Achats

Équiper les Forces armées canadiennes

  • Les gens sont la clé de tout ce que font les Forces armées canadiennes pour s’acquitter de leur mandat.
  • C’est pourquoi veiller à ce que nos soldats, marins et aviateurs soient dotés d’un équipement moderne et efficace est une priorité absolue pour la Défense nationale.
  • Par exemple, nous tenons notre promesse d’acquérir six navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) pour la Marine royale canadienne.
  • En fait, le 31 août, nous avons pris livraison du quatrième navire de cette classe, le NCSM William Hall.
  • Plus tôt cette année, nous avons confirmé que le Canada fera l’acquisition du chasseur de conception avancée F-35A. Il s’agit de l’investissement le plus important dans l’Aviation royale canadienne depuis plus de 30 ans.
  • Nos soldats reçoivent un nouvel équipement de pointe, notamment des véhicules blindés d’appui tactique.
  • Pour les membres déployés dans le cadre de l’Op REASSURANCE, nous achetons d’urgence des systèmes antichar, des systèmes de défense aérienne et des systèmes de lutte contre les drones.
  • Nous continuerons de réaliser ce type d’investissements afin que notre personnel en uniforme soit prêt et équipé pour réussir dans le cadre de nos opérations.

Si l’on insiste sur l’achat d’équipement personnel par des membres individuels des FAC (Lettonie)

  • Tous les membres des Forces armées canadiennes (FAC) reçoivent l’équipement opérationnel requis, qu’ils servent au pays ou à l’étranger.
  • Lors d’un déploiement, les membres des FAC reçoivent une liste autorisée de vêtements et d’équipement propres à la mission en question. Pour les membres déployés en Lettonie, cette liste comprend un casque.
  • Conformément à la politique des FAC, l’acquisition et l’utilisation non autorisées d’armes, d’équipement de protection individuelle et de vêtements sous quelque forme que ce soit sont interdites.
  • Aucun membre des FAC déployé en Lettonie n’a été contraint d’acheter son propre casque pour des raisons de sécurité ou pour des raisons opérationnelles.
  • Si un membre achète son propre équipement, il le fait en raison de ses propres préférences et non pas en raison d’une pénurie, et les membres ne reçoivent aucun remboursement dans de tels cas.

Faits saillants

Véhicules blindés d’appui tactique (VBAT)

  • Budget : Contrat de 2 milliards de dollars avec General Dynamics Land Systems – Canada pour l’achat de 360 véhicules, de pièces de rechange initiales, de manuels techniques et d’une formation.
    • 5 septembre 2019 – Attribution du contrat à General Dynamics Mission Systems – Canada
    • 18 décembre 2020 – Premier véhicule accepté
    • 30 juin 2022 – Annonce du don de 39 VBAT à l’Ukraine
    • Automne 2023 – Première livraison prévue de la variante d’ambulance
    • 2024 – Capacité opérationnelle initiale
    • 2026 – Capacité opérationnelle totale

Besoin opérationnel non planifié (BONP)

  • Missile anti-X portatif (MAXP) – Ce BONP est en cours d’acquisition. Dans le cadre de ce processus d’approvisionnement rationalisé, une demande de propositions (DP) a été publiée à l’été 2023, et l’attribution du contrat est prévue avant la fin 2023. La capacité opérationnelle initiale est attendue début 2024, tandis que la capacité opérationnelle totale est attendue d’ici à la fin 2024.
  • Système de défense aérienne et système antidrone (CUAS) – Ces BONP sont actuellement en phase de définition. Une demande de propositions (DP) pour chaque projet a été publiée à l’été 2023. Nous prévoyons actuellement que les contrats seront attribués entre la fin de l’automne 2023 et l’hiver 2024. 
    • Août 2020 : Contrat de conception de 9,2 millions de dollars attribué à EllisDon Construction Services Edmonton pour les installations de l’escadron de chasse à Cold Lake.

Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA)

  • Budget : jusqu’à 4,98 milliards de dollars (hors taxes)
    • 31 juillet 2020 : Le premier NPEA, le NCSM Harry DeWolf, a été livré.
    • 15 juillet 2021 : Le deuxième NPEA, le NCSM Margaret Brooke, a été livré.
    • 15 août 2022 : La production du sixième et dernier navire de la MRC a commencé.
    • 2 septembre 2022 : Le troisième navire, le NCSM Max Bernays, a été livré.
    • 31 août 2023 : Le quatrième navire, le NCSM William Hall, a été livré.
    • Décembre 2025 : Objectif de livraison du sixième et dernier navire, le futur NCSM Robert Hampton Gray.

Projet de capacité future en matière d’avions-chasseurs (PCFAC)

  • Budget : 19,2 milliards de dollars (taxes comprises) de financement pour l’acquisition ont été établis dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement. Ce montant comprend l’aéronef, l’équipement connexe, la configuration et les services de maintien en puissance, ainsi que la construction des installations de l’escadron de chasse à Cold Lake (Alberta) et à Bagotville (Québec).
  • Livraison : Le premier aéronef sera livré en 2026. Les responsables du projet travailleront avec le Bureau de programme interarmées des F-35 au cours de la phase de mise en œuvre du projet pour acquérir d’autres chasseurs F-35A ainsi que le matériel et les services connexes.
  • Entraînement initial de pilote : Les 12 premiers appareils seront positionnés au centre de formation des pilotes de F-35A à la Luke Air Force Base, en Arizona, pour permettre la formation des pilotes de l’ARC pendant que le MDN met en place les infrastructures nécessaires pour soutenir la livraison de l’appareil et commencer les opérations au Canada.

Détails

Véhicules blindés d’appui tactique

  • Le véhicule blindé d’appui tactique (VBAT) fournira aux Forces armées canadiennes un nouveau parc de véhicules blindés et mobiles pour fournir des services tels que les services d’ambulance, de réparation mobile et de récupération de véhicules, ainsi qu’apporter un soutien technique et exécuter des opérations de commandement et de contrôle. On se servira de ces véhicules dans les opérations nationales et internationales.
  • Trois cent soixante VBAT seront achetés dans le cadre d’un contrat de 2 milliard de dollars (taxes incluses) avec General Dynamics Land Systems – Canada (GDLS-C).
  • Le nouveau parc de 360 VBAT sera basé sur le VBL 6.0 et remplacera les parcs actuels de véhicules blindés légers (VBL) II Bison et de VBL chenillés M113.
  • Le fait que nos 360 véhicules d’appui soient basés sur la même plateforme que le parc principal de véhicules de combat offre un certain nombre d’avantages clés du point de vue opérationnel et sur le plan du maintien en puissance; par exemple, cela réduira les coûts de formation et de maintien en puissance et entraînera une disponibilité accrue de pièces de rechange pour permettre une réparation rapide des véhicules au cours des opérations critiques.
  • À la suite du don du gouvernement canadien de 39 VBAT à l’Ukraine plus tôt cette année, des changements ont été introduits dans le calendrier de production des VBAT. Au lieu de recevoir d’abord la variante du véhicule de transport de troupes (VTT), la variante d’ambulance sera désormais la première livrée aux FAC à l’automne 2023.
  • L’Équipe de gestion de l’équipement des véhicules blindés légers chenillés (VBLC) a également élaboré des plans pour soutenir le parc de VBLC un peu plus longtemps que prévu, afin de tenir compte des ajustements apportés au calendrier de livraison des VBAT.
  • Le parc de VBAT sera composé de huit variantes :
    • Véhicules de transport de troupes (VTT);
    • Véhicules d’ambulance (AMB);
    • Véhicule de poste de commandement (PC);
    • Véhicule de guerre électronique (GE);
    • Véhicule à haute vitesse du Génie;
    • Véhicule commun et de transport de cargo;
    • Véhicules de l’Équipe mobile de réparation (EMR);
    • Véhicules de dépannage et d’entretien (VDE).

Besoin opérationnel non planifié (BONP)

En réponse au conflit en cours en Ukraine, le Commandement des opérations interarmées du Canada a cerné trois BONP : un missile anti-X portatif (MAXP), un système de défense aérienne portatif pour soldats et des systèmes antidrone pour soutenir les membres déployés en Europe de l’Est dans le cadre de l’Op REASSURANCE. Voici l’état d’avancement des projets :

  • MAXP – Ce BONP est en cours d’acquisition. Dans le cadre de ce processus d’approvisionnement rationalisé, une demande de propositions (DP) a été publiée à l’été 2023, et l’attribution du contrat est prévue avant la fin 2023. La capacité opérationnelle initiale est attendue début 2024, tandis que la capacité opérationnelle totale est attendue d’ici à la fin 2024.
  • Défense antiaérienne et système antidrone – Ces BONP sont actuellement en phase de définition. Une demande de propositions (DP) pour chaque projet a été publiée à l’été 2023. Nous prévoyons actuellement que les contrats seront attribués entre la fin de l’automne 2023 et l’hiver 2024. 

Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (pour le contexte complet, voir l’onglet 22)

  • Les NPEA renforceront considérablement les capacités et la présence des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, ce qui rendra la Marine royale canadienne (MRC) davantage à même d’affirmer et d’y faire respecter la souveraineté du Canada. Les NPEA augmenteront également la présence du Canada sur les océans Atlantique et Pacifique et mèneront une grande variété d’opérations à l’étranger.
  • Les NPEA pourront naviguer dans un mètre de glace de première année au plus, soit l’état des glaces observé chaque année dans les diverses voies navigables de l’Arctique canadien entre juin et octobre. La capacité à résister aux glaces des NPEA assurera une présence accrue et plus longue des FAC dans le Nord canadien.

Capacité future en matière d’avions chasseurs (pour le contexte complet, voir l’onglet 24)

Détails du projet

  • Le Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs (PCFAC) assurera l’acquisition et la mise en service de 88 avions de chasse de pointe ainsi que de l’équipement, des armes, de l’infrastructure, de la technologie de l’information et du soutien connexes, y compris l’instruction et le soutien logiciel.
  • Le processus, dirigé par Services publics et Approvisionnement Canada, est supervisé par un surveillant de l’équité indépendant.
  • Le 9 janvier 2023, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il avait conclu une entente avec le gouvernement des États-Unis et Lockheed Martin, en collaboration avec Pratt & Whitney, afin de faire l’acquisition de 88 avions de chasse F-35 pour le compte de l’Aviation royale canadienne (ARC). La livraison devrait avoir lieu en 2026.

Retombées économiques

Le Canada a mis en œuvre une proposition de valeur pour inciter les investissements générationnels dans les industries canadiennes de l’aérospatiale et de la défense au cours des prochaines décennies, et stimuler l’innovation, le développement des compétences et les occasions d’exportation dans les capacités industrielles clés du Canada, notamment dans le soutien en service et les systèmes et composants aérospatiaux.

Vêtements, et armes et équipement personnels

  • Vêtements opérationnels : Des vêtements de combat améliorés, notamment une modification de la conception et une augmentation du nombre de tailles, ont été récemment introduits.
    • Dans le cadre de ce projet, les nouveaux vêtements opérationnels DCamC multiterrain devraient commencer à être livrés aux soldats en 2023-2024 et devraient devenir l’uniforme standard déployé au début de 2024.
    • D’autres livraisons sont actuellement en cours ou devraient commencer prochainement, notamment : des bottes pour climat tempéré, des bottes à usage général, des gants de vol, des vêtements en polar, des ensembles de pluie combinés, des chapeaux de soleil et des chemises de combat hybrides.
  • Armes personnelles : Livraison en cours d’armes modernes destinées à être utilisées par les soldats au pays et pendant leur déploiement.
    • Cela comprend les livraisons en cours du nouveau pistolet C22, qui a été distribué aux soldats pour leur entraînement cet été.
    • Parmi les autres livraisons en cours figurent la mitrailleuse polyvalente coaxiale C6A1, l’arme de tireur d’élite multicalibre C21 et la mise à niveau de la batterie C16 AGLSFCS.
  • Équipement personnel : Livraison en cours et à venir d’équipement pour les soldats individuels, notamment des sacs de couchage, des casques balistiques complets de nouvelle génération, des casques pour l’Amélioration des capacités de l’infanterie débarquée (ACID)(DICE), des pochettes pour masque à gaz, des couvertures thermiques et des trousses de dissimulation pour tireurs d’élite.

