Comité d'éthique de la recherche : À propos du CER
Le CER de Santé Canada et de l'ASPC examine toute recherche effectuée à Santé Canada et à l'ASPC comportant la participation d'êtres humains et assure ainsi que cette recherche respecte des normes d'éthique des plus rigoureuses et que la plus grande protection est assurée aux participants humains.
Les activités et la composition du Comité sont guidées par les principes de l'Énoncé de politique des trois Conseils : Éthique de la recherche avec des êtres humains, qui établit la norme pour les comités d'éthique en recherche au Canada.
Sur cette page
Mandat et portée
Mandat du CER et établissement de rapports
Le CER de Santé Canada et de l'ASPC est un comité indépendant qui sert à garantir que toute recherche en cours ou tout projet de recherche avec des êtres humains ou des collectivités, étant ou devant être mené ou financé par Santé Canada ou l'ASPC ou sous leur égide, est conforme aux normes d'éthique les plus élevées. Ce faisant, il permet d'assurer la mise en œuvre de mesures visant à protéger au plus haut degré les personnes et les collectivités participant à cette recherche. Le CER fait des recommandations à Santé Canada ou à l'ASPC leur indiquant si les projets de recherche devraient être approuvés, rejetés, modifiés ou arrêtés. Le CER évalue les demandes en fonction des dispositions de l'Énoncé de politique des trois Conseils : Éthique de la recherche avec des êtres humains (EPTC), qui constituent la norme minimale, et d'autres politiques et normes applicables.
Le CER de Santé Canada est entré en fonction le 1er septembre 2002. Le 1er avril 2010, il est devenu un CER mixte pour l'ASPC et Santé Canada. Le CER relève du sous-ministre de la Santé et du président de l'ASPC. Ceux-ci nomment conjointement les membres du CER, approuvent les procédures du CER et autorisent la recherche ou l'achèvement de la recherche. Le sous-ministre et le président ont délégué leurs pouvoirs décisionnels à un haut fonctionnaire de Santé Canada et de l'ASPC respectivement, qui sont appelés chacun « l'autorité responsable en évaluation éthique ».
Portée de l'évaluation du CER
Le CER de Santé Canada et de l'ASPC fera l'évaluation de toute recherche avec des êtres humains lorsque cette dernière est :
- menée par des employés de Santé Canada ou de l'ASPC dans le cadre de leurs fonctions;
- menée dans les locaux de Santé Canada ou de l'ASPC, ou qui demandent l'utilisation de matériel, de laboratoires ou d'installations appartenant à Santé Canada ou à l'ASPC;
- réalisée en collaboration ou en partenariat par Santé Canada ou l'ASPC et des chercheurs externes;
- menée dans le cadre d'un contrat avec Santé Canada ou l'ASPC.
Le CER peut aussi examiner les projets de recherche financés par Santé Canada ou par l'ASPC par l'intermédiaire de subventions et de contributions accordées à des chercheurs externes qui n'ont pas accès à un autre CER conforme à l'EPTC.
La recherche comportant des êtres humains comme « participants à la recherche » comprend toute recherche effectuée avec :
- des personnes vivantes;
- des restes humains, des cadavres, des embryons ou des fœtus;
- des substances biologiques d'origine humaine telles que les tissus, les organes, le sang, le plasma, le sérum, l'ADN, l'ARN, les protéines, les cellules, les cheveux, les rognures d'ongles, les selles, l'urine, la salive et autres liquides organiques;
- les données provenant des êtres humains ou les concernant, telles que les données tirées d'enquêtes et de registres d'humains non vivants qui ne font pas partie du domaine public.
Aux fins du CER, la recherche s'entend d'une activité visant à vérifier une hypothèse ou à répondre à une question de recherche précise, qui permet de tirer des conclusions et élaborer des connaissances généralisables ou augmenter celles-ci grâce à l'utilisation de méthodes scientifiques et de protocoles normalisés, à la collecte ou à l'analyse systématique de données ou à d'autres types d'enquêtes. La recherche peut être fondée sur des méthodes quantitatives ou qualitatives. Elle comprend le développement expérimental de nouveaux produits et de nouveaux processus.
Des exemples d'activités qui ne répondent pas à cette définition de la recherche et qui ne nécessitent donc pas d'examen par le CER comprennent la recherche en opinion publique, les consultations publiques, les travaux de recherche fondés sur de l'information accessible au public, et les enquêtes et les activités courantes de surveillance de la santé publique. Il peut être difficile de définir la frontière entre la recherche et les activités en dehors de la recherche. Lorsqu'il y a incertitude quant à la nécessité de soumettre un projet de recherche à une évaluation du CER, il faut communiquer avec le Secrétariat du CER ou (pour les chercheurs de l'ASPC) le Bureau de conseiller scientifique en chef de l'ASPC.
