Comparution de la ministre du Gouvernement numérique au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) - Budget principal des dépenses 2021-2022 et plans ministériels 2021-2022 - 26 mai 2021

Avis aux lecteurs

Ce rapport contient des renseignements personnels ou confidentiels, ou bien de l’information liée à la sécurité. En vertu de la Loi sur l’accès à l’information, ces informations ont été caviardées.

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Énoncé d’ouverture et présentation

Discours de l’honorable Joyce Murray, ministre du Gouvernement numérique, au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO)

Budget principal des dépenses 2021-2022 et plans ministériels 2021-2022 (portefeuille du gouvernement numérique)

Le discours prononcé fait foi.

Merci, monsieur le président.

C’est un plaisir de me joindre à vous tous aujourd’hui. J’ai entendu les commentaires au sujet de la pluie en Saskatchewan et je me disais que nous en aurions besoin en Colombie-Britannique. Le risque d’incendie est plus élevé que nous le voudrions.

Je tiens à souligner que je me joins à vous à partir de chez moi, à Vancouver, dans les territoires non cédés de la nation Musqueam.

J’aimerais remercier le Comité de m’avoir invitée à discuter du budget principal des dépenses de 2021 et du plan ministériel de 2021-2022 pour le portefeuille du gouvernement numérique.

J’ai le plaisir d’être accompagnée aujourd’hui de :

  • Marc Brouillard, dirigeant principal de l’information du Canada par intérim;
  • Karen Cahill, secrétaire adjointe et dirigeante principale des finances;
  • Paul Glover, président de Services partagés Canada
  • Samantha Hazen, sous-ministre adjointe et dirigeante principale des finances, Services partagés Canada.
Bien entendu, après mon exposé, nous nous ferons un plaisir de répondre aux questions des membres du Comité.
Mandat et vision

À titre de ministre responsable de la transformation numérique du gouvernement, une partie de mon mandat consiste à travailler avec mes collègues ministériels et à fournir aux fonctionnaires fédéraux les outils et les stratégies dont ils ont besoin pour concevoir et offrir les services auxquels les Canadiens s’attendent à l’ère numérique, des services sécuritaires, fiables et faciles d’accès.

Nous nous concentrons sur quatre domaines. Premièrement, nous modernisons la façon dont le gouvernement remplace, construit et gère les principaux systèmes de TI. Deuxièmement, nous améliorons l’expérience de prestation de services pour les Canadiens. Troisièmement, nous coordonnons les opérations numériques du gouvernement au moyen de plateformes de collaboration, d’outils et du partage sécurisé des données. Enfin, nous éliminons les obstacles organisationnels au changement en formant et en recrutant des fonctionnaires ayant des compétences numériques, des perspectives diverses et d’autres initiatives.

Nous travaillons dans ces quatre domaines, dans le cadre du mandat qui m’a été confié, pour transformer l’expérience des Canadiens à l’égard des services du gouvernement du Canada. Bien qu’il reste encore beaucoup à faire, nous faisons des progrès importants. Les investissements dont nous discutons aujourd’hui joueront un rôle majeur dans la mise à jour de nos systèmes et le déploiement d’outils plus performants et plus puissants afin d’améliorer l’accès des Canadiens à des services numériques fiables.

Budget principal des dépenses 2021-2022

En ce qui concerne les prévisions budgétaires et le budget principal des dépenses, SPC demande des fonds supplémentaires pour fournir une infrastructure de TI moderne, fiable et sécuritaire à l’appui des priorités du gouvernement et de la prestation de programmes et services numériques aux Canadiens.

Ce nouveau financement comprend :

  • 93,2 millions de dollars pour offrir des services numériques aux Canadiens en optimisant l’efficacité et le rendement des systèmes de TI dans l’ensemble du gouvernement;
  • 37,3 millions de dollars pour des initiatives de modernisation de la TI qui tireront parti de l’informatique en nuage et regrouperont les systèmes de courriel, de centres de données et de réseau;
  •  36,5 millions de dollars pour le financement des services de TI de base, y compris pour des nouveaux employés à temps plein et les initiatives de partenaires;
  • 13,5 millions de dollars pour les vidéoconférences sécurisées;
  • 6,7 millions de dollars pour appuyer les services de TI, l’infrastructure et notre réponse directe à la pandémie de COVID-19;
  • 14,1 millions de dollars pour améliorer l’intégrité des frontières et du système d’octroi de l’asile du Canada, ainsi que pour respecter les conventions collectives nouvellement signées et rendre les milieux de travail du gouvernement fédéral plus accessibles.

Nous demandons également 282 000 $ au Secrétariat du Conseil du Trésor pour contribuer au Partenariat pour un gouvernement ouvert, une tribune mondiale de premier plan pour faire progresser le gouvernement ouvert dans le monde.

Plan ministériel

En ce qui concerne le plan ministériel 2021-2022 de Services partagés Canada, nos équipes du gouvernement numérique travailleront avec les ministères à plusieurs initiatives importantes.

Par exemple, nous continuons de moderniser les TI du gouvernement au moyen de nouvelles méthodes itératives pour planifier, acquérir et gérer les anciens systèmes essentiels à la mission. Notre programme de fermeture des centres de données de SPC fait de grands progrès vers l’objectif de modernisation et a fermé, à ce jour, 335 anciens centres de données, dont 143 ont été fermés depuis 2019 seulement.

Nous améliorons le service en veillant à ce que les plateformes numériques accessibles au public, comme Connexion Canada, soient uniformes à l’échelle du gouvernement et conçues pour la personne ou l’organisation qui les utilise.

Nous poursuivons la mise en œuvre d’une approche moderne de gestion stratégique des opérations de TI, comme la fourniture d’un portefeuille d’outils aux fonctionnaires en fonction des profils d’emploi et des besoins pratiques, et l’utilisation d’Office 365 à titre d’exemple.

Nous cernons et surmontons les obstacles de longue date à l’innovation numérique qui sont typiques de nos processus traditionnels cloisonnés, et nous travaillons avec des organisations comme le marché numérique de Technation, qui nous aide à accéder à l’innovation d’un plus grand nombre de PME technologiques. En adoptant une approche d’entreprise, Services partagés Canada travaille à renforcer la capacité et la sécurité du réseau, à outiller et à habiliter les employés à collaborer et à appuyer les partenaires dans la conception et la prestation de leurs services numériques aux Canadiens.

 Conclusion

Qu’il s’agisse de réagir efficacement en temps de crise, de verser des prestations aux Canadiens à faible revenu ou de recevoir des services en temps opportun de Service Canada, la capacité numérique sous-tend notre capacité de réaliser chaque priorité et chaque politique mises en œuvre par le gouvernement.

Merci, monsieur le président. Je me ferai un plaisir de répondre aux questions des membres du Comité.

Aperçu du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO)

Membres du Comité

Nom et rôle Parti Circonscription Membre de l’OGGO depuis
Président

Robert Kitchen

Conservateur

Souris–Moose Mountain

Octobre 2020
(président depuis octobre 2020)

Vice présidents

Francis Drouin

Libéral

Glengarry–Prescott–Russell

Janvier 2016
(vice-président depuis février 2020)

Julie Vignola

Bloc Québécois

Beauport–Limoilou

Février 2020
(vice-présidente depuis février 2020)

Membres

Steven MacKinnon
Secrétaire parlementaire (Services publics et Approvisionnement Canada [SPAC])

Libéral

Gatineau

Septembre 2017

Rachael Harder

Conservateur

Lethbridge

Février 2021

Pierre Paul-Hus
Porte parole de SPAC

Conservateur

Charlesbourg–Haute-Saint-Charles

Octobre 2020

Kelly McCauley

Conservateur

Edmonton-Ouest

Janvier 2016

Matthew Green
Porte parole de SPAC
Porte parole du SCT

Nouveau Parti démocratique

Hamilton-Centre

Février 2020

Majid Jowhari

Libéral

Richmond Hill

Janvier 2018

Irek Kusmierczyk

Libéral

Windsor–Tecumseh

Février 2020

Patrick Weiler

Libéral

West Vancouver–Sunshine Coast–Sea to Sky Country

Février 2020

Activité du Comité liée au SCT : 43e législature, 2e session

Activités prévues

  • Budget supplémentaire des dépenses (A) pour 2021-2022
  • Renforcer la protection de l’intérêt public dans le cadre de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
  • Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19
  • Gestion de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant et de l’Organisme UNIS
  • Approvisionnement en matière de construction navale
  • Améliorations de l’infrastructure de technologie de l’information (TI)
  • Contrats de NucTech

Le 10 mars 2021, le Comité a adopté la motion suivante : Que, dans le cadre de son étude du Budget supplémentaire des dépenses 2020-2021, le Comité oblige la production, par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), de tous les rapports mensuels sur les dépenses liées à la COVID-19 et les données sur les dépenses liées à la COVID-19 telles que divulguées par les dirigeants principaux des finances de tous les ministères respectifs, et que ces documents soient fournis au Comité au plus tard le mercredi 17 mars 2021, et que le Comité soit ensuite mis à jour au plus tard le 15 de chaque mois.

Le SCT a fourni deux de ces rapports au Comité (le 17 mars 2021 et le 15 avril 2021), ainsi que l’information soumise par les organisations au SCT (le 23 avril 2021). Le troisième rapport mensuel sera fourni le 15 mai 2021.

Budget principal des dépenses 2021-2022 et plans ministériels 2021-2022

Sommaires des réunions
Le 12 mai 2021 : comparution du président du Conseil du trésor avec les officiels du SCT

Le président du Conseil du Trésor a commencé par une allocution d’ouverture décrivant le Budget principal des dépenses 2021-2022 à l’échelle du gouvernement et pour le Conseil du Trésor : y compris le financement du soutien économique pour les Canadiens, le financement des vaccins et les soins virtuels. Le plan ministériel 2021-2022 pour le SCT a souligné le soutien et les orientations pour la réponse à la COVID-19, en travaillant avec Finances sur les impacts financiers du gouvernement, le soutien à un milieu de travail favorable et inclusif, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la réduction du fardeau des affaires réglementaires.

Le Comité a posé diverses questions sur les postes du Budget principal des dépenses 2021-2022 et du Plan ministériel 2021-2022 du SCT. Les membres s’intéressent aux initiatives du SCT liées à la diversité et à l’inclusion, ainsi qu’aux nombres cibles de D&I pour les cadres établis dans le plan ministériel. Les membres ont également exprimé leur curiosité quant à la participation du SCT à l’approbation des contrats et des dépenses liés à la COVID (par exemple, la Subvention salariale d’urgence du Canada). Mme Julie Vignola (Bloc Québécois) s’est montrée particulièrement intéressée par le dossier des dommages-intérêts de Phénix et les améliorations proposées par le SCT pour accroître le bilinguisme dans la fonction publique.

Autre activité parlementaire pertinente

Pratiques d’approvisionnement au sein de Services partagés Canada (SPC)

Résumés des réunions
Le 28 avril 2021 : Comparution du président de SPC, Paul Glover, et du directeur adjoint de la technologie, Matt Davis

M. Glover a donné au comité un aperçu des pratiques d’approvisionnement au sein de SPC dans son allocution d’ouverture et a offert de fournir au comité toute information supplémentaire que le comité trouverait utile. SPC continuera de moderniser et de normaliser les réseaux à l’échelle du gouvernement afin de pouvoir réagir rapidement aux besoins des ministères. SPC travaille également à l’amélioration de l’infrastructure informatique pour soutenir les avancées technologiques. M. Glover a également examiné les recommandations fournies par le rapport Gartner soumis au comité par SPC, intitulé « Network Sourcing Decision Matrix Benchmark – Final Report ».

Les échanges sur les motivations de certaines rédactions dans les documents précédemment fournis par SPC ont été parfois tendus. M. Glover a expliqué les responsabilités et le raisonnement qui sous-tendent les expurgations des documents confidentiels du Cabinet et de la sécurité nationale. Les membres étaient également curieux de connaître les progrès et les modernisations que SPC a réalisés dans les processus d’approvisionnement et le processus d’approvisionnement avec les produits CISCO.

Autre activité parlementaire pertinente :
  • Le 31 mars 2021 : Le rapport Gartner est soumis au comité.

Budget supplémentaire des dépenses (C) 2020-2021 et rapports sur les résultats ministériels 2020-2021

Résumés des réunions
Le 12 avril 2021 : réunion de suivi de la comparution du SCT sur le Budget supplémentaire des dépenses (C) 2020-2021

M. Glenn Purves a fait une déclaration préliminaire en vue de fournir au Comité du contexte sur les montants indiqués dans les documents fournis par le SCT le 17 mars 2021. M. Purves a accueilli les commentaires du Comité sur les documents et a encouragé le Comité à demander aux ministères responsables des renseignements plus détaillés au sujet de mesures précises. Les dépenses finales pour l’exercice 2020-2021 seront publiées dans les Comptes publics qui devraient être déposés à l’automne 2021.

Les membres se sont dit frustrés par le niveau de détail fourni par le SCT dans les documents du 17 mars 2021 et ont demandé que le prochain rapport contienne l’information détaillée fournie par tous les ministères. Le SCT s’est engagé à fournir des rapports contenant le niveau de détail demandé par le Comité. Les représentants du SCT ont expliqué le procédé utilisé par les ministères pour produire leurs rapports mensuels par l’entremise de TITAN et les façons dont les parlementaires et les Canadiens peuvent se servir de l’Infobase du gouvernement du Canada pour trouver de l’information sur les dépenses. Les membres ont posé de nombreuses questions sur les détails liés aux dépenses des autres ministères, dont le SCT ne fait pas le suivi.

Le 10 mars 2021 : Budget supplémentaire des dépenses (C) 2020-2021 et rapports sur les résultats ministériels 2020-2021

Les membres ont été cordiaux et polis avec les témoins. Les questions étaient parfois de nature technique. Les membres ont posé des questions sur les fonds alloués à l’Agence de la santé publique du Canada pour les vaccins et l’équipement de protection individuelle et ont dit vouloir obtenir une ventilation de l’information. Les membres ont également voulu obtenir plus d’informations sur les paiements pour les dommages causés par Phénix et sur la manière dont ces fonds sont comptabilisés. Les questions portaient également sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et sur le livre blanc sur les langues officielles. Les membres se sont montrés favorables à l’initiative du SCT visant à promouvoir la transparence fiscale.

Intérêt envers le portefeuille du SCT et du CMGN

Conservateur

  • Contrats accordés à CISCO
  • Produits et services fournis par le Service numérique canadien
  • Suivi des dépenses liées à la COVID

Libéral

  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre

Bloc Québécois

  • Montants alloués pour les paiements des dommages causés par Phénix (y compris la fiscalité)
  • Méthodes de calcul pour les dépenses liées à la COVID-19

Nouveau Parti démocratique

  • Évaluations des marchés publics
Autre activité parlementaire pertinente

Réponse du gouvernement à la COVID-19

Résumés des réunions
17 février 2021 : commissaire à l’information

La commissaire à l’information a commencé par réitérer que le droit d’accès ne peut être ignoré, même en cas d’urgence. Elle a décrit les façons dont les ministères et les organismes devraient travailler pour contribuer à ce droit d’accès afin d’assurer la reddition de comptes. Le gouvernement n’a pas répondu aux attentes, cependant, il y a des signes encourageants tels que le retour des institutions à la capacité de traiter les demandes d’accès à l’information. Le report du système d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels en ligne et le retard dans l’examen de la Loi sur l’accès à l’information sont décevants. Il y avait, et il y a toujours, des mesures qui peuvent être prises dans l’immédiat et qui ne nécessitent pas de changement législatif. Mme Maynard a décrit les mesures dans le rapport spécial qu’elle a envoyé au président du Conseil du Trésor.

La commissaire à l’information a critiqué le leadership et les conseils fournis par le Conseil du Trésor et a répété tout au long de la réunion qu’aucune mesure concrète n’était prise. La commissaire s’inquiète de la capacité du processus d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels de suivre le rythme et du manque de ressources (tant en ressources humaines qu’en technologie de l’information). La commissaire s’est dite préoccupée par la manière dont le SCT fait rapport, notamment sur les statistiques ministérielles mensuelles, et elle a insisté sur une meilleure compréhension de la situation actuelle des unités de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels. La commissaire estime que les contrats de vaccins pourraient être divulgués en protégeant certains des éléments qui y figurent. Elle a également souligné que la divulgation proactive résoudrait une grande partie de la pression sur le système d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels, en utilisant des exemples comme l’Australie. 

Le Comité a adopté une motion proposée par M. Kelly McCauley (Parti conservateur du Canada) pour réadopter le rapport du Comité de 2017 (Renforcer la protection de l’intérêt public dans le cadre de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles) et demander une réponse du gouvernement. Le Comité demandera également au président du Conseil du Trésor de comparaître pour une mise à jour sur les recommandations.

Le 27 janvier 2021 : directeur parlementaire du budget

La réunion a débuté tardivement en raison de votes à la Chambre des communes.

Le directeur parlementaire du budget a fait une brève déclaration préliminaire sur les progrès liés aux dépôts et aux projections publiés par son bureau, y compris les projections et l’analyse des points décrits dans Énoncé économique de l’automne 2020. Le directeur parlementaire du budget devrait remettre à temps (d’ici la fin du moins) la nouvelle analyse des coûts de construction navale au Comité.

Intérêts envers le portefeuille du SCT et du CMGN

Parti conservateur

  • Enjeux concernant la confidentialité dans la fonction publique
  • Transparence des contrats d’approvisionnement liés à la COVID-19

Parti libéral

Bloc Québécois

  • Transparence des contrats d’approvisionnement liés à la COVID-19

Nouveau Parti démocratique

Séance d’information sur les rapports du directeur parlementaire du budget

Résumés des réunions
Le 2 décembre 2020 : directeur parlementaire du budget

Le directeur parlementaire du budget a fait une brève déclaration préliminaire sur le changement du calendrier du cycle budgétaire et a présenté ses préoccupations concernant les pouvoirs approuvés dans la législation pour l’aide liée à la COVID-19, ce qui rend difficile le suivi des dépenses du gouvernement.

Intérêts envers le portefeuille du SCT et du CMGN

Parti conservateur

  • Transparence des dépenses du gouvernement liées à la COVID-19
  • Approvisionnement en équipement de protection individuelle et contrats
  • Approbation du Conseil du Trésor des programmes d’assistance liés à la COVID-19

Parti libéral

  • Qualité des renseignements fournis au Comité permanent des finances à la 1re session de la 43e législature par le ministère des Finances Canada

Bloc Québécois

  • Qualité des renseignements fournis sur l’InfoBase du gouvernement du Canada par le SCT au sujet des dépenses liées à la COVID-19

Nouveau Parti démocratique

  • Qualité des renseignements fournis sur l’InfoBase du gouvernement du Canada par le SCT au sujet des dépenses liées à la COVID-19
  • Critique des programmes d’infrastructure de technologie de l’information
Autres activités parlementaires pertinentes

Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020-2021

Résumés des réunions
Le 30 novembre 2020 : président du Conseil du Trésor

Les membres ont été plutôt cordiaux envers les témoins, mais ont exprimé leur frustration face aux réponses données aux questions sur la transparence. Les questions portaient sur les responsabilités liées aux exigences de la Loi sur les langues officielles pour la mise en œuvre de nouveaux programmes et sur une demande de précision au sujet du processus. Les membres étaient également préoccupés par le manque de précision entourant le montant des fonds alloués aux mesures liées à la COVID-19, ainsi qu’à toute dépense future pour ces mesures. Le président a également parlé de la Stratégie pour un gouvernement vert publiée plus tôt cette semaine et des progrès du Centre d’innovation en matière de réglementation du Canada.

Intérêts envers le portefeuille du SCT et du CMGN

Parti conservateur

  • Transparence des dépenses du gouvernement liées à la COVID-19

Parti libéral

Bloc Québécois

  • Demande d’un tableau précis sur les mesures liées à la COVID-19, les dépenses à ce jour et les dépenses futures prévues pour chaque mesure

Nouveau Parti démocratique

  • Critique du directeur parlementaire du budget sur le manque de transparence entourant les dépenses du gouvernement liées à la COVID-19
  • Demande d’un tableau précis sur les mesures liées à la COVID-19, les dépenses à ce jour et les dépenses futures prévues pour chaque mesure
Autres activités parlementaires pertinentes (période de questions, questions inscrites au Feuilleton, débat, dépôts)

Budget principal des dépenses 2020-2021

Résumés des réunions

Le 25 novembre 2020 : ministre du Gouvernement numérique

Les membres étaient surtout préoccupés par la sécurité des réseaux et les problèmes informatiques auxquels le gouvernement du Canada est confronté. Les membres du Parti conservateur du Canada ont été saisis de la question de l’informatique quantique et de la manière dont le Canada s’efforce de prévenir une attaque provenant de ce système. Les membres du Parti conservateur du Canada et du Nouveau Parti démocratique ont également souhaité obtenir plus de renseignements et de mises à jour sur les progrès réalisés par le gouvernement en matière d’accès à l’information après les problèmes initiaux du printemps. La ministre du Gouvernement numérique et des fonctionnaires ont souligné que les demandes d’accès à l’information et la transparence demeurent une priorité pour le gouvernement. Des fonctionnaires de Services partagés Canada et du SCT ont parlé des efforts déployés par le gouvernement pour moderniser et tenir à jour les systèmes informatiques, tout en veillant à ce que la sécurité demeure une priorité.

Le Comité a adopté avec dissidence tous les votes renvoyés au Comité sur le Budget principal des dépenses de 2020-2021.

Le 4 novembre 2020 : président du Conseil du Trésor

Les membres ont été plutôt cordiaux envers les témoins, mais étaient parfois impatients face aux réponses plus longues. Les questions portaient sur la transparence et la responsabilité du Conseil du Trésor quant aux politiques sur les dépenses publiques et l’approvisionnement. Le commentaire figurant dans le dernier rapport du directeur parlementaire du budget sur le manque de transparence du budget supplémentaire des dépenses (B) a été porté à l’attention des témoins par plusieurs membres. Les membres étaient également préoccupés par la santé mentale des fonctionnaires pendant la pandémie, l’utilisation du code de congé 699 et l’avenir du télétravail (comme l’achat de mobiliers de bureau pour le télétravail et la cession d’immeubles). Des fonctionnaires du ministère des Finances Canada ont également été interrogés sur les projets de dépôt d’un budget, dont la date n’a pas encore été fixée.

Intérêts envers le portefeuille du SCT et du CMGN

Parti conservateur

  • Préoccupations en matière de cybersécurité (informatique quantique)
  • Cession d’immeubles de la fonction publique (l’avenir du télétravail)

Parti libéral

  • Stabilisation de Phénix

Bloc Québécois

  • Stabilisation de Phénix et système ProGen

Nouveau Parti démocratique

Président : Robert Kitchen (Saskatchewan : Souris—Moose Mountain) : conservateur

Robert Kitchen
  • Il a été élu député de la circonscription de Souris—Moose Mountain en 2015.
  • Il a fait ses études en tant que chiropraticien et a siégé à plusieurs comités provinciaux et fédéraux avant de se mettre en politique en 2015.
  • Il a siégé au Comité de la santé au cours de la 43e législature et a été vice-président du Comité des anciens combattants au cours de la 42e législature.
  • Il a déjà remplacé des députés conservateurs au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires au cours de législatures précédentes.

1e vice-président : Francis Drouin (Ontario : Glengarry–Prescott–Russell) : libéral

Francis Drouin
  • Il a été élu député de la circonscription de Glengarry–Prescott–Russell aux élections fédérales de 2015.
  • Il est membre du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires et du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire et ancien membre de ces deux comités au cours de la 42e législature.
  • Avant son élection, il a travaillé comme adjoint spécial au Bureau du premier ministre de l’Ontario.

2e vice-présidente : Julie Vignola (Québec : Beauport–Limoilou) : Bloc Québécois

Julie Vignola
  • Elle a été élue en 2019 pour la circonscription de Beauport–Limoilou.
  • Elle est porte-parole du Bloc Québécois en matière de services publics et d’approvisionnement et des opérations gouvernementales.
  • Elle est ancienne enseignante au niveau secondaire et vice-rectrice.
  • Elle s’intéresse aux activités de divers organismes de bien-être communautaire et y participe (par exemple, Lions Club, Jeunesse Canada Monde).
  • Elle est défenseure de l’indépendance du Québec.

Steven MacKinnon (Québec : Gatineau) : libéral (secrétaire parlementaire du ministre, Services publics et Approvisonnement Canada)

Steven MacKinnon
  • Il a été élu député de la circonscription de Gatineau aux élections fédérales de 2015.
  • Il est le secrétaire parlementaire de la ministre, Services publics et Approvisionnement Canada.
  • Il est un ancien membre sans droit de vote du Comité permanent des comptes publics et du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.
  • Il est un ancien membre du Comité permanent des finances.
  • Avant son élection, M. MacKinnon était vice-président principal dans un cabinet-conseil mondial.
  • M. MacKinnon a été conseiller de l’ancien premier ministre Paul Martin et de l’ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick Frank McKenna.

Rachael Harder (Alberta : Lethbridge) : conservatrice (membre)

Rachael Harder
  • Elle a été élue députée de la circonscription de Lethbridge en 2015.
  • Elle est porte-parole de l’opposition officielle pour le gouvernement numérique.
  • Auparavant, elle a été la ministre fantôme de Condition féminine et pour les jeunes et les personnes handicapées.
  • Auparavant, elle a siégé à titre de présidente du Comité permanent de l’accès à l’information, la protection des renseignements personnels et de l’éthique au cours de la 1re session de la 43e législature.
  • Elle siège à titre de membre du Comité permanent des ressources naturelles.

Pierre-Paul-Hus (Québec : Charlesbourg—Haute-Saint-Charles) : conservateur (membre)

Pierre Paul-Hus
  • Il a été élu député de la circonscription de Charlesbourg—Haute-Saint-Charles en 2015.
  • Il est porte-parole de l’opposition officielle en matière de services publics et d’approvisionnement.
  • Il a exercé le rôle de rédacteur en chef du Groupe PRESTIGE Média, ce qui lui a donné de l’expérience dans les secteurs des affaires, politiques et culturels à Québec.
  • Auparavant, il a été porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique et de protection civile.
  • Il a été vice-président du Comité permanent de la sécurité publique et nationale au cours de la 1re session de la 43e législature et de la 42e législature.
  • Il est également membre du Comité des relations Canada-Chine.

