Communications

Messages relatifs à des enjeux clés

Résumé

Messages clés à propos de questions urgentes auxquelles font face le Canada et L'Équipe de la Défense.

Sur cette page

Relation de défense canado-américaines

  • L'Équipe de la Défense partage des liens étroits avec les forces armées des États-Unis (É.-U.) qui se sont manifestés par une longue tradition de déploiements conjoints à l'appui d'alliés et de partenaires communs.
  • Cette relation étroite s'est perpétuée malgré les changements de gouvernement des deux côtés de la frontière.
  • Nous partageons bon nombre des préoccupations des É.-U. relatives à l'évolution de l'environnement stratégique mondial. Nous poursuivrons et intensifierons un dialogue constructif avec le Pentagone afin de tenir compte de la concurrence stratégique avec la Chine et la Russie ainsi que des autres défis à l'ordre international fondé sur des règles.
  • C'est dans l'Arctique que se trouve notre intérêt souverain le plus fondamental, mais c'est aussi là que le ministère de la Défense nationale (MDN) peut le plus se faire valoir dans la défense de notre territoire commun en raison de l'expertise des Forces armées canadiennes (FAC) en matière de tenue et de soutien d'opérations dans le Nord, en collaboration avec les collectivités nordiques et autochtones.
  • Nos engagements sont harmonisés avec les priorités clés des É.-U. Cela se confirme par notre engagement commun à œuvrer à la défense et à la sécurité de l'Amérique du Nord, y compris dans le cadre du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) et de nos investissements respectifs dans la modernisation des capacités du NORAD afin qu'il puisse continuer à s'acquitter de son importante mission et renforcer plus généralement la défense continentale.
  • On a engagé près de 40 milliards de dollars dans l'amélioration de la contribution du Canada au NORAD, ainsi que 73 milliards de dollars de plus dans de nouvelles dépenses en matière de défense. La mise en œuvre de bon nombre de ces projets se fera en coordination avec nos partenaires des É.-U. afin d'assurer l'interopérabilité et de tirer parti de synergies là où c'est possible.
  • Nous sommes déterminés à concrétiser ces investissements rapidement, de sorte que nos militaires disposent des ressources nécessaires afin de s'acquitter de leurs tâches, tout en renforçant la dissuasion du Canada.
  • Ces investissements renforcent aussi la protection du flanc ouest de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et procurent au Canada une base sûre à partir de laquelle se déployer en temps de crise ou de conflit.

La Chine

  • La Stratégie du Canada pour l'Indo-Pacifique est façonnée par une évaluation réaliste et lucide de la Chine d'aujourd'hui et expose clairement notre approche évolutive envers ce pays. Nous défendrons toujours l'intérêt national du Canada.
  • Tous les pays, petits ou grands, doivent respecter le droit international. C'est de cette manière que nous pouvons protéger la stabilité et la prospérité mondiales. La Chine a parfois manifesté une propension à la coercition qui menace la stabilité dans l'Indo-Pacifique.
  • Nous mettrons la Chine au défi si nécessaire, notamment lorsqu'elle a recours à la coercition ou nuit à nos intérêts en matière de sécurité nationale ainsi qu'à ceux de nos partenaires dans la région.
  • Nous collaborerons avec nos partenaires régionaux ainsi qu'avec la Chine afin de trouver des solutions à des enjeux mondiaux comme les changements climatiques et la perte de biodiversité, tout en protégeant et préservant l'ordre international fondé sur des règles.
  • Nous prenons acte des défis lancés à l'ordre international dans la région indo-pacifique, notamment ceux découlant d'une plus grande affirmation d'une Chine de plus en plus adroite.
  • Nous sommes conscients que nous devons gérer avec détermination notre relation en matière de défense avec la Chine. La poursuite du dialogue et de conversations franches permettront d'ériger des garde-fous et de réduire les risques de mauvais calculs.

