Le gouvernement du Canada annonce l’octroi de fonds pour prévenir la violence dans les fréquentations chez les adolescents des communautés rurales et autochtones

Communiqué de presse

Des projets adaptés à la culture favoriseront l’établissement de relations saines et l’égalité des sexes chez les élèves

17 avril 2019 - Thunder Bay (Ontario) - Agence de la santé publique du Canada

Il est important pour les jeunes d’apprendre à établir des relations saines et à prévenir la violence fondée sur le sexe d’une manière qui est adaptée à leur culture et tient compte de leur communauté et de leur milieu. Certaines populations sont plus susceptibles d’être victimes de violence à cause d’obstacles et de difficultés qui leur sont propres.

Aujourd’hui, l’honorable Patricia Hajdu, ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et du Travail, au nom de l’honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé, a souligné la ferme volonté du gouvernement d’éliminer la violence fondée sur le sexe et annoncé le versement de près de 3 millions de dollars sur cinq ans pour la réalisation de trois initiatives visant à prévenir la violence dans les fréquentations chez les adolescents et les jeunes.

Le Bureau de santé du district de Thunder Bay, Ndinawemaaganag Endaawaad Inc. (Ndinawe) et Ka Ni Kanichihk Inc. recevront des fonds pour promouvoir de saines relations et l’égalité des sexes au moyen de programmes créés ou adaptés spécialement pour les communautés rurales et autochtones.

La ministre Hajdu a fait l’annonce lors d’une visite au Bureau de santé du district de Thunder Bay, situé en Ontario, où elle a rencontré les responsables de projet et les partenaires. Ce financement provient de l’Agence de la santé publique du Canada et s’inscrit dans la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.

Citations

« Le gouvernement du Canada sait que, pour être efficaces, les programmes de prévention de la violence dans les fréquentations à l’adolescence doivent d’abord et avant tout trouver écho chez les jeunes. Je suis heureuse d’annoncer l’octroi de ces fonds au Bureau de santé du district de Thunder Bay, à Ndinawe et à Ka Ni Kanichihk Inc. pour les aider à créer ou à adapter des programmes de promotion des relations saines et de l’égalité des sexes qui tiendront compte des aspects culturels et sociaux des communautés où ils seront offerts. »

L’honorable Ginette Petitpas Taylor
Ministre de la Santé

« Il faut absolument mettre fin à la violence fondée sur le sexe si nous voulons vraiment que tous aient les mêmes chances de réussite et, pour y arriver, il faut investir dans des projets qui s’adressent aux personnes particulièrement à risque. En appuyant ces trois organismes, nous faisons en sorte que les jeunes Autochtones aient accès à des programmes sur la violence dans les fréquentations qui leur donnent des moyens d’agir, qui sont adaptés et pertinents sur le plan culturel et qui leur permettent d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour prévenir la violence fondée sur le sexe et établir des relations saines et positives. »

L’honorable Maryam Monsef
Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et ministre du Développement international

« Les gens qui ont été victimes de violence vivent souvent avec des traumatismes qui se répercutent de façon profondément négative et durable sur leur vie. Enseigner aux jeunes ce que sont les relations saines est un moyen efficace de réduire la violence dans les fréquentations chez les adolescents en veillant à ce qu’ils disposent des connaissances fondamentales requises pour nouer des relations saines. Ayant moi-même été une professionnelle de la santé publique, je sais qu’il est essentiel de soutenir des organisations comme celles-ci afin qu’elles puissent poursuivre leur travail essentiel. »

L’honorable Patricia A. Hajdu
Ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre et du Travail

« Je suis ravi de voir qu’autant d’excellentes initiatives locales recevront des fonds grâce au Projet de prévention de la violence chez les jeunes pour poursuivre leurs efforts de promotion des relations saines et de l’égalité des sexes chez les adolescents canadiens. Ces investissements aideront le Bureau de santé du district de Thunder Bay, Ndinawemaaganag Endaawaad Inc. (Ndinawe) et Ka Ni Kanichihk Inc. à mener des projets visant à résoudre ce problème, qui seront créés ou adaptés tout particulièrement pour les communautés rurales et autochtones. »

