Défense nationale et continentale

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Chronologie des événements : Objets en haute altitude

  • Le ministère de la Défense nationale s’engage à agir de manière décisive pour défendre le Canada, protéger les intérêts et les valeurs du pays et contribuer à la stabilité mondiale.
  • Ces dernières semaines, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires américains, notamment par l’intermédiaire du NORAD, pour réagir rapidement au ballon de surveillance à haute altitude de la Chine, ainsi qu’aux trois incidents de sécurité aérienne qui ont suivi.

Incident de sécurité aérienne (12 février) – espace aérien américain (Lac Huron)

  • Le 12 février, le NORAD a envoyé des avions de chasse canadiens et américains pour identifier et étudier un objet en haute altitude au-dessus du lac Huron.
  • L’objet a été identifié visuellement à l’aide d’avions de chasse affectés au NORAD.
  • Des avions de chasse sous l’autorité du NORTHCOM des États-Unis ont abattu l’objet.
  • L’objet est tombé sur le territoire américain, très près de la frontière maritime entre le Canada et les États-Unis.

Incident de sécurité aérienne (11 février) – espace aérien canadien (Yukon central)

  • Le 11 février, à la demande du premier ministre et avec l’accord du président des États-Unis, des avions de chasse affectés au NORAD ont abattu un objet en haute altitude au-dessus du Yukon central.
  • L’objet a été abattu à environ 100 milles de la frontière canado-américaine, à l’intérieur de l’espace aérien canadien.
  • Il volait à une altitude de 39 000 pieds et représentait une menace raisonnable pour la sécurité des vols civils.
  • Le NORAD a envoyé des avions de chasse canadiens et américains pour identifier et examiner l’objet. Des avions de ravitaillement en vol et un CP140 canadien équipé de capteurs air-sol ont également participé à l’événement.

Incident de sécurité aérienne (10 février) – espace aérien américain (Alaska du Nord)

  • Le 10 février, la région NORAD de l’Alaska a détecté un objet en haute altitude, juste au large de la côte nord de l’Alaska.
  • Le Canada, en collaboration avec les États-Unis, notamment par l’intermédiaire du NORAD, a suivi la situation et l’objet n’a jamais pénétré dans l’espace aérien canadien.
  • Le NORAD a lancé des avions de chasse pour identifier et examiner l’objet, que l’autorité de commandement du NORTHCOM des États-Unis a finalement abattu.

Ballon de surveillance à haute altitude chinois (4 février)

  • Le 2 février, le ministère de la Défense nationale et le Département de la défense des États-Unis ont annoncé qu’un ballon de surveillance à haute altitude avait été détecté et était activement suivi par le NORAD.
  • Le 4 février, les États-Unis ont pris des mesures décisives pour abattre le ballon, qui violait l’espace aérien américain et canadien ainsi que le droit international.
  • Des avions de chasse américains sous l’autorité du NORTHCOM des États-Unis ont abattu l’objet.
  • Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires américains pour protéger l’espace aérien nord-américain, notamment par l’intermédiaire du NORAD et de son ensemble de missions binationales et d’opérations transfrontalières, le cas échéant.
  • En outre, les responsables de la sécurité nationale du Canada continuent de collaborer avec leurs partenaires américains afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger le Canada contre les menaces liées au renseignement étranger.

Aperçu : Ballon de surveillance à haute altitude

* Pour les lignes relatives à la modernisation du NORAD, veuillez vous référer à Modernisation du NORAD et défense continentale.

