Rapport sur les résultats ministériels de 2024-2025 : Tableaux de renseignements supplémentaires

Auteur : Commission des libérations conditionnelles du Canada

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Analyse comparative entre les sexes Plus

Gouvernance

La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) dispose d’un Cadre sur l’analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus) qui sert d’énoncé d’intention de la CLCC et vise à établir et à maintenir la pratique de l’ACS Plus par le biais de plusieurs volets. Le Cadre garantit que l’ACS Plus est appliquée dans tous les domaines des politiques, des programmes et des initiatives de la CLCC. La CLCC dispose d’un haut fonctionnaire désigné (à savoir l’administratrice en chef adjointe) responsable de l’équité en matière d’emploi, de la diversité et de l’inclusion, qui fait également office de champion de l’ACS Plus au sein de l’organisation.

Capacité

Tous les employés de la CLCC sont tenus de suivre la formation d’Introduction à l’Analyse comparative entre les sexes Plus dans le cadre du Parcours d’apprentissage collectif de la CLCC. Les commissaires et le personnel doivent également suivre d’autres cours de réflexion sur les préjugés et d’amélioration du savoir-faire culturel. En outre, les parcours d’apprentissage de la direction comprennent des cours portant sur l’inclusion lors du processus d’embauche, pour passer des biais à l’inclusion, ainsi que sur l’ACS Plus.

Ressources humaines (équivalents temps plein) consacrées à l’ACS Plus

L’administrateur en chef adjoint est le champion de l’ACS Plus au sein de la CLCC. Le rôle du champion est de mener et de promouvoir la mise en œuvre de mesures de sensibilisation de la CLCC et l’intégration de l’ACS Plus dans l’ensemble de l’organisation. En septembre 2019, la CLCC a élaboré un Cadre d’ACS Plus, qui définit l’approche et la structure générales devant servir de soutien et établir et maintenir la pratique de l’ACS Plus. Un groupe de travail a été formé afin de mettre en œuvre les différents éléments définis dans le cadre et afin d’assurer que l’ACS Plus soit exécutée dans tous les aspects des politiques, des programmes et des initiatives de la CLCC.

Bien qu’il n’y ait pas d’équivalent(s) temps plein consacré(s) uniquement à l’approche relative à l’ACS Plus, chacun des commissaires et des membres du personnel de la CLCC est responsable de veiller à ce que l’approche en matière d’ACS Plus soit appliquée à toutes les décisions, activités et initiatives.

Partie 2 : Incidences liées au genre et à la diversité, par programme

Responsabilité essentielle : Décisions relatives à la mise en liberté sous condition

Nom du programme : Décisions relatives à la mise en liberté sous condition

Objectifs du programme : La mise en liberté sous condition contribue à la protection de la société, car elle permet la réinsertion progressive et encadrée de certaines personnes incarcérées. Lorsqu’ils prennent des décisions relatives à la mise en liberté sous condition, les commissaires examinent toutes les informations pertinentes et disponibles, en tenant compte des différences de genre, de race, de culture et de langue, ainsi que des besoins croisés des personnes incarcérées.

Population cible : Personnes incarcérées

Répartition des avantages
Répartition Groupe
Selon le sexe Premier groupe : principalement des hommes (80 % ou plus d’hommes).
Selon le niveau de revenu Troisième groupe : aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu.
Selon le groupe d’âge Deuxième groupe : aucune incidence intergénérationnelle significative ou incidence générationnelle entre jeunes et aînés.

Résultats de groupes démographiques précis

Les Autochtones et les Noirs sont surreprésentés au sein de la population carcérale sous responsabilité fédérale. Les Autochtones ont également moins de chances d’obtenir une mise en liberté sous condition et sont incarcérés plus longtemps que les autres groupes avant d’obtenir une libération conditionnelle.

Incidences clés du programme sur le genre et la diversité

Les commissaires sont tenus de prendre en compte des facteurs systémiques et les historiques qui ont joué un rôle dans l’interaction d’une personne avec le système de justice pénale. Les commissaires sont également tenus d’envisager d’autres interventions dans la collectivité dans le cadre de la prise de décision concernant les Autochtones. La CLCC offre différents modèles d’audience afin de proposer un processus adapté à la culture tout en respectant les critères décisionnels applicables à la mise en liberté sous condition.

Statistiques sur les incidences clés du programmes
Statistiques Résultats observés* Sources des données Commentaire
Nombre d’audiences adaptées à la culture (AAC). 1 044 AAC soutenues par des Aînés de communautés autochtones ou par des conseillers culturels de communautés noires menées par la CLCC en 2024-2025. Système intégré des décisions (SID). En juin 2022, pour remédier à la surreprésentation des personnes noires dans le système de justice pénale, la CLCC a mis en place les AAC pour les personnes noires dans la région de l’Atlantique. En janvier 2024, la CLCC a élargi les AAC aux personnes noires à la grandeur du pays.

