire au Canada par l'intermédiaire du PICRA
Article n° 7

Outil réglementaire :

Produits de consommation et cosmétiques

Pré-marché :

Santé Canada :

  • No pre-market regulatory oversight

Post-marché :

Santé Canada :

  • Examine les notifications de produits cosmétiques afin de vérifier si des ingrédients interdits ou soumis à des restrictions sont utilisés dans les produits cosmétiques
  • Contrôle et tester les produits sur le marché pour s'assurer de leur sécurité et de leur conformité aux réglementations
  • Autorise le rappel des produits jugés dangereux
  • Contrôle et évaluer les incidents de sécurité liés aux produits de consommation et aux cosmétiques
  • Mener des activités d'application de la loi
Article n° 8

Outil réglementaire :

Substances chimiques

Pré-marché :

Santé Canada et Environnement et changement climatique Canada :

  • Évalue les effets potentiels des nouvelles substances chimiques sur la santé humaine et l'environnement
  • Introduit des mesures de contrôle le cas échéant

L'ASPC :

  • Prend en charge les analyses de pathogènes et de toxines

Post-marché :

Santé Canada et Environnement et changement climatique Canada :

  • Évalue les risques des substances chimiques existantes
  • Prend des mesures appropriées de gestion des risques lorsque cela se justifie
Article n° 9

Outil réglementaire :

Pesticides

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Évalue si un pesticide peut être utilisé de manière sûre et efficace pour l'usage auquel il est destiné sans nuire à la santé humaine ou à l'environnement
  • Examine préalablement à la mise sur le marché des produits : des évaluations scientifiques sont menées pour s'assurer que les risques pour la santé des Canadiens et l'environnement sont acceptables et que le produit a une valeur (par exemple, il répondra à un besoin de contrôle d'un problème de nuisibles)
  • Les pesticides doivent être homologués ou autorisés d'une autre manière avant de pouvoir être vendus ou utilisés au Canada

Post-marché :

Santé Canada :

  • Lance des examens spéciaux s'il existe des motifs raisonnables de croire que les risques pour la santé et l'environnement posés par le produit ne sont plus acceptables.
  • Mène des activités de conformité et d'application
  • Garantit que les pesticides répondent aux normes modernes de protection de la santé et de l'environnement, tous les pesticides doivent faire l'objet d'une réévaluation tous les 15 ans
  • Les fabricants de pesticides sont tenus de signaler tout incident lié à l'utilisation possible de leurs produits, les nouvelles études scientifiques identifiant de nouveaux risques et les volumes de produits vendus au Canada
Article n° 10

Outil réglementaire :

Substances contrôlées

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Administre les licences des revendeurs enregistrés (c'est-à-dire les entreprises autorisées à manipuler des substances contrôlées)
  • Délivre des permis d'importation et d'exportation pour les substances réglementées ou les produits contenant des substances réglementées
  • Inspecte les concessionnaires agréés pour s'assurer qu'ils respectent les exigences en matière de sécurité et autres
  • Gère les dérogations permettant l'utilisation de substances réglementées à des fins scientifiques ou médicales, ou dans l'intérêt public

Post-marché :

Santé Canada :

  • Inspecte les concessionnaires et les pharmacies agréés
  • Contrôle les pertes déclarées, les vols et les transactions suspectes
  • Fait la promotion du respect des réglementations
  • Examine et traite les plaintes
  • Envoi de lettres d'avertissement
  • Mène des activité d'application de la loi, incluant la suspension ou la révocation de licences, permis ou exemptions
Article n° 11

Outil réglementaire :

Produits chimiques précurseurs

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Administre les licences et les enregistrements pour les concessionnaires de catégorie A et les concessionnaires de catégorie B
  • Délivre des permis d'importation et d'exportation pour les précurseurs chimiques de classe A ou les produits qui en contiennent
  • Inspecte les concessionnaires agréés afin de s'assurer qu'ils respectent les exigences en matière de sécurité et autres avant d'obtenir une licence et pendant la durée de celle-ci

Post-marché :

Santé Canada :

  • Inspecte les concessionnaires agréés
  • Effectue un suivi des déclarations de perte, de vol et de transactions suspectes
  • Fait la promotion de la conformité aux règlements
  • Examine et traite les plaintes
  • Envoi de lettres d'avertissement
  • Mène des activités d'application de la loi, notamment suspendre ou révoquer des licences, des permis ou des enregistrements
Article n° 12

Outil réglementaire :

Tabac et produits de vapotage

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Pas de surveillance réglementaire avant la mise sur le marché

Post-marché :

Santé Canada :

  • Contrôle et évalue les incidents de sécurité liés aux produits de vapotage
  • Mène des activités de mise en conformité et d'application, notamment des inspections visant à vérifier le respect de la loi sur le tabac et les produits de vapotage (LPTV) et de ses règlements. Par exemple, les exigences en matière d'étiquetage et d'emballage des produits du tabac et des produits de vapotage, les limites de concentration de nicotine pour le vapotage
  • Veille au respect de la loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC) (par exemple, exigence de bouchons de sécurité pour les enfants dans le cas des produits de vapotage, norme relative au potentiel d'allumage pour les cigarettes)
Article n° 13

Outil réglementaire :

