Vue d'ensemble de 15 minutes sur le gonocoque résistant aux antimicrobiens

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N.gonorrhoeae résistante aux antimicrobiens : Vue d'ensemble (PDF Document 2.5 Mo - 15 pages)

N.gonorrhoeae résistante aux antimicrobiens : Vue d'ensemble (PPT Document 463 kB - 15 diapositives)

Objectif : Cette présentation a été élaborée pour les professionnels de soins primaires et de la santé publique qui fournissent du counseling et des soins relatifs à la santé sexuelle et les infections transmissibles sexuellement. Les diapositives peuvent également être partagées avec des collègues et toutes autres personnes qui pourraient bénéficier de l'information. Les présentations peuvent être utilisées telles quelles ou modifiées pour des besoins spécifiques.

Mode d'emploi : Lorsque vous ouvrez la présentation, une boîte de dialogue portant le titre « Mot de passe » apparaîtra. Choisissez « Lecture seule » dans le coin droit inférieur. Vous pouvez alors :

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  • La montrer à un groupe de personnes à l'aide d'un projecteur;
  • L'imprimer pour la distribuer aux participants ou l'imprimer sur des transparents (acétates)

Chaque diapositive est accompagnée de Notes à l'intention du présentateur. Ces notes sont des seulement suggestions. On peut voir ces notes en choisissant « Affichage » dans la barre des menus, puis « Normal » ou « Pages de commentaires ». Ces notes ont pour but d'aider les présentateurs à expliquer davantage chacune des diapositives.

N. gonorrhoeae résistante aux antimicrobiens : Vue d'ensemble

Table des matières – Les diapositives de la présentation

  1. Introduction
  2. Principaux enjeux
  3. Principaux enjeux
  4. Principaux enjeux
  5. Diagnostic
  6. Diagnostic
  7. Traitement
  8. Traitement
  9. Traitement
  10. Test de contrôle
  11. Test de contrôle
  12. Échec du traitement
  13. Déclaration des cas
  14. Ressources
  15. Conclusion

Diapositive #1

Introduction

La résistance de plus en plus importante de Neisseria gonorrhoeae aux antimicrobiens constitue une menace émergente pour la santé publique.

L'Agence de la santé publique du Canada (l'Agence) a publié en juillet 2013 une mise à jour des recommandations concernant le diagnostic, le traitement, le suivi et la déclaration des cas de gonorrhée.

Diapositive #1 – Notes à l'intention du présentateur

  • La gonorrhée résistante aux antimicrobiens est présente à l'échelle mondiale; on doit s'attaquer à cette nouvelle menace pour la santé publique.
  • Neisseria gonorrhoeae peut rapidement acquérir une résistance aux antimicrobiens. La gestion efficace des antibiotiques dépend de la collaboration des professionnels de la santé pour la prise de décisions éclairées concernant les mesures de lutte contre la maladie, les pratiques de prescription et la déclaration des cas.
  • Cette présentation vise à :
    • faire mieux connaître la gonorrhée résistante aux antimicrobiens,
    • informer les professionnels en soins primaires et en santé publique du Canada des recommandations de l'Agence concernant le diagnostic et la prise en charge des infections gonococciques.
  • Cette présentation survole les principaux enjeux soulevés dans le chapitre Infections gonococciques (version révisée) des Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement.
  • Pour obtenir de plus amples renseignements et des références, veuillez consulter le site Web de l'Agence.
  • Le plan d'action mondial pour endiguer la résistance de Neisseria gonorrhoeae aux antimicrobiens et en limiter les répercussions (Global action plan to control the spread and impact of antimicrobial resistance in Neisseria gonorrhoeae, en anglais seulement), publié par l'OMS en 2012, vise à améliorer la prévention, le diagnostic et le contrôle de l'infection à N. gonorrhoeae à l'échelle mondiale, ainsi qu'à limiter les conséquences sur la santé de la résistance aux antimicrobiens par l'entremise d'une collaboration multisectorielle accrue, soutenue et basée sur des données probantes.

Diapositive #2

Principaux enjeux

Le nombre de cas d'infection gonococcique déclarés au Canada a augmenté depuis 1997.

Des infections gonococciques sont résistantes à certains antimicrobiens.

Il s'agit d'un problème de plus en plus important à l'échelle mondiale.

Les infections gonococciques sont de plus en plus difficiles à traiter.

