Approvisionnement

Sur cette page

Réforme de l'approvisionnement en matière de défense

  • Pour que notre personnel dispose de l'équipement dont il a besoin quand il en a besoin, nous avons besoin d'un système d'approvisionnement simple et souple.
  • Les effets durables de la pandémie de COVID-19 sur l'inflation et la chaîne d'approvisionnement, l'accélération de l'évolution technologique et les préoccupations croissantes liées aux changements au paysage géopolitique ont mis en évidence le besoin d'apporter des modifications à notre système d'approvisionnement.
  • C'est pourquoi nous nous efforçons d'accélérer l'acquisition des ressources, tout en veillant à ce que la population canadienne tire des avantages économiques de nos activités.
  • En fait, la Défense nationale appuie un examen de l'approvisionnement militaire mené par Services publics et approvisionnement Canada (SPAC).
  • Cet examen porte sur les moyens de rendre l'approvisionnement en matière de défense plus rapide et efficace, grâce à une définition des besoins simplifiée et à des activités de développement et d'approvisionnement conjointes avec nos alliés dans les cas où une telle démarche s'avère judicieuse.
  • Nous collaborons également avec nos partenaires industriels et autochtones pour trouver des solutions réalistes afin d'assurer la livraison des capacités dans les délais prévus.
  • Même si l'approvisionnement en défense peut prendre du temps, nous devons nous assurer de le faire correctement, car cet équipement est essentiel à la défense de notre pays et à la participation du Canada aux opérations internationales.

Stratégie industrielle de défense

  • Le renforcement des capacités de défense du Canada doit également passer par le renforcement de notre base industrielle de défense.
  • Comme le souligne la politique Notre Nord fort et libre (NNFeL), la Défense nationale transforme sa façon de travailler avec l'industrie, les innovateurs et les chercheurs.
  • Nous délaissons les approches transactionnelles pour l'acquisition de ressources au profit de partenariats stratégiques durables fondés sur la transparence et la confiance, tandis que nous commençons à élaborer une stratégie industrielle de défense pour le Canada.
  • Cette stratégie vise à donner à notre industrie une plus grande clarté en ce qui concerne la réalisation de nos investissements à long terme.
  • Grâce à des partenariats à long terme, la Défense peut poursuivre l'adoption rapide de nouvelles technologies et l'intégration plus poussée dans les chaînes d'approvisionnement et les réseaux d'innovation des pays alliés, en plus de garantir un approvisionnement fiable de la part de l'industrie canadienne.
  • Par exemple, nous investissons 9,5 milliards de dollars sur 20 ans pour accélérer la mise en place d'une nouvelle capacité de production de munitions d'artillerie au Canada et pour constituer une réserve stratégique de munitions.
  • Grâce à des mesures concevables et responsables destinées à augmenter systématiquement nos dépenses et notre capacité d'approvisionnement, nous pouvons œuvrer à la mise en place d'une base industrielle de défense novatrice et efficace sur l'ensemble du territoire canadien.

Faits saillants

  • Chaque année, plus de 100 000 contrats sont attribués par la Défense nationale ou pour son compte.
  • La Défense nationale dispose d'un pouvoir de passation de marchés de 7,5 millions de dollars pour les contrats de biens et de services concurrentiels et de 375 000 dollars pour les contrats de biens et de services non concurrentiels.
    • Il s'agit d'une étape importante dans la simplification du processus d'approvisionnement, puisque le Ministère a le pouvoir de conclure directement 95 % de ses marchés.

Détails

  • L'Équipe de la Défense travaille étroitement avec les partenaires d'autres ministères comme SPAC et Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE), ainsi qu'avec des experts de l'industrie de défense, pour se procurer l'équipement et les services dont nos forces ont besoin.
  • Nous suivons un processus rigoureux de planification de projet et d'approvisionnement qui garantit que l'équipement acheté répond à tous les besoins des Forces armées canadiennes (FAC), que l'argent des contribuables est dépensé judicieusement et que l'industrie profitera d'une croissance économique.
  • L'approche de gestion de projet de la Défense nationale est régie par les politiques établies par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qui prescrivent ce qui suit :
    • les projets permettent l'optimisation des ressources;
    • les fonds liés aux projets font état d'une saine gérance;
    • la reddition de comptes quant aux résultats des projets est transparente;
    • les résultats sont atteints dans le respect du budget et de l'échéancier.

Rationalisation de l'approvisionnement en défense

  • L'approche fondée sur les risques pour l'approbation des contrats dirigée par SPAC permet aux projets moins complexes d'avancer dans le processus d'acquisition en passant par moins de points de contrôle, ce qui permet à l'ensemble du programme de progresser vers une réalisation en temps opportun des projets et capacités.
  • Le processus d'approbation des projets adapté a été mis en œuvre en 2017 pour fournir un cadre souple et évolutif qui permet à la Défense nationale de tirer pleinement parti de son Évaluation de la capacité organisationnelle de gestion des projets, grâce à une coordination interne améliorée, une délégation accrue et des processus d'approbation renforcés. Les projets à risque faible à moyen qui suivent le processus d'approbation adapté avancent en moyenne deux à trois fois plus rapidement.
  • En novembre 2022, la Directive d'approbation des projets de la Défense nationale a été modifiée en ce qui concerne le processus des besoins opérationnels urgents, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps tout au long des phases du projet pour les ressources dont le besoin est le plus urgent.
  • La Défense nationale travaille avec des partenaires gouvernementaux et industriels pour optimiser l'approvisionnement en matière de défense, notamment grâce à de nouvelles initiatives telles que le maintien en puissance continu des capacités (MPCC).
    • Le MPCC passe de relations transactionnelles plus traditionnelles avec l'industrie sur le soutien en service à une relation davantage axée sur les partenariats et cherche à déterminer les investissements continus dans les mises à niveau technologiques au cours de la phase de service d'une capacité afin de garantir que l'équipement des FAC demeure pertinent sur le plan technologique, adapté à l'objectif et conforme aux exigences obligatoires de haut niveau.
  • L'initiative de transformation numérique permettra au Ministère de tirer parti des mises à niveau nécessaires de sa fonction de planification des ressources de l'entreprise pour transformer et moderniser les processus opérationnels et améliorer l'efficacité opérationnelle et l'aide à la prise de décision à tous les niveaux. Grâce à l'utilisation accrue de la méthode analytique et à un niveau de confiance plus élevé dans les données du système, la Défense nationale sera en mesure de mieux exploiter les données essentielles pour éclairer la prise de décision.

