Congrès international Métropolis : Rapport final

Au nom d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, du Comité directeur international et de l'équipe du projet du Congrès international Metropolis, nous aimerions remercier tous ceux qui ont assisté au congrès. Nous espérons que vous avez apprécié le programme du congrès, les moments/expériences culturels, les activités sociales et tout ce qu'Ottawa avait à offrir.

Table des matières

Le congrès en bref

Le Congrès international Métropolis 2019 visait à accroître la visibilité du Canada et à faire preuve de leadership en matière de migration, ainsi qu’à discuter d’une coopération mondiale efficace et à renforcer les relations avec les organisations internationales et les spécialistes de la migration. Les priorités ministérielles comprenaient l’élaboration d’un programme qui reflète les priorités du Canada en matière de politique liée à la migration et la création de nouveaux liens avec des universitaires et des représentants du gouvernement.

Le congrès a su tirer profit de l’expertise canadienne et mondiale afin de mettre en lumière des pratiques exemplaires relevant d’un large éventail de domaines, allant du Pacte mondial à la migration irrégulière. Les panélistes ont habilement abordé les questions des réfugiés et de la migration, afin de réduire la tendance mondiale actuelle à la xénophobie et aux sentiments populistes anti-migrants.

La scène d’une séance plénière du Congrès Métropolis

Le 24 juin marquait le lancement d’une série d’activités du pré-congrès, dont 13 visites d’études dans différents secteurs de la ville, un dîner de réseautage et un atelier spécial des doctorats. La journée a commencé par un symposium spécial organisé par le gouvernement du Canada, Les promesses de la migration : Une perspective canadienne, lequel s’est avéré extrêmement populaire, si bien que la demande de places assises a excédé l’offre.

La troupe de danse ukrainienne

Vu la portée ambitieuse du thème du congrès, Les promesses de la migration : intégration, croissance économique et coopération mondiale, on a structuré son contenu autour de huit séances plénières distinctes, chacune d’entre elles abordant un défi particulier dans le domaine de la migration. Les présidents et les panélistes ont été minutieusement sélectionnés en fonction de leur expertise et chacun d’eux a proposé un point de vue différent et contribué au juste équilibre du contenu.

Chaque journée commençait par un discours-thème; tous les conférenciers ont été chaleureusement accueillis et félicités pour leur candeur et la façon dont ils ont suscité l’intérêt de l’auditoire. Gilbert Whiteduck (Première Nation Kitigan Zibi) et Ketty Nivyabandi (défenseure des droits de la personne) ont tous deux eu droit à une ovation debout après avoir formulé des propos alarmants et percutants.

Gilbert Whiteduck

Ketty Nivyabandi

Tout au long de la semaine, 174 ateliers distincts ont eu lieu. Parmi les sujets dignes de mention, on trouve l’innovation en matière de données sur la migration, les réponses mondiales au déplacement massif des Vénézuéliens, la rhétorique anti-immigrés, la violence chez les jeunes, l’établissement, l’intégration et la barrière de la langue chez les nouveaux arrivants.

Pour compléter ce programme riche en informations, on a tenu un certain nombre d’activités culturelles et sociales. Chaque matin, avant les discours-thèmes, un spectacle culturel canadien différent était présenté. Ces derniers mettaient de l’avant les riches traditions musicales des peuples des Premières Nations et des Inuits, la communauté francophone et la Gendarmerie royale du Canada.

Certains soirs, le congrès a tenu des activités sociales et culturelles, allant d’une réception de réseautage à un gala officiel. Une troupe de danse ukrainienne, le chanteur d’opéra Steve Michaud, la chorale d’IRCC et le groupe Capital Beatles ont tous captivé l’auditoire. Au milieu de la semaine, les délégués avaient la possibilité d’assister à un concert de musique classique de l’Orchestre symphonique de Gatineau (OSG), dont le répertoire comprend des compositeurs de partout dans le monde, ou encore à la comédie musicale Pier 21. Les deux événements ont reçu de vifs applaudissements.

Aperçu du symposium pré-congrès

Le symposium pré-congrès, intitulé Les promesses de la migration : Une perspective canadienne était organisé par IRCC et était axé sur certains des principaux thèmes de migration du congrès. Le symposium comprenait trois ateliers.