Cannabis

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Exige que les titulaires de licences de cannabis respectent les bonnes pratiques de production des produits du cannabis, ainsi que les exigences en matière de sécurité physique et de sécurité du personnel avant d'exercer leur activité
  • Exige que les titulaires de licences de cannabis informent le ministère au moins 60 jours civils avant de vendre un nouveau produit du cannabis qui n'a jamais été vendu au Canada, à l'exception des plantes ou des graines de cannabis
  • Oblige les détenteurs de licences de chanvre industriel à ne cultiver commercialement que des variétés de chanvre figurant sur la liste des cultivars approuvés
  • Délivre des permis d'importation et d'exportation pour le cannabis et le chanvre industriel en vertu de la loi sur le cannabis

Post-marché :

Santé Canada :

  • Sauvegarde de l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement (par exemple, système de suivi et d'octroi de licences pour le cannabis, (contrôle des stocks)
  • Surveille les parties réglementées pour s'assurer qu'elles respectent La loi sur le cannabis et ses règlements, en mettant l'accent sur la prévention de la non-conformité. Il s'agit notamment de recueillir et d'analyser des données, de procéder à des vérifications de conformité et de collaborer avec les organismes de réglementation compétents
  • Effectue des inspections auprès des détenteurs de licences de cannabis
  • Examine les plaintes du public et de l'industrie et en assure le suivi afin de traiter les problèmes émergents
  • Prend des mesures d'application ciblées, si nécessaire, y compris :
    • Envoi de lettres d'avertissement et d'avis publics
    • Saisie ou détention de produits
    • Refuser, suspendre ou révoquer des autorisations, y compris des licences ou des permis
    • I Imposer des sanctions administratives pécuniaires pouvant aller jusqu'à un million de dollars
    • Émettre des ordonnances ministérielles pour le rappel de produits, les tests ou d'autres mesures correctives
  • Collabore avec les services répressifs pour lutter contre les activités illégales liées au cannabis, préserver l'intégrité du système d'octroi de licences et veiller au respect des dispositions en matière de sécurité et de réglementation, en signalant les activités illégales présumées pour qu'elles fassent l'objet d'une action ultérieure
Article n° 14

Outil réglementaire :

Produits dangereux sur le lieu de travail

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Reçoit les demandes, qui comprennent les fiches de sécurité et les fiches techniques pour tous les produits dangereux sur le lieu de travail pour lesquels la protection des informations commerciales confidentielles est demandée
  • Détermine la validité des demandes d'informations commerciales confidentielles

Post-marché :

Santé Canada :

  • Collabore avec les partenaires réglementaires fédéraux et provinciaux/territoriaux pour surveiller les problèmes de santé et de sécurité, ainsi que le respect des étiquetage et des exigences de sécurité
  • Détermine la conformité des fiches de données de sécurité, sélectionnées par triage en fonction du risque, qui accompagnent les demandes de protection des informations commerciales confidentielles
Article n° 15

Outil réglementaire :

Dispositifs émettant des radiations

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Pas de surveillance réglementaire avant la mise sur le marché

Post-marché :

Santé Canada :

  • Réglemente l'importation, la location et la vente de dispositifs émettant des radiations, y compris l'étiquetage, l'emballage, la publicité, la construction et les performances
  • Contrôle et tester les produits sur le marché pour s'assurer de leur sécurité et de leur conformité aux réglementations
  • Effectue le suivi des rapports d'incidents transmis par les fabricants

4. Relations Autochtones, fédérales, provinciales et territoriales (AFPT)

A. Aperçu des rôles et des relations de (AFPT) dans le domaine de la santé et de la santé Autochtone

Financement du portefeuille de la santé

Rôle du portefeuille de la santé - Convocation

Rôle du portefeuille de la Santé - santé, sécurité et intervention d'urgence

Rôle du portefeuille de la santé - relations avec les populations Autochtones

Principales questions/état actuel

Principaux partenaires et parties prenantes

Points clés - Santé des populations Autochtones

Principaux partenaires et priorités Autochtones

Historique et situation actuelle

Les soins de santé Autochtones au Canada ont évolué de manière significative au fil du temps, passant d'un système qui était largement sous la juridiction partagée des gouvernements FPT à un système où les peuples Autochtones acquièrent un plus grand contrôle et une plus grande participation. Le Portefeuille de la santé soutient les engagements juridiques et politiques suivants, qui sont directement liés aux efforts de réconciliation :

Disparités dans l'accès aux soins de santé et le traitement des populations Autochtones

Rôle du Portefeuille de la santé pour la santé Autochtone

Engagement et initiatives actuels

Il est complexe de faire participer les populations Autochtones, les autres départements du gouvernement et les PT aux priorités en matière de santé :

Investissements récents du portefeuille de la santé dans des initiatives menées par des Autochtones :

Accords de financement bilatéraux avec les PT

Santé mentale et toxicomania

Prévention des maladies infectieuses

B. Liste des ministers provinciaux et territoriaux responsables de la santé

Liste des ministers provinciaux et territoriaux responsables de la santé mentale

Personnes-ressources supplémentaires

5. Relations avec les acteurs du système de santé

A. Aperçu des organisations pancanadiennes de santé

Points clés – organisations pancanadiennes de santé

Contexte

Les huit OPS du Canada ont été créés au cours des 37 dernières années pour répondre aux priorités transversales du système de santé.