Professionnalisation du personnel chargé de l'approvisionnement

  • Le Ministère a pris un certain nombre de mesures pour renforcer les capacités de l'effectif des spécialistes de l'approvisionnement (gestionnaires de projet, agents d'approvisionnement et évaluateurs des coûts).
    • Le programme de développement des compétences en gestion de projet offre aux chefs de projet des possibilités de perfectionnement et d'apprentissage au moyen d'un cadre d'agrément défini. Au sein des organisations de mise en œuvre de projets, les gestionnaires de projet sont associés à des projets d'un niveau de complexité et de risque approprié.
    • Un Centre d'établissement des coûts de la Défense a été créé pour générer des estimations des coûts du cycle de vie de chaque projet à mesure qu'il progresse dans son cycle de vie. Les estimations de coûts sont basées sur les meilleures informations disponibles à ce moment-là et évoluent à mesure que de nouveaux renseignements sont connus. Les estimations de coûts sont fournies aux commanditaires du projet et aux décideurs, qui les utilisent pour établir des budgets réalistes et prendre des décisions éclairées.
    • Une « Académie du groupe PG » a été créé pour recruter et former des spécialistes de la gestion des approvisionnements et du matériel. Le Programme fondamental a été lancé en septembre 2023, et d'autres programmes sont en cours d'élaboration. En septembre 2024, la Défense nationale a organisé une cérémonie pour souligner la réussite de la première cohorte de 11 nouveaux diplômés de l'Académie du groupe PG.

Haut de page

Services professionnels et conflits d'intérêts

  • La Défense nationale dispose d'un personnel spécialisé qui se consacre au respect de ses priorités, mais il lui arrive aussi de faire appel à des compétences extérieures, et elle est déterminée à le faire d'une manière responsable.
  • Les services de consultation peuvent enrichir le travail interne puisque le savoir-faire de l'industrie et, dans certains cas, l'obtention de renseignements exclusifs, peuvent contribuer à favoriser le changement et l'innovation au sein du Ministère.
  • Bien entendu, lorsqu'il est question de faire appel à des services de consultation, il est essentiel de suivre des procédures qui garantissent la transparence et permettent de gérer et atténuer tout conflit d'intérêt (CI) potentiel.
  • La Défense nationale tient compte des leçons retenues pour prendre des mesures décisives afin d'améliorer ses processus internes en matière de CI.
  • Auparavant, dans le cadre de la procédure, les employés devaient divulguer proactivement les activités extérieures susceptibles de créer un CI.
  • Afin que les conflits soient mieux reconnus et qu'ils soient traités de manière appropriée, la Défense nationale a mis en place un processus obligatoire de contrôle et de déclaration pour tous les nouveaux employés, de manière à s'assurer qu'ils déclarent tout CI.
  • En outre, la Défense nationale a présenté un nouveau questionnaire obligatoire sur les CI pour les employés déjà en poste.
  • L'Équipe de la Défense continuera d'étendre ses efforts aux personnels civils et aux membres des Forces armées canadiennes (FAC).
  • Plus largement, le greffier du Conseil privé a récemment demandé à tous les ministères de mettre en place une procédure annuelle obligatoire pour tous les employés concernant la déclaration des CI. La Défense nationale étudie actuellement les différentes possibilités de mise en œuvre de cette directive.
  • Enfin, je m'attends à ce que tous les membres de l'Équipe de la Défense respectent les principales politiques, y compris le Code de valeurs et d'éthique du ministère de la Défense nationale (MDN) et des FAC.

Diminution des dépenses en matière de services professionnels :

  • Dans le cadre du Budget de 2024, le gouvernement a renouvelé sa promesse de réduire les dépenses publiques globales de plus de 15 milliards de dollars, et ce, sans compromettre la disponibilité des services et des soutiens dont la population canadienne dépend.
  • Dans le cadre de cet effort, la Défense nationale prévoit une réduction des dépenses en services professionnels de 200 millions de dollars durant l'année financière en cours et par la suite.
  • La Défense nationale procède actuellement à un exercice de définition des priorités afin de déterminer où ces compressions seront effectuées.
  • Chaque décision vise à réduire les répercussions sur l'état de préparation des FAC au minimum.

Faits saillants

Services professionnels

  • Dans le Budget de 2023, nous annoncions l'objectif d'économiser 7,1 milliards de dollars sur cinq ans grâce à une réduction de 15 % des dépenses discrétionnaires en consultation, en services professionnels et en déplacements sur cinq ans.
  • La Défense nationale dépense environ 5 milliards de dollars chaque année pour des services de sous-traitance. Près de la moitié de ce montant est consacré au soutien et à la maintenance des équipements et des flottes, comme les services d'ingénierie.
  • La Défense nationale réduira ses dépenses en services professionnels de 200 millions de dollars au cours de l'année financière 2024-2025 et par la suite, dans le cadre de l'effort de recentrage des dépenses à l'échelle du gouvernement lancé dans le budget 2023 et dans l'Énoncé économique de l'automne 2023.