L’atelier d’ouverture, « Défis et priorités du Ministère », abordait certains des principaux défis nationaux et internationaux qui ont pour effet de transformer le paysage de la migration du Canada. De hauts fonctionnaires du gouvernement du Canada, dont Lori MacDonald, sous-ministre par intérim d’IRCC, et Marta Morgan, sous-ministre des Affaires étrangères, Affaires mondiales Canada, ont parlé des priorités ministérielles pour ce qui est de s’attaquer à ces défis et ont expliqué les changements apportés actuellement et qui seront apportés demain dans le domaine des politiques en matière de migration.

L’atelier qui a suivi, « Récente évolution et perspectives à l’égard des politiques en matière d’immigration du Canada », abordait des questions liées à la migration comme la sélection des migrants économiques, les programmes d’aide humanitaire, l’accueil et l’intégration des migrants, ainsi que le renforcement des données et des études sous-jacentes. De nombreux cadres supérieurs d’IRCC ont parlé des changements qui ont été récemment apportés aux politiques et aux programmes en matière de migration pour répondre à ces défis.

Le dernier atelier de l’avant-midi, « Améliorer nos processus et politiques afin de relever les défis de demain », traitait de la manière dont les défis à venir et les récents changements à nos politiques vont de pair avec les nouvelles améliorations à nos processus. Il a aussi été question des projets d’IRCC pour relever les défis de demain, allant du développement de services qui sont davantage axés sur le client, en passant par la gestion améliorée de l’identité et des données, jusqu’à la transformation de notre politique numérique.

Aperçu des discours-thèmes

Les conférenciers d’honneur provenaient de différents milieux : Gilbert Whiteduck, Ketty Nivyabandi, Matt DeCourcey, l’honorable Ahmed D. Hussen, député, ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Valérie Plante et Son Excellence l’ambassadeur Juan José Gómez Camacho. Ils ont tous parlé de différents aspects de la migration, de l’histoire, du présent et de l’avenir. M. Daniel Hiebert agissait à titre de rapporteur général et a présenté un aperçu du congrès.

Gilbert Whiteduck, chef de la Première Nation de Kitigan Zibi Anishinabeg, une collectivité de la Première Nation algonquine, a rappelé aux participants que bien que le [traduction] « Canada se targue de former une société accueillante, les peuples autochtones ont été les premiers à accueillir les colons européens, et cette hospitalité existe toujours aujourd’hui ». Il a dit avoir bon espoir que le [traduction] « Canada devienne la meilleure version possible de lui-même, mais que pour ce faire, il doit faire face à son passé colonial [et que] le Canada est, et sera toujours, un ouvrage en évolution ».

 Regarder la vidéo : Gilbert Whiteduck (disponible en anglais seulement)

Matt DeCourcey, député, secrétaire parlementaire du ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, a parlé du Canada et de ses politiques à l’égard de la migration tout en soulignant le fait que l’on doit comprendre les raisons pour lesquelles les gens migrent. Il a par ailleurs dit que [traduction] « le Canada est un pays de nouveaux arrivants »

 Regarder la vidéo : Matt DeCourcey

Le professeur éminent Paul Spoonley, coprésident du Comité directeur de Metropolis International, a souhaité la bienvenue aux délégués, remercié le gouvernement du Canada d’accueillir l’événement et a rendu hommage aux représentants de la Première Nation algonquine au nom des peuples autochtones maoris de la Nouvelle-Zélande.

 Regarder la vidéo : Paul Spoonley (disponible en anglais seulement)

L’honorable Ahmed Hussen, ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, a parlé de la fierté qu’il tient de [traduction] « l’exemple que montre le gouvernement comme quoi l’on peut être fort et efficace pour ce qui est d’assurer la sécurité des citoyens tout en faisant preuve de compassion envers les réfugiés ». Il a aussi avancé que [traduction] « le Canada n’est pas immunisé contre les sentiments anti-immigrants et que les meilleures armes contre la peur sont les faits ».

 Regarder la vidéo : Ministre Hussen

Elle-même ancienne réfugiée, poète burundaise et militante des droits de l’homme, Ketty Nivyabandi a fait remarquer que la planète traverse actuellement une crise sur les plans de l’empathie et de la compassion, ce qui rend le monde encore plus inhumain. Elle a mentionné que les guerres créaient des réfugiés et donc, que si les gens étaient anti-réfugiés, ils devraient à tout le moins être contre les guerres également. En ce qui concerne la voie à suivre, elle a présenté à l’auditoire trois idées qu’elle retenait de ses expériences : être créative, appliquer une approche féministe à l’égard de la migration et des déplacements, et susciter un sentiment d’urgence lors de la mise en œuvre d’activités.

