5.12 – Introduction : Principales possibilités économiques et environnementales des Prairies

L’agriculture fait partie de l’identité fondamentale de la région et offre de nombreuses possibilités de croissance

  • Elle englobe plus de 80 % des terres agricoles du Canada, soit une superficie équivalente à celle de l’Espagne.
  • Elle contribue à hauteur de 94 % aux principales exportations de produits agricoles du Canada, tels que le blé, l’huile de canola, les graines de canola, les lentilles, les pois et les haricots.
  • La production de produits agricoles bruts est importante, mais le ratio des exportations de produits alimentaires manufacturés par rapport aux exportations de produits agricoles et animaux est nettement inférieur à celui du Canada. L’augmentation de ce ratio dans les Prairies permettrait d’ajouter des milliards à l’économie et de créer des milliers d’emplois.

Transition vers une économie à faibles émissions de carbone et économie carboneutre

  • L’industrie pétrolière et gazière reste un élément essentiel de l’économie des Prairies. En 2022, plus de 90 % du pétrole brut et 70 % du gaz naturel du Canada ont été produits dans la région.
  • Des solutions technologiques propres existent dans les Prairies, telles que l’exploration du potentiel des minéraux critiques pour diversifier l’économie, ainsi que le développement d’industries dans les sources d’énergie à faibles émissions et d’innovations pour réduire les émissions. Par exemple, la grappe des véhicules zéro émission à Winnipeg, au Manitoba, est prête à fabriquer des bus au Canada pour la première fois depuis plus de 20 ans.

Immense potentiel de renforcement de la participation économique des Autochtones, ainsi que d’intégration des connaissances autochtones

  • Dix pour cent des habitants des Prairies s’identifient comme Autochtones, ce qui représente 40 % des personnes qui s’identifient comme Autochtones au Canada.
  • La valeur de l’économie autochtone au Canada est estimée à plus de 55 milliards de dollars, soit 2,4 % de l’économie canadienne.
  • Intégration des connaissances autochtones dans des domaines tels que la gestion des terres. Par exemple, les brûlis culturels pour réduire l’impact des feux de forêt ou les prévenir.

Croissance de la population jeune et instruite stimulée par l’immigration

  • Plus de 50 % des immigrants dans les Prairies sont d’âge moyen (25 à 54 ans), et plus de 40 % des résidents non permanents sont âgés de 15 à 24 ans.
  • Plus de 70 % des immigrants en âge de travailler ont obtenu un certificat, un diplôme ou un grade postsecondaire. Pour les résidents non permanents, ce pourcentage est d’environ 80 %, contre environ 60 % pour les non-immigrants.

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2025-10-02