Guide sur les verrues anogénitales : Traitement et suivi
Ce guide porte sur l'évaluation et la prise en charge des verrues anogénitales (VAG) externes causées par les virus du papillome humain (VPH). Les recommandations relatives à la vaccination contre le VPH et au dépistage du cancer lié au VPH dépassent la portée de ce guide.
Sur cette page
- Prise en charge et traitement
- Traitement
- Suivi
- Déclaration et notification aux partenaires
- Références
Prise en charge et traitement
La formation des patients est une composante importante de la prise en charge des personnes atteintes de verrues anogénitales (VAG).
Aviser les personnes atteintes de VAG de ce qui suit :
- Il est pratiquement impossible de déterminer quand elles ont contracté le l'infection, parce que le VPH est commun, se transmet facilement au cours d'activités sexuelles (même par des personnes asymptomatiques) et a une longue période d'incubationNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3.
- Les VAG peuvent augmenter en taille et en nombre ou régresser spontanément et disparaître pendant des moisNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3.
- Avec ou sans traitement, la récurrence des VAG est fréquenteNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3.
- La plupart des VAG sont causées par des types de VPH qui présentent un faible risque et sont rarement associés à des cancersNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8.
- La coinfection par plusieurs types de VAG est fréquenteNote de bas de page 1Note de bas de page 3Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13Note de bas de page 14 et les personnes atteintes de VAG devraient se conformer aux lignes directrices sur le dépistage du cancerNote de bas de page 1Note de bas de page 6.
- Le risque de contracter d'autres types de VPH peut être réduit par la vaccination contre le VPH et d'autres mesures de prévention, telles que l'utilisation systématique et correcte d'une barrière de protectionNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 5Note de bas de page 7Note de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 17Note de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21.
- Les VAG peuvent réapparaître, proliférer, devenir friables et moins sensibles au traitement pendant la grossesseNote de bas de page 2Note de bas de page 19.
- Chez les femmes enceintes, il existe un faible risque de transmission périnatale, qui peut entraîner une papillomatose respiratoire récurrente chez les nourrissons ou les enfantsNote de bas de page 2Note de bas de page 19Note de bas de page 22Note de bas de page 23Note de bas de page 24.
- Un suivi médical des partenaires est recommandé pour des partenaires sexuels qui observent des lésions d'aspect verruqueux à l'auto-examen et pour ceux qui pourraient tirer des bienfaits du dépistage d'autres ITSS, d'un dépistage du cancer et/ou d'une vaccination contre le VPHNote de bas de page 2.
Un diagnostic de VAG peut avoir des répercussions psychosociales importantesNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 5Note de bas de page 8Note de bas de page 22Note de bas de page 25Note de bas de page 26. Les patients peuvent bénéficier des services de counseling et de soins.
Indications au traitement
Les objectifs du traitement des VAG externes sont la disparition des verrues et le soulagement des symptômes, y compris de la détresse psychologiqueNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3. Le traitement ne garantit pas l'éradication du VPH ni la prévention des récurrences.Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3. Sans traitement, les VAG peuvent disparaître d'elles-mêmes, rester inchangées ou augmenter en taille ou en nombreNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3. Le traitement peut réduire le risque de transmission, mais il est probable qu'il n'éradique pas la maladieNote de bas de page 2. Conscientes des limites, des coûts et des conséquences potentielles du traitement et de l'histoire naturelle des VAG, certaines personnes peuvent choisir de renoncer au traitement ou de le retarderNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 22.
Il existe des autotraitements et des traitements appliqués par des cliniciens.Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 22.
Le choix du traitement devrait dépendreNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 22 :
- de la taille, de la forme, du nombre et du siège des lésions;
- des préférences du patient;
- de la disponibilité des ressources;
- du coût;
- de la commoditédu traitement;
- de la possibilité d'effets indésirables;
- de l'expérience du clinicien.
Ces traitements varient en termes d'efficacité, de coût, de profils d'effets secondaires et de la posologie ou de la durée du traitementNote de bas de page 3. Les VAG situées dans les zones humides ou intertrigineuses répondent mieux à un traitement topiqueNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Des données probantes suggèrent que l'association de plusieurs traitements peut réduire les taux de récurrence des VAGNote de bas de page 19.