Composition du Comité et responsabilités des membres
Composition du CER
Le CER veille à ce que ses membres possèdent l'expertise, la compétence et l'indépendance nécessaires à l'exécution d'un examen valable de l'éthique de la recherche. Le CER compte neuf membres réguliers et neuf membres suppléants qui ont une expertise dans les domaines suivants :
- deux membres avec de l'expertise et des connaissances dans le domaine de l'éthique de recherche;
- un membre avec de l'expertise et des connaissances dans le domaine juridique;
- un membre de Santé Canada avec de l'expertise et des connaissances des méthodes de recherche de Santé Canada;
- un membre de l'ASPC avec de l'expertise et des connaissances des méthodes de recherche de l'ASPC;
- un membre provenant de l'extérieur de Santé Canada et de l'ASPC avec de l'expertise et des connaissances des méthodes de recherche de Santé Canada et de l'ASPC;
- un membre avec de l'expertise dans le domaine de la santé publique;
- un membre représentant la communauté (population générale) servie par Santé Canada et l'ASPC;
- un membre représentant les collectivités autochtones.
Les membres sont nommés par le sous-ministre de la Santé et le président de l'ASPC pour une durée de trois ans. Leur mandat peut être renouvelé.
Tous les postes de membres du CER sont bénévoles, et aucune rémunération financière n'est offerte. Toutefois, les frais de déplacement, d'hébergement, de stationnement et les autres frais de réunion du CER sont remboursés par le Secrétariat du CER.
Responsabilités des membres du CER
Les membres du CER évaluent l'acceptabilité éthique des projets de recherche en prenant en compte notamment les risques et les avantages potentiels, le respect et la protection des participants pressentis à la recherche et la pertinence et la rigueur de la recherche.
Les attentes, les qualités et les compétences énumérées ci-dessous doivent être respectées et démontrées par tous les membres pour assurer le quorum et une dynamique de groupe optimale :
- être disponible et capable de consacrer du temps aux réunions du conseil (y compris le temps de préparation);
- participer activement aux discussions avec les autres membres du CER, en contribuant aux demandes ou protocoles de recherche et en participant à la rédaction des documents et des procédures du CER;
- posséder un bon esprit d'équipe – présenter des points de vue et des opinions clairement et directement, contribuer de manière constructive au débat et posséder des compétences qui favorisent un travail d'équipe efficace;
- écouter attentivement et respectueusement les autres membres;
- traiter les questions complexes de manière réfléchie et objective.
Participation aux réunions du CER
Tous les membres du CER se rencontrent chaque mois (sauf en août), soit par téléconférence ou en personne à Ottawa. Pour qu'il y ait quorum, il faut qu'au moins cinq membres (réguliers ou suppléants) soient présents, y compris un membre ayant une bonne connaissance de l'éthique, un membre ayant une bonne connaissance du droit, un membre provenant de la collectivité et deux membres ayant une expertise dans les disciplines, domaines et méthodes de recherche pertinents relevant de la compétence du CER. Les membres réguliers et les membres suppléants sont tous invités à la réunion de deux jours qui a lieu chaque année en juin, qui comporte un volet de formation des membres du CER, en plus de l'examen de l'éthique des projets de recherche.
Tous les membres du CER (réguliers et suppléants) sont censés participer à tour de rôle environ trois ou quatre fois par année aux réunions des évaluations déléguées. Ces réunions ont lieu toutes les semaines par téléconférence (toutes les deux semaines en juillet et en août), et c'est le président (ou le vice-président) et un autre membre du CER qui en constituent les participants.
Membres
Président et membre ayant une expertise en éthique
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Glenn G. Griener, Ph. D.
Glenn G. Griener est un philosophe dont les travaux de recherche universitaires se concentrent sur l'éthique appliquée et la philosophie de la science, et tout particulièrement sur les questions soulevées dans les domaines des soins de santé et de l'éthique de la recherche biomédicale. Il a mené des recherches sur les préoccupations concernant la protection des renseignements personnels et la confidentialité associées à la création de dossiers de santé électroniques. Monsieur Griener a été invité par le gouvernement de l'Alberta et les Alberta Health Services à formuler des conseils sur ces questions. Il a également pris part aux travaux de nombreux organismes élaborant des politiques nationales sur l'éthique de la recherche.