Partenariat en matière de sécurité et de défense entre le Canada et l'Union européenne sur l'approvisionnement en défense

  • À titre d'allié de l'OTAN, le Canada a été, et continuera d'être, un partenaire important et fiable de l'Union européenne (UE) et de ses États membres.
  • Nous applaudissons les contributions de l'UE à la sécurité et à la défense régionale; un pilier européen plus solide de l'OTAN améliorera notre sécurité euro-atlantique commune.
  • Nous prenons bonne note de l'intérêt majeur pour un resserrement du partenariat Canada-UE mentionné dans le livre blanc pour une défense européenne.
  • La proposition législative SAFE (Security Action For Europe, ou Action en sécurité pour l'Europe) contient des dispositions concrètes à l'égard des partenaires, y compris un Partenariat en matière de sécurité et de défense (PSD) avec l'UE, que le Canada négocie en ce moment.
  • Nous avons la plus grande estime pour la coopération de longue date et toujours active du Canada avec l'UE en matière de sécurité et de défense et nous comptons la resserrer encore davantage en tirant parti du PSD.
  • L'industrie canadienne a beaucoup à offrir pour contribuer à répondre aux besoins de l'UE en matière de capacités de défense, notamment des technologies de pointe dans des domaines ciblés par le livre blanc de l'UE, comme les drones et les capacités de guerre électronique.
  • Nous espérons aussi tirer profit de l'expertise de l'UE pour nos propres besoins en matière de défense.

Investissements en matière de défense du Canada

  • Nous effectuons les investissements nécessaires pour protéger les Canadiens, défendre notre Nord et soutenir nos Alliés.
  • Nos investissements prévus en défense ont augmenté les dépenses prévues du Canada en défense de 41 milliards de dollars en 2024–2025 à 57,8 milliards de dollars en 2029–2030.
  • Les dépenses du Canada sont déjà les septièmes en importance au sein de l'OTAN.
    • Elles constituent un pourcentage estimatif de 1,37 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024–2025.
    • Nous sommes en bonne voie de surpasser au cours des prochaines années la recommandation de 20 % ayant trait aux dépenses en équipements majeurs.
  • Nous sommes déterminés à accélérer nos dépenses et notre capacité d'approvisionnement, de sorte à atteindre la cible de dépenses en défense de 2 % du PIB aussi rapidement que possible.
  • Alors que nous travaillons à atteindre la cible d'investissement dans la défense de 2 % du PIB, nous continuerons à moderniser nos capacités et à les étendre.
    • Le processus visant à acquérir jusqu'à 12 sous-marins à propulsion conventionnelle pouvant évoluer sous la calotte glacière est une étape importante en ce sens.
    • Nous investirons aussi dans de nouvelles capacités, comme des missiles à longue portée, des capacités d'artillerie modernisées et une défense antiaérienne basée au sol pour la défense des infrastructures essentielles.

Base industrielle de la défense du Canada

  • Afin d'atteindre les nouvelles cibles d'investissement de la défense, nous devons redéfinir la manière dont le gouvernement et l'industrie collaborent pour la défense et la sécurité du Canada.
  • Une hausse des investissements exige une stratégie claire permettant à l'industrie canadienne de réagir de manière efficace à cette nouvelle réalité.
  • L'Équipe de la Défense conçoit présentement une Stratégie industrielle de la Défense qui apportera une cohérence stratégique à nos efforts visant à atteindre la cible de 2 % du PIB en investissements pour la défense.
  • La Stratégie contribuera à renforcer la capacité industrielle canadienne, de sorte que la hausse des investissements en défense profite à l'économie canadienne dans son ensemble et permette de satisfaire les besoins en infrastructure des FAC, en particulier dans le Nord.

[Si on insiste sur la relation entre les industries de la défense du Canada et des É.-U.]

  • Les récentes menaces des É.-U., notre Allié le plus proche, ont clairement démontré que nous devons investir dans le Canada. Ces investissements nous rendront plus forts chez nous et plus concurrentiels à l'échelle mondiale.
  • Nos investissements dans la défense et l'industrie contribueront à renforcer la sécurité nord-américaine, mais ce sont les FAC et les Canadiens qui en tireront les plus grands avantages.
  • Ces changements dans notre approche constituent une occasion importante à saisir pour l'industrie canadienne, car nous continuerons de créer des emplois tout en favorisant l'innovation au pays.