 Regarder la vidéo : Ketty Nivyabandi

Valérie Plante, mairesse de Montréal, a défendu avec passion le rôle qu’assure sa ville, et les villes en général, dans l’élimination du fossé entre les politiques et les migrants, stratégiquement difficile à combler au niveau national ou individuel. Les villes occupent une position unique pour s’attaquer aux préjugés sous jacents, réduire les inégalités entre les migrants et les populations d’accueil, et relever les défis mondiaux qui donnent lieu aux déplacements et aux mouvements internationaux.

 Regarder la vidéo : La mairesse Valérie Plante

Son Excellence l’ambassadeur Juan José Ignacio Gómez Camacho, ambassadeur au Canada pour les États-Unis du Mexique, a été le dernier conférencier d’honneur à s’exprimer et a résumé les différentes discussions qui ont eu lieu au cours des quelques jours du congrès. Il a abordé le fait que la migration sera toujours un sujet de préoccupation et que bien que les Nations Unies n’étaient pas en mesure de le comprendre entièrement au début, les pays du monde ont travaillé collectivement et sont parvenus à établir le Pacte mondial. De plus, il a réitéré que le Pacte mondial pour les migrations était nécessaire, car celui‑ci envisage la migration de manière globale, tous les aspects de la question étant étroitement interreliés.

 Regarder la vidéo :Ambassadeur Camacho (disponible en anglais seulement)

Aperçu des séances plénières

Des transcriptions des présentations vidéo, dans la langue de diffusion, sont disponibles sur demande.

Séance plénière 1 – En quête d’une gouvernance mondiale : ententes et objectifs de développement durable

La séance plénière d’ouverture réunissait des représentants de secteurs variés et traitait d’un sujet de discussion vaste, mais important, à propos de la migration mondiale et des questions touchant aux réfugiés. Dans le cadre de cette séance présidée par Jean Nicolas Beuze du HCR, les panélistes ont souligné l’importance de la coopération et de la diversité des points de vue, et ce, même si ces derniers sont conflictuels. Ils ont formulé des préoccupations quant aux discours qui envisagent la migration comme une pratique non réglementée et risquée, plutôt que comme une norme sociale que les humains appliquent en tant qu’espèces depuis des milliers d’années.

Le panel a abordé les aspects humains, sociaux, organisationnels et politiques, ainsi que d’autres facettes de la migration qui peuvent contribuer à l’adoption ou à l’élimination des points de vue que nous générons. Les participants nous ont rappelé que bien que le document soit loin d’être parfait, le Pacte mondial pour les migrations représente une première tentative de cadre exhaustif de gestion de la migration internationale.

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Il n’y a pas de présentation pour la séance plénière 1.

Séance plénière 2 – Migration sud-sud

Présidée par Diego Beltrand, directeur régional, Amérique du Sud, de l’Organisation internationale pour les migrations, la deuxième séance plénière a traité de façon plus approfondie des défis, des pratiques et des discours entourant la migration dans les pays du Sud. Cette séance plénière et ses conférenciers ont souligné l’importance de comprendre les mouvements migratoires sud-sud, lesquels comptent pour une immense partie de la tendance mondiale en matière de migration. Puisque 66 % de toutes les migrations ont lieu dans un contexte « sud-sud », la connaissance de la situation dans le cadre des processus d’élaboration de politiques et d’allocation de soutien est essentielle à notre efficacité à court terme et à notre réussite à long terme.

L’ambassadeur Santiago Chavez, vice-ministre de la Mobilité humaine, a parlé de la nécessité d’adopter une philosophie unifiée au sein des états du Sud pour aborder la migration. La professeure Silvia Núñez García, ancienne directrice du Centre de recherche sur l’Amérique du Nord (CISAN) de l’Université nationale autonome du Mexique, a attiré l’attention sur la frontière mexico-américaine et a réitéré l’importance du rôle que jouent les propos des médias dans la création de discours polarisés à propos de l’immigration. Le professeur Andrew Gardner de l’université Puget Sound a traité de certains aspects de ses recherches sur la migration dans les pays du Golfe, et plus particulièrement du fait peu médiatisé que les États du Sud font face à un mouvement migratoire transnational.