M. Griener est titulaire d'un baccalauréat en physique (de l'Université Loyola de la Nouvelle-Orléans) et d'une maîtrise et d'un doctorat en philosophie de l'Université Western Ontario. Il a pris sa retraite du département de philosophie de l'Université de l'Alberta en 2019. Pendant sa longue carrière, M. Griener a occupé divers postes au sein de la Faculté de médecine et de dentisterie, de la Faculté des sciences infirmières et de l'École de santé publique.
Éthique
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Nancy Walton, B.Sc.Inf., Ph.D. (vice-présidente)
Madame Nancy Walton est la doyenne associée des affaires étudiantes à l'école d'études supérieures Yeates et professeure agrégée à l'École des sciences infirmières Daphne Cockwell de l'Université Toronto Metropolitan. À l'Université depuis 2003, elle a précédemment rempli le rôle de directrice de l'École des sciences infirmières et de l'apprentissage en ligne. Elle a également été présidente du Comité d'éthique de la recherche de l'Université Toronto Metropolitan. En 2016-2017, elle était en détachement au ministère des Collèges et Universités de l'Ontario à titre de conseillère spéciale pour le sous-ministre. De 2016 à 2021, Mme Walton a également été présidente du Comité d'éthique de la recherche du Women's College Hospital. En 2022, Mme Walton a été nommée membre du Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche.
Madame Walton détient un doctorat en sciences infirmières, elle a suivi le Collaborative Program in Bioethics de l'Université de Toronto (2003) et est titulaire d'un diplôme de premier cycle en sciences infirmières de l'Université Toronto Metropolitan (1992). Elle est auteure et conférencière sur des sujets comme l'établissement des priorités et la prise de décisions en contexte de chirurgie cardiaque, les considérations éthiques relatives aux recherches sur Internet, la composition des comités d'éthique de la recherche, de même que les considérations éthiques et juridiques relatives à la recherche sur les enfants et les adolescents, et, plus récemment, les questions d'éthique émergeant de l'éclosion de la maladie à virus Ebola, les préoccupations éthiques et les possibilités liées aux nouvelles technologies mobiles ainsi que l'intelligence artificielle dans le domaine des soins de santé. Ses principaux domaines d'intérêt et de recherche sont les suivants : l'expérience des parents d'enfants handicapés, les considérations éthiques de l'utilisation de la technologie et les innovations en matière de soins de santé et de courage moral.
Possédant de l'expertise en matière d'éthique, Mme Walton est membre de longue date du Comité d'éthique de la recherche du Hospital for Sick Children. Elle fait partie des membres fondateurs du Comité d'éthique de la recherche de l'Université de l'École d'art et de design de l'Ontario et elle demeure également membre spéciale du Comité d'éthique de la recherche de l'Université Toronto Metropolitan. Elle a déjà siégé au Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain (CNERH) et est membre de l'Association canadienne des comités d'éthique de la recherche (ACCER) et du Public Responsibility in Medicine and Research (PRIMR; responsabilité publique en matière de médecine et de recherche). En 2016, elle a reçu le Prix pour services distingués d'ACCER.
Auteure canadienne du manuel intitulé Ethics and Issues in Contemporary Nursing (3e édition), elle est également coéditrice du manuel intitulé Leading and Managing in Nursing (2019).
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Stéphane P. Ahern, M.A. (philosophie), M.D., Ph. D., FRCPC (membre suppléant)
Le Dr Stéphane P. Ahern est professeur agrégé de médecine à l'Université de Montréal au département de médecine. Il est spécialiste en médecine interne générale et en soins intensifs de l'adulte. Depuis 2007, il a été président ou vice-président du Comité d'éthique de la recherche à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont et maintenant au CIUSSS de l'Est de l'Ile de Montréal, CER œuvrent dans des domaines de pointe en greffe de cellules souches, en psychiatrie, en thérapie ophtalmologique avancée, en oncologie, notamment. Il a été président du Comité scientifique de l'évaluation des médicaments pour fins d'inscription de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux du Québec pendant plusieurs années, période pendant laquelle il s'est intéressé à l'introduction responsable de l'innovation dans les domaines de l'oncologie et des maladies rares.
Dr Ahern détient une maîtrise en philosophie de l'Université de Sherbrooke et un Ph. D. en sciences cliniques aussi de l'Université de Sherbrooke, dont le thème de recherche était l'évaluation de l'aptitude à consentir aux soins.