Recrutement et maintien des effectifs

  • La défense du Canada commence avec nos militaires des FAC, qui jouent un rôle essentiel dans la sécurité au pays et collaborent efficacement avec nos alliés à l'étranger.
  • La diversité des FAC est la base de son efficacité opérationnelle. Les FAC doivent profiter d'un large bassin pour recruter la crème des candidats au service militaire.
  • Du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, les FAC ont enrôlé 6 706 nouveaux membres dans la Force régulière, dépassant la cible de 6 496 recrues au cours de l'exercice financier 2024-25.
  • Au cours de la même période, les FAC ont enrôlé un total de 679 résidents permanents.
  • Le nouveau portail en ligne pour les candidats des FAC est entré en service le 3 mars 2025. Il est conçu de manière à offrir aux éventuels candidats un rôle plus actif dans le traitement de leur dossier, en leur offrant la possibilité de téléverser des documents par voie électronique, de prendre des rendez-vous en ligne et de suivre l'avancement de leur candidature.

Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord

  • Le NORAD est la pierre d'assise de notre relation de défense avec les É.-U. et une part intégrante de la contribution du Canada à la défense de l'Amérique du Nord.
  • Notre contribution au NORAD appuie la défense du Canada, notamment dans l'Arctique, renforce la défense du flanc ouest de l'OTAN et aide l'Amérique du Nord à demeurer une base sûre à partir de laquelle déployer sa puissance en soutien aux alliés et partenaires en temps de crise et de conflit.
  • En juin 2022, le gouvernement a annoncé le plan du Canada d'investir environ 38 milliards de dollars sur 20 ans afin de moderniser le NORAD.
  • Ces investissements permettront de moderniser les capacités de surveillance, de communication et de commandement et contrôle, d'acquérir de nouveaux systèmes d'armes aériens, ainsi que de mettre à niveau les infrastructures à l'échelle du pays. Ce sont des capacités essentielles afin d'assurer la sécurité de l'Amérique du Nord.
  • Les efforts canado-américains conjoints de modernisation des capacités du NORAD nous aideront à rester à la hauteur des défis pour la sécurité, à resserrer la collaboration étroite entre nos deux pays et à raffermir le rôle central du NORAD dans la défense de l'Amérique du Nord.
  • Nous investissons aussi dans des avions de détection aérienne avancée, des capteurs maritimes, ainsi que des drones et de capacités de défense anti-drones. Ces capacités soutiendront davantage l'ensemble des missions du NORAD et élargiront notre connaissance des menaces éventuelles, notamment dans la région du Nord et dans l'Arctique.

Premiers progrès ayant trait aux capacités

  • Des travaux sont en cours avec les É.-U., particulièrement sur le radar transhorizon et d'autres solutions de surveillance du domaine, afin de satisfaire les besoins du NORAD.
  • Travaux binationaux sur un commandement et contrôle du NORAD basé sur l'infonuagique :
    • le Canada contribue financièrement et collabore étroitement avec l'équipe des É.-U. chargée du déploiement.
    • En janvier 2024, le déploiement s'est effectué dans le Secteur de la défense aérienne du Canada de la 22e Escadre à North Bay, en Ontario.
    • Cet accomplissement est l'un des premiers déploiements d'architecture infonuagique classifiée au Canada et constitue un progrès important dans la collaboration avec des alliés utilisant de tels systèmes.
  • Contrat pour un avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol annoncé en juillet 2023 :
    • Ce projet fournira une flotte de neuf aéronefs ainsi qu'une capacité supplémentaire de ravitaillement en vol en soutien au NORAD.
    • Les trois premiers aéronefs sont déjà livrés. En mars 2024, on a annoncé que la 8e Escadre de Trenton, en Ontario, sera la principale base d'opérations de l'aéronef dans l'Est.
    • Le 12 novembre 2024, le MDN a annoncé que des négociations avaient lieu avec l'Aéroport international d'Edmonton afin d'officialiser un accord en faisant la principale base d'opérations dans l'Ouest.
  • La mobilisation est également en cours avec des partenaires du Nord à propos de mises à niveau importantes de nos infrastructures nordiques. Ces infrastructures offriront un soutien aux opérations des aéronefs canadiens et américains du NORAD dans le Nord et l'Arctique.