Note de bas de page *

Établi à partir de l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, initialement fondée en 1989.

Retour à la référence de la note de bas de page *

Rôle du portefeuille de la Santé

Le portefeuille de la Santé soutient les OPS de la manière suivante :

1. Financement et surveillance :

2. Politique et orientation stratégique

3. Collaboration et partage des connaissances

État actuel – Les OPS font progresser les priorités clés en matière de santé

Intervenants

Les OPS sont généralement appréciées par leurs principaux partenaires, y compris d'autres OPS.

Provinces et territoires

Organisations Autochtones

Intervenants de la santé

Annexe A: Financement de SC aux OPS

OPS Budget annuel Financement de SC 2023–24 Part approximative en % de financement federal
CCDUS

13,5 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-2024

11,0 millions de dollars 81 %
ACM

38,7 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2022-2023

38,7 millions de dollars 100 %
ICIS

147,6 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-2024

127,6 millions de dollars 86 %
PCC

47,8 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-2024

47,5 millions de dollars 99 %
ESC (Excellence)

31,3 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-2024 (anglais seulement)

25,1 millions de dollars 80 %
ESC (Effectif)

5,5 millions de dollars

Source : Communiqué de presse sur l'établissement d'ESC

5,5 millions de dollars 100 %
Inforoute

75,4 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-2024

75,6 millions de dollars 100 %
CSMC

30,3 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2022-2023

14,25 millions de dollars 47 %

Autres acteurs clés et parties prenantes dans le domaine de la santé

Le portefeuille de la Santé travaille avec divers intervenants clés du secteur de la santé, y compris les provinces et les territoires, les partenaires Autochtones, les organismes de santé indépendants financés par le gouvernement fédéral, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles, les organismes de bienfaisance, les organisations internationales, l'industrie, le milieu de la recherche, d'autres ministères et organismes fédéraux, des organismes de réglementation étrangers et des personnes vivant au Canada. Ce travail comprend des partenariats sur la recherche, la surveillance, la consultation publique, l'élaboration concertée de politiques et de programmes, l'échange de renseignements pour appuyer l'amélioration du système de santé, l'échange de pratiques.

Ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et organismes de santé publique
Organisations pancanadiennes de santé (OPS)
Intervenants de l'équité en santé et des intervenants communautaires
Partenaires Autochtones
Partenaires internationaux
Intervenants du système de santé
Équité en santé et intervenants communautaires
Intervenants de l'industrie
Intervenants en santé publique

6. Relations avec la communauté internationale

A. Aperçu du rôle du ministre de la Santé au sein de la communauté internationale et de l'engagement du portefeuille (santé mondiale et relations Canada-États-Unis)

Engagement (santé mondiale et Canada-États-Unis)

Points clés - santé mondiale
Rôle du Portefeuille de la santé

L'engagement avec des partenaires multilatéraux, bilatéraux et régionaux renforce la capacité du portefeuille à protéger la santé des Canadiens, à promouvoir les intérêts du Canada et à tirer parti de la coopération et de la mise en commun des ressources, tout en agissant pour prévenir les menaces sanitaires émergentes, s'y préparer et y répondre.

Statut actuel
Principaux partenaires et parties prenantes

Le Canada fait appel à un large éventail de partenaires nationaux et internationaux pour gérer les menaces et atténuer les risques qui pèsent sur notre sécurité sanitaire, ainsi que pour faciliter les échanges techniques en vue de renforcer les systèmes de santé :

Principales étapes

Jalon Date et heure Localisation
Présidence canadienne du G7 Janvier - décembre 2025 Divers, à travers le Canada
Ratification par le Canada du Règlement sanitaire international [Expurgé] Canada
Assemblée mondiale de la santé (AMS) Mai 2025 Genève, Suisse

Assemblée générale des Nations unies

* Réunion de haut niveau sur les maladies non transmissibles

Septembre 2025 New York, États-Unis
Réunion des ministres de la santé du G20 Novembre 2025 Polokwane, Afrique du Sud

Annex A – active bilateral agreements

Partenaire Protocole d'accord thèmes

Danemark

[signé en septembre 2023]

Résistance aux antimicrobiens; renforcement des systèmes de santé; innovation dans les sciences de la vie; santé mentale des jeunes et des enfants; prévention des maladies non transmissibles.

Afrique du Sud

[signé mai 2024]

Surveillance génomique; renforcement des systèmes de santé, promotion de la santé mentale et prévention des maladies mentales; prévention des maladies infectieuses; initiatives de recherche dans le domaine de la santé; tout autre domaine décidé d'un commun accord.

Taïwan

[signé mai 2023]

Sécurité sanitaire mondiale (y compris la surveillance des maladies et la préparation aux pandémies, la santé numérique, les produits de santé, la santé mentale, les maladies non transmissibles et d'autres domaines de coopération potentielle décidés conjointement par les participants.

Union européenne

(lancé en septembre 2024)

Le dialogue sur les politiques de santé entre le Canada et l'Union européenne (UE) se concentre sur la coopération dans trois domaines prioritaires : la résistance aux antimicrobiens, la sécurité sanitaire (préparation aux pandémies et risques sanitaires liés au climat) et les maladies non transmissibles (cancer et santé mentale).