  • Après la détection d’un ballon de surveillance à haute altitude en provenance de Chine, en violation de l’espace aérien canadien et américain, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires des ministères et des agences, ainsi qu’avec nos homologues américains, afin de suivre et d’évaluer cet objet.
  • Sur la base d’une première évaluation de la menace, nous avons déterminé que le ballon ne représentait pas une menace imminente pour les Canadiens.
  • Je peux également vous assurer que le ballon n’a pas survolé d’infrastructures importantes des Forces armées canadiennes.
  • Nous avons ensuite pris des mesures pour approfondir l’analyse de l’objet en collaboration avec les États-Unis et au sein du NORAD.
  • Les États-Unis ont également évalué le ballon alors qu’il traversait leur espace aérien.
  • Avec le soutien total du Canada, les États-Unis ont pris des mesures décisives pour abattre le ballon.
  • En ce qui concerne les prochaines étapes, les États-Unis analysent les restes du ballon et nous collaborerons étroitement avec eux à l’élaboration de l’évaluation de la menace.
  • Comme pour toutes les questions de sécurité concernant l’Amérique du Nord, le Canada continuera à collaborer étroitement avec les États-Unis, au sein du NORAD, et avec d’autres partenaires.
  • En fait, le NORAD travaille quotidiennement à l’amélioration de la connaissance du domaine en intégrant et en examinant les données des services de renseignement et des capteurs.
  • Ce mécanisme binational est fondamental pour notre sécurité et c’est pourquoi nous investissons 38,6 milliards de dollars sur 20 ans pour moderniser notre contribution au NORAD.
  • Cela représente la plus importante mise à niveau des capacités canadiennes du NORAD en près de quatre décennies.
  • En fin de compte, les efforts de modernisation et les investissements du NORAD, tant au Canada qu’aux États-Unis, contribueront à combler les lacunes en matière de connaissance du domaine.

Si on demande si le ballon a traversé les radars sans être détecté ou si les investissements prévus permettront de faire face à d’autres incidents :

  • Le Canada, notamment par l’intermédiaire du NORAD, utilise un large éventail de moyens pour détecter, suivre et caractériser les menaces aériennes.
  • Le NORAD a réussi à détecter et à suivre le ballon, bien qu’il ait tenté d’échapper à la détection radar en ne communiquant pas sa position conformément aux normes et règlements de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
  • De nombreux facteurs influencent la détection et le suivi continu d’un objet par un radar, notamment l’altitude, la vitesse, le matériau de l’objet et les conditions météorologiques.
  • Le plan canadien de modernisation des capacités du NORAD, soutenu par un investissement de 38,6 milliards de dollars sur 20 ans, améliorera notre connaissance de la situation et nos capacités de réaction dans l’ensemble de notre espace aérien souverain.
  • Il s’agira notamment de systèmes radar transhorizon de prochaine génération, de mises à niveau des capacités de commandement, de contrôle et de communication, de missiles air-air supplémentaires et à plus longue portée, et d’une infrastructure plus robuste pour soutenir les opérations aériennes dans l’ensemble du pays.

Si l’on pose des questions sur la présence de bouées chinoises dans les eaux arctiques canadiennes :

  • Le ministère de la Défense nationale est pleinement conscient des efforts déployés récemment par la Chine pour mener des opérations de surveillance dans l’espace aérien et les approches maritimes du Canada en utilisant des technologies à double usage.
  • Dans le cadre de l’opération LIMPID, les Forces armées canadiennes surveillent les approches aériennes, terrestres et maritimes du Canada et, depuis 2022, elles ont mis fin aux tentatives de surveillance du territoire canadien.
  • Nous continuons à prendre toutes les mesures appropriées avec les partenaires et agences concernés pour sauvegarder la souveraineté du Canada et nous travaillons avec le NORAD pour protéger la sécurité du continent.

Faits saillants

Ballon de surveillance à haute altitude

  • 2 février 2023 : le ministère de la Défense nationale et le Département de la défense des États-Unis ont annoncé qu’un ballon de surveillance à haute altitude avait été détecté et était activement suivi par le NORAD.
  • 4 février 2023 : les États-Unis ont pris des mesures décisives pour abattre le ballon, qui violait l’espace aérien américain et canadien ainsi que le droit international.
  • Suite à l’identification du ballon de surveillance à haute altitude, le NORAD a adapté ses instructions permanentes d’opération. Cet ajustement a permis au NORAD d’être plus en mesure de voir des objets plus petits ou plus lents à différentes altitudes.
  • Ces types d’objets ont une faible signature radar ce qui les rend difficiles à détecter et à suivre par radar, difficiles à localiser avec des moyens aériens et difficiles à catégoriser.