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Julie Toole, sage-femme autorisée, M.Sc.S. (membre suppléant)
Julie Toole est titulaire d'un baccalauréat ès arts en développement international de l'Université Trent, d'un baccalauréat en sciences de la santé, programme de sage-femme, de l'Université Ryerson et d'une maîtrise en sciences de la santé, plus précisément en sciences médicales et bioéthique de l'Université de Toronto. Elle a travaillé comme sage-femme autorisée à Toronto, où sa pratique était axée en grande partie sur l'offre de services à des clients non assurés et à la communauté autochtone vivant en milieu urbain. Actuellement, elle travaille comme spécialiste de la gestion des risques et de la qualité au sein de l'Association des sages-femmes de l'Ontario. Elle s'intéresse surtout à la gestion des effets indésirables, aux épidémies et aux pandémies, à l'éthique clinique, à la protection des renseignements personnels et à la santé mentale; de plus, elle s'intéresse notamment aux domaines cliniques de l'équité, du choix éclairé et des tests génétiques prénataux. Mme Toole codirige actuellement deux groupes de travail sur l'éthique. L'un d'entre eux se concentre sur les questions éthiques liées à la pandémie de COVID-19 et l'autre, sur la création d'un code de déontologie pour les sages-femmes de l'Ontario. Elle supervise les étudiants au premier cycle et aux cycles supérieurs du programme de sage-femme dans les domaines de la bioéthique et de la santé publique.
Droit
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Jean-Frédéric Ménard, LL.B., B.C.L., Ph. D. (vice-président)
Me Jean-Frédéric Ménard est professeur à l'Université de Sherbrooke depuis 2017. Il enseigne le droit des personnes, l'éthique dans les sciences de la vie et l'organisation du système de santé au programme de deuxième cycle en Droit et politiques de la santé. Il est membre du Barreau du Québec depuis 2007. Après ses études à McGill, il a été auxiliaire de recherche auprès de l'honorable juge Louise Charron de la Cour suprême du Canada. Avant de se joindre à l'Université de Sherbrooke, il travaillait comme éthicien au Centre d'éthique appliquée du Centre universitaire de santé McGill.
Me Ménard est titulaire d'un baccalauréat en philosophie de l’Université Laval (BA, 2001), de diplômes en droit et de common law de l'Université McGill (BCL/LLB, 2005), d’une maitrise de l'Université d'Oxford (Mansfield College, BCL, 2012), et d’un doctorat de University College London (2021). Il est membre du GRIIS (Groupe de recherche interdisciplinaire en informatique de la santé), du CrRDG (Centre de recherche sur la régulation et le droit de la gouvernance) et Voix de l’enfant : Études interdisciplinaires en éthique de l’enfance.
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Marie-Eve Couture Ménard, D.C.L., LL.M., LL.B. (membre suppléant)
Marie-Eve Couture Ménard est membre du Barreau du Québec et professeure à la Faculté de droit de l'Université de Sherbrooke. Elle a travaillé pendant plusieurs années au sein du Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal, pendant lesquelles elle a effectué des travaux de recherche dans les domaines du droit de la recherche biomédicale et du droit de la santé publique. Elle a également travaillé comme stagiaire en droit au sein du cabinet Ménard Martin avocats, spécialisé en responsabilité civile médicale.
Madame Couture-Ménard a obtenu un baccalauréat en droit et une maîtrise en droit et biotechnologies à l'Université de Montréal, sous la supervision de la professeure Thérèse Leroux. Elle a par la suite entrepris un doctorat en droit de la santé publique à l'Université McGill, sous la direction de la professeure Lara Khoury. Sa thèse, complétée en 2013, porte sur le concept de la responsabilité publique et son application dans le contexte des collaborations public-privé en santé publique au Canada.
Depuis plusieurs années, elle siège à titre de membre juriste sur des comités d'éthique à la recherche, notamment le Comité d'éthique de la recherche en santé de l'Université de Montréal.
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Melanie McPhail, J.D., LL.M. (membre suppléant)
Melanie McPhail occupe présentement le poste d'associée de recherche à la Faculté des sciences de la santé de l'Université Simon-Fraser, où elle travaille sur divers projets liés au développement et au financement de traitements coûteux pour les maladies rares et à l'accès à ces traitements. Auparavant, elle a travaillé comme analyste des politiques pour le ministère du Patrimoine canadien, au sein de l'équipe des affaires internationales, et comme chargée de cours à la Faculté des sciences de la santé de l'Université Western, où elle a enseigné les politiques de la santé et les politiques avancées en matière de santé.