Kelly McCauley (Alberta : Edmonton-Ouest) : conservateur (membre)

Kelly McCauley
  • Il a été élu député de la circonscription d’Edmonton West aux élections fédérales de 2015.
  • Auparavant, il a siégé au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.
  • Il a été membre du Comité exécutif du Conseil de Northlands, le Conseil du Musée de l’aviation de l’Alberta.
  • Il est président du conseil arbitral de l’assurance-emploi pour Edmonton et le Nord de l’Alberta.
  • Il offre des services professionnels d’accueil (gestion d’hôtels et de centres des congrès).

Matthew Green (Ontario : Hamilton Centre) : Nouveau Parti démocratique (membre)

Matthew Green
  • Il a été élu pour la première fois aux élections fédérales de 2019 dans la circonscription de Hamilton Centre (auparavant tenue par le député néo-démocrate David Christopherson).
  • Il est porte-parole du Nouveau Parti démocratique pour le Conseil du Trésor, Revenu national, Services publics et Approvisionnement Canada, et porte-parole adjoint en matière d’éthique.
  • Il est ancien conseiller de la ville de Hamilton (de 2014 à 2018).
  • Il est membre du Comité permanent des comptes publics de la Chambre des communes.
  • Il est membre de l’Association parlementaire Canada-Afrique et de la Section canadienne de ParlAmericas.

Majid Jowhari (Ontario : Richmond Hill) : membre libéral

Majid Jowhari
  • Il a été élu député de la circonscription de Richmond Hill aux élections fédérales de 2015.
  • Il a siégé au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires et du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie.
  • Il est membre du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires et du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie.
  • Avant son élection, M. Jowhari a été ingénieur professionnel agréé de 1995 à 1999 et a fondé sa propre société de conseil pour conseiller les dirigeants principaux des finances.
  • En 2018, l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale a nommé Majid Jowhari champion parlementaire de la santé mentale.

Irek Kusmierczyk (Ontario : Windsor—Tecumseh) : libéral (membre et secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées)

Irek Kusmierczyk
  • Il a été élu député de la circonscription de Windsor–Tecumseh aux élections fédérales de 2019.
  • Il est membre du Comité permanent des opérations gouvernementales.
  • Il est le secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées.
  • Avant son élection, M. Kusmierczyk était conseiller municipal pour le conseil municipal de Windsor.

Patrick Weiler (Colombie Britannique : West Vancouver—Sunshine Coast—Sea to Sky Country) : membre libéral

Patrick Weiler
  • Il a été élu député de la circonscription de West Vancouver–Sunshine Coast–Sea to Sky Country aux élections fédérales de 2019.
  • Il est membre du Comité permanent des ressources naturelles.
  • Il est avocat spécialisé en gestion des ressources naturelles et de l’environnement.
  • Il a représenté les Premières nations, les municipalités, les petites entreprises et les organismes sans but lucratif sur des enjeux juridiques liés à l’environnement et aux entreprises dans sa circonscription.
  • Il est le champion du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques du gouvernement libéral.

Aperçu du gouvernement numérique pendant la pandémie de la COVID-19 (Bureau du dirigeant principal de l’information, Services partagés Canada, Service numérique canadien et Bureau de la transformation numérique)

Objet

Qu’a fait le gouvernement sur le front numérique pour relever les défis opérationnels et de prestation de services liés à la pandémie de la COVID-19?

Faits saillants

  • Le Bureau du dirigeant principal de l’information travaille avec Services partagés Canada (SPC), le Service numérique canadien et le Bureau de la transformation numérique afin d’appuyer le fonctionnement de l’infrastructure et des systèmes de la technologie de l’information du gouvernement et maintenir la continuité des services fédéraux critiques.
  • Le Bureau de la transformation numérique coordonne l’approche pangouvernementale du service aux citoyens en ligne à partir du site canada.ca/coronavirus, avec Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, le Bureau du Conseil privé et Service Canada.
  • En réponse à la pandémie, SPC a considérablement augmenté sa capacité de gérer l’afflux de connectivité à distance et a déployé de nouveaux outils de collaboration (par exemple, Microsoft Teams) dans l’ensemble de l’entreprise, ce qui a fourni un soutien essentiel aux ministères pour le travail à distance pendant la pandémie.
  • De plus, en raison de la COVID, la capacité d’accès à distance sécurisé a été augmentée pour prendre en charge 300 000 connexions simultanées, ce qui représente environ 72 % des employés travaillant pour des entités fédérales soutenues par SPC.
  • Plus de 282 855 comptes pour Microsoft Office 365 ont été créés, permettant aux employés de l’ensemble du gouvernement de disposer d’outils de collaboration.
  • L’inventaire des téléphones mobiles a augmenté de 45 000 nouveaux comptes pendant la pandémie. Cela comprend les téléphones intelligents (voix/texte/données) et les appareils mobiles ordinaires (voix/texte).

Réponse

  • Nous accélérons nos efforts de transformation numérique pendant cette pandémie pour continuer à fournir un gouvernement numérique ouvert, sécurisé et résilient.
  • Nous appuyons activement le fonctionnement continu de l’infrastructure et des systèmes informatiques et avons également augmenté la capacité du réseau fédéral afin que les services essentiels puissent être maintenus.
  • Nous veillons à ce que les ministères et les fonctionnaires disposent des connaissances, des outils et de l’équipement dont ils ont besoin pour travailler à distance. Cela comprend l’acquisition et l’approvisionnement de nouveaux appareils et équipements, ainsi que le déploiement rapide de nouveaux systèmes de collaboration et de communication en nuage à l’échelle du gouvernement.
  • Depuis le début du mois de mars, le Bureau de la transformation numérique coordonne, en collaboration avec de nombreux ministères, la présence Web de l’ensemble du gouvernement en réponse à la COVID-19, améliorant constamment l’expérience des utilisateurs grâce à des mises à jour fondées sur des données probantes sur canada.ca/coronavirus.
  • Le Service numérique canadien aide le Canada à répondre à la crise de la COVID-19 en collaborant avec les ministères et d’autres administrations pour créer de nouveaux outils et services à code source ouvert, comme GC Notification, un outil qui permet à un ministère quelconque d’envoyer rapidement des avis par courriel ou par message texte.
  • SPC s’appuie sur sa solide expérience du travail à distance pour construire son lieu de travail hybride de l’avenir.
  • SPC optimisera le potentiel de sa main-d’œuvre de façon à s’assurer que les employés sont engagés, habilités et responsabilisés, en axant ses efforts sur la mobilisation des employés et le rendement organisationnel.
  • SPC mettra en place une technologie de classe mondiale pour le gouvernement en attirant, en formant et en habilitant une main-d’œuvre diversifiée et compétente qui pourra utiliser des outils de collaboration efficaces et un espace de travail moderne.

Contexte

La pandémie de la COVID-19 continue de transformer le paysage opérationnel et de services du gouvernement. En préparant sa réponse, le gouvernement accélère sa transformation numérique et fournit des résultats qui aident directement les Canadiens pendant cette période de crise, tout en renforçant les bases du gouvernement pour qu’il devienne un gouvernement numérique plus ouvert, plus axé sur les personnes et plus résilient à l’avenir.

Le Bureau du dirigeant principal de l’information du SCT travaille avec Services partagés Canada (SPC), le Service numérique canadien et le Bureau de la transformation numérique afin d’appuyer activement le fonctionnement continu de l’infrastructure et des systèmes de la technologie de l’information du gouvernement et de maintenir la continuité des services fédéraux critiques.

Parallèlement, SPC et le Bureau du dirigeant principal de l’information s’assurent que les ministères et les fonctionnaires disposent des connaissances, des outils et de l’équipement dont ils ont besoin pour travailler à distance. Cela comprend l’acquisition et l’approvisionnement de nouveaux appareils et équipements, ainsi que le déploiement rapide de nouveaux systèmes de collaboration et de communication basés sur le nuage à l’échelle du gouvernement.

Le Bureau du dirigeant principal de l’information est en contact permanent avec le Centre canadien pour la cybersécurité pour se tenir au courant de l’environnement mondial des cybermenaces, y compris l’analyse régulière des nouvelles vulnérabilités qui pourraient avoir une incidence sur le gouvernement du Canada.

Le Bureau du dirigeant principal de l’information travaille en étroite collaboration avec les ministères et les organismes afin d’appuyer la prestation de services en renforçant la planification de la continuité des activités, en identifiant les services critiques, et en concentrant les ordres du jour des comités sur les efforts liés à la COVID-19. Cela comprend la collaboration avec SPC et Sécurité publique Canada pour recenser les interdépendances des services critiques, notamment entre les services ayant été cernés dans les répertoires de services ministériels, les services critiques et les systèmes de la technologie de l’information qui les appuient.

Le SCT s’est adressé aux dirigeants principaux de l’information de tous les ministères pour comprendre leurs besoins non satisfaits en matière de dotation dans les domaines prioritaires, et pour mettre au point un outil permettant d’identifier et de déployer de façon centralisée les talents dans les domaines les plus nécessaires. Cela comprend la réaffectation et la mise à niveau des fonctions de la plateforme Nuage de talents pour créer la réserve de talents du gouvernement du Canada, un outil permettant de saisir les besoins en personnel et les talents disponibles. Cet outil sera d’abord utilisé par la collectivité des dirigeants principaux de l’information, et le Bureau du dirigeant principal de l’information travaille avec le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines pour déterminer s’il convient à une utilisation plus large.

Le SCT appuie activement le gouvernement dans la gestion de ses responsabilités législatives et politiques au cours de l’intervention face à la COVID-19, notamment celles liées à l’accès à l’information et aux demandes de renseignements personnels, à la publication proactive et à la gestion de l’information. Les principales activités comprennent des modifications du système et des notifications à partir du site Web, ainsi que des conseils réguliers aux ministères et aux organismes. Le Bureau du dirigeant principal de l’information a également amélioré la facilité de recherche des ressources du gouvernement ouvert, y compris les jeux de données et les infographies, liées à la COVID-19 en créant une fonctionnalité de recherche spécifique à la COVID-19 sur ouvert.canada.ca.

Le Bureau du dirigeant principal de l’information s’engage au sein du gouvernement du Canada, ainsi qu’entre les administrations canadiennes, les secteurs et au niveau international pour établir des lignes de communication solides, partager les pratiques exemplaires et appuyer l’élaboration d’une réponse coordonnée des dirigeants principaux de l’information à la pandémie de COVID-19.

Sur la scène mondiale, il s’agit notamment d’engager des partenaires dans des forums clés tels que les Nations numériques, le Partenariat pour un gouvernement ouvert et l’Organisation de coopération et de développement économiques.

À l’échelle nationale, le Bureau du dirigeant principal de l’information tire parti de son rôle de coprésident du Conseil des dirigeants principaux de l’information du secteur public et du Conseil stratégique des dirigeants principaux de l’information pour réunir les dirigeants principaux de l’information des secteurs publics provinciaux et territoriaux, et des secteurs public et privé du Canada, respectivement, en vue d’une action coordonnée sur les défis de la COVID-19.

Le Bureau du dirigeant principal de l’information explore également les possibilités de tirer parti de l’expertise du secteur privé afin d’appuyer la réponse à la COVID-19. Cela comprend le lancement d’un groupe de travail qui agira en tant que centre de coordination pour toutes les offres de soutien des fournisseurs de gestion de l’information et de technologie de l’information face à la COVID-19 à travers le gouvernement.

Le Bureau de la transformation numérique travaille avec les ministères responsables de la COVID-19 afin de veiller à ce que les renseignements et les services concernant la COVID-19 fournis par l’entremise du site Web canada.ca/coronavirus le soient de façon intégrée et pangouvernementale. Il fournit des compétences en matière de prototypage rapide et de recherche et de test de facilité d’emploi pour les principaux dossiers de la COVID-19, tels que les vaccins, les mesures de santé publique, les voyages, ArriveCAN, la Prestation canadienne de la relance économique, la Subvention salariale d’urgence du Canada et la Prestation canadienne d’urgence. En outre, le Bureau de la transformation numérique a mis en place un cadre de mesure du rendement pour recueillir, évaluer et améliorer le rendement des principaux renseignements et services sur la COVID-19, de sorte que les ministères et les organismes disposent de données et de commentaires directs des citoyens et des entreprises pour appuyer les améliorations.

Au niveau national, le Bureau de la transformation numérique a créé un groupe de travail Web sur la COVID-19 avec ses homologues provinciaux et territoriaux afin d’améliorer la coordination des efforts contre la COVID-19 entre les administrations, y compris le partage des résultats des tests de facilité d’emploi et des commentaires reçus des citoyens et des entreprises par l’entremise du site canada.ca.

Le Service numérique canadien aide le Canada à répondre à la crise de la COVID-19 en travaillant avec les ministères, d’autres administrations et des secteurs pour créer de nouveaux outils et services à code source ouvert et tirer parti de ceux qui existent déjà.

Par exemple, le Service numérique canadien a collaboré avec Santé Canada, les provinces et territoires et d’autres organisations pour offrir Alerte COVID, une application nationale gratuite de notification d’exposition qui a été téléchargée par plus de cinq millions de Canadiens.

La Service numérique canadien aide à combattre la désinformation pendant la COVID-19 avec GC Notification, en collaborant avec Santé Canada pour lancer un nouveau service de notification qui a envoyé près de trois millions de messages aux Canadiens afin de leur fournir des informations actualisées et précises sur la COVID-19 auxquelles ils peuvent se fier.

La Service numérique canadien a également collaboré avec Emploi et Développement social Canada et l’Agence du revenu du Canada pour lancer un service en ligne qui a déjà permis à près d’un million de Canadiens de recevoir des conseils personnalisés sur l’aide financière que le gouvernement peut leur offrir pendant la pandémie.

Il s’agit notamment de s’associer à des partenaires publics et à but non lucratif (y compris l’École de la fonction publique du Canada) afin de tirer parti des outils et services à code source ouvert disponibles pour une collaboration et une prestation de services efficaces grâce à l’Initiative d’appel ouvert.

La réponse de SPC à la pandémie s’est concentrée sur cinq piliers clés, à savoir la main-d’œuvre, le lieu de travail, la technologie, les opérations et les communications. Un cadre de gouvernance rigoureux a été établi dès le début de la pandémie, soutenu au plus haut niveau par le président. Une équipe spéciale a été mise en place pour assurer le leadership au niveau tactique de la réponse de SPC. Le Bureau de la vérification et de l’évaluation a impliqué le Comité ministériel de vérification dès le début, en organisant des réunions mensuelles qui ont permis à la haute direction de SPC d’obtenir des conseils indépendants et un retour d’information sur les risques clés ainsi que sur les opérations régulières de SPC. Le Bureau de la vérification et de l’évaluation a mis en place une équipe stratégique pour la COVID-19 afin de soutenir le Ministère dans sa réponse à la crise et au-delà.

SPC a été en mesure de maintenir ses opérations. De plus, comme une partie de son effectif travaillait déjà à distance, SPC n’a pas eu besoin de mettre en œuvre son plan de continuité des activités. Les plans de continuité des activités ont été modifiés pour définir les services critiques et les fonctions critiques pour les maintenir. Une initiative de viabilité opérationnelle a été mise en œuvre. Cette initiative comprenait l’établissement de cartes de profondeur qui identifiaient les hauts dirigeants, les employés dans les rôles soutenant les services critiques et les employés leur servant de remplaçant en cas d’urgence. De plus, SPC a rédigé des lettres de facilitation de mouvement lorsque les frontières provinciales ont été fermées afin de s’assurer que ces employés pouvaient accéder aux bâtiments de SPC, selon les besoins, pour maintenir les opérations critiques.

Stratégie relative au numérique

Objet

En mai 2021, la ministre du Gouvernement numérique du Canada publiera la Stratégie relative au numérique du gouvernement du Canada.

Faits saillants

  • Le 20 novembre 2019, le gouvernement du Canada a annoncé la nomination du premier ministre autonome du gouvernement numérique, avec le mandat de diriger les travaux de l’ensemble du gouvernement pour assurer la transition vers un gouvernement plus numérique afin d’améliorer les services aux citoyens.
  • Le Bureau du dirigeant principal de l’information, Services partagés Canada (SPC) et le Service numérique canadien ont uni leurs efforts pour appuyer le fonctionnement de l’infrastructure et des systèmes de technologie de l’information du gouvernement et maintenir la continuité des services critiques fédéraux.
  • Quatre domaines de travail clés ont été déterminés afin de permettre la transformation numérique :
    • moderniser la façon dont nous remplaçons, construisons et gérons les principaux systèmes de technologie de l’information;
    • fournir des services aux gens selon leurs besoins et au moment opportun;
    • adopter une approche pangouvernementale pour les activités numériques;
    • transformer notre façon de travailler : revoir les obstacles institutionnels au changement qui nous ont bloqués dans le passé.
  • La Stratégie est un plan évolutif en ligne qui énonce les étapes nécessaires à la transition vers un gouvernement véritablement numérique faisant appel à une technologie de pointe pour offrir le type de services que les citoyens et les résidents attendent à l’ère numérique. La Stratégie, ainsi que le Plan stratégique des opérations numériques et les Normes relatives au numérique du gouvernement du Canada, fourniront le cadre permettant au gouvernement d’offrir des services sécurisés, fiables et faciles d’accès aux citoyens, aux résidents et aux entreprises.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada accélère sa transformation numérique et renforce ses bases pour un gouvernement numérique plus ouvert, plus centré sur les personnes et plus résilient, aujourd’hui et dans l’avenir.
  • Il s’agit notamment de mettre en place de nouveaux moyens de fournir aux Canadiens des services plus sûrs, plus fiables et plus faciles à utiliser.
  • La Stratégie relative au numérique est un plan itératif visant à transformer l’expérience des Canadiens avec le gouvernement du Canada et à offrir le niveau de service auquel nous nous attendons tous à l’ère numérique.
  • La Stratégie relative au numérique décrit quatre domaines clés de travail pour offrir des services sécurisés, fiables et faciles d’accès aux citoyens, aux résidents et aux entreprises.
    • Premièrement, nous modernisons la façon dont nous remplaçons, construisons et gérons les grands projets informatiques.
    • Deuxièmement, le gouvernement explore également les options pour de nouvelles plateformes, de nouveaux outils et de nouveaux services, conçus pour les personnes qu’ils servent, qui permettent aux Canadiens de trouver et d’utiliser plus facilement les services.
    • Troisièmement, nous construisons et renforçons notre infrastructure de base pour soutenir les opérations pangouvernementales, répondre aux besoins opérationnels numériques des ministères et continuer à protéger l’information, les personnes et les biens afin d’offrir des programmes et des services fiables aux citoyens, que ce soit par voie numérique ou en personne.
    • Enfin, cette transformation accélérée comprend l’examen des moyens de transformer les obstacles institutionnels au changement numérique au sein du gouvernement, en veillant à ce que nous ayons toujours les bonnes compétences numériques, aux bons endroits, soutenues par un leadership solide et habilitant, qui favorise le changement.
  • Tout au long de cette transformation, nous continuons à faire progresser les Normes relatives au numérique et le Plan stratégique des opérations numériques pour faire en sorte que les utilisateurs et leurs besoins soient au cœur de nos services, programmes et opérations.

Contexte

Le 20 novembre 2019, le gouvernement du Canada a annoncé la nomination du premier ministre autonome du gouvernement numérique, avec des engagements clairs sous forme de lettre de mandat pour diriger les travaux dans l’ensemble du gouvernement afin d’assurer la transition vers un gouvernement plus numérique et d’améliorer le service aux citoyens.

Mandat et mesures à ce jour

Dans ce rôle, le ministre dirigera l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie et des programmes en matière de numérique au SCT et à Services partagés Canada (SPC), y compris les efforts visant à identifier les systèmes et les plateformes de technologie de l’information fondamentaux et à risque, à réunir l’expertise nécessaire pour mettre en œuvre efficacement les grands projets de transformation et à renouveler SPC.

Le ministre est également chargé de diriger les travaux relatifs au système de ressources humaines et de rémunération de nouvelle génération, d’accélérer les progrès de la nouvelle stratégie visant à créer un guichet unique en ligne pour tous les services gouvernementaux, et d’appuyer plusieurs ministres clés dans la transformation numérique de leurs services ainsi que dans l’exploitation des technologies numériques, comme l’intelligence artificielle, et des approches numériques, comme la source ouverte et les données ouvertes.

Ce mandat ministériel s’appuie sur le travail effectué par le gouvernement du Canada au cours du dernier mandat pour jeter les bases d’un gouvernement numérique. Il s’agissait notamment de modifier la Loi sur la gestion des finances publiques afin d’officialiser le rôle du dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada dans la législation et d’élever la fonction à un poste de niveau sous-ministre afin de renforcer la gestion des technologies de l’information du gouvernement et d’appuyer la transformation numérique à l’échelle du gouvernement.

Le gouvernement du Canada a également annoncé ses normes relatives au numérique qui établissent comment tous les fonctionnaires devraient travailler différemment à l’ère numérique. Il s’agit notamment de veiller à ce que les services, les programmes et les opérations soient axés sur l’utilisateur et que le gouvernement du Canada tire parti des technologies et des méthodes numériques pour offrir aux citoyens les services de haute qualité auxquels ils s’attendent. Les normes ont été récemment mises à jour et contiennent des conseils supplémentaires sur la façon dont les ministères et organismes peuvent intégrer pleinement les normes dans leur travail.

Cela comprend l’utilisation responsable et éthique de l’intelligence artificielle dans la prestation de services. La Directive sur la prise de décisions automatisée et l’outil d’évaluation des incidences algorithmiques du gouvernement du Canada, qui sont des chefs de file mondiaux, appuient l’utilisation responsable et fondée sur les droits de la personne des systèmes de prise de décisions automatisée en aidant les ministères et les organismes à évaluer et à atténuer toute incidence connexe. Le gouvernement du Canada a également créé une liste de sources d’intelligence artificielle pour aider les ministères et organismes à se procurer des solutions, des services et des produits d’intelligence artificielle éthiques et efficaces qui permettent d’améliorer les services publics à l’ère numérique.

Le gouvernement du Canada élabore également un cadre stratégique qui appuie la transformation numérique à l’échelle du gouvernement. Cela comprend la Politique sur les services et le numérique, qui est entrée en vigueur le 1er avril 2020. Cet ensemble de politiques établit un ensemble de règles désormais intégrées qui guideront la façon dont le gouvernement du Canada gère la prestation des services, l’accessibilité, l’information et les données, la technologie de l’information et la cybersécurité afin d’offrir de meilleurs services centrés sur l’utilisateur à l’ère numérique.

Enfin, le gouvernement du Canada a créé de nouvelles organisations, conçues afin d’appuyer la transition vers un gouvernement plus numérique. Le Bureau de la transformation numérique dirige l’intégration de la présence du gouvernement du Canada sur le site canada.ca et l’améliore afin que les gens puissent trouver et utiliser les informations et les services dont ils ont besoin, quel que soit le ministère ou l’organisme qui les fournit. L’élément fondamental de ce travail consiste à mesurer le rendement des principales tâches de canada.ca et à fournir des conseils aux ministères et organismes sur la façon d’améliorer leurs principales tâches afin de mieux répondre aux besoins des citoyens et des entreprises. Le Service numérique canadien aide les organisations fédérales à concevoir et à fournir des services qui répondent aux besoins des citoyens, notamment grâce à GC Notification qui permet aux ministères d’envoyer rapidement et facilement des courriels et des messages texte aux utilisateurs des services. À ce jour, 110 services ont envoyé plus de 11,8 millions de notifications par l’entremise de GC Notification. Le 31 juillet 2020, le Service numérique canadien et Santé Canada ont également lancé Alerte COVID, l’application canadienne gratuite de notification d’exposition à la COVID-19 pour aider les gens à savoir s’ils ont été exposés à un risque. L’application a été développée en collaboration avec des partenaires du secteur privé et des gouvernements provinciaux.

De plus, l’Académie du numérique de l’École de la fonction publique du Canada permet aux fonctionnaires d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour offrir un service d’excellence à l’ère numérique.

Stratégie relative au numérique et Budget de 2021

Le ministre dirige la mise en œuvre d’une stratégie relative au numérique pour le gouvernement. Celle-ci comprend l’élaboration d’une vision de la transformation numérique qui concentre les efforts dans quatre domaines clés :

  • utilisation de méthodes modulaires pour moderniser la façon dont nous remplaçons, construisons et gérons les systèmes informatiques critiques;
  • conception de services pour les personnes qui les utilisent afin qu’ils soient fiables, sûrs, opportuns, accessibles et faciles à utiliser à partir de n’importe quel appareil;
  • adoption d’une approche pangouvernementale en matière de gestion des données et des opérations, des outils et des actifs informatiques;
  • transformation des obstacles institutionnels au changement qui nous ont freinés dans le passé.

Le Budget de 2021 renforce l’engagement du gouvernement à remédier à cette situation par des investissements générationnels dans l’écosystème de la technologie de l’information du Canada. Ces investissements comprennent l’acquisition de nouvelles technologies et de nouveaux outils pour protéger les renseignements des contribuables, la modernisation des systèmes de prestation du Canada, l’accélération des plans pour s’assurer que tous les Canadiens ont accès à l’Internet à large bande, l’établissement d’un nouveau commissaire aux données pour éclairer les approches du gouvernement et des entreprises sur les questions axées sur les données, ainsi qu’une gamme d’investissements de soutien pour régler la dette technique globale dans l’ensemble du gouvernement.

Le Budget de 2021 décrit une prochaine phase ambitieuse pour la transformation numérique du Canada, avec plus de 2,5 milliards de dollars investis dans les deux services ayant la plus grande incidence, comme les prestations, les impôts et l’immigration, et plus d’un milliard de dollars de ce montant consacrés à la modernisation des systèmes de la technologie de l’information critiques, au renforcement des efforts de cybersécurité et à la fourniture d’un soutien centralisé coordonné et informé à notre effort de transformation à l’échelle du gouvernement.

