Enquête nationale sur la couverture vaccinale des adultes (ENCVA): Résultats de 2023

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Points saillants

Introduction

L'Enquête nationale sur la couverture vaccinale des adultes (ENCVA) est une enquête nationale menée par l'Agence de la santé publique du Canada pour mesurer la couverture vaccinale des vaccins de routine chez les adultes au Canada. L'enquête s'adresse à la population générale des adultes de 18 ans et plus, dans les 10 provinces et les 3 territoires. Au Canada, de nombreux vaccins sont recommandés pour les adultes, et surtout pour les populations à risque, comme les personnes immunodéprimées.

La disponibilité de vaccins financés par l'État pour des adultes en santé varie selon les provinces et territoires; le vaccin contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche est offert soit comme une dose de rappel pour la vie d'un adulte, soit comme 1 dose tous les 10 ans dans certaines provinces et certains territoires; le vaccin contre le tétanos et la diphtérie est offert tous les 10 ans dans la plupart des provinces et territoires, 1 dose de vaccin polysaccharidique contre le pneumocoque est financée par l'État dans toutes les juridictions pour les personnes de 65 ans et plus (50 ans et plus au NU), 2 doses contre l'herpès Zoster sont offertes aux personnes âgées dans certaines juridictions (l'âge varie), tandis que les vaccins contre le VPH sont financés par l'État dans certaines juridictions où l'admissibilité dépend du groupe d'âge et des facteurs de risque.

L'ENCVA a été mise en œuvre pour la première fois par l'ASPC en 2001, puis elle a eu lieu tous les 2 ans entre 2006 et 2016, date à laquelle elle a été abandonnée. Un petit sous-ensemble de ses questions a été fusionné entre 2018 et 2021 dans l'Enquête annuelle sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière. L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a relancé l'ENCVA en 2023.

L'ENCVA de 2023 fournit des renseignements clés sur la couverture vaccinale de routine ainsi que sur la vaccination contre la grippe saisonnière (grippe) et la COVID-19 chez les adultes canadiens. Les vaccins de routine évalués comprennent :

En outre, l'ENCVA évalue les raisons pour lesquelles les répondants ont reçu des vaccins, les connaissances, les attitudes et les croyances (CAC) en ce qui concerne les vaccins, les intentions des répondants de se vacciner, les raisons pour lesquelles ils n'ont pas reçu de vaccins, l'hésitation/le refus et les obstacles en ce qui concerne la vaccination, et sélectionne les renseignements démographiques. Pour la première fois, le Centre national d'immunisation de 2023 a recueilli des renseignements sur la couverture vaccinale des travailleurs de la santé et des voyageurs. On présente également des renseignements sur la couverture vaccinale chez les adultes atteints de maladies chroniques.

Des tableaux de résultats détaillés et le rapport méthodologique sont publiés sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada. Le sommaire suivant présente les résultats de l'ENCVA de 2023 où la collecte de données a commencé le 4 avril 2023 et s'est terminée le 26 juillet 2023. Toutes les différences notées sont significatives à l'intervalle de confiance de 95 %.

Les résultats

La couverture vaccinale de routine

L'Enquête nationale sur la couverture vaccinale des adultes (ENCVA) de 2023 a demandé aux répondants s'ils avaient déjà été vaccinés pour 11 vaccins de routine, bien que le nombre de doses reçues ne fût pas disponible. Les résultats indiquent que chez les adultes de 18 ans et plus, la couverture vaccinale de routine variait considérablement selon la maladie évitable par le vaccin : la couverture vaccinale était la plus élevée pour le vaccin contre la rougeole (87,4 %)Note de bas de page 1, suivie du vaccin contre la polio (83,6 %), du vaccin contre le tétanos fourni au cours des 10 dernières années (77,6 %), du vaccin contre l'hépatite B (69,2 %), du vaccin contre le méningocoque (61,2 %), du vaccin contre la coquelucheNote de bas de page 2 reçu en tant qu'adulte (40,9 %), du vaccin contre la maladie pneumococciqueNote de bas de page 3 reçu en tant qu'adulte (38,5 %), et du vaccin contre le papillomavirus humain (VPH) (17,7 %). La couverture vaccinale contre la variole simienne à l'âge adulte n'était que de 5,9 %, mais cette vaccination n'étant pas systématiquement recommandée pour la population adulte en général, on s'attend à ce que la couverture soit faible.

Environ 52,9 % des adultes de moins de 50 ans ont reçu le vaccin contre la varicelleNote de bas de page 4, tandis que 85,9 % des personnes non vaccinées ont déclaré avoir contracté la varicelle. 38,8 % des adultes âgés de 50 ans et plus ont reçu au moins une dose du vaccin contre l'herpès zoster (zona) (figure 1).

Dans l'ensemble, la couverture vaccinale signalée dans le cadre de l'ENCVA est plus élevée que celle qui a été signalée dans l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière de 2020 à 2021 (77,6 % par rapport à 67 %), le zona (38,8 % par rapport à 27 %) et la coqueluche (40,9 % par rapport à 34 %). Il est impossible de procéder à une comparaison statistique directe en raison des différences méthodologiques entre les 2 enquêtes.

Figure 1. Estimations nationales de la couverture vaccinale des vaccins de routine chez les adultes, ENCVA, 2023
Figure 1
  • a Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années
  • b Chez les adultes de moins de 50 ans
  • c Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte
  • d Parmi les adultes de 50 ans et plus
  • e Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut), ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête
  • f On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte
Figure 1 : Description du texte
Vaccin Estimation
Rougeole 87,4 %
Poliomyélite 83,6 %
TétanosNote de bas de page a 77,6 %
Hépatite B 69,2 %
Méningocoque 61,2 %
VaricelleNote de bas de page b 52,9 %
CoquelucheNote de bas de page c 40,9 %
ZonaNote de bas de page d 38,8 %
PneumocciqueNote de bas de page e 38,5 %↑
VPH 17,7 %
MpoxNote de bas de page f 5,9 %
Figure 1 text description - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ font référence à la direction de l'arrondissement aux entiers.
Note de bas de page a

Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années

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Note de bas de page b

Chez les adultes de moins de 50 ans

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Note de bas de page c

Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte

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Note de bas de page d

Parmi les adultes de 50 ans et plus

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Note de bas de page e

Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut), ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête

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Note de bas de page f

On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte

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Les objectifs de la couverture vaccinale : Les objectifs de couverture vaccinale pour les adultes comprennent une couverture vaccinale de 80 % (1 dose) d'un vaccin antipneumococcique chez les adultes de 65 ans et plus, et une couverture vaccinale de 90 % (1 dose) du vaccin contre l'hépatite B chez les professionnels de la santé, d'ici 2025.

Les estimations de couverture provinciales et territoriales ont varié de façon significative pour chaque vaccin de routine. Les Territoires du Nord-Ouest ont reçu le plus grand nombre de vaccins, dont le vaccin contre l'hépatite B, le vaccin contre la coqueluche reçu en tant qu'adulte, le vaccin contre le VPH et le vaccin contre le zona. L'Île-du-Prince-Édouard a connu la plus forte couverture pour le vaccin contre la varicelle et le vaccin contre la rougeole. Au Yukon, c'est le vaccin contre la maladie pneumococcique reçu en tant qu'adulte et le tétanos offert au cours des 10 dernières années. L'Ontario, l'Alberta et l'Île-du-Prince-Édouard ont reçu la plus forte couverture pour le vaccin contre la variole simienne à l'âge adulte. Le Manitoba a connu la plus forte couverture vaccinale contre la polio. Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, le Québec et la Colombie-Britannique avaient une couverture plus faible pour la plupart des vaccinations de routine que la moyenne nationale. La plupart des estimations de la couverture vaccinale ne variaient pas de plus de 20 % entre les provinces ou les territoires, à l'exception du vaccin contre le zona, qui variait de 32 % entre les Territoires du Nord-Ouest et le Nouveau-Brunswick, et du vaccin contre le pneumocoque reçu en tant qu'adulte, qui variait de 28 % entre le Yukon et Terre-Neuve-et-Labrador (figure 2).

Figure 2. La couverture vaccinale pour les vaccins de routine par province/territoire, chez les adultes, ENCVA, 2023
Figure 2
  • a Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années
  • b Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte
  • c Chez les adultes de moins de 50 ans
  • d Parmi les adultes de 50 ans et plus
  • e Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut), ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête
  • f On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte
Figure 2 : Description du texte
Vaccin Canada T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Yn T.N.-O. Nt
Hépatite B 69,2 % 63,3 % 62,3 % 61,0 % 60,2 % 66,5 % 72,0 % 67,2 % 68,7 % 74,0 % 66,6 % 69,3 % 80,7 % 65,3 %
TétanosNote de bas de page a 77,6 % 63,3 % 71,1 % 76,7 % 71,3 % 73,5 %↑ 81,6 % 80,6 % 77,3 % 78,5 %↑ 74,9 % 85,0 % 84,1 % 67,3 %
CoquelucheNote de bas de page b 40,9 % 36,7 % 49,8 % 40,4 % 44,9 % 35,8 % 44,0 % 43,2 % 46,8 % 46,2 % 35,1 % 49,3 % 55,5 % #
VaricelleNote de bas de page c 52,9 % 47,4 % 60,0 % 50,5 %↑ 52,7 % 52,1 % 55,3 % 43,7 % 47,5 %↑ 54,2 % 50,9 % 42,4 % # #
VPH 17,7 % 14,0 % 19,6 % 15,4 % 15,1 % 16,4 % 19,3 % 14,2 % 14,6 % 20,9 % 15,7 % 19,6 % 37,3 % #
ZonaNote de bas de page d 38,8 % 30,8 % 47,6 % 36,4 % 25,2 % 29,8 % 47,3 % 39,5 %↓ 40,1 % 40,5 % 32,9 % 43,9 % 56,8 % #
PneumocoqueNote de bas de page e 38,5 %↑ 26,3 % 38,8 % 35,5 %↓ 27,7 % 34,8 % 42,1 % 43,5 % 31,6 % 42,3 % 36,5 %↓ 54,2 % 41,3 % #
Variole simienneNote de bas de page f 5,9 % 4,0 % 7,2 % 3,7 % 3,6 % 4,0 % 7,4 % 5,6 % 4,7 % 7,2 % 5,4 % # # #
Poliomyélite 83,6 % 83,7 % 85,4 % 85,6 % 86,3 % 70,9 % 87,7 % 88,7 % 86,4 % 88,1 % 86,0 % 83,8 % 87,5 % #
Rougeole 87,4 % 89,7 % 89,9 % 88,7 % 85,8 % 86,4 % 87,4 % 87,4 % 89,8 % 89,3 % 86,7 % 85,3 % 86,4 % 68,0 %
Méningocoque 61,2 % 60,5 %↓ 64,2 % 60,3 % 59,3 % 53,1 % 65,0 % 62,4 % 66,8 % 65,9 % 59,6 % 59,8 % 65,0 % #
Figure 2 text description #
# La variabilité élevée de l'échantillon ou la petite taille de l'échantillon – bien qu'une estimation puisse être déterminée à partir du tableau, les données devraient être supprimées.
Figure 2 text description - Remarque
Remarque : Les cellules surlignées d'orange sont inférieures aux estimations nationales pour la couverture vaccinale de chaque maladie évitable par la vaccination (MEV).
Figure 2 text description - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ font référence à la direction de l'arrondissement aux entiers
Note de bas de page a

Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années

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Note de bas de page b

Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte

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Note de bas de page c

Chez les adultes de moins de 50 ans

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Note de bas de page d

Parmi les adultes de 50 ans et plus

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Note de bas de page e

Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut, ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête)

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Note de bas de page f

On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte

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Les estimations de couverture par sexe étaient différentes pour la plupart des vaccins de routine. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'avoir été vaccinées pour la plupart des vaccins de routine, à l'exception du vaccin contre la variole, les hommes étant plus susceptibles de l'avoir reçu que les femmes. Il n'y avait pas de différence notable entre les hommes et les femmes pour la couverture vaccinale du vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années ou du vaccin contre la varicelle (figure 3).