Pistolets C22

  • L’attribution initiale du contrat concernait l’acquisition de 7 000 pistolets avec des options allant jusqu’à 16 500 pistolets pour répondre aux besoins de l’Armée canadienne, de la Marine royale canadienne et de l’Aviation royale canadienne.
  • L’appel d’offres lancé en février 2022 visait à soutenir l’Armée canadienne. Alors que la livraison des 7 000 premiers pistolets est en cours, nous exerçons actuellement certaines des options permettant d’acquérir 6 300 pistolets et systèmes d’étuis supplémentaires pour soutenir la Marine royale canadienne et l’Aviation royale canadienne et répondre aux besoins supplémentaires de l’Armée canadienne.
  • La valeur initiale du contrat s’élève à 3,2 millions de dollars américains. La valeur potentielle du contrat est d’environ 10,2 millions de dollars canadiens (7,5 millions de dollars américains), si toutes les options sont exercées.
  • Ce contrat pour les nouveaux pistolets comprendra les pistolets, les étuis, les pièces de rechange, les outils et équipement d’essai spécialisés, ainsi que les cours de formation de familiarisation tels que l’opérateur de formation des formateurs.
  • L’entraînement sur les pistolets C22 a débuté à Gagetown, au Nouveau-Brunswick, à la mi-mai 2023.
  • Actuellement, les FAC disposent d’environ 11 896 Browning 9 mm en stock (dont 1 323 ne sont pas non fonctionnels).
  • Les FAC utilisent le Browning depuis plus de 70 ans.

Réforme de l’approvisionnement militaire

  • Notre gouvernement continue d’acquérir un équipement modernisé pour les Forces armées canadiennes, notamment six nouveaux navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique et un accord pour l’achat de 88 chasseurs F-35A.
  • Pour pouvoir fournir ces capacités en temps opportun et avec succès, il faut disposer d’un système d’approvisionnement rationalisé et flexible, notamment en raison des effets inflationnistes de la pandémie de COVID-19 et de ses répercussions sur la chaîne d’approvisionnement.
  • C’est pourquoi nous travaillons avec nos partenaires de l’ensemble du gouvernement pour améliorer la vitesse à laquelle nous fournissons des capacités tout en garantissant des avantages économiques aux Canadiens.
  • Par exemple, l’approche fondée sur les risques pour l’approbation des contrats dirigée par SPAC pour les projets de défense à faible risque a supprimé plusieurs points de contrôle tout au long du processus d’approvisionnement, améliorant ainsi les délais de livraison des projets et capacités.
  • Nous avons appliqué cette approche à quelques acquisitions, telles que la modernisation des torpilles lourdes, le Centre d’essais techniques (Mer) et les petits navires de guerre et navires auxiliaires.
  • Nous devons également travailler en collaboration plus étroite avec nos partenaires industriels et autochtones pour assurer l’alignement, trouver des solutions réalistes et fournir les capacités dans les délais.
  • Plus précisément, nous travaillons avec des partenaires sur la manière dont nous pouvons aller de l’avant pour maintenir des solutions viables sur le plan opérationnel pour les plateformes.
  • Cela signifie qu’il faut donner à la Défense nationale la souplesse nécessaire pour intégrer rapidement les dernières mises à niveau technologiques au cours de la phase de mise en service d’une capacité, afin de garantir que les plateformes restent pertinentes et conservent leurs capacités tout au long de leur durée de vie.
  • En outre, nous investissons dans nos professionnels de l’approvisionnement pour nous assurer d’avoir l’expertise et la capacité dont nous avons besoin pour faire avancer les projets.
  • Même si l’approvisionnement en défense peut prendre du temps, nous devons nous assurer de le faire correctement, car cet équipement est essentiel à la défense de notre pays et à la participation du Canada aux opérations internationales.

Si l’on insiste sur la pénurie de spécialistes de l’approvisionnement

  • La gestion de projets complexes d’approvisionnement en défense, tels que les chasseurs, les navires de combat de surface et la modernisation du NORAD, nécessite des compétences qui s’acquièrent sur de nombreuses années.
  • La Défense nationale gère des centaines de projets à diverses phases du cycle de vie des projets, appuyée par un effectif de près de 1 000 gestionnaires de projets travaillant à la prestation des capacités.
  • Pour répondre à la demande croissante d’expertise en approvisionnement, le Ministère concentre ses efforts sur les capacités et les approvisionnements les plus critiques, comme les munitions et les besoins opérationnels non planifiés, et leur accorde la priorité.
  • L’augmentation de l’effectif de gestion de projet et d’approvisionnement continue d’être une priorité alors que nous progressons dans la mise en œuvre de capacités essentielles pour les Forces armées canadiennes.
  • Alors que nous prenons des mesures pour augmenter le nombre de nos experts en approvisionnement et assurer leur perfectionnement, nous veillerons à offrir un lieu de travail respectueux, diversifié, inclusif et solidaire.

Détails

  • La Défense nationale travaille étroitement avec les FAC, des partenaires d’autres ministères fédéraux comme Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE), ainsi que des experts dans l’industrie de défense, pour se procurer l’équipement et les services dont nos forces ont besoin.
  • Nous suivons un processus rigoureux de planification de projet et d’approvisionnement qui garantit que l’équipement acheté répond à toutes les exigences des FAC, tout en garantissant une valeur financière pour les Canadiens ainsi qu’une croissance économique pour l’industrie.
  • L’approche de gestion de projet du MDN est régie par les politiques établies par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qui prescrivent ce qui suit :
    • les projets permettent l’optimisation des ressources;
    • ils font état d’une saine gérance des fonds liés aux projets;
    • la responsabilisation quant aux résultats des projets est transparente;
    • les résultats sont atteints en respectant le budget et l’échéancier.

Rationalisation de l’approvisionnement en défense

  • La Défense nationale a pris un certain nombre de mesures concrètes pour garantir que les membres des FAC reçoivent l’équipement dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin, notamment :
  • Mettre à jour les processus de gestion du programme d’approvisionnement en défense en éliminant les redondances et en améliorant la collaboration avec l’industrie.
  • Accélérer les achats en éliminant certaines exigences pour les projets à faible risque et de faible complexité.
  • Travailler en étroite collaboration avec les collègues de l’ensemble du gouvernement pour mettre en œuvre des approches d’approvisionnement plus agiles et innovantes.
  • Investir dans les professionnels de l’approvisionnement pour nous assurer d’avoir l’expertise et la capacité dont nous avons besoin pour faire avancer les projets.
  • Travailler avec l’industrie et d’autres partenaires gouvernementaux sur la manière dont nous pouvons aller de l’avant pour maintenir des solutions viables sur le plan opérationnel pour les plateformes. Plus précisément, donner à la Défense nationale la souplesse nécessaire pour intégrer rapidement les dernières technologies mises au point par l’industrie, afin de garantir que les plateformes restent pertinentes et conservent leurs capacités tout au long de leur durée de vie.
  • Passer d’une relation transactionnelle traditionnelle sur le soutien en service avec l’industrie à une relation plus axée sur le partenariat. Cela nous permettra de travailler ensemble à l’établissement de feuilles de route des capacités pour les systèmes qui devront être continuellement mis à jour et intégrés sur diverses plateformes tout au long de leur cycle de vie. Ce processus révisé fera participer l’industrie à la solution et pourra aider à prédire et à rectifier toute obsolescence à mesure que la plateforme progresse, réduisant ainsi notre besoin de projets de modernisation ou de mise à niveau en temps opportun.
  • L’approche fondée sur les risques pour l’approbation des contrats dirigée par SPAC permet aux projets moins complexes d’avancer dans le processus d’acquisition en passant par moins de points de contrôle, ce qui permet à l’ensemble du programme de progresser vers une livraison en temps opportun des projets et capacités.
  • Le processus d’approbation des projets adapté a été mis en œuvre en 2017 pour fournir un cadre flexible et évolutif permettant au MDN de tirer pleinement parti de son Évaluation de la capacité organisationnelle de gestion des projets, grâce à une coordination interne améliorée, une délégation accrue et des processus d’approbation renforcés. Les projets à risque faible à moyen qui suivent le processus d’approbation adapté progressent en moyenne deux à trois fois plus rapidement.
  • En novembre 2022, la Directive d’approbation des projets de la Défense nationale a été modifiée concernant le processus des besoins opérationnels non planifiés, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps tout au long des phases du projet pour les capacités dont le besoin est le plus urgent.
  • La Défense nationale travaille avec des partenaires gouvernementaux et industriels pour optimiser l’approvisionnement en défense, notamment grâce à de nouvelles initiatives telles que le maintien continu des capacités.
    • Le maintien continu des capacités cherche à déterminer les investissements continus dans les mises à niveau technologiques au cours de la phase de mise en service d’une capacité afin de garantir que l’équipement des FAC reste technologiquement pertinent, adapté à son usage et conforme aux exigences obligatoires de haut niveau existantes.
  • Grâce à son initiative de transformation numérique, le Ministère tirera parti des mises à niveau nécessaires de sa fonction de planification des ressources de l’entreprise pour transformer et moderniser les processus opérationnels et améliorer l’efficacité opérationnelle et l’aide à la décision à tous les niveaux. Grâce à l’utilisation accrue de l’analyse et à un niveau de confiance plus élevé dans les données du système, le Ministère sera en mesure de mieux exploiter les données vitales pour éclairer la prise de décision.

Professionnalisation du personnel chargé de l’approvisionnement

  • Le Ministère a pris un certain nombre de mesures pour renforcer les capacités de l’effectif des spécialistes de l’approvisionnement (gestionnaires de projet, agents d’approvisionnement et évaluateurs des coûts).
  • Le programme de développement des compétences en gestion de projet (DCGP) offre aux chefs de projet des possibilités de perfectionnement et d’apprentissage au moyen d’un cadre d’agrément défini. Au sein des organisations de mise en œuvre de projets, les gestionnaires de projet sont associés à des projets d’un niveau de complexité et de risque approprié.
  • L’organisation de gestion de projet fondée sur les compétences cherche à améliorer la gestion de projet en tant qu’aspect de la culture organisationnelle, avec les objectifs suivants :
    • perfectionner un personnel engagé qui possède les compétences souhaitées en gestion de projet;
    • améliorer la planification des effectifs afin de disposer des bonnes personnes pour les bons projets;
    • fournir un environnement de gestion de projet inclusif et améliorer la réalisation globale des projets.
  • Un Centre d’établissement des coûts de la Défense (CECD) a été créé au sein du sous-ministre adjoint (Finances) pour générer des estimations des coûts du cycle de vie de chaque projet à mesure qu’il progresse dans son cycle de vie. Les estimations de coûts sont basées sur les meilleures informations possible disponibles à ce moment-là et évolueront à mesure que de nouvelles informations seront connues. Les estimations de coûts sont fournies aux commanditaires du projet et aux décideurs, qui les utilisent pour établir des budgets réalistes et prendre des décisions éclairées.
  • Une « académie » du groupe Achats et approvisionnements (PG) a été créée et recrutera et perfectionnera des spécialistes de l’approvisionnement et de la gestion du matériel tout au long de leur carrière. Cette académie englobera plusieurs secteurs de développement.
    • Le programme fondamental (programme d’un an, PG-01 à PG-02) a officiellement accueilli 11 stagiaires le 5 septembre, et une deuxième cohorte de 20 stagiaires est prévue en mars 2024.
    • Le Programme de perfectionnement des officiers du groupe PG (PG-02 à PG-04) reprendra au cours de l’AF 2024-2025 après une courte pause qui nous a permis de mettre à jour et de moderniser le cadre du programme.
    • Le Programme de perfectionnement des superviseurs (PG-04 à PG-05) et le Programme de perfectionnement des gestionnaires (PG-05 à PG-06) en sont actuellement au début de la phase de planification/développement.
    • Une chaîne de vidéothèque est également en cours de développement et prendra en charge tous les programmes de l’académie du groupe PG. La chaîne de la vidéothèque permettra un transfert de connaissances, un perfectionnement professionnel, un développement des compétences et une formation plus larges et plus accessibles. Cette première série de vidéos devrait être publiée avant la fin de l’année financière en cours.

Navires de combat de surface canadiens (NCSC)

  • La Défense nationale s’engage à fournir à la Marine royale canadienne des navires de guerre de nouvelle génération. C’est pourquoi nous achetons 15 navires de combat de surface canadiens qui seront fabriqués au Canada dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale.
  • Nous travaillons avec l’industrie pour parachever la conception du navire sélectionné pour les navires de combat de surface canadiens et prévoyons de commencer la production initiale en 2024 et la production à grande échelle en 2025.
  • Ce projet redynamisera la construction navale canadienne en investissant dans l’innovation canadienne et le développement des fournisseurs. Il générera également au moins 31 milliards de dollars de PIB et créera et maintiendra plus de 10 000 emplois au cours des 25 prochaines années.
  • Cela inclut des possibilités de formation en cours d’emploi et de formation en apprentissage pour les Autochtones, les minorités visibles et les groupes sous-représentés.
  • Nous demeurerons transparents alors que nous travaillons avec l’industrie pour réaliser des gains d’efficacité, accélérer les échéanciers du projet et mettre à jour les coûts au fur et à mesure que la conception progresse.

