rapport ministériel sur le rendement 2012-2013

[section 1 : survol de l'organisation]

[raison d'être]

L'Agence du revenu du Canada (ARC) est responsable de l'administration, de la cotisation et de la perception de centaines de milliards de dollars en impôts et en taxes chaque année. L'argent que perçoit l'ARC est utilisé par les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et des Premières nations afin de financer d'importants programmes sociaux, de fournir des services essentiels ainsi que de bâtir l'infrastructure nécessaire à la prospérité économique et de la maintenir. De plus, l'ARC verse directement des milliards de dollars en prestations et en crédits d'impôt qui contribuent au bien-être des familles, des enfants, des aînés et des personnes handicapées du Canada.

Dans le cadre de son mandat, l'ARC s'assure que les Canadiens :

[responsabilités]

L'ARC détient un vaste éventail de responsabilités. En plus de la Loi de l'impôt sur le revenu et de la Loi sur la taxe d'accise, l'ARC applique des mesures législatives se rapportant au Régime de pensions du Canada, au programme de l'assurance-emploi et au bois d'œuvre. Nous sommes responsables de l'exécution des lois régissant les organismes de bienfaisance, de la perception des taxes et des droits sur le tabac, de l'administration des régimes enregistrés et de la perception des dettes non fiscales pour le gouvernement fédéral.

Nous croyons que la prestation d'un excellent service est l'une des meilleures façons de maximiser l'observation et de nous assurer que les bénéficiaires reçoivent toutes les prestations auxquelles ils ont droit. Nous travaillons avec des contribuables et d'autres intervenants importants du régime fiscal afin de déterminer les écarts de service, de réduire le fardeau lié à l'observation et d'élaborer des moyens novateurs permettant d'offrir des services et des renseignements. À titre de gardiens de l'intégrité du régime fiscal et de prestations, nous sommes aussi chargés d'assurer l'observation et travaillons à repérer, à décourager et à corriger le comportement contrevenant.

L'ARC exécute un certain nombre de programmes de prestations et de crédits d'impôt au nom du gouvernement fédéral. De plus, nous agissons à titre de fournisseur de services pour certains programmes de crédits d'impôt et de prestations continus et ponctuels au nom des gouvernements provinciaux et territoriaux. À titre de fournisseur de services central pour ces ordres de gouvernement, nous aidons à réduire les dépenses publiques en fournissant des services et des programmes rentables qui empêchent le dédoublement administratif. Avoir un point de prestation de services aide aussi à réduire le fardeau lié à l'observation placé sur les bénéficiaires de prestations et les contribuables.

Enfin, l'ARC assure l'équité et la transparence du régime fiscal et de prestations en offrant des recours à ceux qui ne sont pas d'accord avec ses décisions, un processus officiel de plaintes liées au service pour ceux qui ne sont pas satisfaits avec son service et un allègement aux contribuables qui, indépendamment de leur volonté, se trouvent dans l'incapacité de respecter pleinement leurs obligations.

Notre approche

Offrir un service exceptionnel afin de faciliter l'observation - nous croyons que le fait d'offrir le meilleur service possible et d'alléger le fardeau lié à l'observation est la meilleure façon d'habiliter les contribuables et d'optimiser l'observation.

Assurer l'observation afin de protéger le régime d'autocotisation - l'ARC est résolue à s'assurer que chacun paie sa part et respecte ses obligations.

Agir avec intégrité afin de maintenir la confiance des Canadiens - nous croyons que notre engagement absolu à l'égard de l'intégrité permet de maintenir la confiance que les Canadiens accordent à notre administration.

Mener le changement par l'innovation - nous avons pour but d'adopter l'innovation et de mener le changement afin de demeurer parmi les meilleures administrations fiscales au monde.

[résultats stratégiques et architecture d'alignement des programmes]

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[priorités organisationnelles]

Mener le changement par l'innovation

Notre approche par rapport au changement est menée par notre désir de demeurer une administration fiscale et de prestations de calibre mondial. Que ce soit en utilisant les médias sociaux pour transmettre de l'information fiscale ou en réorganisant nos processus internes, nous prouvons que nous sommes capables d'innover et de trouver de nouvelles façons de répondre aux besoins changeants des contribuables, des bénéficiaires de prestations et des gouvernements. Nous ne nous contentons pas de réagir au changement : nous le menons et nous adoptons l'innovation.