Traitement
Certains patients peuvent préférer les autotraitements. Pour déterminer s'ils conviennent, les cliniciens doivent évaluer si la personne est capable d'atteindre et de traiter tous les VAG et de suivre les instructions d'utilisationNote de bas de page 19. Les autotraitements doivent toujours être utilisés sous la supervision d'un professionnel de la santéNote de bas de page 2 car ils peuvent provoquer des réactions localisées et systémiquesNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19.
Verrues du méat urinaire, du vagin, du col de l'utérus et verrues intra-anales
Les options de traitement des verrues du méat urinaire se limitent à la cryothérapie ou au retrait chirurgicalNote de bas de page 2. Les options de traitement des verrues vaginales, cervicales et intra-anales se limitent à la cryothérapie, au retrait chirurgical, à l'acide trichloracétique (TCA) ou à l'acide bichloracétique (BCA)Note de bas de page 2.
Les verrues cervicales et intra-anales doivent être prises en charge après consultation des spécialistes compétentsNote de bas de page 2. Il convient également d'orienter le patient vers un collègue ou un spécialiste expérimenté lorsque la présentation des VAG est atypique, que la zone affectée est étendue et que les traitements recommandés ne sont pas efficacesNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 22.
Adolescents
L'imiquimod et les sinécatéchines n'ont pas été étudiés et ne sont pas approuvés au Canada pour les personnes de moins de 18 ansNote de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29.
Personnes enceintes
Pendant la grossesse, la cryothérapie et l'acide trichloracétique sont les options de traitement préféréesNote de bas de page 19. La podophyllotoxineNote de bas de page 2Note de bas de page 3 et les sinécatéchinesNote de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 29 sont contre-indiquées pendant la grossesse. L'imiquimod devrait être évité jusqu'à ce que l'on dispose de plus de donnéesNote de bas de page 2Note de bas de page 27Note de bas de page 28. La césarienne est indiquée en cas de verrues obstructives, ou si elles présentent un risque de saignement excessif lors de l'accouchement par voie vaginaleNote de bas de page 2Note de bas de page 19Note de bas de page 22.
Les personnes immunodéprimées
Il n'existe pas de données sur l'innocuité et l'efficacité de l'imiquimod et des sinécatéchines chez les personnes immunodépriméesNote de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29. L'imiquimod doit être utilisé avec prudence chez les personnes immunodéprimées. Les sinécatéchines ne doivent pas être utilisées chez les personnes recevant un traitement immunosuppresseurNote de bas de page 29.
Pour les personnes vivant avec le VIH, envisager un suivi partagé avec un collègue expérimenté, étant donné que:
- les VAG chez les personnes vivant avec le VIH peuvent être plus nombreuses, plus volumineuses et récalcitrantes au traitementNote de bas de page 2.
- Les personnes vivant avec le VIH présentent un risque accru de lésions cervicales intraépithéliales (CIN), de lésions intraépithéliales anales (AIN) et de cancers liés au VPHNote de bas de page 2Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32.
Traitement appliqué par le clinicien
Il s'agit des traitements appliqués par le clinicien recommandés pour les verrues anogénitales externes (VAG) situées sur le pubis, le pénis, le scrotum, l'aine, la vulve, le périnée, la zone périanale ou les fesses.
Consulter les monographies des produits pour obtenir des renseignements et des instructions sur l'utilisation, les effets indésirables, les contre-indications et les précautions.
Traitement | Dosage | Renseignements supplémentaires |
---|---|---|
CryothérapieNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 19Note de bas de page 22Note de bas de page 33Note de bas de page 34Note de bas de page 35 | Toutes les 1 à 4 semaines, jusqu'à 16 semaines
|
|
Acide bi - ou tri- chloroacétique (BCA ou TCA)Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 22Note de bas de page 33Note de bas de page 34 | Toutes les 1 à 3 semaines pendant 16 semaines maximum
|
|
Autotraitement
Il s'agit des autotraitements recommandés pour les verrues anogénitales externes situées sur le pubis, le pénis, le scrotum, l'aine, la vulve, le périnée, la zone périanale ou les fesses.