Renseignements généraux

Conflit d'intérêt

  • Tous les employés du gouvernement du Canada ont l'obligation de prévenir, de détecter, de divulguer et de gérer les CI.
  • Les membres de l'Équipe de la Défense sont tenus de respecter les principales politiques, notamment le Code de valeurs et d'éthique du MDN et des FAC.
  • Avant de conclure une entente contractuelle avec le gouvernement du Canada pour laquelle ils recevraient un quelconque avantage ou revenu direct ou indirect, le personnel de l'Équipe de la Défense doit soumettre un rapport confidentiel sur les CI. Conformément à la politique du Conseil du Trésor, il incombe au membre du personnel de déclarer tout CI potentiel.

Amélioration des procédures relatives aux CI

  • Tous les membres de l'Équipe de la Défense sont tenus de remplir un rapport confidentiel pour déclarer immédiatement tout type de CI. Ce rapport est ensuite examiné par l'équipe du sous-ministre adjoint (Services d'examen) pour évaluation.
    • Le 8 mai 2024, un projet pilote lié au nouveau questionnaire obligatoire sur les CI a été envoyé à 292 membres du Groupe des matériels responsables de l'approvisionnement.
    • Depuis, environ 2 500 employés et membres des FAC de trois organisations différentes ont fait l'objet d'un contrôle proactif. Afin d'étendre le contrôle de façon plus efficace à l'ensemble de l'Équipe de la Défense, il sera nécessaire d'effectuer des investissements financiers et technologiques.

Formation/conscientisation en matière de CI

  • La Défense nationale propose une formation en ligne sur les CI : « Introduction à l'éthique de la Défense ». Ce cours offre une vue d'ensemble de l'éthique, et comprend un module, offert par l'équipe des CI, qui aborde les sujets décrits dans les Directives et ordonnances administratives de la défense (DAOD).
  • Une formation en matière de CI a également été offerte à des groupes internes à l'Équipe de la Défense, notamment l'équipe du Chef – Conduite professionnelle et culture, les attachés de défense du Canada, les aumôniers, la communauté des coordonnateurs de l'éthique de niveau 1, les cadres supérieurs des FAC et les cadres du Sous-ministre adjoint (Matériels), du Sous-ministre adjoint (Services numériques), du Sous-ministre adjoint (Ressources humaines - Civils) et du Sous-ministre adjoint (Recherche et développement pour la défense Canada).
  • Les obligations de divulgation concernant l'après-mandat (DOAD 7021-2, Après-mandat) sont intégrées dans le séminaire des Services de préparation à une seconde carrière qui est offert aux personnes visées par nos politiques en matière de restrictions d'après-mandat.
  • En outre, la Défense nationale publie régulièrement des renseignements sur sa page d'accueil interne ainsi que par le biais de courriels adressés à l'ensemble de l'Équipe de la Défense afin d'offrir davantage de conseils sur des situations particulières, comme le fait d'accepter un deuxième emploi.

Haut de page

Investissements dans les munitions dans le cadre de Notre nord, fort et libre

  • Dans le cadre de notre politique de défense renouvelée, nous investissons 9,5 milliards de dollars sur 20 ans pour accélérer l'établissement d'une nouvelle capacité de production de munitions d'artillerie au Canada et pour constituer un stock stratégique de munitions.
  • Une capacité de production nationale aidera le Canada à répondre à ses demandes de munitions et à celles de ses alliés les plus proches tout en créant des emplois pour le personnel qualifié et des avantages économiques pour la population canadienne.
  • Le tout permettra également d'accroître la résilience des Forces armées canadiennes (FAC) grâce à l'établissement de stocks canadiens fiables de munitions conformes aux normes de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), telles que les munitions d'artillerie de 155 mm et les munitions pour chars de 120 mm.
  • En outre, les FAC constitueront une plus grande réserve stratégique de munitions aériennes, terrestres et navales.
  • La réserve stratégique accrue permettra à nos forces armées d'assurer leur propre maintien en puissance dans des opérations plus longues et plus dangereuses, et d'offrir une instruction continue suffisante.
  • En fait, la politique Notre Nord, fort et libre (NNFeL) apporte une plus grande clarté à l'industrie en ce qui concerne les acquisitions futures, afin qu'elle puisse mettre en place les chaînes de production nécessaires.
  • Ensemble, ces investissements importants nous aideront à respecter nos obligations envers le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) et l'OTAN, quelles que soient les contraintes de capacité à l'échelle mondiale.

Si l'on insiste sur les échéanciers d'une capacité de production de munitions d'artillerie canadienne :

  • Le gouvernement du Canada a conclu des marchés d'une valeur de 14,2 millions de dollars avec des fournisseurs de munitions canadiens pour appuyer l'élaboration de plans techniques qui permettront d'améliorer la production de munitions. Environ 5,6 millions de dollars ont été dépensés jusqu'à présent.
  • On estime qu'il faudra 3 à 5 ans pour que cette nouvelle capacité de production soit disponible.