Priorité Type (Note de bas de page 1) Résultat stratégique
Service - Offrir un service exceptionnel afin de faciliter l'observation. Permanente
  • Les contribuables respectent leurs obligations et l'assiette fiscale du Canada est protégée.
  • Les familles et les particuliers admissibles reçoivent en temps opportun les paiements exacts auxquels ils ont droit.

Sommaire des progrès

Priorité Type (Note de bas de page 1) Résultat stratégique
Observation - Veiller à ce que tous les contribuables paient leur part.  Permanente
  • Les contribuables respectent leurs obligations et l'assiette fiscale du Canada est protégée.

Sommaire des progrès

Priorité Type (Note de bas de page 1) Résultat stratégique
Intégrité des opérations de nos activités de base - conserver la confiance des Canadiens. Permanente
  • Les contribuables respectent leurs obligations et l'assiette fiscale du Canada est protégée.

Sommaire des progrès

(Note de bas de page 1) : Les différents types de priorités sont les suivants : priorité déjà établie - établie au cours du premier ou du deuxième exercice précédant l'exercice visé dans le rapport; priorité permanente - établie au moins trois exercices avant l'exercice visé dans le rapport; priorité nouvelle - établie au cours de l'exercice visé dans le rapport ministériel sur le rendement.

Les indicateurs clés de performance suivants appuient l'atteinte de nos résultats stratégiques.

Indicateurs de rendement Cible 2010-2011 2011-2012 2012-2013
Les particuliers ont
payé leurs impôts
déclarés à temps
90 % 94 % 94 % 95 %
Les particuliers ont
produit leurs
déclarations de
revenus à temps
90 % 93 % 91 % 92 %
Les sociétés ayant
un revenu imposable
ont produit leur
déclaration de revenus
à temps 
90 % 85 % 85 % 85 %
Les entreprises
étaient inscrites à
la TPS/TVH   
90 % 93 % 94 % 95 %

[analyse des risques]

La gestion des risques est une saine pratique d'entreprise et une composante importante de la bonne gouvernance. Elle appuie la prise de décision fondée sur la preuve en cas de changements et d'incertitude et elle contribue à l'efficacité et à l'efficience des opérations.

En vue d'appuyer l'utilisation de la gestion des risques dans la prise de décision, l'ARC produit un profil des risques de l'entreprise (PRE). Les risques précisés dans ce profil représentent des événements incertains qui pourraient se produire selon l'évolution du contexte. Notre PRE indique les risques qui nous sont propres à titre d'organisme fédéral chargé de l'administration du régime fiscal d'autocotisation et de prestations du Canada.

Le profil de 2012-2013 a précisé 30 risques qui pourraient nous empêcher de bien remplir notre mandat. Ils sont divisés en trois grandes catégories : les risques d'affaires, les risques stratégiques et les risques opérationnels. Les risques d'affaires sont ceux qui pourraient directement nuire à la réalisation du mandat de l'ARC. Les risques stratégiques et les risques opérationnels ont trait aux plans, aux personnes, aux processus et aux systèmes dont l'ARC a besoin pour exécuter efficacement les programmes fiscaux et de prestations, maintenant et à l'avenir.

En tant qu'agence, nous abordons ces risques en nous assurant que les bons plans, les bonnes ressources et les bons systèmes en vue d'atténuer les risques actuels et futurs et de demeurer en position de miser sur les possibilités d'amélioration et d'innovation. Les trois risques les plus élevés indiqués dans le PRE de 2012-2013 étaient l'économie clandestine, la planification fiscale abusive et les oppositions. Ces risques représentent une menace importante à la réalisation de notre mandat.

[risque d'économie clandestine et risque de planification fiscale abusive]

L'économie clandestine désigne les activités et les revenus qui ne sont pas déclarés. Elle mine l'intégrité du régime fiscal d'autocotisation, déforme les règles du jeu concurrentielles pour les entreprises et représente une importante perte de recettes pour le gouvernement du Canada. L'économie clandestine comprend les activités commerciales et revenus non déclarés, ainsi que le fait de sous-estimer les opérations commerciales.

La planification fiscale abusive (PFA) désigne un ensemble complexe de comportements d'inobservation. Elle prend généralement la forme de stratagèmes ayant une structure financière très complexe, menés à l'échelle nationale et internationale, dans le but précis de ne pas payer d'impôt et de taxes. Ils sont fréquemment créés par des planificateurs et promoteurs fiscaux ayant des contacts dans des paradis fiscaux reconnus.