Madame McPhail est titulaire d'un baccalauréat de l'Université Queen's, où elle s'est spécialisée en géographie et en études environnementales, et d'un doctorat en jurisprudence de l'Université Western. Après son doctorat en jurisprudence, elle a fait une maîtrise en droit à l'Université Western, sous la supervision du professeur Jacob Shelley. Dans le cadre de ses travaux de recherche, axés sur la jonction de la santé publique et de la loi, elle a analysé la constitutionnalité des restrictions relatives à la promotion du cannabis consommé à des fins récréatives. Madame McPhail est actuellement étudiante au doctorat à la Faculté de droit de l'Université de la Colombie-Britannique.
Chercheur de Santé Canada
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Meredith Curren, Ph.D.
Meredith Curren agit en tant qu'experte en matière de biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement chez les populations vulnérables au Canada. Elle a reçu son Ph.D. en chimie analytique et environnementale de l'Université Carleton en 1999 et possède plus de 20 ans d'expérience de la recherche en contexte universitaire, gouvernemental et industriel, où elle a conçu et appliqué une vaste gamme de méthodes pour la mesure des substances chimiques dans l'organisme et dans l'environnement.
Le portefeuille de Mme Curren à Santé Canada compte l'évaluation scientifique et la diffusion des résultats pour les projets de biosurveillance maternelle, réalisés dans le cadre du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN), la Commission de coopération environnementale (CCE), le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) et l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS). Mme Curren est membre de l'équipe d'examen de la santé humaine du PLCN et du comité du Programme de formation scientifique dans le Nord (PFSN), elle a rédigé une communication brève sur les tailles des populations et les considérations relatives à l'échantillonnage dans le Nord et a réalisé trois évaluations comparatives de la concentration des contaminants chez les humains dans le nord et le sud du Canada, l'est et l'ouest de l'Arctique, par comparaison aux données maternelles du Mexique. Meredith Curren a également été chef de projet à Santé Canada pour une étude de biosurveillance portant sur les nouvelles arrivantes de l'Asie du sud et de l'est dans deux villes canadiennes. Plus récemment, Mme Curren était éditrice en chef de l'évaluation de la santé humaine du quatrième Rapport de l'évaluation des contaminants dans l'Arctique canadien.
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Louis N. Forti, B. Sc. (avec distinction), DÉ.S.S., M. Sc., Ph. D. (membre suppléant)
Louis Forti a obtenu un doctorat en sciences médicales (option : gérontologie) et une maîtrise en sciences biomédicales en thérapie cellulaire et génique de l'Université libre de Bruxelles, en Belgique. Ses activités de recherche étaient axées sur l'étude de l'effet de l'exercice physique sur l'inflammation chez les personnes âgées ainsi que sur divers projets portant sur le diabète. Il a également une formation universitaire en réglementation des médicaments (diplôme d'études supérieures spécialisées en développement du médicament et maîtrise en sciences pharmaceutiques de l'Université de Montréal).
Louis Forti a travaillé comme agent des affaires réglementaires pour la Direction des produits de santé naturels et sans ordonnance de Santé Canada, où il a procédé à l'examen de médicaments en vente libre pour s'assurer qu'ils étaient conformes au Règlement sur l'étiquetage en langage clair. Le Règlement vise à favoriser l'utilisation sécuritaire des médicaments en rendant les étiquettes et les emballages plus faciles à lire et à comprendre par les Canadiens. Louis Forti travaille actuellement comme évaluateur scientifique à la Direction des produits de santé naturels et sans ordonnance de Santé Canada. Il effectue régulièrement des examens critiques de présentations de désinfectants assimilés à une drogue pour en vérifier l'efficacité et l'innocuité à l'appui de la prise de décisions réglementaires. Il est l'auteur et le coauteur de plusieurs publications évaluées par des pairs et participe à titre de collaborateur scientifique au groupe de recherche Frailty in Ageing (FRIA) de l'Université libre de Bruxelles, en Belgique.
Chercheur de l'Agence de la santé publique du Canada
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Stephanie Booth, B.Sc., D.Phil.
Stephanie Booth est chercheuse scientifique principale sur les maladies à prions à l'Agence de la santé publique du Canada, et elle exerce ses activités au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg. Elle possède un baccalauréat en microbiologie de l'University College de Londres, et un doctorat en biochimie et en virologie de l'Université d'Oxford. Ses principaux intérêts de recherche comprennent la mise au point de techniques moléculaires novatrices pour la surveillance et le diagnostic des maladies à prions humaines (maladie de Creutzfeldt-Jakob), et la compréhension des mécanismes moléculaires qui permettent aux prions infectieux de détruire les cellules du cerveau.