Si l’on insiste sur l’investissement dans l’infrastructure

  • La modernisation des chantiers navals permettra la production et la livraison des NCSC à un rythme opportun et à un coût abordable, ce qui maintiendra la capacité de la Marine royale canadienne à répondre aux besoins du Canada en matière de défense et de sécurité.
  • Par conséquent, le coût de la modernisation des chantiers navals est directement lié au coût de construction des NCSC.
  • La décision de financer la modernisation était étayée par une analyse de rentabilisation démontrant que la modernisation entraînerait des améliorations de la stratégie et des processus de construction.

Si l’on insiste sur les retards et les augmentations de coûts :

  • Bien que le budget du projet n’ait pas été modifié, nous évaluons de possibles augmentations des coûts principalement en raison des retards dans le calendrier du projet et du taux d’inflation plus élevé que prévu.
  • À l’automne 2023, nous prévoyons de recevoir une estimation des coûts d’Irving Shipbuilding Inc. pour le premier lot de trois navires.
  • Nous continuons à accomplir d’importants progrès, notamment les préparatifs pour amorcer la production de petite série en 2024 et l’achat continu du matériel à long délai de livraison.

Faits saillants

  • Budget estimé : 56 à 60 milliards de dollars (conception et acquisition)
  • Échéancier : Première livraison au début des années 2030
  • Coûts du rapport de 2022 du DPB :
    • Coût total du cycle de vie : 306 milliards de dollars
      • Développement : 4,3 milliards de dollars
      • Acquisition : 80,2 milliards de dollars
      • Fonctionnement et entretien : 219,8 milliards de dollars
      • Aliénation : 1,7 milliard de dollars
  • ACS+ : Les NCSC canadiens incluront des postes d’amarrage, des lavabos, des salles de bain, des installations médicales et des zones de repos conçus pour répondre aux besoins de tous les genres et favoriser le respect de la vie privée.
  • Relations avec les Autochtones : Irving Shipbuilding Inc. dirige des initiatives en ce qui concerne notamment la création de possibilités de formation professionnelle et d’apprentissage pour les Canadiens et Canadiennes autochtones, les minorités visibles et les groupes sous-représentés dans le domaine de la construction navale.

Détails

  • Les NCSC remplaceront et actualiseront les capacités que l’on retrouve dans les destroyers de classe Iroquois retirés et les frégates de classe Halifax. Cette classe unique de navires sera capable de faire face à de multiples menaces en haute mer et dans l’environnement côtier.
  • En tant que futur navire de guerre de la Marine royale canadienne (MRC), le NCSC doit être capable de mener une gamme complète d’opérations militaires dans des environnements à menace élevée et améliorera et remplacera les capacités de deux classes de navires de la MRC dans un seul navire apte au combat. Les nouveaux navires de guerre seront en mesure d’accomplir un large éventail de tâches, notamment :
    • fournir une puissance de combat décisive en mer, de façon indépendante ou au sein d’un groupe opérationnel canadien ou international;
    • mener des opérations de lutte contre la piraterie, le terrorisme, l’interdiction et l’embargo dans le cadre d’opérations d’intensité moyenne;
    • fournir de l’aide humanitaire, de la recherche et du sauvetage, et faire respecter la loi et la souveraineté dans le cadre d’engagements régionaux.

État d’avancement du projet

  • En février 2019, le gouvernement du Canada a choisi la conception du NCSC, basée sur le navire de combat mondial de type 26 de BAE Systems, pour répondre aux besoins opérationnels uniques de la MRC. Irving Shipbuilding a engagé Lockheed Martin Canada pour fournir la conception et l’équipe de conception.
  • Le Canada travaille maintenant avec Irving Shipbuilding, Lockheed Martin Canada et leurs sous-traitants pour faire évoluer la conception du navire sélectionné et l’intégration des systèmes en vue de la construction. Fin 2022, le projet est passé de la phase de conception préliminaire à la conception fonctionnelle.

Estimations du directeur parlementaire du budget (DPB)

  • Rapport 2022 du DPB : Le 27 octobre 2022, le DPB a publié un rapport sur le coût total du cycle de vie pour le projet de NCSC, lequel devrait s’élever à 306 milliards de dollars.
  • Le coût total du cycle de vie comprend les coûts allant de la phase d’élaboration à la phase d’aliénation du projet. Les rapports précédents du DPB mettaient uniquement l’accent sur le coût de la phase d’acquisition et d’élaboration.
  • Dans le rapport, il est indiqué que la phase d’élaboration et d’acquisition est estimée à 84,5 milliards de dollars (hors taxes).
  • Les augmentations estimées en coûts par rapport aux rapports précédents du DPB sont attribuables à l’augmentation de l’indice des prix à la consommation et aux échéanciers mis à jour concernant la production du projet, et sont atténuées par la suppression des taxes provinciales qui avaient été incluses dans l’estimation précédente du DPB.
  • Le ministère de la Défense nationale effectuera une actualisation des coûts avant d’amorcer la phase de mise en œuvre du projet.

Retombées économiques

  • La construction aura lieu à Halifax (Nouvelle-Écosse) dans les chantiers d’Irving Shipbuilding.
    • Plus de 10 000 emplois seront créés au cours de la période de construction de 25 ans.
  • Le projet de NCSC favorisera la croissance des capacités industrielles clés au Canada en créant des investissements dans l’innovation, le développement des fournisseurs et les possibilités d’exportations, en mettant l’accent sur la cybersécurité et le secteur maritime.

Investissement dans l’infrastructure

  • Irving Shipbuilding (ISI) propose d’agrandir et de modifier le site et les installations du chantier naval d’Halifax et les installations de soutien à Dartmouth, notamment à Woodside Industries et à Marine Fabricators.
  • Le Canada a accepté de fournir à ISI un financement de 463 millions de dollars taxes comprises, pour que l’entreprise puisse apporter des améliorations à l’infrastructure de son chantier naval afin d’avoir la capacité de construire la conception réelle du NCSC et de respecter le calendrier de livraison pour appuyer la MRC.
  • L’agrandissement du site du chantier naval d’Halifax comprendra le dragage, les structures marines et le remblayage rocheux derrière la structure, créant environ 13 acres d’espace de chantier supplémentaire. Au sein du chantier naval, la zone nouvellement agrandie ne devrait pas s’étendre plus loin dans le chenal que les limites de la cale sèche flottante qui était auparavant située au chantier naval d’Halifax. La modernisation devrait améliorer l’efficacité du chantier naval, contribuant directement au calendrier de construction et de livraison du NCSC.
  • Les améliorations de l’infrastructure ont commencé en 2023 pour soutenir le démarrage des activités de construction du NCSC, qui devraient débuter en 2024.

Navires de soutien interarmées (NSI)

Comprend les lignes sur le pétrolier ravitailleur d’escadre (AOR)

  • La Défense nationale s’est engagée à fournir deux navires de soutien interarmées qui aideront à défendre le Canada et contribueront à la sécurité internationale, en procurant des capacités de ravitaillement essentielles en mer.
  • Les navires de soutien interarmées sont essentiels pour l’avenir de la Marine royale canadienne et serviront à accroître la portée et l’endurance de nos flottes navales.
  • Ces navires auront aussi des capacités militaires et fourniront à nos marins la protection dont ils ont besoin pendant les déploiements dans des endroits où les menaces sont grandes.
  • La construction est en cours et la livraison du premier navire est prévue pour la fin 2025.
  • La Défense nationale continue d’examiner de près les délais tout en surveillant l’efficacité de la production.
  • Ce projet maintiendra plus de 1 000 emplois au chantier naval Seaspan en Colombie-Britannique et un total de 3 900 emplois dans l’industrie maritime en général.
  • De plus, la construction de ces navires représente un investissement de 2,4 milliards de dollars dans l’économie canadienne.

Si l’on insiste sur le VM Asterix :

  • Le VM Asterix est une solution commerciale provisoire visant à atténuer l’écart de capacité pendant la construction des navires de soutien interarmées.
  • Bien que l’Asterix réponde à un besoin immédiat, le navire n’est pas équipé pour mener toute la gamme des activités militaires requises par la Marine royale canadienne.
  • La période de service de l’Asterix a été récemment prolongée jusqu’en janvier 2025, mais les périodes d’option contractuelles offrent une capacité intérimaire potentielle jusqu’en janvier 2028.

Faits saillants

  • Budget : Jusqu’à 4,1 milliards de dollars (L’ensemble des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les coûts du projet est encore en cours d’évaluation.)
  • Échéancier :
    • Navire de soutien interarmées 1 : Début de la construction : 2018; livraison prévue : 2025
    • Navire de soutien interarmées 2 : Début de la construction : 2022; livraison prévue : 2027
  • ACS+ : Le navire de soutien interarmées a été spécialement conçu pour répondre aux besoins d’un équipage composé d’hommes et de femmes, en fournissant des toilettes inclusives, des fauteuils et des lignes de visibilité à hauteur variable, ainsi que des douches et des aires de changement privées.

Détails

  • En juin 2020, un contrat d’une valeur de 2,4 milliards de dollars (taxes incluses) a été octroyé à Seaspan Vancouver Shipyards pour passer à la construction à plein régime des blocs de navire restants.
  • Les deux nouveaux NSI doivent remplacer les pétroliers ravitailleurs d’escadre (AOR) de la Marine. Ces navires, qui assureront le soutien en mer des groupes opérationnels navals, seront également capables de mener certaines opérations de transport maritime et d’appuyer les opérations à terre.
  • Les NSI sont essentiels pour assurer l’avenir de la MRC et constituent un atout primordial et stratégique pour notre pays. La présence de navires de ravitaillement élargit la portée d’un groupe opérationnel naval de même que son endurance, lui permettant ainsi de rester en mer pendant de longues périodes sans revenir au port pour se ravitailler.
  • Le NSI dotera le Canada d’une capacité de soutien naval moderne, adaptée à la tâche et déployable partout dans le monde, qui pourra fournir du soutien aux navires et aux aéronefs d’un groupe opérationnel naval en mer. Son équipage sera composé de membres des FAC.
  • Les nouveaux NSI auront, notamment, les capacités suivantes :
  • Soutien en mer aux groupes opérationnels navals :
    • réapprovisionnement en carburant, en munitions, en pièces de rechange et autres fournitures entre les navires en mer;
    • fonctionnement et entretien d’hélicoptères;
    • installations de soins médicaux et dentaires des groupes opérationnels.
  • Transport maritime : Le NSI sera capable de transporter et de livrer des marchandises à l’appui des opérations des groupes opérationnels et des opérations à terre.
  • Soutien aux opérations à terre : Pour être en mesure de faire face à un éventail de possibilités dans un contexte de sécurité incertain à l’avenir, le NSI exploitera ses installations à bord pour soutenir les opérations à terre, qu’il s’agisse de combat, d’aide humanitaire ou de secours en cas de catastrophe.
  • Soutien aux opérations dans le Nord : Le NSI sera doté d’une coque améliorée capable de résister aux glaces, conçue pour fonctionner dans les eaux arctiques limitées, et pourra accéder à l’installation navale de Nanasivik pendant la saison de navigation estivale.

Les capacités suivantes contribueront à assurer la survie des NSI :

  • des systèmes de détection des menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, et de protection contre ces menaces;
  • une gamme complète de fonctions et de systèmes qui enrichiront leur capacité de survie et leur permettront de s’intégrer entièrement aux autres navires de guerre (p. ex., un système de gestion du combat, de multiples systèmes d’arme, une suite de mesures de soutien électronique et des arbres doubles pour renforcer la redondance).

Estimation du directeur parlementaire du budget (DPB)

  • En novembre 2020, le DPB a publié une analyse fiscale du projet de NSI en réponse à une demande du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) de la Chambre des communes.
  • Le DPB a estimé que le NSI coûtera 4,1 milliards de dollars (taxes incluses), ce qui cadre avec l’estimation des coûts de la Défense nationale.

Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA)

  • La Défense nationale est déterminée à renforcer et à protéger la souveraineté du Canada dans le Nord. C’est pourquoi nous faisons l’acquisition de six nouveaux navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, conçus pour opérer dans les eaux nordiques auparavant inaccessibles.
  • Ces navires opèreront dans l’Arctique entre juin et octobre, assurant une présence accrue et prolongée des Forces armées canadiennes dans le Nord, appuyant ainsi une gamme d’opérations nationales et internationales.
  • Quatre des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique sont déjà à l’eau, et la livraison du cinquième est prévue pour décembre 2024.
  • Le sixième et dernier navire devrait être livré en décembre 2025.
  • La Défense nationale continuera de faire progresser ce projet, qui soutient plus de 2 000 emplois dans l’économie canadienne, notamment en Nouvelle-Écosse et dans l’ensemble de l’industrie de la construction navale.
  • Ce projet favorise également la croissance et l’investissement dans l’innovation, le développement des fournisseurs et les possibilités d’exportation dans le secteur maritime du Canada.