Aide à l'Ukraine

  • Depuis trois ans, la Russie mène une invasion illégale et non provoquée à grande échelle de l'Ukraine, menaçant la stabilité mondiale et violant le droit international.
  • Afin de soutenir l'Ukraine dans ces heures sombres, nous avons fourni plus de 19,5 milliards de dollars en assistance financière, y compris une assistance militaire d'une valeur de 4,5 milliards de dollars, depuis février 2022. Cela comprend des chars de combat Leopard 2, des véhicules blindés de soutien au combat, des armes antichar, des armes légères, des obusiers M777 ainsi que les munitions correspondantes.
  • Lancée en 2015, l'opération UNIFIER est la mission d'instruction militaire, de professionnalisation et de renforcement des capacités des FAC en soutien à l'Ukraine. Jusqu'à présent, les FAC ont formé plus de 44 000 membres des Forces de sécurité de l'Ukraine (FSU). Le Canada a annoncé la prolongation de sa mission jusqu'en mars 2026 afin de répondre aux besoins en formation de l'Ukraine.
  • Les FAC continuent de former les membres des FSU dans le cadre de l'opération UNIFIER et environ 350 membres des FAC sont déployés en ce moment au Royaume-Uni (R.-U.), en Pologne et en Lettonie afin d'accomplir diverses fonctions.
  • Depuis la fin de mars 2022, l'Aviation royale canadienne (ARC) a transporté plus de 24 millions de livres d'aide militaire à l'Ukraine donnée par le Canada, les alliés et les partenaires.
  • En juillet 2024, à l'occasion du sommet de l'OTAN à Washington, 500 millions de dollars en aide à l'Ukraine ont été promis, dont l'équivalent de 443,8 millions de dollars en assistance militaire.
  • Ces fonds constituent la dernière portion du montant de 1,6 milliard de dollars qui avait été promis à l'Ukraine sur les cinq prochaines années dans le cadre du Partenariat stratégique Canada-Ukraine pour la sécurité de 2024.

Environnement de sécurité de l'Arctique

  • L'Arctique n'a jamais eu une aussi grande importance stratégique en raison de la combinaison des changements climatiques, des intérêts économiques et de la concurrence géopolitique dans la région.
  • Les changements climatiques ont un impact radical sur l'Arctique, le réchauffement enregistré y étant quatre fois supérieur à la moyenne mondiale, entraînant la fonte de la glace de mer, une érosion côtière rapide, des précipitations accrues, la dégradation du pergélisol et la migration d'espèces invasives.
  • La fonte de l'Arctique rend aussi la région plus accessible à des acteurs étrangers ayant des capacités croissantes et des ambitions régionales.
  • Des concurrents cherchent à remettre en question l'ordre international fondé sur les règles et s'engagent dans des activités à double emploi, comme des activités scientifiques ou économiques servant de couverture à des activités de renseignement et de planification militaire.
  • Alors que les États arctiques et non arctiques cherchent à bénéficier des possibles ressources naturelles de la région et à profiter d'une position stratégique, il devient de plus en plus vital de maintenir une stabilité régionale.
  • Pour gérer ces menaces, il est nécessaire d'établir une collaboration efficace entre tous les ordres de gouvernement ainsi qu'avec les partenaires nordiques et autochtones et parmi les Alliés et partenaires.
  • Il est essentiel que l'Équipe de la Défense renforce sa capacité à mener et à soutenir des opérations dans la région, ainsi que sa capacité à détecter, à dissuader et, si nécessaire, à vaincre les menaces au Canada et à l'Amérique du Nord.
  • Les changements environnementaux dans l'Arctique présentent des dangers pour la santé et le bien-être des habitants du Nord, leur mode de vie traditionnel et l'infrastructure nordique, y compris les infrastructures de défense essentielles.
    • Ces changements augmentent aussi la pression exercée sur les FAC afin qu'elles prêtent soutien aux pouvoirs civils dans le cadre d'interventions d'urgence au pays, y compris en cas de catastrophe et dans le cadre des opérations de recherche et de sauvetage.