*Résultats de 2024-2025 ou les plus récents

Autres incidences clés du programme

En 2024-2025, la CLCC :

Sources de renseignements supplémentaires

Plan de collecte de données liées à l’ACS Plus

Responsabilité essentielle : Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition

Nom du programme : Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition

Objectifs du programme : La CLCC exerce ses activités de manière transparente et responsable, conformément aux dispositions de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC). Cela comprend le travail avec les victimes de crimes, les personnes incarcérées et le public de manière transparente et adaptée aux besoins.

Population cible : Tous les Canadiens

Répartition des avantages
Répartition Groupe
Selon le sexe Troisième groupe : globalement équilibré entre les sexes.
Selon le niveau de revenu Troisième groupe : aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu.
Selon le groupe d’âge Deuxième groupe : aucune incidence intergénérationnelle significative ou incidence générationnelle entre jeunes et aînés.

Résultats de groupes démographiques précis

Ces activités sont accessibles à tous les segments de la population canadienne et supposent de travailler avec les victimes d’actes criminels, les personnes incarcérées et le public, en leur fournissant de l’information à propos de nos politiques et de nos programmes, notamment l’accès au Registre des décisions de la CLCC, ainsi que d’offrir de l’aide aux personnes qui assistent aux audiences à titre d’observateurs. La responsabilité essentielle inclut également le fait d’encourager la participation des citoyens et d’améliorer l’éducation et la sensibilisation du public.

Incidences clés du programme sur le genre et la diversité

L’incidence sur le genre peut varier en fonction de l’activité. Par exemple, la majorité des délinquants sont des hommes, alors que la plupart des victimes de crimes violents sont des femmes. Sur demande, les Canadiens peuvent avoir accès aux décisions ou participer à des audiences en tant qu’observateurs. Les statistiques recueillies ne sont donc pas ventilées par genre, bien que certaines séances de sensibilisation puissent s’adresser à des groupes démographiques en particulier.

Autres incidences clés du programme

En 2024-2025, la CLCC :

Plan de collecte de données liées à l’ACS Plus

Les données relatives à l’ACS Plus des victimes sont soumises volontairement par les victimes et consignées par la CLCC et le SCC dans le Module d’application des victimes (MAV). La CLCC participe aux efforts interministériels et intergouvernementaux visant à améliorer la qualité de la collecte de données sur les victimes en siégeant au Sous-comité sur la collecte de données nationales sur les services aux victimes du Comité fédéral, provincial et territorial sur les victimes d’actes criminels, dirigé par le ministère de la Justice du Canada.

Responsabilité essentielle : Décisions relatives à la suspension du casier et à la radiation et recommandations concernant la clémence

Nom du programme : Décisions relatives à la suspension du casier et à la radiation et recommandations concernant la clémence

Objectifs du programme : Les suspensions du casier aident à éliminer la stigmatisation associée à un casier judiciaire pour que les personnes ayant un casier judiciaire qui ont purgé leur peine et qui vivent de façon respectueuse des lois puissent accéder à des possibilités d’emploi, de logement, d’études et de bénévolat intéressantes. Une ordonnance de radiation permet la destruction permanente d’un dossier judiciaire de condamnation pour les infractions admissibles pour lesquelles l’activité ne constitue plus une infraction à une loi fédérale, et si la criminalisation de l’activité est considérée comme une injustice de nature historique. La clémence n’est accordée que dans des circonstances exceptionnelles, dans des cas où le bien-fondé de la demande a été établi et où il est question d’infractions à des lois fédérales, lorsque la loi ne prévoit aucun autre moyen de réduire les effets négatifs graves des sanctions imposées pour des actes criminels.

Population cible : Demandeurs de suspension du casier, de radiation ou de clémence

Répartition des avantages
Répartition Groupe
Selon le sexe Deuxième groupe : de 60 % à 79 % d’hommes.
Selon le niveau de revenu Deuxième groupe : un peu avantageux pour les personnes à faible revenu (un peu progressif).
Selon le groupe d’âge Deuxième groupe : aucune incidence intergénérationnelle significative ou incidence générationnelle entre jeunes et aînés.

Résultats de groupes démographiques précis

Suivant la réduction des frais de demande de suspension du casier, l’accès à la suspension du casier a augmenté pour un plus grand nombre de personnes, ce qui facilitera l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation et à d’autres nécessités qui favorisent une réinsertion durable. La réduction des frais permet d’atténuer les obstacles préexistants pour les personnes touchées de manière disproportionnée par le système de justice pénale.

