5.11 – Introduction : Principaux défis économiques et environnementaux des Prairies

Le passage d’une croissance économique forte à une croissance économique moyenne est en grande partie dû à la réduction des dépenses en capital (c’est-à-dire des investissements)

  • Les dépenses en capital ont baissé de 29 % par rapport au niveau élevé de 2014 (126 G$), ce qui s’explique entièrement par le déclin des activités pétrolières et gazières.

La réduction de l’intensité du capital explique la quasi-totalité de la baisse de la croissance de la productivité du travail

  • Les Prairies sont en tête pour la productivité du travail, mais celle-ci est concentrée dans quelques industries et est en déclin.
  • Stimulée par l’extraction des ressources primaires – directement liée à la taille de l’industrie de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière, et de l’extraction de pétrole et de gaz.

Les plus grandes forces économiques des Prairies sont aussi ses plus grands défis environnementaux

  • Les émissions de gaz à effet de serre des Prairies sont aujourd’hui plus importantes que celles du reste du Canada.
  • Le pétrole et le gaz représentent un peu plus de 50 % des émissions totales en 2022.
  • Par rapport au produit intérieur brut, tous les secteurs des Prairies ont des émissions plus élevées que les mêmes secteurs dans le reste du Canada.

Face à la sécheresse, aux feux et à d’autres catastrophes naturelles, la résilience climatique prend de l’importance

  • L’eau est un bien de première nécessité pour la vie et l’industrie. Mais les pénuries entraînent, entre autres, une baisse des rendements et de la qualité des récoltes, l’abattage des troupeaux et de faibles niveaux d’eau pour la production d’énergie hydroélectrique.
  • Les grands feux de forêt destructeurs sont de plus en plus fréquents.
  • Cinq des six dernières années figurent dans le top 10 des années de sinistres assurés les plus élevés au Canada en raison de phénomènes météorologiques violents.

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2025-09-25