Consulter les monographies des produits pour obtenir des renseignements et des instructions sur l'utilisation, les effets indésirables, les contre-indications et les précautions.
Traitement | Dosage | Renseignements supplémentaires |
---|---|---|
Crème Imiquimod à 3,75 %Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 27Note de bas de page 36 | Appliquer une fine couche tous les jours au coucher pendant 8 semaines maximum
|
|
Crème Imiquimod à 5 %Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 22Note de bas de page 28 | Appliquer une fine couche 3 fois par semaine au moment du coucher, en respectant un intervalle de 1 à 2 jours entre les traitements, jusqu'à 16 semaines.
|
|
Podophyllotoxine/podofilox, solution à 0,5 % [Non homologué ou disponible au Canada au moment de la publication de ce document en 2023]Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 22 |
Appliquer la solution à l'aide d'un coton tige ou appliquer le gel à l'aide d'un doigt toutes les 12 heures pendant 3jours, suivis de 4 jours sans traitement, jusqu'à 4 semaines.
|
|
Sinécatéchines onguent à 10 % ou à 15 % [seul l'onguent à 10 % était disponible au Canada au moment de la publication de ce document en 2023]Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 22Note de bas de page 29Note de bas de page 37 |
Appliquer un ruban de 0,5 cm à l'aide d'un doigt trois fois par jour pendant un maximum de 16 semaines
|
|
Suivi
Pour les autotraitements, le suivi après plusieurs semaines de traitement permet aux professionnels de la santé de répondre aux questions sur l'utilisation, d'aborder les éventuels effets secondaires et d'évaluer la réponse au traitement.
Lorsque la zone affectée est étendue ou que le traitement n'est pas efficace, une thérapie combinée ou une référence vers un collègue ou à un spécialiste expérimenté peut être envisagéeNote de bas de page 1Note de bas de page 3Note de bas de page 19Note de bas de page 22. Une biopsie et/ou une référence vers un spécialiste peuvent être indiquées pour confirmer le diagnostic en cas de verrues réfractaires au traitementNote de bas de page 1Note de bas de page 22.
Déclaration et notification aux partenaires
Déclaration auprès des autorités nationales, provinciales ou territoriales
Les VAG ne sont pas une maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale au Canada.
Notification aux partenaires
Encourager les personnes atteintes de VAG à discuter de leur diagnostic avec leurs partenaires actuelsNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 19. L'utilisation systématique de barrières de protection peut réduire la transmission de VAGNote de bas de page 1Note de bas de page 18Note de bas de page 20Note de bas de page 21Note de bas de page 26Note de bas de page 38.
Les partenaires sexuels peuvent consulter un professionnel de la santé pour la vaccination contre le VPH, le dépistage des ITSS, le dépistage du cancer selon les lignes directrices, et l'évaluation et les soins s'ils trouvent des lésions verruqueuses lors de l'autoexamenNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 19.
Références
Références
- Note de bas de page 1
-
Steben M, Garland SM. Genital warts. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol 2014;28(7):1063-1073.
- Note de bas de page 2
-
Workowski KA, Bachmann LH, Chan PA, Johnston CM, Muzny CA, Park I, et al. Sexually Transmitted Infections Treatment Guidelines, 2021. MMWR Recomm Rep 2021 07 23;70(4):1-187.
- Note de bas de page 3
-
Yanofsky VR, Patel RV, Goldenberg G. Genital warts: A comprehensive review. J Clin Aesthetic Dermatol 2012;5(6):25-36.
- Note de bas de page 4
-
Brianti P, De Flammineis E, Mercuri SR. Review of HPV-related diseases and cancers. The new microbiologica 2017;40(2):80-85.
- Note de bas de page 5
-
Chelimo C, Wouldes TA, Cameron LD, Elwood JM. Risk factors for and prevention of human papillomaviruses (HPV), genital warts and cervical cancer. J Infect 2013;66(3):207-217.
- Note de bas de page 6
-
Agence de la santé publique du Canada. Vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) : Guide canadien d'immunisation Pour les professionnels de la santé. 2017. Accessible à l'adresse suivante https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/guide-canadien-immunisation-partie-4-agents-immunisation-active/page-9-vaccin-contre-virus-papillome-humain.html. Consulté le 9 février 2023.