L'ARC a désigné l'économie clandestine et la PFA comme ses deux risques les plus élevés. Ceux-ci compromettent directement la capacité de l'ARC à protéger l'assiette fiscale du gouvernement du Canada. Ces risques sont fortement influencés par des facteurs externes comme le comportement des contribuables, la conjoncture économique et les moyens pris par les promoteurs de stratagèmes de PFA pour concevoir, promouvoir et profiter financièrement de tels stratagèmes. Par conséquent, bien que l'ARC continue de consacrer une grande part de ses efforts à atténuer les risques immédiats que représentent l'économie clandestine et la PFA, elle met aussi en œuvre des stratégies à long terme afin de veiller à ce qu'elle dispose des outils et des pouvoirs administratifs nécessaires pour réduire le niveau de risque qui pourrait découler de sources intérieures et extérieures éventuelles.

L'ARC continue de collaborer étroitement avec le ministère des Finances, le ministère de la Justice et d'autres partenaires gouvernementaux en vue de concevoir les mécanismes législatifs nécessaires pour lutter contre la PFA. Cela comprend des lois permettant d'avoir un accès plus facile et plus rapide à l'information, l'élimination des échappatoires fiscales et l'imposition de sanctions plus sévères à l'égard des personnes qui prennent part à de la PFA ou qui en font la promotion.

Le budget 2013 proposait un train de mesures pour mieux appuyer l'ARC dans sa lutte contre l'évasion fiscale internationale et la PFA, notamment, verser un montant aux personnes ayant des informations sur des cas d'inobservation fiscale internationale de grande ampleur et obliger les contribuables canadiens à déclarer les biens ou les revenus qu'ils détiennent à l'étranger.

L'ARC continue de raffiner sa capacité de lutter contre l'économie clandestine et la PFA. Elle contribue notamment aux efforts visant à renforcer le cadre législatif régissant l'impôt international. Elle échange aussi des renseignements et des pratiques exemplaires lors de forums internationaux, comme l'Organisation de coopération et de développement économiques.

L'ARC joue un rôle de leadership dans plusieurs forums et groupes de travail fiscaux multilatéraux et bilatéraux en vue de mieux comprendre l'économie clandestine et la PFA et de concevoir des stratégies plus efficaces pour lutter contre ces risques.

[risque lié aux oppositions]

Le fait de fournir aux contribuables un processus d'examen opportun, impartial et uniforme pour régler les différends soutient l'intégrité du régime fiscal et favorise la réputation de l'ARC en tant qu'administration fiscale équitable et fiable. Il est important, pour l'ARC, de s'assurer que le circuit de travail des oppositions est géré de façon efficiente et efficace.

L'accent que l'ARC a mis sur la planification fiscale abusive au cours des dernières années, ainsi que le repérage d'un grand nombre de stratagèmes fiscaux, a entraîné une hausse du nombre de différends déposés auprès de l'ARC. Nous répondons à ces pressions opérationnelles en rationalisant nos processus et en améliorant la gestion des dossiers qui sont en attente de décisions légales dans le cadre d'affaires judiciaires de premier plan. Même si nous faisons face à des pressions accrues sur notre charge de travail, nous maintenons une norme de qualité élevée en matière de traitement de ces différends.

[sommaire des risques]