Si l'on insiste sur d'autres initiatives d'achat de munitions :

  • Dans le cadre du Programme d'approvisionnement national, depuis l'année financière 2023-2024, la Défense nationale a le pouvoir d'investir immédiatement 520 millions de dollars dans l'acquisition de munitions et d'explosifs sur cinq ans.
  • Le financement supplémentaire permettra au Ministère de surmonter les obstacles liés à l'offre et à la demande et de faire face à l'augmentation des coûts qui résultent des récents changements apportés à l'environnement de sécurité mondial.
  • Outre les nouveaux investissements dans la production nationale de munitions, le Canada a également adhéré au mécanisme OTAN pour les munitions tactiquement décisives (Air).
  • Dans ce cadre, les Alliés s'efforcent de réduire les coûts des munitions, d'accélérer les livraisons et d'assurer l'interopérabilité de nos stocks.

Si l'on insiste sur l'accord sur les munitions conclu sous l'égide de la Tchéquie :

  • En avril, j'ai annoncé que le Canada fournissait 13 millions de dollars supplémentaires à l'initiative tchèque en matière de munitions pour l'achat et la livraison de munitions de gros calibre pour l'Ukraine.
  • La contribution totale du Canada à cette initiative se porte à plus de 53 millions de dollars. Cet investissement nous permettra de fournir à l'Ukraine environ 11 500 cartouches de munitions de 155 mm.
  • Les premières livraisons ont été effectuées en juin, et nous prévoyons que le reste sera envoyé au cours des prochains mois.
  • Nous sommes déterminés à faire en sorte que l'Ukraine dispose des outils et des équipements dont elle a besoin pour défendre sa souveraineté et sa sécurité.

Détails

Programme d'approvisionnement en munitions

  • Le Programme d'approvisionnement en munitions (PAM) a été établi par le gouvernement du Canada dans les années 1970. Il s'agit d'un moyen efficace pour la Défense nationale et les FAC de passer des marchés pour de grandes quantités d'armes légères et de munitions, tout en encourageant le développement et le maintien d'une industrie nationale des munitions viable et concurrentielle. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement du Canada conserve la capacité de produire au pays certaines munitions militaires opérationnelles et d'entraînement en grande quantité.
  • Le PAM est constitué de cinq entreprises :
    • General Dynamics — Produits de défenses et Systèmes tactiques — Canada (GD-PDST-C), qui compte trois emplacements au Québec, est le centre d'excellence désigné pour les munitions, les propergols et les explosifs.
    • Colt Canada, établie en Ontario, est le centre d'excellence pour les armes légères.
    • IMT Defence, qui compte trois emplacements en Ontario, est le centre d'excellence pour la fabrication de corps de projectiles.
    • Magellan Aerospace, située à Winnipeg, est le centre d'excellence pour les fusées, les fusées éclairantes et les propergols.
    • HFI Pyrotechnics, établie à Prescott, en Ontario, est le centre d'excellence pour la technologie pyrotechnique.
  • En février 2023, le gouvernement du Canada a attribué un contrat de 4,8 millions de dollars à IMT Defence afin d'augmenter la capacité de production de la variante M107 des projectiles de munitions de 155 mm.
  • En mars 2024, le ministre de la Défense nationale a annoncé que le Programme Innovation pour la défense, l'excellence et la sécurité (IDEeS) avait accordé 4,4 millions de dollars à GD-PDST-C et IMT Defence dans le cadre d'ententes de contribution du MAP pour financer des projets de recherche visant à améliorer la conception et les processus de production de variantes plus modernes de munitions de 155 mm, notamment grâce à l'automatisation, à de nouveaux matériaux et à des prototypes.
  • Les entreprises du MAP travaillent également les unes avec les autres pour cerner les problèmes de la chaîne d'approvisionnement et les solutions possibles, et pour améliorer leur état de préparation quant à la production des produits figurant sur la liste des produits désignés de chaque entreprise.

Mécanisme OTAN pour les munitions tactiquement décisives (Air) [ABDM]

  • Le 17 avril 2024, en marge d'une Conférence semestrielle des directeurs nationaux des armements de l'OTAN, le Canada s'est joint au mécanisme ABDM de l'OTAN.
  • Lancé en 2014, le mécanisme ABDM est l'un des projets multinationaux à haute visibilité de l'OTAN, dans le cadre duquel les Alliés regroupent leurs besoins en munitions et en missiles pour l'ensemble du domaine aérien et les convertissent en achats multinationaux.
  • L'ABDM est directement soutenue par l'Agence OTAN de soutien et d'acquisition, qui a joué un rôle essentiel pour faire baisser les coûts des équipements et accélérer leur livraison. Ce mécanisme renforce le dispositif de dissuasion et de défense de l'OTAN et offre aux Alliés davantage d'options pour accroître leur soutien à l'Ukraine.

Haut de page

Destroyers de la classe fleuves et rivières (navires de combat de surface canadiens)

  • La Défense nationale est déterminée à fournir à la Marine royale canadienne (MRC) des navires de guerre de la prochaine génération afin de renforcer les ressources navales au pays et à l'étranger.
  • Par conséquent, nous faisons l'acquisition de navires de combat de surface canadiens (NCSC), connus sous le nom de destroyers de la classe Fleuves et rivières.
  • Les destroyers de la classe Fleuves et rivières sont des navires de guerre rapides, manœuvrables et à grande autonomie capable de mener des opérations, d'escorter de plus grands navires et de se défendre contre un large éventail de menaces.
  • L'acquisition de ces navires permettra au Canada de continuer à surveiller et à défendre ses eaux en plus d'apporter des contributions importantes aux opérations navales internationales.
  • J'ai eu l'honneur de visiter le chantier naval d'Halifax en juin pour célébrer le début des activités de construction de cette nouvelle flotte et annoncer les noms des trois premiers navires : NCSM Fraser, NCSM Saint-Laurent et NCSM Mackenzie.
  • Nous prévoyons que la production à plein régime de ces navires commencera en 2025 et que les premiers seront livrés au début des années 2030.
  • Ce projet d'envergure favorisera la croissance durable de la chaîne d'approvisionnement maritime du Canada en plus de créer et de maintenir environ 10 800 emplois par an pendant les 25 années que durera la période de construction.
  • Dans son ensemble, le projet générera au moins 40 milliards de dollars en PIB.