Il est à noter que la couverture vaccinale contre le VPHNote de bas de page 5 était nettement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (22,5 % par rapport à 12,0 %). Les femmes de 18 à 26 ans étaient plus susceptibles d'avoir reçu le vaccin contre le VPH que les hommes du même âge (77,3 % par rapport à 46,9 %), et la même constatation s'appliquait aux femmes et aux hommes de 27 à 64 ans (20,9 % par rapport à 10,0 %, respectivement).

Figure 3. Les estimations nationales de la couverture vaccinale pour les vaccins de routine par sexe, chez les adultes, selon l'ENCVA, 2023
Figure 3
  • Remarque : 132 répondants ont choisi de ne pas donner leur sexe et ont été omis de cette analyse
  • a Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années
  • b Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte
  • c Chez les adultes de moins de 50 ans
  • d Parmi les adultes de 50 ans et plus
  • e Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut), ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête
  • f On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte
Figure 3 : Description du texte
Vaccin Hommes Femmes
Hépatite B 65,1 % 72,9 %
TétanosNote de bas de page a 77,2 % 77,9 %
CoquelucheNote de bas de page b 35,4 % 45,9 %
VaricelleNote de bas de page c 53,9 % 51,7 %
VPH 12,0 % 22,5 %↑
ZonaNote de bas de page d 36,6 % 41,0 %
PneumocoqueNote de bas de page e 34,6 % 42,2 %
MpoxNote de bas de page f 7,4 % 4,6 %
Poliomyélite 79,8 % 87,3 %
Rougeole 85,0 % 89,6 %
Méningocoque 57,3 % 64,7 %
Figure 3 text description - Remarque
Remarque : 132 répondants ont choisi de ne pas donner leur sexe et ont été omis de cette analyse
Figure 3 text description - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ font référence à la direction de l'arrondissement aux entiers
Note de bas de page a

Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années

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Note de bas de page b

Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte

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Note de bas de page c

Chez les adultes de moins de 50 ans

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Note de bas de page d

Parmi les adultes de 50 ans et plus

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Note de bas de page e

Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut, ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête)

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Note de bas de page f

On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte

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Les estimations de la couverture vaccinale pour les vaccins de routine par groupe d'âge

La couverture vaccinale était généralement plus élevée chez les groupes d'âge plus jeune (de 18 à 26 ans et de 27 à 49 ans) pour la majorité des vaccins. Les jeunes adultes âgés de 18 à 26 ans étaient plus susceptibles d'avoir reçu un vaccin contre l'hépatite BNote de bas de page 6 (84,3 %), la varicelle (70,7 %) et le VPH (62,9 %) ainsi qu'un vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années (80,3 %) et un vaccin contre la variole simienne, reçu en tant qu'adulte (111,9 %). Les adultes âgés de 27 à 49 ans étaient plus susceptibles d'avoir reçu des vaccins contre la rougeole (90,6 %) et le méningocoqueNote de bas de page 7 (78,8 %), ainsi que des vaccins contre la coqueluche reçus en tant qu'adultes (50,8 %).

La couverture vaccinale du vaccin contre la poliomyélite était la plus élevée chez les adultes âgés de 65 à 79 ans (89 %), tandis que les adultes âgés de 80 ans et plus avaient une couverture plus élevée pour les vaccins contre la maladie pneumococcique et le zona (62,8 % et 58,7 %, respectivement).

Il est à noter que la couverture vaccinale du vaccin contre le VPH était plus élevée chez les jeunes adultes âgés de 18 à 26 ans (62,9 %) que chez les adultes âgés de 27 ans et plus (12,5 %).

Les estimations de la couverture vaccinale des vaccins de routine selon les caractéristiques sociodémographiques

Diverses caractéristiques sociodémographiques ont été analysées. Il convient de noter que, lorsqu'on compare les personnes vivant en milieu urbain et ruralNote de bas de page 8, la couverture vaccinale des vaccins contre l'hépatite B, la varicelle, le VPH, le zona, la maladie pneumococcique, la poliomyélite et le méningocoque était plus élevée chez les adultes vivant en milieu urbain. La couverture vaccinale du vaccin contre le tétanos était plus élevée chez les adultes vivant en milieu rural. Toutefois, il n'y a pas de différence notable de la couverture pour tout autre vaccin entre les adultes vivant en milieu urbain et les adultes vivant en milieu rural (tableau 1).

Les adultes qui s'identifient comme vivant avec un handicapNote de bas de page 9 étaient plus susceptibles d'avoir reçu les vaccins contre le VPH (21,6 % par rapport à 17,7 %), la varicelle (55,1 % par rapport à 52,9 %) et le méningocoque (63,5 % par rapport à 61,2 %) que la population générale adulte, ainsi que le pneumocoque (43,7 %). 38,5 %) et les vaccins contre la variole simienne (7,5 % par rapport à 5,9 %) reçus à l'âge adulte. À l'inverse, ils étaient moins susceptibles d'avoir reçu le vaccin contre l'hépatite B (66,8 % par rapport à 69,2 %). Il n'y a pas de différence notable dans la couverture vaccinale pour d'autres vaccins de routine entre les adultes vivant avec un handicap et la population adulte générale (tableau 1).

On a noté une certaine variation dans la couverture vaccinale chez les adultes de différentes ethnies. La couverture vaccinale varie selon l'origine ethnique et était la plus élevée chez les Latinos et les Latinas pour les vaccins contre l'hépatite B, le tétanos, la varicelle, la variole simienne et le méningocoque; chez les personnes noires pour le vaccin contre la coqueluche; chez les Asiatiques de l'Est et du Sud-Est pour le vaccin contre le VPH; chez les autochtones pour le vaccin contre la rougeole; chez les Asiatiques du Sud pour le vaccin contre la poliomyélite et chez les personnes blanches pour les vaccins contre le zona et la maladie pneumococcique (tableau 1).

Tableau 1. Couverture vaccinale courante chez les adultes selon certaines caractéristiques
sociodémographiques, ENCVA, 2023
Vaccin Canada Urbain Rural Personnes handicapées Noirs Asiatiques de l'Est et du Sud-Est Autochtones Latinos/ Latinas Moyen-orientaux et africains du Nord Sud-Asiatiques Blancs
Hépatite B 69,2 % 70,8 % 63,4 % 66,8 % 71,7 % 76,7 % 66,9 % 77,0 % 74,8 % 75,7 % 68,6 %
TétanosNote de bas de page a 77,6 % 77,0 % 80,4 % 79,1 % 76,7 % 68,1 % 78,8 % 80,3 % 70,7 % 76,5 %↓ 79,4 %
PertussisNote de bas de page b 40,9 % 41,1 % 39,8 % 42,9 % 47,1 % 43,2 % 42,4 % 38,6 % 41,9 % 35,4 % 41,2 %
VaricelleNote de bas de page c 52,9 % 53,0 % 50,6 % 55,1 % 65,1 % 65,9 % 56,7 % 71,7 % 70,5 %↑ 65,8 % 45,4 %
VPH 17,7 % 18,8 % 12,8 % 21,6 % 27,3 % 30,5 %↓ 21,0 % 22,8 % 21,4 % 22,8 % 15,9 %
ZonaNote de bas de page d 38,8 % 39,6 % 37,0 % 36,2 % 26,6 % 35,4 % 22,4 % 27,9 % 31,6 % 26,5 % 40,9 %
PneumococcieNote de bas de page e 38,5 %↑ 39,1 % 36,6 % 43,7 % 30,7 % 30,0 % 35,7 % 37,4 % 26,3 % 32,1 % 40,5 %↓
Variole simienneNote de bas de page f 5,9 % 6,2 % 4,6 % 7,5 %↓ 13,2 % 12,7 % 7,0 % 16,3 % 9,0 % 12,9 % 4,3 %
Polio 83,6 % 84,4 % 82,3 % 84,1 % 80,3 % 74,1 % 81,4 % 87,3 % 68,0 % 91,0 % 85,8 %
Rougeole 87,4 % 87,7 % 87,0 % 88,0 % 85,4 % 83,0 % 90,6 % 85,1 % 78,0 % 80,9 % 89,2 %
Méningococcie 61,2 % 62,3 % 57,1 % 63,5 %↑ 67,1 % 60,5 %↑ 68,6 % 74,2 % 62,4 % 61,0 % 61,5 %↓
Tableau 1 - Remarque
Remarque : 132 répondants ont choisi de ne pas donner leur sexe et ont été omis de cette analyse
Tableau 1 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ font référence à la direction de l'arrondissement aux entiers
Note de bas de page a

Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années

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Note de bas de page b

Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte

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Note de bas de page c

Chez les adultes de moins de 50 ans

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Note de bas de page d

Parmi les adultes de 50 ans et plus

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Note de bas de page e

Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut, ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête)

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Note de bas de page f

On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte

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Les personnes atteintes de troubles de santé chroniquesNote de bas de page 10 étaient plus susceptibles que les personnes n'ayant pas de troubles de santé chroniques d'avoir reçu un vaccin contre le zona chez les personnes de 50 ans et plus (42,5 % par rapport à 36,8 %) et un vaccin contre la polio (85,8 % par rapport à 82,9 %), ainsi qu'un vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années (79,2 % par rapport à 7,0 %), et des vaccins contre la coqueluche (42,4 % par rapport à 40,3 %) et la maladie pneumococcique (40,3 % par rapport à 35,8 %) reçus en tant qu'adulte.

Toutefois, les personnes atteintes de maladies chroniques étaient moins susceptibles d'avoir reçu un vaccin contre l'hépatite B (65,7 % par rapport à 70,8 %), contre la varicelle chez les personnes de moins de 50 ans (50,3 % par rapport à 53,6 %), contre le VPH (14,0 % par rapport à 19,4 %) et contre le méningocoque (57,8 % par rapport à 62 %) 8 %), ainsi qu'un vaccin contre la variole reçu en tant qu'adulte (4,6 % par rapport à 6,5 %). Il n'y avait pas de différence dans la couverture vaccinale contre la rougeole (87,4 % par rapport à 87,4 %).

Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) recommande que les adultes (de 18 à moins de 65 ans) souffrant de troubles de santé chroniques reçoivent au moins une dose du vaccin contre la maladie pneumococcique. Il est à noter que les adultes âgés de 18 à 64 ans (inclusivement) ayant des problèmes de santé chroniques étaient moins susceptibles d'avoir reçu le vaccin contre la maladie pneumococcique en tant qu'adultes (29,3 % par rapport à 35,8 %) que les personnes n'ayant pas de problèmes de santé chroniques, d'avoir reçu le vaccin contre la maladie pneumococcique en tant qu'adultes (29,3 % par rapport à 35,8 %). Cette proportion est légèrement plus élevée que la proportion d'adultes ayant reçu le vaccin contre la maladie pneumococcique dans le SIVCS pour 2020 à 21 (26,2 %).

Les travailleurs de la santéNote de bas de page 11 étaient plus susceptibles que les autres travailleurs d'avoir reçu des vaccins contre l'hépatite B (86,6 % par rapport à 67,0 %), le tétanos au cours des 10 dernières années (86,7 % par rapport à 76,5 %), la coqueluche en tant qu'adulte (63,4 % par rapport à 37,9 %), le VPH (29,7 %). 16,2 %), la variole simienne en tant qu'adulte (8,5 % par rapport à 5,6 %), la polio (90,0 % par rapport à 83,1 %), la rougeole (94,8 % par rapport à 86,6 %) et le méningocoque (70,3 % par rapport à 60,2 %). Toutefois, ils étaient moins susceptibles d'être vaccinés contre le zona chez les personnes de 50 ans et plus (32,2 % par rapport à 39,5 %). Il n'y a pas de différence notable dans la couverture vaccinale contre la varicelle ou la maladie pneumococcique.

L'intention de se faire vacciner pour les vaccins de routine

Parmi ceux qui n'avaient pas été vaccinés, plus de la moitié des adultes ont déclaré qu'ils se feraient probablement vacciner si leur fournisseur de soins de santé les recommandait pour le vaccin contre l'hépatite B (67,5 %), le tétanos (74,2 %), la coqueluche (64,6 %), la varicelle (54,5 %), le VPH (57,2 %), le zona (75,1 %), la maladie pneumococcique (71,5 %), la variole simienne (59,5 %), la polio (55,9 %) et le méningocoque (63,8 %). Dans le cas de la rougeole, un peu moins de la moitié des adultes qui n'avaient pas été vaccinés ont indiqué qu'ils seraient susceptibles de se faire vacciner (45,1 %) (tableau 2).

Tableau 2. L'intention de se faire vacciner chez les adultes d'après les recommandations
des fournisseurs de soins de santé, ENCVA, 2023
Probabilité de vaccination Hépatite B TétanosNote de bas de page a PertussisNote de bas de page b VaricelleNote de bas de page c VPH ZonaNote de bas de page d Maladie pneumococciqueNote de bas de page e Variole simienneNote de bas de page f Polio Rougeole Méningococcie
Très probable 38,2 % 46,8 % 36,7 % 34,8 % 34,0 % 46,0 % 42,9 % 34,3 % 29,7 % 17,4 % 35,6 %
Quelque peu probable 29,3 % 27,4 % 27,9 % 19,7 % 23,2 % 29,1 % 28,6 % 25,3 % 26,2 % 27,7 % 28,2 %
Peu probable 10,9 % 8,3 % 13,6 % 15,2 % 15,4 % 10,6 % 11,5 %↑ 15,1 % 15,0 % 25,6 % 13,6 %
Très improbable 9,0 % 6,2 % 10,4 % 20,8 % 16,5 %↑ 8,4 % 9,4 % 14,3 % 11,9 % 14,3 % 10,5 %↑
Ne sait pas 12,6 % 11,3 % 11,4 % 9,5 %↓ 10,9 % 5,8 % 7,7 % 11,0 % 17,2 % 15,0 % 12,0 %
Tableau 2 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ font référence à la direction de l'arrondissement aux entiers.
Note de bas de page a

Le vaccin contre le tétanos reçu au cours des 10 dernières années

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Note de bas de page b

Pour les adultes, au Canada, le rappel de la coqueluche est administré en association avec le tétanos et la diphtérie (Tdap). La vaccination contre la coqueluche désigne un vaccin contenant la coqueluche, reçu à l'âge adulte

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Note de bas de page c

Chez les adultes de moins de 50 ans

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Note de bas de page d

Parmi les adultes de 50 ans et plus

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Note de bas de page e

Parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans souffrant d'au moins une maladie chronique et tous les adultes âgés de 65 ans et plus (50 ans et plus au Nunavut, ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête)

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Note de bas de page f

On a demandé aux répondants si le vaccin leur avait été administré en tant qu'adulte

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Les raisons pour la vaccination de routine et les obstacles à la vaccination

Les raisons pour la vaccination : Les raisons les plus souvent citées par les adultes de 18 ans et plus pour se faire vacciner incluaient le fait de se protéger et/ou protéger leur foyer (61,5 %), d'après les recommandations des fournisseurs de soins de santé (54,5 %) et d'après les recommandations de santé publique (53,7 %).

La plupart des adultes n'ont signalé aucun obstacle à la vaccination (74,3 %), mais parmi ceux qui ont signalé des obstacles, les raisons les plus fréquemment citées étaient le coût du vaccin (38,9 %), la difficulté de réserver un congé professionnel ou d'une école pour se faire vacciner (38,2 %) et de ne pas savoir où se faire vacciner (24,4 %).

L'hésitation/la réticence/le refus face à la vaccination de routineNote de bas de page 12

On a demandé aux répondants s'ils avaient déjà été hésitants ou réticents à se faire vacciner en tant qu'adultes, à l'exclusion des vaccins contre la grippe et le COVID-19, et 18,4 % ont indiqué qu'ils l'avaient été à un moment donné dans le passé. Il n'y a pas de différence majeure entre les hommes et les femmes (18,7 % par rapport à 17,9 %). De même, il n'y a pas eu de différences majeures entre les répondants âgés de 18 à 26 ans, de 27 à 49 ans et de 50 à 64 ans et l'ensemble de la population (18,3 %, 19,6 % et 20,3 % respectivement, par rapport à 18,4 %), alors que les répondants âgés de 65 à 79 ans et de 80 ans et plus étaient moins susceptibles d'exprimer des réticences ou d'hésiter 3,4 % et 11,9 %, respectivement, contre 18,4 %). Aucune différence majeure n'a été observée entre les répondants ayant des problèmes de santé chroniques et les travailleurs de la santé (16,7 % et 16,3 % par rapport à 18,4 %) comparativement à l'ensemble de la population.

Les raisons les plus souvent citées pour hésiter ou être réticent étaient le fait de s'inquiéter de l'innocuité de la vaccination et/ou des effets secondaires (45,0 %), de s'inquiéter du manque de recherche (34,3 %), de s'inquiéter de l'efficacité de la vaccination (26,1 %) et d'estimer qu'elle n'était pas nécessaire (25,4 %).

Parmi les adultes âgés de 18 ans et plus qui n'avaient pas reçu un ou plusieurs vaccins de routine, 6,5 % ont refusé un ou plusieurs vaccins. Il n'y avait pas de différence majeure entre les femmes et les hommes en ce qui concerne le refus (6,5 % contre 6,4 %). De même, parmi les différents groupes d'âge, les répondants âgés de 18 à 26 ans (6,0 %), de 27 à 49 ans (6,9 %), de 50 à 64 ans (7,1 %), de 65 à 79 ans (4,7 %) et de 80 ans et plus (7,3 %) il n'y avait pas de différences majeures quant au refus comparativement à la population générale adulte (6,5 %). En ce qui a trait au refus de vaccin, les répondants ayant des problèmes de santé chroniques et les travailleurs de la santé n'étaient pas différents de la population générale adulte (6,3 % et 6,2 %, respectivement, par rapport à 6,5 %).

Parmi ceux qui ont refusé un ou plusieurs vaccins, les raisons de refus les plus fréquemment citées étaient d'estimer que le vaccin n'était pas nécessaire (49,4 %), d'estimer que le vaccin n'était pas sécuritaire et d'exprimer des préoccupations au sujet des effets secondaires (40,5 %), d'exprimer un manque de confiance dans le gouvernement et/ou les sociétés pharmaceutiques (30,6 %), et d'estimer que le vaccin n'était pas efficace (21,7 %).

Des sources de renseignements et de connaissances, des attitudes et des croyances concernant la vaccination de routine

Les répondants ont été interrogés au sujet de leurs sources de renseignements les plus fiables sur les vaccins, les fournisseurs de soins de santé (70,7 %), l'Agence de santé publique du Canada (58,1 %), les sources internationales, comme l'OMS (39,4 %), les publications et les revues scientifiques (36,3 %) et les unités locales de santé publique (35,5 %), étaient les sources de confiance les plus couramment signalées.

L'ENCVA a aussi cherché à évaluer les connaissances, les attitudes et les croyances des adultes en matière de vaccination. Dans l'ensemble, les adultes étaient plus susceptibles d'être d'accord pour dire que, en général, les vaccins sont sûrs (89 %) et efficaces (90 %). Une majorité (78,6 %) est d'accord pour dire que l'orientation en santé publique recommande la vaccination même pour les maladies qui ne sont plus courantes, et une majorité (88,7 %) est d'accord pour dire que la vaccination peut aussi protéger les personnes ayant un système immunitaire plus faible. À l'inverse, la plupart étaient en désaccord (65,5 %) avec l'idée que la médecine alternative est un bon substitut à la vaccination, et la plupart (82,7 %) étaient en désaccord avec l'idée qu'il n'est pas nécessaire de se faire vacciner si tout le monde est vacciné (tableau 3).

Tableau 3. Les connaissances, les attitudes et les croyances des répondants concernant la vaccination de routine, ENCVA, 2023
Les connaissances, les attitudes et les croyances en matière de vaccination En général, les vaccins sont sûrs En général, les vaccins sont efficaces Les orientations de santé publique recommandent la vaccination même pour les maladies qui ne sont plus courantes La médecine alternative est un bon substitut à la vaccination Il n'est pas nécessaire de se faire vacciner si tout le monde est vacciné La vaccination peut également protéger les personnes dont le système immunitaire est plus faible
Tout à fait d'accord 55,2 % 52,1 % 44,1 % 7,5 %↓ 5,3 % 63,5 %↑
Quelque peu d'accord 33,8 % 37,9 % 34,5 %↑ 19,2 % 9,2 % 25,2 %
Quelque peu en désaccord 5,5 %↓ 5,1 % 10,0 % 24,8 % 25,1 % 4,5 %↓
Fortement en désaccord 3,5 %↓ 2,8 % 4,7 % 40,7 % 57,6 % 3,8 %
Ne sait pas 2,0 % 2,1 % 6,7 % 7,9 % 2,8 % 3,0 %
Tableau 3 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ font référence à la direction de l'arrondissement aux entiers.