Risques  Stratégie de réaction au risque Lien vers l'architecture d'alignement des programmes Lien vers les priorités organisationnelles
Économie clandestine
  • Comme il est indiqué dans le Rapport sur les plans et les priorités 2012-2013, l'atténuation des risques posés par l'économie clandestine est l'une des priorités de l'ARC.
  • En 2012-2013, l'ARC a continué d'améliorer sa compréhension des facteurs qui poussent les entreprises et les particuliers à participer à l'économie clandestine. De par notre travail avec d'autres organismes et ministères fédéraux, des organisations internationales et des administrations fiscales d'autres pays, nous avons échangé des pratiques exemplaires et fait avancer les traitements novateurs des risques d'observation afin de lutter contre l'économie clandestine. Pour ce faire, l'ARC utilise une stratégie à multiples facettes qui tire profit de la recherche de tiers, en plus des analyses internes afin d'affecter des ressources aux nouveaux risques établis de l'économie clandestine. Pour contrer les risques régionaux de cette économie, l'ARC exerce aussi des vérifications ciblées et des initiatives de sensibilisation. Puisque l'économie clandestine est en constante évolution, l'ARC adapte continuellement sa stratégie d'observation en la matière. À cette fin, elle vient de faire le bilan, à l'échelle de l'ARC, des activités et des initiatives en place pour lutter contre l'économie clandestine. Elle analysera ces renseignements pour mesurer ses progrès et déterminer les écarts qu'elle pourrait combler à l'aide d'une stratégie renouvelée sur l'économie clandestine.
Observation en matière de déclaration Observation
Planification fiscale abusive (PFA)
  • En 2012-2013, la PFA a continué d'être l'une des principales priorités du risque de l'ARC.
  • L'ARC a mis en place une stratégie détaillée pour lutter contre la PFA. Cette stratégie comprend des efforts d'observation ciblés visant à prendre des mesures contre certains stratagèmes comme les stratagèmes de planification fiscale abusive à l'étranger. Elle visait aussi à tirer profit des partenaires nationaux et internationaux afin d'améliorer l'échange de renseignements et de tirer des leçons des expériences d'autres pays. De plus, nous avons travaillé avec le ministère des Finances afin d'élaborer des modifications législatives visant à fermer les échappatoires existantes et de renforcer nos outils administratifs pour lutter contre la PFA. Bon nombre de ces modifications législatives ont été annoncées dans les budgets de 2012 et de 2013.
Observation en matière de déclaration Observation
Oppositions
  • Le risque que présente les oppositions a été déterminé comme l'un des principaux risques de l'ARC en 2012-2013.
  • En 2012-2013, plusieurs mesures ont été prises pour optimiser et rationaliser nos programmes de règlement de différends et de redressements. Ces mesures comprenaient la centralisation de l'entreposage et l'entretien des preuves matérielles pour les dossiers d'opposition de la PFA en attente de jugement dans les arrêts faisant jurisprudence. Cette mesure contrôlera plus efficacement les frais administratifs liés à ces dossiers. L'ARC a élaboré un système de gestion des renseignements sur le Web afin de coordonner le traitement des dossiers de la PFA. Ce système sera mis en oeuvre en 2013-2014; il normalisera et rationalisera le traitement de tous les documents requis pour gérer les oppositions regroupant de grands nombres de dossiers. Nous avons aussi mis à l'essai des changements dans notre processus de règlement, comme le traitement en priorité et la segmentation des oppositions, pour déterminer les économies de coûts et assurer la qualité des décisions. En 2012-2013, la législation a été adoptée pour lier formellement les résultats des groupes d'oppositions aux décisions judiciaires afin de réduire le coût des litiges.

Appels Service et intégrité dans les opérations de nos activités de base

[sommaire du rendement]

ressources financières 2012-2013 (en milliers de dollars)

Total des
dépenses
budgétaires
Dépenses
prévues
Autorisations
totales
(Note de bas de page 1)
Dépenses
réelles
(Note de bas de page 2)
Écart
4 374 952 4 374 952 4 673 395 4 318 468 56 484
Les chiffres étant arrondis,
leur somme peut ne
pas correspondre au total indiqué.

(Note de bas de page 1) : Le total des autorisations de l’ARC a augmenté de 63,3 millions de dollars, passant de 4 610,1 millions de dollars en 2011-2012 à 4 673,4 millions de dollars en 2012-2013, une croissance de 1,4 %. Cette croissance est attribuable à des changements précis, dont le financement supplémentaire lié à la mise en œuvre de la taxe de vente harmonisée en Ontario et en Colombie-Britannique et le crédit de taxe de la Nouvelle-Écosse pour la vie abordable, les mesures fiscales prévues dans les budgets fédéraux précédents, le projet de système de traitement des déclarations de revenus des particuliers, les locaux et les services de biens immobiliers, et les rajustements aux autorisations législatives. Ces augmentations ont été compensées en partie par le transfert à Services partagés Canada des services en technologie de l’information.

(Note de bas de page 2) : Ce montant représente les dépenses réelles de l’ARC selon la méthode de comptabilité de caisse modifiée. Le lien entre ce montant et les états financiers– Activités de l’Agence est expliqué à la page 175.

ressources humaines 2012-2013 (équivalents temps plein)

Prévus Réels Écart
40 388 39 521 867

[tableau du sommaire du rendement]

Résultat stratégique : Les contribuables respectent leurs obligations et l'assiette fiscale du Canada est protégée