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Séance plénière 3 – Les répercussions économiques de l’immigration

Présidée par Paul MacKinnon, sous-ministre adjoint (SMA) des Politiques stratégiques et de programmes d’IRCC, cette séance plénière se penchait sur les avantages et les dangers de l’intégration économique des immigrants aux collectivités locales. On compte parmi les facteurs d’équilibre pertinents mis de l’avant le rôle que l’immigration joue dans l’industrie du service de pays développés, ainsi que les immigrants en tant que consommateurs qui peuvent avoir une incidence positive sur l’économie. Certains des points clés abordés pendant la plénière se rapportaient à une observation d’importance à propos de l’effet pratiquement neutre de l’immigration sur l’économie du pays d’accueil.

On a observé un contraste intéressant entre les interprétations des conférenciers des données existantes; elles correspondaient à leurs spécialisations respectives en microéconomie et macroéconomie. On a abordé un vaste éventail de répercussions microéconomiques et macroéconomiques de l’immigration.

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Séance plénière 4 – Les acteurs non gouvernementaux et l’industrie de la migration

Lors de la séance plénière suivante de la deuxième journée, le modérateur Yasir Naqvi, chef de la direction de l’Institut pour la citoyenneté canadienne (ICC), a invité les conférenciers à répondre à deux questions clés. En premier lieu, à propos des difficultés et des solutions avec lesquelles l’organisation compose et en deuxième lieu, au sujet des efforts de collaboration entre les partenaires de l’industrie qui visent à mieux protéger les migrants.

L’importance de la collaboration entre les secteurs public et privé était un thème récurrent pendant la discussion, l’utilisation accrue de la technologie ayant aussi fait l’objet d’une attention particulière. On a également insisté sur le besoin de changer les attitudes envers la migration afin de modifier le discours associé, ainsi que sur la nécessité de se montrer plus compatissant et emphatique pour effectuer de réels changements.

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Séance plénière 5 – Personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays

Dans le cadre de la première séance plénière de la troisième journée, présidée par Jean Nicolas Beuze, les panélistes ont discuté de l’importance d’accorder une attention plus directe aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP), relativement à l’attention beaucoup plus soutenue que l’on accorde aux migrants et aux réfugiés. Actuellement, on compte plus de 40 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur propre pays, qui seront très vulnérables dans les situations de conflits. Les panélistes ont insisté sur le fait que les personnes déplacées subissent des conséquences à long terme, la plupart d’entre elles n’étant pas en mesure de retourner à la maison. Ils ont souligné l’insuffisance de ressources et le peu de politiques en soutien aux personnes déplacées dans leur propre pays, ainsi que la nécessité de mener davantage d’études, d’assurer une surveillance accrue et d’adopter des approches créatives à l’égard des déplacements.

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Séance plénière 6 – Les effets de la technologie sur la migration et l’intégration

Cette séance plénière, présidée par Ümit Kiziltan, directeur général de la Direction générale de la recherche et de l’évaluation d’IRCC, mettait l’accent sur les utilisations potentielles, les mauvaises utilisations et les utilisations négligées de la technologie dans le domaine de la migration et d’autres contextes. Les conférenciers ont présenté des perspectives multisectorielles à l’égard de la technologie, laquelle est souvent perçue comme une menace et une arme de contrôle.

La propagation de fausses nouvelles fut également un thème central des panélistes. Ces derniers constataient que de façon générale, les personnes s’opposant plus fermement aux immigrants sont plus actives sur les réseaux sociaux que les personnes pro-immigrants. La désinformation résonne tel un son dans une chambre d’écho et polarise les débats sur la migration, et bien que la désinformation numérique ne soit pas responsable de l’exacerbation des sentiments anti-immigrants, celle-ci a pour effet d’accentuer le fossé.

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Séance plénière 7 – Les villes et la migration

Présidée par Maxime Pedneaud Jobin, maire de Gatineau, cette séance plénière se penchait sur l’intégration dans un contexte urbain. Les panélistes ont discuté de la manière d’influencer le discours international et les priorités des villes en vue d’obtenir de meilleurs résultats pour les collectivités, les migrants et les réfugiés. Anna Visvizi, chef de la recherche, Institut de recherche et d’innovation, et professeure agrégée, Collège Deree - le Collège américain de Grèce, s’est penchée sur les difficultés et les possibilités associées à la création de villes intelligentes, ainsi que sur la manière dont l’exploitation de la technologie peut accroître la durabilité, favoriser le développement économique et renforcer les facteurs de qualité de vie pour les nouveaux arrivants.