Défense antimissile

  • Dans cet environnement stratégique en rapide évolution, le Canada est conscient qu'une défense aérienne et antimissile intégrée (DAAI) est essentielle pour la dissuasion et la défense contre tout l'éventail des armes aériennes et des missiles.
  • Nous renforçons la position du Canada en matière de DAAI grâce à de nouveaux investissements dans des capacités de détection précoce et d'analyse, des capacités défensives et offensives, des capacités modernisées de commandement et de contrôle, des infrastructures améliorées ainsi qu'en recherche et développement.
  • L'amélioration de la DAAI du Canada apportera d'importants avantages dans l'ensemble des théâtres des opérations des FAC, renforcera notre contribution à la sécurité collective et nous mettra en position de force pour soutenir nos alliés.
  • Le Canada s'est engagé à se doter d'une flotte d'avions de détection aérienne avancée, de capteurs maritimes déployables, de capacités anti-drones, de capacités de missiles à longue portée, ainsi qu'à intégrer les plateformes associées à notre architecture de défense aérienne et antimissile. On étudie aussi des options de systèmes de défense antiaérienne basés au sol afin de défendre les infrastructures essentielles.
  • Cela complètera des investissements antérieurs comme le radar transhorizon et les destroyers de la classe Fleuves et rivières (DCFR) et poursuivra sur leur lancée.
  • Conjointement, ces investissements permettront de déployer une défense mieux intégrée contre les menaces aériennes et les missiles en aidant le Canada à identifier plus vite les menaces et à y réagir plus rapidement tout en renforçant notre contribution à la sécurité collective.

Opérations des FAC

  • Plus de 3 000 membres des FAC sont en déploiement dans le cadre de 20 opérations au Canada et dans le monde.
  • Ces opérations contribuent à affirmer la souveraineté du Canada, défendre l'Amérique du Nord ainsi que de promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada dans le monde.

Sélection d'opérations internationales

Opération REASSURANCE

  • L'opération REASSURANCE désigne les activités militaires entreprises par les FAC depuis 2014 en soutien aux mesures de défense et de dissuasion de l'OTAN en Europe de l'Est et en Europe centrale.
  • L'opération REASSURANCE améliore l'état de préparation du Canada et son interopérabilité avec les Alliés de l'OTAN et les partenaires en sécurité, tout en renforçant la capacité collective de l'OTAN de réagir rapidement et avec efficacité à diverses urgences opérationnelles en Europe centrale et en Europe de l'Est.
  • La mission démontre la puissance de la solidarité des Alliés et contribue à améliorer la sécurité et la stabilité de la région. Les membres des FAC déployés effectuent de la formation et des exercices ainsi que des tâches propres à l'OTAN. À la suite de l'invasion de l'Ukraine en 2014 et de l'annexion illégale de la Crimée, les Alliés de l'OTAN ont convenu, à l'occasion du Sommet de Varsovie de 2016, d'établir une présence avancée renforcée dans la partie est de l'Alliance en vue de renforcer les mesures de dissuasion. Ces groupes de combat font partie du plus important renforcement de la défense collective de l'OTAN depuis une génération.
  • On compte environ 2 000 membres des FAC déployés en soutien de l'opération REASSURANCE, ce qui en fait la plus grande opération militaire du Canada à l'étranger pour le moment, avec le déploiement d'éléments terrestres, maritimes et aériens en Europe.
    • Le Canada agit comme pays-cadre des forces de l'OTAN en Lettonie depuis 2017, lorsque le groupe de combat de présence avancée renforcée a été établi.
    • En 2022, le Canada et la Lettonie ont convenu d'augmenter et d'élargir le groupe de combat.
    • En 2024, la Brigade multinationale Lettonie a été créé, le Canada demeurant le pays-cadre.
  • Le Canada est maintenant responsable de diriger et coordonner les contributions des 14 Alliés participant à la Brigade multinationale Lettonie de l'OTAN. Elle comprend le plus grand nombre d'Alliés et elle offre un environnement de formation unique puisque presque la moitié des alliés de l'OTAN y collaborent, ce qui favorise une plus grande interopérabilité.

