Mise à jour sur l’utilisation de vaccins contre le pneumocoque chez les adultes de 65 ans et plus – une perspective de santé publique

Une déclaration d'un comité consultatif (DCC) du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI)

Préambule

Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) donne à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) des conseils continus et à jour liés à l'immunisation dans le domaine de la médecine, des sciences et de la santé publique. L'ASPC confirme que les conseils et les recommandations figurant dans la présente déclaration reposent sur les connaissances scientifiques les plus récentes et diffuse ce document aux fins d'information. Les personnes qui administrent le vaccin doivent également connaître le contenu de la monographie de produit pertinente. Les recommandations d'utilisation et les autres renseignements qui figurent dans le présent document peuvent différer du contenu de la monographie de produit rédigée par le fabricant du vaccin au Canada. Les fabricants ont fait homologuer les vaccins et ont démontré leur innocuité et leur efficacité potentielle lorsqu'ils sont utilisés conformément à la monographie de produit uniquement. Les membres du CCNI et les agents de liaison doivent se conformer à la politique de l'ASPC régissant les conflits d'intérêts, notamment déclarer chaque année les conflits d'intérêts possibles.

Sommaire de l'information contenue dans la présente déclaration du CCNI

Les faits saillants suivants font ressortir l'information importante pour les vaccinateurs. Voir le reste de la Déclaration pour obtenir plus de précisions.

1. Quoi

Streptococcus pneumoniæ (S. pneumoniæ) est une bactérie pouvant être responsable de nombreux types de maladies, notamment les infections invasives à pneumocoque (IIP) et la pneumonie d'origine communautaire (POC).

Pour prévenir les maladies causées par S. pneumoniæ chez l'adulte, deux types de vaccins peuvent être administrés au Canada : le vaccin polysaccharidique 23-valent contre le pneumocoque (PNEU-P-23) contenant 23 sérotypes de pneumocoque, ainsi que le vaccin conjugué 13-valent contre le pneumocoque (PNEU-C-13) contenant 13 sérotypes de pneumocoque.

Le CCNI a été chargé de formuler une recommandation, du point de vue de la santé publique, sur l'utilisation de vaccins contre le pneumocoque chez les adultes de 65 ans et plus, à la suite de la mise en œuvre de programmes de vaccination systématique des enfants contre le pneumocoque au Canada.

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(Format PDF, 3.28 Mo, 107 pages)

Organisation : Agence de la santé publique du Canada

Publiée : Novembre 2018
Cat. : HP40-221/2018F-PDF
ISBN : 978-0-660-27297-9
Pub. : 180187

Sujets connexes

2. Qui

Les renseignements fournis dans la présente déclaration sont destinés aux provinces et aux territoires (PT) qui prennent des décisions concernant les programmes d'immunisation systématique financés par des fonds publics pour les adultes de 65 ans et plus qui ne présentent aucun autre facteur pouvant accroître leur risque de contracter une IIP. Ces recommandations complètent celles que le CCNI a récemment formulées sur le sujet, lesquelles ont été publiées pour la prise de décision au cas par cas en 2016.

3. Comment

En ce qui concerne les programmes d'immunisation financés par des fonds publics pour les adultes de 65 ans et plus qui ne présentent aucun autre facteur pouvant accroître leur risque de contracter une IIP, le CCNI ne recommande pas l'inclusion du vaccin PNEU-C-13 à son prix actuel. Une dose du vaccin PNEU-P-23 est recommandée pour tous les adultes de 65 ans et plus, sans considération des facteurs de risque ou des vaccins contre le pneumocoque administrés précédemment. Les recommandations concernant l'administration du vaccin PNEU-C-13 au cas par cas ont été abordées dans les recommandations de 2016 du CCNI.

4. Pourquoi

La recommandation concernant les programmes destinés aux adultes de 65 ans et plus est fondée sur l'épidémiologie des sérotypes S. pneumoniæ en circulation responsables d'IIP et de la POC au Canada, ainsi que sur les données probantes sur l'évolution de l'incidence des infections à pneumocoque à la suite de la mise en œuvre des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C. Bien que l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-C-13 en matière de prévention des IIP et de la POC chez les adultes ait été prouvée en essai clinique, dans le contexte canadien actuel, ce type de programme financé par des fonds publics ne permettrait pas de réduire considérablement le fardeau de la maladie de façon rentable.

I. Introduction

La présente mise à jour de cette déclaration a pour objectif de fournir des données probantes et des recommandations, du point de vue de la santé publique, concernant l'utilisation de vaccins contre le pneumocoque afin de prévenir la pneumonie d'origine communautaire (POC) et les infections invasives à pneumocoque (IIP) chez les adultes âgés de 65 ans et plus qui ne présentent aucun autre facteur pouvant accroître leur risque de contracter une IIP.

La présente déclaration fournit :

  • une mise à jour de l'épidémiologie des infections à pneumocoque chez les personnes âgées de 65 ans et plus au Canada, relativement aux sérotypes contenus dans les vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13 à l'aide des données de surveillance nationale les plus récentes disponibles (2015);
  • une mise à jour de l'examen de la documentation relative à l'utilisation du vaccin PNEU-P-23 chez les adultes;
  • un aperçu de la documentation disponible sur les changements observés à l'échelle internationale dans la population générale adulte à la suite de la mise en œuvre des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C;
  • une analyse économique de la vaccination contre le pneumocoque chez les adultes âgés de 65 ans et plus;
  • des recommandations à jour sur les programmes au niveau de la population en ce qui concerne l'utilisation de vaccins contre le pneumocoque chez les adultes de 65 ans et plus qui ne présentent aucun autre facteur pouvant accroître leur risque de contracter une IIP.

L'utilisation du vaccin PNEU-P-23 est recommandée au Canada chez les adultes de 65 ans et plus pour la prévention des IIP. Depuis juillet 2015, l'utilisation du vaccin PNEU-C-13 est autorisée chez tous les adultes de 18 ans et plus pour la prévention des IIP et de la POC causées par les sérotypes contenus dans le vaccin.

En 2016, en plus de recommander l'utilisation du vaccin PNEU-P-23 chez tous les adultes de 65 ans et plus, le CCNI a recommandé l'utilisation du vaccin PNEU-C-13 chez les personnes qui souhaitent obtenir une protection supplémentaire contre les souches contenues dans le vaccin(1). Outre les recommandations au niveau individuel formulées en fonction des données probantes disponibles sur l'innocuité, l'immunogénicité et l'efficacité potentielle du vaccin, dans le cadre de son mandat élargi, le CCNI a aussi été chargé de formuler une recommandation au niveau de la santé publique en se fondant sur une évaluation complète des facteurs liés aux programmes, y compris le rapport coût/efficacité du programme de vaccination et l'incidence sur le fardeau de la maladie. Les éléments d'orientation au niveau de la santé publique ont pour but d'aider les PT à élaborer des recommandations concernant l'inclusion du vaccin PNEU-C-13 dans les programmes de vaccination contre le pneumocoque chez les adultes de 65 ans et plus. Les déclarations du CCNI déjà publiées sont accessibles sur le site Web du gouvernement du Canada.

Des objectifs nationaux de couverture vaccinale et cibles nationales de réduction des maladies ont été établis et approuvés par le Conseil du Réseau pancanadien de santé publique. En ce qui concerne les IIP chez les personnes âgées de plus de 65 ans, une cible de réduction des maladies a été établie à moins de 23,5 cas pour 100 000 années-personnes (AP) d'ici 2025(2).

II. Méthodologie

Le CCNI a examiné les principales questions dans le cadre de l'examen systématique des écrits selon les propositions du groupe de travail sur le pneumocoque (GTP), notamment le fardeau de la maladie évitable et la ou les populations cibles, l'innocuité, l'immunogénicité, l'efficacité potentielle et réelle du ou des vaccins, les calendriers de vaccination, les effets indirects d'un programme de vaccination parallèle et d'autres aspects de la stratégie globale d'immunisation. La revue des connaissances et la synthèse des études publiées jusqu'au 10 avril 2017 ont été effectuées par deux étudiants diplômés et conseillers techniques à l'ASPC, sous la supervision du président du GTP du CCNI.

Les données de surveillance nationale des IIP sont tirées du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SCSMDO). Les analyses ont été effectuées à l'aide des données de huit PT (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Ontario, Québec, Île-du-Prince-Édouard, Yukon et Nunavut) représentant 90 % de la population canadienne. Tous les cas sont présumés conformes à la définition nationale de cas pour les IIP et ne comprennent donc pas la POC. Les données du SCSMDO sont limitées en raison du manque d'information sur les facteurs de risque des cas, y compris l'immunocompétence et le statut d'immunisation; les autres limites sont mentionnées sur le site Web du gouvernement du Canada.

Les cas du SCSMDO et les données d'échantillon du Laboratoire national de microbiologie (LNM) ne sont pas liés et ont donc fait l'objet de rapports distincts. Afin d'augmenter la comparabilité, seules les données sur les sérotypes du LNM soumises par huit PT qui fournissent des données de surveillance à l'échelle nationale (à savoir la Colombie-Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan, l'Ontario, le Québec, l'Île-du-Prince-Édouard, le Yukon et le Nunavut) ont été analysées. Les données sur la résistance aux antimicrobiens, pour laquelle des échantillons de l'ensemble des PT ont été déclarés, font exception. Les données du LNM sont limitées par la divergence des rapports des PT et la disponibilité des isolats bactériens transmis aux fins d'analyse; les autres limites des données sont mentionnées sur le site web du LNM. Les limites générales suivantes des programmes de surveillance en place au Canada sont relevées :

  • iI n'existe actuellement aucune donnée représentative à l'échelle nationale sur le fardeau de la POC toutes causes confondues et de la POC causée par un sérotype vaccinal (SV) au Canada;
  • il n'existe aucune donnée de surveillance nationale sur le statut d'immunisation ou les facteurs de risque supplémentaires (p. ex., maladies concomitantes) pour les cas identifiés d'IIP et d'IIP-SV au Canada;
  • les données manquantes se trouvent dans les ensembles de données du SCSMDO et du LNM

L'examen systématique et la méta-analyse publiés par Kraicer-Melamed et coll., 2016(3, 4) ont été élaborés en collaboration avec le GTP, et le CCNI s'en est servi comme données probantes pour la prise de décisions. Depuis la publication de l'examen systématique par Kraicer-Melamed et coll., un examen systématique et une méta-analyse semblables ont été publiés par Falkenhorst et coll., 2017(5) en vue de vérifier l'efficacité potentielle ou réelle du vaccin PPV23 pour prévenir les IIP et la pneumonie à pneumocoque (PP) chez les personnes âgées de 60 ans et plus. Un autre examen systématique et une autre méta-analyse ont par la suite été publiés par Htar et coll., 2017, lesquels visaient également à évaluer l'efficacité potentielle des vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13 contre la POC. Aux fins de comparaison, le GTP a examiné l'ensemble des examens systématiques et des méta-analyses à l'aide de l'outil de mesure AMSTAR afin d'évaluer la qualité méthodologique des examens systématiques(6-8).

A également été effectuée une revue narrative des écrits sur les effets indirects des programmes d'immunisation systématique des nourrissons sur l'incidence des infections à pneumocoque chez les adultes.

Afin d'orienter le choix de la protection de la population contre les infections à pneumocoque, les recommandations ont été formulées en tenant compte du cadre Erickson-De Wals pour les programmes d'immunisation au Canada(9). Après un examen attentif des données probantes et la tenue de consultations au cours de leurs réunions des 27 et 28 septembre 2017 et des 7 et 8 février 2018, les membres du CCNI ont voté sur certaines recommandations. On trouvera dans le texte une description des considérations pertinentes, des justifications des décisions et des lacunes dans les connaissances.

III. Épidémiologie

S. pneumoniæ peut se transmettre d'une personne à une autre par les gouttelettes provenant du nez ou de la bouche d'une personne infectée, lorsque celle-ci éternue ou tousse. Bien que la colonisation asymptomatique des voies respiratoires supérieures soit fréquente, l'infection peut causer de nombreux types de maladies, les IIP et la pneumonie d'origine communautaire non invasive à pneumocoque (POCNIP) étant les plus courantes chez les adultes. Les IIP, qui sont la forme la plus grave d'infection, surviennent lorsque les bactéries envahissent des sites normalement stériles, tels que la circulation sanguine ou le système nerveux central, pouvant entraîner une bactériémie ou une méningite. Certaines affections prédisposent l'humain aux maladies causées par S. pneumoniæ, notamment la drépanocytose et autres hémoglobinopathies, l'insuffisance rénale chronique, la maladie hépatique chronique, l'immunosuppression, l'asplénie anatomique ou fonctionnelle, les fuites de liquide céphalorachidien, le diabète sucré et l'infection au virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Il existe actuellement plus de 90 sérotypes reconnus à l'échelle mondiale, dont 15 sont à l'origine de la plupart des maladies à pneumocoque qui y sont associées(10-12).

Les données de surveillance nationale sur les cas qui correspondent à la définition nationale de cas d'IIP sont régulièrement recueillies par l'intermédiaire du SCSMDO et sont mentionnées au site Web du RMCT. Le LNM fournit des données sur les isolats transmis par les laboratoires de santé publique des PT, notamment le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), le Laboratoire provincial de santé publique de l'Alberta et le Toronto Invasive Bacterial Diseases Network (TIBDN). Bien que les données des laboratoires nationaux et les données épidémiologiques ne soient pas liées au niveau des cas, on estime qu'environ 75 % des échantillons issus des cas signalés par l'intermédiaire du SCSMDO sont transmis au LNM aux fins d'analyse. L'information sur l'incidence des IIP et de la POC chez les adultes hospitalisés de 65 ans et plus, y compris les antécédents de vaccination et l'état immunitaire, est recueillie par l'entremise du réseau de surveillance des cas graves (SOS) du Réseau canadien de recherche sur l'immunisation (RCRI).

Des données épidémiologiques détaillées sur les IIP au Canada sont fournies sur le site Web de l'ASPC.

III.1 Répartition de la maladie par groupe d'âge

Après que le CCNI a présenté sa recommandation initiale en 1989, l'ensemble des PT ont mis en œuvre des programmes d'immunisation des adultes de 65 ans et plus par le vaccin PNEU-P-23. Ils ont également instauré des programmes d'immunisation systématique des enfants par le vaccin conjugué contre le pneumocoque (PNEU-C) pendant la période de 2002 à 2006 (Tableau 1), la majorité des PT utilisant actuellement un calendrier prévoyant l'administration de 3 doses du vaccin PNEU-C-13(13-27). Le CCNI recommande de privilégier le vaccin PNEU-C-13 pour les programmes d'immunisation des enfants depuis 2010, recommandation que l'ensemble des PT ont mise en œuvre depuis 2011.

Tableau 1 : Instauration du programme d'immunisation systématique des enfants par le vaccin conjugué contre le pneumocoque, par province et territoire

PT Année de l'instauration du programme d'immunisation systématique par le vaccin 7-valent contre le pneumocoque (PNEU-C-7) Année de l'instauration du programme d'immunisation systématique par le vaccin 10-valent contre le pneumocoque (PNEU-C-10) Année de l'instauration du programme d'immunisation systématique par le vaccin 13-valent contre le pneumocoque (PNEU-C-13)
BC Septembre 2003 S.O. Juin 2010
AB Septembre 2002 S.O. Juillet 2010
SK Avril 2005 S.O. Juillet 2010
MB Octobre 2004 S.O. Juillet 2010
ON Janvier 2005 Décembre 2009 Novembre 2010
QC Décembre 2004 Juin 2009 Janvier 2011
NL Mars 2005 Octobre 2009 Septembre 2010
NB Avril 2005 S.O. Juillet 2010
NS Janvier 2005 S.O. Juillet 2010
PE Juin 2003 S.O. Septembre 2010
YT Juin 2005 S.O. Mai 2011
NT Janvier 2006 Septembre 2009 Septembre 2010
NU Avril 2002 S.O. Septembre 2010

Après l'instauration des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C au Canada, pendant la période de 2002 à 2006, l'incidence des IIP chez les enfants de moins de 5 ans a été 2,6 fois inférieure (diminution de 39,1 à 15,3 cas pour 100 000 hab.). L'incidence a également diminué de 1,6 fois de 2010 à 2015 (de 17,7 à 10,8 cas pour 100 000 hab.). Dans les groupes plus âgés, les retombées des programmes d'immunisation systématique des enfants sur les IIP ont été plus modestes, la diminution des sérotypes inclus dans le vaccin PNEU-C-13 ayant été compensée par une hausse des sérotypes non présents dans le vaccin (NPV) et des sérotypes uniques au vaccin PNEU-P-23 (Figures 1 et 3).

Figure 1 : Incidence des IIP par groupe d'âge, 2001-2015, SCSMDO

Figure 1

La figure 1 montre le taux d'incidence des IIP (axe vertical) mesuré en nombre de cas pour 100 000 habitants par année (axe horizontal), selon les groupes d'âge indiqués, de 2001 à 2015. Les encadrés fournissent des renseignements chronologiques sur la délivrance par Santé Canada d'un avis de conformité pour le PNEU-C-7 (2001), l'introduction du PNEU-C-7 (2002-2006) et l'introduction du PNEU-C-13 (2010-2012). Les points de données s'appuient sur les données du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire.

Les résultats de surveillance sont représentés par des couleurs distinctes correspondant aux différents groupes d'âge. Les groupes d'âge sont représentés comme suit : moins de 5 ans (violet), 5 à 17 ans (bleu pâle), 18 à 49 ans (bleu sarcelle), 50 à 64 ans (vert) et 65 ans et plus (rouge).

Le groupe d'âge affichant la plus forte variation du taux d'incidence est le groupe des moins de 5 ans. Cette courbe présente des propriétés concaves pour les cinq premières années (2001-2005), le taux d'incidence étant de ~29 cas pour 100 000 habitants au départ (2001) et atteignant un maximum global de ~42 cas pour 100 000 habitants (2003). Le taux d'incidence diminue ensuite de façon constante jusqu'à un minimum local de ~16 cas pour 100 000 habitants (2006), remonte à un maximum local de ~21 cas pour 100 000 habitants (2009) et, finalement, diminue progressivement vers le minimum global de ~11 cas pour 100 000 habitants.

Le groupe des 50 à 64 ans et celui des 65 ans et plus présentent des tendances semblables, mais le taux d'incidence du groupe des 65 ans et plus est de ~12,5 cas pour 100 000 habitants supérieur à celui du groupe des 50 à 64 ans. Le taux d'incidence du groupe des 50 à 64 ans affiche une tendance à la hausse lente, mais constante, passant de ~6 à ~14 cas pour 100 000 habitants (de 2001 à 2007), pour ensuite se stabiliser à ~12,5 cas pour 100 000 habitants au cours des années suivantes. Le taux d'incidence du groupe des 65 ans et plus affiche une augmentation un peu plus marquée, passant de ~13 à ~25 cas pour 100 000 habitants (de 2001 à 2004), pour ensuite se stabiliser à ~25 cas pour 100 000 habitants au cours des années suivantes.

Les deux groupes d'âge ayant les taux d'incidence les plus faibles sont le groupe des 5 à 17 ans et celui des 18 à 49 ans, qui affichent des taux inférieurs à 5 cas pour 100 000 habitants, sauf pour la période de 2006 à 2008, où le groupe des 18 à 49 ans présente un taux d'incidence légèrement plus élevé (~6 cas pour 100 000 habitants).

Chez les adultes de 65 ans et plus, le taux d'incidence annuel des IIP a légèrement diminué, passant de 25,1 cas pour 100 000 habitants (hab.) en 2011 à 23,6 cas pour 100 000 hab. en 2015 (p > 0,05). Dans ce groupe d'âge, la baisse la plus importante a été observée chez les adultes de 85 ans et plus, alors que l'incidence observée dans les autres groupes d'âge n'a pas changé (Figure 2).

Figure 2 : Incidence des IIP chez les adultes âgés de 65 ans et plus, 2011-2015, SCSMDO

Figure 2

La figure 2 montre le taux d'incidence des IIP (axe vertical) mesuré en nombre de cas pour 100 000 habitants par année (axe horizontal), selon les groupes d'âge indiqués, de 2011 à 2015. Les points de données s'appuient sur les données du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire.

Les résultats de surveillance sont représentés par des couleurs distinctes correspondant aux différents groupes d'âge. Les groupes d'âge sont représentés comme suit : 65 à 74 ans (jaune), 75 à 84 ans (vert) et 85 ans et plus (rouge). La plus forte diminution du taux d'incidence s'observe dans le groupe des 85 ans et plus (de ~50 à ~42 cas pour 100 000 habitants), tandis que dans les autres groupes d'âge, le taux d'incidence est stable : ~18,5 cas pour 100 000 habitants dans le groupe des 65 à 74 ans; ~28 cas pour 100 000 habitants dans le groupe des 75 à 84 ans.