D’autres conférenciers ont présenté des perspectives mondiales de municipalités à l’échelle individuelle, ainsi qu’un aperçu des défis auxquels se heurtent certaines villes et de la manière dont les administrations municipales déploient des efforts d’intégration en première ligne. Gioconda Herrera, professeure, Faculté latino américaine de sciences sociales (FLACSO) en Équateur a offert un aperçu des complexités auxquelles font face la ville de Quito et d’autres municipalités densément peuplées pour ce qui est d’accueillir les réfugiés vénézuéliens.

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Séance plénière 8 – Confiance du public en la migration

La dernière séance plénière du congrès était présidée par Robert Russo, chef du Bureau parlementaire de la Canadian Broadcasting Corporation News. Keith Neuman, directeur général, Environics Institute, a souligné que le Canada avait une « culture d’accommodement », ce qui a facilité l’assimilation. Bien que certaines critiques dénoncent la faible identité nationale du peuple canadien, on peut aussi envisager celle-ci comme l’une des forces du Canada qui permet aux gens d’être accueillants et à d’autres de développer un sentiment d’appartenance.

M. Abel Chikanda, professeur adjoint de géographie et de sciences atmosphériques, et d’études africaines et afro-américaines, à l’Université du Kansas, a par ailleurs parlé à l’auditoire des mythes à propos des Africains immigrants en Afrique du Sud et de la manière dont la xénophobie a influé sur les entreprises du pays.

Rob McNeil, chercheur pour COMPAS UK, a souligné que le discours du « nous contre eux » est véhiculé depuis 12 000 ans. Les panélistes ont convenu que nous devions déployer des efforts communs à l’échelle de la collectivité et sensibiliser les gens afin qu’ils comprennent mieux les expériences des migrants.

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Observations finales

 Regarder le discours de clôture de Dan Hiebert

Aperçus des ateliers

Le programme du congrès proposait un total de 174 ateliers qui se sont déroulés du 25 au 27 juin 2019. Il s’agit du nombre le plus élevé d’ateliers jamais offerts dans le cadre du Congrès international Métropolis, lequel a lieu annuellement depuis 1996.

Les exigences relatives aux propositions d’ateliers reposaient sur trois principaux critères :

  1. participation intersectorielle (c.-à-d. recherche/milieu universitaire, spécialiste/organisation non gouvernementale [ONG], et politique);
  2. représentation de plus d’un pays;
  3. accent sur la migration, l’intégration ou la diversité de la population. On estime que plus de 50 % des ateliers du programme répondaient aux trois conditions.

Le volet axé sur la migration, l’intégration et la diversité de la population était riche et mettait en lumière des domaines de recherche, de pratiques et de politiques qui sont largement appréciés par les délégués pour leur haut niveau de qualité.

La représentation intersectorielle et la participation internationale furent difficiles à atteindre. Cela était dû aux limites structurelles que le Congrès international Métropolis s’efforce d’atténuer d’année en année : la rupture intersectorielle dans les domaines d’activité respectifs et le manque de plateformes par l’entremise desquelles les échanges internationaux sont accessibles aux décideurs politiques, aux chercheurs et aux spécialistes de tous les niveaux de participation professionnelle.

Cela dit, la structure du programme de ce congrès offrait de nombreuses occasions de réseautage et des collaborations potentielles et des futurs partenariats, ce que tous les délégués ont apprécié.

Les présentations sont disponibles sur demande.

Nombre d’ateliers par thème

Graphique du nombre d’ateliers par thème; version texte ci-dessous
Texte alternatif – Nombre d’ateliers par thème
Thème Nombre d’ateliers
Pratiques exemplaires – Intégration, croissance économique et coopération mondiale 29
Enfants et familles 4
Genre, LGBTQ et intersectionnalité 6
Identité 6
Lien entre la migration et la sécurité 4
Inclusion sociale 6
Études 7
Multiculturalisme et autres approches d’intégration 23
Santé des migrants 15
Confiance du public en la migration 6
Villes et migration 15
Effets de la technologie sur la migration et l’intégration 10
Acteurs non gouvernementaux et industrie de la migration 7
Incidence économique de l’immigration 25
Migration sud-sud 3
Quête de gouvernance internationale 8

Plusieurs des ateliers découlaient d’initiatives et de partenariats spéciaux qui réunissaient divers intervenants et qui ont attiré un nombre élevé de participants, notamment :

De façon générale, la participation à l’ensemble des ateliers du programme variait de 5 à 30 personnes. Dans l’ensemble, le nombre élevé et la qualité des ateliers témoignaient du grand intérêt des intervenants traditionnels (milieu universitaire, société civile et gouvernement) pour la migration, l’intégration et la diversité de la population au Canada. De son côté, le secteur privé tirait largement de l’arrière, alors que très peu de représentants ont participé au congrès.