Augmentation potentielle des séquelles majeures en raison de la durée prolongée de l'infection initiale.

Diapositive # 2 – Notes à l'intention du présentateur

  • Depuis 1997, les cas d'infection gonococcique déclarés au Canada sont en hausse graduelle, mais constante.
  • Des infections gonococciques sont de plus en plus difficiles à traiter et elles sont résistantes aux traitements médicamenteux existants.
  • La gonorrhée résistante aux antimicrobiens est présente à l'échelle mondiale; on doit s'attaquer à cette nouvelle menace pour la santé publique.

Diapositive #3

Principaux enjeux

Apparition d'une résistance de plus en plus importante à la pénicilline, à la tétracycline et aux quinolones.

Échec du traitement au moyen des céphalosporines de troisième génération sous forme orale ou injectable.

Jusqu'à présent, la résistance est surtout observée chez les HARSAH. Note de bas de page *


Diapositive #3 – Notes à l'intention du présentateur

  • En raison de la résistance de plus en plus importante, l'utilisation de la pénicilline et de la tétracycline n'est pas recommandée. Les quinolones ne sont plus recommandées pour traiter la gonorrhée.
  • On a également observé un échec du traitement au moyen des céphalosporines de troisième génération sous forme orale ou injectable.
  • Jusqu'à présent, la résistance est surtout observée chez les HARSAH.

Diapositive #4

Principaux enjeux

Utilisation accrue du test d'amplification des acides nucléiques (TAAN) pour diagnostiquer la gonorrhée.

Pourquoi?

  • Spécificité et sensibilité importantes
  • Rentable
  • Impossibilité de procéder à une culture

Malheureusement, l'utilisation de TAAN produit moins de données sur la sensibilité aux antimicrobiens.

Diapositive #4 – Notes à l'intention du présentateur

  • Le test d'amplification des acides nucléiques (TAAN) est une technique moléculaire qui permet de détecter un virus ou une bactérie.
  • Le TAAN est de plus en plus utilisé pour diagnostiquer la gonorrhée, car il est spécifique, sensible, accessible, disponible et peu coûteux.
  • Il s'agit parfois du seul outil de diagnostic disponible; il s'agit parfois de la seule option pour le diagnostic au point de service chez certaines populations de patients.
  • Toutefois, l'utilisation du TAAN aux fins de diagnostic fournit moins de données sur la résistance aux antimicrobiens de la souche de gonocoque.
  • Le diagnostic par culture (c'est-à-dire la croissance d'un échantillon en laboratoire) permet de détecter la résistance aux antimicrobiens.

Diapositive #5

Diagnostic

Dans certaines situations cliniques, envisager le prélèvement d'échantillons tant pour la culture que pour le TAAN, surtout chez les patients symptomatiques.

Diapositive #5 – Notes à l'intention du présentateur

  • En cas d'infection gonococcique soupçonnée, envisager le prélèvement d'échantillons tant pour la culture que pour le TAAN, surtout chez les patients symptomatiques. Les cultures sont essentielles pour améliorer la surveillance sanitaire des profils et des tendances de la résistance aux antimicrobiens.

Diapositive #6

Diagnostic

Les cultures sont particulièrement importantes dans les situations suivantes :

  • Pour évaluer une atteinte inflammatoire pelvienne
  • Échec thérapeutique soupçonné ou forte probabilité d'échec thérapeutique
  • HARSAH symptomatiques
  • Infection contractée dans une région où la résistance aux antimicrobiens est fréquente

Diapositive #6 – Notes à l'intention du présentateur

  • En plus de déterminer la sensibilité aux antimicrobiens avant le traitement, les cultures sont particulièrement importantes dans les situations suivantes :
    • pour évaluer une atteinte inflammatoire pelvienne,
    • échec thérapeutique soupçonné ou forte probabilité d’échec thérapeutique,
    • hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes symptomatiques,
    • infection contractée dans une région où la résistance aux antimicrobiens est fréquente.

Diapositive #7

Traitement

Traitement recommandé par l'Agence (2013) :

Les patients devraient recevoir un traitement d'association (deux antibiotiques).

La monothérapie devrait être évitée.

Diapositive #7 – Notes à l'intention du présentateur

  • Les patients devraient recevoir un traitement d'association (deux antibiotiques) pour contrer la résistance potentielle aux antimicrobiens.
  • Ce traitement d'association comprend aussi un traitement efficace contre l'infection à Chlamydia à cause du taux élevé d'infection concomitante.
  • La monothérapie devrait être évitée.