III.2 Répartition de la maladie par sérotype

D'après les données issues des isolats transmis au LNM, la proportion de sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C-13 a diminué dans tous les groupes d'âge depuis l'instauration des programmes d'immunisation systématique des enfants(28). Si l'on compare le nombre d'échantillons contenant des sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C-13 en 2011 avec le même nombre en 2015, on observe une réduction d'environ 30 % chez les adultes âgés de 65 ans et plus (Figure 3).

Figure 3 : Proportion d'échantillons de cas d'IIP correspondant aux sérotypes inclus dans le vaccin PNEU-C-13, uniques au vaccin PNEU-P-23 et non présents dans les vaccins, chez les adultes de 65 ans et plus, 2011-2015, LNM

Figure 3
Figure 3 : Proportion d'échantillons de cas d'IIP correspondant aux sérotypes inclus dans le vaccin PNEU-C-13, les sérotypes uniques au vaccin PNEU-P-23 et les sérotypes non inclus dans les vaccins (SNIV), chez les adultes de 65 ans et plus au cours des années 2011-2015, données du LNM.
ANNÉE PNEU-C-13 (Nombre; % du total) PNEU-P-23* (Nombre; % du total) SNIV (Nombre; % du total) Total (Nombre)
2011 357; 43% 196; 24% 268; 33% 821
2012 327; 40% 240; 29% 250; 30% 818
2013 300; 34% 309; 35% 285; 32% 895
2014 230; 27% 297; 35% 326; 38% 855
2015 245; 27% 309; 34% 340; 38% 896
Total 1459; 34% 1351; 31% 1469; 34% 4285

À l'exclusion des sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-13

Tableau 2 : Nombre d'échantillons de cas d'IIP correspondant aux sérotypes inclus dans le vaccin PNEU-C-13, uniques au vaccin PNEU-P-23 et non présents dans les vaccins, chez les adultes de 65 ans et plus, 2011-2015, LNM

ANNÉE PNEU-C-13 PNEU-P-23* Non présents dans le vaccin Total
2011 357 196 268 821
2012 327 240 250 818
2013 300 309 285 895
2014 230 297 326 855
2015 245 309 340 896
Total 1 459 1 351 1 469 4 285

*À l'exclusion des sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-13

Au cours de la même période, une hausse d'environ 50 % a été observée quant au nombre d'échantillons contenant des sérotypes uniques au vaccin PNEU-P-23, ainsi qu'une augmentation de 25 % des sérotypes NPV. Des renseignements détaillés sur les échantillons d'IIP par sérotype chez les adultes de 65 à 74 ans sont présentés dans le Tableau 3.

Tableau 3 : Nombre d'échantillons d'IIP par sérotype chez les adultes de 65 ans et plus, 2011-2015, LNM
Vaccin Sérotype 2011 2012 2013 2014 2015
PNEU-C-13 19A 116 107 98 67 67
3 88 85 86 76 89
7F 85 63 63 46 26
19F 15 8 9 11 19
4 11 17 12 6 11
6A 14 14 7 8 6
14 7 7 6 4 7
6B 7 7 8 3 4
23F 4 6 5 7 7
18C 2 5 4 2 3
9V 7 4 2 0 2
1 1 2 0 0 2
5 0 2 0 0 2
PNEU-P-23 (*à l'exclusion
des sérotypes contenus dans
le vaccin PNEU-C-13)
22F 84 106 116 111 103
11A 23 30 33 39 48
9N 22 15 40 30 30
8 15 22 35 25 32
15B 10 11 16 14 27
12F 15 9 13 14 19
20 4 8 16 21 20
10A 6 13 13 11 15

17F

7

9

3

12

5

2

0

0

0

0

0

Non présents dans le vaccin

15A

36

48

54

58

73

23A

44

44

41

51

50

6C

52

45

46

39

35

16F

12

26

24

35

22

23B

18

19

16

31

26

35B

18

13

29

21

29

35F

13

14

14

24

26

31

10

9

12

20

14

38

14

6

18

7

14

15C

9

11

8

8

6

34

12

4

5

3

13

Autres†

30

11

18

29

32

Chez les adultes âgés de 65 ans et plus, parmi les sérotypes contenus dans les vaccins conjugués, les plus répandus étaient les sérotypes uniques au vaccin PNEU-C-13 (c.-à-d. 3, 7F et 19A). À l'exception du sérotype 3 (ST3), une diminution de tous les sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-13 a été observée depuis 2011 (Tableau 3, Figure 4). Des tendances similaires ont également été signalées par d'autres pays qui ont mis en œuvre des programmes d'immunisation systématique des enfants par le vaccin PNEU-C(29-35).

Figure 4 : Proportion d'échantillons avec sérotypes inclus dans le vaccin PNEU-C-13 chez les adultes de 65 ans et plus, 2011-2015, LNM

Figure 4
Figure 4 : Proportion d'échantillons avec sérotypes inclus dans le vaccin PNEU C 13 chez les adultes de 65 ans et plus au cours des années 2011 2015, données du LNM.
ANNÉE 19A 3 7F Autres
2011 32% 25% 24% 19%
2012 33% 26% 19% 22%
2013 33% 29% 21% 18%
2014 29% 33% 20% 18%
2015 27% 36% 11% 26%

III.3 Répartition de la maladie par résistance aux antimicrobiens

Après l'entrée en vigueur de programmes d'immunisation par le vaccin PNEU-C au Canada, on a observé une diminution générale de la résistance antimicrobienne (RAM) de pneumocoques parallèlement à la diminution des sérotypes contenus dans ce vaccin, notamment le sérotype 19a multirésistant(12, 36). De 2011 à 2014, la résistance de S. pneumoniæ à la pénicilline et à la clindamycine est passée respectivement de 12 % à 9 % et de 7 % à 4 %. Au cours de la même période, la résistance à au moins trois catégories d'antimicrobiens a aussi diminué de 8 % à 5 %. La résistance à la clarithromycine, qui peut être administrée aux personnes atteintes d'une POC, est passée de 25 % en 2012-2013 à 22 % en 2014. La résistance à la doxycycline et à la triméthoprime ou au sulfaméthoxazole est demeurée assez stable à environ 8 % et 6 %, respectivement (Figure 5). Tous les isolats analysés entre 2011 et 2014 se sont montrés sensibles à la vancomycine, à l'ertapénem, au linézolide et à la tigécycline.

Figure 5 : Tendances liées à la résistance aux antimicrobiens des isolats de S. pneumoniæ transmis au LNM, 2011-2015

Figure 5

La figure 5 est un graphique à barres groupées montrant le pourcentage de résistance aux antimicrobiens (RAM) des isolats de S. pneumoniæ transmis au LNM en 2011 (bleu foncé), 2012 (orange), 2013 (vert), 2014 (violet) et 2015 (bleu sarcelle). AUG = amoxicilline/acide clavulanique; PENm = pénicilline en fonction de la norme d'interprétation du CLSI pour la dose parentérale en cas de méningite; PENn = pénicilline en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale dans les cas autres que la méningite; PENo = pénicilline en fonction de la norme d'interprétation pour la dose orale de la pénicilline V; LEV = lévofloxacine; MOX = moxifloxacine; AXOm = ceftriaxone en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale en cas de méningite; AXOn = ceftriaxone en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale dans les cas autres que la méningite; FURo = céfuroxime en fonction de la norme d'interprétation pour la dose orale; FURp = céfuroxime en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale; ETP = ertapénème; IMI = imipénème; MER = méropénème; CLA = clarithromycine; CLI = clindamycine; CHL = chloramphénicol; DOX = doxycycline; SXT = triméthoprime-sulfaméthoxazole.

Entre 2011 et 2014, la résistance de S. pneumoniæ à la pénicilline et à la clindamycine a diminué, passant respectivement de 12 % à 9 % et de 7 % à 4 %. Au cours de la même période, la résistance à au moins trois catégories d'antimicrobiens a aussi diminué de 8 % à 5 %. La résistance à la clarithromycine, qui peut être administrée aux personnes atteintes d'une pneumonie d'origine communautaire, est passée de 25 % en 2012-2013 à 22 % en 2014. La résistance à la doxycycline et à la triméthoprime ou au sulfaméthoxazole est demeurée assez stable à environ 8 % et 6 %, respectivement. Tous les isolats analysés entre 2011 et 2014 se sont montrés sensibles à la vancomycine, à l'ertapénem, au linézolide et à la tigécycline.

*Données du LNM. Les données sont limitées par les différences en matière de déclaration entre les administrations, par la variabilité des tailles d'échantillons dans les petites administrations faisant que de petits nombres peuvent représenter de grandes proportions et par la disponibilité des isolats bactériens transmis aux fins d'analyse; d'autres limites des données du LNM sont mentionnées à l'adresse suivante : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/medicaments-et-produits-sante/surveillance-nationale-laboratoire-maladie-invasive-due-streptocoque-canada-rapport-sommaire-annuel-2014.html.

*Données du LNM. Les données sont limitées par la divergence des rapports des différentes administrations, la variation de la taille des échantillons des petites administrations qui conduisent à de petits nombres représentant de grandes proportions relatives et la disponibilité des isolats bactériens transmis aux fins d'analyse; les autres limites des données mentionnées au site Web du LNM. AUG = amoxicilline/acide clavulanique; PENm = pénicilline en fonction de la norme d'interprétation du CLSI pour la dose parentérale en cas de méningite; PENn = pénicilline en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale dans les cas autres que la méningite; PENo = pénicilline en fonction de la norme d'interprétation pour la dose orale de la pénicilline V; LEV = lévofloxacine; MOX = moxifloxacine; AXOm = ceftriaxone en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale en cas de méningite; AXOn = ceftriaxone en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale dans les cas autres que la méningite; FURo = céfuroxime en fonction de la norme d'interprétation pour la dose orale; FURp = céfuroxime en fonction de la norme d'interprétation pour la dose parentérale; ETP = ertapénème; IMI = imipénème; MER = méropénème; CLA = clarithromycine; CLI = clindamycine; CHL = chloramphénicol; DOX = doxycycline; SXT = triméthoprime/sulfaméthoxazole.

III.4 POC

À l'aide des données du réseau SOS de cinq provinces, Leblanc et coll.(37) ont établi un rapport sur l'incidence de la POC chez les adultes hospitalisés au cours de la période de décembre 2010 à décembre 2013. La POCNIP causée par S. pneumoniæ a été détectée par la culture des expectorations, test commercial de détection des antigènes urinaires pneumococciques ou un test de dépistage des antigènes urinaires (DAU) spécifiques aux sérotypes. Pendant l'étude, il s'est avéré que S. pneumoniæ était à l'origine de la POC toutes causes confondues dans 14,3 % des cas (549 cas sur 3 851) lorsque l'un ou l'autre des tests de diagnostic avait été utilisé. Parmi les échantillons dans lesquels les sérotypes ont pu être détectés (384 sur 549), 70,1 % (269 sur 384) étaient des sérotypes du vaccin PNEU-C-13. Sur tous les cas de POC causée par S. pneumoniæ signalés au cours de la période visée par l'étude, on a constaté que la proportion des sérotypes du vaccin PNEU-C-13 était passée de 72,9 % en 2011 à 63,5 % en 2013. Chez les adultes âgés de 65 à 74 ans, la proportion de POC toutes causes confondues dont les sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-13 étaient à l'origine est passée de 15,5 % en 2011 à 10,8 % en 2013. Parmi les personnes visées par l'étude, environ le tiers présentait un état immunodéprimé.

III.5 Couverture vaccinale

En 2014, la couverture nationale du vaccin PNEU-P-23 chez les adultes immunocompétents âgés de 65 ans et plus était estimée à 36,5 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 32,7 à 40,3)(38).

En 2015, la couverture nationale du vaccin PNEU-C chez les enfants de 2 ans était estimée à 80,3 % (IC à 95 % : 75,1 à 84,7)(39).

VI. Vaccins

IV.1 Préparations homologuées au Canada

Deux formes de vaccin contre le pneumocoque sont offertes au Canada pour les adultes et sont décrites dans les déclarations précédentes du CCNI(1, 40-42).

Le vaccin PNEU-P-23 (PneumovaxMD 23) est une solution stérile de 23 polysaccharides capsulaires hautement purifiés (1, 2, 3, 4, 5, 6B, 7F, 8, 9N, 9V, 10A, 11A, 12F, 14, 15B, 17F, 18C, 19A, 19F, 20, 22F, 23F, 33F). Le vaccin PNEU-P-23 est offert sous forme d'un flacon de 3 ml à dose unique contenant une dose de 0,5 ml du vaccin en liquide ou sous forme d'une seringue préremplie de 1,5 ml contenant une dose de 0,5 ml du vaccin en liquide.

Le vaccin PNEU-C-13 (Prevnar13MD) est une solution stérile d'antigènes capsulaires polysaccharidiques de 13 sérotypes de S. pneumoniæ(1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14, 18C, 19A, 19F et 23F). Chaque antigène est conjugué séparément à la protéine diphtérique porteuse CRM197. Cette protéine est adsorbée sur du phosphate d'aluminium, à titre d'adjuvant. Chaque dose de vaccin contient 4,4 µg de polysaccharide pour le sérotype 6B et 2,2 µg de polysaccharide pour chacun des autres sérotypes. Le vaccin PNEU-C-13 est commercialisé sous forme d'une seringue préremplie unidose de 1,5 ml contenant 0,5 ml de vaccin.

Une liste complète des ingrédients des vaccins est accessible en ligne dans le Guide canadien d'immunisation.

IV.2a Efficacité potentielle - directe

Vaccin PNEU-P-23

IIP

Dans le cadre de sa revue des études publiées jusqu'en 2012, Cochrane a recensé cinq essais cliniques randomisés (ECR) effectués auprès de 27 886 adultes en bonne santé résidant dans un pays à revenu élevé. Les auteurs des études ont présenté des données probantes sur la protection immunitaire du vaccin contre les IIP pendant une période allant de moins de 2 ans à 6 ans après la vaccination, avec une efficacité potentielle du vaccin de 80 % (rapport des cotes [RC] 0,20; IC à 95 % : 0,10 à 0,39; modèle à effets aléatoires, I2 = 0 %)(32). Selon un autre essai effectué par Hönkanen et coll. en Finlande, l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-P-23 pour prévenir les IIP chez les personnes de 65 ans et plus a été estimée à 60 % (ratio de risques [RR] 0,40; IC à 95 % : 0,10 à 1,90)(31).

POC

D'après une revue (Cochrane) de six ECR publiés jusqu'en juin 2012 effectués auprès de 29 186 adultes provenant de pays à revenu élevé, les estimations groupées de l'efficacité potentielle du vaccin contre la pneumonie toutes causes confondues s'élevaient à 29 % (RC : 0,71; IC à 95 % : 0,45 à 1,12; I2 = 93). De façon analogue, l'analyse des examens systématiques effectuée par Kraicer-Melamed et coll.(4, 44) n'a pas permis de trouver des données probantes concluantes sur l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-P-23 pour prévenir la POC; en effet, les données groupées de trois essais ont révélé que l'efficacité potentielle du vaccin se situait à -10 % (IC à 95 % : -36 % à 12).

Vaccin PNEU-C-13

Il a été observé que l'efficacité potentielle de ce vaccin persistait tout au long de la période de suivi, d'une durée moyenne de 3,97 ans(45). Pour l'ensemble des cas de POC-SV, l'efficacité potentielle du vaccin a été estimée à 45,6 % (IC à 95 % : 21,8 à 62,5) et en ce qui concerne la POC-SV non bactériémique, elle a été estimée à 45,0 % (IC à 95 % : 14,2 à 65,3). Enfin, dans le cas des IIP-SV, l'efficacité potentielle du vaccin a été estimée à 75,0 % (IC à 95 % : 41,4 à 90,8). Voir la déclaration précédente du CCNI pour obtenir d'autres renseignements sur l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-C-13 dans la population générale des adultes de 65 ans et plus(1).

IV.2b Efficacité réelle - directe et indirecte

L'efficacité réelle des vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13 pour prévenir les infections à pneumocoque (IIP et POC) a été évaluée d'après les données issues d'examens systématiques publiés(4, 5, 7, 8, 44) et d'une revue d'études résumée dans une déclaration précédente du CCNI(46). Le tableau suivant (Annexe A) résume la note attribuée à l'aide de l'outil AMSTAR pour chaque examen systématique évalué.

Plusieurs différences de critères d'inclusion et d'exclusion des études ont conduit à différentes estimations sommaires de l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 contre les IIP. Notamment, Kraicer-Melamed et coll.(4) ont exclu les études de patients présentant un état immunodéprimé sous-jacent important ou les résidents de maisons de soins infirmiers ou de résidences services, puisque ces personnes n'étaient pas considérées comme une représentation raisonnable de la transmission de maladies et des résultats sur la santé dans la population générale. Kraicer-Melamed et coll. n'ont pas exclu les études de structure observationnelle et n'ont pas inclus les personnes de moins de 50 ans. Les critères d'inclusion et d'exclusion des examens systématiques cités en référence sont présentés à l'Annexe B.

Effets directs

Vaccin PNEU-P-23

IIP

D'après l'examen des données de huit études de cohortes et de quatre études cas-témoins menées par Kraicer-Melamed et coll., les estimations groupées de l'efficacité réelle du vaccin contre les IIP s'élèvent à 50 % (IC à 95 % : 21 % à 69 %) dans le cas des études de cohortes et à 54 % (IC de 95 % : 32 % à 69 %) dans le cas des études cas-témoins(4). Selon la stratification par méthode de diagnostic, le temps écoulé depuis la vaccination (de deux semaines à cinq ans) et la qualité, ces facteurs supplémentaires n'ont pratiquement eu aucune incidence sur les estimations.

En outre, selon une revue (Cochrane)(47-51) de cinq études d'essais cliniques non randomisés comprenant des adultes de plus de 55 ans, l'efficacité réelle du vaccin contre toutes les IIP s'élevait à 68 % (rapport des cotes : 0,32; IC à 95 % : 0,22 à 0,47; modèle à effets aléatoires; I2 = 18 %, p = 0,30)(47-51). Toutefois, l'analyse groupée comprenait des données d'essais dans le cadre desquels des vaccins polysaccharidiques à valence moins élevée (c.-à-d. des vaccins 14-valent) ou des vaccins dont la valence n'était pas précisée.

La recherche documentaire a également permis de recenser trois examens systématiques effectués récemment. Une méta-analyse menée par Falkenhorst et coll.(5) a permis de conclure que l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 contre toutes les IIP s'élève à 58 % (RC : 0,42; IC à 95 % : 0,28 à 0,62; I2 = 11 %), d'après les données de cinq études de cohortes, et à 45 % (RC : 0,55; IC à 95 % : 0,35 à 0,85; I2 = 0 %) lorsque deux études de cohortes présentant un risque de biais élevé ont été exclues. En ce qui concerne les études cas-témoins, l'efficacité réelle du vaccin a été établie à 59 % (RC : 0,41; IC à 95 % : 0,26 à 0,65; I2 = 60 %) pour tous les pneumocoques et à 73 % (RC : 0,27; IC à 95 % : 0,16 à 0,44; I2= 0 %) pour les IIP-SV d'après les données groupées de trois et de deux études, respectivement. Les données de quatre études de cohortes indirectes ont également été analysées par les auteurs, qui ont estimé l'efficacité réelle du vaccin contre les IIPV à 37 % (RC : 0,63; IC à 95 % : 0,55 à 0,73; I2 = 0 %).

POC

La recherche documentaire a permis de recenser trois examens systématiques récemment publiés. L'analyse menée par Kraicer-Melamed et coll.(3) a permis d'effectuer des estimations groupées de l'efficacité réelle du vaccin contre la POC toutes causes confondues. D'après les données de neuf études de cohortes(48, 49, 52-58) et de sept études cas-témoins(47, 59-64), les estimations groupées de l'efficacité réelle du vaccin contre la POC toutes causes confondues étaient de 17 % (IC à 95 % : -26 % à 45 %) et 7 % (IC à 95 % : -10 % à 21 %), respectivement. Les stratifications supplémentaires par méthode de diagnostic, le temps écoulé depuis la vaccination et la qualité de l'étude n'ont eu aucune incidence sur la conclusion générale, à savoir que l'immunisation par le vaccin PNEU-P-23 n'a aucun effet significatif sur le plan statistique sur la prévention de la POC.