Cela comprend 88 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2022-2023, et 25,8 millions en permanence, pour le SCT afin de renouveler et d’accroître la capacité du Service numérique canadien et d’améliorer davantage la façon dont le gouvernement offre des services numériques aux Canadiens. Il prévoit également 34 millions de dollars pour le Bureau du dirigeant principal de l’information afin de fournir une orientation stratégique et un leadership dans les domaines de la gestion de l’information, de la technologie de l’information, de la sécurité, de la protection des renseignements personnels et de l’accès à l’information dans l’ensemble du gouvernement du Canada.

Le SCT continue de travailler activement avec ses partenaires dans l’ensemble du gouvernement du Canada pour faire avancer concrètement le mandat du gouvernement numérique et améliorer les services offerts aux Canadiens. Cela comprend des efforts pour améliorer la gouvernance tout en donnant aux équipes les moyens d’être agiles et de miser sur la conception de services centrés sur l’utilisateur.

Services partagés Canada (SPC)

SPC a entrepris un certain nombre d’initiatives importantes pour soutenir les opérations du gouvernement du Canada pendant la pandémie. D’autres incluent :

Accès à distance sécurisé et outils de collaboration
  • Le ministère a rapidement augmenté la capacité d’accès à distance sécurisé du gouvernement de plus de 106 % et a actuellement une capacité allant jusqu’à 283 622 connexions simultanées; en moyenne, plus de 195 000 fonctionnaires accèdent quotidiennement au réseau.
  • SPC a mis en place un système temporaire basé sur le nuage avec une suite d’outils Microsoft 365, comprenant 40 départements activés avec Microsoft Teams, pour fournir une plate-forme collaborative qui a permis aux fonctionnaires entre autres d’avoir des réunions en ligne, de discuter et de partager facilement des documents.
  • L’utilisation du service de téléconférence du gouvernement a augmenté de 212,5% depuis février 2020. Plus de 5 millions de minutes de téléconférence ont été utilisées par jour en juin et l’utilisation actuelle est de 2 millions de minutes par jour.
  • Accélérer le déploiement d’autres outils de collaboration pour faciliter le travail virtuel.
  • Avant COVID-19, la vidéoconférence était une option secondaire par rapport aux réunions en personne ; aujourd’hui, la vidéoconférence est désormais la solution par défaut, faisant progresser l’objectif d’un gouvernement numérique.
Prestation de services numériques
  • Solutions d’hébergement en nuage accéléré en production avec six départements.
  • Fermeture de 91 centres de données existants, ce qui porte notre nombre total de centres de données fermés à 300.
Modernisation des achats
  • SPC travaille activement avec l’industrie pour rendre l’approvisionnement plus simple, plus rapide et moins lourd sur le plan administratif pour les entreprises travaillant avec le gouvernement fédéral.
  • Le centre d’expertise de SPC en approvisionnement souple et novateur a été piloté en utilisant une plate-forme d’intelligence d’affaires ouverte, le marché numérique « TECH2GOV » pour accéder à des centaines d’entreprises technologiques canadiennes qui peuvent fournir des solutions immédiates dans leurs domaines de spécialisation.
  • Le Centre d’expertise en approvisionnement souple et novateur a lancé des projets pilotes d’approvisionnement agile où les fournisseurs ont collaboré tout au long du processus d’approvisionnement et ont joué un rôle central dans la conception de la solution.

Budget principal des dépenses 2021-2022

Budget principal des dépenses 2021-2022 : Services partagés Canada

Objet

Le Budget principal des dépenses 2021-2022 de Services partagés Canada (SPC) a été déposé au Parlement le 25 février 2021. Il donne un aperçu des dépenses nécessaires pour le prochain exercice.

Faits saillants

  • Avec l’approbation du Budget principal des dépenses 2021-2022, les niveaux de référence du ministère diminueront de (147,1) millions de dollars, passant de 2 055,2 millions de dollars dans le Budget principal des dépenses 2020-2021 à 1 908,1 millions de dollars dans le Budget principal des dépenses 2021-2022.
  • La diminution globale de 147,1 millions est attribuable à une diminution des niveaux de référence de SPC de 347,2 millions de dollars, qui est neutralisée par une augmentation de 199,2 millions de dollars correspondant à de nouveaux postes et transferts ainsi qu’une augmentation de 0,9 million de dollars pour le régime d’avantages sociaux des employés.
  • La principale cause de la diminution de 347,2 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent est la réduction du financement lié à divers projets et initiatives issus du budget de 2017 et du budget de 2018, y compris une diminution de 170,1 millions de dollars pour le programme existant de migration de la charge de travail, ainsi qu’une diminution de 114,2 millions de dollars liée au programme existant de renouvellement de la technologie de l’information.
  • Le plus important des nouveaux financements inclus dans les 199,2 millions de dollars de nouveaux fonds concerne la poursuite du Programme de renouvellement de la technologie de l’information, qui représente 93,2 millions de dollars.

Réponse

  • Services partagés Canada investira des fonds pour fournir une infrastructure de technologie de l’information moderne, fiable et sécurisée à l’appui des priorités du gouvernement et de la prestation numérique de programmes et de services à la population canadienne.

Contexte

Avec l’approbation du Budget principal des dépenses 2021-2022, les niveaux de référence du ministère diminueront de (147,1) millions de dollars, passant de 2 055,2 à 1 908,1 millions de dollars.

La diminution nette de (147,1 millions de dollars) est attribuable aux éléments suivants :

Nouveau financement : nouveau financement total de 194,6 millions de dollars
  • Un total de 93,2 millions de dollars pour rendre les services numériques disponibles aux Canadiens : le Programme de renouvellement de la technologie de l’information qui sert à optimiser l’efficacité et la performance des systèmes de technologie de l’information dans tout l’écosystème de technologie de l’information du gouvernement du Canada, ce qui atténue au bout du compte les risques liés aux temps d’arrêt des actifs de technologie de l’information et aux défaillances des systèmes ainsi que les risques associés à la sécurité des technologies de l’information. Ce nouveau financement est une réduction du financement restant réservé dans le budget de 2018 pour soutenir la poursuite du Programme de renouvellement de la technologie de l’information, initialement créé en 2019 en tant que mesure du budget de 2018 « Offrir des services numériques aux Canadiens ».
  • Un total de 37,3 millions de dollars pour les initiatives de modernisation de la technologie de l’information qui tireront parti des initiatives de l’infonuagique et de la migration des charges de travail, ce qui comprend le regroupement et la modernisation des services de courriel, des centres de données et des systèmes réseau. Elles englobent des projets et des activités qui feront progresser la mise en place de Microsoft Office 365 dans l’infonuagique et qui favoriseront l’établissement d’un effectif possédant des compétences numériques.
  • Un total de 36,5 millions de dollars pour les coûts des technologies de l’information de base. Ce montant comprend deux éléments, le financement pour soutenir les coûts associés à l’intégration de nouveaux équivalents temps plein au gouvernement du Canada à un taux de 4 % ou 700 $/équivalent temps plein, et le financement associé aux projets et initiatives des partenaires.
  • Un total de 6,8 millions de dollars pour des vidéoconférences sécurisées dans le cadre de l’expansion des communications sécurisées pour l’Initiative nationale de leadership afin de mieux soutenir les réunions du Cabinet et des comités du Cabinet et d’améliorer les communications efficaces alors que les ministres continuent de travailler et de participer à des réunions à distance. Cette initiative est dirigée par le Bureau du Conseil privé en partenariat avec le Centre de la sécurité des télécommunications et SPC.
  • Un total de 6,7 millions de dollars pour soutenir les services, l’infrastructure et les services de TI qui appuient directement l’intervention du gouvernement du Canada en réaction à la pandémie de COVID-19.
  • Un total de 6,6 millions de dollars pour améliorer l’intégrité des frontières et du système d’octroi de l’asile du Canada dans le cadre de la mesure du budget de 2019. Le rôle de SPC est d’optimiser l’interopérabilité et d’améliorer les systèmes de technologie de l’information d’octroi de l’asile, de fournir les mises à niveau nécessaires du réseau et du matériel du système sous la direction d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et de fournir des services de technologie de l’information de base.
  • Un total de 4,5 millions de dollars pour les conventions collectives nouvellement signées.
  • Un total de 3,0 millions de dollars pour rendre les lieux de travail du gouvernement fédéral plus accessibles dans le cadre des mesures du budget de 2019 pour le Programme d’accessibilité, d’adaptation et de technologie informatique adaptée. Ce financement renforcera la capacité du Programme d’accessibilité, d’adaptation et de technologie informatique adaptée à repérer, à éliminer et à prévenir les obstacles technologiques auxquels font face les fonctionnaires handicapés dans les lieux de travail du gouvernement fédéral.
Transferts : transfert net total de 4,6 millions de dollars
  • Une augmentation de 2,7 millions de dollars de l’École de la fonction publique du Canada. Ce montant était auparavant facturé annuellement à l’École de la fonction publique du Canada. Cependant, étant donné que le modèle de financement de l’École de la fonction publique du Canada a changé, ce financement sera désormais rendu permanent par un transfert de niveau de référence.
  • Une augmentation de 2,3 millions de dollars de Services publics et Approvisionnement Canada pour la réduction des besoins en locaux comme les coûts de consommation d’énergie et les coûts d’espace à la suite du regroupement des centres de données.
  • Une augmentation de 1,2 million de dollars de Services publics et Approvisionnement Canada pour fournir des services de technologie de l’information liés aux activités de planification de programmes à l’appui des activités de la phase 1 de Laboratoires Canada dans le cadre de l’Initiative fédérale sur l’infrastructure des sciences et de la technologie.
  • Une diminution de 1,6 million de dollars au crédit 1 pour la redistribution des affectations de fonds du fonctionnement au personnel afin de répondre aux besoins en ressources humaines au sein de la Direction générale des services ministériels et de la Direction générale des services de centres de données.
Autres rajustements : diminution nette de (347,2) millions de dollars

Un certain nombre de rajustements totalisant 347,2 millions de dollars sont liés à des initiatives et des projets pluriannuels dont les profils de financement ont changé en raison du profil initial du financement approuvé et/ou des rajustements apportés par la suite, grâce au report de fonds, dans le but de concorder avec les progrès de chaque initiative.

Voici la ventilation des rajustements par initiative et projet :

  • Une diminution nette de (170,1) millions de dollars pour la migration de la charge de travail et le Programme d’architecture infonuagique.
  • Une diminution de (114,2) millions de dollars liée au financement limité dans le temps du Programme de renouvellement de la technologie de l’information de 2018-2019, qui était pour la période de 2018-2019 à 2020-2021.
  • Une diminution de (47,2) millions de dollars pour les projets essentiels à la mission (budget de 2017).
  • Une diminution nette de (15,7) millions de dollars pour divers projets et diverses initiatives, y compris (9,4) millions de dollars pour des projets et des initiatives liés au financement limité dans le temps du budget de 2018.
Augmentation nette de 0,9 million de dollars : Régime d’avantages sociaux des employés
  • Une augmentation nette de 0,9 million de dollars (automatique) du Régime d’avantages sociaux des employés.
Autorisation sur les revenus provenant des crédits nets (RCN) : effet net total nul
  • Une augmentation de 70,0 millions de dollars de l’autorisation des revenus provenant des crédits nets au crédit 5. Une prolongation a été accordée par le SCT pour une exemption politique à la Directive sur l’imputation et les autorisations financières spéciales afin que SPC puisse utiliser les fonds reçus pour des dépenses en immobilisations aux termes d’une autorisation de revenus provenant des crédits nets. [caviarde]

Le Budget principal des dépenses 2021-2022 total est de 1 908,1 millions de dollars.

Aperçu du Budget principal des dépenses de 2021-2022 : Secrétariat du Conseil du Trésor

Objet

Qu’est-ce qui contribue à l’augmentation nette du crédit 1, Dépenses du programme, dans le Budget principal des dépenses de 2021-2022 du SCT?

Faits saillants

  • Le SCT demande au Parlement d’approuver le montant de 281,1 millions de dollars pour le crédit 1, Dépenses du programme, dans le Budget principal des dépenses de 2021-2022, ce qui comprend 21,4 millions de dollars en dépenses prévues sous la direction de la ministre du Gouvernement numérique.

Réponse

  • Les plans de dépenses de la ministre du Gouvernement numérique du SCT pour 2021-2022 continueront d’accroître les services numériques et de veiller à ce qu’ils soient soutenus par une infrastructure numérique fiable et sécurisée.
  • L’augmentation de 21,6 millions de dollars sera utilisée par le Service numérique canadien pour les services liés à la COVID-19 et les nouvelles mesures prioritaires du gouvernement qui sont anticipées pour aider les Canadiens durant la pandémie et financer les travaux de base du Service numérique canadien.
  • Ces augmentations sont partiellement contrebalancées par la temporisation d’initiatives de financement à durée limitée de 200 000 $ par Services partagés Canada.
  • Dans l’ensemble, cela se traduit par une augmentation nette de 21,4 millions de dollars en 2021-2022 par rapport à l’exercice précédent sous la direction de la ministre du Gouvernement numérique.

Contexte

L’augmentation nette de 21,4 millions de dollars par rapport au budget principal des dépenses de l’exercice précédent est expliquée ci-dessous.

  • L’augmentation du financement en raison de nouvelles initiatives de financement de 21,6 millions de dollars :
    • Un financement de 12,3 millions de dollars pour permettre au Service numérique canadien de fournir des produits et services numériques essentiels (COVID-19). Ce financement est nécessaire pour l’amélioration et l’élargissement de l’application Alerte COVID, notamment les frais liés à l’informatique en nuage et à l’examen de la sécurité, pour accélérer la mise en œuvre de l’application GC Notification, en particulier pour les services liés à la COVID-19, et les équipes des services numériques, en vue de mettre en œuvre les nouvelles mesures gouvernementales prévues afin d’aider les Canadiens à traverser la pandémie.
    • Un financement de 9,3 millions de dollars pour continuer à développer le Service numérique canadien. Ce financement servira à tirer parti des travaux initiaux du Service numérique canadien et à poursuivre l’évolution prévue pour relever des défis plus profonds et plus complexes en matière de conception de services, en partenariat avec les principaux ministères de services.
  • L’élimination graduelle d’initiatives de financement à durée limitée et la réduction des autorisations de financement par rapport à l’exercice précédent : -0,2 millions de dollars.
    • Initiative de modernisation des applications (transfert de SPC) : -0,2 million de dollars.
Dans l’ensemble, cela se traduit par une augmentation nette de 21,4 millions de dollars en 2021-2022 sous la direction de la ministre du Gouvernement numérique.

Plans ministériels 2021-2022

Plan ministériel de 2021-2022 pour Services partagés Canada

Objet

Le plan ministériel de 2021-2022 de Services partagés Canada a été déposé le 25 février 2021. Il rend compte du mandat, des priorités et des ressources du Ministère pour l’année à venir.

Réponse

  • Le monde numérique continue d’évoluer rapidement : les capacités technologiques et l’utilisation de la technologie par les Canadiens ne cessent d’innover. La transformation numérique du gouvernement du Canada doit suivre le rythme pour que chaque Canadien puisse accéder à n’importe quel service du gouvernement fédéral partout, en tout temps, et à partir de n’importe quel appareil.
  • Selon ma nouvelle orientation stratégique, le gouvernement du Canada est une organisation ouverte et axée sur les services, qui gère et fournit des programmes, des informations et des services centrés sur l’utilisateur, en toute sécurité et de manière simple, moderne, efficace et optimisée pour le monde numérique.
  • Services partagés Canada entend poursuivre la mise en œuvre de son approche d’entreprise en matière de gestion des infrastructures et des services numériques. La priorité demeure le gouvernement du Canada dans son ensemble, et non plus la prestation de services uniques pour chaque ministère et organisme. En collaborant avec les partenaires et les clients fédéraux, il est possible de mettre à profit les connaissances, l’expertise et les relations de travail collectives afin de s’assurer que le gouvernement du Canada demeure réceptif, résilient et adapté à la réalité des Canadiens.
  • Les priorités du ministère portent sur quatre domaines principaux : le réseau et la sécurité, les outils de collaboration, la modernisation des applications et l’habilitation de l’entreprise. En gardant ces priorités à l’esprit, Services partagés Canada s’efforcera d’atteindre les sept résultats ministériels qui s’inscrivent dans le cadre de sa seule responsabilité essentielle, soit les opérations communes de technologie de l’information du gouvernement du Canada.
  • L’approche d’entreprise s’est avérée déterminante pour soutenir la réponse du gouvernement à la pandémie en permettant à Services partagés Canada et à ses partenaires de réagir rapidement et d’échelonner leurs efforts pour suivre l’évolution de la demande en services numériques modernes et adaptés essentiels à la subsistance de millions de Canadiens. Ces efforts se poursuivront.

Si l’on insiste sur des initiatives particulières :

Priorité Description Principales initiatives pour 2021-2022
Réseau et sécurité Les réseaux sont rapides, fiables et sécurisés.
  • Mises à niveau de la connectivité au nuage et à Internet
  • Modernisation du réseau
  • Activation et défense du nuage sécurisé
  • Réalisation du programme de cybersécurité et de sécurité de la technologie de l’information
  • Accès à distance protégé de niveau Secret
Outils de collaboration Les fonctionnaires sont dotés des outils de collaboration nécessaires au milieu de travail moderne.
  • Déploiement de Microsoft Office 365 (m365)
  • Normalisation et simplification du service de courriel
  • Modernisation des télécommunications
  • Mise en œuvre du projet de collaboration scientifique
Modernisation des applications Le gouvernement numérique est appuyé par des systèmes et des applications modernes.
  • Migration des charges de travail et fermeture de centres de données désuets
  • Réparation et remplacement de la technologie de la technologie de l’information essentielle
  • Élaboration et évolution du modèle d’exploitation du nuage
  • Modernisation du système de ressources humaines et de paye
Habilitation de l’entreprise Les éléments essentiels pour réussir la transition vers une approche d’entreprise sont en place.
  • Mise en place de projets dirigés par les clients
  • Mise en œuvre de la Plateforme canadienne d’échange numérique
  • Création d’un service d’intelligence artificielle et d’automatisation
  • Gestion des services de technologie de l’information d’entreprise
  • Adoption de solutions pour la prestation de services d’entreprise
  • Adoption d’un modèle de financement pour les services de technologie d’information d’entreprise
  • Modernisation de l’approvisionnement en technologie de l’information

Contexte

Le plan ministériel donne aux parlementaires et à la population canadienne de l’information sur le mandat, les priorités et les ressources de Services partagés Canada (SPC) pour l’année à venir. Il décrit la responsabilité essentielle de SPC et les résultats ministériels, les priorités ministérielles pour 2021-2022 et la façon dont le travail du Ministère appuiera le mandat, les engagements et les priorités du gouvernement.

Le plan ministériel de SPC souligne le rôle important que jouera SPC 3.0 dans la transformation numérique du Ministère. Il a été structuré de manière à refléter le lien étroit entre les priorités de SPC 3.0 et la responsabilité essentielle, les résultats et les initiatives du Ministère.

Annexe : Initiatives particulières
  • Modernisation du réseau : SPC s’efforce de fournir des mises à niveau constantes pour répondre à la demande croissante d’élargissement de la bande passante pour les utilisateurs, de réduction des points de défaillance uniques, et de normalisation et de modernisation des réseaux. Il s’affairera à rapprocher le réseau d’un modèle de services utilitaires en simplifiant l’accès au réseau, en élargissant son utilisation et en le déployant à grande échelle.
  • Programme de cybersécurité et de sécurité de la technologie de l’information : Ce programme garantira un financement approprié à tous les ministères et les organismes gouvernementaux leur permettant de respecter les mesures de sécurité de base grâce à des mises à niveau ciblées de leurs produits de sécurité.
  • Déploiement de Microsoft Office 365 : SPC poursuivra le déploiement de Microsoft Office 365, une série d’outils qui permet grâce au recours à l’infonuagique d’atteindre de nouveaux sommets sur les plans de l’efficacité et de la collaboration.
  • Modernisation du système de ressources humaines et de paye : L’initiative liée au système de ressources humaines et de paye de la prochaine génération (ProGen) sera axée sur la mise à l’essai itérative de solutions et de projets pilotes afin de recommander au gouvernement à partir de données probantes une solution en vue du remplacement du système de rémunération actuel (Phénix) ainsi que de 34 systèmes de ressources humaines distincts. La démarche s’appuiera sur une collaboration continue avec les principaux intervenants, tels que les employés et les gestionnaires, les spécialistes des ressources humaines, les conseillers en rémunération et les agents négociateurs, afin de simplifier les processus dans la mesure du possible et de s’assurer que la solution proposée répond aux besoins et aux attentes des employés du gouvernement du Canada.
  • Création d’un service d’intelligence artificielle et d’automatisation : SPC créera un centre d’excellence en intelligence artificielle et en automatisation de processus robotisés. Les capacités du centre permettront à SPC de tirer profit de l’analytique prédictive, des mégadonnées, de l’intelligence artificielle, et de l’automatisation et de l’optimisation des processus pour obtenir une valeur organisationnelle.
  • Modèle de financement pour les services de technologie de l’information d’entreprise : La collaboration avec les ministères et les organismes gouvernementaux se poursuit. Elle est fondée sur un modèle de financement révisé afin de favoriser une approche d’entreprise pour la prestation de services de technologie de l’information. Associé aux normes et aux politiques du Conseil du Trésor, le modèle de financement assurera une prestation de services de technologie de l’information d’entreprise prévisible, rentable et transparente aux ministères et organismes gouvernementaux, et incitera les ministères à se moderniser.
  • Modernisation de l’approvisionnement en technologie de l’information : En 2021-2022, SPC entreprendra la prochaine version des services de gestion de réseau du gouvernement du Canada en mettant en place des mécanismes d’approvisionnement en services de réseau qui permettront d’avoir un réseau fiable, rapide et évolutif. Les fournisseurs intéressés sont invités à inclure dans leur réponse une stratégie socioéconomique visant à accroître la participation des groupes prioritaires du Canada au processus.

Plan ministériel du SCT 2021-2022

Objet

Quelles sont les dépenses que le SCT a présentées au Parlement dans son plan ministériel de 2021-2022?

Faits saillants

  • Les plans ministériels ont fait partie des efforts continus déployés au cours des 25 dernières années pour améliorer les rapports au Parlement.
  • Le plan ministériel du SCT comprend 7,02 milliards de dollars de dépenses prévues au total, dans toutes les catégories, y compris les transferts pour des initiatives pangouvernementales.
  • 2 024 équivalents temps plein permettront d’obtenir les résultats énoncés dans le Plan ministériel.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada s’est engagé à veiller à ce que les services numériques soient efficients, sécurisés et faciles à utiliser par les Canadiens et Canadiennes.
  • Pour mettre en œuvre les objectifs du gouvernement numérique, les plans de dépenses du SCT en 2021-2022 permettront de continuer à accroître les services numériques et à faire en sorte qu’ils soient appuyés par une infrastructure numérique fiable et sûre.
  • Le SCT dirigera la mise en œuvre des investissements sur plusieurs générations afin de mettre à niveau et de remplacer les systèmes de technologie d’information désuets et de moderniser la façon dont le gouvernement fournit les services et les prestations, accordant ainsi la priorité aux besoins et aux attentes des Canadiens.

Contexte

Le Plan ministériel du SCT 2021-2022 présente un total de 7 022,1 millions de dollars de dépenses prévues, ce qui comprend un total de 2 024 équivalents temps plein.

La ventilation de ces dépenses prévues comporte les affectations suivantes :

  • 3 703,1 millions de dollars et 303 équivalents temps plein pour la surveillance des dépenses afin d’améliorer l’obligation de rendre compte de la manière dont l’argent des contribuables est dépensé, ainsi qu’améliorer la clarté et la cohérence des rapports financiers et sur le rendement. De plus, le SCT aidera le gouvernement à faire face à la pandémie de COVID-19 en :
    • aidant les ministères à rédiger des propositions pour la mise en œuvre de politiques et de programmes du gouvernement en réponse à la pandémie;
    • suivant, en partenariat avec le ministère des Finances Canada, les répercussions financières des mesures prises par le gouvernement en réponse à la pandémie afin de contribuer au processus décisionnel dans l’ensemble du gouvernement.
  • 104,4 millions de dollars et 608 équivalents temps plein à la direction administrative pour que le SCT dirige des initiatives pangouvernementales, élabore des politiques et établit l’orientation stratégique de l’administration fédérale. Également, le SCT travaillera avec les ministères pour assurer une meilleure gestion des actifs du gouvernement, améliorer les capacités de gestion de projet et écologiser les opérations gouvernementales. De plus, le SCT aidera le gouvernement à faire face à la pandémie de COVID-19 en menant les actions suivantes :
    • fournir des services, y compris offrir l’application Alerte COVID;
    • diriger la mise en œuvre d’investissements de longue durée afin de mettre à jour et remplacer les systèmes de technologie de l’information désuets, ainsi qu’à moderniser la façon dont le gouvernement fournit des prestations et des services aux Canadiens et Canadiennes;
    • faire progresser le gouvernement ouvert, notamment en entreprenant un examen exhaustif de la Loi sur l’accès à l’information.
  • 3 114,1 millions de dollars et 414 équivalents temps plein aux responsabilités de l’employeur pour que le SCT élabore des politiques et établit l’orientation stratégique de la gestion des personnes et des lieux de travail dans la fonction publique. Également, collaborer avec les ministères pour assurer le respect de la législation sur les langues officielles, négocier de bonne foi avec les syndicats du secteur public et diriger la mise en œuvre de la Loi sur l’équité salariale au sein de l’administration publique centrale et la Gendarmerie royale du Canada. De plus, le SCT collaborera avec les ministères en vue de préparer la fonction publique pour l’avenir, notamment en :
    • explorant des possibilités pour accroître la flexibilité dans les modalités de travail;
    • mettant en place une fonction publique plus diversifiée et plus inclusive;
    • modernisant des pratiques commerciales en prévision de l’adoption du système de ressources humaines et de paye de prochaine génération.
  • 9 millions de dollars et 57 équivalents temps plein pour la surveillance réglementaire afin que le SCT collabore avec les ministères en vue d’améliorer la transparence de la réglementation, continuer de moderniser le système de réglementation et réduire le fardeau administratif pesant sur les entreprises canadiennes, notamment en :
    • effectuant un examen de la Loi sur la réduction de la paperasse;
    • surveillant les examens réglementaires ciblés pour éliminer les freins à la croissance économique et à l’innovation;
    • collaborant avec d’autres gouvernements pour réduire les obstacles réglementaires au commerce et à l’investissement, tout en continuant de contribuer à la poursuite des objectifs du gouvernement du Canada en matière de santé, de sécurité et de protection de l’environnement.
  • 91,5 millions de dollars et 642 équivalents temps plein aux services internes.