Bien que la promotion du congrès auprès des réseaux établis aux échelles nationale et internationale (qui est communément menée en dehors du secteur privé) puisse avoir joué un rôle à cet égard, cette situation démontre également que les intervenants traditionnels doivent entretenir des liens avec ce secteur de manière plus soutenue, que ce soit au Canada ou à l’étranger.

Commentaires des délégués (anonymes)

« J’ai participé à plusieurs congrès internationaux et le Congrès international Métropolis 2019 d’Ottawa a complètement surpassé mes attentes sur de nombreux plans. »

« Très bien organisé! Excellente qualité sur toute la ligne! Belle variété de thèmes! »

« J’estime que c’est l’un des meilleurs Congrès Métropolis auxquels j’ai assisté. Les présentations, dans le cadre des ateliers et des séances plénières étaient excellentes et justifiaient pleinement les coûts et le déplacement. »

« Un congrès véritablement inclusif et diversifié. Un effort remarquable de la part des organisateurs. »

« Excellent congrès, très bien organisé, merveilleux accueil du Canada. On proposait un excellent mélange de recherche, de politiques et de pratiques dans les séances et les ateliers du congrès, alors que la recherche domine normalement au détriment des politiques et des pratiques. »

« Mes attentes étaient élevées, mais on les a surpassées! Les thèmes des séances plénières, les discours-thèmes sincères et inspirants, la participation des Premières Nations, les discussions ouvertes, l’organisation bien pensée du congrès, la technologie utilisée (Slido, ConfApp) étaient tous excellents. Sans hésitation, il s’agit du meilleur congrès auquel j’ai participé. »

« Merci pour ce congrès très bien organisé et accueillant. Ce fut un privilège d’y participer aux côtés de nombreux spécialistes et d’apprendre de l’expérience du Canada dans le développement de politiques et de pratiques dans le domaine de la migration. Ce fut une expérience inoubliable sur les plans professionnel et personnel. »

« J’ai vraiment aimé les présentations des maires de Montréal et de Gatineau. La préparation du congrès était excellente. L’endroit était approprié et bien adapté au congrès. Dans l’ensemble, ce congrès en vaut vraiment la peine. »

« Le congrès était très bien organisé, et je me suis senti bien encadré à toutes les étapes. C’était très enrichissant et incroyablement sympathique et structuré. »

« L’accueil et l’encadrement étaient extraordinaires (BRAVO à l’équipe). Il était très pertinent de tenir ce congrès au Canada, car le pays a élaboré des approches intéressantes en matière de migration dont nous pourrions tirer des leçons en Europe. Merci pour l’expérience. »

« Ce fut l’un des congrès les plus productifs auxquels j’ai assisté (inspiration, réseautage, présentations, futures collaborations potentielles et occasions de travail). Onéreux, mais en vaut la peine. »

« Excellentes séances plénières. Très satisfaits de la reconnaissance du rôle des Autochtones dans les débats sur la migration. Excellents discours-thèmes. Excellents ateliers. Ville fascinante. Excellentes occasions de réseautage. »

« Il est très rafraîchissant de discuter des défis associés à la migration internationale dans un contexte si productif et constructif. Et le soir de gala m’a épaté… bon travail et merci. »

« Excellente variété de conférenciers/thèmes et dimension internationale du congrès très appréciée. Félicitations! »

« Le meilleur Congrès Métropolis qui ait eu lieu! »

« Très impressionné. La logistique et l’organisation étaient parfaites. Les conférenciers étaient de classe internationale. La mise en valeur de la culture et du territoire autochtones semblait sincère et respectueuse. Cela m’a inspiré à nouveau. Merci! »

« Les conférenciers des séances plénières étaient inspirants, ainsi que tous les présidents des séances. La séance plénière 8 était un véritable cadeau. »

« J’ai été très impressionné par l’énergie et le dévouement de l’équipe d’organisation du Congrès Métropolis. Ses membres se sont montrés intéressants et dévoués du début à la fin, et incroyablement professionnels. Merci. »