Dans une étude, Falkenhorst et coll. ont présenté des estimations groupées de l'efficacité réelle du vaccin pour prévenir la pneumonie à pneumocoque (PP) qui, d'après deux études de cohortes, s'élevaient à 48 % (IC à 95 % : 25 à 63 %, I2 = 0 %). Par ailleurs, selon une étude cas-témoins, l'efficacité réelle du vaccin contre la PP était de 53 % (IC à 95 % : 33 à 68 %)(5). Htar et coll.(65) ont également procédé à l'examen systématique de 33 études d'observation qui a donné des résultats sur l'efficacité réelle du vaccin en matière de protection pour tout paramètre d'importance clinique autre que les IIP. Selon l'analyse effectuée, l'intervalle d'efficacité réelle du vaccin établi par les auteurs des études pour les adultes de 65 ans et plus est large (-143 % à 60 %). Il s'est avéré que la présence de programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C et le temps écoulé depuis la vaccination influent considérablement (p < 0,01) sur l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23, la diversité des populations à l'étude, la circulation des sérotypes S. pneumoniæ et la définition de cas expliquant davantage l'hétérogénéité entre les études (I2 = 99,24 %, p < 0,01). L'efficacité réelle du vaccin estimative établie selon une méta-analyse pour toute POC nécessitant l'hospitalisation dans la population générale était de 10,2 % (IC à 95 % : -12,6) et -6,31 (IC à 95 % : -15,78 à 3,17, I2 = 60 %) dans les pays possédant un programme national d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C. Dans la méta-analyse stratifiée selon le temps maximal écoulé depuis la vaccination, l'efficacité réelle du vaccin s'élevait à 32,6 % (IC à 95 % : -5,9 à 71,1, I2 = 99 %) et à 2,4 % (IC à 95 % : -5,4 à 10,1, I2 = 65 %) lorsque le temps écoulé depuis la vaccination était inférieur à 60 mois et égal à 60 mois ou plus, respectivement.

Vaccin PNEU-C-13

On n'a relevé aucune publication décrivant l'efficacité réelle directe du vaccin PNEU-C-13 au moment d'effectuer la recherche documentaire. Étant donné que l'Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) des États-Unis (É.-U.) recommande l'utilisation du vaccin PNEU-C-13 chez tous les adultes de 65 ans et plus, on devrait pouvoir disposer de données sur l'efficacité réelle du vaccin chez cette population au fur et à mesure que ses effets seront analysés(1).

Effets indirects des programmes d'immunisation systématique des nourrissons par le vaccin PNEU-C sur les infections à pneumocoque

Il existe des données selon lesquelles l'administration de vaccins conjugués aux enfants peut entraîner des effets d'immunité collective chez les adultes. Comme l'évaluation des programmes de vaccination antiméningococcique systématique l'a démontré, cet effet a été observé dans le cas des vaccins antiméningococciques conjugués, mais pas en ce qui concerne les vaccins polysaccharidiques.

Afin de mieux comprendre les changements prospectifs dans les IIP, les IIP-SV, la POC et la POC-SV chez les personnes de 50 ans et plus, le GTP a effectué une revue narrative de la documentation décrivant les incidences avant et après la mise en œuvre des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C.

IIP

Les changements à l'incidence des IIP chez les adultes (18 ans et plus) suivant l'instauration du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C dans les populations non vaccinées ont récemment été relatés dans un examen systématique et une méta-analyse de 142 études publiées au cours de la période de janvier 1994 à janvier 2016(66). Les données provenaient de 27 pays à revenu élevé et de 7 pays à revenu intermédiaire, y compris des études faisant état des retombées des programmes d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C au Canada. Utilisant un modèle à effets aléatoires pour estimer l'efficacité réelle du vaccin au fil du temps, les auteurs ont prévu une réduction de 90 % en 8,5 ans (IC à 95 % : 5,7 à 19,7) pour les six autres sérotypes après l'adoption du vaccin PNEU-C-13 en remplacement du vaccin PNEU-C-7 dans le cadre des programmes d'immunisation. Le modèle a également permis de prévoir une diminution similaire de l'incidence des IIP causées par les sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C chez les adultes de 19 à 64 ans et les adultes de 65 ans et plus.

Le GTP a également effectué une revue de dix études canadiennes qui faisaient état de l'incidence des IIP en fonction des sérotypes chez les adultes immunocompétents après l'entrée en vigueur du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C en Alberta, en Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec, y compris des données du réseau SOS du RCRI, lesquelles englobaient 45 hôpitaux (18 000 lits) situés dans sept provinces. En se fondant sur des données empiriques (période de 2000 à 2014) et des hypothèses, Zhou et coll.(67) ont prévu les tendances futures des taux d'incidence des IIP chez les adultes québécois de 65 à 74 ans, dans le contexte des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C. D'après le modèle de régression multivariable de Poisson, la proportion des sérotypes du vaccin PNEU-C-13 (y compris le ST3) dans les cas d'IIP devrait atteindre 20 % (IC à 95 % : 15 % à 28 %) en 2024. Les auteurs de l'étude ont également mené une analyse de sensibilité selon laquelle, dépendamment des effets du vaccin PNEU-C-13 sur les IIP causées par le ST3, la proportion des sérotypes du vaccin PNEU-C-13 dans l'ensemble des cas d'IIP devrait se situer entre 23 % (8 % à 52 %) et 18 % (6 % à 49 %).

Kellner et coll. ont analysé plus de 1 150 échantillons prélevés chez des adultes de Calgary de 65 ans et plus qui étaient atteints d'une IIP après l'instauration du programme provincial d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C-7 en 2002(68). De la période de 1998-2001 à 2003-2007, on a constaté une réduction de 78 % des sérotypes du vaccin PNEU-C-7 dans le groupe d'âge de 65 à 85 ans (22,1 à 4,8/100 000 AP). La tendance à la baisse de l'incidence des IIP chez les adultes de Calgary dans le même groupe d'âge a été démontrée plus en profondeur par Leal et coll., qui se sont fondés sur plus de 1 400 cas d'IIP signalés au cours de la période de 1998 à 2010(69). Les auteurs ont observé une quasi-éradication (2,2/100 000 AP) des cas d'IIP causées par les sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C 7 dans le groupe d'âge de 65 ans et plus, et aucun cas de maladie causée par les sérotypes de ce vaccin n'a été signalé en 2010 chez les personnes de 85 ans et plus. Sahni et coll. ont observé des tendances similaires après que le vaccin PNEU-C-7 a commencé à être utilisé en Colombie-Britannique(70). La proportion des sérotypes du vaccin PNEU-C-7 dans les échantillons transmis au Centre for Disease Control de la Colombie-Britannique de 2002 à 2010 a diminué de 94 % (2,7 à 0,1 pour 100 000 AP, p < 0,01) dans le groupe d'âge de 17 à 64 ans et de 91 % (9,6 à 0,7 pour 100 000 AP, p < 0,01) chez les personnes de plus de 64 ans. L'analyse des données régionales la plus récente effectuée par Cabaj et coll.(71) montre d'importantes diminutions des taux d'incidence des IIP chez les adultes dix ans après l'instauration du programme d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C. En comparant les taux avant l'entrée en vigueur du programme (2000-2002 par rapport à 2010-2013), on observe une réduction de 36 % des IIP chez les adultes de 65 à 84 ans et une réduction de 42 % chez les adultes de 85 ans et plus. Les auteurs de l'étude ont constaté une quasi-élimination des IIP causées par le sérotype PCV7 chez les adultes de 65 ans et plus, particulièrement chez les personnes immunocompétentes.

Deux études reposant sur les données du TIBDN recueillies au cours de la période de 1995 à 2011 ont permis d'observer une diminution constante des IIP chez les adultes après l'instauration du programme d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C(72, 73). Rudnick et coll. et Lim et coll. ont constaté une diminution de 88 % (IC de 95 %, 93 à 78 %) de l'incidence des IIP attribuables aux sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C-7 chez les adultes de 15 à 64 ans, ainsi qu'une baisse de 89 % (IC de 95 %, 94 à 80 %) chez les adultes de plus de 65 ans. Au cours de la même période, l'incidence des IIP causées par les sérotypes inclus dans le vaccin PNEU-P-23, mais pas dans le vaccin PNEU-C-13 est demeurée stable. Desai et coll.(74) ont également analysé les données de surveillance des IIP de l'Ontario rassemblées au cours de la période de 2007 à 2014. Selon les données recueillies auprès de 3 800 adultes de 65 ans et plus, l'incidence des sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C-7 a diminué de 20 % (de 3,0 à 0,7 cas pour 100 000 hab.). Une importante baisse (p < 0,001) de l'incidence a également été observée en ce qui concerne les sérotypes du vaccin PNEU-C-13 quatre ans après que celui-ci a commencé à être utilisé dans le cadre du programme de vaccination systématique des enfants (9,8 à 5,3 pour 100 000 hab.). Pour ce qui est des sérotypes uniques au vaccin PNEU-P-23, les auteurs de l'étude ont observé une augmentation notable (p < 0,001) de l'incidence au cours de la période visée, passant de 2,3 cas pour 100 000 hab. en 2007 à 5,8 cas pour 100 000 hab. en 2014.

Le LSPQ a fait état d'une diminution de la proportion de cas d'IIP attribuables aux SV présents dans le vaccin PNEU-C au Québec(75). D'après les données provenant de 21 hôpitaux sentinelles ayant signalé environ le tiers de tous les cas d'IIP parmi les enfants âgés de moins de cinq ans au Québec, un seul cas (1,2 % de l'ensemble des cas) d'IIP causée par un sérotype unique au vaccin PNEU-C-7 et dix cas (12,3 % de l'ensemble des cas) d'IIP causées par un sérotype unique au vaccin PNEU-C-13 ont été signalés en 2014, comparativement à 20 cas (26,3 %) d'IIP causées par un sérotype unique au vaccin PNEU-C-7 et à 23 cas (30,3 %) d'IIP causées par un sérotype unique au vaccin PNEU-C-13 signalés en 2006.

Les données nationales provenant des échantillons d'IIP transmis au LNM trois ans après l'instauration des programmes d'immunisation par le vaccin PNEU-C-13 au Canada ont été analysées par Demczuk et coll. Au cours de la même période, les auteurs de l'étude ont observé une diminution générale, de 50 % à 39 %, des sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C-13 chez les personnes de 65 ans et plus (p < 0,001)(76).

POC

La recherche documentaire a permis de recenser 14 études faisant état des taux d'incidence de la POC chez les adultes après la mise en œuvre des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C. Une diminution de l'incidence de la POC a été constatée dans toutes les études à compter de trois ans après l'établissement du programme.

Dans une étude menée par Nelson et coll.(77) de la Group Health Cooperative dans l'État de Washington, les auteurs ont évalué les répercussions de l'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C-7 sur la pneumonie auprès d'environ 800 000 membres au cours des deux premières années suivant l'instauration du programme d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C, en 2000. Des épisodes de pneumonie ont été signalés chez 17 513 patients externes et 6 318 patients hospitalisés à l'aide de codes de diagnostic et de rapports de radiographies pulmonaires ou de dossiers d'hospitalisation confirmés. En ce qui concerne le groupe d'âge de 65 à 74 ans, les auteurs de l'étude ont observé une augmentation du ratio des taux d'incidence (RTI) de cas de pneumonie confirmés chez les patients hospitalisés (RTI 1,3; IC à 95 % : 1,12 à 1,5) et une diminution des cas de pneumonie confirmés chez les patients externes (RTI 0,97; IC à 95 % : 0,88 à 1,08). À l'aide des diagnostics cliniques posés au moment du congé d'hôpital pour environ 20 % de toutes les admissions à l'hôpital aux É.-U., Grijalva et coll.(78) ont comparé les répercussions du programme d'immunisation par le vaccin PNEU-C-7 au cours des quatre années suivant l'instauration du programme dans ce pays. En ce qui concerne les personnes de 65 ans et plus, les auteurs de l'étude ont estimé à 20 % la réduction du taux d'admission pour PP (de 73,9 à 59,3/100 000 hab.; 14,6/100 000 hab. [IC à 95 % : 2,0 à 27,6]) et quant au taux d'admission à l'hôpital pour pneumonie toutes causes confondues, ils ont observé une diminution de 15 % (de 2 559 à 2 162/100 000 hab.; 396,5/100 000 hab. [IC à 95 % : 60,9 à 774,1]).

Simonson et coll.(79) ont utilisé les bases de données du projet Healthcare Cost and Utilization sur les malades hospitalisés dans dix États afin d'évaluer les répercussions de l'instauration du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C-7 sur les hospitalisations pour PP. En effectuant une comparaison avec l'incidence de référence avant l'instauration du programme, les auteurs ont observé une réduction de 54 % (IC à 95 % : 53 à 56) en ce qui concerne la PP non bactériémique chez les adultes de 65 ans et plus, six ans après la mise en œuvre du programme.

Griffin et coll.(80) ont également analysé les répercussions de l'utilisation du vaccin PNEU-C-7 sur l'hospitalisation en raison de la pneumonie toutes causes confondues en se fondant sur la base de données d'échantillons prélevés chez les malades hospitalisés à l'échelle du pays. Les auteurs ont constaté une réduction de 6,6 % (IC à 95 % : 0,5 à 12,7) de l'incidence de la pneumonie toutes causes confondues dans le groupe d'âge de 65 à 74 ans, de sept à neuf ans après l'instauration du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C-7. Simonsen et coll.(81) ont aussi utilisé la base de données sur les hôpitaux Charge Data Master de l'Institut IMS dans laquelle sont recueillis des renseignements provenant d'environ 500 hôpitaux non fédéraux dispensant des soins de courte durée (20 % de toutes les admissions dans un hôpital aux É.-U.) pour analyser les répercussions du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C-13 sur la pneumonie non invasive à pneumocoque ou la pneumonie lobaire deux ans après l'instauration du programme. En ce qui concerne les adultes de 65 ans et plus, les auteurs de l'étude ont estimé la diminution du nombre d'admissions dans les hôpitaux à 34 % (IC à 95 % : 27 à 41).

Les auteurs de deux études menées au Royaume-Uni (R.-U.) et d'une étude menée en Australie ont également constaté que l'incidence chez les personnes de plus de 65 ans était à la baisse. Rodrigo et coll.(82) ont observé un écart dans l'incidence de la PP causée par un SV de trois à cinq ans après l'instauration du programme d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C-13. Une diminution de l'incidence de la POC causée par un sérotype présent dans le vaccin PNEU-C-13 a été constatée chez les personnes de 65 à 74 ans (23,2 à 12,5 pour 100 000 hab.) trois ans après l'adoption du vaccin PNEU-C-13. Dans ce groupe d'âge, les auteurs de l'étude ont estimé le changement annuel du ratio des taux pour la pneumonie à pneumocoque d'origine communautaire, la POC causée par les sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-7 et la POC attribuable à d'autres sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-13 à 0,84 (0,80 à 0,89), 0,52 (0,43 à 0,62) et 0,87 (0,80 à 0,95), respectivement. Nair et coll.(83) ont analysé des ensembles de données sur les dossiers d'hôpitaux et les certificats de décès de l'Écosse pour les trois années suivant l'adoption du vaccin PNEU-C-13 en 2010. En effectuant une comparaison avec l'incidence avant l'instauration du programme d'immunisation par le vaccin PNEU-C-7 en 2006, les auteurs de l'étude ont observé une diminution de 21,4 % (IC à 95 % : 42,9 à 7,1) du nombre d'admissions à l'hôpital pour PP dans le groupe d'âge de 65 à 74 ans. Menzies et coll.(84) ont évalué les répercussions du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C-7 sur l'hospitalisation des adultes atteints d'une pneumonie jusqu'à 6,5 ans après l'instauration du programme, en analysant la National Hospital Morbidity Database de l'Institute of Health and Welfare. En ce qui concerne la PP et la pneumonie lobaire chez les personnes de 65 à 74 ans, les auteurs de l'étude ont calculé un RTI avant (1998-2004) et après (2005-2011) la mise en œuvre du programme de 0,86 (IC à 95 % : 0,74 à 0,99).

Une diminution de l'incidence de la POC chez les adultes à la suite de l'instauration du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C a également été signalée dans des études du Japon, du Nicaragua, de Taïwan, de l'Allemagne et de la Pologne(85). Dans une étude unique sur les hôpitaux menée à Taïwan, Lin et coll.(86) ont observé, chez les adultes de plus de 65 ans, une diminution de 64,1 % (IC à 95 % : 13,3 à 115 %) du nombre d'hospitalisations pour PP non bactériémique dans les trois années suivant la mise en œuvre du programme d'immunisation des enfants (de 51 à 18 cas pour 100 000 hospitalisations, p = 0,009).

Dans une étude menée en Pologue, Patrzalek et coll.(87) ont constaté un changement d'incidence pour la pneumonie toutes causes confondues chez les personnes de 65 ans et plus à la suite de la mise en œuvre d'un programme national d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C-7. Les auteurs de l'étude font état d'une diminution de l'incidence de 56 % quatre ans après l'instauration du programme (de 1 939 à 1 095 cas pour 100 000 hab.). Katoh et coll.(88) ont constaté un changement de l'incidence de la PP au Japon à l'aide des données recueillies dans le cadre d'un examen systématique. En effectuant une comparaison avec la période antérieure à l'instauration du programme, les auteurs de l'étude ont constaté que la proportion totale des sérotypes du vaccin PNEU-C-7 avait diminué de 18,1 % (IC à 95 % : 24,6 à 11,5 %) d'un an à trois ans après la mise en œuvre du programme d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C-7.

Akata et coll.ont aussi observé un changement des taux d'incidence de la PP de 2011 à 2015. Au cours de cette période, la présence des sérotypes vaccinaux a considérablement diminué, passant de 46,4 % à 8,3 % (p < 0,05) dans le cas des sérotypes du vaccin PNEU-C-7 et de 71,4 % à 33,3 % (p < 0,05) pour ce qui est des sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-13. En utilisant les données de l'étude CAPNETZ menée en Allemagne, Pletz et coll.(85) se sont penchés sur les répercussions du programme d'immunisation par le vaccin PNEU-C-7 instauré en 2007 sur l'incidence de la POC chez les adultes (âge moyen : 58 ans). La proportion de patients atteints d'une PP non bactériémique causée par un sérotype présent dans le vaccin PNEU-C-7 est passée de 31,3 % à 14,8 % dans les quatre années suivant la mise en œuvre du programme d'immunisation par ce vaccin. Becker-Dreps(89) a constaté un changement de l'incidence de la pneumonie (avant et après la mise en œuvre) deux ans après l'instauration du programme d'immunisation par le vaccin PNEU-C-13 au Nicaragua; en effet, le RTI était de 0,81 (IC à 95 % : 0,61 à 1,06) dans le cas des visites ambulatoires et de 2,07 (IC à 95 % : 1,84 à 2,33) pour ce qui est des hospitalisations.

Aux Pays-Bas, van Werkoven et coll.(90) ont dégagé les tendances liées à l'incidence de la POCNIP causée par les sérotypes contenus dans le vaccin PNEU-C-13 et des sérotypes NPV, chez des patients de 65 ans et plus recrutés dans le cadre d'études pilotes sur la POC et d'études CAPITA. Sur les 270 échantillons qui pouvaient être analysés, la proportion des sérotypes du vaccin PNEU-C-7 à l'origine de la PP non invasive a diminué de façon linéaire, de 28 % en 2008-2009 à 7 % en 2012-2013 (p < 0,001), sept ans après l'instauration du programme d'immunisation des enfants par ce vaccin. Aucun changement significatif sur le plan statistique dans la proportion des souches supplémentaires contenues dans le vaccin PNEU-C-10 ou PNEU-C-13 n'a été observé au cours de cette période. Des renseignements sur les répercussions du programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C ont également été tirés de l'étude de Shigayeva et coll.(91), qui ont analysé les données du TIBDN de l'Ontario sur la PP non bactériémique six ans après la mise en œuvre du programme provincial d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C-7. L'âge médian des adultes ayant participé à l'étude était de 64 ans, et 46,6 % des sujets étaient âgés de 65 ans et plus. Les auteurs de l'étude ont constaté une diminution de l'incidence de la PP non bactériémique de 24,6 % (IC à 95 % : 15 à 35,2 %) au cours de la période de 2003 à 2011.

cours de la période de 2003 à 2011.

IV.3 Immunogénicité

Des renseignements détaillés concernant l'immunogénicité des vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13 au cas par cas sont présentés dans la précédente déclaration publiée par le CCNI(41).

IV.4 Administration du vaccin et calendrier de vaccination

Voir le chapitre sur le vaccin contre le pneumocoque du Guide canadien d'immunisationpour obtenir des renseignements détaillés sur l'administration des vaccins PNEU-P-23 et PNEU C-13 et les calendriers recommandés.

IV.5 Tests sérologiques

Les tests sérologiques avant ou après l'immunisation ne sont pas recommandés pour les vaccins contre le pneumocoque.

IV.6 Conditions d'entreposage

Voir le Guide canadien d'immunisation pour obtenir des renseignements sur l'entreposage des vaccins antipneumonocciques.