En tant que ministre du Gouvernement numérique, mon mandat est de diriger la transformation numérique du gouvernement du Canada, afin que chaque Canadien puisse accéder à tout moment à tout service du gouvernement fédéral, quel que soit l’appareil utilisé.

La pandémie de COVID-19 est une réalité dévastatrice qui a permis d’accélérer la transformation numérique d’une génération. Elle incite aujourd’hui le gouvernement du Canada à mettre en place un plan ambitieux pour reconstruire en mieux et exige un dévouement et une innovation dans la manière dont nous le mettons en œuvre. Les Canadiens et Canadiennes s’attendent à ce que le gouvernement adapte les services et les transactions à leurs besoins, et à ce qu’il les soutienne par une infrastructure numérique fiable et sécurisée.

Pour ce faire, en 2021-2022, sous la responsabilité essentielle de leadership administratif, le SCT vise à atteindre le résultat suivant, la prestation des services gouvernementaux est habilitée sur le plan numérique et répond aux besoins des Canadiens et Canadiennes, y compris les indicateurs suivants :

  • La mesure dans laquelle les clients sont satisfaits de la prestation des services du gouvernement du Canada, exprimée par une note sur 100, l’objectif étant d’atteindre au moins une note de 60 sur 100.
  • Le pourcentage de services gouvernementaux à volume élevé répondant aux normes de service, l’objectif étant d’atteindre au moins 80 %.
  • Pourcentage des services gouvernementaux à volume élevé entièrement offerts en ligne, l’objectif étant d’atteindre au moins 80 %
  • Recours aux services en ligne à volume élevé du gouvernement du Canada, exprimé en pourcentage de tous les modes de prestation de services, y compris en personne et par téléphone, l’objectif étant d’atteindre au moins les 75 %.
  • Pourcentage des sites Web du gouvernement du Canada offrant des services numériques aux citoyens de manière sécurisée, l’objectif étant d’atteindre les 100 %.
  • Mesure dans laquelle les clients accomplissent des tâches sur les sites Web du gouvernement du Canada, l’objectif restant à déterminer, puisque c’est un nouvel indicateur.

Ainsi que le résultat ministériel suivant : que les Canadiens et Canadiennes aient un accès rapide à l’information gouvernementale, y compris en considérant les indicateurs suivants :

  • Le nombre de jeux de données accessibles au public, avec un objectif d’au moins 1 000 nouveaux jeux de données.
  • Le pourcentage des demandes d’accès à l’information qui ont été traitées dans les délais prévus par la loi, avec un objectif d’au moins 90 %.
  • Le pourcentage des demandes de renseignements personnels qui ont été traitées dans les délais prévus par la loi, avec un objectif d’au moins 85 %.

Budget 2021

Budget de 2021 : investissements dans le gouvernement numérique

Objet

Comment les investissements annoncés dans le Budget de 2021 appuieront-ils l’initiative du gouvernement numérique au Canada?

Faits saillants

  • Le Budget de 2021 propose d’investir un total de 101,4 milliards de dollars au cours des trois prochaines années.
  • Le budget prévoit un financement de 648 millions de dollars au SCT et à Emploi et Développement social Canada au cours des sept prochaines années afin de poursuivre la mise en œuvre de la modernisation du versement des prestations, d’investir dans les systèmes de technologie de l’information et les activités connexes de Service Canada et de soutenir la prestation des services aux Canadiens.

Réponse

  • Dans le Budget de 2021, on reconnaît le rôle essentiel joué par le gouvernement numérique et on prévoit les investissements nécessaires pour poursuivre la transformation numérique du gouvernement et mettre en place un gouvernement numérique résilient pour l’avenir
  • Les investissements clés proposés dans le budget permettront au gouvernement d’améliorer et de défendre ses réseaux informatiques, de réparer et de remplacer l’infrastructure informatique critique, et de continuer à aider les ministères à transférer les applications numériques vers des installations informatiques modernes
  • Les investissements prévus dans le Budget de 2021 permettront également de poursuivre la mise en œuvre du programme de modernisation du versement des prestations et de soutenir la prestation des services gouvernementaux aux Canadiens à l’avenir.
  • Nous nous réjouissons de travailler ensemble pour faire en sorte que les investissements prévus dans le Budget de 2021 continuent de renforcer la capacité du gouvernement du Canada de répondre aux besoins et aux attentes des Canadiens, aujourd’hui et dans l’avenir.

Contexte

Le Budget de 2021 proposait d’investir un total de 101,4 milliards de dollars au cours des trois prochaines années, ce qui devrait entraîner un déficit de 354,2 milliards de dollars en 2021-2021. De plus, le déficit devrait diminuer à 30,7 milliards de dollars en 2025-2026, ce qui représente environ 1 % du produit intérieur brut.

Pour appuyer le gouvernement numérique, le Budget de 2021 prévoit :

  • 88 millions de dollars sur quatre ans, et 25,8 millions de dollars par la suite, au Service numérique canadien pour continuer de concevoir et d’offrir des services gouvernementaux numériques.
  • 34 millions de dollars sur cinq ans, et 7 millions de dollars par la suite, au Bureau du dirigeant principal de l’information pour qu’il continue de donner une orientation stratégique et d’exercer un leadership dans les domaines de la gestion de l’information, de la technologie de l’information, de la sécurité, de la protection des renseignements personnels et de l’accès à l’information dans l’ensemble du gouvernement du Canada.
  • 456,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 60,7 millions de dollars en amortissement restant et 62,2 millions de dollars par la suite à Services partagés Canada et au Centre de la sécurité des télécommunications pour assurer la sécurité de l’information des Canadiens (la répartition des fonds entre Services partagés Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications n’est pas divulguée publiquement).
  • 215 millions de dollars sur cinq ans à Services partagés Canada pour continuer d’aider les ministères et les organismes du gouvernement à évaluer leurs applications numériques et leurs données, en vue de les mettre hors services ou de les transférer vers des installations informatiques modernes.
  • 300 millions de dollars sur trois ans à Services partagés Canada pour poursuivre les travaux de réparation et de remplacement des infrastructures de technologie de l’information essentielles.

Autres investissements prévus dans le Budget de 2021 à l’appui de la prestation de services numériques du gouvernement :

Investissements à l’appui des activités du gouvernement
  • 45 millions de dollars sur deux ans pour s’assurer que le Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines a la capacité nécessaire pour régler les questions stratégiques liées aux ressources humaines, à la paye et à la pension au nom du gouvernement.
  • 267 millions de dollars sur cinq ans pour le ministère de la Défense nationale pour mettre à niveau les systèmes d’information essentiels dont il a besoin pour gérer ses biens, ses finances et ses ressources humaines.
  • 4 millions de dollars sur cinq ans au Commissariat au lobbying du Canada pour améliorer la résilience et les capacités des systèmes de gestion de l’information et de technologie de l’information du Commissariat utilisés pour assurer la transparence des activités de lobbying au Canada.
Investissements pour permettre la prestation des services
  • 1 milliard de dollars sur six ans, à compter de 2021-2022, au Fonds pour la large bande universelle.
  • 648 millions de dollars sur sept ans à Emploi et Développement social Canada et au SCT pour poursuivre la mise en œuvre de la modernisation du versement des prestations, d’investir dans les systèmes de technologie de l’information et les activités connexes de Service Canada et de soutenir la prestation des services aux Canadiens.
  • 43,9 millions de dollars sur trois ans à l’Agence du revenu du Canada pour accélérer les travaux en cours avec le Gouvernement numérique et Emploi et Développement social Canada, et pour élaborer la première phase d’une solution de paye électronique. Le SCT coprésidera un comité directeur avec le Bureau du Conseil privé pour superviser la mise en œuvre de ce projet.
  • 9 millions de dollars en 2021-2022 à Santé Canada pour assurer la disponibilité continue d’outils numériques fédéraux liés à la COVID-19.
  • 428,9 millions de dollars sur cinq ans, et 398,5 millions de dollars d’amortissement restant, à compter de 2021-2022, pour élaborer et offrir une plateforme numérique pangouvernementale qui remplacerait progressivement l’ancien Système mondial de gestion des cas. Cet investissement permettra d’améliorer le traitement des demandes et d’offrir un soutien aux demandeurs, à compter de 2023.
  • 41,7 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, à l’Agence du revenu du Canada pour réduire le temps de traitement des redressements de T1 (c’est-à-dire, les corrections apportées aux déclarations générales de revenus des particuliers) en rendant le libre-service en ligne plus convivial et en améliorant le traitement automatisé des redressements de T1.
  • 88,2 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 13 millions de dollars par la suite, à la Commission des libérations conditionnelles du Canada, à la Gendarmerie royale du Canada et à Sécurité publique Canada pour réduire les frais pour présenter une demande, créer un portail de demande en ligne et appuyer les organismes communautaires qui aident les gens à s’y retrouver dans le processus de demande de pardon.
Investissements dans la protection de la vie privée et la cybersécurité
  • 330,6 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 1,6 million de dollars d’amortissement restant, et 51,2 millions de dollars par la suite, à l’Agence du revenu du Canada pour investir dans de nouvelles technologies et de nouveaux outils à la hauteur de la complexité croissante des cybermenaces, et pour s’assurer que l’effectif de l’Agence possède les compétences spécialisées lui permettant de surveiller de façon proactive les menaces et de mieux préserver les données canadiennes.
  • Jusqu’à 443,8 millions de dollars sur dix ans, à compter de 2021-2022, à l’appui de la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle.
Investissements dans les données
  • 17,6 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 3,4 millions de dollars par année par la suite, pour créer un poste de commissaire aux données afin de guider les approches adoptées par le gouvernement et les entreprises à l’égard des problèmes liés aux données. Un autre investissement de 8,4 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 2,3 millions de dollars par la suite, au Conseil canadien des normes pour qu’il poursuive ses travaux pour approfondir les normes en matière de gouvernance des données à l’échelle de l’industrie.
  • Jusqu’à 5 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, à Statistique Canada afin que celui-ci travaille avec ses partenaires à améliorer l’accessibilité des données sur la situation des entreprises, ce qui garantira que les mesures de soutien du gouvernement sont plus réceptives aux besoins des entreprises et des entrepreneurs canadiens.

Cybersécurité

Aperçu de la cybersécurité : rôles et responsabilités du gouvernement du Canada

Objet

Comment le gouvernement du Canada traite-t-il la cybersécurité, y compris les cybermenaces qui peuvent présenter un risque pour l’infrastructure du gouvernement ou qui visent une entreprise privée?

Faits saillants

  • Le SCT, Services partagés Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications sont les principaux intervenants chargés de veiller à ce que la cybersécurité du gouvernement soit efficace et continue d’évoluer.
  • La Gendarmerie royale du Canada est le principal service d’enquête pour tous les incidents de cybersécurité et elle s’occupe des cybercrimes, réels ou présumés, d’origine non étatique qui touche à l’infrastructure du gouvernement.
  • La Politique sur les services et le numérique décrit les rôles et les responsabilités des ministères à l’égard d’aspects précis de la cybersécurité.
  • La Politique sur la sécurité du gouvernement décrit les rôles et les responsabilités des principaux organismes chargés de la sécurité.
  • Les ministères et organismes du gouvernement du Canada jouent un rôle intégral dans l’établissement de la gouvernance afin d’assurer la gestion intégrée des services, de l’information, des données, de la technologie de l’information et de la cybersécurité au sein de leur organisation.

Réponse

  • Les ministères et organismes du gouvernement du Canada, en collaboration avec les principaux organismes chargés de la sécurité, sont chargés de veiller à ce que les risques liés à la cybersécurité soient évalués et atténués au sein de leur organisation.
  • Ensemble, le SCT, Services partagés Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications veillent à ce que la position du gouvernement en matière de cybersécurité soit efficace et à jour.
  • Nous disposons de systèmes et d’outils solides pour surveiller, détecter les menaces et enquêter à leur sujet, et nous prenons des mesures actives pour faire face à ces menaces et les neutraliser.
  • Le gouvernement travaillera continuellement à améliorer la cybersécurité au Canada en se préparant à tous les types d’incidents pour protéger les Canadiens et leurs données.

Contexte

Aperçu

Le gouvernement du Canada travaille continuellement à améliorer la cybersécurité au Canada en prévenant les attaques au moyen de mesures de sécurité robustes, en cernant les cybermenaces et les vulnérabilités et en se préparant et en réagissant à toutes sortes de cyberincidents pour mieux protéger le Canada et les Canadiens.

Le gouvernement a amélioré sa capacité organisationnelle à détecter les cybermenaces, à s’en défendre et à y réagir, centralisé les points d’accès à Internet, lancé un programme d’architecture de sécurité intégrée, jeté les bases d’un programme de cybersécurité du gouvernement du Canada et mis en œuvre un plan pangouvernemental d’intervention en cas d’incident.

Investissements récents

Les investissements du Budget de 2018 comprenaient la mise en œuvre d’une nouvelle Stratégie nationale de cybersécurité, notamment la création du Centre canadien pour la cybersécurité au sein du Centre de la sécurité des télécommunications. Des fonds ont été affectés aux quatre initiatives suivantes pour renforcer la protection des réseaux et de l’information du gouvernement :

  • Infrastructure secrète du gouvernement du Canada, pour offrir un service de réseau classifié (jusqu’au niveau secret) à un public plus vaste du gouvernement du Canada.
  • Visibilité, sensibilisation et sécurité de point d’extrémité, pour fournir au gouvernement une compréhension complète de ses actifs de technologie de l’information ainsi que la capacité de protéger ces actifs et d’intervenir efficacement en cas d’événement de cybersécurité.
  • Étude sur les petits ministères et organismes, pour mener une étude et une analyse coût-avantage en vue de migrer tous les petits ministères et organismes vers des connexions Internet sécurisées gérées par Services partagés Canada.
  • Projet de mise en place et de protection d’un nuage sécurisé, pour établir de nouvelles connexions privées, sécurisées et spécialisées entre le gouvernement et les grands fournisseurs de services d’informatique en nuage afin de réduire au minimum les risques de cybersécurité.

Le Budget de 2021 a prévu des fonds supplémentaires pour ce projet afin d’améliorer davantage l’infrastructure, d’accroître la bande passante, la disponibilité et les ressources pour faciliter la connectivité des ministères.

Rôles et responsabilités

Il incombe à tous les ministères et organismes gouvernementaux d’assurer la cybersécurité au sein de leur organisation. En vertu de la Politique sur les services et le numérique, ils doivent veiller à des aspects particuliers de la cybersécurité, tels que :

  • l’intégration de la cybersécurité dans la gouvernance globale des services, de l’information, des données et de la technologie de l’information;
  • la désignation d’un agent pour la cybersécurité responsable de la fonction de gestion de la cybersécurité ministérielle;
  • l’inclusion de la cybersécurité à la planification ministérielle conformément au plan pangouvernemental approuvé par le dirigeant principal de l’information du Canada.

Le SCT, Services partagés Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications sont les principaux intervenants chargés de veiller à ce que la posture de cybersécurité du gouvernement soit efficace et capable de répondre à l’évolution des menaces.

Le SCT veille à la surveillance stratégique de la gestion des événements de cybersécurité du gouvernement afin d’assurer la coordination efficace des événements de sécurité majeurs et d’appuyer la prise de décisions à l’échelle du gouvernement. Le dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada relève du SCT et établit la Politique sur la sécurité de la technologie de l’information, parmi d’autres pouvoirs délégués.

Services partagés Canada fournit l’infrastructure de sécurité de la technologie de l’information (conception, déploiement et exploitation). De concert avec le SCT et le Centre de la sécurité des télécommunications, Services partagés Canada assure également la sécurité et la protection des renseignements personnels dès la conception dans le cadre de l’établissement de nouveaux services. La sécurité des biens et des services acquis par l’entremise de Services partagés Canada est évaluée à toutes les étapes du processus d’approvisionnement afin de veiller à ce que ce que nous achetions des fournisseurs est aussi peu susceptible que possible de faire l’objet de menaces à la cybersécurité.

Le Centre de la sécurité des télécommunications héberge le Centre canadien pour la cybersécurité, qui surveille les systèmes et les réseaux du gouvernement à la recherche d’activités malveillantes et de cyberattaques, et dirige l’intervention opérationnelle du gouvernement en cas d’événements de cybersécurité. Le Centre canadien pour la cybersécurité travaille à la protection et à la défense des actifs cybernétiques précieux du pays et travaille en collaboration avec les secteurs privé et public pour résoudre les problèmes cybernétiques les plus complexes du Canada.

Le Centre canadien pour la cybersécurité dirige la campagne nationale de sensibilisation du public « Pensez cybersécurité » pour informer les Canadiens au sujet de la cybersécurité et des mesures simples qu’ils peuvent prendre pour se protéger en ligne.

Compte tenu de la nature transversale de la cybersécurité, plusieurs autres ministères et organismes fédéraux jouent un rôle dans divers aspects de la cybersécurité :

Sécurité publique Canada dirige la politique et la stratégie nationales en matière de cybersécurité de diverses façons, dont les suivantes :

  •  en coordonnant la réponse globale aux événements cybernétiques nationaux importants par l’intermédiaire du Centre des opérations du gouvernement, qui travaille en étroite collaboration avec le SCT;
  • en collaborant avec les gouvernements, les associations, le milieu universitaire et l’industrie du Canada et de l’étranger pour faire progresser continuellement la cybersécurité au pays et à l’étranger.

La Gendarmerie royale du Canada est le principal service d’enquête sur tous les incidents de cybersécurité liés à la cybercriminalité réelle ou présumée d’origine non étatique dans l’infrastructure du gouvernement. Elle dirige également les enquêtes sur les cyberincidents présumés de sécurité nationale et aide les partenaires nationaux et internationaux en leur fournissant des conseils et une orientation sur les menaces de cybercriminalité.

Le Service canadien du renseignement de sécurité est le principal ministère chargé d’enquêter sur les menaces que font peser les acteurs d’États étrangers et les terroristes sur les systèmes d’information et l’infrastructure essentielle.

Le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes constituent le principal ministère responsable de la lutte contre les cybermenaces, les vulnérabilités ou les incidents de sécurité qui pèsent sur les systèmes militaires.

Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada

Le SCT élabore et tient à jour le Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada.

Le Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada est le plan pangouvernemental d’intervention en cas d’incident sous la supervision du SCT. Il fournit un cadre opérationnel qui précise les parties prenantes et les mesures nécessaires pour veiller à ce que les événements de cybersécurité soient traités de façon cohérente, coordonnée et rapide à l’échelle pangouvernementale.

Le SCT est responsable de la surveillance stratégique de la gestion des événements de cybersécurité du gouvernement afin d’assurer la coordination efficace des événements de sécurité majeurs et d’appuyer la prise de décisions à l’échelle du gouvernement.

Le SCT travaille en étroite collaboration avec le Centre de la sécurité des télécommunications et son Centre canadien pour la cybersécurité, qui dirige l’intervention opérationnelle du gouvernement en cas d’événement de cybersécurité. Le Centre canadien pour la cybersécurité travaille à la protection et à la défense des actifs cybernétiques précieux du pays et collabore avec les secteurs privé et public à la résolution des problèmes cybernétiques les plus complexes du Canada. Le Centre canadien pour la cybersécurité surveille les systèmes et les réseaux du gouvernement à la recherche d’activités malveillantes et de cyberattaques.

La dernière mise à jour du Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada est entrée en vigueur en avril 2020. Le plan est accessible au public à partir du site canada.ca. La mise à jour a été faite pour tenir compte de la création du Centre canadien pour la cybersécurité ainsi que des leçons tirées depuis 2018 et n’est pas liée à la pandémie de la COVID-19.

Les leçons tirées des récents cyberincidents de l’été 2020 (incident de bourrage de justificatifs) sont en train d’être consignées et seront intégrées à la prochaine mise à jour du Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada, prévue cette année.

Protéger les Canadiens contre les cybermenaces pendant la pandémie de la COVID-19

La COVID-19 a présenté aux cybercriminels et aux fraudeurs un leurre efficace pour encourager les victimes à visiter de faux sites Web, à ouvrir des pièces jointes aux courriels et à cliquer sur des liens dans des messages textes. Les diverses formes de communications frauduleuses sont généralement conçues pour imiter celles d’organismes de santé légitimes et sembler provenir du gouvernement du Canada.

Le SCT a modifié la Norme sur la gestion du courriel en 2020 afin d’améliorer la protection des domaines de courriel en exigeant la mise en œuvre du protocole Domain-based Message Authentication, Reporting, and Conformance. Ce protocole d’authentification des courriels réduit la capacité des cyberacteurs à imiter les envois provenant de marques de confiance afin de perpétrer des activités frauduleuses et permet au gouvernement du Canada de détecter les cas de mystification des courriels.

Le Centre canadien pour la cybersécurité, en collaboration avec des partenaires de l’industrie, prend des mesures qui contribuent à l’élimination d’un certain nombre de sites frauduleux qui imitent ceux d’organisations comme l’Agence de la santé publique du Canada, l’Agence du revenu du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada.

Le Centre canadien pour la cybersécurité a également contribué à la protection du gouvernement du Canada par la surveillance continue des programmes importants du gouvernement du Canada contre les cybermenaces (y compris les programmes de prestations liées à la COVID-19 comme la Prestation canadienne d’urgence et autres), permettant la surveillance et la défense de la cybersécurité pour l’utilisation de l’informatique en nuage dans l’ensemble du gouvernement du Canada et l’évaluation des applications en nuage, y compris pour l’Agence de la santé publique du Canada.

Le Centre canadien pour la cybersécurité fournit des conseils et une orientation directive pour aider les clients à prendre des décisions éclairées au moment d’utiliser des services d’accès à distance et de choisir, d’installer et d’utiliser des outils de vidéoconférence.

L’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet s’est associée au Centre canadien pour la cybersécurité pour intégrer ses renseignements sur les menaces au Canada dans un service de pare-feu DNS gratuit qui assure la protection et la sécurité en ligne des personnes et des familles partout au Canada, en fonction des mesures défensives déjà en place pour protéger les systèmes du gouvernement.

Cybersécurité à Services partagés Canada

Objet

Comme tous les autres gouvernements du monde et toutes les organisations du secteur privé, le gouvernement du Canada est à la cible de cybermenaces persistantes et en perpétuelle évolution. Alors que de plus en plus de services du gouvernement du Canada passent au numérique, les risques auxquels sont exposées les informations des Canadiens et du gouvernement du Canada augmentent de façon exponentielle.

Faits saillants

  • Services partagés Canada (SPC) est responsable de la gestion de l’infrastructure de réseau et de sécurité pour ses partenaires et ses clients. Il revient également à SPC de sécuriser le périmètre du réseau et de gérer l’infrastructure secrète du gouvernement. Il existe 50 réseaux étendus soutenus par SPC, ce qui permet à environ 377 000 fonctionnaires fédéraux au Canada et à l’étranger d’échanger numériquement.
  • SPC met continuellement à jour son infrastructure de sécurité et ses logiciels afin de tirer parti des toutes dernières mesures de sécurité pour mieux protéger ses réseaux.
  • SPC collabore avec le Centre canadien pour la cybersécurité et le Bureau du dirigeant principal de l’information du SCT en ce qui concerne la gestion des événements de cybersécurité (identification, prévention et détection des incidents, intervention et récupération).
  • L’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement, dont le système de messagerie électronique a récemment été la cible d’une cyberattaque, n’est pas un ministère partenaire de SPC, mais un client qui n’est pas tenu d’avoir recours aux services de SPC et qui ne reçoit pas ses courriels par le biais des services sécurisés de SPC.
  • Face aux vulnérabilités de SolarWinds et de Microsoft Exchange récemment exploitées, nous avons besoin plus que jamais de pouvoir réagir rapidement aux cyberincidents et de nous tourner vers de nouvelles technologies.

Réponse

  • Le rôle de Services partagés Canada (SPC), en tant que prestataire de services informatiques du gouvernement, consiste à gérer, soutenir et sécuriser l’infrastructure nécessaire à la prestation de services au gouvernement du Canada et à veiller à ce que les ministères puissent offrir leurs services à la population canadienne.
  • SPC a hérité de plus de 50 infrastructures réseau ministérielles différentes et a entrepris de simplifier, de normaliser et d’améliorer sa cybersécurité. Face à l’augmentation des cybermenaces, nous sommes passés à la vitesse supérieure concernant les mesures prises dans les domaines prioritaires.
  • Depuis 2015, le gouvernement canadien a investi environ 576,7 millions de dollars dans des projets d’infrastructure de cybersécurité et de sécurité de la technologie de l’information dans le but de faire évoluer et d’améliorer la posture de sécurité des systèmes gouvernementaux essentiels. Les projets financés concernent notamment la détection automatisée des vulnérabilités, l’authentification des dispositifs réseau, la migration des applications depuis les centres de données à risque existants vers des solutions d’hébergement modernes et la migration de l’accès à distance protégé.
  • SPC continue de déployer des services au niveau de l’entreprise, ce qui permet d’assurer la cohérence et la normalisation dans l’ensemble de l’environnement et ainsi de réduire la complexité. Cela permet à SPC d’optimiser la productivité de ses ressources limitées et d’établir une norme de sécurité de base dans toutes les organisations.
  • Lorsqu’un événement de cybersécurité se produit, SPC collabore avec le Centre canadien pour la cybersécurité et le Bureau du dirigeant principal de l’information du SCT pour coordonner ses activités avec les ministères et organismes gérés par SPC concernés dans le but de déterminer les causes profondes, de limiter tout impact et d’entreprendre la récupération.
  • Le gouvernement du Canada met continuellement à jour sa technologie afin de favoriser la souplesse de la fonction publique au service de la population canadienne et de garantir la sécurité des informations qu’il recueille.

Contexte

Aperçu

Le domaine de la cybersécurité est dynamique et l’environnement des menaces est en constante évolution. Bien qu’aucune mesure ne puisse prévenir tous les cyberincidents, le gouvernement du Canada s’est engagé à faire de la sûreté et de la sécurité des informations des Canadiens une priorité absolue.