Don Rusnak
Député de Thunder Bay–Rainy River

« Du point de vue de la santé publique, les initiatives de prévention primaire réalisées en amont comme le Projet de prévention de la violence chez les jeunes sont essentielles à l’amélioration de la santé et du bien-être des communautés. Nous sommes ravis de coordonner la mise en œuvre d’un programme exhaustif en milieu scolaire qui porte sur les relations saines et s’adresse aux adolescents du district de Thunder Bay. Nous sommes reconnaissants à nos nombreux partenaires locaux et provinciaux de leur engagement à participer à l’adaptation de ce programme fondé sur des données probantes et à sa mise en œuvre dans le Nord. Notre expérience combinée ainsi qu’une évaluation officielle de cette initiative éclaireront les actions menées à l’avenir et assureront la viabilité à long terme de ce programme. »

Dre Janet DeMille
Médecin hygiéniste, Bureau de santé du district de Thunder Bay

« C’est un honneur pour Ndinawemaaganag Endaawaad d’avoir reçu des fonds du gouvernement du Canada pour mettre sur pied, dans notre communauté, un programme de prévention de la violence dans les fréquentations à l’adolescence adapté aux Autochtones. Ndinawe offre divers programmes et services de soutien aux jeunes dans le nord de Winnipeg, et ces fonds nous permettront de créer un programme qui les aidera à avoir des relations saines tout au long de leur vie. »

Kayla Stubbs,
Directrice de l’innovation, Ndinawemaaganag Endaawaad Inc. (Ndinawe)

« Dans le cadre de ce projet, nous utiliserons une approche axée sur les forces, notamment la valorisation et la filiation culturelles, pour faire tomber les barrières, briser les stéréotypes, stimuler la confiance et le leadership chez les jeunes et accroître la capacité de provoquer des changements personnels selon la philosophie de la “culture comme moyen de prévention”. C’est le moment idéal pour mettre l’accent sur la prévention de la violence dans les fréquentations à l’adolescence afin d’aider les jeunes Autochtones à développer une résistance et la capacité de réaliser des changements transformateurs afin de mener une vie saine. »

Dodie Jordaan
Directrice générale, Ka Ni Kanichihk Inc.

Faits en bref

  • Les taux d’incidents de violence entre partenaires intimes déclarés par la police sont plus élevés dans les régions rurales qu’en milieu urbain. De plus, les taux d’incidents autodéclarés de victimisation avec violence, y compris d’agressions sexuelles, sont plus de deux fois plus élevés chez les Autochtones que parmi les non‑Autochtones.

  • L’Agence de la santé publique du Canada investira plus de 40 millions de dollars sur cinq ans dans le cadre de son programme Prévenir la violence fondée sur le sexe : perspective du milieu de la santé, qui s’inscrit dans la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.

  • La violence envers les femmes, les filles et les personnes LGBTQ2 est l’une des atteintes aux droits de la personne les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Selon les estimations, une femme sur trois à l’échelle mondiale sera victime de violence de la part d’un partenaire intime au cours de sa vie.

  • Selon le rapport La violence familiale au Canada : un profil statistique, 2017 de Statistique Canada, les taux d’incidents de violence entre partenaires intimes déclarés par la police sont plus élevés dans les régions rurales qu’en milieu urbain, et près de huit victimes sur dix sont des femmes. Selon un autre rapport de Statistique Canada intitulé La victimisation chez les Autochtones au Canada, 2014, les taux d’incidents autodéclarés de victimisation, y compris d’agressions sexuelles, sont plus de deux fois plus élevés chez les Autochtones que parmi les non-Autochtones, et les taux les plus élevés ont été observés chez les jeunes Autochtones de 15 à 24 ans.

  • En juin 2019, le Canada sera l’hôte de la conférence Women Deliver, la plus grande conférence au monde portant sur l’égalité des genres et sur la santé, les droits et le bien-être des filles et des femmes.

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