IV. 7 Administration simultanée d'autres vaccins

Voir le chapitre sur le vaccin contre le pneumocoque du Guide canadien d'immunisation pour obtenir des renseignements sur l'administration simultanée des vaccins contre le pneumocoque avec d'autres vaccins.

IV.8 Effets indésirables

Voir les déclarations précédentes du CCNI concernant le vaccin PNEU-C-13(1, 40, 41) et le chapitresur le vaccin contre le pneumocoque du Guide canadien d'immunisation pour connaître les effets indésirables (EI) par suite de l'administration des vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13.

Dans une étude publiée récemment, Miller et coll.(92) évaluent l'innocuité du vaccin PNEU-P-23 (PneumovaxMD23 seulement) après son homologation à l'aide des données du Vaccine Adverse Event Reporting System des É.-U. pour la période de 1990 à 2013. Selon les auteurs, les EI les plus couramment signalés par les adultes de 18 ans et plus après l'administration du vaccin PNEU-P-23 sont l'érythème, la douleur et l'enflure au point d'injection. Ils concluent donc que l'évaluation n'a révélé aucun résultat nouveau ou étonnant.

IV.9 Contre-indications et précautions

Voir la déclaration précédente et le Guide canadien d'immunisation pour obtenir de plus amples renseignements sur les contre-indications et les précautions concernant les vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13.

IV.10 Analyse économique

Suivant le cadre Erickson-De Wals, le GTP a évalué un modèle statique tiré des travaux précédents qui avait été élaboré pour simuler l'épidémiologie des IIP et de la POCNIP dans le groupe d'âge de 65 à 74 ans(93). Le GTP a comparé deux stratégies différentes : i) une dose du vaccin PNEU-P-23 à l'âge de 65 ans et ii) l'administration du vaccin PNEU-C-13 à l'âge de 65 ans suivie de l'administration du vaccin PNEU-P-23 un an plus tard. Les coûts du programme comprenaient le vaccin et les frais d'administration, l'écart de prix entre les vaccins dans le modèle de base ayant été établi à 55 $ la dose, en faveur du vaccin PNEU-P-23. Les paramètres démographiques et épidémiologiques utilisés dans le modèle ont été extraits d'études publiées, des données de surveillance et des bases de données administratives provenant du Québec et de l'Ontario. Les tendances futures concernant l'incidence des IIP et de la POCNIP et la répartition des sérotypes (2015-2024) ont été inspirées des données de surveillance du Québec et établies en tenant compte du remplacement présumé des sérotypes et des effets indirects de l'utilisation du vaccin PNEU-C-13 chez les enfants. Les avantages de la vaccination comprenaient la diminution du nombre de visites de patients externes, de visites aux urgences et d'hospitalisations, la réduction des séquelles à long terme de la méningite et du nombre de décès, ainsi que l'amélioration de la qualité de vie. Les coûts directs de la maladie pour le système de soins de santé, y compris les coûts du traitement de la maladie pour les personnes, ont été pris en considération, mais pas les coûts indirects découlant des absences au travail et des pertes de productivité. Tous les avantages et les coûts ont été actualisés à un taux annuel de 3 %, l'horizon temporel étant la vie entière, et les rapports coût/efficacité différentiels (RCED) sont exprimés en dollars canadiens par année de vie ajustée en fonction de la qualité (AVAQ).

La population de référence était de 100 000 hab. de 65 à 74 ans, suivies pendant leur vie entière, les événements liés aux infections à pneumocoque, y compris les IIP (méningite, bactériémie, septicémie, pneumonie bactériémique et autres tableaux cliniques) et la POCNIP s'excluant mutuellement. Les valeurs de l'efficacité réelle du vaccin PNEU-C-13 contre les IIP-SV et la POCNIP-SV proviennent des résultats de l'essai CAPITA effectué aux Pays-Bas, et les valeurs de l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 contre les IIP-SV proviennent de la revue des ECR de Cochrane et d'une étude cas-témoins menée aux É.-U. L'efficacité réelle présumée du vaccin PNEU-P-23 contre la POCNIP est nulle. Les changements prévus à la répartition des sérotypes ont été fondés sur les données du LSPQ (les données de 2000 à 2014 ayant été utilisées pour prévoir la répartition des sérotypes jusqu'en 2024), qui a prévu le transfert continu du fardeau des IIP du vaccin PNEU-C aux sérotypes NPV. Des renseignements sur les paramètres d'entrée utilisés dans le scénario de référence et les analyses de sensibilité sont présentés dans les Tableaux 4 et 5.

Tableau 4 : Paramètres d'entrée utilisés dans le scénario de référence et les analyses de sensibilité

Paramètres du modèle Scénario de référence Analyses de sensibilité Références
Épidémiologie
Incidence des IIP 22,2/100 000 AP X 0,5 à x 2 MED-ECHO Québec(1-5)
Incidence de la POC chez les malades hospitalisés 333,4/100 000 AP x 0,5 à x 2 Med-Echo Québec(1-5)
Proportion des cas de POC chez les patients non hospitalisés 40 % De 20 % à 70 %
Vaccin
Efficacité réelle du vaccin PNEU-C-13 Tableau 4 X 0,8 à x 1,2 (limite = 100 %) (41)
Efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 contre les IIP Tableau 4 x 0,8 à x 1,2 (limite = 100 %) (42, 98)
Efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 contre la POCNIP Tableau 4 Tableau 5 (42, 98, 99)
Économie
Écart de prix entre les vaccins PNEU-C-13 (moins) PNEU-P-23 55 $ De 0 $ à 55 $ Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, communication écrite, 2016
Frais d'administration 16 $ De 0 $ à 30 $ (100)
Taux d'actualisation annuel 3 % De 0 % à 6 % (13)
  1. Nelson, J.C., M. Jackson, O. Yu, C.G. Whitney, L. Bounds, R. Bittner, et coll. « Impact of the introduction of pneumococcal conjugate vaccine on rates of community acquired pneumonia in children and adults », Vaccine, 2008, 26(38) : 4947-54.
  2. Morrow, A., De Wals P., Petit G., Guay M. et L.J. Erickson. « The burden of pneumococcal disease in the Canadian population before routine use of the seven-valent pneumococcal conjugate vaccine », Canadian Journal of Infectious Diseases and Medical Microbiology, 2007, 18(2) : 121-7.
  3. JOKINEN, C., L. HEISKANEN, H. JUVONEN, S. KALLINEN, K. KARKOLA, M. KORPPI, et coll. « Incidence of community-acquired pneumonia in the population of four municipalities in Eastern Finland », American Journal of Epidemiology, 1993, 137(9) : 977-88.
  4. 96. JOKINEN, C., L. HEISKANEN, H. JUVONEN, S. KALLINEN, M. KLEEMOLA, M. KOSKELA, et coll. « Microbial etiology of community-acquired pneumonia in the adult population of 4 municipalities in eastern Finland », Clinical Infectious Diseases, 2001, 32(8) : 1141-54.
  5. 97. MARRIE, T.J., D.E. LOW, E. DE CAROLIS, R. DUPERVAL, S. FIELD, T. LOUIE, et coll. « A comparison of bacteremic pneumococcal pneumonia with nonbacteremic community-acquired pneumonia of any etiology - Results from a Canadian multicentre study », Canadian Respiratory Journal, 2003, 10(7) : 368-74.
  6. CCNI. Une déclaration du comité consultatif (DCC). Déclaration sur l'utilisation du vaccin conjugué contre le pneumocoque 13-valent chez l'adulte (Pneu-C-13). RMTC, 2013, 39 (DCC -5) : 1-52.
  7. Honkanen, P.O., T. Keistinen, L. Miettinen, E. Herva, U. Sankilampi, E. Läärä, et coll. « Incremental effectiveness of pneumococcal vaccine on simultaneously administered influenza vaccine in preventing pneumonia and pneumococcal pneumonia among persons aged 65 years or older », Vaccine, 1999, 17(20-21) : 2493-500.
  8. Mise à jour sur l'utilisation des vaccins conjugués contre le pneumocoque chez les enfants [Internet], Canada, ASPC, 2010 [mis à jour en nov. 2010; recensé le 2 nov. 2017]. Disponible à l'adresse https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/rapports-publications/releve-maladies-transmissibles-canada-rmtc/numero-mensuel/2010-36/releve-maladies-transmissibles-canada-3.html.
  9. Menzies, R.I., S.H. Jayasinghe, V.L. Krause, C.K. Chiu et P.B. McIntyre. « Impact of pneumococcal polysaccharide vaccine in people aged 65 years or older », Medical Journal of Australia, 2014, 200(2) : 112-5.
  10. Link-Gelles, R., T. Taylor et M.R. Moore. « Forecasting invasive pneumococcal disease trends after the introduction of 13-valent pneumococcal conjugate vaccine in the United States, 2010-2020 », Vaccine, 2013, 31(22) : 2572-7.
  11. Pneumococcal Polysaccharide (PNEUMO-P) Vaccine [Internet], Alberta, Canada, Alberta Health Services, 2016 [mis à jour le 6 juillet 2017; recensé le 6 déc. 2017]. Disponible à l'adresse https://myhealth.alberta.ca/Alberta/Pages/immunization-pneumococcal-polysaccharide.aspx

Tableau 5 : Efficacité réelle contre les IIP-SV et la POCNIP-SV depuis l'administration du vaccin

Années écoulées depuis la vaccination 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
IIP-SV
PNEU-C-13 76 % 76 % 76 % 76 % 76 % 63 % 51 % 38 % 25 % 13 %
PNEU-P-23 72 % 72 % 72 % 64 % 64 % 64 % 51 % 38 % 26 % 13 %
PNEU-P-23 (analyse de sensibilité) 72 % 72 % 72 % 64 % 64 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
POCNIP-SV
PNEU-C-13 46 % 46 % 46 % 46 % 46 % 38 % 31 % 23 % 15 % 8 %
PNEU-P-23 (modèle du scénario de référence) 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
PNEU-P-23 (analyse de sensibilité) 30 % 24 % 18 % 12 % 6 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %

Figure 6 : Rapport coût/efficacité différentiel de la combinaison des vaccins PNEU-C-13 et PNEU-P-23 par rapport à l'utilisation du vaccin PNEU-P-23 seulement dans les analyses de sensibilité unidimensionnelles, du point de vue des soins de santé

Figure 6

La figure 6 est un graphique en tornade représentant le rapport coût-efficacité différentiel (RCED) de la combinaison des vaccins PNEU-C-13 et PNEU-P-23 par rapport à l'utilisation du vaccin PNEU-P-23 seulement dans des analyses de sensibilité unidimensionnelles, du point de vue des soins de santé, l'estimation du RCED étant de 60 977 $/AVAQ dans le scénario de référence.

Variable/incertitude Au-dessous Au-dessus
% de S. pneumoniæ pour la POCNIP [0,5; 0] 39 005,00 $ 231 535,00 $
Incidence de la POC [x2 à x0,5] 32 599,00 $ 98 836,00 $
Taux d'actualisation [0 %; 6 %] 45 571,00 $ 77 288,00 $
Ratio des sérotypes du VCP13 par rapport aux POCNIP/IIP [1,0 à 0,6] 54 931,00 $ 81 017,00 $
Incidence des IIP [x2 à x0,5] 46 645,00 $ 71 720,00 $
Coûts d'administration [0 $ à 30 $] 48 107,00 $ 72 873,00 $
Efficacité réelle du VCP13 contre les POCNIP-SV [x1,2 à x0,8] 52 462,00 $ 72 332,00 $
Efficacité réelle du VPP23 contre les IIP-SV [x0,8 à x1,2] 54 919,00 $ 70 048,00 $
Efficacité réelle du VPP23 contre les POCNIP-SV [non efficace; efficace] 60 977,00 $ 68 597,00 $
Taux de létalité [x1,2 à x0,8] 57 765,00 $ 64 568,00 $

Figure 7 : Analyse de sensibilité unidimensionnelle des répercussions de l'écart de prix entre les vaccins PNEU-C-13 et PNEU-P-23 sur le rapport coût/efficacité différentiel du scénario de la double vaccination (PNEU-C-13 et PNEU-P-23) par rapport à l'utilisation du vaccin PNEU-P-23 seulement, du point de vue du système de soins de santé

Figure 7

Figure 7 (line graph) shows a univariate sensitivity analysis of the impact of price differential between PNEU-C-13 and PNEU-P-23 on incremental cost-effectiveness ratio of the PNEU-C-13 and PNEU-P-23 versus PNEU-P-23 only scenario, from a healthcare system perspective.

RCED ($/AVAQ gagnée) Écart de prix ($)
15 020,00 $ 0,00 $
23 275,00 $ 10,00 $
31 531,00 $ 20,00 $
39 786,00 $ 30,00 $
48 041,00 $ 40,00 $
56 296,00 $ 50,00 $
64 552,00 60,00 $

Le résumé d'une étude canadienne portant sur le coût/utilité de l'ajout du vaccin PNEU-C-13 au programme d'immunisation actuel par le vaccin PNEU-P-23 en Ontario a été présenté récemment(101). À l'aide d'un modèle de microsimulation, les AVAQ et les coûts en dollars canadiens ($ CA) ont été calculés selon un horizon temporel d'une vie entière du point de vue du payeur des soins de santé, en fonction d'un taux d'actualisation de 1,5 %. Les données sur la prévalence des sérotypes, les probabilités de transition, les coûts et les services publics ont été obtenues auprès de laboratoires locaux, dans les bases de données administratives sur la santé fondées sur une population et au moyen d'une recherche documentaire systématique. Notamment, les scénarios possibles concernant l'incidence future de sérogroupes précis ont été estimés afin d'examiner les répercussions de ces hypothèses sur le rapport coût/efficacité de chaque stratégie. Les auteurs ont indiqué que dans l'analyse du scénario de référence, l'ajout du vaccin PNEU-C-13 à la norme de diligence actuelle (PNEU-P-23) a donné un RCED de 49 607 $/AVAQ pour les personnes vaccinées à l'âge de 65 ans. La majorité des avantages pour la santé obtenus par la vaccination était attribuable à une diminution de la mortalité; par conséquent, la vaccination des personnes plus âgées diminuait davantage le rapport coût/efficacité. L'analyse était en grande partie très sensible à la proportion de pneumonies toutes causes confondues attribuables à S. pneumoniæ, au prix des vaccins et aux changements prévus à la répartition des sérogroupes. En raison de la protection indirectement réalisée par le programme d'immunisation des nourrissons par le vaccin PNEU-C-13, le rapport coût/efficacité de la vaccination de cette population devrait diminuer au fil du temps compte tenu de la diminution de l'incidence des sérotypes du vaccin PNEU-C-13.

IV.11 Considérations sommaires

Depuis l'instauration de programmes d'immunisation systématique des enfants par le vaccin PNEU-C, la proportion de POC et d'IIP causées par les sérotypes contenus dans les vaccins PNEU-C-7 et PNEU-C-13 diminue chez les adultes de 65 ans et plus. Les souches du vaccin PNEU-C-7 dans les IIP ont presque disparu dans la population âgée. On observe une tendance semblable en ce qui concerne le vaccin PNEU-C-13; en effet, une diminution de 30 % a été constatée au cours des cinq premières années suivant l'instauration du programme d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C-13, et on s'attend à ce que les souches contenues dans ce vaccin aient diminué de plus de 90 % d'ici 2019(66). L'unique exception est le ST3, qui persiste et est à l'origine d'environ 180 cas par année chez les adultes de plus de 65 ans. Cette situation est probablement attribuable à une circulation accrue dans ce groupe d'âge, en partie en raison de la réduction de l'efficacité réelle du vaccin PNEU-C-13 contre le portage chez les enfants et de l'efficacité réelle peu élevée du vaccin PNEU-P-23 contre le ST3. Chez les adultes de 65 ans et plus, les sérotypes NPV vaccins actuellement disponibles ainsi que les sérotypes uniques au vaccin PNEU-P-23 demeurent les principales causes du fardeau des IIP au Canada. Le CCNI continue donc de recommander l'administration d'une seule dose du vaccin PNEU-P-23 pour tous les adultes de 65 ans et plus. Des recommandations détaillées sur l'utilisation de ce vaccin sont présentées dans le Guide canadien d'immunisation.

Selon les données de 2015, les sérotypes du vaccin PNEU-C-13 sont à l'origine d'environ 30 % des cas d'IIP et 10 % des cas de POC toutes causes confondues nécessitant l'hospitalisation, chez les adultes de 65 ans et plus.

Chez les adultes immunocompétents de 65 ans et plus, l'utilisation du vaccin PNEU-C-13 et du vaccin PNEU-P-23 s'est révélée sûre, immunogénique et efficace contre les IIP. Les études comparatives sur l'immunogénicité des vaccins PNEU-C-13 et PNEU-P-23 indiquent que les niveaux d'anticorps sont plus élevés chez les sujets âgés immunisés par le vaccin PNEU-C-13 pour huit sérotypes communs aux deux vaccins. Toutefois, les implications cliniques et populationnelles de cette meilleure immunogénicité ne sont pas claires à l'heure actuelle(102, 103). En outre, le vaccin PNEU-C-13 s'est révélé modérément efficace contre la POCNIP causée par les sérotypes contenus dans le vaccin.

D'après le modèle élaboré par De Wals et coll. et une couverture vaccinale présumée de 50 %, l'administration du vaccin PNEU-C-13 à l'âge de 65 ans pourrait prévenir chaque année jusqu'à 35 cas d'IIP et jusqu'à 250 cas de POC, sur lesquels 150 conduisent à l'hospitalisation (Tableau 6). Au prix actuel, l'ajout du vaccin PNEU-C-13 au programme d'immunisation systématique des adultes de 65 ans et plus ne s'est pas révélé rentable, malgré les surestimations probables du fardeau de la maladie à pneumocoque pouvant être prévenue par un vaccin, qui ont été utilisées dans le modèle de De Wals et coll. (Tableau 6). À un coût stable du vaccin, compte tenu de l'incidence des sérotypes du vaccin PNEU-C-13 dans les IIP et la POC qui diminue grâce aux programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C-13, le rapport coût/efficacité du programme d'immunisation par le vaccin PNEU-C-13 chez les adultes diminuera probablement au fil du temps. Malgré la diminution de la proportion des sérotypes présents dans le vaccin PNEU-C-13, le fardeau des IIP demeurera probablement stable ou augmentera avec le temps en raison du remplacement des souches. Compte tenu de l'insuffisance des données sur la POC chez les patients externes représentatives à l'échelle nationale, les conséquences sur la POCNIP en général demeurent inconnues.

Tableau 6 : Répercussions estimatives des programmes de vaccination contre le pneumocoque sur les infections à pneumocoque au Canada*

Programmes possibles Considérations (N = 100 000 hab.)
Administration du vaccin
PNEU-P-23 seulement à
l'âge de 65 ans par rapport
à aucun vaccin
Nombre (pourcentage) de cas d'IIP évités = 85 (33,8 %)
Nombre (pourcentage) de cas d'IIP menant au décès évités = 18 (33,8 %)
Nombre (pourcentage) de cas de POC évités = 0 (0 %)
Nombre (pourcentage) de cas de POC menant à l'hospitalisation évités = 0 (0 %)
Nombre (pourcentage) de cas de POC menant au décès évités = 0 (0 %)
Coût du programme = 2,7 M$ Économies de coûts estimatives pour le système de santé (coûts médicaux seulement) = 688 391 $
RCED = 10 148 $/AVAQ gagnée
Administration des vaccins
PNEU-C-13 et PNEU-P-23
(à un an d'intervalle) à l'âge de 65 ans par rapport
à l'administration du
vaccin PNEU-P-23
seulement à l'âge de
65 ans
Nombre (pourcentage) de cas d'IIP évités = 17 (9,9 %)
Nombre (pourcentage) de cas d'IIP menant au décès évités = 3 (9,9 %)
Nombre (pourcentage) de cas de POC évités = 125 (8,1 %)
Nombre (pourcentage) de cas de POC menant à l'hospitalisation évités = 76 (8,1 %)
Nombre (pourcentage) de cas de POC menant au décès évités = 8 (8,1 %)
Écart de coût entre les programmes = 8,1 M$
Économies de coûts estimatives pour le système de santé
(coûts médicaux seulement) = 710 717 $
RCED = 63 318 $/AVAQ gagnée

Tableau 7 : Gestion des possibilités

Options
PNEU-P-23 vs
PNEU-C-13 et
PNEU-P-23
Considérations Points de décision
PNEU-P-23
seulement
Épidémiologie
  • L'incidence des IIP chez les
    adultes est stable, mais la
    proportion d'échantillons d'IIP
    contenant des sérotypes uniques
    au vaccin PNEU-P-23 augmente de 5 %.
Efficacité potentielle du vaccin
  • IIP : 80 % (61 à 90 %)
  • POC toutes causes confondues :
    29 % (-12 à 55 %)
Efficacité réelle du vaccin
  • IIP : 45 à 68 % (selon les études
    et la stratification par plan de l'étude)
  • IIP causées par les sérotypes du
    vaccin PNEU-P-23 : 73 % (56 à
    84 %)
  • POC (toutes causes confondues)
    • Pire éventualité : 7 % (-12
      à 21 %)
    • Scénario le plus
      optimiste : 48 % (25 à 63 %)
Économie
  • RCED : ~10 000 $/AVAQ
    comparativement à l'absence de
    programme de vaccination
Épidémiologie
Diminution des sérotypes du vaccin
PNEU-C-13 en circulation - à l'exception
du ST3; le fardeau de la maladie causée
par les sérotypes du vaccin PNEU-P-23
(pas 13) demeure.