Couverture vaccinale contre la grippe

Dans l'ensemble, 44,4 % des adultes âgés de 18 ans et plus ont reçu le vaccin contre la grippe au cours de la saison grippale 2022 à 2023, soit entre le 1er septembre 2022 et le 31 mars 2023. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'avoir été vaccinées contre la grippe (48,0 % contre 40,7 %). Par rapport à la couverture vaccinale contre la grippe de la population générale adulte, les adultes âgés de 18 à 26 ans et de 27 à 49 ans étaient moins susceptibles d'avoir été vaccinés au cours de la saison grippale 2022 à 2023 (28,8 % et 34,6 %, respectivement, contre 44,4 %), tandis que les adultes âgés de 65 à 79 ans et de 80 ans et plus étaient plus susceptibles d'avoir été vaccinés (69,7 % et 76,9 %, respectivement, contre 44,4 %). Les personnes atteintes d'une maladie chronique et les travailleurs de la santé étaient également plus susceptibles d'avoir reçu le vaccin contre la grippe que la population adulte en général (55,3 % et 56,5 %, respectivement, contre 44,4 %) (figure 4).

Figure 4. Couverture vaccinale contre la grippe pendant la saison grippale 2022 à 2023 (du 1er septembre 2022 au 31 mars 2023) chez les adultes, ENCVA, 2023
Figure 4
Figure 4 : Description du texte
Vaccin Dans l’ensemble Hommes Femmes 18 à 26 ans 27 à 49 ans 50 à 64 ans 65 à 79 ans 80 ans et plus Personnes atteintes d’une maladie chronique Travailleurs de la santé
Vaccin contre la grippe 44,4% 40,7% 48,0% 28,8% 34,6% 45,6% 69,7% 76,9% 55,3% 56,5%↑
Figure 4 text description - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.
Figure 5. Couverture vaccinale contre la grippe selon la province ou le territoire pendant la saison grippale 2022 à 2023 (du 1er septembre 2022 au 31 mars 2023) chez les adultes, ENCVA, 2023
Figure 5
Figure 5 : Description du texte
Vaccin Canada T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Yn T.N.-O. Nt
Vaccin contre la grippe 44,4 % 55,3 % 56,1 % 56,3 % 51,7 % 33,6 % 45,5 %↑ 47,1 % 47,6 % 46,6 % 51,0 % 56,0 % 65,0 % 51,6 %
Figure 5 text description - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Avant la pandémie de COVID-19, 27,0 % des adultes âgés de 18 ans et plus recevaient le vaccin antigrippal chaque saison de la grippe, 15,6 % en recevaient la plupart des saisons de la grippe, 22,9 %, certaines saisons de la grippe et 34,5 %, jamais.

Objectifs de couverture vaccinale : Les objectifs de couverture vaccinale pour les adultes comprennent un objectif de couverture vaccinale de 80 % contre la grippe chez les adultes de 65 ans et plus, les adultes âgés de 18 à 64 ans atteints d'une affection chronique et les professionnels de la santé, le tout d'ici 2025. Aucun de ces objectifs n'a été atteint.

Hésitation, réticence et refus de la vaccination contre la grippe

Dans l'ensemble, 19,7 % des adultes âgés de 18 ans et plus ont déclaré hésiter ou être réticents à recevoir le vaccin contre la grippe au cours de la saison grippale 2022 à 2023, soit entre le 1er septembre 2022 et le 31 mars 2023. Aucune différence notable n'a été mise en évidence entre les hommes et les femmes au regard de la réticence ou de la méfiance envers la vaccination (18,7 % contre 20,6 %). Comparativement à la population générale adulte, les adultes âgés de 27 à 49 ans et de 50 à 64 ans n'étaient pas plus susceptibles d'être hésitants ou réticents face aux vaccins contre la COVID-19 (21,1 % et 21,9 %, respectivement, contre 19,7 %), tandis que les adultes de 18 à 26 ans, de 65 à 79 ans et de 80 ans et plus étaient moins susceptibles d'hésiter ou d'être réticents (15,4 %, 16,2 % et 16,4 %, respectivement, contre 19,7 %). Les personnes atteintes d'une maladie chronique et les travailleurs de la santé n'étaient pas différents de la population adulte générale à cet égard (18,3 % et 19,7 %, respectivement, contre 19,7 %).

Les raisons les plus souvent citées pour l'hésitation ou la réticence à la vaccination étaient des préoccupations quant à l'efficacité du vaccin contre la grippe (35,5 %), le sentiment de ne pas être à risque de contracter la grippe ou une infection grave due à ce virus (28,5 %), des craintes par rapport à l'innocuité du vaccin antigrippal et/ou ses effets secondaires (26,5 %) et une mauvaise expérience passée avec les vaccins (20,2 %).

Parmi les adultes âgés de 18 ans et plus non vaccinés contre la grippe pendant la saison grippale 2022 à 2023, 43,7 % ont indiqué avoir refusé de se faire vacciner. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'avoir refusé de recevoir le vaccin contre la grippe (47,3 % contre 40,3 %). Comparativement à la population adulte générale, les adultes âgés de 18 à 26 ans étaient moins susceptibles de refuser le vaccin contre la grippe (27,5 % contre 43,7 %), alors qu'aucune différence significative n'a été observée chez les adultes âgés de 18 à 26 ans (42,4 %). Les adultes âgés de 50 à 64 ans, de 65 à 79 ans et de 80 ans et plus étaient plus susceptibles d'avoir refusé de se faire vacciner contre la grippe (48,0 %, 58,7 % et 61,8 %, respectivement, contre 43,7 %). Les personnes atteintes d'une maladie chronique et les travailleurs de la santé étaient également plus susceptibles d'avoir refusé de se faire vacciner contre la grippe lors de la dernière saison grippale que la population adulte en général (49,0 % et 48,4 %, respectivement, contre 43,7 %).

Les raisons les plus souvent citées pour refuser le vaccin contre la grippe étaient les mêmes que celles évoquées par les adultes réticents ou hésitants à se faire vacciner, mais dans un ordre légèrement différent : le sentiment de ne pas être à risque de contracter la grippe ou une infection grave due à ce virus (37,6 %), des préoccupations quant à l'efficacité du vaccin contre la grippe (33,1 %), des craintes par rapport à l'innocuité du vaccin antigrippal et/ou ses effets secondaires (23,2 %) et le fait d'avoir eu une mauvaise expérience passée avec les vaccins (18,3 %).

Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la vaccination contre la grippe et l'intention de se faire vacciner

Pendant la saison grippale 2022 à 2023, la pandémie de COVID-19 n'a pas influencé la décision de la majorité des répondants de se faire vacciner contre la grippe (73,9 %). Cependant, 18,0 % des adultes ont indiqué que la pandémie de COVID-19 les avait amenés à se faire vacciner contre la grippe, tandis que 8,1 % ont indiqué qu'elle les avait incités à refuser de recevoir le vaccin contre la grippe.

En considérant l'intention de se faire vacciner au cours de la saison grippale 2023 à 2024, soit du 1er septembre 2023 au 31 mars 2024, 41,9 % des adultes ont indiqué qu'ils seraient très disposés de recevoir le vaccin antigrippal, 17,0 % ont indiqué qu'ils seraient plutôt disposés à le faire, 12,9 % ont indiqué qu'il leur était plutôt improbable et 24,9 % ont indiqué qu'il était très improbable de recevoir le vaccin antigrippal. Il existait des variations considérables entre les sexes, d'un groupe d'âge à l'autre et parmi les personnes atteintes d'une maladie chronique et les travailleurs de la santé (tableau 4).

Tableau 4. Intention de recevoir le vaccin contre la grippe pendant la saison grippale 2023 à 2034 (du 1er septembre 2023 au 31 mars 2024) chez les adultes, ENVA, 2023
L'intention de se faire vacciner Dans l'ensemble Hommes Femmes 18 à 26 ans 27 à 49 ans 50 à 64 ans 65 à 79 ans 80 ans et plus Personnes atteintes d'une maladie chronique Travailleurs de la santé
Très probable 41,9 % 37,9 % 45,9 % 25,5 %↓ 32,0 % 43,8 % 66,8 % 76,8 % 53,5 %↓ 54,5 %↑
Plutôt probable 17,0 % 18,5 %↑ 16,0 % 25,1 % 29,8 % 15,6 % 11,3 % 3,7 % 14,6 % 16,9 %
Plutôt improbable 12,9 % 13,7 % 12,1 % 15,9 % 15,1 % 13,0 % 6,9 % 3,8 % 9,8 % 8,6 %
Très improbable 24,9 % 26,4 % 23,3 % 26,9 % 19,3 % 25,1 % 13,7 % 14,9 % 19,9 % 18,4 %
Ne sais pas 3,2 % 3,5 %↓ 2,7 % 6,7 % 3,8 % 2,4 % 1,2 %   2,2 % 1,4 %
Tableau 4 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Connaissances, attitudes et croyances à l'égard de la vaccination contre la grippe

Les répondants devaient évaluer leur accord ou désaccord avec 4 énoncés concernant le vaccin contre la grippe. Dans l'ensemble, les adultes étaient plus susceptibles (83,8 %) d'être d'accord avec l'énoncé selon lequel, en général, le vaccin contre la grippe est sans danger. De même, les adultes étaient plus susceptibles (71,9 %) d'être d'accord pour dire que les avantages du vaccin contre la grippe sont supérieurs au risque découlant de ses effets secondaires. À l'inverse, moins d'adultes (28,8 %) convenaient qu'en général, le vaccin contre la grippe n'est pas efficace, et moins d'adultes (25,5 %) étaient d'accord pour dire que le vaccin contre la grippe peut causer la grippe (tableau 5).