Faits saillants

Budget estimé : 56 à 60 milliards de dollars (conception et acquisition).

Calendrier : La livraison du premier destroyer de la classe Fleuves et rivières est prévue pour le début des années 2030. La livraison du dernier navire est prévue pour 2050.

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) : Les navires comprendront des couchettes, des lavabos, des salles de bains, des installations médicales et des zones de repos conçues pour accueillir les personnes de tous les sexes et favoriser le respect de la vie privée.

Relations avec les Autochtones : Irving Shipbuilding Inc. mène des initiatives, notamment en matière de formation professionnelle et d'apprentissage, pour les Autochtones, les minorités visibles et les groupes sous-représentés dans le secteur de la construction navale.

Détails

  • Les NCSC destroyers de la classe Fleuves et rivières seront dotés d'équipements de pointe qui remplaceront les capacités assurées par les destroyers de la classe Iroquois, déjà retirés du service, et par les frégates de la classe Halifax. Ils seront équipés de manière à pouvoir affronter les multiples menaces provenant du milieu côtier.
  • En tant que futurs navires de guerre de la MRC, les destroyers de la classe Fleuves et rivières doivent pouvoir mener une gamme complète d'opérations militaires dans des environnements à haut risque. Les nouveaux navires de guerre pourront exécuter toute une gamme de tâches, notamment :
    • fournir une puissance de combat décisive en mer, de façon indépendante ou au sein d'un groupe opérationnel canadien ou international;
    • lutter contre la piraterie et le terrorisme et mener des opérations d'intensité moyenne comme l'interdiction et l'imposition d'un embargo;
    • apporter une aide humanitaire, effectuer de missions de recherche et sauvetage, veiller au respect de la loi et de la souveraineté dans le contexte d'engagements régionaux.
  • Voici un aperçu des principales caractéristiques de la classe :
    • Moyen d'engagement en coopération (CEC) de l'United State Navy, qui est un système de réseau de capteurs en temps réel qui permet d'acquérir une connaissance de la situation de haute qualité et améliore la capacité de lutte antiaérienne;
    • Radars de surveillance, missiles et torpilles modernes, ainsi qu'un système de guerre sous-marine intégré;
    • Hélicoptère multirôles CH-148 Cyclone, bateaux et installations multirôles pour embarquer des systèmes télépilotés.

Investissement dans les infrastructures

  • L'entreprise Les Chantiers Maritimes Irving Inc. agrandit et modifie son site et ses installations au chantier naval de Halifax et ses installations de soutien à Dartmouth, y compris à Woodside Industries et à Marine Fabricators.
  • Le Canada a accepté d'offrir 871 millions de dollars aux Chantiers Maritimes Irving Inc. pour que l'entreprise puisse améliorer son chantier naval afin de s'assurer qu'elle a la capacité de construire les destroyers de la classe Fleuves et rivières et de respecter le calendrier de livraison.
  • L'expansion du chantier naval d'Halifax inclura des opérations de dragage, de réfection et d'installation de structures marines et le remplissage autour de ceux-ci afin de créer approximativement 13 acres (52 609,1 m2) d'espace de terrain supplémentaire. L'expansion du site ne s'étendra pas dans le canal au-delà des limites de la cale sèche flottante anciennement situé au chantier naval d'Halifax. La modernisation devrait améliorer l'efficacité du chantier naval, ce qui permettra de respecter le calendrier de construction et de livraison du destroyer de la classe Fleuves et rivières.
  • Les améliorations de l'infrastructure ont commencé en 2023 pour soutenir le début des activités de construction, qui devraient commencer en 2024 et qui termineront d'ici 2050.

Haut de page

Navires de patrouille extracôtiers et de l'arctique

  • L'acquisition de six nouveaux navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique (NPEA), conçus pour naviguer dans les eaux septentrionales auparavant inaccessibles, constitue une étape importante dans le renforcement de la présence canadienne dans l'Arctique.
  • Cinq navires ont été livrés; la livraison du dernier navire est prévue pour la fin de l'été 2025.
  • Les NPEA mèneront des opérations dans l'Arctique entre juin et octobre, et assureront donc une présence accrue et prolongée des Forces armées canadiennes (FAC) dans le Nord.
  • Concrètement, les NPEA sont conçus pour effectuer des opérations de surveillance, participer aux interventions d'urgence et réaliser des missions de recherche et de sauvetage.
  • Récemment, le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Harry DeWolf a permis de secourir des citoyens canadiens et japonais bloqués dans le passage du Nord-Ouest.
  • De plus, comme le souligne la politique de défense Notre Nord, fort et libre, nous étudions les possibilités de permettre à ces navires de prendre à leur bord des hélicoptères maritimes et de les utiliser en mer.
  • Cette mesure renforcerait la capacité des FAC à défendre la souveraineté du Canada et à répondre à l'éventail croissant des menaces maritimes.
  • La Défense nationale progresse dans le projet de NPEA, qui soutient plus de 2 000 emplois au Canada, notamment en Nouvelle-Écosse et dans l'industrie de la construction navale dans son ensemble.