Engagement en matière de santé entre le Canada et les États-Unis

Rôle du Portefeuille de la santé

Historique et situation actuelle

Pourquoi les Canadiens s'en préoccupent-ils

Préparation aux tariffs
Répondre à la logique Américaine

Dans le contexte commercial à moyen terme - par exemple, les négociations ACEUM et la révision 2026 :

Prévenir les pénuries de médicaments - par exemple, soutien des États-Unis aux importations en vrac de médicaments génériques :

Sur une base réactive - par exemple, exigences du CDC en août 2024 en matière d'importation de chiens :

Annexe A: nominations présumées de Trump dans le domaine de la santé - en attente de confirmation par le Sénat

Robert F. Kennedy Jr.

Jim O'Neill

Dr. Janette Nesheiwat

Dr. Martin (Marty) Adel Makary

Dr. David (Dave) Weldon

Dr. Jayanta (Jay) Bhattacharya

Peter (Pete) Hoekstra

Annexe B : exemples d'engagement canado-américain dans le domaine de la santé

7. Aperçu des engagements et des priorités

A. Budget 2024 – Note sommaire du portefeuille de la santé

Le gouvernement du Canada a présenté le budget de 2024 à la Chambre des communes le 16 avril 2024. Dans le budget de 2024, une chance équitable pour chaque génération, le gouvernement du Canada s'efforce à rendre les maisons plus abordables, à réduire les coûts quotidiens comme les épiceries, la croissance économique, des collectivités plus sécuritaires et plus saines, un avenir équitable pour les peuples Autochtones, à protéger les Canadiens et à défendre la démocratie et l'équité fiscale.

Un thème central du budget de 2024 est « réduire le coût de la vie » et « bâtir un Canada qui fonctionne pour chaque génération ». Dans le cadre de ce budget, les investissements consacrés à la santé visent à améliorer le système de recherche en santé, à renforcer les soins de santé (p. ex., l'assurance-médicaments, la pénurie de médicaments, les travailleurs de la santé, la crise des opioïdes, la santé mentale) et à protéger la santé et la sécurité des Canadiens (p. ex. la gestion des produits chimiques, la sécurité des pesticides). Les nouveaux programmes visant à aider avec le coût de la vie incluent l'élargissement d'initiatives comme la remise de prêts (p. ex. les dentistes et les pharmaciens) et la couverture du coût des contraceptifs et de l'insuline qui devraient renforcer le filet de sécurité sociale du Canada. Le budget met également l'accent sur la réalisation d'économies dans la fonction publique fédérale grâce à l'attrition naturelle, tout en s'assurant que les mesures n'aient pas d'incidence sur la prestation des avantages aux Canadiens.

Incidences sur le portefeuille de la Santé :

Le budget de 2024 a annoncé un certain nombre de mesures directement pertinentes pour le portefeuille de la Santé :

1. Investissements dans la recherche en santé (SC-DGPS, IRSC)

Le budget de 2024 a annoncé un total de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans pour renforcer la recherche menée par les conseils subventionnaires du Canada. Cela comprend :

En réponse aux recommandations du comité consultatif sur le système fédéral de soutien à la recherche, le budget de 2024 a également mis en évidence la création de la nouvelle organisation-cadre de financement de la recherche.

Le budget de 2024 a également annoncé la création d'un conseil consultatif sur la science et l'innovation. Ce conseil sera composé de dirigeants des secteurs universitaire, industriel et à but non lucratif et sera responsable d'une stratégie nationale en matière de sciences et d'innovation pour orienter l'établissement des priorités et accroître l'impact de ces importants investissements fédéraux.

2. Régime d'assurance-médicaments (HC-DGPS)

3. Pénurie de médicaments (HC-DGORAL)

4. Effectifs en santé - professionnels de la santé formés à l'étranger (SC-DGPS)

5. Assurer un accès continu au Programme de soutien aux victimes d'une vaccination (ASPC)

6. Fonds d'urgence pour le traitement (HC-DGSCC)

7. Jeunesse, J'écoute (ASPC)

8. Fonds pour la santé mentale des jeunes (SC/ASPC)

9. Installation de contre-mesures médicales (ASPC)

10. Programmes temporaires

Plusieurs programmes qui étaient censés prendre fin au cours de l'exercice financier en cours ont été prolongés, notamment :

11. Autre

Le budget met en évidence les ententes bilatérales signées avec les provinces et les territoires dans le cadre du plan travailler ensemble, décrivant les initiatives en cours dans le plan d'action de chaque PT. (Voir l'annexe). Le budget a également pris note de la croissance prévue du transfert canadien en matière de santé dans le cadre du plan travailler ensemble, comme indiqué ci-dessous.

Les efforts visant à reconnaître les titres de compétence étrangers pour les professionnels de la santé formés à l'étranger ont également été soulignés.

De plus, le budget note que le gouvernement collaborera avec les professionnels de la santé pour alléger le fardeau administratif de l'obtention d'un certificat de crédit d'impôt pour personnes handicapées.