(en milliers de dollars)
Programmes    Total
des
dépenses
budgétaires
Dépenses
prévues
Dépenses
prévues
(Note de
bas de
page 1
)
Dépenses
prévues
Autorisations
totales
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
2012-2013   2012-2013 2013-2014 2014-2015 2012-2013 2012-2013 2011-2012 2010-2011
Cotisations
des
déclarations
et
traitement
des
paiements
(Note de
bas de
page 2
)
Concordance
avec les
résultats
du
gouvernement
du
Canada
:
Des
activités
gouvernementales
bien
gérées
et
efficaces
617 948 660 575 638 796 602 762 709 447 643 800 642 057 683 036
Aide
aux
contribuables
et
aux
entreprises
(Note de
bas de
page 3
)
Concordance
avec
les résultats
du
gouvernement
du
Canada
:
Un
gouvernement
fédéral
transparent,
responsable
et
sensible
aux
besoins
des
Canadiens
543 025 583 128 579 366 286 322 467 240 453 280 530 542 551 883
Comptes
clients
et
observation
en
matière
de
production
des
déclarations
Concordance
avec
les
résultats
du
gouvernement
du
Canada
:
Des
activités
gouvernementales
bien
gérées
et
efficaces 
432 277 495 786 492 184 477 194 541 527 512 218 521 505 511 567
Observation
en
matière
de
déclaration
Concordance
avec
les
résultats
du
gouvernement
du
Canada
:
Des
activités
gouvernementales
bien
gérées
et
efficaces 
985 132 1 074 885 1 106 011 1 078 912 1 233 061 1 170 474 1 055 758 1 071 359
Appels Concordance
avec
les
résultats
du
gouvernement
du
Canada
:
Un
gouvernement
fédéral
transparent,
responsable
et
sensible
aux
besoins
des
Canadiens 
153 855 171 830 196 783 191 306 212 453  192 046 175 064 164 065
Résultat
stratégique -
total
partiel
2 732 237 2 986 204 3 013 140 2 636 496 3 163 728  2 971 818 2 924 926 2 981 910

Les
chiffres
étant
arrondis,
leur somme
peut ne
pas
correspondre
au total
indiqué.

(Note de bas de page 1) : Les dépenses prévues telles que montrées dans le Rapport sur les plans et les priorités 2012-2013 de l’Agence du revenu du Canada ont été redressées afin de répartir le financement pour l’aménagement des locaux et les services immobiliers (antérieurement centralisé sous le programme des services internes) aux autres programmes appropriés. Il convient également de noter que les dépenses prévues excluent les indemnités de départ, les prestations parentales et les crédits de vacances puisque ce financement est reçu en cours d’exercice et est inclus uniquement dans les dépenses réelles.

(Note de bas de page 2) : Ce montant comprend les paiements versés à Revenu Québec liés à l’administration de la taxe sur les produits et services dans cette province (les dépenses réelles sont de 142,2 millions de dollars en 2012-2013, de 141,1 millions de dollars en 2011-2012 et de 142,2 millions de dollars en 2010-2011).

(Note de bas de page 3) : Les dépenses prévues en 2014-2015 n’incluent pas encore une prévision pour les versements aux provinces en vertu de la Loi de 2006 sur les droits d’exportation de produits de bois d’oeuvre (283 millions de dollars en 2013-2014 et 280 millions de dollars en 2012-2013); les dépenses réelles comprennent les versements législatifs reliés au bois d’œuvre (136,9 millions de dollars en 2012-2013; 213,9 millions de dollars en 2011-2012 et 220,7 millions de dollars en 2010-2011).

Résultat stratégique : Les familles et les particuliers admissibles reçoivent en temps opportun le montant exact des prestations auxquelles ils ont droit

Programme Total des
dépenses
budgétaires
Dépenses
prévues
(Note
de

bas de
page 1
)
Dépenses
prévues
(Note
de

bas de
page 1
Dépenses
prévues
(Note
de

bas de
page 1
)
Autorisations
totales
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
2012-2013      2012-2013 2013-2014 2014-2015 2012-2013 2012-2013 2011-2012 2010-2011
Programmes
de
prestations
(Note de
bas de
page 2
)
Concordance
avec
les résultats
du
gouvernement
du Canada
:
La sécurité
du revenu
et l'emploi
pour les
Canadiens
367 546 377 590 392 655 392 459 393 742 383 719 369 783 369 838

Résultat
stratégique -
total
partiel 

367 546 377 590 392 655 392 459 393 742 383 719 369 783 369 838

(Note de bas de page 1) : Les dépenses prévues telles que montrées dans le Rapport sur les plans et les priorités 2012-2013 de l’Agence du revenu du Canada ont été redressées afin de répartir le financement pour l’aménagement des locaux et les services immobiliers (antérieurement centralisé sous le programme des services internes) aux autres programmes appropriés. Il convient également de noter que les dépenses prévues excluent les indemnités de départ, les prestations parentales et les crédits de vacances puisque ce financement est reçu en cours d’exercice et est inclus uniquement dans les dépenses réelles.