Efficacité potentielle et réelle du
vaccin
L'efficacité potentielle du vaccin PNEU-
C-13 contre les IIP et la POC causées par
les sérotypes qu'il contient, y compris le
ST3, est plus élevée que celle du vaccin
PNEU-P-23;
le vaccin PNEU-P-23 peut avoir une
efficacité potentielle et réelle contre la
POC, mais elle n'est pas démontrée de
façon constante.

Innocuité
Les deux vaccins sont sûrs et aucun EI
grave y étant associé n'a été rapporté.
Faisabilité et acceptabilité
Le vaccin PNEU-C-13 ne peut pas
remplacer le vaccin PNEU-P-23 - deux
vaccins doivent être utilisés; il est
acceptable de les administrer à une année
d'intervalle.

Éthique et équité
Le vaccin PNEU-C-13 est vendu sur le
marché privé; s'il n'est pas financé par
des fonds publics, il y a un risque
d'iniquité.

Économie
Il est plus coûteux de conjuguer les
vaccins PNEU-C-13 et PNEU-P-23 que
d'utiliser seulement le vaccin PNEU-P-23;
le RCED varie d'environ 49 000 $ à
63 000 $/AVAQ dans deux études
canadiennes.
PNEU-C-13 et
PNEU-P-23
Épidémiologie
  • L'incidence des IIP chez les
    adultes est stable, mais la
    proportion des sérotypes du
    vaccin PNEU-C-13 diminue dans
    tous les groupes d'âge, y compris
    chez les personnes de 65 ans et plus
    (diminution de 30 %), sauf en
    ce qui concerne le ST3.
  • Cette diminution de l'incidence
    des IIP et de la POC a
    été observée à la suite de
    la mise en œuvre de
    programmes de vaccination
    des enfants contre le
    pneumocoque.
  • POC causée par S.
    pneumoniæ faisant l'objet
    d'une surveillance des cas
    graves : diminution de la
    proportion de POC causées
    par les sérotypes du vaccin PNEU-C-13,
    de 73 % en 2011 à 64 % en 2013.
    Chez les adultes de 65 à
    74 ans : la proportion
    de POC toutes causes confondues dont les
    sérotypes du vaccin PNEU-C-13 étaient à
    l'origine est passée de 15,5 % en 2011 à
    10,8 % en 2013 - soit trois ans seulement
    après que le vaccin PNEU-C-13 a commencé
    à être administré aux enfants.
Efficacité potentielle des vaccins
  • Contre la POC causée par les
    sérotypes du vaccin PNEU-C-13 :
    45,6 % (21,8 à 62,5 %)
  • Contre la POC non bactériémique
    causée par les sérotypes du
    vaccin PNEU-C-13 : 45,0 % (14,2 à
    65,3 %)
  • Contre les IIP causées par les
    sérotypes du vaccin PNEU-C-13 :
    75,0 % (41,4 à 90,8 %)
Éthique
  • Si le vaccin PNEU-C-13 est
    vendu sur le marché privé
    seulement, il y a un risque
    d'iniquité.
Économie RCED : ~49 000 $/AVAQ à
63 000 $/AVAQ comparativement à
l'utilisation du vaccin PNEU-P-23
seulement; selon l'épidémiologie de
2015 - RCED à la hausse et
diminution des sérotypes du vaccin
PNEU-C-13 en circulation.

Recommandations

En résumé, selon la revue de la documentation et les données épidémiologiques du Canada, le vaccin PNEU-P-23 est un outil sûr et efficace pour prévenir les IIP chez les adultes immunocompétents de plus de 65 ans, bien que les données probantes sur l'efficacité réelle du vaccin pour prévenir la POC ne soient pas concluantes. D'après les données épidémiologiques disponibles au Canada, le fardeau des IIP causées par les sérotypes du vaccin PNEU-C-13 chez les personnes de 65 ans et plus diminue, mais le fardeau des IIP causées par les sérotypes uniques au vaccin PNEU-P-23 et ceux qui ne se retrouvent dans aucun vaccin actuellement sur le marché demeure considérable.

D'autres études sur l'efficacité réelle des vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13, le fardeau de la maladie causée par S. pneumoniæ au Canada, les répercussions des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C et le fardeau de la POC au Canada devront être menées afin d'orienter les recommandations futures concernant les adultes de plus de 50 ans.

Recommandation 1:

Le CCNI recommande d'offrir le vaccin PNEU-P-23 dans le cadre des programmes d'immunisation systématique de tous les adultes de 65 ans et plus pour la prévention des IIP (fortement recommandé par le CCNI).

Le CCNI conclut qu'il existe des données probantes suffisantes pour recommander l'immunisation (données probantes de catégorie B).

Cette recommandation est fondée sur les résultats de l'examen systématique concernant l'efficacité potentielle et l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 pour prévenir les IIP, l'incidence des sérotypes à l'origine d'IIP en circulation au Canada et les données probantes sur l'incidence évolutive des infections à pneumocoque suivant la mise en œuvre de programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C. L'épidémiologie actuelle des IIP ainsi que les résultats des examens systématiques et des méta-analyses portent à croire que le vaccin PNEU-P-23 peut être aussi efficace que le vaccin PNEU-C-13 pour prévenir les IIP dans la population générale des adultes de 65 ans et plus.

Les données probantes sur l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 pour la prévention de la POC sont toutefois contradictoires. D'après les constatations tirées des examens systématiques et des méta-analyses, il est possible que le vaccin PNEU-P-23 soit efficace pour prévenir la POC dans la population des adultes de 65 ans et plus, mais il est tout aussi possible qu'il ne le soit pas..

Recommandation 2:

Le CCNI recommande de ne pas financer le vaccin PNEU-C-13 par des fonds publics dans les programmes d'immunisation systématique des adultes de 65 ans et plus qui ne présentent aucun autre facteur pouvant accroître leur risque de contracter une IIP (fortement recommandé par le CCNI), à moins que le prix du vaccin PNEU-C-13 ne diminue. Le CCNI a tenu compte du fardeau de la maladie, des effets d'immunité collective et des résultats de l'évaluation économique.

Le CCNI conclut qu'il existe des données probantes acceptables pour déconseiller l'immunisation (données probantes de catégorie D).

Cette recommandation applicable aux adultes de 65 ans et plus qui ne présentent aucun autre facteur pouvant accroître leur risque de contracter une IIP est fondée sur l'épidémiologie des sérotypes en circulation à l'origine des IIP et de la POC au Canada, ainsi que sur les données probantes relatives à l'évolution de l'incidence des infections à pneumocoque à la suite de la mise en œuvre des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C. Bien que l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-C-13 pour prévenir la POC chez les adultes ait été prouvée en essai clinique, dans le contexte canadien actuel, ce type de programme financé par des fonds publics ne permettrait pas de réduire considérablement le fardeau de la maladie de façon rentable.

VI. Priorités de recherche

  • Effectuer une comparaison directe de l'efficacité potentielle des vaccins PNEU-P-23 et PNEU-C-13 par un ECR dans la population générale des adultes de 65 ans et plus, en examinant les résultats liés aux IIP, aux IIP-SV, à la POC et à la POC-SV.
  • Évaluer les effets d'immunité collective des programmes d'immunisation des enfants par le vaccin PNEU-C au fil du temps sur l'incidence des IIP, des IIP-SV, de la POC et de la POC-SV et sur le portage dans la population des Canadiens de 65 ans et plus.
  • Estimer l'efficacité réelle du vaccin PNEU-C-13 dans la population générale des personnes de 65 ans et plus.
  • Évaluer l'efficacité réelle du programme d'immunisation par le vaccin PNEU-C-13 dans d'autres groupes précis de la population (p. ex., les populations autochtones).

VII. Questions liées à la surveillance

  • II n'existe actuellement aucune donnée représentative à l'échelle nationale sur le fardeau de la POC et de la POC-SV au Canada.
  • Il n'existe aucune donnée de surveillance nationale sur le statut d'immunisation pour les cas recensés d'IIP et d'IIP-SV au Canada, ce qui limite l'étendue des conclusions.
  • Les facteurs de risque supplémentaires (p. ex., maladies concomitantes) ne sont pas connus pour les cas identifiés d'IIP et d'IIP-SV au Canada, ce qui limite l'étendue des conclusions aux groupes à risque élevé en raison d'un état sous-jacent.
  • Les données manquantes se trouvaient dans les ensembles de données du SCSMDO et du LNM.

Tableaux

Tableau 8. Classement des études individuelles : niveau de données probantes selon la méthodologie de la recherche
Niveau Description
I Données probantes provenant d'un ou de plusieurs essais cliniques comparatifs randomisés
II-1 Données probantes provenant d'essais comparatifs (contrôlés) sans randomisation.
II-2 Données probantes provenant d'études de cohortes ou d'études analytiques cas-témoins, réalisées de préférence dans plus d'un centre ou groupe de recherche avec des indicateurs cliniques de résultats de l'efficacité des vaccins.
II-3 Données probantes obtenues à partir de plusieurs séries chronologiques avec ou sans intervention. Les résultats spectaculaires d'expériences non contrôlées (comme les résultats de l'introduction des traitements à la pénicilline dans les années 1940) peuvent également être considérés à titre de données probantes.
III Opinions d'autorités respectées fondées sur des expériences cliniques, études descriptives et études de cas ou rapports de comités d'experts.
Tableau 9. Classement des études individuelles : cote de qualité des preuves (validité interne)
Cote de qualité Description
Bonne Une étude (comprenant les méta-analyses ou les examens systématiques) qui répond bien à tous les critères relatifs à la méthodologie*.
Passable Une étude (comprenant les méta-analyses ou les examens systématiques) qui ne répond pas (ou ne répond pas clairement) à au moins un des critères relatifs à la méthodologie*, mais ne comporte aucune « lacune majeure » connue.
Faible Une étude (comprenant les méta-analyses ou les examens systématiques) qui comporte au moins une « lacune majeure » relative à la méthodologie* ou une accumulation de lacunes moins importantes faisant en sorte que les résultats de l'étude sont jugés inadéquats en vue de l'élaboration des recommandations.

Les critères généraux propres à la méthodologie sont décrits dans l'article de Harris RP, Helfand M, Woolf SH et coll. « Current methods of the US Preventive Services Task Force: a review of the process ». Am J Prev Med (2001), 20:21-35.

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Tableau 10. Recommandations du CCNI : Force de la recommandation et cote de qualité des données probantes
FORCE DE LA RECOMMANDATION DU
CCNI
Cote de qualité des données probantes
D'après des facteurs ne se limitant pas à la
force des données probantes (p. ex., besoins
en matière de santé publique)
Selon l'évaluation de l'ensemble des données
probantes
Forte
« Devrait ou ne devrait pas être réalisée »
  • Les avantages connus ou prévus
    contrebalancent les désavantages connus
    ou prévus (« devrait »)
OU les désavantages connus ou prévus
contrebalancent les avantages connus ou
prévus (« ne devrait pas »).
  • Implication : Une recommandation forte
    s'applique à la majeure partie de la
    population et devrait être suivie, à moins
    que l'on ne puisse justifier de manière
    claire et convaincante l'adoption d'une
    autre approche.
A - Bonnes données probantes pour recommander l'immunisation
B - Données probantes passables pour recommander l'immunisation
C - Données probantes contradictoires; toutefois, d'autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision
D - Données probantes passables pour déconseiller l'immunisation
E - Bonnes données probantes pour déconseiller l'immunisation
I - Données probantes insuffisantes (en qualité ou en quantité); toutefois, d'autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision
Discrétionnaire
« Peut être considérée »
  • Les avantages connus ou prévus sont
    sensiblement équilibrés avec les
    désavantages connus ou prévus, OU on
    est incertain de la preuve d'avantages et
    de désavantages.
  • Implication : Une recommandation
    discrétionnaire peut être envisagée dans
    certains cas pour certaines personnes.
    D'autres approches peuvent s'avérer
    acceptables.
A - Bonnes données probantes pour recommander l'immunisation
B - Données probantes passables pour recommander l'immunisation
C - Données probantes contradictoires; toutefois, d'autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision
D - Données probantes passables pour déconseiller l'immunisation
E - Bonnes données probantes pour déconseiller l'immunisation
I - Données probantes insuffisantes (en qualité ou en quantité); toutefois, d'autres facteurs peuvent influer sur la prise de décision
Tableau 11. Résumé des données probantes concernant l'innocuité sur lesquelles le CCNI a fondé ses recommandations
Données probantes concernant le vaccin polysaccharidique 23-valent contre le pneumocoque (PNEU-P-23)
DÉTAILS DES ÉTUDES SOMMAIRE
Étude Vaccin Plan de l'étude Nombre de participants Résumé des principaux résultats (texte ou données) Niveau des données probantes Qualité
Miller et coll., 20161 PPVS23 (PneumovaxMD23) Série de cas : système de surveillance des EI (effets indésirables) Le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), des É.-U. (États-Unis d'Amérique), a reçu 25 168 signalements d'EI chez des personnes de tous âges, de 1990 à 2013. Les EI sans gravité les plus couramment signalés par les 19 ans et plus (21 586 signalements) étaient l'érythème au point d'injection (n = 6 119 [31 %]), la douleur au point d'injection (n = 5 161 [26 %]) et l'érythème (n = 4 498 [23 %]). Les EI graves les plus couramment signalés par les 19 ans et plus étaient la pyrexie (770 [44 %]), l'érythème au point d'injection (520 [30 %]) et la cellulite (515 [29 %]). Niveau III S.O. - données d'un système de surveillance

Miller ER, Moro PL, Cano M, Lewis P, Bryant-Genevier M, Shimabukuro TT. Post-licensure safety surveillance of 23-valent pneumococcal polysaccharide vaccine in the Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), 1990-2013. Vaccine. 2016 May 27;34(25):2841-6

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Tableau 12. Résumé des données probantes concernant l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-P-23
Données probantes concernant l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-P-23 pour prévenir les IIP
DÉTAILS DES ÉTUDES SOMMAIRE
Étude Vaccin Détails de l'étude Participants Résumé des principaux résultats (texte ou données) Niveau des données probantes Qualité
Honkanen et coll., 19991 PNEU-P-23 Influenza ECR (essai clinique randomisé) Finlande; étude entreprise en 1992 Étude ouverte à toutes les personnes vivant dans 35 districts du nord Suivi des participants (vaccinés) - 38 037 années-personnes (AP) Les personnes présentant un état immunodéprimé n'ont pas été exclues. IIP (infections invasive à pneumocoque) déclarées en tant que pneumonie bactériémique;cas recensés dans le registre national Groupe 1 : 13 980 personnes de ≥ 65 ans, immunisées par PNEU-P-23 et le vaccin antigrippal; âge moyen de 73,3 ans Groupe 2 : 12 945 personnes de ≥ 65 ans, immunisées par le vaccin antigrippal; âge moyen de 73,7 ans Efficacité potentielle : 63 % (IC [Intervalle de confiance]) à 95 % : -91 à 93); d'après 2 cas dans le groupe 1, et 5 cas dans le groupe 2 Niveau I Faible - aucune dissimulation de l'affectation des sujets aux groupes d'étude
Maruyama2 PNEU-P-23 ECR, contrôlé par placebo, à double insu Japon; étude entreprise en 2006 Les participants ont été recrutés dans un hôpital affilié à des maisons de soins infirmiers. Suivi des participants (vaccinés) - 1 140 AP IIP déclarées en tant que pneumonie bactériémique Groupe 1 : 502 personnes immunocompétentes de ≥ 55 ans, immunisées par le vaccin PNEU-P-23; âge moyen de 84,7 ans Groupe 2 : 502 personnes immunocompétentes de ≥ 55 ans, non immunisées par PNEU-P-23; âge moyen de 84,8 ans Efficacité potentielle : 86 % (IC à 95 % : -277 à 99); d'après 0 cas dans le groupe 1, et 3 cas dans le groupe 2 Niveau I Passable
Ortqvist et coll., 19983 PNEU-P-23 ECR, contrôlé par placebo, à double insu Suède; étude entreprise en 1991 Les participants sont des anciens malades hospitalisés en raison d'une POC (pneumonie d'origine communautaire); recrutés dans les services des maladies infectieuses de 6 hôpitaux universitaires. Suivi des participants (vaccinés) - 793 AP IIP déclarées en tant que pneumonie bactériémique Groupe 1 : 339 personnes immunocompétentes de ≥ 50 ans, immunisées par le vaccin PNEU-P-23; âge moyen de 69,4 ans Groupe 2 : 352 personnes immunocompétentes de ≥ 50 ans, non immunisées par PNEU-P-23; âge moyen de 69,1 ans Efficacité potentielle : 79 % (IC à 95 % : -77 à 98); d'après 1 cas dans le groupe 1, et 5 cas dans le groupe 2 Niveau I Bonne
Alfageme4 PNEU-P-23 ECR Espagne; étude entreprise en 1999 Le recrutement des participants a été effectué dans un seul hôpital universitaire; tous les participants souffraient d'une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) confirmée et étaient principalement de sexe masculin (> 93 %). Suivi des participants (vaccinés) - 2,7 ans Groupe 1 : 298 personnes immunocompétentes de ≥ 60 ans, immunisées par PNEU-P-23; âge moyen de 69 ans Groupe 2 : 298 personnes immunocompétentes de ≥ 60 ans, non immunisées par PNEU-P-23; âge moyen de 69,1 ans Aucun cas d'infection pneumococcique bactériémique n'a été observé au cours de la période visée par l'étude. Niveau I Passable
Données probantes concernant l'efficacité potentielle du vaccin PNEU-P-23 pour prévenir la POC
DÉTAILS DES ÉTUDES SOMMAIRE
Étude Vaccin Détails de l'étude Participants Résumé des principaux résultats (texte ou données) Niveau des données probantes Qualité
Ortqvist et coll., 1998 3 PNEU-P-23 ECR, contrôlé par placebo, à double insu Suède; étude entreprise en 1991 Les participants sont des anciens malades hospitalisés en raison d'une POC; recrutés dans les services des maladies infectieuses de 6 hôpitaux universitaires. Suivi des participants (vaccinés) - 793 AP Diagnostic : clinique et radiologique pour la POC; culture positive de liquide pleural ou d'expectorations, ou test de détection des anticorps pneumococciques (pneumolysine) positif pour la PP (pneumonie à pneumocoque). Groupe 1 : 339 personnes immunocompétentes de ≥ 50 ans, immunisées par PNEU-P-23; âge moyen de 69,4 ans Groupe 2 : 352 personnes immunocompétentes de ≥ 50 ans, non immunisées par PNEU-P-23; âge moyen de 69,1 ans Efficacité potentielle contre la POC : -18 % (IC à 95 % : -75 à 20) Efficacité potentielle contre la PP : -25 % (IC à 95 % : -147 à 36) Groupe 1 : 63 personnes (19 %) ont reçu un diagnostic de POC, dont 19 étaient atteintes d'une PP. Groupe 2 : 57 personnes (5,6 %) ont reçu un diagnostic de POC, dont 16 étaient atteintes d'une PP. La POC a été diagnostiquée chez 120 participants (17 %) à l'étude à 177 occasions; 84 personnes ont présenté un épisode de pneumonie, 24 en ont présenté 2, et 12 en ont présenté 3 ou plus. Niveau I Bonne
Honkanen et coll., 19991 PNEU-P-23 Influenza ECR Finlande; étude entreprise en 1992 Étude ouverte à toutes les personnes vivant dans 35 districts du nord Suivi des participants (vaccinés) - 38 037 AP Les personnes présentant un état immunodéprimé n'ont pas été exclues. Diagnostic : clinique et radiologique pour la POC; test de détection des anticorps pneumococciques (pneumolysine) positif pour la PP. Groupe 1 : 13 980 personnes de ≥ 65 ans, immunisées par le vaccin PNEU-P-23 et le vaccin antigrippal; âge moyen de 73,3 ans Groupe 2 : 12 945 prsonnes de ≥ 65 ans, immunisées par le vaccin antigrippal; âge moyen de 73,7 ans Efficacité potentielle contre la POC : -20 % (IC à 95 % : -50 à 10) Efficacité potentielle contre la PP : -20 % (IC à 95 % : -90 à 20) Pendant la saison grippale; le risque relatif de contracter une POC chez les sujets du groupe 1 était de 1,2 (IC à 95 % : 0,7 à ± 1,9) et de 2,1 pour la PP (IC à 95 % : 0,8 à ± 5,4); en dehors des saisons grippales, les risques relatifs étaient de 1,2 (IC à 95 % : 0,9 à ± 1,6) pour la POC et de 1,2 (IC à 95 % : 0,8 à ± 1,9) pour la PP. Niveau I Faible - aucune correction en fonction des facteurs de confusion ni dissimulation de l'affectation des sujets aux groupes d'étude
Alfageme4 PNEU-P-23 ECR Espagne; étude entreprise en 1999 Le recrutement des participants a été effectué dans un seul hôpital universitaire; tous souffraient d'une BPCO (cas confirmés). Suivi des participants (vaccinés) - 2,7 ans Diagnostic : clinique et radiologique pour la POC; culture positive de liquide pleural, d'aspirat bronchique ou d'expectorations pour la PP. Groupe 1 : 207 personnes immunocompétentes de ≥ 65 ans, immunisées par le vaccin PNEU-P-23 Groupe 2 : 182 personnes immunocompétentes de ≥ 65 ans, non immunisées par PNEU-P-23 Efficacité potentielle contre la POC : -14 % (IC à 95 % : -107 à 38) Groupe 1 : 22 personnes ont reçu un diagnostic de POC Groupe 2 : 17 personnes ont reçu un diagnostic de POC Niveau I Passable
Maruyama5 PNEU-P-23 ECR, contrôlé par placebo, à double insu Japon; étude entreprise en 2006 Les participants ont été recrutés dans un hôpital affilié à des maisons de soins infirmiers. Suivi des participants (vaccinés) - 1 140 AP Diagnostic : clinique et radiologique pour la POC; culture positive de liquide pleural ou d'expectorations, ou analyse positive des urines pour la PP. Groupe 1 : 502 personnes immunocompétentes de ≥ 55 ans, immunisées par le vaccin PNEU-P-23; âge moyen de 84,7 ans Groupe 2 : 504 personnes immunocompétentes de ≥ 55 ans, non immunisées par PNEU-P-23; âge moyen de 84,8 ans Efficacité potentielle contre la POC : -45 % (IC à 95 % : -22 à 61) Efficacité potentielle contre la PP : 64 % (IC à 95 % : 32 à 81) Groupe 1 : 63 personnes ont reçu un diagnostic de POC, dont 14 étaient atteintes d'une PP. Groupe 2 : 104 personnes ont reçu un diagnostic de POC, dont 37 étaient atteintes d'une PP. Niveau I Passable
Kawakami et coll., 20105 PNEU-P-23 Influenza ECR Japon; étude entreprise en 2005 Les participants ont été recrutés dans des hôpitaux et des cliniques privées. Les participants ont été suivis pendant 2 ans. Diagnostic : clinique et radiologique pour la POC Groupe 1 : 391 personnes immunocompétentes de ≥ 65 ans, immunisées par PNEU-P-23 et le vaccin antigrippal; âge moyen de 78,5 ans Groupe 2 : 387 personnes immunocompétentes de ≥ 65 ans, immunisées par le vaccin antigrippal; âge moyen de 77,7 ans Rapport de risques : 0,82 (IC à 95 % : 0,55 à 1,23) Efficacité potentielle contre la POC : ≥ 65 ans : 22 % (IC à 95 % : -12 à 45) Efficacité potentielle contre la POC : 65-75 ans : -54 % (IC à 95 % : 239 à 30) Groupe 1 : 67 personnes de ≥ 65 ans étaient atteintes d'une POC; 16 personnes sur 127 étaient âgées de 65 à 75 ans. Groupe 2 : 81 personnes de ≥ 65 ans étaient atteintes d'une POC; 12 personnes sur 140 étaient âgées de 65 à 75 ans. Niveau I Passable - correction tenant compte de certains facteurs de confusion et dissimulation de l'affectation des sujets aux groupes d'étude