Plusieurs initiatives menées par le Portefeuille de la Santé ont été notées dans le budget, même si elles n'ont pas reçu de financement. Elles comprennent notamment :

Mesures législatives

En plus du financement, le budget de 2024 a également noté plusieurs modifications législatives d'intérêt pour le Portefeuille de la Santé, y compris des modifications à :

Mesures fiscales

Le budget de 2024 a annoncé plusieurs mesures fiscales liées à la santé, notamment :

Mesures prises par d'autres ministères fédéraux en ce qui a trait au portefeuille de la Santé

En plus des annonces faites sur les professionnels de la santé formés à l'étranger, le budget de 2024 a annoncé deux autres initiatives visant à étendre la portée à un plus grand nombre de professionnels des soins de santé et des services sociaux :

Santé des Autochtones

Afin de garantir aux membres des Premières Nations et aux Inuits à travers le pays un accès équitable et égal aux soins de santé qu'ils méritent, le budget de 2024 propose de fournir :

Intelligence artificielle (IA)

Afin d'assurer l'avantage du Canada en matière d'IA, le budget de 2024 annonce une augmentation monumentale de l'appui ciblé à l'IA de 2,4 milliards de dollars, y compris un financement de 2 milliards de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, pour lancer le nouveau fonds d'accès à une puissance de calcul pour l'IA et la stratégie du Canada sur une puissance de calcul souveraine, et un financement de 200 millions de dollars sur cinq ans, à partir de 2024-2025, afin d'inciter les entreprises en démarrage du domaine de l'IA à mettre de nouvelles technologies sur le marché et d'accélérer l'adoption de l'IA dans des secteurs critiques comme l'agriculture, les technologies propres, les soins de santé, et la fabrication. Ce soutien sera offert par l'intermédiaire des agences de développement régional du Canada.

Soutenir l'économie des soins

Insécurité alimentaire

Le budget de 2024 a annoncé plusieurs mesures liées à l'insécurité alimentaire, notamment :

Plan d'action canadien de lutte contre la haine

Le budget de 2024 propose d'allouer 273,6 millions de dollars sur six ans, à compter de 2024-2025, avec 29,3 millions de dollars par la suite, au plan d'action canadien de lutte contre la haine, afin d'appuyer la sensibilisation des collectivités et la réforme de l'application de la loi, d'arrêter l'augmentation des crimes haineux, d'améliorer la sécurité communautaire, de contrer la radicalisation et d'accroître le soutien aux victimes.

Prestation canadienne pour les personnes handicapées

Gouvernance

Pour mettre en œuvre la deuxième phase de réorientation des dépenses gouvernementales, le budget de 2024 annonce que le gouvernement cherchera à réaliser des économies principalement par l'attrition naturelle dans la fonction publique fédérale.

Dans le budget de 2024, on a également noté des fonds pour mettre en œuvre des modifications législatives au Code canadien du travail qui obligeraient les employeurs des secteurs sous réglementation fédérale à établir un droit de déconnecter la politique limitant les communications liées au travail en dehors des heures de travail prévues. On s'attend à ce que cela profite à un maximum de 500 000 employés dans les secteurs sous réglementation fédérale.

B. Énoncé économique de l'automne 2024

Aperçu

Le 16 décembre 2024, le gouvernement du Canada a déposé l'Énoncé économique fédéral (EEF). Le gouvernement a souligné son engagement envers une gestion fiscale responsable et a décrit les investissements ciblés visant à fournir un soulagement à court terme, tout en posant les bases d'une économie plus productive dans les années à venir. L'EEF comprenait également un certain nombre d'investissements liés à la santé, y compris des initiatives axées sur la santé des Autochtones, l'innocuité alimentaire et l'activité physique.

Mise à jour économique

L'EEF affirme que le Canada est bien placé, tant sur le plan économique qu'institutionnel, pour gérer l'actuelle grande incertitude mondiale et un paysage géopolitique complexe.

L'EEF met l'accent sur quatre piliers clés :

Faits saillants du portefeuille de la Santé

En ce qui concerne les éléments intéressant le portefeuille de la santé, l'exposé économique de l'automne 2024 fait le point sur les investissements du gouvernement fédéral dans :

Effectif en santé

Système de santé

Santé dentaire

Santé publique

Modernisation de l'écosystème fédéral de recherche

Sécurité environnementale

Santé des Autochtones

Innocuité des aliments, agriculture et agroalimentaire

Paperasse réglementair

Sécurité aux frontières, relations Canada–États-Unis et relations internationales

Mesure de soutien en matière de soins de santé pour les demandeurs d'asile et les réfugiés

Fonction publique fédérale

Viabilité financière

En 2023-2024, le gouvernement prévoit d'enregistrer des dépenses imprévues importantes liées aux passifs éventuels Autochtones. En l'absence de ces dépenses et des mesures de soutien liées à la pandémie de COVID-19, le déficit budgétaire de 2023-2024 aurait été d'environ 40,8 milliards de dollars, comparativement à la projection de 40 milliards de dollars du budget 2024. Cependant, les provisions plus élevées que prévu pour ces deux catégories entraînent des charges comptables de 21,1 milliards de dollars.