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Sandra J. Romain, B. Sc., Ph. D. (membre suppléant)
Sandra Romain a obtenu en 2016 un doctorat en anthropologie médicale (admission directe) de l'Université de Toronto, où elle a reçu des bourses d'études supérieures des IRSC et de l'Ontario. Elle est titulaire d'un baccalauréat ès sciences (avec distinction) en anthropologie médicale du campus de Scarborough de l'Université de Toronto. Ses travaux de recherche communautaire au Nunavut portait sur la façon dont les politiques, la culture inuite et les lois sur la préservation des langues autochtones influent sur les soins de santé pharmaceutiques. Elle a publié et présenté de nombreux articles sur divers sujets, notamment des articles évalués par les pairs sur la littératie en matière de santé autochtone, les politiques pharmaceutiques, les taux de vaccination, les initiatives Arctic One Health et les soins prénatals. Elle a enseigné au premier cycle à l'Université de Toronto et à l'Université Trent. Mme Romain a déjà travaillé à Services aux Autochtones Canada et elle est présentement la directrice associée des Politiques sur la confiance et le déploiement du vaccin contre la COVID-19 à l'Agence de la santé publique du Canada.
Chercheur à l'extérieur de Santé Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada
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Stuart Nicholls, B.Sc. avec distinction, M.Sc., M.Rech., Ph.D.
M. Stuart Nicholls est facilitateur pour la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) et associé principal de recherche clinique à l'Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa. Ayant fait des études en sciences et en sciences sociales, ses recherches se trouvent à l'intersection de l'éthique, des sciences sociales, de la politique sur la santé et de la recherche sur les services de santé. M. Nicholls adopte une méthodologie empirique pour étudier les défis de l'éthique de la recherche, les méthodes de recherche (y compris la conception des essais cliniques) ainsi que la recherche axée sur le patient et la participation des patients.
Il a publié de nombreux articles sur le consentement éclairé, sur l'éthique en santé publique, et sur les défis que posent les approches plus pragmatiques et « concrètes » à la recherche. Il est également coauteur du livre Childhood Obesity: Ethical and Policy Issues, publié par la Oxford University Press. M. Nicholls occupe plusieurs postes d'éditeur, notamment pour les revues Research Ethics et Journal of Empirical Research on Human Research Ethics.
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Lehana Thabane, B. Sc., M. Sc., Ph. D., EMISI, FASA, FSCT, FCAHS (membre suppléant)
M. Lehana Thabane est professeur de biostatistiques et président intérimaire du département des méthodes, des données et de l'impact de la recherche en santé ainsi que membre associé du département de pédiatrie et d'anesthésie de l'école des sciences infirmières et de l'école des sciences de réadaptation de la faculté des sciences de la santé de l'Université McMaster (Hamilton (Ontario)). Il est aussi directeur des biostatistiques du centre de santé St Joseph de Hamilton. Il est un ancien membre du Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche, et a été membre du comité d'éthique de la recherche intégrée d'Hamilton pendant presque 20 ans. Il est membre élu de l'Institut international de statistique, Fellow de l'association américaine de la statistique, de la société des essais cliniques et de l'Académie canadienne des sciences de la santé.
Les intérêts de M. Thabane en matière de recherche comprennent les essais cliniques, les essais pragmatiques, les essais pilotes et de faisabilité, les comptes rendus d'essais, les examens systématiques et le mentorat. Il est membre de plusieurs sociétés professionnelles qui comprennent l'Institut international de statistique, l'association américaine de la statistique, la société internationale des biostatistiques cliniques, la société des essais cliniques et la Société statistique du Canada. Il est membre du groupe de travail CONSORT sur les essais pilotes et du groupe de travail CONSORT sur les essais au moyen de données sur la santé issues de cohortes et cueillies systématiquement. Ayant encadré plus de 100 étudiants des cycles supérieurs et professeurs non titulaires, M. Thabane a remporté plusieurs prix dans le domaine de l'enseignement et de l'encadrement. Il est aussi mentor dans le domaine des essais cliniques pour les Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS) et pour le Programme de formation interdisciplinaire sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments des ICRS. Il est coauteur de plus de 700 publications évaluées par des pairs.
Membre communautaire de la santé publique
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Michael Wray Clarke, Ph. D.