Détails

Modernisation du NORAD

  • Le Canada investit 38,6 milliards de dollars sur 20 ans pour moderniser sa contribution au NORAD. Cela représente la plus importante mise à niveau des capacités canadiennes du NORAD en près de quatre décennies.
  • Les investissements de modernisation du NORAD se concentrent sur cinq domaines clés :
    • amélioration de la surveillance et la détection des menaces;
    • amélioration du commandement, du contrôle et des communications;
    • modernisation des systèmes d’armement aérien;
    • mise à niveau de nos infrastructures et de nos capacités de soutien;
    • investissement dans la recherche et le développement.

Opération LIMPID

  • L’opération LIMPID est la mission des Forces armées canadiennes (FAC) qui consiste à détecter le plus tôt possible les menaces à la sécurité du Canada. Les FAC surveillent régulièrement les domaines aérien, maritime, terrestre et aérospatial du Canada. Elles maintiennent également une présence physique dans certaines régions.
  • Chaque région du Canada possède une géographie et un environnement distincts. Par conséquent, l’opération LIMPID utilise les forces opérationnelles et les accords de la FAC déjà en place dans chaque région.
  • Les services et groupes suivants des FAC soutiennent l’opération LIMPID :
    • Aide maritime :La Marine royale canadienne assure la connaissance du domaine maritime.
    • Aide aérienne : L’Aviation royale canadienne assure la connaissance du domaine aérospatial en coordination avec la Région canadienne du NORAD.
    • Aide terrestre : Le Commandement des opérations interarmées du Canada assure la connaissance du domaine terrestre. Il coordonne ses efforts avec les services d’urgence provinciaux. Les Rangers canadiens apportent également leur soutien.
    • Aide spatiale : Le Centre des opérations spatiales canadiennes coordonne les données relatives à la connaissance du domaine spatial.
    • Aide cyberespace : Le Centre d’opérations des réseaux des Forces canadiennes coordonne la connaissance du domaine cyberespace.
  • La Force opérationnelle interarmées (Nord) (FOIN) dirige les opérations des FAC dans le Nord. Cette région comprend :
    • le Yukon;
    • les Territoires du Nord-Ouest;
    • le Nunavut.
  • La zone de surveillance de la FOIN pour les opérations maritimes s’étend au nord, le long des frontières territoriales du Groenland. Elle s’étend au nord jusqu’au pôle. À l’ouest, cette zone s’étend jusqu’à la frontière du Yukon et de l’Alaska.
  • La zone totale où la FOIN exerce sa surveillance couvre près de 8,8 millions de kilomètres carrés.

Autorités et opérations du NORAD

  • Nous demeurons résolus à assurer la sécurité des Canadiens ainsi que la sûreté de l’espace aérien du Canada.
  • En tant que commandement binational, le NORAD rend compte aux gouvernements du Canada et des États-Unis et se compose de personnel fourni par les deux pays alors qu’il poursuit ses missions d’alerte aérospatiale, de contrôle aérospatial et d’alerte maritime.
  • Le NORAD est chargé de détecter, de dissuader et, le cas échéant, de contrer les menaces pour le domaine d’opérations aérien du Canada et des États-Unis, conformément à l’Accord du NORAD et aux directives des deux gouvernements.
  • En fait, le NORAD a joué un rôle de premier plan en intervenant au cours d’incidents récents, notamment en abattant l’objet volant à haute altitude au-dessus du Yukon central.
  • Grâce à une coopération binationale remarquable, le NORAD continue d’évoluer de façon à aborder les menaces émergentes et joue un rôle important dans la défense de l’Amérique du Nord.
  • Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires américains pour protéger l’espace aérien nord-américain, notamment par l’intermédiaire du NORAD et de son ensemble de missions binationales et d’opérations transfrontalières, le cas échéant.

Si on insiste pour savoir pourquoi les objets à haute altitude dans l’espace aérien du Canada ont été abattus par des aéronefs des États-Unis :

  • Le NORAD est un commandement binational qui met à profit les actifs du Canada et des États-Unis pour accomplir ses missions d’alerte aérospatiale et de contrôle aérospatial.
  • Le 11 février, à la demande du premier ministre et avec l’accord du président des États-Unis, un aéronef américain sous l’autorité du NORAD a abattu un objet survolant le Yukon central en haute altitude.
  • Pendant cette mission, les aéronefs canadiens et américains affectés au NORAD ont reçu la même directive d’abattre l’objet dès que possible.