(Note de bas de page 2) : Comprend les versements d’allocation spéciale pour enfants (les dépenses réelles sont de 238 millions de dollars en 2012-2013, de 223,5 millions de dollars en 2011-2012 et de 222,4 millions de dollars en 2010-2011).

Résultat stratégique : Les contribuables et les bénéficiaires de prestations reçoivent un examen indépendant et impartial de leurs plaintes liées au service

Programme Total des
dépenses
budgétaires
Dépenses
prévues
(Note de
bas de
page 1
)
Dépenses
prévues
(Note de
bas de
page 1
)
Dépenses
prévues
(Note de
bas de
page 1
)
Autorisations
totales
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
2012-2013   2012-
2013
2013-
2014
2014-
2015
2012-
2013
2012-
2013
2011-
2012
2010-
2011
Ombudsman
des contribuables
(Note de
bas de
page 2
)
Concordance avec
les résultats du
gouvernement
du Canada
:
Un gouvernement
fédéral transparent,
responsable et
sensible aux
besoins
des Canadiens
3 232 3 458 3 098 2 967 3 437 2 623 2 731 2 730

Résultat
stratégique -
total partiel

3 232 3 458 3 098 2 967 3 437 2 623 2 731 2 730

(Note de bas de page 1) : Les dépenses prévues telles que montrées dans le Rapport sur les plans et les priorités 2012-2013 de l’Agence du revenu du Canada ont été redressées afin de répartir le financement pour l’aménagement des locaux et les services immobiliers (antérieurement centralisé sous le programme des services internes) aux autres programmes appropriés. Il convient également de noter que les dépenses prévues excluent les indemnités de départ, les prestations parentales et les crédits de vacances puisque ce financement est reçu en cours d’exercice et est inclus uniquement dans les dépenses réelles.

(Note de bas de page 2) : Puisque l’ombudsman des contribuables est indépendant de l’ARC, le présent rapport ne tient pas compte des activités liées à cette charge.

[tableau du sommaire du rendement pour les services internes]

Le programme suivant soutient tous les résultats stratégiques dans cette organisation.

(en milliers de dollars)
Programme  Total
des
dépenses
budgétaires
Dépenses
prévues
Dépenses
prévues
Dépenses
prévues
Autorisations
totales
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
2012-
2013
2012-
2013
2013-
2014
2014-
2015
2012-
2013
2012-
2013
2011-
2012
2010-
2011
Services
internes
1 271 936 1 007 700 861 670 833 085 1 112 486 960 309 1 053 851 1 064 087

Total
partiel

1 271 936 1 007 700 861 670 833 085 1 112 486 960 309 1 053 851 1 064 087

[tableau total du sommaire du rendement]

(en milliers de dollars)
Résultats
stratégiques
et
services
internes 
Total
des
dépenses
budgétaires
Dépenses
prévues
Dépenses
prévues
Dépenses
prévues
Autorisations
totales
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
Dépenses
réelles
2012-2013       2012-2013 2013-2014 2014-2015 2012-2013 2012-2013 2011-2012 2010-2011
Total
(Note
de

bas
de
page 1
)
4 374 952 4 374 952 4 270 563 3 865 007 4 673 395 4 318 468 4 351 292 4 418 566
Moins :
Revenus
non
fiscaux
disponibles
selon
l'article 60
de la
Loi sur
l'Agence
du
revenu
du
Canada
206 769   206 769 193 779 190 792 166 977 166 977 245 459 245 118
Plus :
Coût des
services
reçus
à titre
gracieux 
S.O. 279 294 421 532 412 199 S.O. 448 298 321 788 261 489
Total
des

dépenses
nettes
pour

l'ARC
(Note de 
bas de
page 2
S.O. 4 447 477 4 498 316 4 086 414 S.O. 4 599 789 4 427 620 4 434 937

Les
chiffres
étant
arrondis,
leur
somme
peut ne
pas
correspondre
au total
indiqué.