Honkanen PO, Keistinen T, Miettinen L, Herva E, Sankilampi U, Läärä E, et al. Incremental effectiveness of pneumococcal vaccine on simultaneously administered influenza vaccine in preventing pneumonia and pneumococcal pneumonia among persons aged 65 years or older. Vaccine. 1999;17(20-21):2493-500

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Maruyama T., O. Taguchi, M.S. Niederman, J. Morser, H. Kobayashi, T. Kobayashi, et coll. « Efficacy of 23-valent pneumococcal vaccine in preventing pneumonia and improving survival in nursing home residents: Double blind, randomised and placebo controlled trial », BMJ (en ligne), 2010, 340(7746) : 579.

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Ortqvist A, Hedlund J, Burman L-, Elbel E, Hofer M, Leinonen M, et al. Randomised trial of 23-valent pneumococcal capsular polysaccharide vaccine in prevention of pneumonia in middle-aged and elderly people. Lancet. 1998;351(9100):399-403

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Alfageme I, Vazquez R, Reyes N, Muñoz J, Fernández A, Hernandez M, et al. Clinical efficacy of anti-pneumococcal vaccination in patients with COPD. Thorax. 2006;61(3):189-95

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Kawakami K, Ohkusa Y, Kuroki R, Tanaka T, Koyama K, Harada Y, et al. Effectiveness of pneumococcal polysaccharide vaccine against pneumonia and cost analysis for the elderly who receive seasonal influenza vaccine in Japan. Vaccine. 2010;28(43):7063-9

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Tableau 13. Résumé des données probantes concernant l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23
Données probantes concernant l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 pour prévenir les IIP
DÉTAILS DES ÉTUDES SOMMAIRE
Étude Détails de l'étude Nombre de participants Résumé des principaux résultats (texte ou données) Niveau des données probantes Qualité
Andrews et coll., 20121 Cohorte indirecte R.-U. (Royaume-Uni) Cas d'IIP sérotypées (diagnostiquées de nov. 2003 à déc. 2010) comportant des données sur les antécédents de vaccination, les facteurs de risques sous-jacents et le résultat de l'infection Groupe 1 : 1 272 cas d'IIP causées par des sérotypes du PNEU-P-23 chez des ≥ 65 ans appariées selon l'âge et la période Groupe 2 : 1 270 cas d'IIP non causées par des sérotypes du PNEU-P-23 chez des ≥ 65 ans Efficacité réelle du vaccin chez les personnes non immunodéprimées de 65 à 74 ans :
  • < 2 ans depuis la vaccination : 67 % (IC à 95 % : 41 à 82)
  • de 2 ans à plus de 5 ans depuis la vaccination : 36 % (IC à 95 % : -9 à 62)
Efficacité réelle, toutes personnes confondues, sérotypes présents dans le PNEU-P-23 et non présents dans le PNEU-C-7 (vaccin 7-valent contre le pneumocoque) : 49 % (IC à 95 % : 30 à 63)
II-2 Passable - adapté, mais risque d'exposition biaisée
Wright et coll., 20132 Cohorte indirecte R.-U. Base de données HPA sur les cas d'IIP recensés en Angleterre du Nord-Est (diagnostiqués au cours de la période d'avril 2006 à juillet 2012) Groupe 1 : 555 cas d'IIP causées par des sérotypes du PNEU-P-23 chez des ≥ 65 ans appariées selon l'âge et la période Groupe 2 : 106 cas d'IIP non causées par des sérotypes du PNEU-P-23 chez des ≥ 65 ans Efficacité réelle chez les 65 à 74 ans vaccinées moins de 5 ans avant le diagnostic : 55,2 % (IC à 95 % : -18,6 à 82,8) Efficacité réelle chez les personnes immunocompétentes de 65 à 74 ans : 70,3 % (IC à 95 % : -6,2 à 91,7) II-2 Bonne
Leventer-Roberts et coll., 20153 Étude de cas-témoins Israël Cas d'IIP extraits des dossiers médicaux de la base de données des Clalit Health Services; IIP diagnostiquées de janv. 2007 à déc. 2010 chez plus de 470 000 adultes de 65 ans et plus Groupe 1 : 212 cas d'IIP, ≥ 65 ans Groupe 2 : 848 témoins appariés, ≥ 65 ans Efficacité réelle, toutes personnes confondues, tous sérotypes confondus, immunisation à moins de 5 ans depuis la vaccination : 42 % (IC à 95 % : 19 à 59) II-2 Bonne
Rudnick et coll., 20134 Cohorte indirecte Canada Cas d'IIP extraits de la base de données du TIBDN [Toronto Invasive Pneumococcal Burden of Disease Network ](diagnostiqués au cours de la période de 1995 à 2011) Groupe 1 : 1 461 cas d'IIP causées par des sérotypes du PNEU-P-23 chez des ≥ 65 ans appariés selon l'âge et la période Groupe 2 : 234 cas d'IIP non causées par des sérotypes du PNEU-P-23 chez des ≥ 65 ans Efficacité réelle, toutes personnes confondues, immunisation < 5 ans : 42,6 % (IC à 95 % : 26 à 55,5) Efficacité réelle, personnes de ≥ 65 ans, immunisation < 5 ans : 36,9 % (IC à 95 % : 12,7 à 54,4) Efficacité réelle, personnes de ≥ 65 ans ne présentant aucun état sous-jacent, immunisation < 5 ans : 51,1 % (IC à 95 % : -6,4 à 77,6) Efficacité réelle, toutes personnes confondues, sérotypes présents dans le PNEU-P-23 et non présents dans le PNEU-C-13 (vaccin 13-valent contre le pneumocoque) : 45,2 % (IC à 95 % : 27,5 à 58,6) II-2 Bonne
Dominguez et coll., 20055 Étude de cas-témoins Espagne Cas d'IIP recensés dans 12 hôpitaux (diagnostiqués de janv. 2001 à mars 2002) appariés avec 2 sujets témoins hospitalisés et 1 sujet témoin externe en fonction de l'âge et des états sous-jacents Groupe 1 : 149 cas d'IIP, personnes de ≥ 65 ans Groupe 2 : 447 témoins appariés, personnes de ≥ 65 ans Efficacité réelle du vaccin chez les personnes non immunodéprimées, tous sérotypes confondus : 76 % (IC à 95 % : 51 à 88) Efficacité réelle du vaccin chez les personnes non immunodéprimées, sérotypes présents dans le vaccin : 78 % (IC à 95 % : 50 à 90) 131 cas d'IIP causées par des sérotypes présents dans le vaccin ou liés au vaccin II-2 Bonne
Gutierez et coll., 20146 Cohorte indirecte Espagne Cas d'IIP enregistrés dans le système de surveillance de la région de Madrid (diagnostiqués de 2008 à 2011) 18,6 % des cas avec une immunodéficience et/ou de cancer Groupe 1 : 588 cas d'IIP causées par des sérotypes du PNEU-P-23 chez des ≥ 60 ans appariés selon l'âge et la période Groupe 2 : 211 cas d'IIP non causées par des sérotypes du ce vaccin chez des ≥ 60 ans Efficacité réelle, toutes personnes confondues, immunisation à moins de 5 ans depuis la vaccination : 44,5 % (IC à 95 % : 19,4 à 61,8) Efficacité réelle, personnes de 60 à 69 ans : 54,2 % (IC à 95 % : 15,3 à 75,2) Efficacité réelle, personnes de 70 à 79 ans : 54,1 % (IC à 95 % : 19,2 à 73,9) Efficacité réelle, toutes personnes confondues, sérotypes présents dans le PNEU-P-23 et non présents dans le PNEU-C-13 : 46,8 % (IC à 95 % : 45,2 à 76,8) II-2 Passable
Vila-Corcoles et coll., 20107 Étude de cas-témoins Espagne Cas d'IIP recensés à l'aide d'un système de surveillance active de 3 hôpitaux de référence (diagnostics établis de janv. 2002 à avr. 2007) Groupe 1 : 88 cas d'IIP, personnes de ≥ 60 ans Groupe 2 : 176 témoins appariés, personnes de ≥ 65 ans Efficacité réelle, tous sérotypes confondus : 72 % (IC à 95 % : 46 à 85) Efficacité réelle, tous sérotypes confondus, adultes de 60 à 79 ans : 68 % (IC à 95 % : 26 à 86) Efficacité réelle, sérotypes du PNEU-P-23 : 77 % (IC à 95 % : 40 à 92) II-2 Bonne
Vila-Corcoles et coll., 2006 8 Cohorte Espagne Étude menée de janv. 2002 à avr. 2005; dossiers d'hôpitaux de référence utilisés pour recenser les cas d'IIP 11 241 personnes de ≥ 65 ans attribuées à un seul centre de soins primaires; suivi de personnes immunisées pour 17 401 AP Efficacité réelle, tous sérotypes confondus, < 5,5 ans depuis l'immunisation : 40 % (IC à 95 % : -65 à 78) Efficacité réelle, sérotypes vaccinaux, < 5,5 ans depuis l'immunisation : 39 % (IC à 95 % : -176 à 87) II-2 Bonne
Ochoa-Gondar et coll., 20149 Cohorte Espagne Dossiers de 2 hôpitaux de référence situés dans la zone d'étude utilisés pour recenser les cas d'IIP (de déc. 2008 à nov. 2011) 27 204 personnes de ≥ 60 ans attribuées à 9 centres de soins primaires; suivi de personnes immunisées pour 29 065 AP Efficacité réelle, tous sérotypes confondus, < 5 ans depuis l'immunisation : 62 % (IC à 95 % : -68 à 91) II-2 Bonne
Hechter et coll., 201210 Cohorte É.-U. Participants de l'étude longitudinale sur la santé des hommes menée en Californie; période moyenne de suivi : 6,4 ans 3 962 personnes immunisées à l'âge de 65 ans et plus; période moyenne de suivi : 7,3 ans Efficacité réelle, tous sérotypes confondus, vaccination à l'âge de ≥ 65 ans : 65 % (IC à 95 % : -91 à 94); seulement 3 cas de bactériémie à pneumocoque détectés au cours de la période visée par l'étude II-2 Faible - aucune correction notée
Jackson et coll., 200311 Cohorte É.-U. Membres de la Group Health Cooperative; durée de l'étude : 2,7 ans 47 365 adultes de ≥ 65 ans ont été suivis pour 84 203 AP relativement à la vaccination contre le pneumocoque. Sur 26 313 personnes qui étaient vaccinées avant que l'étude soit entreprise, 91 % avaient reçu le vaccin à ≥ 65 ans et 81 % avaient été vaccinées < 5 ans avant le début de l'étude. Sur les 21 052 personnes qui n'avaient pas été vaccinées contre le pneumocoque avant de participer à l'étude, 52 % ont été vaccinées au cours de l'étude. Il y avait 38 207 personnes non immunodéprimées. Efficacité réelle, tous sérotypes confondus, adultes immunocompétents de 65 ans et plus : 54 % (IC à 95 % : 13 à 76); estimation fondée sur 39 cas de bactériémie à pneumocoque II-2 Bonne
Tsai et coll., 201512 Cohorte Taïwan Données extraites de la base de données sur le signalement d'IIP du ministère taïwanais de la santé et du bien-être Cohorte de 458 362 coefficients de propension appariés; personnes de ≥ 75 ans immunisées ou non par le PNEU-P-23 (229 181 dans chaque groupe, âge moyen de 81,7 ans) Efficacité réelle, tous sérotypes confondus, < 1 an depuis l'immunisation : 76 % (IC à 95 % : 54 à 88) II-2 Bonne
Données probantes concernant l'efficacité réelle du vaccin PNEU-P-23 pour prévenir la POC
DÉTAILS DES ÉTUDES SOMMAIRE
Étude Détails de l'étude Nombre de participants Résumé des principaux résultats (texte ou données) Niveau des données probantes Qualité
Dominguez et coll., 201013 Étude de cas-témoins Espagne Patients hospitalisés atteints d'une POC admis au service d'urgence; diagnostic fondé sur les résultats cliniques et radiologiques; âge moyen (cas) : 77,2 ans Étude menée de mai 2005 à janv. 2007 La proportion de personnes immunisées par le vaccin antigrippal est similaire dans les 2 groupes. Groupe 1 : 489 cas, personnes de ≥ 65 ans Groupe 2 : 1 467 patients hospitalisés appariés selon le sexe, l'âge et la date d'hosp. et la maladie sous-jacente Efficacité réelle, toutes POC confondues, adultes immunocompétents de ≥ 65 ans, < 5 ans depuis l'immunisation : 23,6 % (IC à 95 % : -7,2 à 45,6) II-2 Bonne
Dominguez et coll., 201714 Étude de cas-témoins Espagne Patients hospitalisés atteints d'une POC; diagnostic fondé sur les résultats cliniques et radiologiques Étude menée de sept. 2013 à juin 2015 La proportion de personnes immunisées par le vaccin antigrippal est similaire dans les 2 groupes. Groupe 1 : 1 895 cas, personnes de ≥ 65 ans Groupe 2 : 1 895 patients hospitalisés appariés selon le sexe, l'âge et la date d'hosp. Efficacité réelle, toutes POC confondues, adultes de 65 à 74 ans, < 5 ans depuis l'immunisation : 23,6 % (-3 à 43,3) II-2 Bonne
Jackson et coll., 200915 Étude de cas-témoins É.-U. Membres de la Group Health Cooperative; durée de l'étude : 3 ans POC détectée selon les codes de diagnostic attribués pour les rencontres des patients externes et hospitalisés, et validée au moyen d'un examen des rapports de radiographies pulmonaires ou des dossiers médicaux; données sur la POC recueillies pendant 3 saisons entre la date à laquelle le vaccin antigrippal a été offert pour la première fois et la fin de la saison grippale. Personnes de plus de 75 ans dans 38 % des cas Groupe 1 : 1 173 adultes immunocompétents de ≥ 65 ans atteints d'une POC Groupe 2 : 2 346 témoins appariés selon l'âge et le sexe Efficacité réelle, toutes POC confondues, adultes immunocompétents de ≥ 65 ans : 0 % (IC à 95 % : -30 à 20) II-2 Passable - correction tenant compte de certains facteurs de confusion possibles
Leventer-Roberts et coll., 201516 Étude de cas-témoins Israël Données sur les cas de POC traitées à l'hôpital extraites des dossiers médicaux de la base de données des Clalit Health Services; POC diagnostiquée de janv. 2007 à déc. 2010 chez plus de 470 000 adultes de 65 ans et plus Groupe 1 : 23 441 cas; personnes de ≥ 65 ans Groupe 2 : 46 882 témoins appariés, personnes de ≥ 65 ans Efficacité réelle, toutes POC confondues, personnes de 65 à 74 ans, immunisation à moins de 5 ans depuis la vaccination : -12 % (IC à 95 % : -21 à -3) II-2 Bonne
Loeb et coll., 200917 Étude de cas-témoins Canada Patients atteints d'une POC s'étant présentés aux services d'urgence de 2 hôpitaux; diagnostic fondé sur les résultats cliniques et radiologiques; âge moyen des cas 79,1 ans (témoins : 74,4 ans) La proportion de maladies concomitantes était beaucoup plus élevée chez les cas, y compris celles liées à l'immunosuppression (cancer 27,1 % vs 18,1 % et greffe 1,6 % vs 0,8 %). Recrutement effectué de sept. 2002 à avr. 2005 Groupe 1 : 717 cas de POC; personnes de ≥ 65 ans Groupe 2 : 867 témoins appariés, personnes de ≥ 65 ans provenant de la même collectivité Efficacité réelle, toutes POC confondues -45 % (IC à 95 % : 78 à -19) II-2 Faible - aucune correction en fonction des facteurs de confusion
Skull et coll., 200718 Étude de cas-témoins Australie Patients hospitalisés atteints d'une POC; diagnostic fondé sur les résultats cliniques et radiologiques; âge moyen des cas 78,4 ans (témoins : 76,1 ans) Environ le quart des personnes avec immunosuppression Recrutement effectué d'avril 2000 à mars 2002 Groupe 1 : 1 952 cas de POC; personnes de ≥ 65 ans Groupe 2 : 2 927 témoins;personnes de ≥ 65 ans Efficacité réelle, toutes POC confondues : -1 % (IC à 95 % : -16 à13) II-2 Bonne
Vila-Corcoleset coll., 200919 Étude de cas-témoins Espagne Données recueillies auprès de 19 centres de soins de santé primaires et de 3 hôpitaux de référence PP confirmée d'après les résultats cliniques et radiologiques et l'analyse des cultures ou le test de DAU (dépistage des antigènes urinaires) Étude menée de janv. 2002 à avr. 2007 Groupe 1 : 210 patients de ≥ 50 ans atteints d'une PP non bactériémique Groupe 2 : 420 patients externes témoins appariés selon l'âge, le sexe et le problème de santé chronique Efficacité réelle, toutes PP non bactériémiques confondues, toutes personnes confondues de ≥ 50 ans : 42 % (IC à 95 % : 14 à 61) Efficacité réelle, toutes PP confondues, bactériémiques ou non, personnes de 65 à 79 ans : 48 % (IC à 95 % : 19 à 66) Efficacité réelle, toutes PP confondues, bactériémiques ou non, toutes personnes non immunodéprimées confondues de ≥ 50 ans : 45 % (IC à 95 % : 20 à 62) II-2 Bonne
Vila-Corcoles et coll., 201220 Étude de cas-témoins Espagne Données recueillies auprès de 19 centres de soins de santé primaires et de 2 hôpitaux de référence PP confirmée d'après les résultats cliniques et radiologiques et l'analyse des cultures ou le test de DAU Étude menée de janv. 2002 à avr. 2007 Groupe 1 : 77 patients atteints d'une maladie pulmonaire chronique (bronchite chronique, emphysème et/ou asthme); personnes de ≥ 60 ans atteintes d'une PP non bactériémique Groupe 2 : 98 patients externes témoins appariés selon l'âge, le sexe et le problème de santé chronique L'âge moyen des participants à l'étude était de 73 ans. Efficacité réelle, toutes PP non bactériémiques confondues, toutes personnes confondues de ≥ 60 ans : 34 % (-34 à 67) II-2 Passable
Wiemken et coll., 201421 Étude de cas-témoins Internationale Données tirées de l'étude de cohorte menée par la Community-Acquired Pneumonia Organization (CAPO) auprès d'adultes hospitalisés atteints d'une POC; diagnostic de PP fondé sur la culture positive ou le test de DAU Âge moyen des cas : 79 ans Groupe 1 : 279 personnes de ≥ 65 ans atteintes d'une PP (pneumonie bactériémique dans 35 % des cas) Groupe 2 : personnes atteintes d'une POC de toute autre étiologie ou étiologie inconnue Efficacité réelle, PP : 37 % (IC à 95 % : 16 à 60) Efficacité réelle, PP, hommes : 34 % (IC à 95 % : -1 % à 57) Efficacité réelle, PP, femmes : 68 % (IC à 95 % : 40 à 83) II-2 Bonne
Ansaldi et coll., 200522 Cohorte Italie RR (ratio de risques) : 0,72, IC à 95 % (0,57 à 0.93) II-2 Bonne
Suzuki et coll., 201723) Cohorte Japon Patients hospitalisés et patients externes de 4 hôpitaux communautaires ayant fait l'objet d'un dépistage de la POC de sept. 2011 à août 2014 POC diagnostiquée d'après les résultats cliniques et radiologiques; PP confirmée d'après l'analyse des cultures et le test de DAU Groupe 1 : 419 personnes de ≥ 65 ans atteintes d'une PP, bactériémique ou non Groupe 2 : 1 617 personnes atteintes d'une POC non pneumococcique, bactériémique ou non Efficacité réelle, toutes PP confondues, personnes de 65 à 74 ans, immunisées < 5 ans avant le diagnostic : 32,2 % (-20,7 à 61,9) Efficacité réelle, PP causée par les sérotypes du PNEU-P-23, personnes de 65 à 74 ans, immunisées < 5 ans avant le diagnostic : 39,8 % (-15,5 à 68,6) Efficacité réelle, PP causée par les sérotypes du PNEU-P-23 et autres sérotypes, tous adultes confondus de ≥ 65 ans, immunisés < 5 ans avant le diagnostic : 12,0 % (-62,8 à 52,4) II-2 Passable
Hechter et coll., 201224 Cohorte É.-U. Participants de l'étude longitudinale sur la santé des hommes menée en Californie; période moyenne de suivi : 6,4 ans Cas recensés d'après les codes de CIM (Classification internationale des maladies) pour la pneumonie dans les dossiers médicaux électroniques des hôpitaux. 3 962 personnes immunisées à l'âge de ≥ 65 ans Efficacité réelle (hosp.), POC (TCC), immunisation à l'âge de 65 ans et plus : 5 % (IC à 95 % : -17 à 22) II-2 Faible - aucune correction en fonction des facteurs de confusion
Jackson et coll., 200325 Cohorte É.-U. Membres de la Group Health Cooperative; durée de l'étude : 2,7 ans Patients externes et dossiers d'hôpitaux pour la POC 47 365 adultes de ≥ 65 ans ont été suivis pour 84 203 AP relativement à la vaccination contre le pneumocoque. Sur 26 313 personnes qui étaient vaccinées avant que l'étude soit entreprise, 91 % avaient reçu le vaccin à ≥ 65 ans et 81 % avaient été vaccinées < 5 ans avant le début de l'étude. Sur les 21 052 personnes qui n'avaient pas été vaccinées contre le pneumocoque avant de participer à l'étude, 52 % ont été vaccinées au cours de l'étude. Efficacité réelle (hosp.), personnes immunocompétentes, POC (TCC) : -14 % (IC à 95 % : -31 à 1) Efficacité réelle (hosp.), personnes immunocompétentes, POC (TCC), personnes immunisées par le vaccin antigrippal : -5 % (-29 à 14) Efficacité réelle, POC (TCC) : -7 % (IC à 95 % : -14 à 1) Aucun écart de risque relevé en ce qui concerne le temps écoulé depuis la vaccination II-2 Bonne
Ochoa-Gondar et coll., 200826 Cohorte Espagne Données tirées des dossiers médicaux électroniques de 8 centres de soins primaires et hôpitaux régionaux de référence Diagnostic de PP fondé sur la culture des expectorations ou les tests de DAU 1 298 personnes de ≥ 65 ans ayant reçu le diagnostic d'une maladie respiratoire chronique (bronchite chronique, emphysème et asthme) 701 personnes immunisées suivies pour 2 278 AP 601 personnes immunisées au cours des 2 années précédentes et 98 au cours des 3 à 5 années précédentes Efficacité réelle, toutes POC confondues, patients externes : -15 % (IC à 95 % : 52 à -1,72) Efficacité réelle, toutes POC confondues, hosp. : 30 % (IC à 95 % : 52 à 0) II-2 Bonne
Ochoa-Gondar et coll., 201427 Cohorte Espagne Dossiers de 2 hôpitaux de référence situés dans la zone d'étude; diagnostic de PP fondé sur la culture des expectorations ou les tests de DAU 27 204 personnes de ≥ 60 ans attribuées à 9 centres de soins primaires; suivi de personnes immunisées pour 29 065 AP Efficacité réelle, personnes immunocompétentes, PP : 7 % (IC à 95 % : -42 à 40) Efficacité réelle, personnes immunocompétentes, toutes POC confondues : 11 % (IC à 95 % : -9 à 18) Efficacité réelle, PP non bactériémique, personnes immunisées < 5 ans avant le diagnostic : 48 % (IC à 95 % : 8 à 71) Efficacité réelle, toutes POC confondues, personnes immunisées < 5 ans avant le diagnostic : 25 % (IC à 95 % : 2 à 42) II-2 Bonne
Tsai et coll., 201529 Cohorte Taïwan Données extraites de la National Health Insurance Research Database (NHIRD) de Taïwan La proportion de participants ayant reçu le vaccin contre la grippe saisonnière était similaire dans le groupe de personnes immunisées ou non immunisées par le PNEU-P-23. Cohorte de 458 362 coefficients de propension appariés; personnes de ≥ 75 ans immunisées ou non immunisées par le PNEU-P-23 (229 181 dans chaque groupe, âge moyen de 81,7 ans) Efficacité réelle (hosp.), immunisation < 1 an avant le diagnostic : 60 % (IC à 95 % : 58 à 60) II-2 Bonne
Vila-Corcoles et coll., 2006 30 Cohorte Espagne Étude menée de janv. 2002 à avr. 2005 Plus de 85 % des personnes avaient reçu le PNEU-P-23 dans les 2 années précédant le recrutement de sujets pour l'étude; PP diagnostiquée à l'aide de tests de DAU 11 241 personnes de ≥ 65 ans attribuées à un seul centre de soins primaires; suivi de personnes immunisées pour 17 401 AP Efficacité réelle, PP non bactériémique, personnes immunisées < 5 ans avant le diagnostic : 39 % (IC à 95 % : -6 à 65) Efficacité réelle (hosp.), toutes POC confondues, personnes immunisées < 1 an avant le diagnostic : 21 % (IC à 95 % : 2 à 36) II-2 Bonne
Rodriguez-Barradas et coll., 200831 Cohorte É.-U. Membres de la Veterans Aging Cohort 5-Site Study, durée de l'étude : jusqu'à 3 ans Patients externes et dossiers d'hôpitaux des centres médicaux pour anciens combattants 692 personnes non atteintes du VIH (virus de l'immunodéficience humaine), âge moyen de 55,5 ans Efficacité réelle, POC (TCC), < 3 ans depuis l'immunisation : 15 % (IC à 95 % : -1,95 à 75) II-2 Bonne
Hung et coll., 201032 Cohorte Chine (Hong Kong) 1 875 personnes immunocompétentes de ≥ 65 ans, atteintes d'une maladie chronique, qui se sont présentées aux cliniques externes du Hong Kong West Cluster (HKWC) Les participants à l'étude ont été suivis pendant 64 semaines. Efficacité réelle, hosp. pour POC (TCC) : 23 % (IC à 95 % : 7 à 37 %) Efficacité réelle, hosp. pour PP : 38 % (IC à 95 % : -5 à 70 %) II-2 Passable