Autres incidences clés du programme

Les programmes de la suspension du casier, de la radiation et de la clémence suppriment les obstacles stigmatisants liés à l’existence d’un casier judiciaire, ce qui permet aux personnes de poursuivre deux des piliers et des objectifs : l’éducation et le perfectionnement des compétences, d’une part, et la prospérité et la participation économiques, d’autre part. Le fait d’avoir un casier judiciaire a une incidence disproportionnée sur les communautés racisées et marginalisées, car il exacerbe les obstacles socio-économiques préexistants.

Bien que ces programmes ne soient pas tenus de communiquer des données sur le genre, les informations sur le genre sont recueillies comme l’un des identifiants utilisés pour identifier les personnes en vue de l’examen des demandes dans le cadre des processus de suspension du casier et de clémence. Dans le cas d’une radiation, les données relatives au genre ne sont pas recueillies. Sur le plan législatif, cette responsabilité essentielle n’a pas besoin de faire l’objet d’un rapport sur les données relatives au genre, à moins que le ministre de la Sécurité publique ne le demande de manière ponctuelle.

Plan de collecte de données liées à l’ACS Plus

Les formulaires de demande de suspension du casier et de suspension du casier liée au cannabis, ainsi que les systèmes internes de gestion de cas, contiennent une troisième case « autre genre » comme option non binaire pour permettre la collecte de données complètes relatives au genre en vue de rapports ultérieurs.

De plus, le formulaire de Demande de suspension du casier permet la collecte facultative d’informations auprès des demandeurs concernant la façon dont leurs antécédents ont pu avoir une incidence sur leur implication dans le système de justice pénale. Cela aide les commissaires à tenir compte des facteurs systémiques et historiques dans leur prise de décision en matière de pardon et de suspension du casier.

Les données sur le genre ne sont pas recueillies sur le formulaire de demande de radiation et un langage non sexiste est utilisé dans la mesure du possible. En outre, une question dans le formulaire de demande de radiation demande au demandeur de fournir leur nom préféré pour la correspondance en plus de leur nom légal.

Définitions

Échelles

Échelle selon le genre

Échelle selon le niveau de revenu

Échelle selon le groupe d’âge

Réponse aux comités parlementaires et aux vérifications externes

Réponse aux comités parlementaires

Aucune recommandation n’a été formulée à l’intention de la CLCC.

Réponse aux vérifications effectuées par le Bureau du vérificateur général du Canada (y compris les vérifications effectuées par le commissaire à l’environnement et au développement durable)

Les audits effectués n’exigeaient aucune réponse en 2024-2025.

Réponse aux vérifications effectuées par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles

La Commission de la fonction publique a entrepris une vérification afin d'examiner l'incidence d'un problème technique lié au processus de transfert de données survenu entre le 13 novembre 2020 et le 19 janvier 2024. Il se peut qu'en raison du fait qu'un certain nombre d'anciens combattants n'aient pas été correctement identifiés comme préférentiels dans le Système de ressourcement de la fonction publique. Les modifications apportées aux protocoles ou au système de transfert de données mis en œuvre après le 19 janvier 2024 n'ont pas été examinées dans le cadre de l'audit.

L'objectif de la vérification était de déterminer si l'ordre de préférence s'appliquait aux anciens combattants qui étaient admissibles à la préférence au moment de leur nomination, mais dont le nom et le numéro matricule n'étaient pas inclus dans le Système de ressourcement de la fonction publique en raison de la panne de transfert de données.

La vérification a permis de recueillir de l'information au moyen d'un questionnaire envoyé à 63 ministères, y compris la CLCC, et organismes sur 7 821 demandes d'emploi présentées par 2 893 anciens combattants admissibles dans le cadre de 2 380 processus de nomination externes annoncés.

Sur les 2 893 anciens combattants visés par l'audit :

La vérification a également révélé un manque de compréhension dans certains ministères et organismes des exigences liées à l'application de l'ordre de préférence pour les anciens combattants. C'est ce qui ressort des réponses au questionnaire et des commentaires formulés par les ministères et organismes participants. Dans certains cas, l'information sur l'application n'était pas disponible et, par conséquent, l'équipe d'audit n'a pas été en mesure de déterminer si l'ordre de préférence avait été appliqué.

À la lumière des constatations de l'audit, quatre (4) recommandations ont été formulées. Aucun d'entre eux n'a présenté de demande à la CLCC.

Détails de la page

2025-11-07