Le gouvernement du Canada s’efforce continuellement de renforcer la cybersécurité au Canada en prévenant les attaques grâce à des mesures de sécurité efficaces, en repérant les cybermenaces et les vulnérabilités, ainsi qu’en se préparant et en réagissant à toutes sortes de cyberincidents afin de mieux protéger le Canada et les Canadiens.

Le gouvernement du Canada applique la Politique sur la sécurité du gouvernement et la Directive sur la gestion de la sécurité.

La stratégie de cybersécurité du Canada a été élaborée en 2010 et renouvelée en 2017 (sous le nom de Stratégie nationale de cybersécurité) afin de renforcer les cybersystèmes et les secteurs d’infrastructures essentielles du gouvernement du Canada, de soutenir la croissance économique et de protéger les Canadiens lorsqu’ils se connectent entre eux et avec le reste du monde. Services partagés Canada (SPC) fait progresser et appuie la Stratégie nationale de cybersécurité en tant que capacité opérationnelle et de soutien intégrée pour la prestation et la gestion de services de sécurité. En outre, SPC soutient le domaine des systèmes sécurisés et résilients de la Stratégie nationale de cybersécurité, et ses programmes renforcent la directive du gouvernement du Canada visant l’amélioration et le renforcement de son architecture de technologie de l’information à l’échelle de l’entreprise.

Les initiatives de SPC en matière de cybersécurité et de sécurité de la technologie de l’information continueront à contribuer au renforcement de la sécurité en protégeant les Canadiens et notre infrastructure de technologie de l’information essentielle contre les cybermenaces. Il s’agit d’une priorité énoncée dans la plateforme électorale du gouvernement et dans le discours du Trône et réitérée par le premier ministre dans la lettre de mandat adressée au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.

Rôles et responsabilités

Le SCT est responsable de la supervision stratégique de la gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada afin de garantir une coordination efficace et une prise de décisions pangouvernementale pour les événements de sécurité majeurs. Le Bureau du dirigeant principal de l’information du SCT établit les politiques sur la sécurité de la technologie de l’information et élabore les lignes directrices de base et l’orientation en matière de contrôles de sécurité.

Le Centre canadien pour la cybersécurité du Centre de la sécurité des télécommunications surveille, en permanence, les systèmes et les réseaux du gouvernement afin de repérer les activités malveillantes et les cyberattaques. Il assure une surveillance personnalisée de l’infrastructure gérée par SPC. Le Centre de la sécurité des télécommunications transmet des renseignements sur les signaux étrangers provenant de tous les coins de la planète. Il offre des conseils, de l’orientation et des services pour protéger l’information électronique et l’infrastructure d’importance pour le gouvernement. Il offre également une assistance technique et opérationnelle aux organismes fédéraux chargés de l’application de la loi et de la sécurité. Il collabore par ailleurs à des projets mixtes visant à renforcer la posture de sécurité du gouvernement.

Le Centre canadien pour la cybersécurité a également pour mandat d’informer les Canadiens et de les aider à se protéger contre les cyberattaques. Il envoie des cyberalertes au public, prépare l’évaluation annuelle des cybermenaces nationales et produit des rapports hebdomadaires sur la sécurité. SPC n’assure aucun soutien de l’infrastructure du Centre canadien pour la cybersécurité. Ce dernier est donc entièrement responsable de la sécurité de ses réseaux, de son infrastructure et de ses applications.

SPC fournit l’infrastructure de sécurité de la technologie de l’information (conception et exploitation). En collaboration avec le SCT et le Centre de la sécurité des télécommunications, SPC assure également la sécurité et la protection de la vie privée dès la conception dans le cadre de la mise en place de nouveaux services. La sécurité des biens et des services à toutes les étapes du processus d’approvisionnement est évaluée afin de garantir que les ressources que SPC achète auprès de fournisseurs soient aussi protégées que possible contre les menaces de cybersécurité.

Même si la plupart des systèmes de sécurité utilisés pour protéger le gouvernement du Canada sont conçus et gérés par SPC, le Centre canadien pour la cybersécurité utilise également un ensemble de solutions complémentaires qui lui sont propres pour compléter les systèmes de sécurité gérés par SPC (par exemple, capteur des systèmes hôtes pour la surveillance et la protection des points d’extrémité du gouvernement du Canada).

SPC et le Centre canadien pour la cybersécurité disposent de systèmes et d’outils efficaces pour surveiller, détecter, examiner et atténuer les menaces potentielles et leurs impacts.

Lors de cyberévénements, SPC collabore avec le Centre canadien pour la sécurité et le SCT afin de s’entendre avec les ministères gérés par SPC concernés dans le but de déterminer les causes profondes, de limiter tout impact et d’entreprendre la récupération.

Programme de cybersécurité et de sécurité de la technologie de l’information

Après un examen de tous les projets de sécurité en cours, SPC a constaté le besoin d’augmenter le niveau de coordination et de collaboration par le biais d’un programme de sécurité. SPC doit disposer d’un bon aperçu de tous les projets afin de s’assurer qu’ils fonctionnent bien ensemble, qu’ils se soutiennent mutuellement, qu’ils exploitent de manière efficiente leurs ressources limitées (personnel et financement) et qu’ils réduisent les fonctions redondantes. SPC a besoin de capacités en gestion de programmes pour faciliter la mise en œuvre itérative de capacités et de solutions et ainsi répondre aux exigences d’un gouvernement numérique. Le programme de sécurité sera un service de gouvernance spécialisée et à faible empreinte prenant la forme d’un Bureau de gestion des programmes. Il assurera la supervision, la planification et la fourniture de l’architecture de référence et de feuilles de route en ce qui concerne les projets et les capacités de sécurité et sera financé par une affectation annuelle visant à donner naissance à de nouvelles initiatives.

Projets de cybersécurité et de sécurité de la technologie de l’information

Les projets et programmes suivants visent à solidifier les bases de technologie de l’information du gouvernement du Canada en augmentant la fiabilité du réseau et en renforçant la sécurité :

  • Services de contrôles d’accès administratif : Ce projet garantira que la gestion des privilèges administratifs pour les 43 ministères partenaires est assurée à l’échelle du gouvernement par SPC. À l’heure actuelle, il revient à chaque ministère d’octroyer un accès aux systèmes et aux contrôles. Le projet permettra donc de centraliser les contrôles pour le gouvernement du Canada.
  • Réseau canadien pour l’avancement de la recherche, de l’industrie et de l’enseignement : Ce projet mettra en œuvre le réseau scientifique du gouvernement du Canada avec un périmètre sécurisé et fournira aux ministères à vocation scientifique un accès au Réseau canadien pour l’avancement de la recherche, de l’industrie et de l’enseignement.
  • Visibilité, sensibilisation et sécurité à l’égard des terminaux : Ce projet fournira une visibilité à l’échelle du gouvernement des appareils connectés à Internet sur les réseaux du gouvernement du Canada. Le gouvernement sera ainsi en mesure de repérer rapidement et systématiquement les vulnérabilités de technologie de l’information et de donner la priorité à la correction des vulnérabilités et des risques connus. Les services de gestion des vulnérabilités permettront au gouvernement du Canada de détecter et de corriger les vulnérabilités de façon intégrée et systématique dans l’ensemble du gouvernement.
  • Sécurité du périmètre de l’entreprise : Ce projet permettra d’améliorer la sécurité du périmètre Internet du gouvernement du Canada grâce à une surveillance opportune et constante, à la détection des cybermenaces et à la mise en œuvre de mesures d’atténuation.
  • Gestion de la vulnérabilité et de la conformité d’entreprise : De concert avec le projet Sécurité du périmètre de l’entreprise, et en complément à celui-ci, ce projet améliore les capacités de surveillance des systèmes de technologie de l’information du gouvernement du Canada. Il permettra de surveiller de manière proactive toute menace avancée pesant sur les systèmes et services gouvernementaux.
  • Service d’authentification centralisé interne du gouvernement du Canada : Ce projet fournira un nouveau justificatif d’identité à l’échelle du gouvernement du Canada (nom d’utilisateur, mot de passe), accessible dans tous les ministères. Ainsi, il sera possible de mettre en place une solution d’authentification à deux facteurs similaire à celle que les banques canadiennes utilisent pour assurer des interactions sécurisées avec leurs clients.
  • Infrastructure secrète du gouvernement du Canada : Le projet d’infrastructure secrète du gouvernement du Canada comporte trois volets :
    • L’agrandissement de l’Infrastructure secrète du gouvernement du Canada consolidera et rationalisera la majorité des 31 infrastructures secrètes existantes actuellement prises en charge par SPC afin de réduire les coûts d’exploitation et d’améliorer la sécurité.
    • Le volet haute disponibilité de l’Infrastructure secrète du gouvernement du Canada fournira les fonctionnalités supplémentaires de haute disponibilité et de reprise après sinistre qui sont considérées comme une nécessité opérationnelle pour prendre en charge les exigences de disponibilité de l’Infrastructure secrète du gouvernement du Canada.
    • Le volet des communications unifiées classifiées de voix sur protocole Internet s’appuiera sur le portefeuille actuel de solutions et de services de communications unifiées de SPC pour mettre en œuvre les services de voix sur protocole Internet et de vidéoconférence secrets sur l’Infrastructure secrète du gouvernement du Canada.
  • Authentification des dispositifs réseau : Ce projet centralisera la gestion du cycle de vie des normes de certification des entités numériques et fournira des rapports sur les transactions d’authentification, d’autorisation et d’audit aux fins d’audit de sécurité, ainsi que de conformité et d’amélioration des services.
  • Activation et défense du nuage sécurisé : Le projet établira une zone de sécurité réseau pour réduire la surface d’exposition aux cybermenaces et améliorer le rendement et la fiabilité entre le gouvernement du Canada, les partenaires externes et les fournisseurs de services infonuagiques en vue de l’activation d’un nuage sécurisé. Des connexions réservées aux fournisseurs de services infonuagiques permettront de gérer et de surveiller les services infonuagiques non classifiés et hors site, et d’y accéder de façon sécurisée.
  • Migration de l’accès à distance protégé : Ce projet permettra aux fonctionnaires de se connecter en toute sécurité aux données et au système d’information de leur ministère à partir d’un lieu éloigné en utilisant leur ordinateur portable, tablette ou appareil mobile fourni par le gouvernement.
  • Gestion des informations et des événements de sécurité : Ce projet mettra en œuvre des fonctions d’intervention en cas d’incident, de fourniture de renseignements sur les cybermenaces et de service central de journalisation. Une fois mis en place, le projet de gestion des informations et des événements de sécurité permettra au gouvernement du Canada de prédire et de détecter les cybermenaces et les risques, ainsi que d’y répondre.
  • Téléphone intelligent pour communications classifiées : Le projet mettra en œuvre et exploitera des services de communications mobiles sécurisés pour les informations classifiées (secret). Le service prend en charge jusqu’à 300 communications sécurisées pour les utilisateurs de la direction principale.
  • Étude sur les petits ministères et organismes : Dans le cadre de cette initiative, on analysera la connectivité des petits ministères et organismes aux points de connexion Internet gérés par SPC et on sécurisera l’accès au nuage, de manière à ce qu’ils bénéficient d’une cybersurveillance par le Centre canadien pour la cybersécurité. Elle permettra également d’étudier et de développer un prototype minimum viable pour évaluer les options et les coûts d’une migration efficace de tous les petits ministères et organismes vers des passerelles Internet gérées par SPC. Elle permettra aussi d’envisager d’offrir des services de réseau et de sécurité rationalisés et consolidés aux clients obligatoires de SPC en en faisant essentiellement des partenaires de SPC.

Sécurité et gestion de l’information pendant la COVID-19

Objet

Dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, la majorité des fonctionnaires travaillent à distance. Des préoccupations ont été soulevées en ce qui a trait aux risques potentiels associés à la sécurité et à la gestion de l’information.

Faits saillants

  • Dans ses lettres adressées au président du Conseil du Trésor les 2 et 28 avril 2020, la commissaire à l’information du Canada a rappelé au gouvernement l’importance de documenter les décisions prises et de diffuser de façon proactive les données en ces temps extraordinaires.
  • Le 28 mai 2020, le président a écrit à ses collègues du Cabinet pour encourager les ministres à publier de manière proactive le plus d’information possible concernant la COVID-19 et leur a rappelé l’importance de garantir le respect des pratiques exemplaires en matière de gestion de l’information.
  • Le SCT a publié une nouvelle version de la Ligne directrice sur les services et le numérique en novembre 2020. La ligne directrice a ainsi fourni aux organisations les conseils et une orientation les plus à jour quant à la gestion stratégique de l’information et des données.

Réponse

  • Le gouvernement demeure déterminé à gérer l’information de façon sécuritaire et efficace, selon son degré de sensibilité, tout en assurant la transparence, l’ouverture et la responsabilisation envers les Canadiens.
  • Tous les fonctionnaires doivent gérer, protéger et documenter l’information conformément aux exigences législatives et aux politiques du Conseil du Trésor, qu’ils travaillent sur place ou à distance, et ce, peu importe les outils qu’ils utilisent.
  • Les outils accessibles au public ne doivent être utilisés que pour des discussions non classifiées et non sensibles qui seraient autrement autorisées dans un contexte ouvert et public.
  • Des systèmes et des outils robustes sont en place pour surveiller, détecter et faire enquête sur les menaces potentielles à la cybersécurité par rapport à l’information qui pourrait résulter du travail à distance.
  • Des mesures de protection telles que le chiffrement, le réseau privé virtuel chiffré, les dispositifs de stockage de données chiffrés et les tablettes mises à niveau ont été utilisés pour protéger les informations tout en garantissant que les employés puissent continuer à fournir des services et des programmes dignes de confiance aux Canadiens.
  • Des directives ont été fournies aux ministères et aux organismes pour souligner l’importance des exigences de sécurité en matière de gestion de l’information et pour informer les ministères que les exigences de la Politique sur la sécurité pour la protection des actifs du gouvernement du Canada restent en place, que ce soit au bureau ou hors site.

Contexte

On a rappelé aux employés du gouvernement du Canada que les exigences visant la gestion de l’information selon son degré de sensibilité et conformément à toutes les exigences stratégiques et législatives pertinentes, s’appliquent lorsqu’ils travaillent à distance. Ces exigences sont énoncées dans la législation, y compris la Loi sur la Bibliothèque et les Archives du Canada, ainsi que dans les instruments de politique du Conseil du Trésor, notamment la Politique sur les services et le numérique, la Directive sur les services et le numérique, et la Politique sur la sécurité du gouvernement, y compris la Directive sur la gestion de la sécurité.

Ces exigences comprennent l’obligation des employés de documenter les décisions et les activités ayant une valeur opérationnelle. Cela comprend les documents, quel que soit le support ou la forme, créés ou acquis parce qu’ils permettent et documentent la prise de décisions à l’égard de programmes, de services et d’opérations continues, ou appuient les exigences des ministères en matière de rapports, de rendement et de responsabilisation. Les renseignements ayant une valeur opérationnelle, peu importe où ils ont été créés ou recueillis, doivent être transférés et stockés dans le dépôt organisationnel approprié.

Les employés sont également tenus de protéger les renseignements sensibles et les traiter de façon appropriée conformément à la catégorisation de la sécurité des renseignements telle que mentionnée dans les instruments de la Politique sur la sécurité du gouvernement. Cela signifie qu’il faut respecter les marquages de sécurité et veiller à ce que les outils, les dispositifs et les méthodes appropriés soient utilisés pour stocker, transmettre, utiliser et protéger l’information. Dans le cas des applications de tiers, tels que Zoom et Google Drives, l’utilisation de ces applications est acceptable pour les renseignements non classifiés. On a rappelé aux employés d’utiliser les outils et services approuvés du gouvernement du Canada à des fins de collaboration et de communication, comme Office 365, MS Teams, et les outils du gouvernement du Canada, dans la mesure du possible.

Le SCT continue de fournir des conseils aux organisations sur la gestion et la sécurité de l’information. En avril dernier, nous avons publié l’orientation intitulée Gestion efficace et sécuritaire des données gouvernementales dans le contexte du travail à distance ainsi qu’une trousse d’outils (accessible uniquement sur le réseau du gouvernement du Canada) pour aider davantage les employés dans la gestion de l’information du gouvernement lorsqu’ils travaillent à distance. La trousse d’outils a été mise à jour plusieurs fois depuis son lancement initial afin de veiller à ce qu’elle offre l’orientation la plus pertinente.

Le SCT a également organisé un sommet virtuel sur la sécurité en octobre 2020 et a renforcé l’important rôle de chef de file de la collectivité de la sécurité du gouvernement du Canada afin de continuer de fournir une orientation et des directives aux employés sur la protection des renseignements du gouvernement du Canada. Ce message a de nouveau été souligné aux dirigeants principaux de la sécurité du gouvernement du Canada dans un courriel du SCT envoyé en janvier 2021.

Enfin, le SCT a organisé un événement virtuel en novembre dernier pour plus de 1 600 fonctionnaires afin de lancer la Politique sur les services et le numérique en mettant l’accent sur l’approche intégrée de la politique qui rassemble la technologie, l’information et les données, les services et la cybersécurité. Cet événement a coïncidé avec la publication d’une nouvelle orientation stratégique qui fournit aux organisations les conseils et les directives les plus à jour quant à la gestion stratégique de l’information et des données.

Cyberévénements en matière de sécurité du gouvernement du Canada (CléGC, SolarWinds, MS Exchange, incident de rançongiciel chez un fournisseur tiers)

Objet

La réponse du gouvernement du Canada aux cyberincidents concernant notamment le service CléGC, SolarWinds, Microsoft Exchange et le récent incident impliquant un fournisseur tiers.

Faits saillants

  • Le 5 août 2020, le gouvernement du Canada a été mis au courant d’une attaque de bourrage des justificatifs d’identité contre le service CléGC.
  • Des quelque 12 millions de justificatifs actifs de CléGC au Canada, les mots de passe et les noms d’utilisateurs d’un peu plus de 9 300 justificatifs de CléGC ont été utilisés par des auteurs malveillants pour accéder aux comptes gouvernementaux.
  • Le 13 décembre 2020, SolarWinds (une société américaine privée) a publié un bulletin de sécurité dans lequel il fait état d’activités malveillantes récentes touchant la plateforme Orion de SolarWinds et découlant d’une compromission de la chaîne d’approvisionnementVoir la note en bas de page 1. Les logiciels Orion de SolarWinds sont utilisés pour la surveillance des réseaux afin de détecter les problèmes.
  • Au début du mois de mars 2021, Microsoft a annoncé qu’il avait détecté quatre vulnérabilités de jour zéro exploitées pour compromettre les versions sur les lieux du serveur Microsoft Exchange dans le cadre d’attaques ciblées et restreintes. Microsoft a lancé des correctifs de sécurité hors bande pour traiter les quatre vulnérabilités.
  • Le 12 mars 2021, un fournisseur de services d’impression tiers du gouvernement du Canada a été touché par un événement de cybersécurité lié à un rançongiciel. Dès qu’il a détecté l’événement de cybersécurité, le fournisseur tiers a fermé tous les accès externes à ses systèmes. L’attaque ne visait pas le gouvernement du Canada ni son infrastructure de technologie de l’information.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada, comme de nombreuses autres organisations des secteurs public et privé dans le monde, est confronté à des cybermenaces constantes et persistantes.
  • Le gouvernement a mis en place des systèmes et des outils solides pour surveiller et détecter les menaces potentielles, pour enquêter sur celles-ci et pour neutraliser les menaces lorsqu’elles se produisent.
  • Le SCT travaille en étroite collaboration avec le Centre canadien pour la cybersécurité, Services partagés Canada et d’autres partenaires afin d’enquêter sur les cyberévénements et y répondre dès qu’ils sont signalés, et d’assurer la sécurité des données, des applications et des systèmes pour les Canadiens.
  • Nous travaillons sans relâche pour faire en sorte que les données et les renseignements personnels des Canadiens soient protégés contre les cybermenaces. Nous continuerons à travailler pour cerner les cybermenaces et les vulnérabilités et à nous préparer et à répondre à tous les types de cyberincidents.

Contexte

Au cours du dernier exercice financier, le gouvernement du Canada a connu quatre événements de cybersécurité notables : l’attaque de bourrage des justificatifs d’identité contre le service CléGC, la compromission de la chaîne d’approvisionnement de SolarWinds, l’exploitation des vulnérabilités critiques et un incident de rançongiciel d’un fournisseur tiers de services d’impression qui a des contrats avec le gouvernement du Canada. Les incidents sont le résultat des menaces auxquelles sont confrontées les organisations du secteur privé comme du secteur public.

CléGC

Le 5 août 2020, le gouvernement du Canada a été mis au courant d’une attaque de bourrage des justificatifs d’identitéVoir la note en bas de page 2 contre le service CléGC. Le service CléGC en soi n’a pas été compromis et les justificatifs utilisés ne provenaient pas du service. À peu près à la même époque, une attaque semblable a été lancée contre l’Agence du revenu du Canada. Il s’agit d’une menace pour les organismes du secteur privé aussi bien que ceux de la fonction publique. Des quelque 12 millions de justificatifs actifs de CléGC au Canada, les mots de passe et les noms d’utilisateurs d’un peu plus de 9 300 justificatifs de CléGC ont été utilisés par des auteurs malveillants pour accéder aux comptes gouvernementaux. En réponse, le gouvernement a révoqué les justificatifs touchés de CléGC et mis en place des mesures pour empêcher toute nouvelle tentative d’accès à ses services avec ces justificatifs compromis. Ces mesures ont bloqué les attaques ultérieures.

En plus de l’incidence sur les utilisateurs de CléGC, l’Agence du revenu du Canada a découvert des activités suspectes survenues entre début juillet et le 15 août 2020 sur environ 48 500 des plus de 14 millions de comptes d’utilisateurs de l’Agence du revenu du Canada. Service Canada et l’Agence du revenu du Canada ont pris d’autres mesures de sécurité pour protéger les titulaires de compte en désactivant les comptes compromis en supprimant temporairement certaines capacités en ligne et en ajoutant d’autres mesures de sécurité au processus de connexion au compte.

Pour mieux coordonner les efforts déployés à l’échelle du gouvernement du Canada, une réponse pangouvernementale a été déclenchée dans le cadre du Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada. Le Bureau du dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada a publié une déclaration officielle au public au sujet de l’incident le 15 août 2020, accompagnée d’une déclaration de suivi le 17 septembre 2020.

Le 31 août 2020, un recours collectif proposé a été déposé devant la Cour fédérale. Le recours concerne la divulgation non autorisée à un tiers des renseignements personnels et financiers de milliers de Canadiens à partir de leurs comptes en ligne auprès du Service de justificatifs d’identité portant la marque du gouvernement du Canada (CléGC), de l’ARC et de Mon dossier Service Canada.

L’Agence du revenu du Canada collabore toujours avec les personnes touchées par le vol d’identité ou la fraude afin de veiller à ce qu’elles ne soient pas tenues responsables des demandes et des paiements frauduleux effectués par des fraudeurs utilisant leur compte. Les personnes dont les comptes ont été compromis se sont vu offrir gratuitement des services de protection de crédit.

Le gouvernement a mis en place d’autres caractéristiques de sécurité, comme l’authentification à facteurs multiples, pour aider les Canadiens à protéger leurs comptes et fait progresser les efforts en matière d’identité numérique. Au Canada, des projets et des projets-pilotes sont actuellement en cours qui permettent aux utilisateurs de se connecter avec leur identité numérique provinciale de confiance pour accéder aux services du gouvernement fédéral en temps opportun et en toute sécurité.

Le gouvernement met également à la disposition du public des outils et des ressources pour l’aider à protéger ses renseignements personnels, par exemple, Pensez cybersécurité, les publications du Centre canadien de cybersécurité et À bas l’arnaque.

Compromission de la chaîne d’approvisionnement de SolarWinds

Le 13 décembre 2020, SolarWinds (une société américaine privée) a publié un bulletin de sécurité dans lequel il fait état d’activités malveillantes récentes touchant la plateforme Orion de SolarWinds et découlant d’une compromission de la chaîne d’approvisionnementVoir la note en bas de page 3. Les logiciels Orion de SolarWinds sont utilisés pour la surveillance des réseaux afin de détecter les problèmes.

SolarWinds a déclaré publiquement que moins de 18 000 de ses plus de 300 000 clients dans le monde en seraient victimes. Les victimes comprennent le gouvernement américain et les entités de conseil, de technologie et de télécommunications en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.

Une attention accrue était nécessaire et, à ce titre, une réponse pangouvernementale a été déclenchée dans le cadre du Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada. Le Centre pour la cybersécurité et le SCT ont tenu des réunions régulières de l’équipe de coordination des événements et ont collaboré avec Services partagés Canada et les intervenants pour évaluer, atténuer, analyser et communiquer avec le gouvernement du Canada. Le Centre pour la cybersécurité a fait cinq publications sur SolarWinds.

À ce jour, le Centre pour la cybersécurité n’a reçu aucun rapport indiquant que des organisations du gouvernement du Canada ont été touchées par cet incident.

À propos des attaques de la chaîne d’approvisionnement

L’Évaluation des cybermenaces nationales 2020 du Centre pour la cybersécurité désigne les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement comme une menace permanente. Les compromissions de la chaîne d’approvisionnement peuvent survenir avant ou après la livraison d’un produit ou d’un service et pendant les mises à jour logicielles et matérielles. Le Centre pour la cybersécurité a évalué que ces vulnérabilités continueront d’être ciblées au cours des deux prochaines années et encourage tous les Canadiens à suivre les alertes du Centre pour la cybersécurité et à prendre toute mesure appropriée qui est nécessaire pour garantir la sécurité de leurs réseaux et systèmes.

Exploitation des vulnérabilités critiques de MS Exchange

Au début du mois de mars 2021, Microsoft a annoncé qu’il avait détecté quatre vulnérabilités de jour zéroVoir la note en bas de page 4 exploitées pour compromettre les versions sur les lieux du serveur Microsoft Exchange dans le cadre d’attaques ciblées et restreintes. Microsoft a lancé des correctifs de sécurité hors bande pour traiter les quatre vulnérabilités. Ces vulnérabilités n’ont pas eu de répercussions sur les services en nuage de MS Exchange.