Diapositive #8

Traitement

Les patients devraient recevoir un traitement d'association (deux antibiotiques).

Traitement privilégié en cas d'infection anogénitale et pharyngée non compliquée chez les HARSAH, les adultes et les jeunes (≥ 9 ans): ceftriaxone, 250 mg, i.m. PLUS azithromycine, 1 g, p.o.

Un deuxième traitement privilégié en cas d'infection anogénitale non compliquée pour les adultes et les jeunes (≥ 9 ans), excluant les HARSAH: céfixime, 800 mg, p.o. PLUS azithromycine, 1 g, p.o.

Renseignements détaillés concernant le traitement accessibles à l'adresse:
http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/sti-its/cgsti-ldcits/section-5-6-fra.php

Diapositive #8 – Notes à l'intention du présentateur

  • Le traitement privilégié dépend des caractéristiques de la personne infectée et du siège de l'infection. Chez les HARSAH, l'administration de 250 mgNote de bas de page * de ceftriaxone par voie intramusculaire PLUS 1 gNote de bas de page * d'azithromycine par voie orale, en dose unique, est le seul traitement privilégié en cas d'infection anogénitale et pharyngée non compliquée.
  • Chez les autres adultes (qui ne sont pas des HARSAH) et les jeunes (de 9 ans et plus), ce traitement d'association est le traitement privilégié en cas d'infection anogénitale et pharyngée non compliquée, alors qu'en cas d'infection uniquement anogénitale non compliquée, l'administration de 800 mgNote de bas de page * de céfixime par voie orale PLUS 1 gNote de bas de page * d'azithromycine par voie orale, en dose unique, est également un traitement privilégié.
  • L'ensemble des recommandations concernant le traitement, incluant les traitements alternatifs, se trouve dans le chapitre Infections gonococciques des Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement de l'Agence, accessible en ligne.
  • Les lignes directrices de l'Agence ne remplacent pas les lignes directrices professionnelles ou les exigences liées à la pratique, aux politiques, à la réglementation et aux lois provinciales et territoriales qui régissent la pratique des professionnels de la santé au sein de leur province ou territoire respectif, étant donné que le contexte ou l'épidémiologie à l'échelle locale peut influencer les recommandations.


Diapositive #9

Traitement

Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement

Pour connaître l'ensemble des recommandations concernant le traitement, y compris les traitements alternatifs, consulter :

Lignes directrices canadiennes sur les ITS de l'Agence de la santé publique du Canada.

Diapositive #9 – Notes à l'intention du présentateur

  • Pour obtenir l'ensemble des recommandations pour la prise en charge, veuillez consulter le chapitre Infections gonococciques des Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement, accessible sur le site Web de l'Agence.

Diapositive #10

Test de contrôle

Un test de contrôle devrait être effectué chez tous les cas; il est particulièrement important dans les situations suivantes :

  • Signes ou symptômes persistants après le traitement
  • Cas traité par un schéma autre que par le traitement privilégié
  • Cas lié à un autre cas affichant une résistance aux médicaments ou à un cas d'échec du traitement et qui a été traité par le même antibiotique
  • Infection pharyngée

Diapositive #10 – Notes à l'intention du présentateur

  • Un test de contrôle doit être effectué chez tous les cas, mais il est particulièrement important dans les situations suivantes :
    • signes ou symptômes persistants après le traitement,
    • cas traité par un schéma autre que par le traitement privilégié,
    • cas lié à un autre cas affichant une résistance aux médicaments ou à un cas d'échec du traitement et qui a été traité par le même antibiotique,
    • toutes les infections pharyngées.
  • Pour obtenir des renseignements sur les autres situations où un test de contrôle après le traitement devrait être effectué, veuillez consulter le chapitre Infections gonococciques des Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement, accessible sur le site Web de l'Agence.

Diapositive #11

Test de contrôle

Test de contrôle après le traitement
3 à 7 jours après le traitement → Culture
2 à 3 semaines après le traitement → TAAN

Toute personne ayant eu des relations sexuelles avec le patient dans les 60 jours précédant l'apparition des symptômes doit être avisée, subir un test et recevoir un traitement empirique.

Il est recommandé de refaire un test de détection 6 mois après le traitement chez les personnes ayant été atteintes d'une infection gonococcique.