Tableau 5. Connaissances, attitudes et croyances des répondants concernant la vaccination contre la grippe chez les adultes, ENCVA, 2023
Connaissances, attitudes et croyances à l'égard de la vaccination contre la grippe En général, le vaccin contre la grippe est sans danger En général, le vaccin contre la grippe n'est pas efficace Le vaccin contre la grippe peut causer la grippe Les avantages du vaccin contre la grippe sont supérieurs au risque découlant de ses effets secondaires
Tout à fait d'accord 54,8 % 7,1 % 6,9 % 43,6 %
Plutôt d'accord 29,0 % 21,7 % 18,6 % 10,4 %
Plutôt en désaccord 5,7 % 32,0 % 19,5 %↑ 28,3 %
Tout à fait en désaccord 3,6 % 29,8 % 41,2 % 6,1 %
Ne sais pas 6,9 % 9,4 % 13,8 % 11,5 %↑
Tableau 5 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Couverture vaccinale contre la COVID-19

Dans l'ensemble, 94,5 % des adultes ont reçu au moins une dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19. Les vaccins autorisés pour les adultes au Canada au moment de la collecte des données sont les suivants : Vaxzevria d'AstraZeneca, Spikevax de Moderna, Comirnaty de Pfizer-BioNTech, Janssen de Johnson et Johnson, Nuvaxovid de Novavax et Covifenz de Medicago. Ce pourcentage est semblable à celui observé lors de l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière de 2022 à 2023 (92 %). Aucune différence significative n'a été trouvée entre les hommes et les femmes (93,8 % par rapport à 95,3 %). De même, par rapport à la population adulte en général, aucune différence majeure n'a été observée entre les adultes âgés de 18 à 26 ans, de 27 à 49 ans, de 50 à 64 ans et de 80 ans et plus (92,8 %, 92,8 %, 95,7 % et 95,4 % respectivement, contre 94,5 %), tandis que les adultes âgés de 65 à 79 ans étaient plus susceptibles d'avoir reçu au moins une dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19 (97,1 %, respectivement, contre 94,5 %). Les personnes atteintes d'une maladie chronique n'étaient pas différentes de la population adulte en général à cet égard (95,1 % contre 94,5 %), tandis que les travailleurs de la santé étaient plus susceptibles d'avoir reçu au moins une dose (97,1 % contre 94,5 %) (figure 6).

Figure 6. Pourcentage d'adultes ayant reçu au moins une dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, ENCVA, 2023
Figure 6
Figure 6 : Description du texte
Vaccin Dans l'ensemble Hommes Femmes 18 à 26 ans 27 à 49 ans 50 à 64 ans 65 à 79 ans 80 ans et plus Personnes atteintes d'une maladie chronique Travailleurs de la santé
Au moins une dose d'un vaccin contre la COVID-19 94,5 %↑ 93,8 % 95,3 % 92,8 % 92,8 % 95,7 % 97,1 % 95,4 % 95,1 % 97,1 %
Figure 6 text description - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

La couverture vaccinale provinciale et territoriale pour au moins une dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19 variait de 96,9 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 91,4 % en Saskatchewan. Les estimations pour les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut n'étaient pas disponibles en raison de la petite taille de l'échantillon (figure 7).

Figure 7. Pourcentage d'adultes ayant reçu au moins une dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, selon la province ou le territoire, ENCVA, 2023
Figure 7
Figure 7 : Description du texte
Vaccin Canada T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Yn T.N.-O. Nt
Au moins une dose d'un vaccin contre la COVID-19 94,5 %↑ 96,9 % 94,9 % 96,2 % 96,5 %↑ 95,4 % 94,8 % 95,7 % 91,4 % 91,9 % 93,8 % 94,0 % # #
Figure 7 text description #
# Variabilité d'échantillonnage élevée ou petite taille de l'échantillon – bien qu'une estimation puisse être déterminée à partir du tableau, les données devraient être supprimées.
Figure 7 text description - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Parmi ceux qui avaient reçu au moins une dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, la majorité (72,7 %) avait reçu trois doses ou plus. Environ un quart (26,1 %) avait reçu 2 doses et une petite minorité (1,2 %) avait reçu uniquement 1 dose. Le nombre de doses reçues varie d'une province à l'autre (tableaux 6 et 7).

Tableau 6. Nombre de doses d'un vaccin approuvé contre la COVID-19 administrées chez les adultes, ENCVA, 2023
Nombre de doses Dans l'ensemble Hommes Femmes 18 à 26 ans 27 à 49 ans 50 à 64 ans 65 à 79 ans 80 ans et plus Personnes atteintes d'une maladie chronique Travailleurs de la santé
1 dose 1,2 % 1,3 % 1,1 % 2,5 % 1,7 % 0,7 % 0,4 % # 0,7 % 0,4 %
2 doses 26,1 % 28,2 % 24,1 % 45,6 % 35,1 % 19,5 %↑ 8,9 % 5,5 %↑ 19,1 % 22,8 %
3 doses 36,4 % 36,5 %↑ 36,4 % 37,8 % 40,3 % 40,7 % 23,5 %↓ 12,0 % 33,7 % 41,1 %
4 doses ou plus 36,3 % 33,9 % 28,4 % 14,1 % 22,8 % 39,2 % 67,2 % 80,9 % 46,5 %↑ 35,7 %
Tableau 6 #
# Variabilité d'échantillonnage élevée ou petite taille de l'échantillon – bien qu'une estimation puisse être déterminée à partir du tableau, les données devraient être supprimées.
Tableau 6 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.
Tableau 7. Nombre de doses d'un vaccin approuvé contre la COVID-19 administrées chez les adultes, selon la province ou le territoire, ENCVA, 2023
Nombre de doses Canada T.-N.-L. Î.-P.-É. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. Alb. C.-B. Yn T.N.-O. Nt
1 dose 1,2 % # # 1,7 % # 1,5 %↑ 0,9 % 1,1 % 2,0 % 1,7 % 1,1 % # # #
2 doses 26,1 % 28,2 % 28,2 % 24,2 % 27,6 % 24,6 % 24,6 % 26,9 % 27,2 % 36,1 % 24,5 %↑ 23,8 % 25,9 % 30,1 %
3 doses 36,4 % 40,3 % 38,7 % 40,6 % 34,7 % 36,0 % 36,0 % 39,3 % 34,2 % 35,5 %↓ 34,3 % 26,9 % 35,1 % 23,4 %
4 doses ou plus 36,3 % 30,3 % 31,9 % 33,5 %↑ 36,5 %↑ 37,9 % 37,2 % 32,7 % 36,6 % 26,7 % 40,1 % 48,0 % 36,5 %↓ 46,5 %↑
Tableau 7 #
# Variabilité d'échantillonnage élevée ou petite taille de l'échantillon – bien qu'une estimation puisse être déterminée à partir du tableau, les données devraient être supprimées.
Tableau 7 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Raisons motivant la vaccination contre la COVID-19

Il a été demandé aux répondants les raisons pour lesquelles ils se sont fait vacciner contre le COVID-19. Les principales raisons invoquées étaient pour se protéger et/ou protéger les membres de leur foyer de l'infection à la COVID-19 (72,9 %), pour prévenir la propagation de la COVID-19 dans leur communauté (60,6 %), pour suivre les recommandations de la santé publique (58,4 %), pour aider à retrouver une vie plus normale (par exemple, lever les mesures de santé publique, participer à des activités parascolaires, voyager, etc.) (56,4 %), et parce que le vaccin contre la COVID-19 leur avait été recommandé par un professionnel de la santé (36,1 %). Les estimations varient selon le sexe et le groupe d'âge (tableau 8).

Tableau 8. Raisons invoquées pour recevoir le vaccin contre la COVID-19 chez les adultes, ENCVA, 2023
Raisons motivant la vaccination contre la COVID-19 Dans l'ensemble Hommes Femmes 18 à 26 ans 27 à 49 ans 50 à 64 ans 65 à 79 ans 80 ans et plus Personnes atteintes d'une maladie chronique Travailleurs de la santé
Pour me protéger et/ou protéger les membres de mon foyer de l'infection à la COVID-19 72,9 % 69,0 % 76,3 % 71,7 % 71,2 % 72,7 % 76,8 % 75,6 % 76,1 % 74,5 %↓
Pour suivre les recommandations de la santé publique 58,4 % 56,8 % 60,0 % 53,1 % 56,9 % 58,5 %↑ 64,3 % 57,5 %↑ 61,1 % 59,5 %↓
Pour prévenir la propagation de la COVID-19 dans ma communauté 60,6 % 56,8 % 64,1 % 59,2 % 60,2 % 60,5 %↓ 62,9 % 54,1 % 62,2 % 64,3 %
Le vaccin contre la COVID-19 m'avait été recommandé par un professionnel de la santé 36,1 % 35,4 % 36,8 % 33,8 % 34,8 % 35,3 % 40,5 %↓ 44,7 % 42,0 % 39,9 %
Pour aider à retrouver une vie plus normale 56,4 % 55,0 % 57,6 % 62,9 % 60,6 % 53,6 % 49,8 % 41,7 % 54,9 % 53,3 %
Il était obligatoire, imposé, etc. 7,4 % 8,4 % 6,6 % 12,8 % 9,4 % 6,4 % 2,5 % # 6,6 % 12,8 %
Autres raisons 1,7 % 1,9 % 1,5 %↑ 1,9 % 1,7 % 2,0 % 1,4 % # 1,9 % 1,6 %
Tableau 8 #
# Variabilité d'échantillonnage élevée ou petite taille de l'échantillon – bien qu'une estimation puisse être déterminée à partir du tableau, les données devraient être supprimées.
Tableau 8 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Réticence, opposition et refus de la vaccination contre la COVID-19

Dans l'ensemble, 29,4 % des adultes âgés de 18 ans et plus hésitaient ou étaient réticents à se faire vacciner contre la COVID-19. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'hésiter ou d'être réticentes (30,5 % contre 28,0 %). Comparativement à la population générale adulte, les adultes âgés de 18 à 26 ans et de 27 à 49 ans étaient plus susceptibles d'hésiter ou d'être réticents (32,8 % et 36,5 %, respectivement, contre 29,4 %), tandis que les adultes âgés de 65 à 79 ans et de 80 ans et les plus âgés étaient moins susceptibles d'hésiter ou d'être réticents (16,3 % et 12,9 %, respectivement, contre 29,4 %). Les adultes âgés de 50 à 64 ans n'étaient pas plus susceptibles d'hésiter ou d'être réticents que la population adulte générale (27,9 % contre 29,4 %). Les personnes atteintes d'une maladie chronique étaient moins susceptibles d'hésiter ou d'être réticentes que la population adulte générale (26,0 % contre 29,4 %), tandis que les travailleurs de la santé étaient plus susceptibles d'hésiter ou d'être réticents (31,9 % contre 29,4 %).

Les raisons les plus fréquemment citées pour l'hésitation ou la réticence étaient les préoccupations quant à l'innocuité des vaccins contre la COVID-19 et/ou à leurs effets secondaires (63,5 %), les préoccupations au sujet du manque de recherches sur le vaccin (62,4 %), les préoccupations au sujet de l'efficacité des vaccins contre la COVID-19 (45,7 %) et le manque de confiance envers le gouvernement (36,6 %).

Parmi les adultes qui ont déclaré n'avoir reçu aucune dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, 81,5 % ont indiqué qu'ils avaient refusé de se faire vacciner. Les taux de refus de vaccination ne variaient pas entre les hommes et les femmes (81,7 % contre 81,1 %). Comparés à la population générale adulte, les adultes âgés de 18 à 26 ans étaient moins susceptibles d'avoir refusé de se faire vacciner (66,5 % contre 81,5 %), tandis que les adultes âgés de 50 à 64 ans étaient plus susceptibles d'avoir refusé (87,2 % contre 81,5 %). La proportion observée chez les adultes âgés de 27 à 49 ans et de 65 à 79 ans était sensiblement la même que celle observée dans la population générale adulte (83,1 % et 80,2 %, respectivement, contre 81,5 %). Il n'a pas été possible d'évaluer le taux chez les adultes âgés de 80 ans et plus en raison de la petite taille de l'échantillon. Les personnes atteintes d'une maladie chronique étaient plus susceptibles d'avoir refusé de se faire vacciner (85,8 % contre 81,5 %), tandis que le taux de refus de la vaccination observé chez les travailleurs de la santé n'était pas très différent de celui de la population adulte générale (81,3 % contre 81,5 %).