Si l'on insiste sur les problèmes techniques (y compris les inondations) :

  • Les problèmes techniques sont courants pendant la période de mise en service d'une nouvelle capacité.
  • La plupart des problèmes en service sont liés à des composants, tels que des vannes défectueuses, qui doivent faire l'objet d'un entretien préventif ou correctif, ce qui résout la situation.
  • Au fur et à mesure que les problèmes sont résolus, les mesures de corrections sont intégrées à la production de tous les navires suivants de la classe, y compris ceux de la flotte de la Garde côtière canadienne.

Faits saillants

Vue d'ensemble du projet :

  • Budget : Maximum de 4,98 milliards de dollars (taxes en sus)

Calendrier du projet :

  • 31 juillet 2020 : Livraison du NCSM Harry DeWolf
  • 15 juillet 2021 : Livraison du NCSM Margaret Brooke
  • 2 septembre 2022 : Livraison du NCSM Max Bernays
  • 31 août 2023 : Livraison du NCSM William Hall
  • 29 août 2024 : Livraison du NCSM Frédérick Rolette
  • Fin de l'été 2025 : Objectif de livraison du sixième et dernier navire à la Marine royale canadienne (MRC), le NCSM Robert Hampton Gray

Détails

NPEA de la classe Harry DeWolf

  • Les NPEA de la classe Harry DeWolf renforceront considérablement les ressources et la présence des FAC dans l'Arctique, ce qui rendra la MRC mieux à même d'y affirmer et faire respecter la souveraineté du Canada. Les NPEA permettront également de renforcer la présence du Canada dans les océans Atlantique et Pacifique, et de mener une vaste gamme d'opérations à l'étranger.
  • Les NPEA pourront naviguer dans la glace de première année d'un maximum d'un mètre d'épaisseur, ce qui correspond au type de glace observée chaque année dans les voies navigables de l'Arctique canadien de juin à octobre. La capacité des NPEA à résister aux glaces permettra aux FAC d'assurer une présence accrue et plus longue dans le Nord canadien.
    • La MRC pourra ainsi accéder sans escorte à des régions de l'Arctique jusqu'alors inaccessibles.
    • Les NPEA opèrent notamment dans la zone économique exclusive du Canada, le long du passage du Nord-Ouest.
  • Les navires sont construits dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale par Irving Shipbuilding Inc. à Halifax (Nouvelle-Écosse).
  • Pour la première fois dans l'histoire de la MRC, les navires de cette classe portent le nom de personnalités de la marine canadienne qui ont servi leur pays avec la plus grande distinction.

Déploiements

  • Depuis 2020, les NPEA sont déployés chaque année dans le cadre de l'opération NANOOK, le plus important exercice pangouvernemental du Canada dans l'Arctique canadien.
  • Ils ont également mené des opérations dans le bassin des Caraïbes afin de soutenir de nombreuses missions dans le cadre de l'opération CARIBBE, une opération de lutte contre les stupéfiants menée par les États-Unis.
  • Les navires ont également participé à l'exercice multinational bisannuel RIMPAC dans le Pacifique et ils ont été déployés dans le bassin des Grands Lacs pour soutenir les efforts de recrutement et les activités de relations publiques de la MRC et des FAC.

Défauts et réparations

  • Avant la livraison du NCSM Harry DeWolf, du NCSM Margaret Brooke, du NCSM Max Bernays, du NCSM William Hall et du NCSM Frédérick Rolette, les défauts de construction ont été détectés et consignés dans le cadre d'un programme rigoureux d'assurance de la qualité. Le gouvernement du Canada et le constructeur naval ont convenu que certains défauts pourraient être corrigés après la livraison.
  • L'Équipe de la Défense collabore étroitement avec le constructeur naval pour corriger ces défauts tout en faisant progresser les essais et le calendrier opérationnel des navires. Entre-temps, des mesures d'atténuation appropriées ont été mises en place, au besoin.
  • Une enquête technique sur les problèmes liés au principal générateur diesel a été achevée début février 2023. Les changements recommandés par cette enquête ont été mis en œuvre sur les navires 1 à 5 et seront intégrés aux navires suivants, le cas échéant.

Relations avec les Autochtones

  • Chaque navire sera affilié à une région inuite afin d'établir des liens solides avec les communautés autochtones de l'Arctique lors des opérations dans leurs territoires et aux alentours.

ACS Plus

  • Les NPEA ont été conçus pour accueillir un équipage mixte et réduire l'occupation des cabines afin d'assurer le respect de la vie privée et de promouvoir un plus grand confort.
  • Des espaces à usage divers permettront d'accueillir diverses pratiques spirituelles et favoriseront le bien-être et la cohésion de l'équipe.
  • La technologie Wi-Fi intégrée facilitera les communications des membres de l'équipage avec leurs familles au pays.

Haut de page

Projet de remplacement des sous-marins (MCV, CSSSV et PSCP)

  • Le Canada possède le plus grand littoral du monde et nous sommes conscients que la capacité de surveillance sous-marine est essentielle à notre sécurité et à notre souveraineté.
  • De plus, le passage du Nord-Ouest et la vaste région arctique sont accessibles comme jamais auparavant. Nous constatons déjà une présence et une activité accrues d'autres pays dans la région.
  • Dans le cadre de Notre Nord, fort et libre, le gouvernement s'est engagé à étudier les différentes possibilités de renouvellement et d'expansion de sa flotte de sous-marins, de façon à protéger sa souveraineté contre les nouvelles menaces qui pèsent sur sa sécurité.
  • Pour cette raison, cet été, la Défense nationale a entamé des discussions avec l'industrie au sujet de l'acquisition d'un maximum de 12 sous-marins à propulsion classique, capables de naviguer sous la glace.
  • Nous avons publié une demande de renseignements (DR) pour le Programme de sous-marins canadiens de patrouille (PSCP) en septembre 2024.
  • Cette DR nous permettra de mieux cerner la capacité de l'industrie à construire et à fournir une flotte de sous-marins modernisée qui permettra de détecter, de contrôler et de dissuader furtivement les menaces maritimes d'un bout à l'autre du pays.
  • Nous prévoyons passer un marché pour la nouvelle flotte d'ici 2028, avec la livraison du premier sous-marin au plus tard en 2035.