Si l’on insiste sur les problèmes techniques

  • Les problèmes techniques sont courants pendant la période d’introduction d’une nouvelle capacité.
  • La plupart des problèmes en service sont de nature technique et ont été résolus.
  • Les navires ont repris leurs opérations, y compris le NCSM Harry DeWolf qui est actuellement déployé dans le cadre de l’Op NANOOK.
  • La résolution des problèmes restants demeure une priorité absolue pour garantir que nos navires puissent participer aux opérations et que notre personnel en uniforme reste en sécurité.
  • Au fur et à mesure que les problèmes seront résolus, des mesures correctives sont prises en compte lors de la fabrication de navires ultérieurs.

Si l’on insiste sur le responsable du paiement des frais de réparation

  • La garantie du constructeur naval sur les matériaux et la fabrication est en vigueur pendant 12 mois après la livraison du navire. À ce jour, la garantie sur les matériaux et la fabrication a couvert 5,3 millions de dollars (hors taxes) en frais de réparation.
  • Une enquête technique sur les principaux générateurs diesel a été achevée en février 2023, et les changements recommandés par cette enquête sont en cours de mise en œuvre sur les navires 1 à 4 et seront intégrés dans les navires suivants, le cas échéant.
  • La période de garantie des navires 1, 2 et 3 a désormais expiré, et les travaux de réparation seront entrepris par l’entrepreneur de soutien en service.
  • Le navire 4 est toujours sous garantie et les travaux de réparation seront effectués par le constructeur.

Si l’on insiste sur l’augmentation des coûts

  • La production de navires est complexe et dépend de multiples activités, notamment la prévision des coûts et de la disponibilité des matériaux et de la main-d’œuvre.
  • Même si les coûts ont augmenté, ce qui s’explique principalement par la pandémie, l’inflation, le prolongement des délais d’approvisionnement en pièces détachées et les difficultés associées à la production continue des navires, les prévisions de coûts se sont depuis stabilisées.

Si l’on insiste sur les retards pour l’installation navale de Nanisivik

  • Les travaux d’infrastructure dans l’Arctique posent de nombreux défis, notamment un climat rigoureux et des lieux de travail isolés.
  • La Défense nationale est également consciente de la nécessité de respecter l’environnement et les collectivités locales. Par exemple, la Marine royale canadienne a convenu avec le gouvernement du Nunavut de ne pas briser la glace à proximité de l’installation afin de protéger l’accès des collectivités aux eaux gelées et de protéger la faune.
  • Nous mettons actuellement la dernière main aux travaux de mise en service à l’installation, qui servira de station d’amarrage et de ravitaillement pour les navires de patrouille en mer et dans l’Arctique, ainsi que pour d’autres navires gouvernementaux.

Faits saillants

  • Budget : jusqu’à 4,98 milliards de dollars (hors taxes)
  • Échéancier :
    • 31 juillet 2020 : Le premier NPEA, le NCSM Harry DeWolf, a été livré.
    • 15 juillet 2021 : Le deuxième NPEA, le NCSM Margaret Brooke, a été livré.
    • 15 août 2022 : La production du sixième et dernier navire de la MRC a commencé.
    • 2 septembre 2022 : Le troisième navire, le NCSM Max Bernays, a été livré.
    • Août 2023 : Le quatrième navire, le NCSM William Hall, a été livré.
    • Décembre 2025 : Objectif de livraison du sixième et dernier navire, le futur NCSM Robert Hampton Gray.
  • Relations autochtones : Chaque navire sera affilié à une région inuite afin d’établir des liens solides avec les communautés autochtones de l’Arctique lorsqu’elles se déplacent dans leurs territoires et aux alentours.
  • ACS+ : Les NPEA ont été conçus pour accueillir un équipage mixte :
    • une occupation réduite des cabines permettra de faciliter un équipage mixte, d’assurer le respect de la vie privée et de promouvoir un plus grand confort;
    • des espaces à usage flexible permettront d’accueillir diverses pratiques spirituelles et favoriseront le bien-être et la cohésion de l’équipe;
    • la technologie Wi-Fi intégrée facilitera les communications des membres de l’équipage avec leurs familles au pays.

Détails

Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique

  • Les NPEA renforceront considérablement les capacités et la présence des Forces armées canadiennes dans l’Arctique, ce qui rendra la Marine royale canadienne (MRC) davantage à même d’affirmer et d’y faire respecter la souveraineté du Canada. Les NPEA augmenteront également la présence du Canada sur les océans Atlantique et Pacifique et mèneront une grande variété d’opérations à l’étranger.
  • Les NPEA pourront naviguer dans un mètre de glace de première année au plus, soit l’état des glaces observé chaque année dans les diverses voies navigables de l’Arctique canadien entre juin et octobre. La capacité à résister aux glaces des NPEA assurera une présence accrue et plus longue des Forces armées canadiennes dans le Nord canadien.
  • Cela permettra à la Marine royale canadienne (MRC) d’avoir un accès sans escorte à des zones de l’Arctique qui étaient auparavant inaccessibles.
  • Les navires sont construits dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN) par Irving Shipbuilding Inc. à Halifax, en Nouvelle-Écosse.
    • Ces navires sont en mesure de réaliser des tâches variées, notamment :
    • les opérations de surveillance en eaux canadiennes;
    • le soutien aux opérations de souveraineté;
    • le soutien aux opérations internationales;
    • l’aide humanitaire, l’intervention d’urgence, l’aide en cas de catastrophe;
    • les opérations de recherche et de sauvetage.

Échéancier des livraisons :

  • Navire 1, NCSM Harry DeWolf, livré le : 31 juillet 2020
  • Navire 2, NCSM Margaret Brooke, livré le : 15 juillet 2021
  • Navire 3, NCSM Max Bernays, livré le : 2 septembre 2022
  • Navire 4, le futur NCSM William Hall : 31 août 2023
  • Navire 5, le futur NCSM Frédérick Rolette, livraison prévue : décembre 2024
  • Navire 6, le futur NCSM Robert Hampton Gray, livraison prévue : décembre 2025

Défauts et réparations des NPEA

  • Le NPEA est le premier nouveau navire de guerre construit au Canada au cours des 20 dernières années. La construction navale en général est difficile et, pendant la construction du premier navire d’une classe, on s’attend à détecter des problèmes tout au long du processus de construction, y compris après la livraison, qui nécessitent des corrections.
  • Avant la livraison du NCSM Harry DeWolf, du NCSM Margaret Brooke et du NCSM Max Bernays, les défauts de construction ont été détectés et documentés dans le cadre d’un programme rigoureux d’assurance de la qualité. Le gouvernement du Canada et le constructeur naval ont convenu que certains défauts pourraient être corrigés après la livraison.
  • La Marine royale canadienne travaille en étroite collaboration avec le constructeur naval pour corriger ces défauts tout en faisant progresser les essais et le calendrier opérationnel des navires. Entre-temps, des mesures d’atténuation appropriées ont été mises en place lorsque cela était nécessaire.
  • Une enquête technique sur les problèmes liés au principal générateur diesel du NPEA a été achevée début février 2023. Les changements recommandés par cette enquête sont en cours de mise en œuvre sur les navires 1 à 4 et seront intégrés aux navires suivants, le cas échéant.
  • Les réparations du principal générateur diesel et du circuit de refroidissement central à eau douce des navires 1 et 2 (NCSM Harry DeWolf et NCSM Margaret Brooke) sont terminées. Ces travaux ont été achevés pour le NCSM Harry DeWolf en juillet et devraient être achevés pour le NCSM Margaret Brooke fin août 2023.
  • Les travaux de réparation du navire 3 (NCSM Max Bernays) ont été réalisés sous la garantie du constructeur.
  • Les travaux sur le navire 4 (NCSM William Hall) sont maintenant terminés, et ce navire a été récemment livré. Les problèmes détectés en service sont corrigés de manière proactive pendant la construction de nouveaux navires, y compris le navire 4.

installation navale de Nanisivik

  • En 2007, le gouvernement a annoncé son intention de transformer le port en eau profonde de Nanisivik en un centre logistique qui servira de station d’amarrage et de ravitaillement pour la marine royale canadienne et d’autres navires gouvernementaux, et permettra de renforcer la présence de la marine dans le Nord.
    • La construction des installations navales de Nanisivik au Nunavut est presque terminée. Le rôle principal de l’installation sera de ravitailler les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique de la Marine royale canadienne pendant la saison navigable, tout en continuant d’offrir à la Garde côtière canadienne un soutien en matière de ravitaillement, et une capacité d’entreposage pour les missions de réapprovisionnement.
  • Le rapport du vérificateur général sur la surveillance des eaux arctiques indique que l’installation navale de Nanisivik (INN) ne sera pas équipée de réservoirs de carburant chauffés, ce qui limitera sa période d’exploitation à environ quatre semaines par an.
    • L’installation étant située dans l’Arctique, l’année d’exploitation s’étend généralement du début du mois d’août à la fin du mois d’octobre, en fonction de la couverture de glace et des températures. Tant que les eaux sont navigables et que l’installation est accessible, le site est ouvert aux navires. Un certain nombre de facteurs peuvent contribuer à la durée de la saison d’exploitation des installations.
    • Par exemple, l’INN exige que le carburant soit expédié au début de la saison et retiré à la fin de celle-ci. La barge de ravitaillement ne peut généralement pas accéder à l’INN avant le début du mois d’août en raison de la couverture de glace. En fonction des températures de fin septembre, le carburant peut commencer à s’épaissir, car les réservoirs et les conduites de carburant ne sont pas chauffés, ce qui limite la capacité de la Marine à utiliser le carburant. À ce moment-là, le carburant doit être retiré des réservoirs.
    • La Défense nationale travaille sur un plan à plus long terme visant à allonger la saison d’opération une fois que le modèle actuel aura donné de bons résultats et que les capacités auront été établies.

Relations avec les Autochtones :

  • Chaque NPEA sera affilié à une région de l’Inuit Nunangat. Ces affiliations représentent une longue tradition navale et sont profondément appréciées par les marins et les communautés civiles.
    • Le NCSM Harry DeWolf a été officiellement affilié à la région de Qikiqtani au Nunavut en mai 2019.
    • Le NCSM Margaret Brooke a été officiellement affilié à la région du Nunatsiavut le 21 septembre 2022 à Hopedale, au Labrador.
  • Les autres navires seront affiliés aux régions suivantes de l’Inuit Nunangat : Kitikmeot, Kivalliq, Nunavik et Inuvialuit.
  • Au cours des prochaines années, les six navires et leur équipage tisseront avec les communautés de ces régions des liens fondés sur le respect mutuel lors des opérations de routine dans les eaux nordiques du Canada.

Déploiements :

  • Le NCSM Harry DeWolfe sera déployé dans le cadre de l’opération NANOOK-TUUGALIK, qui se déroulera du 8 août au 29 septembre dans le détroit de Davis.
  • Le NCSM Harry DeWolf a opéré aux côtés du garde-côte américain FORWARD en route vers le détroit de Davis.  Le NCSM Harry DeWolf s’est rendu à Nuuk pour une visite les 25 et 26 août et a travaillé avec les ressources maritimes de l’USN pour mener un entraînement dans le détroit de Davis.
  • Du 29 août au 11 septembre, le NCSM Harry DeWolf appuiera l’Op NANOOK NUNAKPUT de la FOIN en assurant la présence et la surveillance dans la partie est du passage du Nord-Ouest.  Parmi ses activités, citons une visite à la mine Mary River et une escale de relations communautaires à Pangnirtung avant le retour à Halifax le 1er octobre.

Projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria (CSSV)

  • Les sous-marins de la classe Victoria comptent parmi les ressources les plus stratégiques du Canada pour assurer la surveillance des eaux canadiennes, internationales et proches de l’Arctique.
  • C’est pourquoi nous avons lancé le projet de modernisation de la classe Victoria pour mettre à jour cette flotte et garantir qu’elle reste pertinente sur le plan opérationnel dans un environnement opérationnel en évolution.
  • La décision de moderniser la classe demeure le moyen le plus efficace d’assurer la poursuite des opérations sous-marines au milieu des années 2030.
  • Le projet de modernisation de la classe Victoria soutiendra également les emplois dans les chantiers navals canadiens et dans la chaîne d’approvisionnement.
  • Cela comprendra les chaînes d’approvisionnement pour l’équipement, ce qui offrira des possibilités pour les petites et moyennes entreprises canadiennes.