Diapositive #11 – Notes à l'intention du présentateur

  • Une culture de contrôle de tous les sites d'infection positifs devrait être effectuée de 3 à 7 jours après la fin du traitement.
  • Si le TAAN est le seul test de contrôle possible, il ne devra pas être effectué moins de 2 ou 3 semaines après le traitement en raison de la possibilité de résultats faussement positifs dus à la présence de bactéries non viables.
  • Il est recommandé de refaire un test de détection 6 mois après le traitement chez les personnes ayant été atteintes d'une infection gonococcique.
  • Toute personne ayant eu des relations sexuelles avec le patient dans les 60 jours précédant l'apparition des symptômes ou la date de prélèvement de l'échantillon (si le patient est asymptomatique) devrait être avisée, subir un test et recevoir un traitement empirique.

Diapositive #12

Échec du traitement

ÉCHEC DU TRAITEMENT est défini comme l'absence de relation sexuelle signalée pendant la période post-traitement ET l'une des situations suivantes :

  • Isolement de N. gonorrhoeae dans une culture d'échantillon prélevé au moins 72 heures après la fin du traitement
  • TAAN positif sur un échantillon prélevé au moins 2 à 3 semaines après la fin du traitement
  • Présence de diplocoques Gram négatifs intracellulaires à l'examen microscopique d'échantillons prélevés au moins 72 heures après la fin du traitement

Diapositive #12 – Notes à l'intention du présentateur

  • Tous les cas d'échec thérapeutique soupçonné devraient faire l'objet d'une culture afin de procéder aux tests de sensibilité aux antimicrobiens.
  • L'échec du traitement est défini comme l'absence de relation sexuelle signalée pendant la période post-traitement ET l'une des situations suivantes :
    • Isolement de N. gonorrhoeae dans une culture d'échantillon prélevé au moins 72 heures après la fin du traitement;
    • TAAN positif sur des échantillons prélevés au moins 2 à 3 semaines après la fin du traitement;
    • présence de diplocoques Gram négatifs intracellulaires à l'examen microscopique d'échantillons prélevés au moins 72 heures après la fin du traitement.

Diapositive #13

Déclaration des cas

Dois-je aviser les autorités locales de la santé publique?

En cas de gonorrhée?

En cas d'échec du traitement?

Oui!

La gonorrhée est une infection à déclaration obligatoire. Les échecs du traitement devraient également être déclarés.

Diapositive #13 – Notes à l'intention du présentateur

  • Il est obligatoire de déclarer rapidement les cas de gonorrhée aux autorités locales de la santé publique dans toutes les provinces et tous les territoires.
  • On encourage les professionnels de la santé à signaler les échecs thérapeutiques aux autorités locales, provinciales et territoriales de la santé publique.

Diapositive #14

Ressources

Le chapitre et des ressources additionnelles se trouvent à l'adresse:
D'après les Lignes directrices canadiennes sur les ITS de l'Agence de la santé publique du Canada.

Ce document vise à fournir de l'information aux professionnels en santé publique et aux cliniciens; il ne remplace pas les lignes directrices professionnelles ou les exigences liées à la pratique, aux politiques, à la réglementation et aux lois provinciales et territoriales qui régissent la pratique des professionnels de la santé au sein de leur province ou territoire respectif, étant donné que le contexte ou l'épidémiologie à l'échelle locale peut influencer les recommandations.

Diapositive #14 – Notes à l'intention du présentateur

  • Pour obtenir le chapitre et des ressources additionnelles sur le diagnostic et la prise en charge, veuillez consulter le chapitre Infections gonococciques des Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement, accessible sur le site Web de l'Agence.
  • Pour aider avec ce que vous avez appris sur N. gonorrhoeae résistante aux antimicrobiens diagnostic, le traitement et le suivi, se référer à l'Étude de cas: gonocoque résistant aux antimicrobiens accessible sur le site Web de l'Agence.

Diapositive #15

Conclusion

Pour répondre efficacement au risque pour la santé publique posé par la gonorrhée résistante aux antimicrobiens, tous les professionnels des soins primaires et de la santé publique doivent collaborer.

Diapositive #15 – Notes à l'intention du présentateur

  • Tous les professionnels des soins primaires et de la santé publique doivent collaborer pour répondre au risque pour la santé publique posé par la gonorrhée résistante aux antimicrobiens.

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