- Note de bas de page 7
-
Steben M, Tan Thompson M, Rodier C, Mallette N, Racovitan V, DeAngelis F, et al. A Review of the Impact and Effectiveness of the Quadrivalent Human Papillomavirus Vaccine: 10 Years of Clinical Experience in Canada. J Obstet Gynaecol Can 2018;40(12):1635-1645.
- Note de bas de page 8
-
Trottier H, Franco EL. The epidemiology of genital human papillomavirus infection. Vaccine 2006;24(SUPPL. 1):S4.
- Note de bas de page 9
-
Aubin F, Prétet J-L, Jacquard A-C, Saunier M, Carcopino X, Jaroud F, et al. Human papillomavirus genotype distribution in external acuminata condylomata: A large French national study (EDiTH IV). Clin Infect Dis 2008;47(5):610-615.
- Note de bas de page 10
-
Ball SL, Winder DM, Vaughan K, Hanna N, Levy J, Sterling JC, et al. Analyses of human papillomavirus genotypes and viral loads in anogenital warts. J Med Virol 2011;83(8):1345-1350.
- Note de bas de page 11
-
Chan PKS, Luk ACS, Luk TNM, Lee K-F, Cheung JLK, Ho K-M, et al. Distribution of human papillomavirus types in anogenital warts of men. J Clin Virol 2009;44(2):111-114.
- Note de bas de page 12
-
Liaw K-L, Hildesheim A, Burk RD, Gravitt P, Wacholder S, Manos MM, et al. A prospective study of human papillomavirus (HPV) type 16 DNA detection by polymerase chain reaction and its association with acquisition and persistence of other HPV types. J Infect Dis 2001;183(1):8-15.
- Note de bas de page 13
-
Rousseau M-C, Pereira JS, Prado JCM, Villa LL, Rohan TE, Franco EL. Cervical coinfection with human papillomavirus (HPV) types as a predictor of acquisition and persistence of HPV infection. J Infect Dis 2001;184(12):1508-1517.
- Note de bas de page 14
-
Thomas KK, Hughes JP, Kuypers JM, Kiviat NB, Lee S-, Adam DE, et al. Concurrent and sequential acquisition of different genital human papillomavirus types. J Infect Dis 2000;182(4):1097-1102.
- Note de bas de page 15
-
Burchell AN, Tellier P-, Hanley J, Coutlée F, Franco EL. Human papillomavirus infections among couples in new sexual relationships. Epidemiology 2010;21(1):31-37.
- Note de bas de page 16
-
Drolet M, Bénard É, Pérez N, Brisson M, Ali H, Boily M-C, et al. Population-level impact and herd effects following the introduction of human papillomavirus vaccination programmes: updated systematic review and meta-analysis. Lancet 2019;394(10197):497-509.
- Note de bas de page 17
-
Forcier M, Musacchio N. An overview of human papillomavirus infection for the dermatologist: Disease, diagnosis, management, and prevention. Dermatol Ther 2010;23(5):458-476.
- Note de bas de page 18
-
Nielson CM, Harris RB, Nyitray AG, Dunne EF, Stone KM, Giuliano AR. Consistent condom use is associated with lower prevalence of human papillomavirus infection in men. J Infect Dis 2010;202(3):445-451.
- Note de bas de page 19
-
O'Mahony C, Gomberg M, Skerlev M, Alraddadi A, de las Heras-Alonso ME, Majewski S, et al. Position statement for the diagnosis and management of anogenital warts. J Eur Acad Dermatol Venereol 2019;33(6):1006-1019.
- Note de bas de page 20
-
Pierce Campbell CM, Lin H-Y, Fulp W, Papenfuss MR, Salmerón JJ, Quiterio MM, et al. Consistent condom use reduces the genital human papillomavirus burden among high-risk men: The HPV infection in men study. J Infect Dis 2013;208(3):373-384.
- Note de bas de page 21
-
Winer RL, Hughes JP, Feng Q, O'Reilly S, Kiviat NB, Holmes KK, et al. Condom use and the risk of genital human papillomavirus infection in young women. New Engl J Med 2006;354(25):2645-2654.