Si l’on insiste sur le Programme de sous-marins canadiens de patrouille

  • Nous en sommes aux premières étapes de définition des exigences opérationnelles et des besoins en capacité d’une nouvelle classe de sous-marins qui remplacera la classe Victoria.
  • Nous avons mené des consultations initiales auprès de pays et d’entreprises qui possèdent actuellement ou sont en train de construire des sous-marins répondant aux besoins du Canada.
  • Nous étudions toutes les options pour répondre aux besoins de la Marine.

Faits saillants

  • Budget : Jusqu’à 1,0 milliard de dollars
  • Échéancier :
    • Date de début de la première modernisation : 2023
    • Première livraison : 2026
    • Livraison finale : 2036
  • Le Projet de modernisation de la classe Victoria comprend 17 projets. Huit de ces projets sont en phase de définition ou de mise en œuvre.
  • Les huit projets en phase de définition ou de mise en œuvre sont les suivants :
    • Modernisation des périscopes;
    • Réduction de la signature de la section efficace radar;
    • Modernisation du réseau de flanc;
    • Amélioration de la cuisine;
    • Modernisation du pont du mess (espaces d’hébergement);
    • Toilettes, lavabos et douches;
    • Entreposage des aliments;
    • Modernisation du mess.
  • Retombées économiques : Ce projet de modernisation profitera aux secteurs industriels et technologiques canadiens et procurera de solides avantages économiques au Canada.
  • Les projets d’entretien et de modernisation permettront de protéger des emplois partout au Canada, tant sur les chantiers navals que dans la chaîne d’approvisionnement.

Détails

  • Les sous-marins canadiens ont un effet dissuasif exceptionnel et multiplicateur, ainsi qu’une capacité inégalée en matière de sécurité et de défense de notre souveraineté.
  • Ces sous-marins sont capables de surveiller discrètement l’évolution des situations au pays et à l’étranger.
    • Sur le territoire national, les sous-marins offrent une capacité cruciale et souveraine de protection des forces en mer, au besoin.
    • À l’étranger, ces sous-marins peuvent fournir des « indices et indicateurs d’alerte » et des renseignements essentiels pour le ciblage interarmées, ou assurer le largage d’armes ou l’insertion de forces d’opérations spéciales.
  • Le Canada a acheté quatre sous-marins de la classe Victoria au gouvernement britannique en 1998.
  • Les trois premiers sous-marins de la classe Victoria ont été mis en service entre 2000 et 2003. Le quatrième sous-marin a connu un incendie alors qu’il était en transit vers le Canada, ce qui a retardé son acceptation dans le service de la Marine royale canadienne jusqu’en 2015.
  • La fin de vie de ces sous-marins est prévue entre 2034 et 2040.
  • La décision de modernisation demeure l’option la plus efficace pour permettre à la Marine royale canadienne de poursuivre des opérations sous-marines jusque dans les années 2030.
  • Le projet de modernisation de la classe Victoria misera principalement sur l’amélioration de trois capacités distinctes :
    • l’habitabilité : pour améliorer les conditions d’habitabilité et de déploiement à bord des sous-marins de la classe Victoria;
    • la capacité interarmées : pour faire en sorte que les sous-marins de la classe Victoria puissent contribuer de façon significative aux opérations interarmées à terre;
    • la capacité de survie : pour assurer la capacité de survie des sous-marins de la classe Victoria en cas de menace complexe et évolutive dans un environnement opérationnel en constante évolution.

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

  • Les nouveaux équipements amélioreront l’accessibilité pour les membres d’équipage, notamment sur le plan de l’intimité personnelle et sur celui de la fonctionnalité :
    • aires de repos;
    • toilettes (y compris les toilettes mixtes);
    • salles à manger et espaces de socialisation.

Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs (PCFAC)

Infrastructure des chasseurs pour la défense du Canada (ICDC)

  • À la suite d’un processus d’approvisionnement rigoureux et concurrentiel, le gouvernement du Canada a annoncé un accord avec le gouvernement des États-Unis et Lockheed Martin avec Pratt et Whitney pour l’acquisition de 88 chasseurs F-35A.
  • Il s’agit de l’investissement le plus important dans l’Aviation royale canadienne depuis plus de 30 ans.
  • Le F-35 sera essentiel pour protéger la sûreté et la sécurité des Canadiens et renforcer la souveraineté dans l’Arctique, en permettant au Canada de respecter ses obligations envers l’OTAN et le NORAD et de renforcer son interopérabilité avec les principaux alliés et partenaires.
  • Nous prenons déjà des mesures en vue de l’acquisition d’une première tranche de 16 avions, les premières livraisons devant débuter en 2026.
  • En parallèle, nous avons commencé la construction des installations de l’escadron de chasse à Bagotville, au Québec, et à Cold Lake, en Alberta.
  • La construction de ces installations de l’escadron de chasse générera plus de 900 emplois dans les régions environnantes.
  • De plus, la participation du Canada au Programme de l’avion d’attaque interarmées, un programme multinational dirigé par les États-Unis, a généré environ 2,8 milliards de dollars américains en contrats pour les entreprises canadiennes depuis 1997.
  • Nous sommes convaincus que cet approvisionnement fournira la capacité nécessaire à l’ARC et générera des avantages économiques à long terme et de grande valeur pour le secteur de l’aérospatial et de la défense du Canada pour les décennies à venir.

Si l’on insiste sur l’externalisation de la maintenance du F-35A vers un autre pays

  • L’industrie canadienne aura d’importantes possibilités de maintien en puissance en lien avec la flotte des F-35A.
  • Des possibilités sont prévues dans des domaines tels que les dépôts de composants et de moteurs, ainsi que dans la formation et dans l’entretien des composants pendant la durée de vie de la flotte.
  • Des entreprises canadiennes ont également été embauchées pour soutenir le développement, la conception et la construction des installations de l’escadron de chasse pour les avions F-35A à la 4e Escadre Cold Lake et à la 3e Escadre Bagotville.
  • Aujourd’hui, il y a 36 entrepreneurs actifs au Canada, apportant une large gamme d’activités de fabrication et de services à la flotte globale des F-35.

Si l’on insiste sur l’instruction à l’extérieur du Canada des pilotes de l’ARC sur l’utilisation des avions F-35A

  • Comme c’est le cas pour tous les grands achats militaires, une planification et une préparation minutieuses sont nécessaires pour mettre en service le nouvel équipement.
  • C’est particulièrement le cas pour les systèmes d’armes très avancés qui, par exemple, nécessitent une instruction complexe des pilotes et des techniciens parallèlement à la conduite des opérations quotidiennes.
  • De ce fait, la formation de familiarisation des pilotes et des techniciens d’entretien d’aéronef de l’ARC aura lieu aux États-Unis, jusqu’à ce qu’une capacité d’instruction adéquate soit établie au Canada.

Faits saillants

  • Budget du projet : 19,2 milliards de dollars (taxes comprises) de financement pour l’acquisition ont été établis dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement. Ce montant comprend l’aéronef, l’équipement connexe, la configuration et les services de maintien en puissance, ainsi que la construction des installations de l’escadron de chasse à Cold Lake (Alberta) et à Bagotville (Québec).
  • Approvisionnement : Le Canada s’est engagé à fournir une première tranche de 16 avions F-35A dans le cadre du Protocole d’entente sur la production, le soutien et le développement subséquent (PE PSDS).
    • Le Programme de l’avion d’attaque interarmées est un effort de coopération multinationale dirigé par les États-Unis qui vise la fabrication d’un chasseur de pointe capable d’assumer plusieurs rôles. Le Canada participe activement au programme depuis sa création en 1997.
  • Livraison : Le premier aéronef sera livré en 2026. Les responsables du projet travailleront avec le Bureau de programme interarmées des F-35 au cours de la phase de mise en œuvre du projet pour acquérir d’autres chasseurs F-35A ainsi que le matériel et les services connexes.
  • Entraînement initial de pilote : Les 12 premiers appareils seront positionnés au centre de formation des pilotes de F-35A à la Luke Air Force Base, en Arizona, pour permettre la formation des pilotes de l’ARC pendant que le MDN met en place les infrastructures nécessaires pour soutenir la livraison de l’appareil et commencer les opérations au Canada.
  • Installations de l’escadron de chasse : Pour se préparer à l’arrivée de l’aéronef, la Défense nationale poursuivra les travaux d’infrastructure qui ont commencé à Cold Lake, en Alberta, et à Bagotville, au Québec, et débutera la construction des installations de l’escadron de chasse à ces emplacements. Ces installations abriteront les escadrons opérationnels et d’entraînement et fourniront de l’espace pour certaines activités de maintenance. La construction des deux installations devrait débuter au début de 2024.
    • Août 2020 : Contrat de conception de 9,2 millions de dollars attribué à EllisDon Construction Services Edmonton pour les installations de l’escadron de chasse à Cold Lake.
    • Septembre 2020 : Contrat de conception de 12,1 millions de dollars attribué à Ellis-Don-EBC pour les installations de l’escadron de chasse à Bagotville.
  • ACS+ : Une analyse ACS+ a été menée pour le Projet de capacité des futurs chasseurs (PCFC), et le projet continuera d’évaluer les potentiels effets différentiels en fonction du genre et d’autres facteurs identitaires. Cela comprend de tenir compte des répercussions de l’ACS+ sur l’équipement, la conception des aéronefs et l’instruction, ainsi que de la conception des installations à Bagotville et à Cold Lake.
  • Retombées économiques : La participation du Canada au protocole d’entente sur le Programme de l’avion d’attaque interarmées a généré 2,8 milliards de dollars américains de marchés attribués à des entreprises canadiennes depuis 1997.
  • Lockheed Martin et Pratt and Whitney se sont engagées à fournir des avantages économiques égaux à la valeur de la soumission pendant la durée du Programme de l’avion d’attaque interarmées, à fournir d’ici à 25 ans, en valeur du contenu canadien.
    • Cela peut inclure des contrats avec des entreprises canadiennes concernant l’équipement, les pièces et les services pour la production mondiale d’avions F-35 et de moteurs.
  • Relations avec les Autochtones : Les concepteurs-constructeurs d’infrastructures de Bagotville et de Cold Lake prépareront des plans d’avantages pour les Autochtones afin de soutenir les objectifs d’approvisionnement des Autochtones.
  • Rapport du directeur parlementaire du budget (DPB) : Le DPB entreprend une analyse indépendante des coûts du cycle de vie de l’approvisionnement en F-35 annoncé et devrait publier son rapport d’ici peu.

Détails

Détails du projet

  • Le Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs (PCFAC) assurera l’acquisition et la mise en service de 88 avions de chasse de pointe ainsi que de l’équipement, des armes, de l’infrastructure, de la technologie de l’information et du soutien connexes, y compris l’instruction et le soutien logiciel.
  • Le processus, dirigé par Services publics et Approvisionnement Canada, est supervisé par un surveillant de l’équité indépendant.

Calendrier du projet

  • Décembre 2017 : Le gouvernement a lancé un appel d’offres ouvert et transparent pour le remplacement permanent de la flotte de chasseurs du Canada.
  • 23 juillet 2019 : Le gouvernement du Canada a envoyé la demande de propositions aux fournisseurs admissibles.
  • 31 juillet 2020 : Le gouvernement a reçu les offres des fournisseurs admissibles.
  • 1er décembre 2021 : Le gouvernement du Canada a annoncé qu’à la suite de l’évaluation des propositions soumises, deux soumissionnaires demeuraient admissibles : SAAB (Suède) et Lockheed Martin (gouvernement des États-Unis).
  • 28 mars 2022 : Le gouvernement du Canada a annoncé qu’il entrerait dans la phase de finalisation avec le soumissionnaire le mieux classé : le gouvernement des États-Unis et Lockheed Martin, pour les chasseurs F-35.
  • 9 janvier 2023 : Le gouvernement du Canada a annoncé qu’il avait conclu une entente avec le gouvernement des États-Unis et Lockheed Martin, en collaboration avec Pratt & Whitney, afin de faire l’acquisition de 88 avions de chasse F-35 pour le compte de l’Aviation royale canadienne (ARC).

Retombées économiques

  • Le Canada a mis en œuvre une proposition de valeur pour inciter les investissements générationnels dans les industries canadiennes de l’aérospatiale et de la défense au cours des prochaines décennies, et stimuler l’innovation, le développement des compétences et les occasions d’exportation dans les capacités industrielles clés du Canada, notamment dans le soutien en service et les systèmes et composants aérospatiaux.