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Tableau 14. Résumé des études canadiennes portant sur les effets indirects des programmes d'immunisation des enfants avec le vaccin conjugué contre le pneumocoque (PNEU-C) sur les IIP
Corrélation entre les changements observés dans les maladies à pneumocoque et les programmes d'immunisation des enfants avec le vaccin PNEU-C au Canada*
Étude Systèmes de surveillance utilisés Incidence avant l'instauration d'un programme pour l'ensemble des cas d'IIP Incidence après l'instauration d'un programme pour l'ensemble des cas d'IIP Incidence avant l'instauration d'un programme de vaccination contre les IIP Incidence après l'instauration d'un programme de vaccination contre les IIP DÉTAILS DES ÉTUDES
Desai et coll.1 Données provenant de 3 825 cas d'IIP confirmés en laboratoire, déclarés par des laboratoires privés et hôpitaux à des bureaux de santé publique; obtenues à partir du Système intégré d'information sur la santé publique pour la période du 1er janv. 2007 au 31 déc. 2014. S.O. S.O. Entre 2007 et 2014, le taux d'incidence des sérotypes présents dans le Pneu-C-7 est passé de 3 à 0,7 cas par 100 000 enfants. On a également observé entre 2010 et 2014 une baisse considérable des cas de Pneu-C-13, passant de 12 à 5,3 cas par 100 000 enfants. Une baisse observée dans les sérotypes uniques du Pneu-C-13 (c.-à-d., les sérotypes 1, 3, 5, 6A, 7F et 19A) a démontré une tendance similaire, ainsi qu'une diminution dans les taux, passant de 9,8 cas par 100 000 enfants en 2010 à 4,6 cas par 100 000 enfants en 2014. Une analyse approfondie spécifique des sérotypes contenus dans le PCV13 entre 2011 et 2014 a révélé qu'il y avait une baisse considérable dans le taux d'incidence par année causée par les sérotypes 7F (diminution de 27,9 %), 19A (diminution de 23 %) et 3 (diminution de 12,7 %). L'incidence du Pneu-P-23 a augmenté, passant de 2,3 cas par 100 000 enfants en 2007 à 5,8 cas par 100 000 enfants en 2014. Niveau de données probantes du CCNI (Comité consultatif national de l'immunisation) pour l'ensemble des études : III)
Lefebvre et coll., 20162 21 hôpitaux sentinelles ont fourni 318 échantillons de cas d'IIP confirmés en laboratoire sur 891 (35,7 %) au Québec en 2014. S.O. S.O. 2006 (n = 76) : Sérotypes présents dans le Pneu-C-7 20 (26,3 %) Autres sérotypes présents dans le Pneu-C-10 (vaccin 10-valent contre le pneumocoque) 10 (13,2 %) Autres sérotypes présents dans le Pneu-C-013 23 (30,3 %) Sérotypes non présents dans le Pneu-C 23 (30,3 %) 2014 (n = 81) : Sérotypes présents dans le Pneu-C-7 1 (1,2 %) Autres sérotypes présents dans le Pneu-C-10 1 (1,2 %) Autres sérotypes présents dans le Pneu-C-013 10 (12,3 %) Sérotypes non présents dans le Pneu-C 69 (85,2 %)
Kellner et coll., 20093 Cas déclarés et analysés dans le cadre d'une surveillance en laboratoire axée sur la population active de Calgary (Alb.) et ses environs de 1998 à 2007. 1998 à 2001 : 65 à 84 ans : 36,2 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 55 cas par 100 000 AP 2003 à 2007 : 65 à 84 ans : 23,9 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 60,1 cas par 100 000 AP PCV7 : 1998 à 2001 : 65 à 84 ans : 22,1 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 29,1 1 cas par 100 000 AP PCV7 : 2003-2007 : 65 à 84 ans : 4,8 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 22,5 cas par 100 000 AP
Leal et coll., 20124 Cas déclarés et analysés dans le cadre d'une surveillance en laboratoire axée sur la population active de Calgary (Alb.) et les environs entre 1998 et 2007. 1998 à 2001 : 65 à 84 ans : 36,2 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 55 cas par 100 000 AP 2007 à 2010 : 65 à 84 ans : 20,8 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 25,3 cas par 100 000 AP PCV7 : 1998 à 2001 : 65 à 84 ans : 22,1 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 29,1 cas par 100 000 AP PCV7 : 2007 à 2010 : 65 à 84 ans : 2,2 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 0 cas par 100 000 AP
Rudnick et coll., 20135 Cas déclarés et analysés dans le cadre d'une surveillance en laboratoire de données sur la population active de Toronto (Ont.), et ses environs entre 1995 et 2011. 1995 et 1996 : 57,1 cas par 100 000 AP 2001 : 30,6 cas par 100 000 AP 2005 : 22,2 cas par 100 000 AP Entre 2001 et 2011, on a observé une baisse de 88 % (IC à 95 %, 93 - 78 %) des cas d'IIP en raison des sérotypes contenus dans le Pneu-C-7 qui a été administré chez les 15 à 64 ans, ainsi qu'une diminution de 89 % (IC à 95 %, 94 - 80 %) des cas d'IIP chez les 65 ans et plus.
Lim et coll., 20136 Cas déclarés et analysés dans le cadre d'une surveillance en laboratoire de données sur la population active de Toronto (Ont.), et ses environs entre 1995 et 2011. 2001 : 30,6 cas par 100 000 AP 2008 à 2010 : 23,6 cas par 100 000 AP S.O. 2008 à 2010 : 13,3 cas par 100 000 AP
Demczuk et coll., 20137 Données sur 8 047 isolats sérotypés soumises au LNM (Laboratoire national de microbiologie) entre 2010 et 2012; 4 040 cultures provenant de laboratoires de l'ensemble des hôpitaux régionaux et de santé publique des PT (provinces et territoires), à l'exception de l'Alberta, du Québec et de la région métropolitaine de Toronto; 1 366 isolats ont été typés par le LSPQ (Laboratoire de santé publique du Québec); 1 260 isolats ont été typés par le TIBDN; et 1 381 isolats ont été typés par le Provincial Laboratory for Public Health, d'Edmonton (Alb.). 2 818 échantillons (35 % du nombre total d'échantillons) ont été prélevés chez des 65 ans et plus Le nombre total de sérotypes présents dans le Pneu-C-13 a, dans l'ensemble, diminué considérablement (p<0,001) sur 3 ans dans le groupe d'âge des 65 ans et plus; passant de 50 % (487 sur 967) à 39 % (369 sur 937), respectivement.
Sahni et coll., 20128 Les données ont été recueillies à partir de l'ensemble des cas confirmés d'IIP qui ont été déclarés au BC Centre for Disease Control entre 2002 et 2010. S.O. S.O. PCV7 : 2002 : 9,6 cas par 100 000 AP PCV7 : 2010 : 0,7 cas par 100 000 AP

Desai S, Policarpio ME, Wong K, Gubbay J, Fediurek J, Deeks S. The epidemiology of invasive pneumococcal disease in older adults from 2007 to 2014 in Ontario, Canada: a population-based study. CMAJ Open. 2016 Sep 29;4(3):E545-50

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Notes: All data is for individuals 65+ unless otherwise noted

P-Y = Person-Years

Data collected from Rudnick et al., 2013 compares pre-licensing to post-licensing due to data availability

* PCV7 programs were implemented variably across Canada. Three doses of PCV 7 were recommended in Quebec in 2004 followed by a switch to PCV10 in 2010 and four doses were recommended in Alberta in 2002, in Ontario in 2001, with a publicly funded program beginning in 2005, and in British Columbia in 2003, which changed to a 3-dose schedule in 2007 and PCV-13 in 2010. Vaccination coverage was approximately 70-95%.