- Note de bas de page 22
-
Karnes JB, Usatine RP. Management of external genital warts. Am Fam Phys 2014;90(5):312-318.
- Note de bas de page 23
-
Park H, Lee SW, Lee IH, Ryu HM, Cho AR, Kang YS, et al. Rate of vertical transmission of human papillomavirus from mothers to infants: Relationship between infection rate and mode of delivery. Virol J 2012;9.
- Note de bas de page 24
-
Smith EM, Ritchie JM, Yankowitz J, Swarnavel S, Wang D, Haugen TH, et al. Human Papillomavirus Prevalence and Types in Newborns and Parents: Concordance and Modes of Transmission. Sex Transm Dis 2004;31(1):57-62.
- Note de bas de page 25
-
Maw RD, Reitano M, Roy M. An international survey of patients with genital warts: Perceptions regarding treatment and impact on lifestyle. Int J STD AIDS 1998;9(10):571-578.
- Note de bas de page 26
-
Tyros G, Mastraftsi S, Gregoriou S, Nicolaidou E. Incidence of anogenital warts: epidemiological risk factors and real-life impact of human papillomavirus vaccination. Int J STD AIDS 2021;32(1):4-13.
- Note de bas de page 27
-
Bausch Health Canada Inc. Product Monograph: Vyloma (imiquimod) Cream, 3.75% w/w. 2019; accessible à l'adresse suivante : https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00052002.PDF. Consulté le 18 avril 2023.
- Note de bas de page 28
-
Bausch Health Canada Inc. Product Monograph: Aldara P (imiquimod) Cream, 5%. 2019; accessible à l'adresse suivante : https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00052002.PDF. Consulté le 18 avril 2023.
- Note de bas de page 29
-
Paladin Labs. Veregen Sinecatechins Ointment, 10% (w/w). 2016; accessible à l'adresse suivante : https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00034236.PDF. Consulté le 5 avril 2023.
- Note de bas de page 30
-
International Agency for Research on Cancer Working Group. Human papillomaviruses (HPV). IARC Monographs 2007;90.
- Note de bas de page 31
-
Machalek DA, Poynten M, Jin F, Fairley CK, Farnsworth A, Garland SM, et al. Anal human papillomavirus infection and associated neoplastic lesions in men who have sex with men: A systematic review and meta-analysis. Lancet Oncol 2012;13(5):487-500.
- Note de bas de page 32
-
Palefsky JM, Rubin M. The Epidemiology of Anal Human Papillomavirus and Related Neoplasia. Obstet Gynecol Clin North Am 2009;36(1):187-200.
- Note de bas de page 33
-
Abdullah AN, Walzman M, Wade A. Treatment of external genital warts comparing cryotherapy (lipuid nitrogen) and trichloracetic acid. Sex Transm Dis 1993;20(6):344-345.
- Note de bas de page 34
-
Godley MJ, Bradbeer CS, Gellan M, Thin RNT. Cryotherapy compared with trichloroacetic acid in treating genital warts. Sex Transm Infect 1987;63(6):390-392.
- Note de bas de page 35
-
Simmons PD, Langlet F, Thin RNT. Cryotherapy versus electrocautery in the treatment of genital warts. Sex Transm Infect 1981;57(4):273-274.
- Note de bas de page 36
-
Baker DA, Ferris DG, Martens MG, Fife KH, Tyring SK, Edwards L, et al. Imiquimod 3.75 cream applied daily to treat anogenital warts: Combined results from women in two randomized, placebo-controlled studies. Infect Dis Obstet Gynecol 2011;2011.
- Note de bas de page 37
-
Tatti S, Swinehart JM, Thielert C, Tawfik H, Mescheder A, Beutner KR. Sinecatechins, a defined green tea extract, in the treatment of external anogenital warts: A randomized controlled trial. Obstet Gynecol 2008;111(6):1371-1379.
- Note de bas de page 38
-
Wen LM, Estcourt CS, Simpson JM, Mindel A. Risk factors for the acquisition of genital warts: Are condoms protective? Sex Transm Infect 1999;75(5):312-316.
Détails de la page
- Date de modification :