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

  • De nouvelles infrastructures seront conçues pour le PCFAC afin de tenir compte des considérations relatives à l’ACS+, notamment en ce qui concerne la sécurité et l’équité d’infrastructures comme les toilettes, les dortoirs et les espaces culturels. Les considérations suivantes relatives à l’ACS+ sont intégrées à la conception des installations de l’escadron de chasse :
    • Une salle d’allaitement a été intégrée à la conception des installations de l’escadron de chasse en fonction des exigences de la Politique du MDN selon laquelle une salle d’allaitement doit être mise à la disposition du personnel des FAC;
    • Une salle de recueillement et de prière a été intégrée dans la conception des installations de l’escadron de chasse en fonction des lignes directrices des aumôniers pour les espaces sacrés des Forces canadiennes;
    • Une aire pour les cérémonies autochtones de purification par la fumée a été intégrée dans la conception des installations de l’escadron de chasse;
    • Les installations de l’escadron de chasse seront accessibles aux personnes en situation de handicap et au personnel ayant besoin d’aide, conformément aux exigences d’accessibilité du gouvernement du Canada, à l’exception des aires d’entretien et de service;
    • Des toilettes, des douches et des vestiaires inclusifs et propices au respect ont été intégrés dans la conception des infrastructures en fonction des consultations avec les intervenants.

Considérations relatives aux Autochtones

  • L’obligation selon laquelle les ministères et organismes fédéraux doivent attribuer au moins 5 % de la valeur totale des leurs contrats à des entreprises autochtones ne s’applique pas à l’approvisionnement du PCFAC.
  • Cet engagement est entré en vigueur après l’envoi de la demande de propositions visant le PCFAC, pendant la phase d’évaluation des propositions. De plus, l’approvisionnement du PCFAC est mené conformément aux ententes entre gouvernements (protocole d’entente et dossiers concernant les ventes de matériel militaire à l’étranger). Par conséquent, il n’est pas assujetti au Programme de marchés réservés aux entreprises autochtones.
  • Toutefois, le PCFAC s’efforce de trouver des moyens d’appuyer directement et indirectement les engagements du gouvernement du Canada envers les Autochtones.
  • En particulier, au sein de la composante de l’infrastructure du PCFAC, les entrepreneurs en construction axée sur la modification et la conception prennent des engagements proactifs auprès de communautés autochtones données afin que les partenariats conclus avec les Autochtones contribuent à offrir des avantages mutuels et des avantages économiques durables aux communautés autochtones de Bagotville et de Cold Lake.

Programme de l’avion d’attaque interarmées et Protocole d’entente (PE) sur la production, le soutien et le développement subséquent (PSDS)

  • Le Programme de l’avion d’attaque interarmées est un effort de coopération multinationale dirigé par les États-Unis qui vise la fabrication d’un chasseur de pointe capable d’assumer plusieurs rôles.
  • Les objectifs du Programme de l’avion d’attaque interarmées sont les suivants : développer, produire et maintenir en puissance le chasseur le plus avancé et le plus abordable pour les participants; maximiser les points communs pour atteindre l’abordabilité et l’interopérabilité pour la coalition; mettre en œuvre un système de maintien en puissance mondial pour améliorer continuellement les coûts et le rendement; et promouvoir la participation industrielle des participants.
  • Le Canada participe activement au Programme de l’avion d’attaque interarmées depuis son lancement en 1997. En 2006, il est devenu partenaire du PE PSDS, qui a été renouvelé en 2021. Le PE PSDS en vigueur a été renouvelé jusqu’en décembre 2051.
  • Jusqu’à maintenant, le Canada a dépensé 712,5 millions de dollars américains pour participer au programme. Le paiement le plus récent, d’un montant de 99,5 millions de dollars américains, a été effectué le 1er mai 2022.
    • Le paiement pour l’année financière en cours devrait s’élever à 97,3 millions de dollars américains.
  • La participation du Canada du Programme lui a donné l’option d’acheter les aéronefs au coût le plus bas et d’avoir un accès prioritaire à la chaîne de production. Cela offre au Canada une certaine souplesse en matière de production et de livraison, même si le nombre de clients tirant parti des ventes militaires étrangères augmente de façon continue.
  • Huit pays partenaires font partie du PE PSDS : Australie, Canada, Danemark, Italie, Pays-Bas, Norvège, Royaume-Uni et États-Unis.
  • À ce jour, il existe neuf clients tirant parti des ventes militaires étrangères du F-35 : Belgique, Finlande, Allemagne, Israël, Japon, Corée du Sud, Pologne, Singapour et Suisse.

Infrastructure des chasseurs pour la défense du Canada

Pour en savoir plus sur le Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs

  • Le projet Infrastructure des chasseurs pour la défense du Canada garantira que les Forces armées canadiennes seront prêtes à recevoir 88 chasseurs F-35.
  • Ce projet permettra de concevoir et de construire de nouvelles infrastructures, ainsi que de moderniser et de recapitaliser les infrastructures existantes.
  • De plus, des améliorations seront apportées à l’infrastructure de gestion de l’information, à la distribution électrique et à la remise en état des aérodromes pour soutenir la capacité des chasseurs.
  • Ces améliorations généreront des emplois régionaux à proximité de plusieurs escadres de l’Aviation royale canadienne et emplacements dans le Nord et continueront de constituer un élément important du plan de modernisation du NORAD du Canada.

Faits saillants

  • Le 24 mars 2023, le premier ministre a annoncé que le projet Infrastructure des chasseurs pour la défense du Canada (ICDC) fournira un éventail d’éléments d’infrastructure pour soutenir la nouvelle flotte canadienne de chasseurs F-35 et les contributions du Canada au NORAD.
    • Dans le cadre du projet ICDC, la Défense nationale investira 7,3 milliards de dollars pour moderniser et recapitaliser ses infrastructures existantes et bâtir de nouvelles infrastructures pour soutenir l’arrivée des chasseurs F-35 et renforcer la capacité du Canada à projeter sa puissance aérienne pour défendre l’Amérique du Nord pendant les décennies à venir.
  • Au cours de sa durée, le projet Infrastructure des chasseurs pour la défense du Canada (ICDC) fournira 33 éléments. Chaque élément est un élément individuel d’infrastructure ou de mise à niveau qui est regroupé en quatre catégories principales :
    • opérations;
    • logistique;
    • infrastructure de soutien du personnel;
    • travaux d’infrastructure de facilitation.
  • Le projet ICDC permettra de moderniser les aérodromes, les systèmes électriques et la GI/TI et de construire des hangarettes, des installations d’alerte de réaction rapide, des installations de maintenance, des entrepôts de stockage, des logements et des installations d’entraînement pour soutenir les opérations, le personnel et la logistique.
  • Le projet ICDC devrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale en 2029, et sa capacité opérationnelle totale est prévue d’ici à 2032.
  • La majeure partie des investissements en infrastructure dans le cadre du projet ICDC auront lieu dans les bases principales d’opérations de chasse de la 4e Escadre Cold Lake et de la 3e Escadre Bagotville, mais des investissements seront également effectués pour soutenir les opérations et le déploiement des chasseurs partout au Canada, y compris dans les escadres suivantes et aux emplacements dans le Nord suivants :
    • 19e Escadre Comox;
    • quartier général de la 1re Division aérienne du Canada à Winnipeg;
    • 17e Escadre Winnipeg;
    • 8e Escadre Trenton;
    • 22e Escadre North Bay;
    • 14e Escadre Greenwood;
    • 5e Escadre Goose Bay;
    • emplacement d’opérations avancées de Yellowknife;
    • emplacement d’opérations avancées d’Inuvik;
    • emplacement d’opérations avancées d’Iqaluit.

Détails

  • Le 9 janvier 2023, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il avait conclu une entente avec le gouvernement des États-Unis et Lockheed Martin pour acquérir jusqu’à 88 chasseurs F-35A afin de remplacer les CF-18 de l’Aviation royale canadienne (ARC).
  • Les travaux de conception du Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs (PCFAC) ont indiqué que l’aménagement et la conception actuels des infrastructures des deux principales bases aériennes du Canada, Cold Lake et Bagotville, sont désuets et conservent des éléments de conception des années 1950. Ces installations ne sont plus adaptées à leurs besoins et nécessitent d’importantes améliorations pour accueillir les futurs avions de chasse.
  • En réponse aux nouveaux besoins en infrastructure pour le chasseur de la prochaine génération et aux problèmes d’infrastructure existants, la Défense nationale a établi le projet ICDC comme une entreprise distincte de l’acquisition du PCFAC.
  • Le premier ministre a annoncé le projet ICDC dans le cadre d’une visite du président des États-Unis le 24 mars 2023.
  • Ce nouveau projet s’appuie sur des travaux d’infrastructure antérieurs commencés dans le cadre du PCFAC, en modernisant ou en recapitalisant les infrastructures existantes et en ajoutant de nouveaux éléments essentiels.

Aéronef de patrouille à long rayon d’action

Comprend un contenu sur les avions multimissions canadiens

  • Le CP140 Aurora est le principal aéronef de surveillance du Canada.
  • On l’utilise pour de nombreux types de missions sur terre et sur l’eau, qu’il s’agisse de la surveillance, de la reconnaissance à longue distance à l’appui d’opérations militaires ou de l’assistance à d’autres organismes gouvernementaux pour lutter contre la pêche illégale, la pollution et le trafic de drogue.
  • La capacité stratégique qu’offre l’aéronef explique pourquoi nous modernisons la flotte d’Aurora et prolongeons la durée de vie des 14 aéronefs jusqu’en 2030 grâce au Programme de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora et au Projet de modernisation progressive de l’Aurora.
  • La capacité opérationnelle totale du Projet de modernisation progressive de l’Aurora est prévue pour la fin 2024.
  • Afin de garantir que nos militaires disposent de l’équipement nécessaire pour protéger le littoral canadien à l’avenir, l’aéronef CP-140 Aurora devrait être remplacé par l’avion multimission canadien (AMMC).
  • L’AMMC équipera les Forces armées canadiennes d’un aéronef de patrouille maritime habité à long rayon d’action spécialisé dans la lutte anti-sous-marins et la lutte antinavire et optimisé pour le C4ISR (commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance).
  • Ensemble, les mises à niveau apportées à la flotte des Aurora et aux futurs AMMC contribueront à garantir que les Forces armées canadiennes maintiennent une capacité de renseignement, de surveillance et de reconnaissance de classe mondiale.

Si l’on insiste sur la décision de demander une offre sur le P-8A au gouvernement américain plutôt que d’organiser un appel d’offres qui permettrait à d’autres fournisseurs de soumissionner :

  • Les adversaires du Canada déploient des capacités de plus en plus perfectionnées, furtives et meurtrières.
  • Le gouvernement a déterminé que le P-8A Poseidon est le seul aéronef militaire sur étagère actuellement disponible qui répond à toutes les exigences opérationnelles, à savoir la lutte anti-sous-marins et le C4ISR.
  • Le P-8A a une capacité éprouvée qui est exploitée par plusieurs de nos partenaires de défense, notamment tous nos alliés du Groupe des Cinq, ainsi que la Norvège, la Corée du Sud et l’Allemagne.
  • Les solutions de développement entraîneraient une augmentation des coûts, des délais et des risques techniques.  
  • En réponse à la lettre de demande du Canada décrivant les besoins du Canada concernant l’avion multimission canadien, en juillet 2023, nous avons reçu la lettre d’offre et d’acceptation des États-Unis dans le cadre du programme de ventes militaires étrangères.
  • Cette lettre confirmait la demande du Canada concernant la possibilité d’acheter jusqu’à 16 aéronefs P-8A Poseidon et l’équipement connexe et l’entretien courant initial, ainsi que l’accès à la propriété intellectuelle et aux données techniques.
  • La réception de la lettre d’offre et d’acceptation n’engage pas le Canada à acheter le P-8A, et l’évaluation de cette option se poursuit.
  • La décision finale sera prise en fonction des capacités offertes, de la disponibilité, du prix et des avantages pour l’industrie canadienne.

Faits saillants

  • Le Programme de prolongation de la durée de vie de la structure de l’Aurora (PPDVS) concerne le remplacement des ailes et des stabilisateurs de l’avion. Le PPDVS a été achevé en avril 2020 pour un coût de 418 millions de dollars.
  • Le Projet de modernisation progressive de l’Aurora (PMPA) intègre de nouveaux systèmes de mission et capteurs sur l’avion. Ce projet est exécuté selon une approche progressive en quatre blocs; les blocs 1, 2 et 3 sont terminés et le bloc 4 est à l’étape de mise en œuvre. Le PMPA a coûté 1,8 milliard de dollars (taxes incluses).
  • L’avion multimission canadien (AMMC) équipera les FAC d’un système longue portée de commandement et de contrôle (C2), de communications et d’informatique (C4), de renseignement, surveillance et reconnaissance (RSR) et de lutte anti-sous-marine et des avions de guerre anti-surface avec des capacités étendues.