(Note de bas de page 1) : La réduction dans les dépenses prévues de 510 millions de dollars au cours de la période de planification (de 4,375 milliards de dollars en 2012-2013 à 3,865 milliards de dollars en 2014-2015) est principalement attribuable à la mise en oeuvre graduelle de mesures de réduction des coûts découlant de l'examen des dépenses annoncée au Budget 2012 et aux prévisions de 2014-2015 pour les versements législatifs sur les produits de bois d'oeuvre qui ne sont pas encore disponibles (280 millions de dollars en 2012-2013).

(Note de bas de page 2) : À la suite d'une modification de la norme comptable 1.2 du Conseil du Trésor publiée en mars 2011, les revenus non fiscaux non disponibles, indiqués dans les rapports précédents, ne peuvent pas servir à acquitter les obligations de l'ARC. En conséquence, les revenus non fiscaux non disponibles sont considérés comme acquis pour le compte du gouvernement du Canada. Ainsi, à compter de 2010-2011, le coût d'exploitation net n'est plus réduit des revenus non fiscaux non disponibles.

[analyse des écarts pour 2012-2013]

Les écarts de plus ou moins 5 % entre les dépenses prévues et réelles de chacun des programmes sont expliqués dans le tableau ci-dessous.

Programmes
Aide aux contribuables et aux entreprises
  • L'écart entre les dépenses prévues et réelles est causé principalement par des paiements législatifs liés à l'entente Canada/États-Unis sur le bois d'œuvre moindre que ceux prévus (des dépenses prévues de 280 millions de dollars et des dépenses réelles de 137 millions de dollars ont résulté en une variation de 143 millions de dollars). Cet écart a été partiellement compensé par les indemnités de départ, les prestations parentales et les crédits de vacances inclus dans les dépenses réelles mais non pris en compte dans les dépenses prévues.
Observation en matière de déclaration
  • L'écart entre les dépenses prévues et réelles résulte principalement des indemnités de départ, des prestations parentales et des crédits de vacances inclus dans les dépenses réelles mais non pris en compte dans les dépenses prévues.

Appels

  • L'écart entre les dépenses prévues et réelles résulte principalement :
  • des dépenses associées aux services juridiques, lesquelles étaient reflétées dans les services internes dans le cadre du Budget principal des dépenses et transférées au programme des appels en cours d'exercice 2012-2013;
  • des indemnités de départ, des prestations parentales et des crédits de vacances inclus dans les dépenses réelles mais non pris en compte dans les dépenses prévues.

[profil des dépenses]

/gncy/prfrmnc_rprts/2012-2013/images/dpr-xpndtr-prfl-fra.txt
(en millions de dollars)
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013

Budget principal des dépenses 3 737,4 4 388,0 4 476,4 4 293,0 4 375,0
Dépenses prévues 3 875,2 4 388,0 4 523,5 4 293,8 4 375,0
Total des autorisations  4 370,7 4 586,2 4 596,7 4 610,1 4 673,4

Dépenses réelles  

4 198,7 4 406,5 4 418,6 4 351,3 4 318,5

De 2008-2009 à 2012-2013, le total des dépenses comprend les crédits parlementaires et les sources de revenus suivants : le Budget principal des dépenses, les budgets supplémentaires des dépenses, le financement associé à l'augmentation des coûts salariaux résultant des conventions collectives, des indemnités de départ, des prestations parentales et des crédits de congés annuels acquis ainsi que le financement pour mettre en oeuvre les initiatives du budget fédéral et les rajustements au report de l'exercice précédent de l'ARC. Sont inclus également la dépense des revenus résultant de la poursuite des opérations de l'Agence du revenu du Canada selon l'article 60 de la Loi sur l'Agence du revenu du Canada, les paiements aux agences de recouvrement privées selon l'article 17.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, les versements d'allocations spéciales pour enfants, ainsi que les versements législatifs aux provinces selon la Loi de 2006 sur les droits d'exportation de produits de bois d'oeuvre.

Depuis 2008-2009, les niveaux de référence de l'ARC ont changé en raison principalement : des conventions collectives/contrats; des initiatives liées aux politiques et aux opérations découlant des budgets et des énoncés économiques fédéraux; du transfert provenant de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada pour les services en matière d'installations et de biens immobiliers; de la prise en charge des responsabilités associées à l'administration de l'impôt sur le revenu des sociétés de l'Ontario, à l'harmonisation des taxes de vente de l'Ontario et de la Colombie-Britannique; et de la création de Services partagés Canada.