Les raisons les plus fréquemment citées pour le refus de se faire vacciner contre la COVID-19 étaient les préoccupations quant à l'innocuité des vaccins contre la COVID-19 et/ou à leurs effets secondaires (70,6 %), préoccupations au sujet du manque de recherches sur le vaccin (68,7 %), le manque de confiance envers le gouvernement (62,1 %), les préoccupations relatives à l'efficacité des vaccins contre la COVID-19 (59,5 %), la croyance qu'ils ne sont pas à risque de contracter la COVID-19 ou de subir des effets graves de l'infection (33,1 %) et le fait d'avoir déjà eu une infection par la COVID-19 (30,9 %).

Obstacles à la vaccination contre la COVID-19 et aux intentions de se faire vacciner

Parmi les adultes qui ont déclaré n'avoir reçu aucune dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, 85,1 % n'ont rencontré aucun obstacle à se faire vacciner. Les obstacles les plus fréquemment invoqués étaient les inquiétudes liées à la désinformation, les préoccupations au sujet des effets secondaires ou la peur de la vaccination (5,5 %), les difficultés à s'absenter du travail ou de l'école pour un rendez-vous pour se faire vacciner (3,8 %) et d'autres raisons (4,0 %).

Quant aux intentions de se faire vacciner ou de recevoir des doses de rappel, 16,3 % des adultes qui n'ont reçu aucune dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19 ont indiqué qu'il était probable qu'ils se fassent vacciner à l'avenir, tandis que 73,2 % ont indiqué qu'il était peu probable qu'ils le fassent. Parmi les adultes ayant reçu 1 ou 2 doses d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, 26,3 % ont indiqué qu'il était probable qu'ils reçoivent une dose de rappel à l'avenir, tandis que 70,7 % ont indiqué qu'il était peu probable qu'ils le fassent. Les intentions de se faire vacciner ou de recevoir des doses de rappel variaient légèrement selon le sexe et le groupe d'âge (tableaux 9 et 10).

Tableau 9. Intention de recevoir un vaccin approuvé contre la COVID-19 chez les adultes non vaccinées, ENCVA, 2023
L'intention de se faire vacciner Dans l'ensemble Hommes Femmes 18 à 26 ans 27 à 49 ans 50 à 64 ans 65 à 79 ans Personnes atteintes d'une maladie chronique Travailleurs de la santé
Très probable 8,9 % 8,2 % 10,5 %↑ 10,1 % 8,6 % 7,5 %↑ 11,5 %↑ 11,9 % 14,8 %
Plutôt probable 7,4 % 6,1 % 8,3 % 10,0 % 6,0 % 9,1 % 6,4 % 7,3 % #
Plutôt improbable 7,5 %↓ 6,9 % 8,4 % 7,4 % 7,5 %↓ 9,4 % # 3,2 % 10,7 %
Très improbable 65,7 % 66,9 % 65,5 %↑ 50,5 %↓ 67,6 % 69,4 % 72,2 % 72,8 % 61,4 %
Ne sais pas 10,6 % 11,8 % 7,2 % 22,0 % 10,4 % 4,6 % # 4,8 % #
Tableau 9 - Remarque
Remarque : Les estimations pour les adultes âgés de 80 ans et plus ont été supprimées en raison de la petite taille de l'échantillon.
Tableau 9 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.
Tableau 10. Intention de recevoir une dose supplémentaire d'un vaccin contre la COVID-19 chez les adultes ayant reçu une ou deux doses d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, ENCVA, 2023
L'intention de se faire vacciner Dans l'ensemble Hommes Femmes 18 à 26 ans 27 à 49 ans 50 à 64 ans 65 à 79 ans Personnes atteintes d'une maladie chronique Travailleurs de la santé
Très probable 10,1 % 10,0 % 10,1 % 10,7 % 9,8 % 9,7 % 10,7 % 11,5 %↑ 11,2 %
Plutôt probable 16,2 % 15,8 % 16,4 % 17,8 % 15,4 % 16,3 % 17,4 % 16,3 % 16,9 %
Plutôt improbable 20,8 % 20,4 % 21,3 % 24,4 % 21,7 % 17,3 % 15,5 %↓ 18,5 %↓ 21,5 %↑
Très improbable 49,9 % 50,9 % 49,0 % 42,8 % 50,5 %↓ 53,6 % 53,5 %↓ 51,0 % 46,3 %
Ne sais pas 3,1 % 3,0 % 3,2 % 4,3 % 2,6 % 3,0 % 3,0 % 2,6 % 4,1 %
Tableau 10 - Remarque
Remarque : Les estimations pour les adultes âgés de 80 ans et plus ont été supprimées en raison de la petite taille de l'échantillon.
Tableau 10 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Connaissances, attitudes et croyances à l'égard de la vaccination contre la COVID-19

Les répondants devaient évaluer leur accord ou désaccord avec sept énoncés concernant les vaccins contre la COVID-19. Dans l'ensemble, les adultes étaient plus susceptibles d'être en accord avec les énoncés selon lesquels les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs (78,4 %), que les vaccins contre la COVID-19 sont efficaces (76,8 %), que des doses supplémentaires de vaccins contre la COVID-19 sont importantes pour continuer à se protéger contre le virus (64,6 %) et que la vaccination est un moyen plus sûr de développer une immunité contre la COVID-19 que de contracter la COVID-19 (73,3 %).

De même, 68,3 % étaient d'accord avec les recommandations de se faire vacciner contre la COVID-19 même après avoir été infectés par le virus; 83,2 % ont convenu que les mesures de santé publique constituent une stratégie importante pour prévenir et/ou réduire la propagation de la COVID-19 et 86,2 % étaient d'avis qu'ils avaient accès à suffisamment d'informations fiables sur les vaccins contre la COVID-19 pour prendre une décision éclairée (tableau 11).

Tableau 11. Connaissances, attitudes et croyances des répondants concernant la vaccination contre la COVID-19 chez les adultes, ENCVA, 2023
Connaissances, attitudes et croyances à l'égard de la vaccination contre la COVID-19 En général, les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs En général, les vaccins contre la COVID-19 sont efficaces Des doses supplémentaires de vaccins contre la COVID-19 sont importantes pour continuer à me protéger contre le virus La vaccination est un moyen plus sûr de développer une immunité contre le COVID-19 que de contracter la COVID-19 Il est recommandé de recevoir le vaccin contre la COVID-19 même après l'infection Les mesures de santé publique sont importantes pour prévenir et/ou réduire la propagation de la COVID-19 J'ai accès à suffisamment d'informations fiables sur les vaccins contre la COVID-19 pour prendre une décision éclairée
Tout à fait d'accord 46,5 %↓ 43,0 % 34,9 % 46,0 % 40,7 % 55,7 % 57,9 %
Plutôt d'accord 31,9 % 33,8 % 29,7 % 27,3 % 27,6 % 27,5 %↑ 28,3 %
Plutôt en désaccord 7,5 %↑ 8,6 % 13,7 % 9,0 % 9,8 % 6,4 % 6,4 %
Tout à fait en désaccord 7,9 % 9,0 % 12,9 % 9,9 % 10,3 % 7,2 % 4,0 %
Ne sais pas 6,1 % 5,6 % 8,8 % 7,8 % 11,5 %↑ 3,2 % 3,4 %
Tableau 11 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

Vaccins de voyage

L'ASPC a recueilli des renseignements sur les antécédents vaccinaux des adultes vivant au Canada pour le voyage le plus récent au cours des cinq dernières annéesNote de bas de page 13. Entre 2018 et 2023, 66,0 % des adultes ont voyagé à l'extérieur du Canada. Les pays ou les régions visités lors du voyage le plus récent comprenaient notamment les États-Unis (37,3 %), suivis des Caraïbes et l'Amérique centrale (19,3 %), du Mexique (10 %) et de l'Europe de l'Ouest et du Nord (8,7 %).

Environ 20,5 % des voyageurs se sont fait vacciner aux fins de leur plus récent voyage. La plupart des voyageurs ont reçu un vaccin contre la COVID-19 (81,4 %), suivi du vaccin contre l'hépatite A (16,7 %), du vaccin contre la fièvre jaune (7,7 %), du vaccin contre le choléra et la diarrhée du voyageur (7,6 %) et du vaccin contre la typhoïde (6,2 %). Deux pour cent (2 %) des voyageurs ont reçu le vaccin contre la rage et celui contre le méningocoque et 1 % ont reçu le vaccin contre l'encéphalite japonaise et celui contre le vaccin bacille Calmette-Guérin (BCG) (tableau 12).

Tableau 12. Vaccins reçus pour les voyages les plus récents chez les adultes, ENCVA, 2023
Vaccin Estimation
Vaccin contre la COVID-19 81,4 %
Vaccin contre l'hépatite A 16,7 %
Vaccin contre la fièvre jaune 7,7 %
Vaccin contre le choléra et la diarrhée du voyageur 7,6 %
Vaccin contre la typhoïde 6,2 %
Autre(s) vaccin(s) 3,1 %
Vaccin contre la rage 2,1 %
Vaccin contre le méningocoque 1,9 %
Vaccin contre l'encéphalite japonaise 0,9 %
Vaccin bacille Calmette-Guérin (BCG) 0,5 %↑
Tableau 12 - Symbols
Les symboles ↑ et ↓ renvoient à la direction de l'arrondissement des nombres entiers.

On a également posé des questions aux répondants sur leur intention d'obtenir des conseils sur la vaccination des voyageurs auprès de leur fournisseur de soins de santé ou d'une clinique de voyage avant leur prochain voyage à l'extérieur du Canada ou des États-Unis : 50,6 % des membres de la population adulte générale ont indiqué qu'ils le feraient.

