Allocution de l’administratrice en chef de la santé publique, le 1 décembre 2020

Discours

Il y a eu 378 139 cas de COVID-19 au Canada, dont 12 130 décès. À l'échelle nationale, il y a plus de 66 000 cas actifs. Au cours de la dernière semaine, des laboratoires de toutes les régions du pays ont analysé les tests de dépistage de plus de 74 500 personnes par jour, dont 7,4% ont reçu un résultat positif.

Hier, un peu plus de 6 100 cas ont été signalés au pays. En outre, plus de 1 750 nouveaux cas ont été signalés pour les journées de samedi et dimanche. Cela porte le nombre moyen de cas quotidien à près de 5 800 au cours de la semaine dernière. Le nombre de personnes gravement malades continue d'augmenter. Au cours des sept derniers jours, en moyenne plus de 2 250 personnes atteintes de la COVID-19 ont été traitées dans des hôpitaux canadiens, dont plus de 450 se trouvaient aux soins intensifs. 87 décès ont été signalés en moyenne chaque jour.

Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale du sida, une journée pendant laquelle la communauté mondiale se réunit pour se souvenir de ceux que nous avons perdus, pour souligner les réalisations et pour renouveler son engagement à l'égard du travail qui reste à faire. Cette année, nous nous rappelons que, comme dans le cas de la COVID-19, certaines personnes ont subi plus fortement les conséquences sanitaires, sociales et économiques du sida.

Nous savons que la COVID-19 et les mesures de santé publique mises en œuvre pour ralentir la propagation ont eu des répercussions sur la disponibilité des services de prévention, de dépistage et de traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), y compris des services de réduction des méfaits. Malgré ces nombreuses difficultés, nous pouvons voir qu'il y a encore de l'espoir.

Bien qu'il n'y ait pas de vaccin contre le VIH, il existe des traitements très efficaces. Les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement et maintiennent une charge virale supprimée ne peuvent pas transmettre le virus à leurs partenaires sexuels; on utilise également la formule « indétectable = intransmissible. » Nous trouvons également encourageant de voir des innovations comme l'autodépistage du VIH récemment autorisé, un outil supplémentaire valable pour améliorer l'accès au dépistage de manière sûre et confidentielle.

Rien de tout cela ne serait possible sans les efforts que déploient les dirigeants communautaires, les chercheurs, les fournisseurs de soins de santé et les pairs pour veiller à ce que les personnes les plus démunies ne soient pas laissées pour compte en ces temps difficiles.

En cette période, inspirons-nous d'eux pour faire tout ce que nous pouvons pour protéger nos familles, nos amis et nos collectivités en mettant tout en œuvre pour appliquer des pratiques de protection individuelle, tout en aidant ceux qui pourraient être en difficulté.

Il est plus sécuritaire pour nous tous de nous limiter au strict nécessaire pour ce qui est des courses et des sorties, de restreindre les activités en personne aux seuls membres de notre foyer et de continuer à suivre les principales pratiques de prévention, à savoir : rester à la maison si des symptômes sont présents, maintenir une distance physique entre les personnes, se laver fréquemment les mains et porter un masque dans les lieux publics intérieurs, et éviter le plus possible les BEC : les endroits bondés, les situations de contact étroit et les espaces clos.

Nous vous invitons à lire notre page pour obtenir de plus amples renseignements et ressources sur la COVID-19 et sur les moyens de réduire les risques et de se protéger et de protéger les autres.

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