« Les séances plénières et l’organisation globale du congrès étaient excellentes. J’ai été impressionné par la minutie avec laquelle on avait préparé les activités de la semaine et les efforts consentis pour aider les délégués à visiter Ottawa et Gatineau. »

« Quel congrès international exceptionnel! Excellent travail tout le monde. J’espère bien pouvoir y assister l’année prochaine. Merci. »

Couverture médiatique

Contenu des médias sociaux

Semaine
21 au 27 juin
Twitter (n=2) Facebook (n=2) LinkedIn (n=2) Total
Impressions (vues) 8 853 106 348 5 584 120 785
Clics sur le lien 23 115 71 209
Partages 4 9 5 18
Mentions « J’aime » 17 351 32 400
Cumul
12 février au 27 juin
Twitter (n=56) Facebook (n=40) LinkedIn (n=36) Total
Impressions (vues) 846 360 2 655 736 154 339 3 656 435
Clics sur le lien 940 5 379 2 807 9 126
Partages 194 448 77 719
Mentions « J’aime » 267 7 839 888 8 994

Analyse des médias sociaux

La principale plateforme ayant contribué à la couverture est Twitter, celle-ci comptant pour 98 % des mentions « J’aime » recueillies. La couverture du Congrès Métropolis s’est principalement effectuée à l’aide de partages et de gazouillis partagés.

On compte parmi les mots-clics les plus fréquemment utilisés #IntlMetropolis2019 (2 000 mentions), #Migration (264 mentions) et #Aveclesréfugiés (260 mentions). Le mot-clic #Aveclesréfugiés a été utilisé en conjonction avec le HCR Canada, qui a animé l’une des séances du congrès. Les commentaires formulés à propos de la publication étaient axés sur la sensibilisation à l’égard des réfugiés de la Turquie et assortis du mot‑clic #StandWithIraqiRefugees.

Le HCR Canada a assuré une bonne partie de la couverture pendant et avant le congrès. Il a partagé une publication à la fin du mois de mai qui faisait la promotion du congrès. Le message a fait l’objet de 96 commentaires, lesquels étaient assortis du mot-clic #StandWithIraqiRefugees.

Les autres conversations à propos de l’événement comprenaient des publications de Tourisme Ottawa, d’IRCC et de la page de nouvelles de l’Université Carleton à propos de leur contribution au congrès.

La couverture du Congrès Métropolis s’est notamment effectuée par l’entremise des gazouillis à propos de la présence au congrès du ministre Hussen. Ces gazouillis étaient principalement de nature positive, certains d’entre eux étant assortis du mot-clic #ImmigrationÇaCompte.

Les trois principaux influenceurs ayant partagé le nombre le plus élevé de mentions du congrès sont :

Facebook et Instagram ont obtenu 1 % des autres mentions.

Publication de presse

Le congrès Metropolis 2019 a reçu une couverture médiatique de :

 Vidéos :

Statistiques

Graphique du chiffres du congrès; version texte ci-dessous
Texte alternative : Chiffres du congrès
  • Participants inscrits : 1 434
  • Différents pays représentés : 61
  • Participants vivant à l’extérieur du Canada : 23 %
  • Participants vivant à l’extérieur d’Ottawa ou de Gatineau : 52 %
  • Séances plénières : 8
  • Conférenciers des séances plénières : 42
  • Thèmes d’ateliers : 16
  • Ateliers simultanés : 174
  • Présentateurs d’atelier : 683
  • Kiosques : 14
  • Heures de contenu : 273
  • Affiches : 12

Pays représentés

Les participants au Congrès international Metropolis 2019 venaient des 61 pays suivants :

Conférenciers principaux et conférenciers des séances plénières (46 au total)

Conférenciers

Sexe :

Appartenance :

Région :

Inscriptions par catégorie

Graphique du registrations by category; version texte ci-dessous

*Comprend les entreprises privées, les organismes internationaux, les entreprises de consultants et les autres entités.

Texte alternative : Inscriptions par catégorie
  • Gouvernement : 446
  • ONG : 386
  • Milieu universitaire : 189
  • Étudiants : 143
  • Autres Note de bas de page * : 108
  • Uniquement presents aux ateliers : 66
  • Conferenciers : 44
  • Consultants en immigration : 26
  • Exposants : 18
  • Compagnons : 8

Détails de la page

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