Compte tenu de l’utilisation généralisée de Microsoft Exchange au sein du gouvernement du Canada et de la nature critique de ces vulnérabilités ainsi que du potentiel d’exploitation, les vulnérabilités ont déclenché une réponse pangouvernementale dans le cadre du Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada le 3 mars 2021, afin d’assurer l’adoption d’une approche coordonnée à l’échelle du gouvernement du Canada.

Le risque d’incidence supplémentaire pour le gouvernement du Canada a été atténué, mais le Centre pour la cybersécurité continue de surveiller la situation.

Incident de rançongiciel chez un fournisseur tiers

Le 12 mars 2021, un fournisseur de services d’impression tiers du gouvernement du Canada a été touché par un événement de cybersécurité lié à un rançongiciel. Dès qu’il a détecté l’événement de cybersécurité, le fournisseur tiers a fermé tous les accès externes à ses systèmes. Cette organisation tierce offre des services à des clients canadiens, y compris à certains ministères et organismes fédéraux. L’attaque ne visait pas le gouvernement du Canada ni son infrastructure de technologie de l’information.

Compte tenu du nombre de contrats conclus avec ce fournisseur en particulier, une réponse pangouvernementale a été déclenchée dans le cadre du Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada, le 17 mars 2021. Le dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada a envoyé un message à tous les dirigeants principaux de l’information afin de les informer de l’événement et d’exhorter tous les ministères à examiner leurs contrats pour déterminer les incidences possibles et, le cas échéant, de les signaler au SCT. Le Commissariat à la protection de la vie privée a également été informé de l’événement simultanément.

Le Centre pour la cybersécurité a procédé à une évaluation de l’infrastructure du fournisseur tiers. De plus, le Programme de sécurité des contrats de Services publics et Approvisionnement Canada a également entrepris un examen de la conformité aux exigences de sécurité des contrats. Services publics et Approvisionnement Canada doit établir un rapport à la fin de l’examen. Ce rapport est prévu à la mi-mai 2021.

Sécurité des données et protection des renseignements personnels

Objet

La sécurité des données et la protection des renseignements personnels sont primordiales pour le gouvernement canadien, qui est de plus en plus adapté au numérique?

Faits saillants

  • Au gouvernement du Canada, il faut particulièrement faire preuve de vigilance pour assurer l’intégrité des données et la protection des renseignements personnels.
  • Chaque jour, le Centre de la sécurité des télécommunications met fin à environ deux milliards d’activités malveillantes. Il s’agit notamment d’analyses de reconnaissance, de tentatives d’installation de logiciels malveillants et de tentatives d’accès à des bases de données.
  • Chaque mois, l’infrastructure de sécurité de Services partagés Canada bloque 70 millions de courriels malveillants grâce à sa protection multicouche. Pour chaque courriel envoyé au compte de courriel canada.ca, quatre autres courriels malveillants sont filtrés par l’infrastructure de sécurité du courrier électronique.
  • En vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels, les institutions gouvernementales doivent protéger les renseignements personnels des Canadiens. Les politiques et les lignes directrices du SCT sur la protection des renseignements personnels aident les institutions à remplir ces obligations.
  • Depuis 2019, le SCT met en œuvre le Plan d’action contre l’atteinte à la vie privée, qui vise à renforcer la prévention et la gestion des atteintes à la vie privée dans l’ensemble du gouvernement.
  • Les récentes cyberattaques ont mis en évidence la nécessité de continuer à protéger les renseignements personnels.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger ses données, son infrastructure des technologies de l’information et ses renseignements, particulièrement les renseignements personnels des particuliers, afin que les Canadiens puissent compter sur un gouvernement numérique sécurisé, stable et résilient.
  • Un certain nombre de politiques aident les organisations fédérales à tenir compte de la protection des renseignements personnels et de la sécurité, notamment la Politique sur les services et le numérique et les Normes relatives au numérique du gouvernement du Canada.
  • Tous les programmes gouvernementaux nouveaux ou considérablement modifiés dans le cadre desquels on recueille des renseignements personnels doivent faire l’objet d’évaluations des facteurs relatifs à la vie privée, dont les résultats doivent être transmis au Commissariat à la protection de la vie privée et au SCT.
  • En ce qui concerne l’infrastructure des technologies de l’information, Services partagés Canada utilise une approche globale en matière de sécurité des technologies de l’information en veillant à ce que les initiatives soient conçues de manière à être sécuritaires dès le premier jour. Nous appelons cela la sécurité dès la conception, qui est utilisée parallèlement à un processus rigoureux d’évaluation de sécurité et d’autorisation pour les organisations qui conçoivent ou modifient des systèmes de technologie de l’information.
  • Dans le cadre du Plan d’action contre l’atteinte à la vie privée, le SCT s’efforce également de renforcer la prévention et la gestion des atteintes à la vie privée à l’échelle du gouvernement, notamment celles qui pourraient survenir à la suite d’incidents cybernétiques.
  • En modernisant nos cadres législatifs, nous veillons à ce que la protection de la vie privée et la sécurité des données soient des considérations essentielles dans un gouvernement canadien de plus en plus adapté au numérique.

Contexte

  • Le gouvernement a amélioré sa capacité opérationnelle de détection des cybermenaces et de défense contre celles-ci; il a centralisé les points d’accès à Internet; il a lancé un programme d’architecture de sécurité intégrée; et il a mis en œuvre un plan pangouvernemental d’intervention en cas d’incident.
  • Pour appuyer la réponse urgente du gouvernement à la pandémie de COVID-19, le SCT a publié une politique provisoire sur la protection des renseignements personnels et des directives connexes concernant la protection de la vie privée.
  • En vigueur du 13 mars 2020 au 31 mars 2021, la politique provisoire et les directives connexes ont donné aux responsables des institutions la latitude nécessaire pour entreprendre une analyse plus condensée, mais toujours rigoureuse, des facteurs liés à la protection des renseignements personnels afin de garantir la protection de la vie privée dans la mise en œuvre des mesures d’urgence liées à la COVID-19. On a utilisé ces mesures pour veiller au maintien de la protection de la vie privée alors que nous allons de l’avant avec les prestations d’urgence et les mesures de soutien dont le Canada a besoin pour gérer la pandémie et y réagir.
  • Le Bureau du dirigeant principal de l’information s’est entretenu de façon régulière avec les dirigeants principaux de l’information de l’ensemble du gouvernement du Canada afin de coordonner la réponse du gouvernement à la COVID-19 et aux besoins connexes en matière de technologie de l’information, en plus d’aider les dirigeants principaux de l’information à combler leurs besoins en dotation non satisfaits.
  • Services partagés Canada assure la garde de la plus grande partie de l’infrastructure de technologie de l’information du gouvernement. Il collabore avec d’autres ministères et organismes pour aider à prévenir les cybermenaces en protégeant les réseaux et les renseignements du gouvernement. Services partagés Canada est responsable de la planification, de la conception, de la création, de l’exploitation et du maintien de services d’infrastructure de sécurité des technologies de l’information d’entreprise efficaces, efficients et adaptés visant à sécuriser les données et les systèmes du gouvernement du Canada sous sa responsabilité.Voir la note en bas de page 5
  • SPC a adopté un cadre de gouvernance des projets pour gérer les projets de technologie de l’information. Ce cadre permet de garantir que le respect de la vie privée et la sécurité sont pris en compte à chaque étape d’un projet en vue de réduire les risques et de mettre en place des mesures de contrôle de la sécurité efficaces pour les systèmes et services de technologie de l’information. À Services partagés Canada, on valide les contrôles de sécurité en place pour toute l’infrastructure par le biais du processus d’évaluation de sécurité et d’autorisation et on a recours à des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée pour confirmer que les mesures de protection de la vie privée suffisantes sont en place et donnent les résultats escomptés.
Service d’évaluation de sécurité et d’autorisation des systèmes de technologie de l’information
  • Le serviced’évaluation de sécurité et d’autorisation aide les clients qui conçoivent ou modifient des systèmes de technologie de l’information en contribuant à assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité de leurs systèmes et données dans le cadre de leurs activités de gestion des risques liés à la sécurité des technologies de l’information.
  • Le service d’évaluation de sécurité et d’autorisation permet de garantir que les exigences établies en matière de sécurité pour un système sont satisfaites et que ses contrôles et mesures de protection donnent les résultats escomptés. Le service d’évaluation de sécurité et d’autorisation officialise également le processus d’acceptation par Services partagés Canada de tout risque résiduel associé à un système après que des efforts organisationnels aient été déployés pour s’y attaquer.
  • Ensemble, la sécurité dès la conception, les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée, les services d’architecture intégrée ainsi que le service d’évaluation de sécurité et d’autorisation aident à protéger l’intégrité et la continuité des opérations du gouvernement du Canada. Ils s’assurent que des processus de maintenance et de surveillance continues des systèmes de technologie de l’information sont en place en fournissant des analyses rigoureuses des menaces, des vulnérabilités et des risques associés à ces systèmes et à d’autres systèmes touchés par leur fonctionnement.
  • Grâce à la gestion et à l’atténuation des risques liés à la sécurité des technologies de l’information en ce qui concerne les systèmes et les solutions de technologie de l’information du gouvernement du Canada, toutes les organisations et tous leurs clients à l’échelle du gouvernement du Canada, y compris Services partagés Canada, en bénéficient.
Protection des renseignements personnels
  • Les atteintes à la vie privée sont définies comme la création, la collecte, l’utilisation, la divulgation, la conservation ou l’élimination, de manière inappropriée ou non autorisée, de renseignements personnels.
  • La Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée exige que les institutions gouvernementales établissent des plans et des procédures pour traiter les atteintes à la vie privée dans leurs institutions, ce qui doit comprendre les rôles et les responsabilités ainsi que la déclaration obligatoire des atteintes substantielles à la vie privée.
  • De plus, la Politique sur les services et le numérique exige que les institutions, lorsqu’elles gèrent des données ou des renseignements personnels, protègent la vie privée des personnes conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et à toute autre loi ou entente stratégique pertinente.
  • Les atteintes substantielles sont des atteintes qui mettent en cause des renseignements personnels de nature délicate, comme des renseignements médicaux et financiers, et qui pourraient vraisemblablement causer des dommages ou un préjudice à la personne.
  • Le SCT appuie les institutions quant à la gestion des atteintes substantielles signalées par les institutions à l’échelle du gouvernement et détermine dans quelle mesure des directives ou une formation supplémentaires pourraient être nécessaires.
  • Depuis 2019, le SCT met en œuvre le Plan d’action contre l’atteinte à la vie privée, qui met l’accent sur le renforcement de la prévention et de la gestion des atteintes à la vie privée à l’échelle du gouvernement.
  • Une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée est un processus d’évaluation qui assure de saines pratiques de gestion et de prise de décisions, ainsi qu’un examen attentif des risques pour la vie privée en ce qui concerne la création, la collecte et la gestion des renseignements personnels dans le cadre des programmes ou des activités du gouvernement.
  • Les institutions sont tenues d’effectuer des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée pour les activités et les programmes nouveaux ou considérablement modifiés dans le cadre desquels on recueille des renseignements personnels et de transmettre les résultats au Commissariat à la protection de la vie privée et au SCT.
  • Lors d’une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée, Services partagés Canada vérifie que des mesures de protection de la vie privée suffisantes sont en place et donnent les résultats escomptés. L’évaluation garantit que les renseignements personnels sous le contrôle de Services partagés Canada sont adéquatement protégés (conformément à la Loi sur Services partagés Canada). Ces mesures et processus de protection de la vie privée comprennent les suivantes :
    • remplir la liste de contrôle des risques relatifs à la vie privée et effectuer des évaluations des facteurs relatifs à la vie privée pour les initiatives opérationnelles, afin de déterminer si les systèmes et programmes de Services partagés Canada sont conformes à la Loi sur la protection des renseignements personnels;
    • relever tous les renseignements personnels gérés (recueillis, utilisés, divulgués, conservés et éliminés) par un service d’entreprise de Services partagés Canada;
    • veiller à ce que les clauses et conditions uniformisées d’achat concernant la protection de la vie privée pertinentes figurent dans tous les contrats d’entreprise de Services partagés Canada, et évaluer les plans de gestion de la protection de la vie privée des fournisseurs;
    • conserver et éliminer les renseignements personnels conformément aux mesures législatives régissant la protection de la vie privée et aux normes de sécurité;
    • limiter la collecte et l’utilisation des renseignements personnels au strict nécessaire;
    • vérifier que les renseignements personnels ne servent qu’aux fins pour lesquelles ils ont été recueillis ou générés;
    • donner une formation sur la protection de la vie privée au personnel qui traitera des renseignements personnels.

Infrastructure de la technologie de l’information

Technologies émergentes (Intelligence artificielle et l’informatique quantique)

Objet

L’intelligence artificielle et l’informatique quantique apportent de nouveaux défis et de nouvelles possibilités. La gouvernance et des investissements sont nécessaires pour que le gouvernement du Canada s’adapte à ces nouvelles technologies?

Faits saillants

  • La Directive sur la prise de décision automatisée du gouvernement du Canada a été instaurée en mars 2019 et est entrée en vigueur le 1er avril 2020. Elle encourage l’utilisation responsable de l’automatisation dans la prestation de services aux Canadiens.
  • Services partagés Canada travaille activement avec les ministères et organismes à vocation scientifique pour élaborer des méthodes visant l’amélioration continue des offres de service en calcul de haute performance, ce qui permet de s’assurer que les services sont accessibles, fiables, évolutifs et durables.
  • Ensemble, ces outils contribuent à garantir que l’utilisation de la technologie par le gouvernement donne lieu à des décisions plus efficaces, exactes, cohérentes et interprétables.
  • Le gouvernement du Canada s’appuie sur la cryptographie comme moyen efficace de protéger la confidentialité et l’intégrité des informations et de protéger les systèmes contre les cyberattaques.
  • L’informatique quantique constituera une menace pour les systèmes cryptographiques employés à l’heure actuelle en vue d’assurer la confidentialité et l’intégrité de l’information et de protéger les systèmes contre les cyberattaques.
  • Les experts estiment que de grands ordinateurs quantiques universels existeront probablement d’ici les années 2030.
  • Presque tous les systèmes employés par le gouvernement du Canada devront être mis à jour ou remplacés au cours des prochaines années pour contrer cette menace.

Réponse

Intelligence artificielle
  • Le gouvernement du Canada définit comment l’intelligence artificielle doit être utilisée de manière responsable pour fournir des services publics conformément à ses principes d’ouverture, de transparence, d’impartialité, d’égalité d’accès, de sécurité, de respect de la vie privée et d’éthique.
  • La Directive sur la prise de décision automatisée établit les règles de gestion des risques par les ministères et organismes fédéraux lorsqu’ils utilisent des technologies telles que l’apprentissage machine ou l’intelligence artificielle.
  • Le SCT a également développé l’Évaluation de l’incidence algorithmique, qui aide à évaluer les risques associés à l’utilisation de l’intelligence artificielle.
  • En 2020, Services partagés Canada a renforcé son engagement envers ses clients en créant un programme d’IA organisationnel et en mettant en place un centre d’excellence en intelligence artificielle.
  • L’objectif stratégique du Programme d’intelligence artificielle est de permettre au gouvernement du Canada de tirer une valeur opérationnelle de l’utilisation des pratiques exemplaires, des capacités et des technologies liées à l’intelligence artificielle.
Informatique quantique
  • Le gouvernement du Canada collabore avec des partenaires de l’industrie, des alliés et la collectivité internationale dans son ensemble afin de veiller à ce que ses systèmes cryptographiques soient en mesure de relever les défis et saisir les opportunités que présenteront les ordinateurs quantiques.
  • Les capacités uniques de l’information quantique constitueront une menace pour une grande partie des systèmes cryptographiques que le gouvernement utilise aujourd’hui pour protéger la confidentialité et l’intégrité des informations et des systèmes contre les cyberattaques.
  • Services publics et Approvisionnement Canada travaille avec des partenaires de l’industrie pour s’assurer qu’ils sont conscients que les exigences relatives aux produits et services de sécurité quantique pourraient devenir une partie intégrante du processus d’approvisionnement du gouvernement du Canada.
  • L’intégration de nouveaux composants cryptographiques anti-quantiques exigera des mises à jour logicielles et matérielles des systèmes informatiques existants, ce qui pourrait nécessiter des investissements importants.

Contexte

Intelligence artificielle

L’intelligence artificielle peut être décrite comme une technologie de l’information qui accomplit des tâches qui nécessiteraient normalement une intelligence biologique, comme comprendre le langage parlé, les comportements d’apprentissage ou la résolution de problèmes.

Directive sur la prise de décisions automatisée du gouvernement du Canada

Le gouvernement du Canada a été un chef de file dans l’élaboration de l’orientation pour l’utilisation de l’intelligence artificielle par le secteur public :

  • La Directive sur la prise de décisions automatisée du Canada, lancée en mars 2019, a pour objet de veiller à ce que les systèmes décisionnels automatisés soient déployés d’une manière responsable qui permet de réduire les risques pour les Canadiens et les institutions fédérales et qui donne lieu à une prise de décisions plus efficaces, exactes et conformes, qui peuvent être interprétées en vertu du droit canadien.
  • La directive comprend un ensemble de principes directeurs qui aideront les ministères à utiliser l’intelligence artificielle de façon efficace et éthique.
  • Cette directive a été élaborée en collaboration avec des universitaires, des chefs de file de l’industrie, des représentants de la société civile et d’autres gouvernements afin de cerner et d’atténuer les divers risques associés à l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle.
  • L’outil d’Évaluation de l’incidence algorithmique, lancé en mai 2019, est un questionnaire conçu pour aider les ministères à évaluer et à gérer les risques associés au déploiement des systèmes décisionnels automatisés. L’évaluation permet également de déterminer le niveau d’incidence des systèmes de décision automatisés en vertu de la Directive sur la prise de décisions automatisée, afin de veiller à ce que les mesures d’atténuation soient proportionnelles aux risques. L’Évaluation de l’incidence algorithmique a également été élaborée ouvertement et est accessible au monde extérieur pour le partage et la réutilisation dans le cadre d’une licence ouverte.
Couverture médiatique récente sur l’utilisation de l’intelligence artificielle par le ministère de la Défense nationale en ressources humaines

Le 7 février 2020, le Globe & Mail rapportait que le ministère de la Défense nationale recourait à l’intelligence artificielle en vue d’améliorer ses processus d’embauche, sans avoir effectué et publié l’Évaluation de l’incidence algorithmique. Le ministère fédéral a recouru aux services de Knockri et Plum, des services d’embauche canadiens axés sur l’intelligence artificielle, afin de dresser une liste de candidats finalistes dans le cadre d’une campagne visant à accroître la diversité en milieu de travail. Ces entreprises effectuent des évaluations comportementales automatisées en vue de présenter à leurs clients des mesures des « des personnalités, des capacités cognitives et de l’acuité sociale » [traduction] des candidats. Cet incident montre à quel point il est important de continuer de travailler avec nos partenaires fédéraux afin de veiller à ce qu’ils soient au fait des exigences et des pratiques exemplaires indiquées dans la Directive sur la prise de décisions automatisée. Il est essentiel de le faire pour bâtir la confiance du public à l’égard du gouvernement et pour garantir que nous respectons nos engagements à faire une utilisation responsable de l’intelligence artificielle dans le secteur public. À l’heure actuelle, une seule Évaluation de l’incidence algorithmique est publiée sur le site canada.ca.

Rôle d’habilitation de Services partagés Canada pour l’intelligence artificielle

En 2020, Services partagés Canada a renforcé son engagement à l’égard de sa clientèle en créant un programme ministériel d’intelligence artificielle et en mettant sur pied un centre d’excellence en intelligence artificielle.

L’objectif stratégique du programme d’intelligence artificielle est de permettre à Services partagés Canada et à ses ministères clients de tirer une valeur opérationnelle de la mise en application des pratiques exemplaires, des capacités et des technologies relatives à l’intelligence artificielle.

Vue d’ensemble sur l’informatique quantique

Les ordinateurs quantiques peuvent révolutionner l’informatique, en calculant en quelques minutes ce qu’un superordinateur prendrait plus de 10 000 ans à faire. Les ordinateurs quantiques conviennent mieux pour résoudre certains types de problèmes complexes pour les ordinateurs classiques, mais qui peuvent être résolus au moyen de nouveaux algorithmes conçus spécifiquement pour exploiter les propriétés souvent non intuitives du monde de la physique quantique. Les chercheurs en informatique quantique travaillent activement sur de nouveaux algorithmes et sur de nouvelles approches afin d’exploiter les avantages de l’informatique quantique dans de nouveaux domaines.

L’informatique quantique menace de briser la plupart des systèmes cryptographiques que le gouvernement du Canada utilise actuellement. Les experts estiment que les grands ordinateurs quantiques universels qui sont assez puissants pour briser une grande partie de la cryptographie que nous utilisons aujourd’hui seront probablement disponibles au cours des années 2030. Bien que ce soit une estimation, c’est un événement pour lequel le gouvernement doit se préparer, puisque la cryptographie est essentielle à la cybersécurité. Sans une cryptographie solide, les communications et systèmes électroniques que nous utilisons aujourd’hui seront en péril.

Travaux que mène le gouvernement du Canada pour gérer les risques posés par l’informatique quantique

Le gouvernement du Canada souhaite vivement veiller à ce que ses systèmes de cryptographie résistent aux attaques menées par les ordinateurs quantiques une fois qu’ils seront exploités au maximum. Voici les travaux en cours pour y arriver :

  • Le gouvernement du Canada travaille avec des partenaires de l’industrie, avec des alliés et avec la collectivité internationale élargie afin d’élaborer et d’évaluer la prochaine génération de cryptographie résistante à l’informatique quantique et de concevoir de nouvelles composantes cryptographiques qui ne sont pas vulnérables aux ordinateurs quantiques.À l’automne 2019, Services publics et Approvisionnement Canada a travaillé avec des partenaires de l’industrie afin de garantir qu’ils savent que les exigences relatives aux produits et services résistants à l’informatique quantité pourraient devenir une composante standard du processus d’approvisionnement du gouvernement du Canada.
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité est l’organisme responsable de la cryptographie au gouvernement du Canada et il présente des conseils et des directives sur le recours à la cryptographie pour sécurité les réseaux et l’information.
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité collabore étroitement avec l’industrie et le milieu universitaire du Canada, en plus de participer à la recherche et au développement en cryptographie. Ces résultats de recherche sont intégrés aux conseils et directives qui aident à protéger les renseignements de nature délicate existants du gouvernement du Canada.
  • Le Centre canadien pour la cybersécurité travaille avec les ministères et organismes du gouvernement du Canada qui détiennent des renseignements ayant une longue durée de vie afin de protéger les systèmes contre les menaces à la confidentialité que posent les ordinateurs quantiques.
  • Le Centre de la sécurité des télécommunications participe à l’élaboration de normes cryptographiques, ce qui comprend l’élaboration de normes de cryptographie post-informatique quantique par le National Institute on Standards and Technology.

Modernisation des applications

Objet

Une grande partie des applications, de l’infrastructure et des environnements d’hébergement du gouvernement du Canada sont dépassés, manquent de sécurité moderne et sont constamment exposés à des risques de pannes.

Faits saillants

  • Les services numériques offerts aux Canadiens sont sous-tendus par les applications et l’infrastructure sur lesquelles ils reposent.
  • À l’heure actuelle, seulement 36 % des applications du gouvernement du Canada sont considérées comme saines.
  • Bon nombre de ces applications et leurs données connexes demeurent hébergées dans d’anciens centres de données qui, bien qu’ils soient entretenus par le Programme de réparation et de remplacement des technologies de l’information, présentent des risques plus élevés d’interruption de service, de perte de données et de vulnérabilité en matière de sécurité.
  • Services partagés Canada, en collaboration avec le SCT, soutient la migration et la modernisation de ces applications désuètes et critiques du gouvernement du Canada vers des environnements modernes sûrs et sécurisés, soit vers le nuage ou vers un centre de données d’entreprise plus récent.
  • En adoptant l’informatique en nuage, le gouvernement du Canada est mieux à même de soutenir une main-d’œuvre habilitée numériquement et des services numériques pour les Canadiens, en particulier pendant cette période critique de pandémie.
  • Le déplacement des charges de travail des applications des environnements sur site vers le nuage soutient les initiatives d’informatique verte en réduisant l’empreinte carbone correspondante.
  • La protection et la confidentialité des données du gouvernement du Canada stockées et traitées dans le nuage est une priorité absolue pour Services partagés Canada et comprend le contrôle de la conformité.

Réponse

  • Alors que les applications gouvernementales continuent de se détériorer, nous devons donner la priorité aux investissements visant à remplacer les applications qui reposent sur des technologies de l’information vieillissantes et des infrastructures obsolètes.
  • Le budget fédéral de 2021 a annoncé l’octroi de 300 millions de dollars à Services partagés Canada au cours des trois prochaines années pour réparer et remplacer les infrastructures informatiques essentielles et 215 millions de dollars supplémentaires pour continuer à aider les ministères à migrer les applications numériques vers des installations informatiques modernes.
  • Le gouvernement jette les bases numériques d’une prestation moderne de services aux Canadiens en adoptant les technologies du nuage, en modernisant les systèmes informatiques ainsi que l’infrastructure et les réseaux informatiques sur lesquels ils reposent.
  • Services partagés Canada, en collaboration avec le SCT, soutient ces efforts, améliorant ainsi la santé globale des applications afin de fournir des services numériques efficaces, sécuritaires et stables.
  • Au cours des trois dernières années, la mesure de la santé globale du portefeuille d’applications est passée de 28 % à 36 %, ce qui constitue un progrès, mais nous devons poursuivre cette tendance.
  • Le SCT fournit aux ministères et aux organismes une aide financière pour acquérir l’expertise nécessaire pour accélérer la préparation des ministères à la modernisation de leurs applications.
  • Services partagés Canada fournit des services de base aux ministères et organismes en évaluant et en modernisant l’infrastructure des technologies de l’information, et travaille avec les ministères sur de nouvelles initiatives pour faire progresser l’adoption du nuage, normaliser le soutien, améliorer les processus et les niveaux de service et renforcer la sécurité.
  • L’adoption du nuage présente de grandes possibilités pour mieux servir les Canadiens grâce à l’agilité, l’élasticité, l’amélioration des niveaux de service et le renforcement de la sécurité.