Les autorisations législatives de l'ARC ont également fluctué de 2008-2009 à 2012-2013 en raison des éléments suivants : rajustements aux versements d'allocations spéciales pour enfants, pour les enfants admissibles à la charge des institutions spécialisées; rajustements aux taux de contribution aux régimes d'avantages sociaux des employés; augmentations de la dépense des revenus résultant de la poursuite des opérations selon l'article 60 de la Loi sur l'Agence du revenu du Canada; instauration entre 2007-2008 et 2009-2010 des paiements aux agences de recouvrement privées selon l'article 17.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques; et introduction en 2006, ainsi que les ajustements annuels des versements législatifs aux provinces selon la Loi de 2006 sur les droits d'exportation de produits de bois d'oeuvre.

En 2012-2013, des autorisations totales de 4 673,4 millions de dollars, les dépenses réelles de l'ARC totalisaient 4 318,5 millions de dollars, portant le solde inutilisé à 354,9 millions de dollars à la fin de l'exercice. Après avoir tenu compte des ressources non utilisées liées principalement à la décision de la Colombie-Britannique de revenir à un modèle de taxe de vente provinciale, des entités de placement étrangères et des fiducies non-résidentes proposées, de l'examen ciblé des dépenses du budget 2012, des campagnes publicitaires du gouvernement, des services de locaux et de biens immobiliers ainsi que des régimes d'avantages sociaux associés à la conversion des coûts non associés au personnel vers les coûts de personnel, l'ARC peut utiliser le résiduel de 299,8 millions de dollars en 2013-2014 en vertu de l'autorisation biennale de dépenser. Ce montant représente 6,4 % des autorisations totales.

[autorisations approuvées après le budget principal des dépenses]

Le tableau suivant expose en détail les autorisations additionnelles reçues par l'Agence du revenu du Canada après le dépôt du Budget principal des dépenses et correspond aux autorisations totales du tableau à la page 19

   (en milliers de dollars)
Budget principal des dépenses 2012-2013 4 374 952
Dépenses prévues (selon le Rapport sur les plans
et priorités de 2012-2013
)
4 374 952
Report des fonds inutilisés
en 2011-2012
248 318
Paiements des indemnités de départ, prestations parentales
et crédits de vacances annuelle acquis
215 792
Transfert de fonds de Travaux publics et
Services gouvernementaux Canada - réduction
des besoins en locaux
7 600
Transfert à Services partagés Canada -
ajustement au montant initial déjà transféré
à Services partagés Canada
(4 261)
Rajustements de fin d'exercice aux autorités
législatives :
  • Rajustement à la hausse des coûts des régimes d'avantages
    sociaux des employés
7 164
  • Rajustement à la hausse des versements d'allocations
    spéciales pour enfants
5 007
  • Montants adjugés par la cour
1 561
  • Produits de la disposition des biens excédentaires
    de la Couronne
133
  • Rajustement à la baisse aux revenus disponibles
    dû principalement à la fourniture de services à
    l'Agence des services frontaliers du Canada
(39 792)
  • Rajustement à la baisse des versements aux provinces
    selon la Loi de 2006 sur les droits d'exportation de produits
    de bois d'oeuvre
(143 087)
Autres rajustements mineurs 10
Autorisations totales
à la fin de l'exercice
4 673 395

Les chiffres étant arrondis,
leur somme peut ne pas
correspondre au total indiqué.

[budget des dépenses par crédit budgétaire]

Pour obtenir plus de renseignements sur les crédits organisationnels ou les dépenses législatives de l'ARC, consultez les Comptes publics du Canada 2013 (volume II). Une version électronique des Comptes publics de 2013 se trouve à : www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/recgen/txt/72-fra.html.

[contribution à la stratégie fédérale de développement durable]

La Stratégie fédérale de développement durable décrit l'engagement du gouvernement du Canada à améliorer la transparence relativement à la prise de décisions concernant l'environnement en énonçant ses objectifs et ses cibles stratégiques clés en matière d'environnement.

L'ARC s'assure que ces résultats font partie intégrante de ses processus décisionnels. Elle contribue au thème suivant de la Stratégie fédérale de développement durable 2010-2013, tel qu'il est représenté par l'identificateur visuel et le programme associé ci-dessous.

Thème IV Réduire l'empreinte environnementale en commançant par le gouvernement services internes

Pour obtenir plus de renseignements sur les activités de l'ARC à l'appui du développement durable, consultez la page 85 ou le www.arc.gc.ca/sdd.html. Vous trouverez la Stratégie fédérale de développement durable à
www.ec.gc.ca/dd-sd/default.asp?lang=Fr&n=CD30F295-1.

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