Si on insiste pour savoir si des avions de chasse canadiens auraient pu abattre l’objet :

  • Les aéronefs canadiens étaient dotés des capacités appropriées pour aborder ce scénario, et ils étaient prêts à attaquer l’objet en cas de nécessité.
  • L’acquisition prévue d’avions de chasse F-35 et de missiles air-air d’une version plus récente offrira davantage de souplesse pour contrer les menaces émergentes dans les années à venir.

Si on insiste sur le fait que l’objet a été abattu au-dessus du lac Huron :

  • Notre principale priorité lors de toutes nos opérations est de garantir la sécurité de nos citoyens.
  • Dans ce cas-ci, nous avons pris les mesures nécessaires pour nous assurer que l’espace aérien était libre de tout trafic commercial, civil ou récréatif.
  • Le missile ayant manqué sa cible a été localisé rapidement une fois qu’il est tombé dans les eaux du côté américain du lac Huron.
  • Une expertise a indiqué que le missile avait fort probablement été détruit lorsqu’il a heurté la surface et qu’il ne présente pas de risque d’engin non explosé.
  • Le Canada travaillera en étroite collaboration avec les États-Unis pour évaluer les leçons retenues de ces récentes opérations, ainsi que pour garantir que les autorités, les politiques et les processus sont suffisamment robustes pour composer avec l’évolution des menaces à notre sûreté.

Si on insiste sur l’interception d’un aéronef russe en Arctique :

  • Nous prenons la défense de la souveraineté du Canada très au sérieux.
  • Par l’intermédiaire du NORAD, nous surveillons l’activité dans l’espace aérien du Canada, ainsi que dans la zone intérieure d’identification de la défense aérienne du Canada.
  • On observe régulièrement une activité russe près de la zone d’identification aérienne nord-américaine et on ne la perçoit pas comme une menace.
  • Comme il avait anticipé cette activité, le NORAD était préparé à intercepter l’aéronef russe, qui n’avait pas pénétré dans l’espace aérien souverain des États-Unis ou du Canada.
  • Nous continuons de surveiller étroitement notre espace aérien et demeurons capables de le défendre.

Faits saillants

Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord

  • Établi officiellement par le Canada et les États-Unis en 1958 pour assurer la défense antiaérienne combinée de l’Amérique du Nord pendant la Guerre froide.
  • L’Accord du NORAD a été renouvelé à perpétuité en 2006, où on lui a ajouté une mission d’alerte maritime pour compléter ses missions d’alerte aérospatiale et de contrôle aérospatial.
  • Le NORAD a une structure binationale unique, en vertu de laquelle il rend compte aux gouvernements du Canada et des États-Unis et se compose de personnel fourni par les deux pays.
  • Le NORAD figure en bonne place dans la politique de défense du Canada, ce qui met en lumière l’importance continue du NORAD pour le Canada pour ce qui concerne la sécurité continentale et l’ensemble des relations canado-américaines en matière de défense.
  • Si un objet inconnu devait entrer dans la zone intérieure d’identification de la défense aérienne du Canada, le NORAD l’identifierait et l’étudierait pour déterminer s’il constitue une menace. Si l’objet était jugé comme ne posant pas de menace militaire cinétique, on tiendrait d’autres discussions au sein du gouvernement du Canada pour déterminer s’il pose un risque pour la sûreté nationale, la sécurité aérienne ou les personnes au sol.
  • De plus, le NORAD suit et détecte de manière fiable les aéronefs étrangers qui entrent dans la zone d’identification de défense aérienne et, s’il y a lieu, les escorte hors de celle-ci.
  • Le NORAD tire parti d’un réseau de défense en couches successives comprenant des satellites, des radars au sol, des radars de bord et des avions de chasse pour suivre et identifier les aéronefs et décider des mesures appropriées.