Dans la déclaration économique de l'automne 2024, le gouvernement a cherché à maintenir l'ancrage fiscal et à atteindre l'objectif fiscal continu établi dans le budget 2024 de maintenir le déficit sous 1 % du PIB en 2026-2027 et les années suivantes. Plus précisément :

À l'avenir, le gouvernement continuera de se concentrer sur l'objectif de maintenir le déficit en dessous de 1 % du PIB à partir de 2026-2027 et pour les années à venir, en plus de son ancre fiscale.

Le texte intégral de l'EEF est disponible en ligne ici : Énoncé économique d'automne 2024

8. Questions à traiter rapidement

Les fonctionnaires sont prêts à vous informer sur les questions clés suivantes qui nécessiteront votre attention rapide :

Système de soins de santé

Le système de santé canadien est soumis à d'énormes pressions. Plus de 6 millions de Canadiens n'ont pas accès à un prestataire de soins régulier.

Les provinces et les territoires (PT) sont responsables de la prestation des services de soins de santé aux Canadiens, mais le gouvernement fédéral joue un rôle clé en apportant un financement prévisible et à long terme aux provinces et territoires par le biais du transfert canadien en matière de santé et d'accords bilatéraux, en finançant des organisations de santé pancanadiennes et en réunissant des partenaires pour aider à relever les principaux défis du système de santé.

Les fonctionnaires vous informeront de l'état actuel du système de santé au Canada et des options dont dispose le gouvernement fédéral pour relever les défis actuels.

Personnel de santé

Un personnel de santé bien soutenu est essentiel au fonctionnement des systèmes de soins de santé du Canada. La demande croissante de soins dépasse l'offre de personnel de santé disponible. En outre, la pandémie de COVID-19 a exacerbé le stress professionnel et l'épuisement des travailleurs de la santé.

Lorsque les Canadiens n'ont pas accès à des soins en temps voulu, ils se tournent vers des solutions coûteuses telles que les salles d'urgence, ce qui met à rude épreuve des systèmes de soins aigus déjà débordés.

Des fonctionnaires vous informeront des efforts déployés, en collaboration avec les provinces, les territoires et les principaux partenaires du secteur la santé, de relever les défis liés au personnel de santé en ce qui concerne la formation et le maintien en poste, la mobilité de la main-d'œuvre, la reconnaissance des titres de compétences étrangers, les données, et la planification.

Assistance médicale à la mort

L'assistance médicale à la mort (AMM) est un service de santé fourni par les systèmes de santé PT dans le cadre des soins de fin de vie ou des soins complexes, et mis à la disposition des Canadiens éligibles souffrant de manière intolérable d'une condition médicale pour mettre fin à leur vie.

Santé Canada travaille en étroite collaboration avec les PT et les parties prenantes pour soutenir la mise en œuvre sûre et appropriée de l'AMM au Canada. Il recueille également des données sur le nombre et les circonstances des demandes et des dispositions relatives à l'AMM et en rend compte chaque année.

Les PT s'efforcent actuellement de se préparer à l'élargissement prévu de l'admissibilité à l'AMM pour les personnes dont la seule condition sous-jacente est une maladie mentale, qui devrait avoir lieu en mars 2027. Parallèlement, en octobre 2024, le Québec a mis en vigueur son cadre législatif provincial pour les demandes anticipées d'AMM. Une demande anticipée est une demande d'AMM présentée par une personne qui a encore la capacité de prendre des décisions en matière de soins de santé, mais qui n'est pas encore admissible à l'AMM. L'intention de cette personne est que l'AMM soit fournie à l'avenir après qu'elle ait perdu la capacité de consentir mais qu'elle soit éligible à l'AMM, et lorsque certaines conditions qu'elle spécifie dans sa demande anticipée sont remplies. En vertu du cadre juridique actuel défini dans le code pénal, la fourniture d'une aide médicale à l'enfance par le biais d'une demande préalable n'est pas autorisée.

Les Canadiens ont récemment eu l'occasion de partager leurs points de vue sur la question des demandes anticipées. Des fonctionnaires vous informeront des résultats de ces conversations.

Régime d'assurance-médicaments

On estime que 21 % des Canadiens ne disposaient pas d'une couverture adéquate des médicaments sur ordonnance en 2021, ce qui signifie qu'ils ont déclaré ne pas avoir d'assurance adéquate pour couvrir le coût des médicaments sur ordonnance au cours des 12 derniers mois.

La loi sur l'assurance-médicaments, qui a reçu la sanction royale le 10 octobre 2024, définit une approche pour les discussions futures sur la couverture des médicaments sur ordonnance avec les PT, les peuples Autochtones et d'autres partenaires; la collecte d'informations; et une norme de couverture pour une gamme de médicaments et de dispositifs contraceptifs et contre le diabète. Le gouvernement du Canada a également conclu des accords avec le Manitoba, la Colombie-Britannique et l'île du Prince-Édouard pour fournir un accès gratuit, universel et à payeur unique à une gamme de contraceptifs et de médicaments contre le diabète.

En outre, le gouvernement a lancé la stratégie nationale pour les médicaments pour les maladies rares, qui vise à améliorer l'accès à des médicaments efficaces pour les maladies rares, un élément essentiel pour fournir des options de traitement et assurer des soins réussis aux personnes souffrant de conditions médicales rares. La stratégie est actuellement dans sa première année de mise en œuvre complète, avec la signature récente de plusieurs accords bilatéraux FPT.