Monsieur Michael Wray Clarke est professeur associé au programme inter-faculté de Santé publique de l'Université Western où son enseignement est centré sur la pratique et la recherche en santé mondiale. Il est membre du Conseil du Centre de santé Southwest Middlesex et un membre du Comité de la qualité, de la sécurité des patients et de la gestion des risques de l'Alliance des hôpitaux du comté de Middlesex. Il est aussi éditeur-associé du journal, Globalization and Health, membre de BioMed Central.
Monsieur Clarke a été le directeur-fondateur du Programme de politiques en santé mondiale au Centre de recherche en développement international (CRDI-IDRC), à Ottawa, où il a fondé le Comité consultatif pour l'éthique en recherche. Il y a occupé la chaire pendant deux ans. À ce titre, il a travaillé avec le Secrétariat pour une conduite responsable en recherche, dans le but de développer un module CORE en éthique pour la recherche multi-juridictionnelle.
Auparavant, il a été professeur à l'École de médecine et de médecine dentaire Schulich où sa recherche ciblait la génétique moléculaire des trypanosomes africains. Il a aussi siégé, pendant trois ans, à titre de chaire du Conseil universitaire de protection des animaux, en plus de diriger plusieurs visites et inspections aux sites de recherches des universités pour le compte du Conseil canadien de protection des animaux.
Monsieur Clarke a passé ses premières années formatives en Sierra Leone où il a été enseignant et chercheur en tant que coopérant avec CUSO. Il a reçu son doctorat du département de pathologie de l'Université de Guelph.
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Diane Lu, MD, Ph. D., FRCPC, MSP (membre suppléant)
La Dre Diane Lu est médecin en santé publique et conseillère médicale sur les maladies transmissibles pour le ministère de la Défense nationale. Elle a également offert des services de soins cliniques pour Service correctionnel Canada. Dre Lu est professeure auxiliaire à l’Université d’Ottawa et à l’Université Queen’s, où elle travaille avec des résidents en santé publique et en médecine préventive. Dans ses projets de recherche actuels, elle s’intéresse à la surveillance de la santé des membres des Forces armées canadiennes. Dre Lu est titulaire d’un doctorat en médecine et d’un doctorat de l’Université de Toronto en plus d’avoir été boursière de recherches postdoctorales à l’Université Harvard. Elle a également obtenu une maîtrise en santé publique de l’Université Queen’s et est une associée du Collège royal des médecins du Canada.
Membre communautaire - population générale
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Janaki Jayanthan, MSP
Janaki Jayanthan est la principale responsable de la conception de programmes de soins primaires (île de Vancouver) au sein de la Division des soins primaires du ministère de la Santé de la Colombie-Britannique. Dans son rôle actuel, elle soutient la mise sur pied de centres de soins primaires et d'urgence et de centres de santé communautaires dans le cadre des démarches provinciales pour favoriser les soins primaires et communautaires offerts en équipe. La passion et le goût de Mme Jayanthan pour l'éthique de la recherche sont apparus dans le cadre de son séjour de quatre ans aux facultés et comités conjoints d'éthique de la recherche en santé de l'Université de Calgary. À titre de conseillère en éthique de la recherche, elle a travaillé avec des chercheurs, des présidents et des membres du CER et des collègues administrateurs pour résoudre des questions complexes liées à la protection des personnes qui participent à la recherche, jetant les bases d'un intérêt durable pour ce domaine.
Mme Jayanthan a contribué à la recherche en santé publique et à des projets communautaires au Canada et à l'étranger dans divers domaines. Ces domaines touchent notamment l'aptitude des groupes marginalisés de Vancouver à autogérer leurs maladies chroniques, les mesures signalées par les patients sur la qualité des soins aux patients externes du Sri Lanka, la connaissance et l'utilisation des antibiotiques dans le centre du Mexique et le traitement de l'eau domestique dans l'est de la Bolivie. Mme Jayanthan est titulaire d'un baccalauréat ès arts en relations internationales de l'Université de Calgary et d'une maîtrise en santé publique (santé mondiale) de l'Université Simon Fraser.
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Madzouka Kokolo, M. Sc., M. A. (membre suppléant)
Madzouka Kokolo a une formation académique en épidémiologie (maîtrise en sciences, Université d'Ottawa) et en éthique publique (maîtrise en arts, Université Saint-Paul). Elle a participé à des projets scientifiques dans le domaine de la santé dans des contextes universitaires, gouvernementaux et avec des organisations à but non lucratif, aux niveaux local, national et international (p. ex., Société canadienne pour la santé internationale, Fonds des Nations Unies pour la population). Pour sa thèse de maîtrise en sciences, elle a quantitativement analysé les croisements entre la méthodologie et les considérations éthiques dans les devis d'essais cliniques testant la prophylaxie préexposition pour le VIH, essais qui impliquaient des populations en situation de vulnérabilité. Elle a ainsi contribué à faire de la sensibilisation et à dissiper les idées fausses sur cette intervention (alors émergente) dans la communauté (p.ex. collaboration avec la Société canadienne du sida).