Opération NANOOK

  • Les provinces et territoires prennent des mesures à l'appui de la sécurité continentale sous diverses formes, notamment en renforçant les relations avec les États américains frontaliers et en participant à des exercices de préparation comme l'opération NANOOK.
  • L'opération NANOOK est une opération multinationale combinée interarmées et interorganismes conçue afin d'assurer une présence visible dans le Nord et de démontrer la capacité du Canada à réagir avec efficacité à tout incident de sécurité et de sûreté dans la région.
  • L'opération NANOOK offre aux FAC des occasions de tisser et d'entretenir des relations de travail solides avec les alliés et les partenaires dans le Nord et de promouvoir les grandes priorités du gouvernement du Canada dans l'Arctique. Cet accent permanent sur des partenariats de longue durée, renforcé par une dissuasion crédible et une préparation opérationnelle, seront essentiels pendant que le Canada continue de s'acquitter de sa responsabilité de protéger cette partie unique et vitale du globe.
  • Le succès des FAC dans la conduite d'opérations à grande échelle dans l'Arctique témoigne de leur formation, de leur professionnalisme et d'une capacité hors du commun à fonctionner dans un des environnements de temps froid les plus austères au monde. L'opération NANOOK sert à améliorer les habiletés du personnel des FAC et l'interopérabilité avec les partenaires régionaux en sécurité pour une défense conjointe.

Opération CARIBBE

  • L'opération CARIBBE constitue la contribution du Canada aux opérations antidrogues renforcées dirigées par les É.-U. dans la mer des Caraïbes et dans l'Est de l'océan Pacifique.
  • Dans le cadre de cette opération, des navires et des aéronefs des FAC sont déployés dans la région par rotations pour soutenir la mission américaine visant à réprimer le trafic de drogue dans les eaux et l'espace aérien internationaux.
  • Pendant les 17 dernières années, les FAC ont contribué à l'interception ou à la saisie de plus de 123 tonnes métriques de cocaïne.
  • Tout récemment, le Navire canadien de Sa Majesté (NCMS) Harry DeWolf a participé à l'opération CARIBBE de janvier à mars 2025.

Opération AMARNA

  • À compter du 1er avril 2025, l'opération AMARNA a remplacé les opérations ARTEMIS et IMPACT dans le cadre de la contribution du Canada au renforcement de la paix et de la sécurité au Moyen-Orient.
  • Opération AMARNA permet au Canada de moduler sa présence au Moyen-Orient, reflétant la priorisation de la défense du Canada.
  • Les principaux piliers de l'opération AMARNA sont la diplomatie en matière de défense et la préparation aux interventions en temps de crise.

Opération HORIZON

  • L'opération HORIZON est une mission militaire déployant les éléments défensifs de la Stratégie du Canada pour l'Indo-Pacifique.
  • Cette opération est aussi une démonstration de la capacité de la Marine royale canadienne (MRC) de soutenir des opérations navales dans la région indo-pacifique.
  • La frégate de patrouille canadienne NCMS Ville de Québec est en déploiement dans la région indo-pacifique et a rejoint le groupe aéronaval multinational d'attaque du R.-U., s'intégrant à plusieurs phases de son déploiement dans la région.

Sélection d'opérations et d'activités continentales

  • Opération LENTUS : Une demande d'aide doit avoir été envoyée pour qu'une intervention soit menée. Cette opération constitue la réponse des FAC aux catastrophes naturelles au Canada.
  • Recherche et sauvetage : Il incombe principalement aux FAC de fournir des services aéronautiques de recherche et sauvetage (recherche d'aéronef écrasé). Les FAC sont responsables du fonctionnement efficace de ce système coordonné de recherche et de sauvetage aéronautique et maritime.
  • NORAD : Commandement militaire binational (Canada/É.-U.) responsable de la détection et du contrôle dans l'espace aérien et de la détection dans l'espace maritime.