Des fonctionnaires vous informeront des efforts déployés pour garantir aux Canadiens l'accès aux médicaments dont ils ont actuellement besoin.

Soins dentaires

Santé Canada administre les programmes de santé bucco-dentaire destinés aux Canadiens, qui comprennent le régime canadien de soins dentaires (RCSD) et le fonds d'accès à la santé bucco-dentaire (FASB).

Le RCSD aide à réduire les obstacles financiers à l'accès aux services de santé bucco-dentaire et vise à rendre le coût des soins dentaires plus abordable pour les personnes non assurées dont le revenu familial annuel net est inférieur à 90 000 dollars. Au 28 janvier 2025, 3,2 millions de résidents canadiens étaient inscrits à la couverture du RCSD.

Le FASB est un programme de subventions et de contributions qui complète le RCSD en investissant dans des mesures ciblées visant à combler les lacunes en matière de santé bucco-dentaire parmi les populations vulnérables et à réduire les obstacles non financiers à l'accès aux soins, y compris dans les communautés rurales et éloignées.

Les fonctionnaires vous informeront de l'état actuel du RCSD et du FASB.

Réponse à la crise des surdoses, incluant le plan frontalier du Canada

Le Canada est confronté au fléau d'une crise des surdoses de médicaments. Plus de 49 000 personnes sont décédées des suites de la toxicité des opioïdes depuis 2016. Au cours des cinq dernières années, 21 personnes sont décédées chaque jour en moyenne, ce qui a eu un impact sur les familles et les communautés à travers le pays. L'offre de drogues illégales hautement toxiques, y compris le fentanyl et les analogues du fentanyl, continue d'être un facteur clé des décès par surdose - tant au Canada qu'aux États-Unis.

La détection et la perturbation du commerce du fentanyl est un élément clé du plan frontalier du Canada, notamment des mesures prises par Santé Canada pour mieux détecter, analyser, surveiller et contrôler les mouvements de fentanyl, d'autres drogues illicites et de précurseurs.

La crise a été exacerbée par l'évolution de la crise de santé mentale, la douleur non gérée, et l'instabilité et l'accessibilité financière des logements. Le manque d'accès aux traitements et la fragmentation des services de prise en charge de la toxicomanie signifient que les Canadiens ne peuvent souvent pas se faire soigner où et quand ils le souhaitent.

Les fonctionnaires vous informeront des efforts déployés pour répondre à la crise par un large éventail d'actions, y compris des mesures de santé publique et de répression pour lutter à la fois contre la demande et l'offre de drogues illicites.

Santé mentale

Les maladies mentales touchent un Canadien sur cinq chaque année, et un Canadien sur deux a connu un problème de santé mentale avant l'âge de 40 ans. Les jeunes, en particulier ceux âgés de 15 à 24 ans, sont confrontés aux taux les plus élevés de troubles mentaux et de dépendance.

Le Portefeuille de la santé joue un rôle essentiel dans le soutien d'une politique et d'une pratique efficaces et équitables en matière de santé mentale, en fournissant des fonds aux PT et aux organisations communautaires, en soutenant la collaboration interjuridictionnelle et en finançant la recherche.

Des fonctionnaires vous informeront des efforts déployés par le gouvernement fédéral pour soutenir la santé mentale au Canada.

Le G7 et l'Assemblée mondiale de la santé

Le Canada assume la présidence du G7 depuis le 1er janvier 2025. Le sommet des dirigeants du G7 se tiendra à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin. Le Canada y travaillera avec ses partenaires du G7 sur des priorités communes, telles que la mise en place d'économies qui profitent à tous, la lutte contre le changement climatique et la gestion de technologies en évolution rapide.

Trois organisations du Portefeuille de la santé fournissent des services de santé et des mesures de sécurité connexes pour les événements internationaux majeurs dans le cadre des pouvoirs qui leur sont conférés par la législation fédérale et des responsabilités qui leur sont déléguées. Il s'agit notamment d'assurer des services médicaux d'urgence 24 heures sur 24 et la surveillance des aliments (Santé Canada), la préparation et l'intervention en cas d'urgence (Agence de la santé publique du Canada) et les exigences en matière d'importation de produits aux points d'entrée (Agence canadienne d'inspection des aliments).

Le Portefeuille de la santé travaille en étroite collaboration avec les partenaires fédéraux, le gouvernement de l'Alberta, les partenaires Autochtones, les municipalités et les partenaires locaux en matière de santé. Des fonctionnaires vous informeront des préparatifs en vue des prochaines réunions du G7.

En outre, l'Assemblée mondiale de la santé (AMS) est prévue pour mai 2025. La délégation officielle du Canada à l'AMS est souvent dirigée par un ministre ou un député. Les fonctionnaires vous informeront des principales priorités du Canada pour la prochaine Assemblée mondiale de la santé.

9. Dépôts et rendez-vous à venir

A. Rapports à deposer au parlement

Le ministre de la Santé doit déposer au Parlement des rapports et d'autres documents sur divers sujets relevant de sa compétence. Le plus souvent, il s'agit de présenter des rapports annuels sur les activités clés relevant du portefeuille de la Santé et d'organismes connexes afin d'informer le Parlement et les Canadiens des secteurs d'activité ou de dépenses du gouvernement.