Ayant une expérience professionnelle antérieure en tant que méthodologiste (Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa), Mme Kokolo a développé des connaissances et une expérience approfondies en matière de développement de devis de recherche clinique, de conduite de projets de recherche et d'évaluation de méthodes de recherche. Elle a plusieurs publications à son actif. Elle a travaillé en tant qu'épidémiologiste (Direction générale des produits de santé et des aliments à Santé Canada) et elle a régulièrement effectué des évaluations critiques de données probantes pour appuyer la prise de décisions réglementaires. Mme Kokolo travaille présentement en tant qu'Analyste principale en politiques auprès d'Infrastructure Canada.
Membre communautaire - population autochtone
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Jean Levasseur-Moreau, Ph. D
Jean Levasseur-Moreau est un Innu de la communauté d'Essipit, où il a grandi. En 2017, il a obtenu son doctorat en médecine expérimentale de l'Université Laval. Ses recherches académiques ont porté sur les effets cliniques, cognitifs et neurobiologiques de la stimulation magnétique transcrânienne chez les militaires avec un diagnostic de trouble de stress post-traumatique, réfractaire aux traitements usuels. Durant ses études, il a obtenu plusieurs bourses d'excellence telles que du Fonds de Recherche en Santé du Québec et de l'Institut Tshakapesh. Il s'est également impliqué au sein de l'Association étudiante autochtone ainsi qu'en tant que représentant régional pour l'organisme Indspire qui offre des bourses aux étudiants autochtones dans le besoin. M. Levasseur-Moreau joue également le rôle de mentor sur la plateforme Academos pour la Fondation Nouveaux Sentiers et la Chaire Myriagone visant à aider les jeunes à trouver le métier de leurs rêves.
M. Levasseur-Moreau a œuvré dans le domaine de la gouvernance à la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador, où il a eu le privilège de visiter la quasi-totalité des communautés des Premières Nations au Québec et de constater les enjeux majeurs liés à la santé. Il travaille présentement au Commissaire à la déontologie policière du ministère de la Sécurité publique en tant que liaison autochtone afin de favoriser l'accès à la justice pour les autochtones et d'offrir des services adaptés aux différentes cultures. Depuis l'automne 2020, il est également membre du Comité d'éthique de la recherche avec des êtres humains de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
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Kathleen Makela, B.A., LL.B. (membre suppléant)
Kathleen Makela, membre de la Nation métisse de Fort Resolution, aux Territoires-du-Nord-Ouest, habite à Edmonton, en Alberta. Une descendante de François « le Vieux » Beaulieu du côté de sa mère et de descendance finnoise du côté de son père (un Canadien de première génération), elle est profondément déterminée à améliorer les conditions socioéconomiques des Autochtones grâce à un accès à des systèmes d'éducation et de justice équitables, adaptables et pertinents sur le plan de la culture.
Madame Makela possède un baccalauréat interdisciplinaire avec distinction de l'Université Saint Thomas ainsi qu'un diplôme de droit de l'Université du Nouveau-Brunswick. Elle est présentement gestionnaire de programme au sein de la Gordon Foundation. Au fil des ans, Mme Makela a eu la chance de travailler avec plusieurs gardiens du savoir traditionnel, et elle reconnaît l'importance des cérémonies et des enseignements spirituels.
Devenir membre
Le Comité d'éthique de la recherche de Santé Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada accepte les demandes d'adhésion des personnes intéressées en tout temps. Si aucun poste n'est vacant, les demandes seront conservées pour considération future.
Possibilités actuelles
Il n'y a présentement aucun poste à pourvoir.
Contact
Les personnes qui souhaitent devenir membre du CER doivent envoyer leur curriculum vitæ ainsi qu'une lettre d'accompagnement soulignant leur intérêt et comment elles répondent aux critères à :
Gregory Huyer, Ph. D.
Gestionnaire, Secrétariat du CER de Santé Canada et de l'ASPC
reb-cer@hc-sc.gc.ca
Tél. : 613-941-5199
Nous remercions toutes celles et ceux qui posent leur candidature.
Seuls les candidats choisis pour une entrevue seront contactés.
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