Résumé

Vaccination systématique

L'examen des données de l'ENCVA de 2023 a permis de constater des différences importantes en ce qui touche la couverture vaccinale pour les vaccins systématiques recommandés pour les adultes au Canada. Même si la couverture vaccinale pour la poliomyélite et la rougeole est élevée (respectivement 83,6 % et 87,4 %), les niveaux de couverture vaccinale chutent sensiblement pour les autres vaccins. La couverture vaccinale contre le tétanos était également assez élevée (77,6 %) pour les doses reçues au cours des 10 dernières années, et la couverture vaccinale contre l'hépatite B était similaire (69,2 %). Certaines estimations de la couverture vaccinale étaient inférieures à 50 %, notamment pour le vaccin contre la coqueluche administré aux adultes (40,9 %), le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) (17,7 %), le vaccin contre le zona pour les adultes âgés de 50 ans et plus (38,8 %), le vaccin contre le pneumocoque administré aux adultes (38,5 %), et le vaccin contre la variole simienne (mpox) administré aux adultes (5,9 %). Il convient de noter que la couverture vaccinale contre le VPH chez les adultes âgés de 18 à 26 ans était de 62,9 %, ce qui indique un écart important entre les âges dans la couverture vaccinale pour ce qui est du vaccin contre le VPH. Il convient également de noter que le vaccin contre la mpox a été approuvé pour la première fois en novembre 2020 et que ce vaccin est restreint à certains groupes de population admissibles à risque. Même si la couverture vaccinale contre la varicelle était de 52,9 %, il convient toutefois de noter que parmi ceux qui ne se sont pas fait vacciner contre la varicelle, 85,9 % avaient déjà contracté la varicelle par le passé, soit durant leur enfance ou à l'âge adulte. Bien qu'une comparaison directe ne soit pas possible en raison de différences méthodologiques, le taux de couverture vaccinale relevé par l'ENCVA est plus élevé que celui relevé par l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière (grippe) de 2020 à 2021 pour le tétanos (77,6 % contre 67 %), le zona (38,8 % contre 27 %) et la coqueluche (40,9 % contre 34 %).

Les estimations provinciale et territoriale de la couverture de vaccination variaient dans le pays. Pour la plupart des vaccins administrés systématiquement, les estimations n'ont pas varié de plus de 20 % d'une province ou d'un territoire à l'autre, à l'exception du vaccin contre le zona, dont la couverture variait de 32 % entre les Territoires du Nord-Ouest et le Nouveau-Brunswick, et du vaccin contre la pneumocoque administré aux adultes, dont la couverture variait de 28 % entre le Yukon et Terre-Neuve-et-Labrador.

Lorsqu'on analyse les mesures sociodémographiques, on observe que la couverture vaccinale était généralement plus élevée chez les femmes que chez les hommes, à l'exception du vaccin contre la variole simienne. De plus, la couverture vaccinale était généralement plus élevée chez les adultes âgés de 18 à 26 ans et de 27 à 49 ans que chez les adultes plus âgés, en particulier en ce qui concerne le vaccin contre le VPH. Cela n'inclut pas les vaccins comme ceux contre le zona et la varicelle qui sont recommandés pour certains groupes d'âge en particulier. Il convient de noter que parmi les adultes âgés de 65 ans et plus, 54,7 % avaient reçu le vaccin antipneumococcique, une proportion qui est en dessous de l'objectif de couverture de 80 % à atteindre d'ici 2025. Des variations ont été observées dans la couverture vaccinale selon les groupes ethniques/raciaux et selon que l'on réside en milieu urbain ou rural.

Les personnes ayant des problèmes de santé chroniques étaient plus susceptibles que celles n'en ayant pas d'avoir reçu les vaccins contre le tétanos, la coqueluche, le zona, le pneumocoque et la polio, et moins susceptibles d'avoir reçu les vaccins contre l'hépatite B, la varicelle, le VPH, la mpox et le méningocoque.

Les travailleurs de la santé étaient plus susceptibles d'avoir reçu des vaccins contre l'hépatite B, le tétanos, la coqueluche, le VPH, la mpox, la polio, la rougeole et le méningocoque. Fait important, la couverture vaccinale contre l'hépatite B chez les travailleurs de la santé était de 86,6 %, ce qui signifie que le Canada est sur le point d'atteindre l'objectif national de couverture cible de 90 % d'ici 2025. Cependant, les travailleurs de la santé étaient moins susceptibles d'avoir reçu le vaccin contre le zona.

Parmi ceux qui n'avaient pas été vaccinés, plus de la moitié des adultes ont indiqué qu'ils seraient susceptibles de se faire vacciner par un vaccin systématique si ce dernier était recommandé par un professionnel de la santé, à l'exception du vaccin contre la rougeole (45,1 %).

Les principales raisons de se faire vacciner étaient pour protéger leurs proches ou se protéger eux-mêmes ou pour respecter les recommandations de santé publique et/ou celles fournies par les fournisseurs de soins de santé. Environ un quart des personnes interrogées ont déclaré être confrontées à des obstacles à la vaccination, notamment le coût du vaccin, la difficulté de réserver du temps libre pour un rendez-vous et/ou le fait de ne pas savoir où aller pour se faire vacciner.

L'hésitation ou la réticence à la vaccination et le refus de la vaccination ont été identifiés comme un problème de santé publique. Dans l'ensemble, 18,4 % des adultes ont indiqué qu'ils avaient hésité ou étaient réticents à se faire vacciner à un moment donné. Parmi les raisons les plus fréquemment citées pour l'hésitation ou la réticence, notons les préoccupations quant à l'innocuité des vaccins contre la COVID-19 ou à leurs effets secondaires, les préoccupations au sujet du manque de recherches sur le vaccin, les préoccupations au sujet de l'efficacité d'un vaccin et/ou le fait de considérer comme inutile de se faire vacciner. De plus, 6,5 % de ceux qui n'ont pas reçu un ou plusieurs vaccins systématiques ont déclaré avoir refusé au moins un ou plusieurs vaccins. À l'instar de l'hésitation ou de la réticence, les raisons de refus les plus souvent mentionnées étaient le fait de penser que le vaccin n'était pas nécessaire, la croyance que le vaccin n'était pas sécuritaire, l'inquiétude à l'égard des effets secondaires, un manque de confiance envers le gouvernement et/ou les sociétés pharmaceutiques et la croyance que le vaccin est inefficace pour les protéger contre le virus.

Les adultes vivant au Canada ont indiqué que les sources d'information sur les vaccins qui inspiraient le plus de confiance étaient les fournisseurs de soins de santé (68,8 %) et l'Agence de la santé publique du Canada (56,6 %). En outre, une grande majorité des répondants ont déclaré qu'en général, les vaccins sont sans danger (89,0 %) et efficaces (90,0 %), que les directives de santé publique recommandent la vaccination même pour des maladies qui ne sont plus courantes (78,6 %) et que le fait de se faire vacciner peut également protéger les personnes ayant un système immunitaire affaibli (88,7 %).

Vaccination contre la grippe

Au cours de la saison grippale 2022 à 2023, 44,4 % des adultes ont reçu le vaccin antigrippal. Les adultes plus âgés étaient plus susceptibles d'avoir été vaccinés contre la grippe que les adultes plus jeunes : 69,7 % pour les adultes âgés de 65 à 79 ans et 76,9 % pour les adultes âgés de 80 ans et plus, comparativement à 28,8 % pour les adultes âgés de 18 à 26 ans et à 34,6 % pour les adultes âgés de 27 à 49 ans. Les personnes atteintes d'une maladie chronique (55,3 %) (une estimation similaire à celle déclarée dans l'ENCVA de 2022 à 2023) et les travailleurs de la santé (56,5 %) étaient également plus susceptibles d'avoir été vaccinés.

À l'instar du taux de vaccination systématique, le taux d'hésitation et de réticence et le taux de refus de recevoir le vaccin contre la grippe ont été évalués. Dans l'ensemble, 19,7 % des adultes étaient hésitants ou réticents à recevoir le vaccin contre la grippe, et les raisons les plus souvent citées étaient des préoccupations quant à l'efficacité du vaccin, le sentiment de ne pas être à risque de contracter la grippe ou une infection grave due à ce virus, des craintes par rapport à l'innocuité du vaccin antigrippal et/ou à ses effets secondaires et le fait d'avoir eu une mauvaise expérience passée avec les vaccins. Parmi ceux qui n'avaient pas reçu le vaccin contre la grippe au cours de la saison grippale 2022 à 2023, 43,7 % ont refusé de se faire vacciner, et les raisons de refus les plus fréquemment invoquées étaient les mêmes que celles fournies par les personnes hésitantes ou réticentes à recevoir le vaccin.

La plupart des adultes (73,9 %) ont indiqué que la pandémie de COVID-19 n'a pas influencé leur décision de se faire vacciner contre la grippe, tandis que 18,0 % ont indiqué que la pandémie de COVID-19 les a motivés à se faire vacciner. Concernant la saison grippale 2023 à 2024, 58,9 % des adultes ont indiqué qu'ils seraient susceptibles de se faire vacciner contre la grippe.

Vaccination contre la COVID-19

Dans l'ensemble, 94,5 % des adultes ont reçu au moins une dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19. Ce taux est similaire à celui déclaré par l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière de 2022 à 2023. Les différences relevées entre les hommes et les femmes n'étaient pas significatives (93,8 % contre 95,3 %), tout comme les différences entre les différents groupes d'âge et la population adulte générale, à l'exception des adultes âgés de 65 à 79 ans (97,1 %). La couverture vaccinale contre la COVID-19 chez les personnes atteintes d'une maladie chronique (95,1 %) était comparable à celle de la population générale, tandis que les travailleurs de la santé étaient plus susceptibles d'avoir reçu au moins une dose d'un vaccin contre la COVID-19 (97,1 %).

Les estimations de la couverture vaccinale provinciale contre la COVID-19 variaient de 96,9 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 91,4 % en Saskatchewan.

La plupart (72,7 %) des personnes qui avaient reçu 1 dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19 avaient reçu 3 doses ou plus.

Les principales raisons invoquées étaient pour se protéger et/ou protéger les membres de leur foyer de l'infection à la COVID-19, pour prévenir la propagation de la COVID-19 dans leur communauté, pour suivre les recommandations de la santé publique, pour aider à retrouver une vie normale (par exemple, lever les mesures de santé publique, participer à des activités parascolaires, voyager, etc.) et parce que le vaccin contre la COVID-19 leur avait été recommandé par un professionnel de la santé.

Dans l'ensemble, 29,4 % des adultes hésitaient ou étaient réticents à se faire vacciner contre la COVID-19, une proportion considérablement plus élevée que celle pour la vaccination systématique ou antigrippale. Les raisons les plus fréquemment citées pour l'hésitation ou la réticence étaient les préoccupations quant à la sécurité des vaccins contre la COVID-19 et/ou à leurs effets secondaires, les préoccupations au sujet du manque de recherches sur le vaccin, les préoccupations au sujet de l'efficacité des vaccins contre la COVID-19 et le manque de confiance envers le gouvernement. Une estimation de refus tout aussi plus élevée a été observée pour les vaccins contre la COVID-19 comparativement aux vaccins systématiques et antigrippaux : parmi ceux qui n'avaient reçu aucune dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, 81,5 % ont indiqué qu'ils ont refusé de se faire vacciner. Les principales du refus de vaccination étaient les mêmes que celles invoquées pour l'hésitation ou la réticence, de même que la croyance qu'ils ne sont pas à risque de contracter la COVID-19 ou de subir des effets graves de l'infection et le fait d'avoir déjà eu une infection par la COVID-19.

Parmi ceux n'ayant reçu aucune dose d'un vaccin approuvé contre la COVID-19, 16,3 % ont indiqué qu'il était probable qu'ils se fassent vacciner à l'avenir, tandis que parmi ceux ayant reçu 1 ou 2 doses, 26,3 % ont indiqué qu'il était probable qu'ils se fassent vacciner à l'avenir.