Modernisation de la classe Victoria (MCV)

  • Actuellement, les sous-marins de la classe Victoria comptent parmi les actifs les plus stratégiques dont dispose le Canada pour assurer la surveillance des eaux canadiennes et internationales.
  • Afin de garantir la pertinence opérationnelle de ces sous-marins jusqu'au milieu des années 2030, nous avons également entrepris la MCV.
  • La Défense nationale collabore avec l'industrie pour remplacer le contrat de soutien en service afin d'assurer la maintenance, les réparations et la gestion essentielles de la classe Victoria.

Faits saillants

  • Budget : Comme il est indiqué dans le Programme des capacités de la Défense, le projet de MCV aurait une valeur pouvant s'élever à un milliard de dollars.
    • Date de début de la première étape de la modernisation : 2023
    • Première livraison : 2027
    • Dernière livraison : 2038
  • Le projet de MCV est actuellement composé de 13 projets distincts. Sept en sont à l'étape de la mise en œuvre et six en sont à l'étape de la définition.

PSCP :

  • Le 10 juillet 2024, le Canada a annoncé son intention de recourir à l'industrie pour le renouvellement et l'expansion de sa flotte de sous-marins – en particulier, l'achat d'un maximum de 12 sous-marins à propulsion classique, capables de naviguer sous la glace.
  • Le 15 septembre 2024, la DR a été publiée, ce qui a permis à l'industrie de participer au processus d'acquisition.
    • Voici les trois phases distinctes de la DR :
      • Date limite pour la réception des premiers commentaires : 18 novembre 2024;
      • Concertation individuelle avec les répondants;
      • Date limite pour les réponses définitives : 28 février 2025.

Détails

  • La fin de vie des sous-marins de la classe Victoria est prévue pour 2034-2040. Le projet de MCV sera principalement axé sur l'amélioration des trois capacités distinctes suivantes :
    • Habitabilité – Améliorer l'habitabilité et les conditions de vie à bord des sous-marins de la classe Victoria. Ces changements s'appuieront sur l'ACS Plus et comprendront : l'amélioration de l'accessibilité des espaces de vie, l'amélioration de l'intimité et la création de toilettes inclusives.
    • Capacité interarmées – Faire en sorte que les sous-marins de la classe Victoria puissent contribuer de façon significative aux opérations interarmées à terre (par exemple, le Projet d'atténuation de la signature acoustique du sous-marin permettra de réduire le risque de détection de la plate-forme).
    • Survivabilité – Assurer la survivabilité des sous-marins de la classe Victoria malgré une menace complexe et changeante dans un espace de combat en constante évolution.
  • Le coût annuel actuel de maintenance des quatre sous-marins de la classe Victoria est d'environ 300 à 350 millions de dollars et il devrait demeurer stable.

Haut de page

Projet de capacité future en matière d'avions chasseurs

  • Le projet de capacité future en matière d'avions chasseurs est l'investissement le plus important dans l'Aviation royale canadienne (ARC) en plus de 30 ans.
  • L'avion F-35A sera essentiel pour protéger la sûreté et la sécurité de la population canadienne et améliorer la souveraineté dans l'Arctique, ce qui permettra au Canada de respecter ses obligations envers l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD), et de renforcer son interopérabilité avec les principaux alliés et partenaires.
    • Les F-35A remplaceront la flotte de chasseurs CF-18 Hornet actuelle.
  • Le Canada progresse vers l'acquisition d'une première tranche d'avions. Les premières livraisons sont prévues en 2026.
  • Pour veiller à ce que notre flotte de chasseurs soit prête immédiatement en cas de combat, nous demandons 110 millions de dollars du budget supplémentaire des dépenses B pour l'acquisition de missiles air-air à moyenne portée (MAAMP).
  • De plus, le projet d'infrastructure pour les chasseurs liés à la défense du Canada permettra de s'assurer que les Forces armées canadiennes sont prêtes à recevoir leur nouvelle flotte.
  • Nous concevons actuellement des installations à Cold Lake et à Bagotville pour les escadrons de chasse qui accueilleront ces nouveaux avions.
  • Des activités de préparation du site sont déjà en cours dans les deux endroits pour préparer la construction des installations.
  • Nous sommes convaincus que l'acquisition des F-35A offrira la capacité nécessaire à l'ARC et générera des avantages économiques à long terme et de grande valeur au secteur de l'aérospatiale et de la défense du Canada pour les décennies à venir.

Faits saillants

Échéancier et budget du projet F-35A

  • Budget : 19 milliards de dollars (taxes en sus) pour l'acquisition.
  • Livraison du premier avion au Canada : 2026 (les huit premiers avions seront utilisés aux États-Unis pour l'instruction des pilotes canadiens).
  • Arrivée du premier avion au Canada : 2028.
  • Capacité opérationnelle initiale : 2029.

Produits livrables du projet à ce jour :

  • Matériel à long délai de livraison acheté pour soutenir la production de la quantité initiale d'aéronefs canadiens dans les lots de production 18 et 19.
  • Les travaux initiaux de conception de l'infrastructure et de préparation du site requis pour les installations pour les escadrons de chasse sont terminés.