Détails

  • Le CP140 Aurora modernisé, un aéronef de patrouille maritime à long rayon d’action, est une plateforme de renseignement, surveillance et reconnaissance interarmées canadienne indispensable, compte tenu de ses capacités de lutte anti-sous-marines et de surveillance longue distance ultramodernes. Cet aéronef est amplement utilisé par les Forces armées canadiennes, aussi bien dans l’Arctique qu’à l’étranger, et il sera remplacé par l’avion multimission canadien (AMMC).

Prolongation de la durée de vie et travaux d’amélioration

  • La Défense nationale avait initialement prévu de moderniser dix aéronefs, mais en octobre 2013, un supplément de 548 millions de dollars a été annoncé pour prolonger la durée de vie et moderniser quatre Aurora supplémentaires.
  • L’approbation de 2013 comprenait également la définition de trois nouvelles capacités opérationnelles pour les 14 avions (appelés bloc IV), notamment : 1) un système d’autoprotection de pointe; 2) un système de liaison de données 16 (un réseau militaire d’échange de données tactiques utilisé par les pays de l’OTAN); et 3) un système de communication par satellite à grande largeur de bande au-delà de la portée optique. La mise en œuvre du bloc IV a été approuvée en juin 2015.
  • Échéanciers pour les mises à niveau du bloc IV du Projet de modernisation progressive de l’Aurora(PMPA) :
    • La capacité opérationnelle initiale (COI) sera atteinte progressivement par capacité : la COI du système d’autoprotection est prévue pour l’été 2023, et celle du système de communication par satellite au-delà de la portée optique et de la liaison 16 pour le premier trimestre de 2024.
    • La CIO du projet a été retardée à plusieurs reprises en raison de la complexité accrue de la conception, de la limitation des ressources d’essai et d’évaluation et de la nécessité de coordonner les certifications du système avec les agences d’essai du gouvernement des États-Unis.
    • La capacité opérationnelle totale est prévue pour la fin de l’année 2024;
    • En août 2023, huit avions du bloc IV se trouvaient à Greenwood, en Nouvelle-Écosse. En plus de leur emploi opérationnel, ces avions sont utilisés pour le développement de concepts, l’entraînement et les essais au sol et en vol. Trois autres sont en cours de modification à IMP Aerospace à Halifax, notant que l’utilisation opérationnelle des modifications du bloc IV n’a pas encore été autorisée.
    • D’autres mises à niveau du CP140, qui seront mises en œuvre au cours des cinq prochaines années, comprendront : des mises à jour de l’avionique de gestion du trafic aérien de flottes multiples; la modernisation de la radio sécurisée; et la modernisation des torpilles légères.
  • D’autres mises à niveau du CP140, qui seront mises en œuvre au cours des cinq prochaines années, comprendront : des mises à jour de l’avionique de gestion du trafic aérien de flottes multiples; la modernisation de la radio sécurisée; et la modernisation des torpilles légères.
  • Ces mises à niveau permettront au CP140 de rester pertinent et efficace sur le plan opérationnel jusqu’à ce que l’AMMC soit prêt à le remplacer.
  • Les coûts de soutien en service du CP140 augmentent, ce qui s’explique en partie du fait que de nombreux utilisateurs dans le monde abandonnent les variantes P-3, ce qui rend la prise en charge d’une flotte mondiale en diminution moins attrayante pour l’industrie, laissant le CP-140 de plus en plus isolé.

Avion multimission canadien (AMMC)

  • Le projet d’AMMC vise à remplacer la flotte de CP140 par une capacité multimission améliorée à long rayon d’action et à grande autonomie. Il sera spécialisé dans la lutte anti-sous-marins et la lutte antinavire et optimisé pour le C4ISR (commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance).
  • Le projet d’AMMC en est actuellement à la phase d’analyse des options :
    • En février 2022, une demande de renseignements a été adressée aux fournisseurs potentiels de l’avion multimission canadien, qui sera utilisée pour contribuer à la prochaine étape du projet concernant les options disponibles pour le remplacement du CP140 Aurora.
    • Après consultation de l’industrie et des alliés les plus proches du Canada, le gouvernement a conclu que le P-8A est le seul aéronef actuellement disponible qui répondait à toutes les exigences opérationnelles de l’AMMC, à savoir la lutte anti-sous-marins et le C4ISR.
    • Pour explorer cette option plus en détail, en mars 2023, le Canada a soumis une lettre de demande par l’intermédiaire du programme de ventes militaires étrangères du gouvernement des États-Unis, décrivant les exigences du Canada et sollicitant une offre.
    • Le Canada a reçu une lettre d’offre et d’acceptation du gouvernement des États-Unis en juillet 2023 et l’équipe de projet est actuellement en train de l’examiner.
    • Le Canada évalue actuellement la capacité offerte, la disponibilité, les prix et les avantages pour l’industrie canadienne.

Avion de recherche et de sauvetage à voilure fixe (ARSVF)

  • Les Forces armées canadiennes disposent de capacités de recherche et de sauvetage efficaces pour assurer la sécurité des Canadiens.
  • Nos flottes existantes (CC-130H Hercules et CC-130J Hercules) sont utilisées pour assurer la poursuite des opérations pendant que nous passons à un nouvel avion.
  •  Nous achetons actuellement 16 nouveaux avions de recherche et de sauvetage à voilure fixe (CC-295 Kingfisher) qui permettront d’effectuer des missions de recherche et de sauvetage plus efficaces dans toutes les conditions météorologiques.
  • Nous sommes déjà en la possession de 15 de ces appareils et prévoyons que la capacité opérationnelle initiale de la nouvelle flotte sera déployée en 2025-2026.
  • Ce projet générera des dividendes économiques positifs pour l’économie canadienne, y compris des emplois hautement spécialisés dans l’ensemble du pays.
  • Par exemple, les entreprises canadiennes fournissent de nombreux composants clés de l’aéronef, tels que le moteur (Pratt & Whitney) et les systèmes de vision infrarouge (L3 Harris (Wescam)), qui seront intégrés à la chaîne d’approvisionnement générale du constructeur.
  • Airbus (le constructeur) a également développé une coentreprise avec PAL Aerospace, basée à Terre-Neuve-et-Labrador, pour fournir un soutien en service à l’avion Kingfisher au Canada.
  • Nous continuerons de faire progresser ce projet en plus d’accueillir les nombreux emplois et investissements que ce projet générera pour l’économie canadienne.

Si l’on insiste au sujet des retards de livraison :

  • Nous collaborons actuellement avec le fabricant pour nous assurer que les problèmes de conception et d’élaboration liés à l’intégration des nouvelles capacités techniques sont traités.
  • Nous continuons à avoir la conviction que le Canada obtiendra une capacité de recherche et sauvetage avancée qui appuiera les Canadiens pour les années à venir.
  • Pour assurer la continuité des services de recherche et de sauvetage salvateurs, les flottes existantes, y compris le CC-130H Hercules and le CC-130J Hercules, continueront d’être utilisées jusqu’à ce que la transition aux nouveaux appareils soit terminée.

Faits saillants

  • Valeur du contrat : 2,9 milliards de dollars et jusqu’à 5,9 milliards de dollars (taxes comprises).
  • Retombées économiques : Dans le cadre de la demande de propositions, Airbus est tenu de réinvestir la totalité de la valeur du marché dans l’économie canadienne.
  • ACS+ : Les installations d’instruction sur l’aéronef de recherche et sauvetage à voilure fixe à Comox comporteront les éléments suivants :
  • des toilettes mixtes accessibles aux personnes ayant un handicap;
  • des salles d’allaitement;
  • des salles culturelles pour la prière;
  • tout l’équipement a été conçu pour répondre aux besoins des personnes de tous genres.

Détails

L’avion CC-295 Kingfisher pourra :

  • Détecter, identifier et classer des objets et des personnes, dans des conditions difficiles et de faible luminosité, à l’aide de capteurs à la fine pointe de la technologie.
  • Mieux communiquer avec les autres systèmes de recherche et de sauvetage grâce à des outils modernes de communication, de navigation et de gestion des données;
  • Mener des recherches dans l’ensemble des zones de responsabilité du Canada en matière de recherche et de sauvetage;
  • Être disponible en cas de besoin grâce à un solide soutien en service, notamment en matière de maintenance, de génie et d’instruction.

Calendrier

  • Les essais à terre et en vol sont en cours de réalisation en Espagne, aux États-Unis et au Canada. Cinq aéronefs se trouvent à Comox (Colombie-Britannique) et dix se trouvent à Séville, en Espagne, où ils sont maintenus en état de conservation.
  • L’instruction initiale du personnel navigant et l’instruction sur la maintenance se sont achevées le 11 mai 2023.
  • La capacité opérationnelle initiale avait été prévue pour l’été 2022, mais cette échéance a maintenant été reportée à l’année financière 2025-2026. Ce retard est attribué à plusieurs facteurs liés à l’avancement de la certification de l’appareil, à des considérations techniques et à la maturité de la formation.

Retombées économiques

  • La Politique des retombées industrielles et technologiques s’applique au contrat des ARSVF. Les soumissionnaires devaient s’associer à une entreprise canadienne pour offrir un programme de maintenance et de soutien garantissant la participation des entreprises canadiennes.
  • Airbus s’est associée à PAL Aerospace, basée à Terre-Neuve, et a développé une coentreprise, Airpro SAR Services, qui sert d’intégrateur canadien de soutien en service. Cette approche garantit que la majorité des travaux de maintenance et de soutien sont effectués au Canada par l’intermédiaire d’un réseau de fournisseurs dans le cadre d’un programme géré par Airpro SAR Services.
  • De plus, bon nombre des plus grandes entreprises canadiennes de l’aérospatiale et de la défense ont eu la possibilité de s’intégrer au programme CC295 pour le Canada et à la chaîne d’approvisionnement mondiale élargie d’Airbus. Par exemple :
    • Pratt & Whitney Canada a fourni les moteurs.
    • L3 Harris (Wescam) a fourni les systèmes de vision infrarouge électro-optique.
    • CAE a été retenu par un sous-traitant pour offrir le programme de formation et le centre de formation à Comox, en Colombie-Britannique.
  • Ce travail crée des emplois bien rémunérés pour les Canadiens, fait croître l’économie et soutient un secteur canadien de l’aérospatiale et de la défense fort en offrant des possibilités d’exportation aux entreprises canadiennes dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.

Capacités actuelles d’intervention en recherche et sauvetage

  • Afin d’assurer une couverture continue après le retrait du CC-115 Buffalo, les Forces armées canadiennes continueront de compter sur les avions CC-130H Hercules et CC-130J Hercules existants jusqu’à ce que le CC-295 Kingfisher assume les opérations de recherche et de sauvetage.
  • Région de recherche et sauvetage de Trenton (Prairies, Ontario, partie du Québec, Nunavut et Territoires du Nord-Ouest) : la couverture des ARSVF continuera d’être assurée par le CC-130H Hercules à la 17e Escadre Winnipeg et le CC-130J Hercules à la 8e Escadre Trenton.
  • Région de recherche et sauvetage d’Halifax (Atlantique Nord jusqu’à 30W, partie du Québec, partie de l’île de Baffin et province de l’Atlantique) : la couverture des ARSVF continuera d’être assurée par le CC-130H Hercules.
  • Région de recherche et sauvetage de Victoria (est de l’océan Pacifique, Colombie-Britannique et territoire du Yukon) : le 435e Escadron de Winnipeg assure la couverture des ARSVF à l’aide d’un détachement de la 19e Escadre Comox. Le détachement de CC-130H Hercules restera à la 19e Escadre Comox jusqu’à ce que le Kingfisher soit en mesure d’assumer les opérations de recherche et sauvetage. La région de recherche et sauvetage de Victoria bénéficiera également du soutien des hélicoptères CH-149 Cormorant basés au 442e Escadron à Comox, en Colombie-Britannique. Pour les missions en mer, la région de recherche et sauvetage de Victoria peut également faire appel aux CP-140 Aurora du 407e Escadron de l’Aviation royale canadienne et aux aéronefs à voilure fixe de la U.S. Coast Guard pour soutenir les Cormorant, selon les besoins.

Incident du Chinook à Petawawa

  • Nos pensées vont à tous les militaires et à leurs familles qui ont été touchés par ce tragique accident.
  • La récupération du CH-147F Chinook, ainsi que des enregistreurs de vol de l’avion, dans la rivière des Outaouais est terminée.
  • Chaque fois qu’un écrasement touchant un aéronef de l’Aviation royale canadienne se produit, le Directeur – Sécurité des vols de l’Aviation mène une enquête indépendante pour en déterminer la cause.
  • Nous ne pouvons pas fournir plus d’informations pour le moment, car l’enquête est en cours.