Contexte

En vue de fournir aux Canadiens des programmes et des services importants, les organisations du gouvernement fédéral dépendent de Services partagés Canada pour fournir une infrastructure et des services de technologie de l’information modernes et fiables.

En vue de moderniser et d’améliorer les services numériques du gouvernement, le budget de 2018 a proposé des investissements importants pour répondre aux besoins et aux possibilités en évolution de technologie de l’information, tout en luttant de façon proactive contre les menaces à la cybersécurité. Le SCT a reçu 110 millions de dollars sur six ans, à compter de 2018-2019, somme à laquelle les ministères et organismes partenaires de Services partagés Canada auront accès pour les aider à moderniser leurs applications afin de les transférer d’anciens centres de données vers des centres de données ou des solutions d’informatique en nuage plus sécuritaires et modernes.

10 millions de dollars sur six ans, à compter de 2018-2019, somme à laquelle les ministères et organismes partenaires de Services partagés Canada auront accès pour les aider à faire la migration de leurs applications de vieux centres de données vers des centres de données plus sécurisés ou vers des solutions d’informatique en nuage.

Modernisation des applications

Le Fonds de modernisation des applications incite les ministères et organismes à évaluer de façon proactive la valeur opérationnelle et le risque technique de leurs applications en vue de leur modernisation ou de leur mise hors service. Ce fonds favorise une approche de triage en attribuant des fonds aux ministères et organismes en fonction des priorités afin de veiller à ce que la technologie de l’information vieillissante soient prise en compte pendant que des pratiques exemplaires de gestion du portefeuille d’applications sont établies, y compris la planification de la durabilité.

Au 31 mars 2021, le SCT avait versé 64 millions de dollars à 18 ministères partenaires de Services partagés Canada pour appuyer les efforts de migration et de modernisation des applications. À ce jour :

  • un (1) ministère a terminé ses efforts de modernisation, y compris la migration vers le nuage, et qui s’est lancé dans ses activités de modernisation continue;
  • huit (8) ministères ou organismes sont en phase de planification (phase de découverte) de leur parcours;
  • neuf (9) ministères ou organismes exécutent leurs plans de modernisation et de migration (phase d’exécution).
Adoption des technologies d’informatique en nuage

Le gouvernement du Canada a mis en œuvre une stratégie d’adoption de l’informatique en « nuage d’abord » et a élaboré de nombreux documents d’orientation, car le nuage représente un changement fondamental dans la prestation moderne et souple des services numériques. Les services d’informatique en nuage permettent d’accéder à des ressources en technologies de l’information partagées au moyen de modèles de « facturation à l’utilisation », semblables à ceux des services publics d’eau et d’électricité. En tirant pleinement parti de la rapidité, de la fiabilité et de l’agilité des services d’informatique en nuage modernes, le gouvernement du Canada sera en mesure d’améliorer sa prestation de ses services numériques aux Canadiens et aux Canadiennes.

Mise à jour sur l’infonuagique et la modernisation de la charge de travail

Objet

Services partagés Canada aide à accélérer l’adoption de l’infonuagique et la modernisation de la charge de travail du gouvernement du Canada. L’infonuagique publique et les centres de données d’entreprise de pointe soutiennent également l’intervention du gouvernement du Canada en réponse à la COVID-19.

Faits saillants

  • Services partagés Canada permet au gouvernement d’accéder à des services infonuagiques disponibles sur le marché pour les données allant jusqu’au niveau « Protégé B ».
  • En tant que courtier en services infonuagiques du gouvernement, Services partagés Canada aide les ministères à choisir des services infonuagiques publics ou des centres de données d’entreprise pour répondre à leurs besoins opérationnels.
  • En adoptant l’infonuagique, le gouvernement est en mesure de mieux soutenir un effectif et des services numériques pour les Canadiens, en particulier pendant cette période de pandémie critique.
  • Les Canadiens peuvent être assurés que leurs données sont en sécurité dans le nuage.
  • Services partagés Canada surveille la conformité aux exigences de sécurité précisées par le gouvernement du Canada pour s’assurer qu’elles sont respectées et qu’elles demeurent en place.
  • Le gouvernement n’attribuera pas de contrats si toutes les exigences de sécurité ne sont pas respectées. Il a mis en place des politiques qui imposent le lieu de stockage des données (résidence) et la manière dont elles sont contrôlées (souveraineté).

Réponse

  • Le gouvernement du Canada mise sur l’adoption de l’infonuagique pour fournir des ressources informatiques sécurisées avec une plus grande agilité, efficacité et sécurité pour les principaux systèmes de technologie de l’information au service des Canadiens.
  • Services partagés Canada a mis en place un centre de contact dans le nuage, afin d’offrir un excellent service à la clientèle tout en assurant la gestion des menaces à la sécurité en constante évolution.
  • Au cours de l’exercice 2019-2020, Services partagés Canada a lancé un projet pilote d’activation et de défense du nuage sécurisé avec 10 ministères partenaires dans le cadre duquel on a établi des connexions réseau sécurisées entre les centres de données gérés par Services partagés Canada et le nuage public.
  • Au cours de l’exercice 2020-2021, un financement a été obtenu pour élargir la portée du projet pilote, désormais appelé connectivité infonuagique sécurisée. 
  • Services partagés Canada travaille avec les ministères pour assurer une transition sécurisée vers l’infonuagique. Au 31 mars 2021, Services partagés Canada avait traité des demandes d’accès à l’infonuagique d’une valeur de 113,9 millions de dollars dans l’ensemble du gouvernement du Canada.
  • Services partagés Canada fait également progresser un certain nombre de solutions d’entreprise en tirant parti des capacités de l’infonuagique. En voici des exemples :
    • La migration de systèmes de courriel vers l’infonuagique afin d’offrir aux fonctionnaires des solutions davantage stables et intégrées.
    • La mise en place de solutions de centre de contact qui permettent aux ministères clients d’augmenter la capacité de centre d’appels selon les besoins.
    • La mise à disposition d’outils de collaboration tels que Teams à plus de 300 000 employés.
  • Des solutions infonuagiques ont été mises à profit dans le cadre de l’intervention en réponse à la pandémie de COVID-19. Par exemple :
    • une connexion réseau sécurisée entre l’infonuagique et le réseau terrestre pour l’Agence de la santé publique du Canada soutient l’initiative de la plateforme nationale d’information sur la gestion et le déploiement des vaccins;
    • l’application infonuagique d’Emploi et Développement social Canada permet aux Canadiens de demander des prestations canadiennes d’urgence.
    • L’application ArriveCan 2.0 de l’Agence des services frontaliers du Canada, basée sur l’infonuagique, facilite le retour des Canadiens après un voyage à l’étranger.

Contexte

Services partagés Canada fournit au gouvernement du Canada un accès aux services infonuagiques disponibles sur le marché pour les données allant jusqu’au niveau « Protégé B » et des centres de données d’entreprise de pointe.

En tant que courtier en services infonuagiques du gouvernement du Canada, Services partagés Canada aide les ministères à choisir les services infonuagiques publics qui répondent le mieux à leurs besoins opérationnels.

En adoptant l’infonuagique, ou en conjonction avec les centres de données d’entreprise, le gouvernement du Canada sera en mesure de mieux soutenir un effectif et des services numériques pour les Canadiens, en particulier pendant cette période de pandémie critique.

Sécurité

Services partagés Canada collabore continuellement avec ses partenaires en matière de sécurité, comme le Centre canadien pour la cybersécurité, afin de veiller à ce que les services qu’il offre répondent aux exigences précises du gouvernement du Canada en matière de sécurité pour préserver la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données et des processus opérationnels. À cette fin, des vérifications de la chaîne d’approvisionnement sont effectuées pour s’assurer que seuls des équipements, des logiciels et des services infonuagiques fiables sont utilisés sur les systèmes du gouvernement du Canada.

Activation et défense du nuage sécurisé

L’activation et la défense du nuage sécurisé fournit une connectivité sécurisée et fiable à l’échelle de l’organisation pour l’accès aux services infonuagiques publics pour les données allant jusqu’au niveau « Protégé B ». La connectivité infonuagique sécurisée a été fournie à plusieurs ministères du gouvernement du Canada afin de faciliter leur réponse à la COVID-19.

Approvisionnement

Approvisionnement à Services partagés Canada

Objet

Services partagés Canada mène des processus d’approvisionnement innovateurs, ouverts, équitables et transparents qui sont soutenus par une gouvernance solide. Dans la mesure du possible, Services partagés Canada fait appel à la concurrence pour obtenir la meilleure valeur pour les Canadiens.

Faits saillants

  • L’approvisionnement à Services partagés Canada (SPC) est guidé par les principes d’équité, d’ouverture et de transparence.
  • SPC prend des mesures visant à :
    • simplifier l’approvisionnement et accroître l’accès des petites et moyennes entreprises et des entreprises détenues et exploitées par des groupes prioritaires, tels que les peuples autochtones et les personnes handicapées;
    • tirer parti de son pouvoir d’achat afin de stimuler l’innovation et la croissance économique.
  • SPC a mis en place un cadre de gouvernance de l’approvisionnement qui assure la surveillance, le contrôle, l’intégration, la gestion des risques et la prise de décision en matière d’approvisionnement, afin de garantir la transparence et la responsabilité de la prise de décision.
  • SPC a créé un programme de conformité et d’assurance qualité pour mesurer la conformité avec les lois, les politiques et les principes de gouvernance.
  • SPC met à l’essai de meilleurs outils de gestion des fournisseurs afin d’examiner de nouvelles façons de tenir les entrepreneurs responsables des mauvais rendements ou des comportements inacceptables, particulièrement en ce qui a trait à l’approvisionnement à grande échelle.
  • SPC collabore ouvertement avec l’industrie et la consulte quant à ses stratégies et pratiques d’approvisionnement intégrées.

Réponse

L’approvisionnement à Services partagés Canada (SPC) respecte les procédures et les pratiques de transparence du gouvernement du Canada. Comme les autres ministères, SPC divulgue de façon proactive tous les contrats de plus de 10 000 $, attribués selon un processus concurrentiel ou non concurrentiel.

SPC soutient la concurrence basée sur le marché, lorsque cela est possible.

SPC justifie pleinement tous les cas de contrats non concurrentiels en faisant référence à l’autorité légale désignée dans les accords commerciaux applicables et le Règlement sur les marchés de l’État.

Voici quelques exemples de contrats non concurrentiels conclus avec un fournisseur :

  • Maintenir des investissements substantiels dans l’infrastructure de technologie de l’information afin d’optimiser sa durée de vie utile et de faire le meilleur usage possible des ressources du gouvernement du Canada.
  • Acquérir de l’équipement essentiel, interchangeable ou interopérable pour maintenir l’infrastructure de technologie de l’information existante du gouvernement du Canada, lorsque,
    • le fabricant d’équipement d’origine est le seul qui vend le produit (et qu’il n’a pas de réseau de revendeurs);
    • SPC peut démontrer qu’un changement de fournisseur ne peut avoir lieu pour des raisons économiques ou techniques et entraînerait une duplication importante des coûts.
Site Achatsetventes

SPC a recours à des processus concurrentiels ouverts sur Achatsetventes pour répondre à des besoins génériques (et s’il indique le nom commercial d’un produit parce qu’il n’y a pas de manière suffisamment précise ou intelligible de décrire le besoin, SPC prendra en considération des biens ou des services équivalents).

Si le marché est assujetti à des accords commerciaux, SPC ne peut pas limiter l’appel d’offres aux revendeurs d’un produit particulier, à moins que SPC ne considère des biens ou des services équivalents qui répondent manifestement à l’exigence.

Indiquer un produit par le nom de la marque devrait être une exception à moins qu’il n’y ait aucune autre façon suffisamment précise ou intelligible de décrire le besoin.

Chaîne d’approvisionnement des solutions de réseaux
  • La chaîne d’approvisionnement des solutions de réseaux a été établie par le biais d’un processus d’approvisionnement ouvert, en plusieurs phases et axé sur la collaboration. Tous les approvisionnements liés au réseau, et dont la valeur est supérieure à 1 million de dollars, sont assujettis à la gouvernance du Comité d’examen des besoins en infrastructure de réseau.
  • Pour les besoins qui peuvent être satisfaits au moyen des catalogues de la chaîne d’approvisionnement des solutions de réseaux, lorsqu’il est justifié d’utiliser une marque en particulier, les approvisionnements seront effectués dans le cadre du mécanisme de la chaîne d’approvisionnement des solutions de réseaux et auprès de l’entrepreneur qui offre la meilleure valeur pour l’État.

Contexte

  • Services partagés Canada (SPC) fournit les biens et les services informatiques nécessaires pour soutenir les services numériques et la prestation de programmes aux Canadiens.
  • L’approvisionnement à SPC est mené de manière à améliorer l’accès, la concurrence et l’équité et à obtenir la meilleure valeur ou des avantages optimaux pour les Canadiens, et est guidé par les principes suivants :
    • l’équité, la transparence, l’inclusion et l’intégrité;
    • la concurrence fondée sur le marché est le meilleur moyen d’offrir les solutions les plus efficientes, les plus efficaces et les plus rentables;
    • les achats soutiennent la croissance économique, l’innovation, ainsi que les objectifs économiques, socio-économiques, environnementaux et de durabilité;
    • une relation positive avec l’industrie et un engagement précoce sont la clé d’un approvisionnement fructueux.
Données
Marchés publics
Tous les marchés de SPC et autres ministères fédéraux
Exercice Concurrentiel Non concurrentiel Total
2019-2020 6 526 (64 %)
1,6 G$ (87 %)
3 747 (36 %)
230,6 M$ (13 %)
10 273
(1,8 G$)
2020-2021 7 739 (61 %)
2,4 G$ (62 %)
5 012 (39 %)
1,4 G$ (38 %)
12 751
(3,8 G$)
Équipement propre au réseau (SPC)tableau 4 note *
Exercice Concurrentiel Non concurrentiel Total
2019-2020 217 (49 %)
226,1 M$ (98 %)
224 (51 %)
4,8 M$ (2 %)
441
(230,9 M$)
2020-2021 396 (61 %)
186,1 M$ (95 %)
255 (39 %)
8,9 M$ (5 %)
651
(195,1 M$)

Tableau 4 Notes

Tableau 4 Note 1

Équipement de communication/réseau, serveurs et périphériques informatiques, et logiciels de réseau.

Retourner à la référence du tableau 4 note *

Écologisation : réalisations
  • Lauréat du prix 2020 EPEAT Purchaser Award pour la sixième année consécutive, pour son leadership en matière d’achats de produits électroniques durables;
  • Centre de données d’entreprise Borden : conçu selon la norme LEED Argent;
  • SAGE : réduction importante de l’utilisation de styromousse et de plastique dans l’emballage des technologies de l’information et des communications;
  • Produits d’impression pour les appareils technologiques en milieu de travail : mécanisme d’approvisionnement avec des exigences de certification Energy Star et de recyclage obligatoire strict.
Petites et moyennes entreprises (financées par SPC : exercice 2019-2020)

Volume

  • Total des contrats de SPC : 2 855
  • Contrats attribués à des PME (79 %) : 2 246
  • Contrats attribués à des PME canadiennes : 98 %
  • Contrats attribués à des PME autochtones : 117

Valeur

  • Total pour SPC : 1,3 G$
  • Contrats attribués à des PME (67 %) : 877 M$
  • Contrats attribués à des PME canadiennes : 97 %
  • Contrats attribués à des PME autochtones : 35,8 M$

2018-2019 par rapport à 2019-2020

  • Pourcentage d’augmentation du nombre de contrats : 6 %
  • Augmentation de la valeur des contrats : 467 M$

Rapports de la vérificatrice générale du Canada de l’hiver 2021 sur l’approvisionnement en solutions de technologies de l’information complexes

Objet

La vérificatrice générale a déposé un rapport d’audit sur l’approvisionnement en solutions de technologies de l’information complexes le 25 février 2021.

Faits saillants

  • La période visée par l’audit s’étend du 1er avril 2018 au 30 août 2020 et les ministères concernés sont Services partagés Canada, le SCT, Services publics et Approvisionnement Canada et Emploi et Développement social Canada.
  • Le Bureau du vérificateur général a constaté que les organisations fédérales ont fait de grands progrès vers la modernisation des pratiques d’approvisionnement et l’adoption d’un mode d’approvisionnement souple.
  • Les conclusions du rapport d’audit sont que les organisations n’ont pas offert à leurs employés une orientation ou une formation suffisante en matière d’approvisionnement souple.
  • Le rapport d’audit révèle qu’il y a eu des occasions de renforcer la gouvernance pour faire en sorte que les hauts représentants soient suffisamment engagés dans les initiatives d’approvisionnement.
  • Le rapport d’audit souligne que des améliorations sont nécessaires pour déceler et prévenir les risques liés à l’intégrité dans les processus d’approvisionnement.
  • Le rapport d’audit comprend également des recommandations concernant la formation sur l’approvisionnement souple, ainsi que sur la gestion de l’information et le recours à l’analyse des données afin de faire la preuve de l’équité et de l’intégrité des processus d’approvisionnement.

Réponse

  • Le gouvernement du Canada accueille favorablement les recommandations de la vérificatrice générale.
  • Le gouvernement continuera à travailler avec les organisations et les principaux intervenants pour élaborer et promouvoir des directives et des outils qui soutiennent l’approvisionnement souple.
  • Services partagés Canada (SPC) a mis en place des cadres de gouvernance pour s’assurer que les projets et les approvisionnements bénéficient de la gouvernance et de l’engagement des intervenants nécessaires, ainsi que de saines pratiques de gestion de l’information.
  • SPC travaille en étroite collaboration avec le SCT et Services publics et Approvisionnement Canada pour favoriser une compréhension commune des approvisionnements souples lorsque des initiatives de transformation de la technologie de l’information sont mises en œuvre.
  • En 2019, SPC a créé un centre d’expertise pour l’approvisionnement souple et novateur afin d’appuyer les agents d’approvisionnement dans la mise en œuvre d’approvisionnements souples et novateurs.
  • SPC continuera de collaborer avec le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines, au SCT, et avec des cadres supérieurs et des utilisateurs d’autres ministères et organismes pour définir les besoins opérationnels et anticiper les besoins en gestion du changement liés aux initiatives de transformation de la technologie de l’information, telles que ProGen.
  • SPC a recours à l’analyse de données pour éclairer la prise de décisions et continuera d’augmenter ses capacités en ce sens au moyen d’une stratégie et d’une feuille de route ministérielles en matière d’analyse. Pour s’aider à cerner les problèmes liés à l’intégrité de l’approvisionnement, SPC téléversera ses données relatives à l’approvisionnement dans son dépôt de données d’entreprise.
  • Le Programme de conformité et d’assurance de la qualité de SPC contribue à favoriser l’amélioration constante des pratiques de gestion de l’information en matière d’approvisionnement.

Contexte

Objectif de l’audit : Cet audit visait à déterminer si les ministères sélectionnés planifiaient et exécutaient des approvisionnements souples pour des solutions en technologie de l’information complexes qui soutenaient l’atteinte des résultats opérationnels et manifestaient l’engagement du gouvernement à l’égard de l’équité, de l’ouverture et de la transparence du processus.

En particulier, l’audit examinait les processus d’approvisionnement de trois initiatives de technologie de l’information importantes : la Solution des ressources humaines et de la paye de la prochaine génération, la Modernisation du versement des prestations, et les Services de communication en milieu de travail. Alors que les responsables des initiatives de la prochaine génération et de modernisation du versement des prestations ont appliqué des éléments du processus d’approvisionnement souple, les responsables de l’initiative des Services de communication en milieu de travail ont eu recours à un processus d’approvisionnement traditionnel.

Constatations : Dans l’ensemble, le Bureau du vérificateur général a constaté que les ministères concernés ont fait de bons progrès vers l’adoption de pratiques d’approvisionnement souple. Toutefois, le Bureau du vérificateur général a également constaté ce qui suit :

  • les organisations ont mis en œuvre l’approvisionnement souple sans fournir suffisamment de formation au personnel ou sans consulter les intervenants clés;
  • la surveillance de l’équité, de l’ouverture et de la transparence doit être améliorée dans les domaines de l’intégrité de l’approvisionnement, du suivi des questions d’équité et de l’information provenant des surveillants de l’équité indépendants.

Recommandations : Le rapport contient cinq recommandations. Le SCT était visé par deux des recommandations formulées en raison de son rôle d’organisme central (politique) et de sa participation à l’initiative de la prochaine génération (le SCT en était le responsable de 2018-2020 avant que cette responsabilité ne soit transférée à SPC). SPC était visé par quatre des recommandations du rapport d’audit en ce qui a trait aux initiatives des Services de communication en milieu de travail et de la prochaine génération.

  1. Pour appuyer davantage la modernisation de l’approvisionnement du gouvernement :
    • le SCT, Services publics et Approvisionnement Canada et SPC devraient élaborer des directives et une formation plus complètes pour les employés afin d’améliorer la compréhension de l’approvisionnement souple et de la façon d’appliquer des méthodes de collaboration;
    • le SCT, avec la participation de Services publics et Approvisionnement Canada et de SPC, devrait également évaluer les habiletés, les compétences et l’expérience dont les agents d’approvisionnement ont besoin pour appuyer des approches souples d’approvisionnement en solutions de technologie de l’information complexes.
  2. Le SCT, Emploi et Développement social Canada et SPC devraient veiller à ce que des mécanismes de gouvernance soient en place pour mobiliser les hauts représentants des ministères et organismes concernés pour chacun des approvisionnements en solutions de TI complexes ayant fait l’objet d’un audit. Cela sera particulièrement important pour appuyer les approvisionnements souples en solutions de technologie de l’information complexes et leur atteinte réussie des résultats opérationnels.
  3. Services publics et Approvisionnement Canada devrait continuer de faire progresser son utilisation de l’analyse des données afin de pouvoir cerner les problèmes d’intégrité de l’approvisionnement.
  4. SPC devrait commencer à utiliser l’analyse des données pour améliorer sa capacité de cerner les problèmes d’intégrité de l’approvisionnement.
  5. Services publics et Approvisionnement Canada et SPC devraient améliorer leurs pratiques de gestion de l’information pour aider les autorités contractantes à mieux faire la preuve que les processus d’approvisionnement sont équitables. Les ministères devraient veiller à ce que les dossiers d’approvisionnement comprennent, au minimum, l’historique des dossiers, les explications des problèmes qui surviennent (et la façon dont ils ont été résolus) ainsi que toutes les décisions pertinentes et les communications avec les parties concernées.

Le SCT, Services publics et Approvisionnement Canada, SPC et Emploi et Développement social Canada sont d’accord avec les recommandations adressées à leurs ministères respectifs.

Autres renseignements généraux

Pour offrir des services de manière efficace, les organisations fédérales ont souvent besoin de faire l’approvisionnement de nouveaux systèmes d’information (de technologie de l’information) complexes en vue de remplacer les systèmes vieillissants. Au gouvernement, il y a environ 21 grandes initiatives d’approvisionnement en solution de technologie de l’information en cours, dont la valeur est estimée à plus de 6,6 milliards de dollars.

L’approvisionnement traditionnel est linéaire, mais l’approvisionnement souple est itératif et comprend typiquement l’attribution de nombreux petits contrats. L’approvisionnement souple vise à obtenir des résultats opérationnels par l’établissement de collaborations étroites entre des experts de l’approvisionnement, des utilisateurs finaux (ceux qui utilisent les systèmes acquis) et des fournisseurs du secteur privé, au moyen de phases multiples. Cela permet d’apporter des correctifs en cours de route et aide les organisations fédérales à tirer profit des leçons retenues. L’approvisionnement souple est idéal pour les projets complexes, dans le cadre desquels la meilleure solution possible pour répondre aux besoins opérationnels n’est pas nécessairement évidente dès le départ.

En 2017, le premier ministre a demandé à la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada de moderniser la façon dont le gouvernement fait l’approvisionnement de ces nouveaux systèmes. Depuis, Services publics et Approvisionnement Canada et SPC ont adopté des initiatives pour répondre à cette demande. L’approvisionnement souple, qu’ils ont adopté en 2018, est l’une de ces initiatives.

Depuis juillet 2019, SPC dispose d’un Cadre de gouvernance de l’approvisionnement, qui a été conçu, mis en œuvre et communiqué, le cas échéant, afin d’assurer la surveillance, le contrôle, l’intégration, la gestion des risques et la prise de décision en matière d’approvisionnement pour une plus grande transparence et une meilleure responsabilisation. Ce cadre adapte les niveaux de surveillance requis des intervenants en fonction de la taille, de la portée, de la complexité et des risques d’approvisionnement.

En décembre 2019, SPC a créé le Centre d’expertise pour l’approvisionnement agile et novateur, qui a pour mission de soutenir les agents d’approvisionnement dans la mise en œuvre d’approvisionnements souples et novateurs. Le Ministère a également déployé des efforts importants pour lancer et mettre en œuvre le Programme de renouvellement et de perfectionnement en approvisionnement, qui est continuellement modernisé. SPC continuera de veiller à ce que les employés qui participent aux méthodes d’approvisionnement transformationnelles en informatique aient une compréhension plus approfondie des méthodes d’approvisionnement souples et collaboratives en améliorant les directives, la formation et le soutien offerts aux agents d’approvisionnement.

Dans son examen de 2018 concernant le déploiement du système de paye Phénix, le Bureau du vérificateur général a recommandé que des examens indépendants obligatoires des principales décisions liées au projet soient effectués, avant leur mise en œuvre, pour tous les projets pangouvernementaux de technologie de l’information, afin de déterminer si l’on doit procéder ou non. Il a en outre recommandé que le gouvernement s’assure du maintien d’une surveillance efficace et de la documentation de celle-ci et qu’il inclue notamment les responsables des ministères et organismes gouvernementaux touchés. Le Comité permanent des comptes publics a appuyé ces recommandations en février 2019.

Services de communication en milieu de travail

Depuis l’attribution du marché pour les services de communication en milieu de travail en 2017, Services partagés Canada a mis en place le Cadre de gestion de projet, qui guide la gestion et la réalisation efficaces des projets du Ministère tout au long du cycle de vie du projet. Le cadre comprend des outils tels qu’un cadre de contrôle de projet, des plans intégrés, des registres de risques et la matrice de responsabilité des intervenants, qui assure une harmonisation continue entre tous les intervenants pour soutenir l’atteinte des résultats opérationnels souhaités. Le Cadre de gouvernance de projet du Ministère documente et communique le rôle des divers comités de gouvernance pour assurer une surveillance efficace et une fonction de remise en question.