Retombées économiques

  • La participation du Canada au programme de l'avion d'attaque interarmées, un programme multinational dirigé par les États-Unis, a généré environ 3,1 milliards de dollars américains en contrats pour les entreprises canadiennes depuis 1997.
  • Il existe actuellement 36 entrepreneurs actifs sur ce projet au Canada qui apportent une large gamme de soutien de fabrication et d'autres services à la flotte globale des F-35.

Détails

  • Le budget supplémentaire des dépenses B comprend un financement de 109 549 100 dollars pour l'acquisition de missiles air-air à moyenne portée qui seront utilisés avec les flottes de CF-18 Hornet et de F-35A. (Voir remarque MRAAM)

Détails du projet

  • Le projet de capacité future en matière d'avions chasseurs (PCFAC) assurera l'acquisition et la mise en service de 88 chasseurs de conception avancée F-35A ainsi que de l'équipement, des armes, de l'infrastructure, de la technologie de l'information et du soutien connexes, y compris la formation et le soutien logiciel.
  • Trois modèles de l'avion sont en cours de fabrication. Le F-35A est le modèle à décollage et à atterrissage classiques, tandis que le modèle B est celui à décollage et à atterrissage courts, et le C est le modèle embarqué.
  • Les premiers appareils seront positionnés au centre de formation des pilotes de F-35A à la Luke Air Force Base, en Arizona, pour permettre la formation des pilotes de l'ARC pendant que la Défense nationale termine les infrastructures nécessaires pour soutenir la livraison de l'appareil et commencer les opérations au Canada.

CF-18 Hornet

  • En octobre 2024, l'ARC a annoncé que le projet de prolongation du cycle de vie des chasseurs CF-18 Hornet a atteint la capacité opérationnelle initiale.
  • La capacité opérationnelle totale des 84 CF-18 Hornet est prévue d'ici la première moitié de 2026.
  • Les mises à niveau comprennent des capteurs, des armes, des contre-mesures ainsi que du soutien de mission.
  • Ce projet permettra à la flotte de chasseurs CF-18 Hornet de respecter les exigences opérationnelles du NORAD et de l'OTAN jusqu'à sa retraite prévue en 2032.

Analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus)

  • La nouvelle infrastructure accessible pour les F-35A tiendra compte des considérations relatives à l'ACS Plus. Ces considérations comprennent l'ajout d'une salle d'allaitement, d'une salle de recueillement et de prière, et de toilettes et de douches non genrées dans la conception des installations d'escadrons de chasse. Les installations seront également accessibles aux personnes en situation de handicap et comprendront une aire pour les cérémonies autochtones de purification par la fumée.
  • De plus, comparativement à tout chasseur existant ou opérationnel, le poste de pilotage du F-35 convient pour le plus grand nombre de pilotes. Il convient aux personnes qui pèsent de 103 à 245 livres.

Considérations relatives aux Autochtones

  • L'obligation selon laquelle les ministères et organismes fédéraux doivent attribuer au moins 5 % de la valeur totale de leurs contrats à des entreprises autochtones ne s'applique pas à l'approvisionnement du PCFAC.
  • Cet engagement est entré en vigueur après l'envoi de la demande de propositions visant le PCFAC, pendant la phase d'évaluation des propositions. De plus, l'approvisionnement du PCFAC est mené conformément aux ententes entre gouvernements (protocole d'entente et dossier de ventes de matériel militaire à l'étranger). Par conséquent, il n'est pas assujetti au programme de marchés réservés aux entreprises autochtones.
  • Cela dit, la Défense nationale continue de chercher des possibilités de partenariat avec les intervenants et les partenaires autochtones dans le cadre du PCFAC ainsi que des projets d'infrastructure, comme la construction d'installations à Cold Lake.

Protocole d'entente sur la production, le soutien et le développement subséquent (PE PSDS) des avions de combat interarmées (ACI)

  • Le programme d'ACI est un effort de coopération multinationale dirigé par les États-Unis qui vise la fabrication d'un chasseur de conception avancée capable d'assumer plusieurs rôles.
  • Les objectifs du programme d'ACI comprennent notamment : l'élaboration, la production et l'entretien des chasseurs de conception avancée les plus abordables possibles pour les participants, l'optimisation des éléments communs pour assurer l'accessibilité et l'interopérabilité de coalition, la mise en œuvre d'un système de soutien mondial pour apporter des améliorations continues en matière de coûts et de rendement, et la promotion de la participation industrielle des participants.
  • Le Canada participe activement au programme d'ACI depuis son lancement en 1997. En 2006, il est devenu partenaire du PE PSDS, qui a été renouvelé en 2021. Le PE PSDS en vigueur a été renouvelé jusqu'en décembre 2051.
  • Jusqu'à présent, le Canada a dépensé 809,8 millions de dollars américains pour participer au programme. Le paiement le plus récent était de 97,3 millions de dollars américains.
  • Huit pays partenaires coopèrent dans le cadre du PE PSDS sur les ACI : l'Australie, le Canada, le Danemark, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni et les États-Unis.
  • À ce jour, il y a 11 clients qui tirent parti des ventes militaires étrangères du F-35 : la Belgique, le Danemark, la République tchèque, la Finlande, l'Allemagne, l'Israël, le Japon, la Pologne, la Singapour, la Corée du Sud et la Suisse.
    • La Grèce et la Roumanie devraient terminer prochainement leurs achats de F-35.

Haut de page

Détails de la page

Date de modification :