Si l’on insiste sur les contaminants dans la rivière des Outaouais :

  • Un équipement d’intervention absorbant spécialisé a entouré le site pour empêcher toute migration de contaminants depuis la zone immédiate.
  • Les évaluations ont révélé que très peu de contaminants se sont échappés de l’aéronef.
  • Les enquêtes et échantillonnages effectués après l’accident et après la récupération n’ont trouvé aucune preuve de contamination environnementale le long de la berge ou de la plage.
  • Nous restons convaincus que toute contamination résultant de l’accident et de la récupération était négligeable.

Faits saillants

Capacités du CH-147 Chinook :

  • Le CH-147F Chinook est un hélicoptère polyvalent moderne qui sert à transporter de l’équipement et du personnel destinés aux opérations au pays et à l’étranger.
  • Il a des capacités d’autoprotection supérieure, notamment des systèmes antimissiles, des systèmes d’alerte laser et radar, une protection balistique et des mitrailleuses d’autodéfense.
  • Au total, 15 Chinooks ont été acquis par la Défense nationale. Ce chiffre inclut l’aéronef impliqué dans cet accident.

Détails

Enquête sur l’écrasement survenu à la garnison Petawawa

  • Le 29 août 2023, l’Autorité des enquêtes sur la navigabilité de la Défense nationale a publié son rapport préliminaire concernant l’accident du CH-147F Chinook survenu le 20 juin 2023 dans la rivière des Outaouais. près de la garnison Petawawa (Ontario), alors qu’il effectuait un vol d’entraînement de nuit.
  • L’accident a coûté la vie aux deux pilotes, le capitaine David Domagala et le capitaine Marc Larouche.
  • Le rapport préliminaire donne un court résumé des circonstances et des faits connus actuellement et ne contient pas de détails complets sur la cause de l’accident, qui fait toujours l’objet d’une enquête.

Projet Avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol (ASTRV)

  • Le transport aérien stratégique est une capacité essentielle pour les Forces armées canadiennes, qui leur permet de transporter des vaccins, d’évacuer des personnes, de livrer de l’aide à l’étranger et de réapprovisionner les troupes en déploiement.
  • Ce projet appuiera également la capacité des Forces armées canadiennes de projeter et de maintenir en puissance des forces partout au Canada, y compris dans le Nord.
  • Notre gouvernement va de l’avant pour garantir que cette capacité reste intacte, premièrement grâce à l’achat et à la conversion de cinq Airbus A330-200 d’occasion, dont le premier a été livré en août 2023, et deuxièmement grâce à l’acquisition de quatre nouveaux avions de transport et de ravitaillement multi-rôles Airbus A330, dont la livraison a commencé.
  • Ces avions amélioreront la flexibilité, la réactivité, l’interopérabilité avec les pays alliés, la sécurité des communications et l’autoprotection de la flotte actuelle de l’Aviation royale canadienne.
  • De plus, l’avion permettra au Canada de relever les défis futurs et de respecter ses engagements continus en matière de défense collective avec ses alliés dans le cadre des opérations de l’OTAN et du NORAD.
  • Plus précisément, l’avion pourra ravitailler non seulement les chasseurs actuels et futurs de l’ARC, y compris le F-35, mais également les chasseurs utilisés par les États-Unis dans le cadre du NORAD et par les partenaires de l’OTAN.
  • Ce projet a également le potentiel de contribuer plus de 145 millions de dollars par an au PIB du Canada et de créer jusqu’à 1 050 emplois par an pour l’industrie canadienne sur une période de 13 ans.
  • En outre, ces avions représentent une possibilité importante pour l’industrie canadienne de l’aérospatiale et de la défense en favorisant l’innovation et en créant des emplois de grande valeur partout au Canada.
  • De plus, grâce à la Politique des retombées industrielles et technologiques, Airbus entreprendra au Canada des activités commerciales égales à la valeur des contrats, contribuant ainsi au maintien d’emplois hautement qualifiés partout au Canada et à la croissance des chaînes d’approvisionnement canadiennes.
  • Nous continuons à avoir la conviction que le Canada obtiendra un avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol qui appuiera les Canadiens pour les années à venir.

Si l’on insiste sur la maintenance de l’avion du premier ministre :

  • Un transport sûr et sécurisé est primordial pour la prestation de services par les Forces armées canadiennes.
  • C’est pourquoi les vérifications de sécurité avant vol font régulièrement partie des opérations de vol.
  • La découverte de ce problème prouve que ces protocoles sont efficaces.
  • Nous allons également de l’avant avec le remplacement de l’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol, car la flotte actuelle a plus de trente ans.
  • Cela comprend le remplacement de l’avion utilisé pour transporter le premier ministre et les hauts fonctionnaires du gouvernement.

Si l’on insiste sur le nouvel avion du premier ministre :

  • Nous allons de l’avant avec le remplacement de l’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol, car la flotte actuelle a plus de trente ans. Cela comprend le remplacement de l’avion utilisé pour transporter le premier ministre et les hauts fonctionnaires du gouvernement.
  • Ces avions permettent de se rendre en toute sécurité à des endroits au Canada et à l’étranger.
  • De plus, ils soutiendront les principales opérations de transport aérien de l’Aviation royale canadienne tout en offrant le meilleur rapport qualité-prix aux Canadiens.

Faits saillants

  • Budget du projet : Le coût total estimé du projet est de 10,2 milliards de dollars.
  • Ce coût comprend l’achat et la mise en service d’un maximum de neuf ASTRV neufs ou d’occasion, de l’équipement associé, des éléments de soutien logistique intégré, des simulateurs d’instruction, du maintien en puissance, de l’infrastructure de soutien, de la gestion de l’information et des technologies de l’information, ainsi que des ressources humaines.
  • Calendrier du projet :
    • Mise en œuvre anticipée : juin 2022
    • Phase de mise en œuvre : juin 2023
    • Capacité opérationnelle initiale : 2028-2029
    • Capacité opérationnelle totale : 2032-2033
  • Les avions rempliront de multiples tâches, par exemple :
    • le ravitaillement en carburant d’autres avions en vol;
    • le transport de militaires et de cargaisons;
    • les évacuations sanitaires;
    • le transport stratégique de représentants du gouvernement du Canada.
  • La portée du projet comprendra ce qui suit :
  • Soutien en service des nouveaux aéronefs;
  • Infrastructure d’accueil et de maintenance de la flotte dans les bases d’opérations de l’est et de l’ouest du Canada;
  • Capacité d’instruction et de simulation pour préparer et maintenir la capacité d’intervention immédiate de l’équipage.
  • Airbus A330-200 d’occasion :
    • Les deux premiers avions devraient entrer en service dans l’ARC à l’automne 2023. Ces avions seront utilisés pour effectuer des opérations de transport aérien de troupes et de passagers.
    • Les trois autres avions devraient être livrés en 2024 et convertis en Espagne, comme prévu.
  • Nouveaux avions :
    • La production du premier des quatre nouveaux avions devrait commencer au début de 2024 et la conversion dans la configuration d’avion de transport et de ravitaillement multi-rôle (MRTT) à partir de 2025, la livraison au Canada étant prévue pour 2027.
  • Avantages économiques : La Politique des retombées industrielles et technologiques s’applique à ce projet, qui garantira que l’entrepreneur, Airbus Defence SA, réalise un investissement au Canada égal à la valeur du contrat.
  • ACS+ : Des engagements dans les domaines de l’ACS+ et des considérations autochtones ont été lancés et sont en cours de développement.

Détails

Résumé du projet :

  • Le gouvernement du Canada fait l’acquisition d’une nouvelle flotte d’avions pour remplacer le CC-150 Polaris, dont la fin de la durée de vie est actuellement estimée à 2027.
  • La flotte d’avions stratégiques de transport et de ravitaillement en vol (STRV) exécutera de nombreuses tâches, notamment le ravitaillement en vol d’autres appareils, le transport aérien de personnel et de marchandises, les évacuations médicales et le transport stratégique de dignitaires du gouvernement du Canada.
  • Ce nouvel avion améliorera la flexibilité, la réactivité, l’interopérabilité avec les pays alliés, la sécurité des communications et l’autoprotection de la flotte actuelle de l’Aviation royale canadienne.
  • Le projet permettra d’acquérir une solution de support en service pour l’avion, ainsi qu’une infrastructure pour accueillir et maintenir la flotte dans deux bases d’opérations principales situées dans l’est et l’ouest du Canada. De plus, le projet fournira une capacité d’instruction formation et de simulation pour préparer et maintenir la capacité d’intervention immédiate de l’équipage.

Échéancier :

  • 1er avril 2021 : À la suite de l’évaluation des réponses reçues à une invitation à se qualifier (ISQ), le gouvernement du Canada a publié le nom du fournisseur qualifié qui a démontré sa capacité à répondre aux exigences énumérées dans l’ISQ. Il s’agit d’Airbus Defence and Space SA.
  • 13 juin 2022 : Le gouvernement du Canada a attribué un contrat concurrentiel d’une valeur de 102 millions de dollars américains (hors taxes) à International AirFinance Corporation, pour l’acquisition et la préparation de deux (2) Airbus A330-200 d’occasion.
  • 21 octobre 2022 : Une deuxième demande de propositions (DP) portant sur des avions d’occasion supplémentaires a été lancée auprès des fournisseurs de la liste et l’évaluation initiale des offres reçues a dégagé trois avions candidats qui ont subi une inspection et ont été jugés appropriés pour une conversion en avion de transport et de ravitaillement multi-rôle.
  • 13 janvier 2023 : Une DP révisée pour l’acquisition de tout nouvel avion et la conversion d’avions d’occasion vers leur future configuration d’ASTRV a été publié auprès d’Airbus Defence and Space.
  • Juin 2023 : Le gouvernement du Canada a attribué un contrat concurrentiel d’une valeur de 150 millions de dollars américains (hors taxes) à International AirFinance Corporation, pour l’acquisition et la préparation de trois (3) Airbus A330-200 d’occasion supplémentaires.
  • 25 juillet 2023 : Le gouvernement du Canada a annoncé l’attribution d’un contrat à Airbus Defence and Space SA, évalué à 3,6 milliards de dollars (hors taxes), pour l’acquisition de quatre nouveaux avions de transport et de ravitaillement multi-rôles Airbus A330, ainsi que pour la conversion de cinq avions A330-200 d’occasion.

Modifications :

  • Les nouveaux avions de la flotte commenceront sous la forme d’avions de modèle A330-200, sortiront de la chaîne d’assemblage, puis subiront une conversion en avion de transport et de ravitaillement multi-rôle (MRTT) pour atteindre la configuration finale d’ASTRV.
  • Les avions d’occasion subiront le même processus de conversion en MRTT pour produire un ASTRV équivalent.
  • Dans le cadre de la conversion en MRTT, voici une liste non exhaustive des modifications qui seront entreprises :
  • Mise à niveau vers une suite de capacités de communications sécurisées, des liaisons de données opérationnelles sécurisées et un système d’autoprotection déjà certifié pour permettre à l’ARC d’utiliser ces avions en toute sécurité dans des zones de menace et de risque élevés.
  • En ajoutant les capacités de ravitaillement en vol, le CC-330 Husky sera livré avec la capacité d’employer les deux modalités de ravitaillement en vol, simultanément et sans reconfiguration. Cette flexibilité permettra une plus grande interopérabilité avec notre gamme plus large d’avions alliés, tâches que la flotte des CC-150 ne peut actuellement pas accomplir.
  • Capacité d’évacuation aéromédicale étendue – l’avion CC330 pourra être reconfiguré pour contenir une configuration d’évacuation aéromédicale étendue et améliorée, dans laquelle le personnel médical qualifié disposera de l’équipement dont il a besoin pour prodiguer des soins aux patients.

Infrastructure :

  • Une nouvelle infrastructure sera nécessaire pour accueillir la nouvelle flotte d’avions; cette infrastructure sera construite sur deux bases d’opérations principales, l’une dans l’est et l’autre dans l’ouest du Canada; et au moins à un aérodrome de déploiement vers l’avant du NORAD. Les trois emplacements exacts restent à déterminer.
  • Le MDN est en train d’analyser les options d’infrastructure et d’évaluer le calendrier, le coût, la portée, les risques, les avantages opérationnels et l’incidence des diverses options sur le personnel et la logistique afin d’éclairer les décisions concernant les emplacements d’opérations permanents. Une décision est prévue à l’été/automne 2023 pour la base d’opérations de l’est, et d’ici à l’été 2024 pour le meilleur aérodrome de déploiement vers l’avant de l’ouest et du nord.
  • L’ARC a choisi l’Aéroport international d’Ottawa comme emplacement pour les opérations provisoires des deux premiers avions CC-330 utilisés.

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