Destroyer de la classe Fleuves et rivières

  • Afin de satisfaire aux exigences d'un environnement de sécurité en évolution et en intensification rapide, le DCFR est un navire de guerre de prochaine génération qui permettra au Canada de continuer à surveiller et à défendre ses propres eaux et à apporter d'importantes contributions aux opérations navales à l'étranger aux côtés de nos alliés.
  • Le DCFR remplacera les capacités assurées tant par les destroyers de classe Iroquois retirés du service (4 bâtiments) que par les frégates de classe Halifax (12 bâtiments) par un seul navire de combat moderne et puissant pour affronter de nombreuses menaces, tant en pleine mer que dans un environnement côtier hautement complexe. Le DCFR offrira aux marins les capacités modernes nécessaires pour s'acquitter de leurs tâches opérationnelles.
  • Avec les navires auxiliaires de ravitaillement en pétrole de classe Protecteur arrivant bientôt et les navires de patrouille dans l'Arctique et en haute mer, les DCFR constitueront le cœur de la future flotte de surface de la MRC. La construction des DCFR constitue une contribution importante du gouvernement du Canada aux efforts de revitalisation de l'industrie navale canadienne.
  • Cette initiative ne rehaussera pas seulement les capacités navales du Canada, mais sera un catalyseur pour la croissance économique et la création d'emplois. Les projets de construction navale favorisent l'innovation à l'échelle du pays et propulsent le Canada à l'avant-garde de la technologie maritime.
  • On estime que le contrat de construction du DCFR contribuera à ajouter environ 719,3 millions de dollars par année au PIB du Canada et créera ou perpétuera environ 5 250 emplois par année jusqu'en 2039.
  • La Stratégie nationale de construction navale (SNCN) ne couvre pas que la construction de bâtiments; elle prévoit la mise au point d'instruments de déploiement de puissance et d'instruments de résilience. Chaque projet témoigne d'un engagement à l'égard de l'excellence et de l'adaptabilité face à des défis maritimes en mutation. Dans un environnement géopolitique à l'évolution rapide, le DCFR est au cœur de l'engagement du gouvernement de revitaliser l'industrie maritime du Canada grâce à la SNCN.
  • L'initiative du DCFR constituera un investissement à long terme dans la capacité qui contribuera aux efforts du Canada visant à atteindre l'objectif de l'OTAN de consacrer 2 % du PIB à des dépenses en défense et aidera à atteindre la cible de 20 % d'investissements en capital associée à l'engagement du 2 %.

Système d'aéronefs télépilotés

  • Nous nous procurons de l'équipement militaire moderne afin d'assurer la sécurité et la protection des Canadiens et de soutenir la sécurité de nos alliés et partenaires étrangers.
  • Le Système d'aéronefs télépilotés (SATP) fournira aux FAC l'équipement moderne dont elles ont besoin pour effectuer des missions de renseignement et de surveillance en soutien aux opérations au pays et à l'étranger, ainsi qu'en soutien aux pouvoirs civils.
  • Le SATP assurera aux FAC la capacité de mener des missions de surveillance de longue haleine sur d'importantes distances en utilisant un éventail de capteurs. Cela permettra de profiter de renseignement, de surveillance et de reconnaissance du haut des airs, avec de l'information presque en temps réel.
  • Cela permettra d'aider les FAC à surveiller le grand territoire et la longue côte du Canada. Le SATP apportera aussi une assistance à l'occasion d'événements de sécurité particuliers, comme les sommets du G7 et les opérations des FAC en soutien aux pouvoirs civils, comme les interventions pendant les feux de forêt et les inondations.
  • Plusieurs Alliés du Canada se procurent aussi le même modèle (MQ-9B), notamment le R.-U., la Belgique et le Danemark, et on s'attend à ce que plusieurs autres alliés de l'OTAN fassent de même. Le Canada collabore avec ces nations dans le cadre du Partenariat de coopération internationale sur le MQ-9B. Une interopérabilité accrue avec les É.-U. et l'OTAN améliore grandement la capacité du Canada de s'acquitter de ses engagements dans le cadre du NORAD et de l'OTAN.