Tableau 15. Résumé des études portant sur les effets indirects des programmes d'immunisation des enfants avec le vaccin PNEU-C sur les cas de POC et de PP.
Corrélation entre les changements observés dans les infections à pneumocoque et les programmes d'immunisation des enfants avec le vaccin PNEU-C
DÉTAILS DES ÉTUDES (Niveau de données probantes du CCNI pour l'ensemble des études : III)
Détails des programmes d'immunisation des enfants avec le PNEU-Ca Programmes d'immunisation des adultes avec le PNEU-P-23a Étude Systèmes de surveillance utilisés Incide
nceb avant l'instauration d'un programme de vaccination contre la POC
Incide
nceb après l'instauration d'un programme de vaccination contre la POC
Incidence avant l'instauration d'un programme pour l'ensemble des cas de POC Incidence après l'instauration d'un programme pour l'ensemble des cas de POC
Australie (n = 1)
On recommandait, en 2005, 3 doses du PCV7 aux nourrissons australiens, ce qui a permis d'atteindre une couverture d'environ 91 %. Le Pneu-P-23 a été introduit en 2005 auprès de l'ensemble de la population des 65 ans et plus. Menzies et coll., 20151 Les données ont été recueillies à partir d'une base de données nationale (Australian Institute of Health and Welfare National Hospital Morbidity Database), d'enregistrements électroniques et de codes CIM-10-AM en Australie entre 1998 et 2011; ces données proviennent de plus de 99 % des hôpitaux publics et privés du pays. Le taux d'incidence n'a pas été fourni. Les estimations des effets (RTI) ont été déclarées en comparant les périodes comprises entre 2005 et 2011 et entre 1998 et 2004. Pneumonie lobaire et à pneumocoque : 65 à 74 ans : 0,86 (IC à 95 % : 0,74 à 0,99) 75 à 84 ans : 0,86 (IC à 95 % : 0,76 à 0,98) 85 ans et plus : 0,91 (IC à 95 % : 0,77 à 1,09) Cause de pneumonie non spécifiée : 65 à 74 ans : 0,95 (IC à 95 % : 0,88 à 1,01) 75 à 84 ans : 0,96 (IC à 95 % : 0,90 à 1,03) 85 ans et plus : 0,96 (IC à 95 % : 0,89 à 1,02) Pneumonie, (TCC) : 65 à 74 ans : 0,96 (IC à 95 % : 0,90 à 1,04) 75-84 ans : 0,98 (IC à 95 % : 0,91 à 1,04) 85 ans et plus : 0,97 (IC à 95 % : 0,90 à 1,03)
Canada (n = 1)
Les programmes d'immunisation avec le PCV7 ont été instaurés de façon variable dans l'ensemble du Canada. On a recommandé l'administration de 3 doses du vaccin au Québec en 2004, suivi d'un passage à l'administration du PCV10 en 2010 et d'une recommandation de 4 doses en Alberta en 2002, en Ontario en 2001, combiné à un programme de financement public lancé en 2005, et en Colombie-Britannique en 2003. Le calendrier est passé à 3 doses en 2007 et au PCV-13 en 2010. La couverture vaccinale atteignait environ 70 à 95 %. L'administration du vaccin PPV23 a été suggérée pour tous les 65 ans et plus dans l'ensemble des périodes d'étude. Shigayeva et coll., 20162 Données de la base de données de surveillance des IIP (2003 à 2011) du TIBDN; âge médian des adultes : 64 ans (46,6 % >65). Diminution de 24,6 % (IC à 95 % : 15 à 35,2 %) des cas de PP non bactériémique entre 2003 et 2011.    
Royaume-Uni (n = 2)
La vaccination des enfants avec 3 doses du PCV7 a été introduite en 2006. La couverture a atteint environ 90 %d. Le PCV7 a été remplacé par le PCV13 en 2010. On recommandait en 2005 de vacciner l'ensemble des 65 ans et plus avec le PPV23. Nair et coll. 20163 Données recueillies à partir des dossiers d'hôpitaux de l'ensemble de la population écossaise pour la période comprise entre 2000 et 2012. S.O. S.O. Taux d'hosp. pour des cas de pneumonie (TCC) entre 2000 et 2005 (par 100 000 habitants (hab.) : 65 à 74 ans : 373 hosp. (365 à 380 75 à 84 ans : 875 hosp. (861 à 889) 85 ans et plus : 1909 (1872 à 1946) Taux d'hosp. annuel des cas de PP entre 2000 et 2006 pour le groupe d'âge de 65 à 74 ans : 205,2 hosp. Taux d'hosp. annuel pour des cas de pneumonie (TCC) entre 2010 et 2012 (par 100 000 hab.) : 65 à 74 ans : 634 hosp. (621 à 647) 75 à 84 ans: 1426 hosp. (1402 à 1451) 85 ans et plus : 2 785 hosp. (2728 à 2842) Taux d'hosp. annuel pour les cas de PP entre 2010 et 2012 pour le groupe d'âge de 65 à 74 ans : 155 hosp. Diminution de 21,4 % (-42,9, -7,1) des admissions à l'hôpital pour une PP chez le groupe d'âge de 65 à 74 ans.
Rodrigo et coll., 20154 Données recueillies à partir des dossiers d'hôpitaux de l'ensemble des personnes admises à un hôpital pour une POC entre 2008 et 2013; sur les 383 adultes chez lesquels on a diagnostiqué une PP avec le test d'antigène urinaire, 56 % d'entre eux avaient reçu le Pneu-P-23. Autres sérotypes présents dans le PCV13 -2008 à 2009 : SV [sérotype vaccinal] (PP) : 65 à 74 ans : 23,2 cas (IC à 95 % : 12,3 à 39,6) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 44,7 cas (IC à 95 % : 25,6 à 72,6) par 100 000 AP 85 ans et plus : 104,2 cas (IC à 95 % : 50 à 191,6) par 100 000 AP Autres sérotypes du PCV13 - 2010 à 2011 : SV (PP) : 65 à 74 ans : 17,8 cas (IC à 95 % : 8,6 à 32,8) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 11,2 cas (IC à 95 % : 3 à 28,6) par 100 000 AP 85 ans et plus : 52,1 cas (IC à 95 % : 16,9 cas à 121,6) par 100 000 AP 2011 et 2012 : 65 à 74 ans : 23,2 cas (IC à 95 % : 12,3 à 39,6) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 19,6 cas (IC à 95 % : 7,9 à 40,3) par 100 000 AP 85 ans et plus : 52,1 cas (IC à 95 % : 16,9 à 121,6) par 100 000 AP 2012- 2013 : 65 à 74 ans : 12,5 cas (IC à 95 % : 5 à 25,7) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 22,3 cas (IC à 95 % : 9,6 à 44) par 100 000 AP 85 ans et plus : 20,8 cas (IC à 95 % : 2,5 à 75,3) par 100 000 AP 2008- 2009 : Ensemble des cas de POC : 65 à 74 ans : 201,4 cas (IC à 95 % : 166 à 242,2) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 360,3 cas (IC à 95 % : 300,8 à 428,1) par 100 000 AP 85 ans et plus : 1052,1 cas (IC à 95 % : 856,9 à 1278,4) par 100 000 AP POC à pneumocoque : 65 à 74 ans : 69,5 cas (IC à 95 % : 49,4 à 95) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 136,9 cas (IC à 95 % : 101,3 à 181) par 100 000 AP 85 ans et plus : 416,7 cas (IC à 95 % : 297,7 à 567,4) par 100 000 AP 2010-2011 : Ensemble des cas de POC : 65 à 74 ans : 137,2 cas (IC à 95 % : 108,3 à 171,6) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 254,2 cas (IC à 95 % : 204,7 à 312,1) par 100 000 AP 85 ans et plus : 489,6 cas (IC à 95 % : 359,7 à 651) par 100 000 AP POC à pneumocoque : 65 à 74 ans : 39,2 cas (IC à 95 % : 24,6 à 59,4) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 50,3 cas (IC à 95 % : 29,8 à 79,5) par 100 000 AP 85 ans et plus : 114,6 cas (IC à 95 % : 57,2 à 205) par 100 000 AP 2011-2012 : Ensemble des cas de POC : 65 à 74 ans : 190,7 cas (IC à 95 % : 156,3 à 230,5) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 413,4 cas (IC à 95 % : 349,5 à 485,6) par 100 000 AP 85 ans et plus : 937,5 cas (IC à 95 % : 753,9 à 1152,3) par 100 000 AP POC à pneumocoque : 65 à 74 ans : 35,6 cas (65 à 74 ans : 21,8 à 55,1) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 67 cas (IC à 95 % : 43 à 99,8) par 100 000 AP 85 ans et plus : 156,2 cas (IC à 95 % : 87,4 à 257,7) par 100 000 AP 2012-2013 : Ensemble des cas de POC : 65 à 74 ans : 137,2 cas (IC à 95 % : 108,3 à 171,6) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 245,8 cas (IC à 95 % : 197,2 à 302,8) par 100 000 AP 85 ans et plus : 427,1 cas (IC à 95 % : 306,5 à 579,4) par 100 000 AP POC à pneumocoque : 65 à 74 ans : 41 cas (IC à 95 % : 26 à 61,5) par 100 000 AP 75 à 84 ans : 69,8 (IC à 95 % : 45,2 à 103,1) par 100 000 AP 85 ans et plus : 166,7 cas (IC à 95 % : 95,3 à 270,7) par 100 000 AP Changement des ratios des taux d'incidence (RTI) de la POC à pneumocoque = 0,84 (0,80 à 0,89), POC causée par des sérotypes contenus dans le Pneu-C-7 = 0,52 cas (0,43 à 0,62) et POC causée par d'autres sérotypes contenus dans le Pneu-C-13 = 0,87 cas (0,80 à 0,95)
Pologne (n = 1)
Un programme de 3 doses de PCV7 a été introduit en 2006 à Kielce. La couverture a atteint environ 99 %. Aucun programme d'immunisation avec le vaccin financé par l'État pour les 65 ans et plus au moment de la publication. Patrzalek et coll., 20125 Données recueillies sous la forme de codes CIM-10 auprès de la division provinciale du Fonds national de la santé de Kielce entre 2005 et 2010. S.O. S.O. Tous les cas de pneumonie en 2006 : 1939 cas par 100 000 AP Tous les cas de pneumonie 2007 : 2049 cas par 100 000 AP 2008 : 1692 cas par 100 000 AP 2009 : 1061 cas par 100 000 AP 2010 : 1095 cas par 100 000 AP
Nicaragua (n = 1)
En 2010, le programme d'immunisation pédiatrique antipneumocoque avec le Pneu-C-13 a été ajouté au calendrier de vaccination national; la couverture atteignait de 60 à 65 %. On administre le vaccin Pneu-P-23 aux 50 ans et plus depuis 2010; la couverture s'élève à environ 25 %. Becker-Dreps et coll., 20156 Données hospitalières provenant d'un seul hôpital public de référence dans une région du pays : analysées entre 2008 et 2012. RTI ajustés en fonction du nombre de visites ambulatoires pour la pneumonie et des hosp. de patients souffrant d'une pneumonie fournis pour les périodes précédant et suivant la vaccination.     RTI liés aux visites ambulatoires, personnes de 65 ans et plus : 0,81 cas (IC à 95 % : 0,61 à 1,06) RTI liés aux hosp. de patients souffrant d'une pneumonie, de 65 ans et plus : 2,07 cas (IC à 95 % : 1,84; 2,33
Allemagne (n = 1)
Un programme d'immunisation systématique des enfants avec le Pneu-C-7 a été lancé en 2007. Ce vaccin a été remplacé par Pneu-C-13 en 2010. Pletz et coll., 20167 Des données sur la répartition des sérotypes présents dans le Pneu-C chez les patients adultes souffrant de POC ont été obtenues auprès de CAPNETZ, une étude de cohorte allemande, prospective et multicentrique pour les périodes comprises entre 2002 et 2006 et entre 2007 et 2011 à l'aide d'un essai multiplex de DAU spécifiques aux sérotypes; âge moyen de 63 ans avant l'introduction du Pneu-C et de 57,7 ans après l'introduction du Pneu-C. Sérotypes à pneumocoque parmi les cas de PP non bactériémique entre 2002 et 2006, proportion des sérotypes du Pneu-C-7 : 57 sur 182 Sérotypes à pneumocoque parmi les cas de PP non bactériémique entre 2007 et 2011, proportion des sérotypes du Pneu-C-7 : 26 sur 176
Japon (n = 1)
Mis sur le marché en février 2010, le PCV7 a été très utilisé par une filiale du gouvernement local, ce qui a permis d'augmenter le taux de vaccination estimé chez les nourrissons à plus de 80 % en 2012; le PCV13 a été intégré dans le calendrier de vaccination systématique en nov. 2013. L'administration systématique du PPV23 aux 65 ans et plus a été instaurée en octobre 2014; auparavant, la couverture s'élevait à environ 25 %. Katoh et coll. 20178 Des recherches documentaires systématiques ont été menées dans le cadre des études faisant état des taux d'incidence de POC au Japon; une analyse regroupée des études a permis de fournir des estimations sur les taux d'incidence précédant et suivant l'introduction du Pneu-C-7. Proportion des sérotypes couverts par le vaccin entre 2001 et 2006 : Pneu-C-7 : 44,7 % Pneu-P-23, mais pas Pneu-C-7 : 32,6 % Non SV : 11,1 % Proportion des sérotypes couverts par le vaccin entre 2011 et 2013 : Pneu-C-7 : 26,6 % Pneu-P-23, mais pas Pneu-C-7 : 42 % Non SV : 15,7 %    
Taïwan (n = 1)
Le PCV7 y est devenu disponible en 2005. Moins de 20 % des enfants avaient été vaccinés en date de 2007.f On recommande le PPV23 à tous les 65 ans et plus. Lin et coll., 2010 9 Des données recueillies à partir de dossiers d'hôpitaux entre 2000 et 2008 ont été analysées. S.O. S.O. 2004 et 2005 : PP non bactériémique : 51 cas par 100 000 hosp. 2006 à 2008 : PP non bactériémique : 18 cas par 100 000 hosp. Diminution de 64,1 % (IC à 95 %, 13,3 à 115 %) - adultes de 65 ans et plus.
Les Pays-Bas (n = 1)
En 2006, 4 doses du PCV7 ont été ajoutées au programme national d'immunisation des nourrissons. Le programme a atteint une couverture d'environ 95 %. Le PCV7 a été remplacé par le PCV10 en 2011. Pas de recommandation nationale pour l'administration du PPV23 à la population générale de 65 ans et plus. Van Werkhoven et coll., 201510 Analyse ultérieure de 2 études : l'étude pilote sur la POC (étude prospective de 1 095 patients hospitalisés pour une POC entre janv. 2008 et avr. 2009) et l'essai CAPiTA (essai clinique contrôlé par placebo, randomisé et à double insu) évaluant l'efficacité du Pneu-C-13 chez 84 496 adultes immunocompétents de 65 ans et plus. Au total, 288 personnes non immunisées ont reçu un diagnostic de POC non bactériémique à pneumocoque entre 2009 et 2013. Proportion des isolats du Pneu-P-7 dans le nombre total d'échantillons déclarés de POCNIP (pneumonie d'origine communautaire non invasive à pneumocoque) : 2008 : 34 sur 118 2009 : 11 sur 37 2010 : 3 sur 23 2011 : 5 sur 32 2012 : 1 sur 37 2013 : 3 sur 23 Proportion des isolats du Pneu-P-10 et du Pneu-C-7 déclarés comme étant des échantillons de POCNIP : 2008 : 22 sur 118 2009 : 4 sur 37 2010 : 5 sur 23 2011 : 6 sur 32 2012 : 10 sur 37 2013 : 5 sur 23    
États-Unis (n = 5)
L'administration de 3 doses du PCV7 chez l'ensemble des enfants de moins de 2 ans vivant a été recommandée en 2000. Le PCV13 a remplacé le PCV7 en 2010. La couverture s'élève à environ 90 % depuis 2009.g On recommandait le PPV23 à tous les 65 ans et plus jusqu'en 2014. Depuis, on recommande le PCV13 à ce groupe d'âge. Griffin et coll., 201311 Données recueillies entre 1994 et 2012 à partir du National Inpatient Sample, qui est composé de 20 % de tous les diagnostics à la sortie d'hôpitaux de 44 États américains. S.O. S.O. Hosp. des cas de pneumonie, (TCC) : 1997 à 1999 : 65 à 74 ans :1 293 cas par 100 000 AP 75 à 84 ans :2 758 cas par 100 000 AP 85 ans et plus : 5 697 cas par 100 000 AP Hosp. pour une pneumonie (TCC): 2001 à 2006 : 65 à 74 ans : 1 268 par 100 000 AP 75 à 84 ans : 2 615 par 100 000 AP 85 ans et plus : 5 209 par 100 000 AP 2007 à 2009 : 65 à 74 ans : 1 208 par 100 000 AP 75 à 84 ans : 2 398 par 100 000 AP 85 ans et plus : 4 396 par 100 000 AP Diminution de 6,6 % (IC à 95 % : 0,5 à 12,7) des cas de pneumonie (TCC) dans le groupe d'âge de 65 à 74 ans.
Simonsen et coll., 201412   S.O. S.O. 2007 à 2009 : Pneumonie (TCC) : 1 438,4 cas par 100 000 AP Pneumonie lobaire ou PP non invasive : 48,4 cas par 100 000 AP 2011-2012 : Pneumonie (TCC) : 1375,2 cas par 100 000 AP Pneumonie lobaire ou PP non invasive : 32,7 cas par 100 000 AP Déclin de 34 % (IC à 95 % : 27 à 41) des admissions à l'hôpital pour une pneumonie lobaire ou PP non invasive
Nelson et coll., 2008 13 Données recueillies à partir des codes de diagnostic CIM-9 de la population du groupe d'étude sur la santé dans l'État de Washington, 1998 à 2004. S.O. S.O. 1998 à 2000 : Hosp. pour une pneumonie : 65 à 74 ans : 490 hosp. par 100 000 AP 75 ans et plus : 1 530 hosp. par 100 000 AP Cas confirmés de pneumonie chez des patients externes : 65 à 74 ans : 1 230 hosp. par 100 000 AP 75 ans et plus : 2 170 hosp. par 100 000 AP 2003-2004 : Hosp. pour une pneumonie : 65 à 74 ans : 640 hosp. par 100 000 AP 75 ans et plus : 2 250 hosp. par 100 000 AP Cas confirmés de pneumonie chez des patients externes : 65 à 74 ans : 1 200 cas par 100 000 AP 75 ans et plus : 2 190 cas par 100 000 AP RTI pour les 65 à 74 ans avant et après la mise en œuvre du programme : 1,3 [IC à 95 % : 1,12 à 1,5]) en ce qui concerne les hosp. et 0,97 [IC à 95 % : 0,88 à 1,08] et pour les cas de pneumonie traités en soins externes.
Simonsen et coll., 201114 Données recueillies à partir des Health Case Utilization Project State Inpatient Databases entre 1996 et 2006. Celles-ci comprennent tous les diagnostics à la sortie d'hôpitaux codés CIM-9 dans 10 États; il s'agissait pour la plupart de diagnostics par rayon X. S.O. S.O. 1996 à 1999 : PP lobaire : 144, 9 cas par 100 000 AP PP non bactériémique : 126,1 cas par 100 000 AP Pneumonie (TCC) : 1875,2 cas par 100 000 AP 2005-2006 : PP lobaire : 64,7 cas par 100 000 AP PP non bactériémique : 55,9 cas par 100 000 AP Pneumonie (TCC) : 1672,6 cas par 100 000 AP Diminution de 54 % (IC à 95 % : 53-56) des cas de PP non bactériémique chez les 65 ans et plus.

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Liste des abréviations

Abréviation Terme
AC Avis de conformité
AP Année-personne
ASPC Agence de la santé publique du Canada
AVAQ Année de vie ajustée en fonction de la qualité
BPCO Bronchopneumopathie chronique obstructive
CCNI Comité consultatif national de l'immunisation
CIM Classification internationale des maladies
DAU Dépistage des antigènes urinaires
ECR Essai clinique randomisé
EI Effet indésirable
É.-U. États-Unis d'Amérique
EV Efficacité potentielle/réelle du vaccin
GTP Groupe de travail sur le pneumocoque
Hab. Habitants
Hosp. Hospitalisations
IC Intervalle de confiance
IIP Infection invasive à pneumocoque
IM Intramusculaire
LNM Laboratoire national de microbiologie
LSPQ Laboratoire de santé publique du Québec
MED-ECHO Maintenance et exploitation des données pour l'étude de la clientèle hospitalière
NPV Non présent dans le vaccin
PNEU-C Vaccin conjugué contre le pneumocoque
PNEU-C-7 Vaccin 7-valent contre le pneumocoque
PNEU-C-10 Vaccin 10-valent contre le pneumocoque
PNEU-C-13 Vaccin 13-valent contre le pneumocoque
PNEU-P Vaccin polysaccharide contre le pneumocoque
PNEU-P-23 Vaccin polysaccharide 23-valent contre le pneumocoque
POC Pneumonie d'origine communautaire
POCP Pneumonie d'origine communautaire à pneumocoque
POCNIP Pneumonie d'origine communautaire non invasive à pneumocoque
PP Pneumonie à pneumocoque
PT Provinces et territoires
RAM Résistance antimicrobienne
P/R Par rapport à
RC Rapport des cotes
RR Ratio de risques
RTI Ratio des taux d'incidence
RCRI Réseau canadien de recherche sur l'immunisation
RCED Rapport coût/efficacité différentiel
RR Ratio de risques
R.-U. Royaume-Uni
SC Santé Canada
SCSMDO Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire
SOS Réseau de surveillance des cas graves
ST3 Sérotype 3
SV Sérotype vaccinal
TCC Toutes causes confondues
TCSH Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
TIBDN Toronto Invasive Pneumococcal Burden of Disease Network
T.N.-O. Territoires du Nord-Ouest
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VSC Par voie sous-cutanée

Remerciements

La présente déclaration a été préparée par : Dr H. Kraicer-Melamed, Dr O. Baclic, Dr P. De Wals, Dre C. Quach, T. Chevalier et C. Moffatt, et approuvée par le CCNI.

Membres du Groupe de travail sur le pneumocoque : Dr M. Lavoie (président), Dr P. De Wals, Dre M. Salvadori, Dr D. Fisman, Dre J. Johnstone, Dr J. Kellner, Dr S. McNeil, Dre S. Rechner et Dr G. Tyrrell.

Membres du CCNI : Dre C. Quach (présidente), Dre W. Vaudry (vice-présidente), Dr N. Dayneka, Dr P. De Wals, Dre S. Deeks, Dre V. Dubey, Dr R. Harrison, Dr M. Lavoie, Dr C. Rotstein, Dre M. Salvadori, Dre B. Sander, Dre N. Sicard et Dr R. Warrington.

Anciens membres du CCNI : Dr B. Henry, Dr I. Gemmil, Dre S. Marchant-Short et Dr D. Vinh. Représentants de liaison :Dr J. Brophy (Association canadienne pour la recherche et l’évaluation en immunisation [ACREI]), Dre E. Castillo (Société des obstétriciens et gynécologues du Canada), Dr A. Cohn (Centers for Disease Control and Prevention, É.-U.), Mme T. Cole (Comité canadien d’immunisation), Dre J. Emili (Collège des médecins de famille du Canada), Dre K. Klein (Conseil des médecins hygiénistes en chef), Dre C. Mah (Association canadienne de santé publique), Dr D. Moore (Société canadienne de pédiatrie), Dre A. Pham-Huy (Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie [AMMI] Canada).

Ancien représentant de liaison : Dr J. Blake (Société des obstétriciens et gynécologues du Canada).

Représentants d’office : Dr (capc) K. Barnes (Défense nationale et Forces armées canadiennes), Mme G. Charos (Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses [CIMRI], ASPC), Dr G. Coleman (Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques [DPBTG], Santé Canada [SC]), Dr J. Gallivan (Direction des produits en santé commercialisés [DPSC], SC), Mme J. Pennock (CIMRI, ASPC), M. G. Poliquin (LMN, ASPC) et Dr T. Wong (Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits [DGSPNI], SC).

Le CCNI remercie vivement les personnes suivantes de leur contribution : M. N. Gilbert, Mme G. Gore, Dr S. McNeil, Mme J. Rotundo et Mme L. Sherrard.

RÉFÉRENCES

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