L'obligation de déposer un rapport est généralement prévue dans la loi. Dans ces cas, le rapport peut être remis au Parlement par un « dépôt indirect » (c.-à-d. le ministère présente le rapport au Parlement par l'intermédiaire des greffiers de la Chambre des communes et du Sénat). Dans d'autres cas, l'exigence est énoncée dans une entente de financement ou une politique du Conseil du Trésor et doit passer par un « dépôt direct » (c.-à-d. que le ministre doit déposer le rapport à la Chambre des communes durant les Affaires courantes).

Le tableau suivant donne un aperçu des rapports qui pourraient être déposés au Parlement au printemps 2025.

Des documents seront fournis au ministre pour obtenir l'approbation des rapports suivants, et les fonctionnaires sont prêts à informer le ministre sur le processus de dépôt.

Rapports à presenter au parlement au printemps 2025
Rapport Description Exigence de dépôt Fondement législatif Calendrier de dépôt
Réponse du gouvernement au 8e rapport du CACN : Le lien entre la science et la sécurité nationale au Canada : Le cas du Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg Réponse au rapport du comité 120 jours après que le Comité a déposé son rapport Règlements de la chambre 24 mars 2025
Rapport annuel sur la Loi canadienne sur la santé (LCS) Exigence légale de la LCS pour un rapport annuel.

Déposé devant chaque chambre du Parlement dans les quinze premiers jours de séance de celle-ci suivant la date de sa confection.

Le rapport doit être achevé dès que possible après la fin de chaque exercice, et au plus tard le 31 décembre de l'exercice suivant.

Loi canadienne sur la santé

D'ici le 11 avril 2025

(au cours des 15 premiers jours de séance)

Réponse du gouvernement au 8e rapport de l'HESA : Dépistage du cancer du sein Réponse au rapport du comité 120 jours après que le Comité a déposé son rapport Règlements de la chambre 11 avril 2025

B. Nominations par le gouverneur en conseil

Décisions sur les nominations du gouverneur en conseil

Le document suivant présente les postes vacants de gouverneur en conseil pour lesquels les nominations doivent être examinées par le ministre au cours de l'année prochaine. Les fonctionnaires sont prêts à vous informer des nominations suivantes et de la façon de procéder aux nominations, en particulier celles qui nécessitent une attention immédiate.

1. Administrateur en chef de la santé publique (ACSP), Agence de la santé publique du Canada (ASPC) – responsable : Ministre de la santé

L'ACSP joue un rôle de leadership clé dans la réalisation du mandat de l'ASPC et la capacité du Canada à planifier et à répondre efficacement aux menaces, aux éclosions et aux urgences en matière de santé publique. L'administrateur en chef de la santé publique conseille le ministre de la Santé, le ministre de la Santé mentale et des dépendances et le président de l'Agence de la santé publique du Canada sur les questions de santé.

Le mandat du titulaire prendra fin le 20 juin 2025 et il ne demandera pas de renouvellement.

2. Conseil d'administration du Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances (CCDUS) conseil d'administration – responsable : Ministre de la santé mentale et des dépendances

Un conseil d'administration bénévole est responsable de la gouvernance du CCDUS. Les administrateurs se rencontrent en personne trois à quatre fois par année.

Le gouverneur en conseil nomme le président et jusqu'à quatre membres supplémentaires du conseil d'administration peuvent être nommés. Ces nominations sont faites sur recommandation du ministre de la Santé après consultation avec le conseil.

Il y a trois postes à pourvoir (le président et deux directeurs) en novembre/décembre 2025. Ils ne sont pas admissibles à une réélection.

3. Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) – responsable : Ministre de la santé

Les membres du CEPMB, y compris le président, sont collectivement responsables de la mise en œuvre des dispositions applicables de la Loi sur les brevets.

Le président s'est retiré de son rôle le 6 mars, 2025, pour poursuivre d'autres opportunités. Le vice-président a assumé les responsabilités de président par intérim jusqu'à ce qu'un remplacement permanent soit nommé par le gouverneur en conseil.

4. Membre, Conseil national des aînés (CNA) – co-responsable : Ministre de la santé (avec la ministre des Aînés)

Le Conseil national des aînés (CNS) a été mis sur pied en 2007 par décret pour conseiller le gouvernement, par l'entremise du ministre des Aînés et du ministre de la Santé, sur les questions liées au bien-être et à la qualité de vie des aînés, y compris les possibilités découlant d'une population vieillissante en croissance rapide et de plus en plus diversifiée.

Le CNS compte actuellement un poste de membre vacant, et les mandats de six membres prendront fin l'année prochaine. Les options pour combler ces postes vacants seront fournies à votre bureau par la ministre des Aînés, via Emploi et Développement social Canada (EDSC).

5. Membres, Conseil d'administration des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) – responsable : Ministre de la santé

Les membres du conseil d'administration élaborent les orientations stratégiques, les objectifs et les politiques des IRSC; ils évaluent la performance globale des IRSC, y compris en ce qui a trait à la réalisation de leurs objectifs; approuvent le budget de l'Institut; et sont responsables d'établir le mandat et d'évaluer la performance des Instituts.

Il y a actuellement un poste vacant au conseil d'administration des IRSC. Des options pour remplir ce position seront fournis à votre bureau pour considération.

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