Projet de remplacement des aéronefs de recherche et de sauvetage à voilure fixe

  • Le 1er décembre 2016, un contrat évalué à 2,9 milliards de dollars (taxes comprises) a été octroyé à Airbus Defence and Space pour l'achat de 16 aéronefs CC-295 Martin-pêcheur, un centre de formation et des articles de soutien en service. Ces nouveaux aéronefs remplaceront la flotte actuelle d'aéronefs de recherche et sauvetage à voilure fixe de l'ARC.
  • La nouvelle flotte effectuera des missions cruciales de recherche et de sauvetage dans l'ensemble du Canada, y compris dans l'Arctique, et permettra l'exploitation par tous les temps, y compris dans des conditions de visibilité réduite et à longue portée (à plus de 40 kilomètres). Cela permettra aussi de réduire le temps de recherche sur place et de mener des interventions plus rapides et efficaces.
  • L'aéronef CC-295 Martin-pêcheur commencera à mener des opérations de recherche et de sauvetage à partir de Comox, en Colombie-Britannique, dès le printemps. La livraison de l'aéronef final aura lieu dès le parachèvement des activités de certification et de qualification.

Projet de sous-marin de patrouille canadien

  • Le Canada s'est engagé à renouveler sa flotte de sous-marins avec des bâtiments capables de naviguer sous la calotte glaciaire.
  • Les sous-marins sont un élément capital d'une flotte équilibrée permettant à la MRC de déployer sa puissance loin des côtes canadiennes.
  • La prochaine flotte de sous-marins devra satisfaire au critère des trois océans et pouvoir mener des opérations dans la région indo-pacifique, exécuter des missions de l'OTAN dans l'Atlantique-Nord et entreprendre de longues opérations dans le Haut Arctique. Comme on prévoit que les changements climatiques et la fonte de la glace de mer permettront de découvrir davantage l'Arctique canadien au cours des prochaines décennies, il nous faut une présence et une surveillance plus affirmées face à l'intensification de la navigation dans le Nord.
  • Le renouvellement et l'agrandissement de la flotte de sous-marins contribuera à la défense du Canada et de l'Arctique ainsi qu'à la défense collective de l'Amérique du Nord dans le cadre du NORAD. L'interopérabilité avec la marine des É.-U. est un facteur important pour que la flotte navale du Canada dispose des capacités modernes nécessaires pour la détection, la dissuasion et la défense contre les menaces ou les attaques visant le Canada et l'Amérique du Nord, en partenariat avec les É.-U., y compris dans le cadre de NORAD.

Radar transhorizon dans l'Arctique

  • Compte tenu de l'évolution rapide des menaces aériennes et maritimes à l'égard de l'Amérique du Nord, y compris d'une grande diversité de capacités aéronautiques et de missiles avancées, l'Équipe de la Défense agit prestement afin de favoriser le développement rapide du système de radar transhorizon dans l'Arctique dans le cadre du plan du Canada pour moderniser ses capacités dans NORAD.
  • Le Canada a établi qu'un partenariat technologique avec l'Australie, qui exploite déjà un système offrant les capacités les plus évoluées au monde, constituera la meilleure solution pour le Nord du Canada et pourra livrer le plus rapidement possible une capacité initiale aux commandants des FAC et du NORAD.
  • Le projet offrira une détection éloignée avancée et permettra une détection et une prise de décisions plus rapides des FAC en cas de menace aérienne et offrira une surveillance à longue portée afin de satisfaire aux besoins en sécurité intérieure et continentale du Canada.
  • Bien que ce partenariat permettrait au Canada de tirer parti de la même technologie et des mêmes principes opérationnels que l'Australie, il faudra les adapter afin de tenir compte des difficultés particulières de la surveillance dans l'Arctique. Ces adaptations peuvent comprendre des modifications tenant compte des conditions environnementales extrêmes et de la couverture de régions nordiques éloignées.
  • Les sites de radar seront basés dans le sud de l'Ontario, où jusqu'à quatre zones seront nécessaires pour les transmetteurs et récepteurs du système. Les lieux possibles sont en cours d'examen et d'autres analyses et évaluations sont en cours. Il ne sera pas possible de fournir une estimation plus précise jusqu'à ce que ces travaux, ainsi que les négociations avec l'Australie et d'autres analyses, soient terminés.

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2025-09-09