Modernisation du réseau

Objet

Les réseaux du gouvernement du Canada sont vieillissants, ils coûtent cher à entretenir et ils ne peuvent pas prendre en charge les services modernes comme l’infonuagique et les services vidéo et voix. Que fait Services partagés Canada pour faciliter les services numériques de bout en bout requis par les fonctionnaires et la population canadienne?

Faits saillants

  • Services partagés Canada offre des services de réseau à plus de 400 000 utilisateurs du gouvernement du Canada.
  •  Services partagés Canada a hérité de plus de 50 différentes infrastructures de réseau ministérielles.

Réponse

  • Un réseau d’entreprise efficace et résilient est un élément fondamental du bon fonctionnement d’un gouvernement numérique.
  • Services partagés Canada applique une approche d’entreprise qui associe des partenaires et des clients fédéraux afin de consolider, de moderniser et de normaliser les réseaux du gouvernement du Canada.
  • Cette approche d’entreprise est favorisée, par exemple, par le partage de l’infrastructure de réseau entre les ministères et les organismes, par le développement de normes ouvertes de l’industrie et par la collaboration avec le Centre de la sécurité des télécommunications pour intégrer des mesures de sécurité dans le réseau dès sa mise sur pied.
  • Services partagés Canada misera sur les nouvelles technologies pour fournir des services de réseau très performants à l’échelle du pays, y compris dans les régions du Nord et les régions éloignées, pour réduire le coût total de la propriété et pour automatiser et simplifier le soutien du réseau.
  • Services partagés Canada collabore avec l’industrie dans le but de veiller à ce que nous appliquions les meilleures pratiques mondiales, que nous produisions des plans de transition réalistes et que nous maximisions l’utilisation de mécanismes d’approvisionnement concurrentiels.
  • Services partagés Canada a présenté sa proposition d’approche dans son document concernant la voie à suivre pour la modernisation du réseau, qui a été publié pour recueillir les commentaires et les suggestions de l’industrie et des groupes de pairs.

Contexte

Quelles sont les nouvelles technologies qui appuieront la modernisation du réseau?

  • Services partagés Canada (SPC) misera sur les nouvelles technologies comme les réseaux définis par logiciel, l’architecture de réseau zéro confiance, les réseaux sans fil de prochaine génération, dont les technologies d’évolution à long terme et 5G, l’intelligence artificielle et le contrôle continuel du réseau.
    • Les réseaux définis par logiciel représentent un paradigme d’architecture réseau qui permet de contrôler le réseau de manière centralisée à l’aide d’applications logicielles.
    • L’architecture de réseau zéro confiance est une stratégie de sécurité qui repose sur le principe qu’aucun utilisateur, ni application ou dispositif ne peut être digne de confiance.
    • La technologie d’évolution à long terme constitue une norme pour les réseaux cellulaires sans fil à large bande.
    • La technologie 5G est la norme technologique de cinquième génération pour les réseaux cellulaires à large bande.
    • L’IA renvoie au principe de simulation de l’intelligence humaine dans des machines qui sont programmées pour penser et analyser comme les humains.
    • La surveillance continue du réseau est une approche automatisée qui permet de mesurer la sécurité et la santé du réseau.

Quelles sont les activités d’approvisionnement récentes?

  • À long terme : SPC a lancé cinq volets d’approvisionnement pour les solutions à long terme dans le cadre du processus d’approvisionnement lié aux services de réseau du gouvernement du Canada.
  • À court terme : SPC a récemment passé un certain nombre de marchés concurrentiels :
    • Équipement de réseau pour les nouveaux bâtiments liés à des projets immobiliers de petite taille (attribué à Ruckus Networks);
    • Modernisation de l’équipement de réseau (attribué à Juniper Networks);
    • Équipement Wi-Fi (en cours);
    • Routeurs de réseau étendu (attribué à Cisco);
    • Équipement d’accès à distance protégé (en cours);
    • Équipement pare-feu (sera lancé à l’été 2021).

COVID-19 et services offerts à la population canadienne

Application Alerte COVID

Objet

L’application nationale de notification d’exposition, Alerte COVID, a été conçue pour informer les utilisateurs lorsqu’ils risquent d’avoir été exposés à la COVID-19.

Faits saillants

  • Alerte COVID, une application nationale de notification d’exposition, a été lancée le 31 juillet, à la suite d’environ 45 jours d’efforts de conception et de développement.
  • Elle a été mise à la disposition des provinces et des territoires comme outil de santé publique destiné à aider les personnes à savoir qu’elles ont pu être exposées à la COVID 19. Les provinces et les territoires qui l’ont adoptée sont : l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan, le Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et les Territoires du Nord-Ouest.
  • Les données sur les téléchargements de l’application et l’utilisation des clés à usage unique sont disponibles dans le domaine public depuis le lancement de l’application sur Canada.ca.
  • L’application Alerte COVID a été mise au point par le Service numérique canadien, à l’aide d’un code source ouvert élaboré par des bénévoles de Shopify, ainsi que d’une technologie de notification d’exposition élaborée conjointement par Apple et Google. Elle a fait l’objet d’examens de sécurité effectués par le Bureau du dirigeant principal de l’information, le Centre canadien pour la cybersécurité et BlackBerry.
  • La participation du Commissariat à la protection de la vie privée a commencé bien avant le lancement de l’application et elle se poursuit au fur et à mesure que des améliorations et de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées à l’application.

Réponse

  • Comme les Canadiens continuent de faire face aux impacts sanitaires et économiques de la pandémie, nous devons travailler ensemble pour protéger les gens, les garder en bonne santé et freiner la propagation du virus.
  • La notification d’exposition est l’un des outils que certains pays ont trouvé efficace pour aider à ralentir la propagation de la COVID-19. C’est pourquoi le gouvernement du Canada a développé l’application Alerte COVID.
  • Alerte COVID n’est qu’un des nombreux outils que le gouvernement du Canada a mis à la disposition des provinces et des territoires pour aider les Canadiens à se protéger contre la pandémie et à assurer leur sécurité.
  • L’application Alerte COVID a été téléchargée par des millions de Canadiens, mais comme il y a toujours une faible distribution de clés à usage unique aux personnes dont le résultat du test de dépistage est positif, Alerte COVID n’a pas réalisé son potentiel.
  • Le gouvernement fédéral a continué de collaborer avec les provinces et les territoires, tant ceux qui ont adopté l’application Alerte COVID que ceux qui ne l’ont pas fait, pour trouver des moyens d’encourager l’utilisation de l’application et d’améliorer la distribution des clés à usage unique aux personnes ayant obtenu un résultat positif.
  • Nous évaluons continuellement la valeur d’Alerte COVID dans le contexte dynamique de la pandémie.

Contexte

La notification d’exposition utilise la technologie Bluetooth par l’entremise d’une application qui est téléchargée sur les appareils mobiles. Cette méthode est différente de la recherche conventionnelle des contacts effectuée par les responsables de la santé publique, un processus manuel qui nécessite de nombreuses informations personnelles.

En date du 6 mai, l’application Alerte COVID a été téléchargée environ 6,5 millions de fois, et 32 000 clés à usage unique ont été saisies dans l’application dans neuf provinces et territoires. Les faibles taux de distribution des clés à usage unique continuent de limiter l’efficacité du service. Moins de 5 % de la population canadienne ayant obtenu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19 ont reçu une clé à usage unique à entrer dans Alerte COVID. Parmi les utilisateurs d’Alerte COVID dont le résultat au test de dépistage était positif et qui ont reçu une clé à usage unique de leur autorité sanitaire provinciale/territoriale, presque tous (plus de 80 %) ont saisi la clé à usage unique dans l’application. Cela indique que les utilisateurs sont disposés et aptes à participer au système. Cependant, malgré les discussions en cours avec les provinces et territoires à tous les niveaux, la distribution des clés à usage unique dépend des provinces et territoires, qui sont confrontés à des capacités limitées et à des priorités concurrentes, notamment la distribution des vaccins. Les téléchargements d’Alerte COVID ont atteint un plateau depuis décembre 2020.

Une étude est en cours sur un service de notification d’exposition par services de code QR (Quick Response) qui pourrait être introduit dans l’application et qui pourrait contribuer à briser la chaîne de transmission plus rapidement, en rationalisant la recherche des contacts pour les utilisateurs de l’application, les entreprises, les organisations, et les responsables de la santé publique. Il est également destiné à aider à répondre à l’augmentation des variantes préoccupantes. Le succès d’un service de code QR dépendrait d’une large adoption par les autorités sanitaires et les entreprises des provinces et territoires.

Soutenir les capacités en technologie de l’information des ministères et des employés pendant la pandémie

Objet

Comment Services partagés Canada a-t-il soutenu les capacités en technologie de l’information des ministères et organismes du gouvernement du Canada et de leurs employés travaillant à domicile pendant la pandémie de COVID-19?

Faits saillants

Permettre le travail à distance et la collaboration numérique
  • Services partagés Canada (SPC) a soutenu le gouvernement en accélérant le déploiement d’outils de collaboration de pointe, la formation et l’orientation opérationnelle afin de veiller à ce que les travailleurs puissent travailler depuis leur domicile en toute sécurité.
  • SPC a fourni des services numériques à un moment où le besoin était criant, en déployant le système temporaire de collaboration COVID du gouvernement du Canada destiné à plus de 40 ministères et de 100 000 utilisateurs.
  • L’activation réussie de Microsoft Teams a également soutenu plus de 300 000 travailleurs à distance, y compris les travailleurs de première ligne (par exemple, Santé Canada, l’Agence du revenu du Canada et Emploi et Développement social Canada).
  • Les employés ont pu bénéficier d’un accès fiable et sécurisé à la messagerie électronique, à la vidéoconférence, aux SMS et aux appels audio, ainsi qu’à d’autres outils de collaboration dont l’accessibilité et la sécurité ont été intégrées dès le départ.
  • Des initiatives qui auraient normalement pris des mois ou des années ont été réalisées en l’espace de quelques jours et semaines.
Infrastructure (réseau et accès à distance protégé)
  • SPC a augmenté de 33 % à 72 % la capacité totale d’accès à distance protégé du gouvernement du Canada afin de prendre en charge 300 000 connexions simultanées, ce qui a permis aux employés de travailler depuis leur domicile.
  • SPC a augmenté la bande passante Internet d’entreprise de plus de 50 %, ce qui a permis au gouvernement du Canada de rester en contact avec les Canadiens et d’assurer une meilleure communication de l’information à l’échelle du gouvernement du Canada L’utilisation et la demande sont surveillées étroitement et des projets sont en cours afin d’augmenter la bande passante de 33 % au cours de l’exercice 2021-2022, selon les besoins, avec la possibilité de l’augmenter davantage.
  • SPC a activé les appels Wi-Fi pour les 183 000 comptes de téléphonie mobile de la fonction publique, permettant ainsi les télécommunications dans les régions ayant peu ou pas de couverture cellulaire.
  • Le temps de téléconférence est passé de 1,6 million de minutes par jour à plus de 5 millions de minutes par jour, ce qui a permis de soutenir les collaborations à distance au plus fort de la pandémie.
  • Plus de mille utilisateurs se sont inscrits au système de collaboration d’urgence sécurisé pour les cadres, un réseau protégé B, par le biais de Microsoft Office 365 sur Microsoft Cloud.
  • Le service WebEx a augmenté sa capacité de 350 %, offrant des services de vidéoconférence, de réunions en ligne, de partage d’écran et de webinaires. La méthode favorisée pour les réunions n’est plus les rencontres en personne, mais la vidéoconférence, un changement qui fait progresser l’objectif du gouvernement numérique.
  • SPC a fait passer la taille minimale des boîtes aux lettres électroniques à 4 Go, afin de tenir compte de l’augmentation du recours au courriel dans le cadre du travail à domicile.
Équipement (tablettes et portables)
  • SPC a fourni des équipements (par exemple, des ordinateurs portables, des tablettes et des téléphones portables) aux fonctionnaires pour leur permettre de rester productifs tout en travaillant à domicile. Il a notamment fourni en premier lieu 15 000 ordinateurs à l’Agence du revenu du Canada et à Emploi et Développement social Canada et a déployé 92 000 appareils mobiles aux fonctionnaires au cours de l’exercice précédent.
  • SPC a fourni plus de 30 000 appareils de bureau au gouvernement du Canada pendant la COVID-19.
  • Plus de 1 000 premiers intervenants fédéraux ont été inscrits au service d’accès mobile à Internet (par exemple, les agents frontaliers, les agents chargés de l’application des lois environnementales, les membres de la Gendarmerie royale du Canada).

Réponse

  • Il est essentiel de fournir aux fonctionnaires les outils dont ils ont besoin pour offrir des services à la population canadienne. Cela permet de travailler à distance, par exemple à domicile, et d’effectuer des activités depuis n’importe où au Canada.
  • Lorsqu’ils disposent d’une technologie fiable, souple et sécurisée, les ministères et organismes gouvernementaux peuvent adapter leurs services, soutenir leurs équipes et mettre en œuvre des mesures d’intervention en temps de crise.
  • Services partagés Canada (SPC) a fourni une infrastructure de technologie de l’information, des outils de collaboration numérique et des services de télécommunications fiables et sécurisés aux ministères et organismes du gouvernement du Canada qui offrent des services essentiels à la population canadienne pendant la pandémie. Les employés peuvent ainsi travailler en toute sécurité depuis leur domicile. SPC a permis aux employés du gouvernement du Canada d’accéder à leur espace de travail numérique partout, à tout moment, en :
    • faisant plus de doubler les capacités du gouvernement en matière de réseaux sécurisés, afin que les fonctionnaires soient plus nombreux que jamais à pouvoir accéder aux réseaux et aux systèmes tout en étant en télétravail;
    • augmentant de manière significative la bande passante Internet à la disposition du gouvernement du Canada.
  • SPC a travaillé avec diligence afin de soutenir les ministères et de garantir que, malgré la demande accrue, les Canadiens reçoivent des services transparents de la part du gouvernement fédéral.
  • Par exemple, SPC a collaboré avec l’Agence du revenu du Canada et Emploi et Développement social Canada afin d’aider à lancer la Prestation canadienne d’urgence et la Subvention salariale d’urgence du Canada.
  • SPC a travaillé avec 15 ministères clés pour mettre en place de nouveaux centres d’appels et des lignes sans frais, par exemple :
    • Affaires mondiales Canada, pour les Canadiens à l’étranger qui tentent de rentrer au Canada et pour répondre aux demandes de renseignements liées aux voyages;
    • Services publics et Approvisionnement Canada, pour l’acquisition d’équipements de protection individuelle et de fournitures médicales afin de soutenir les travailleurs de la santé;
    • Emploi et Développement social Canada, pour l’augmentation de la capacité du service 1-800-O-Canada afin de pouvoir gérer une augmentation importante du volume d’appels.
  • SPC a déployé le système temporaire de collaboration COVID du gouvernement du Canada destiné à plus de 40 ministères et de 100 000 utilisateurs. Les employés ont pu bénéficier d’un accès fiable et sécurisé à la messagerie électronique, à la vidéoconférence, aux SMS et aux appels audio, ainsi qu’à d’autres outils de collaboration dont l’accessibilité et la sécurité ont été intégrées dès le départ.

Le plan initial ne prévoyait pas toutes ces mesures. Des initiatives qui auraient normalement pris des mois ou des années ont été réalisées en l’espace de quelques jours et semaines grâce au dévouement de SPC à l’égard des autres ministères et organismes.

Contexte

Combien de fonctionnaires peuvent travailler à distance?

  • En s’appuyant sur des outils et des approches préexistants, Services partagés Canada (SPC) a facilité le travail à distance des employés qui devaient se connecter à l’infrastructure de technologie de l’information organisationnelle en augmentant la capacité d’accès à distance protégé à près de 300 000 connexions simultanées. Il s’agit de plus du double de la capacité du début de l’exercice 2020.
  • De même, en accélérant le déploiement du système de collaboration Microsoft Office 365, SPC a permis aux utilisateurs de l’ensemble du gouvernement du Canada d’échanger et de collaborer à distance sans avoir à utiliser l’accès à distance protégé. Ainsi, environ 100 000 comptes Microsoft Office 365 ont été créés pendant la pandémie, et environ 1 000 comptes sur un locataire Microsoft Office 365 spécial conçu pour les communications d’urgence/de rechange pour les cadres supérieurs. 
  • SPC continue de travailler avec des fournisseurs du secteur privé sur l’augmentation des capacités d’accès à distance protégé pour soutenir le travail à distance.
  • En plus de l’augmentation de la capacité du réseau, nos partenaires du gouvernement du Canada prennent des mesures pour limiter l’utilisation non critique du réseau et pour réduire les activités non critiques. Les ministères et organismes ont la responsabilité de déterminer quelles activités sont jugées essentielles pour atteindre leurs objectifs opérationnels.

La pandémie de COVID-19 a-t-elle eu une incidence sur la fourniture de services en ligne à la population canadienne?

  • Oui. La pandémie a fait en sorte que les Canadiens accèdent plus que jamais aux services qui sont offerts en ligne.
  • En outre, de nouveaux services et de nouvelles prestations, comme la Prestation canadienne d’urgence, ont suscité une demande accrue sur les réseaux du gouvernement du Canada.
  • Notre rôle a consisté à travailler avec nos partenaires du gouvernement du Canada pour veiller à ce qu’ils aient l’infrastructure dont ils ont besoin pour continuer d’offrir des services en ligne à la population canadienne.

Comment travaillons-nous avec d’autres ministères et organismes gouvernementaux pendant cette pandémie?

  • SPC joue un rôle important en veillant à ce que les services essentiels pour les Canadiens restent opérationnels pendant les situations d’urgence.
  • SPC travaille en étroite collaboration avec les responsables de la Sécurité publique du gouvernement du Canada en matière de COVID-19 dans le cadre du Plan fédéral d’intervention d’urgence et nos partenaires du gouvernement du Canada.
  • SPC a soutenu le gouvernement en accélérant le déploiement d’outils de collaboration de pointe, la formation et l’orientation opérationnelle afin de veiller à ce que les travailleurs puissent travailler depuis leur domicile en toute sécurité. SPC a déployé le système temporaire de collaboration COVID du gouvernement du Canada destiné à plus de 40 ministères et de 100 000 utilisateurs.
  • Les employés ont pu bénéficier d’un accès fiable et sécurisé à la messagerie électronique, à la vidéoconférence, aux SMS et aux appels audio, ainsi qu’à d’autres outils de collaboration dont l’accessibilité et la sécurité ont été intégrées dès le départ.

Soutenir la Prestation canadienne d’urgence et la Subvention salariale d’urgence du Canada

  • SPC a travaillé avec l’Agence du revenu du Canada et Emploi et Développement social Canada pour contribuer au lancement de la Prestation canadienne d’urgence et de la Subvention salariale d’urgence du Canada.
  • SPC continue de travailler avec Emploi et Développement social Canada et l’Agence du revenu du Canada pour formuler des recommandations et présenter des mesures correctives afin de soutenir des prestations fédérales nouvelles et améliorées essentielles pour les Canadiens.
  • SPC a fourni l’infrastructure informatique dont l’Agence du revenu du Canada avait besoin pour son application Mon dossier afin d’être en mesure de traiter les plus de 15 millions de demandes de Prestation canadienne d’urgence reçues à ce jour.

Soutien de nos premiers intervenants

  • SPC a activé le service Accès haut débit mobile à l’intention des premiers intervenants pour plus de 1 000 utilisateurs dans l’ensemble du gouvernement du Canada. Ce service permet de fournir au personnel essentiel, comme les premier intervenants et les services de soutien pour l’infrastructure critique, un service de voix et de données prioritaire pour appareils mobiles en période de congestion commerciale.

Prochaine génération

Initiative des ressources humaines et paye de la prochaine génération

Objet

Mise à jour sur l’initiative des ressources humaines et paye de la prochaine génération.

Réponse

  • L’initiative des ressources humaines et de la paye de la prochaine génération (ProGen RH et paye) du gouvernement cherche à comparer les solutions en matière de paye aux besoins des ministères fédéraux. C’est un processus agile et itératif qui mènera à une recommandation éclairée pour un nouveau système de ressources humaines et de paye.
  • Cette initiative fait suite aux leçons apprises lors du développement et la mise en œuvre de Phénix.
  • Grâce à un processus d’approvisionnement concurrentiel et agile, SAP a obtenu le droit de travailler avec le gouvernement du Canada pour explorer l’adoption éventuelle de son logiciel Success Factors. Success Factors est une solution logicielle de classe mondiale en tant que solution de services dont la configuration intègre des pratiques de pointe en matière de ressources humaines et de paye.
  • Depuis octobre 2020, nous travaillons avec le ministère du Patrimoine canadien pour établir les paramètres permettant de tester les capacités de paye de la solution de SAP. Les tests futurs seront réalisés avec des organisations additionnelles afin d’évaluer les différents niveaux de paye et de ressources humaines requises par le système du gouvernement du Canada.
  • L’équipe utilise les commentaires et conseils de différentes et complexes organisations publiques et privées qui ont mis sur pied un logiciel en tant que service de ressources humaines et de paye, afin d’assurer que le logiciel puisse gérer les complexités de l’environnement du gouvernement du Canada.

Contexte

Dans le budget de 2018, le gouvernement a annoncé son intention de renoncer à Phénix et de commencer à élaborer un système de paye qui sera plus adapté à la complexité de la structure des ressources humaines et de la paye au gouvernement fédéral.

Le SCT a reçu 16 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2018-2019, pour explorer des options de rechange pour une solution de ressources humaines et de paye de la prochaine génération (ProGen RH et paye).

À l’été 2019, le gouvernement a annoncé qu’il avait choisi Ceridian, SAP et Workday comme fournisseurs jugés qualifiés pour réaliser une solution de ProGen RH et paye pour le gouvernement du Canada.

En septembre 2019, le gouvernement a annoncé qu’il investira 117 millions de dollars pour l’élaboration conjointe et la réalisation de projets pilotes liés au système ProGen RH et paye.

En mars 2020, par suite d’évaluations et d’essais exhaustifs, on a annoncé que SAP avait été choisi pour travailler avec notre équipe à un projet pilote pour une nouvelle solution de ressources humaines et de paye.

SAP a été choisi grâce à un processus d’évaluation rigoureux ouvert et transparent qui était centré sur les utilisateurs. Les évaluations comprenaient des aspects comme la mesure des fournisseurs relativement aux normes numériques et à la protection des renseignements personnels et de sécurité, ainsi que la mise à l’essai de centaines de scénarios de ressources humaines et de paye, simples et complexes.

Les trois fournisseurs demeurent qualifiés pour travailler avec le gouvernement à des solutions de ressources humaines et de paye futures. Cela procure au gouvernement une souplesse maximale pour accéder aux solutions des meilleurs fournisseurs de leur catégorie, ce qui est crucial pour l’approche de ProGen RH et paye.

L’équipe de ProGen RH et paye à Services partagés Canada a engagé SAP dans une série de discussions afin d’évaluer la capacité organisationnelle et la disposition à travailler sur les ProGen RH et paye dans le contexte actuel de la COVID-19.

L’essentiel du travail originel avec SAP comprendra l’établissement de la gouvernance et de la surveillance, des outils et des protocoles de gestion de projet, ainsi que l’élaboration d’un plan détaillé pour mettre à l’essai la solution dans un ministère central.

Depuis le 1er avril 2020, la direction pour ProGen RH et paye a été transférée du SCT à Services partagés Canada. La dirigeante principale des ressources humaines au SCT demeure la responsable opérationnelle et une collaboratrice clé de l’initiative ProGen RH et paye.

Le 14 octobre 2020, on a annoncé la sélection du ministère du Patrimoine canadien pour la phase exploratoire de l’initiative ProGen RH et paye.

Le gouvernement travaille avec le fournisseur choisi (SAP) et le ministère du Patrimoine canadien pour élaborer une approche de mise à l’essai qui reflète les besoins de Patrimoine canadien dans le contexte de la fonction publique centrale.

Patrimoine canadien a été choisi comme ministère pour la phase exploratoire parce que son organisation procure une bonne représentation de la complexité des ressources humaines du gouvernement, notamment les divers groupes professionnels, la représentation régionale, les heures supplémentaires et d’autres considérations.

Tout au long de ce processus, l’équipe de ProGen RH et paye communique avec des employés de la fonction publique, des dirigeants, des conseillers en ressources humaines et des spécialistes techniques, tout en travaillant main dans la main avec les agents négociateurs à l’élaboration d’une solution de ressources humaines et de paye centrée sur l’utilisateur.

Dans le cadre de cette initiative pilote, ProGen RH et paye a engagé plus de 890 employés de 20 organisations fédérales par l’entremise de 38 ateliers et de 90 séances de travail avec des praticiens des ressources humaines et de la paye, des utilisateurs finaux et des experts techniques. Ces activités constituent le fondement de la Phase exploratoire de ProGen RH et paye et éclaireront les prochaines étapes de l’initiative.

Le gouvernement prendra une décision ce mois-ci pour passer de la phase exploratoire de Success Factors de SAP à la phase Conception et expérimentation, où la configuration de la solution aura lieu.

Tout test réalisé n’aura aucune incidence sur la paye réelle des employés. Les tests se dérouleront dans un environnement contrôlé qui n’est pas connecté aux systèmes de paye. Les employés de Patrimoine canadien continueront d’être payé par l’entremise du système de paye Phénix durant la mise à l’essai.

Le gouvernement continue de travailler avec les intervenants, comme les agents négociateurs, les employés et les praticiens des ressources humaines et de la paye, et continuera à s’engager de façon ouverte et transparente, afin que la nouvelle solution puisse répondre aux besoins d’une fonction publique moderne et de ses employés dès que possible.

Au cours des trois prochaines années, ProGen RH et paye réalisera d’autres projets pilotes et une étude de faisabilité. Les détails des projets pilotes additionnels et de l’étude de faisabilité sont en cours d’achèvement, et les enseignements tirés de la phase exploratoire serviront de fondement pour la planification de ces futures phases.

La stabilisation continue du système de paye Phénix reste une priorité absolue pour le gouvernement et est poursuivie par Services publics et Approvisionnement Canada.

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