Vaccination des voyageurs

Pour la première fois, en 2023, l'ENCVA a recueilli des renseignements sur la vaccination des voyageurs. Les répondants devaient répondre à des questions sur les voyages qu'ils ont effectués au cours des 5 années précédant l'enquête, soit de 2018 à 2023. Dans l'ensemble, 66,0 % des adultes avaient voyagé à l'extérieur du Canada au cours de cette période. Les pays ou les régions visités lors du voyage le plus récent comprenaient les États-Unis (37,3 %), les Caraïbes et l'Amérique centrale (19,3 %), le Mexique (10 %) et l'Europe de l'Ouest et du Nord (8,7 %).

Parmi ceux qui ont voyagé au cours des cinq dernières années, 20,5 % ont reçu au moins un vaccin aux fins de leur voyage le plus récent. Le vaccin le plus fréquemment reçu était un vaccin contre la COVID-19 (81,4 %), suivi du vaccin contre l'hépatite A (16,7 %), du vaccin contre la fièvre jaune (7,7 %), du vaccin contre le choléra et la diarrhée du voyageur (7,6 %) et du vaccin contre la typhoïde (6,2 %).

Dans l'ensemble, 50,6 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles demanderaient des conseils sur la vaccination des voyageurs avant leur prochain voyage.

Considérations et limites

Afin d'éviter une participation potentiellement biaisée, Advanis a présenté l'ENCVA comme une enquête de santé publique. Elle a choisi de procéder ainsi pour éviter d'informer les répondants potentiels du contenu de l'enquête et d'influencer la participation à l'enquête ou le refus d'y prendre part en raison des points de vue personnels des répondants sur les vaccins. La méthode de recrutement impliquait l'utilisation de techniques de composition aléatoire (CA) pour solliciter la participation des répondants à l'enquête. Les répondants ont ensuite été invités à répondre à l'enquête en ligne, bien que l'option d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) leur ait été aussi offerte. Cela signifiait que les répondants n'ayant pas accès à un téléphone cellulaire ou à un téléphone conventionnel ne feraient pas partie du bassin de répondants potentiels, bien que la proportion d'adultes qui vivant au Canada n'ayant pas un téléphone cellulaire ou un téléphone conventionnel soit inférieure à 1 %. De plus, les personnes vivant dans les établissements (par exemple, les prisons ou les établissements de soins de longue durée) ont été exclues du processus de recrutement.

Parmi les répondants, 132 n'ont pas indiqué leur sexe et ont été exclus des résultats présentés selon le sexe, mais ont été inclus dans les autres analyses. Pour participer à l'enquête, les répondants devaient indiquer leur âge de même que leur province ou le territoire de résidence. Des efforts ont été faits pour suréchantillonner le groupe des jeunes adultes âgés de 18 à 26 ans, car l'expérience du passé a démontré qu'il s'agit d'un groupe démographique qui est peu disposé à participer aux enquêtes sur la santé de la population. Même si le nombre cible de 1 595 adultes dans ce groupe d'âge n'a pu être atteint, le nombre total de répondants appartenant à ce groupe d'âge (918) a permis de fournir des estimations fiables pour la plupart des mesures. La tranche d'âge ayant le moins grand nombre de répondants était celle des 80 ans et plus. Même si la taille d'échantillon visée pour cette population était de 686 personnes, 221 personnes ont été recrutées pour participer à l'enquête. Par conséquent, un nombre important d'estimations ont été supprimées pour cette tranche d'âge.

De plus, l'échantillonnage dans les territoires est difficile en raison des contraintes liées aux infrastructures et à la taille de la population. La taille de l'échantillon cible pour chaque territoire était de 150 répondants. Alors que la taille désirée de l'échantillon a été dépassée pour le Yukon (195), elle n'a pu être atteinte pour les Territoires du Nord-Ouest (101) et particulièrement pour le Nunavut (39). Par conséquent, un nombre important d'estimations ont aussi été supprimées pour ces territoires.

Étant donné que le cycle précédent de l'ENCVA a eu lieu en 2016, aucune comparaison n'a été effectuée avec les données issues de ce cycle. En raison des différences dans la méthodologie et de la période relativement longue qui s'est écoulée entre les 2 cycles, aucune comparaison utile n'a pu être réalisée. Les comparaisons faites avec l'Enquête sur la couverture vaccinale saisonnière contre la grippe doivent être interprétées avec prudence en raison des différences de méthodologie entre les 2 enquêtes.

Pour de plus amples renseignements au sujet de l'Enquête nationale sur la couverture vaccinale des adultes (ENCVA), veuillez communiquer avec nous à l'adresse anics-encva@phac-aspc.gc.ca.

Liens connexes

Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) : Déclarations et publications

Objectifs nationaux de couverture vaccinale et cibles de réduction des maladies évitables par la vaccination d'ici 2025

Guide canadien d'immunisation

Vaccination pour adultes

Programmes de vaccination des provinces et des territoires pour les adultes en santé et préalablement vaccinés au Canada

Un guide de vaccination pour les adultes

Notes de fin de texte

Note de bas de page 1

Le vaccin contenant le virus de la rougeole est recommandé pour les adultes sensibles nés en 1970 ou après. Au Canada, les adultes nés avant 1970 sont généralement présumés avoir acquis une immunité naturelle contre la rougeole ; cependant, certaines de ces personnes peuvent être sensibles. Les travailleurs de la santé, les voyageurs se rendant à l'étranger et le personnel militaire devraient recevoir le vaccin RRO, quelle que soit leur année de naissance. L'ENCVA a recueilli la couverture vaccinale contre la rougeole de tous les répondants, quel que soit leur âge. Certains résultats peuvent être sous-estimés.

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Note de bas de page 2

Pour les adultes, le rappel contre la coqueluche est administré en combinaison avec le tétanos et la diphtérie (dcaT) au Canada. La vaccination contre la coqueluche fait référence à un vaccin contenant de la coqueluche reçu à l'âge adulte.

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Note de bas de page 3

Couverture vaccinale antipneumococcique demandée aux répondants atteinte d'une maladie chronique, ou à tous les répondants âgés de 50 ans et plus au Nunavut, ou à tous les répondants âgés de 65 ans et plus, ou tous les répondants qui étaient des fumeurs actuels au moment de l'enquête.

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Note de bas de page 4

Varicelle : Les programmes de vaccination contre la varicelle à une dose ont été mis en œuvre au Canada entre 2000 et 2007 dans l'ensemble des PT.

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Note de bas de page 5

Le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) a été financé par les pouvoirs publics pour les filles dans toutes les provinces et tous les territoires en 2010 (à partir de 2007) et des programmes de vaccination contre le VPH sans distinction de sexe ont été mis en œuvre pour les filles et les garçons en 2018-19, le vaccin étant proposé à partir de la quatrième à la septième année d'études, selon la province ou le territoire. Certains PT proposent également une vaccination de rattrapage pour les adolescents plus âgés et les jeunes adultes. L'éligibilité des adultes varie en fonction des facteurs de risque et de l'âge selon les PT. On s'attend à ce que la couverture vaccinale soit plus élevée chez les jeunes adultes (en particulier les femmes), car ils sont plus susceptibles d'avoir été éligibles aux programmes scolaires financés par l'État au Canada.

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Note de bas de page 6

Le vaccin contre l'hépatite B a été mis à la disposition des nourrissons au Canada dans le cadre des PT entre 1982 et 1986. Les programmes scolaires ont été introduits entre 1994 et 1998. On s'attend à ce que la couverture vaccinale soit plus élevée chez les jeunes adultes, car ils sont plus susceptibles d'avoir été éligibles aux programmes financés par l'État au Canada.

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Note de bas de page 7

Vaccin méningococcique : La mise en œuvre du programme pour nourrissons financé par l'État et utilisant le conjugué de méningocoques C (C) a eu lieu entre 2002 et 2009. La mise en œuvre du programme scolaire utilisant le vaccin antiméningococcique conjugué C (C) ou le vaccin antiméningococcique ACYW (Q) a eu lieu entre 2002 et 2011 dans l'ensemble des PT. Actuellement, tous les programmes scolaires utilisent le vaccin quadrivalent. On s'attend à ce que la couverture vaccinale soit plus élevée chez les jeunes adultes, car ils sont plus susceptibles d'avoir été admissibles à des programmes financés par l'État au Canada. L'aNICS n'a pas recueilli d'informations sur le type de vaccin antiméningococcique

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Note de bas de page 8

On entend par « zone urbaine », une ville ou un village dont la population est égale ou supérieure à 1 000 habitants, tandis qu'une « zone rurale » signifie toute autre zone moins peuplée.

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Note de bas de page 9

Une personne ayant une incapacité est une personne qui a une difficulté ou une condition à long terme liée à la vision, l'ouïe, la mobilité, la flexibilité, la dextérité, la douleur, l'apprentissage, le développement, la mémoire ou des troubles liés à la santé mentale qui limitent ses activités à l'intérieur ou à l'extérieur du domicile, comme à l'école, au travail ou dans la communauté en général.

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Note de bas de page 10

Une personne atteinte d'une maladie chronique est toute personne souffrant de l'une des affections suivantes : drépanocytose, thalassémie majeure ou troubles de saignement, problèmes neurologiques ou troubles neurodéveloppementaux (par exemple, accident vasculaire cérébral, paralysie cérébrale, démence, maladie de Parkinson, sclérose en plaques, fuite chronique de LCR, autisme, etc.), asthme ou autre maladie pulmonaire chronique (par exemple, bronchopneumopathie chronique obstructive, fibrose kystique, etc.), maladie rénale, cardiaque ou du foie, diabète ou autre trouble endocrinien et métabolique (par exemple, troubles de la thyroïde, obésité morbide [indice de masse corporelle de 40 et plus], etc.), maladies auto-immunes (par exemple, lupus érythémateux systémique, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, etc.), trouble immunitaire ou immunodépression (par exemple, chimiothérapie, radiothérapie, utilisation de stéroïdes, transplantation d'organe, immunodéficience congénitale, VIH-SIDA, greffe de cellules souches, etc.), cancer ou implants cochléaires.

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Note de bas de page 11

Un travailleur de la santé est toute personne qui est un fournisseur de soins de santé (par exemple, médecin, infirmier/infirmière, ergothérapeute/physiothérapeute, etc.), un employé ou un membre du personnel qui travaille, étudie ou fait du bénévolat dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée, les maisons de soins infirmiers, les foyers de groupe et les établissements communautaires.

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Note de bas de page 12

Dans ce cas, l'hésitation à se faire vacciner désigne un retard dans l'acceptation ou le refus de se faire vacciner malgré l'admissibilité. Le refus de se faire vacciner fait référence à la décision éclairée de ne pas se faire vacciner.

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Note de bas de page 13

La date de l'enquête coïncide avec les restrictions de voyage liées à la pandémie, ce qui risque d'influencer les résultats.

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