Contribution des Forces armées canadiennes au NORAD

  • Environ 1 000 membres des Forces armées canadiennes appuient le NORAD dans ses missions d’alerte aérospatiale, de contrôle aérospatial et d’alerte maritime vouées à la défense de l’Amérique du Nord.
  • Le Canada fournit également des avions de chasse, des points de commandement, de contrôle et de communication, des bases et des emplacements avancés d’opérations à la grandeur du pays.
  • Le Canada est responsable de la portion canadienne du Système d’alerte du Nord, une chaîne d’emplacements radars qui s’étend de l’Alaska au Labrador.
  • 1re Division aérienne du Canada (1 DAC) : Le quartier général de la Région canadienne du NORAD à Winnipeg, au Manitoba, assure le commandement et le contrôle opérationnels des ressources affectées, tandis que le Secteur de la défense aérienne du Canada (SDAC), situé à North Bay, en Ontario, assure le commandement et le contrôle tactiques des ressources affectées de la Région canadienne du NORAD.

Coordination Canada–États-Unis

  • En juin 2022, la ministre de la Défense nationale a annoncé le plan du Canada pour moderniser le NORAD. Appuyé par un investissement de 38,6 milliards de dollars sur vingt ans selon la comptabilité d’exercice, ce plan prévoit des investissements dans la surveillance de la prochaine génération; les systèmes de commandement, de contrôle et de communication; les missiles air-air; les capacités d’infrastructure et de soutien, y compris dans le Nord; et les sciences et technologies.
  • Le Canada continuera de travailler en étroite collaboration avec les États-Unis à la modernisation du NORAD et à la mise en œuvre d’initiatives sur une base bilatérale et binationale, en vue d’appuyer les domaines prioritaires communs définis dans la déclaration conjointe du Canada et des États-Unis sur la modernisation du NORAD.
  • Cette coopération prend place principalement dans la relation interservices entre l’Aviation royale canadienne (ARC) et la United States Air Force (USAF), et elle bénéficiera de l’appui de différents intervenants du MDN et des FAC et du département de la Défense des États-Unis en cas de besoin, y compris par les engagements stratégiques des différents niveaux de gouvernement.

Modernisation du NORAD et défense continentale

  • Nous sommes résolus à assurer la sécurité des Canadiens et à contribuer à la sécurité de l’Amérique du Nord.
  • Dans le contexte mondial actuel, le NORAD a rappelé l’importance de protéger l’Amérique du Nord contre les menaces, qui sont en constante évolution.
  • Pour cette raison, nous investissons 38,6 milliards de dollars sur 20 ans pour moderniser notre contribution au NORAD.
  • Cela représente la plus importante mise à niveau des capacités canadiennes du NORAD en près de quatre décennies.
  • Nous investirons dans le renforcement de la surveillance, l’amélioration du commandement, du contrôle et des communications, la modernisation des systèmes d’armement aérien, la mise à niveau des infrastructures et des capacités de soutien, ainsi que dans la recherche et le développement.
  • Ces investissements aideront à protéger les Canadiens contre les menaces nouvelles et émergentes.
  • Nous entreprenons ce travail en collaboration avec nos partenaires américains dans le but de nous adapter avec eux aux enjeux de sécurité changeants.
  • Nous créerons également un fonds qui permettra aux partenaires autochtones de s’engager de manière significative auprès de la Défense nationale alors que nous menons ces initiatives et par rapport aux intérêts communs de façon plus générale.

Si on insiste sur ce qui peut être fait à court terme pour renforcer la défense continentale :

  • Le Canada continue de collaborer étroitement avec les États-Unis pour détecter et dissuader les menaces visant l’Amérique du Nord et s’en défendre – tous les jours et dans tous les domaines.
  • En plus de mettre en œuvre les plans de modernisation du NORAD, nous continuons de faire progresser un certain nombre de projets d’approvisionnement clés qui sont pertinents pour la défense continentale, notamment l’acquisition d’aéronefs F-35.
  • Nous investissons également dans des solutions technologiques inédites comme le radar transhorizon, qui améliorera grandement l’alerte lointaine et la poursuite des menaces potentielles pour l’Amérique du Nord.

Faits saillants

  • Le 20 juin 2022, la Défense nationale a fait l’annonce d’un investissement de 3 milliards de dollars sur six ans avec 1,9 milliard de dollars en amortissement restant dans la modernisation de la défense continentale. Cela s’inscrit dans l’investissement de 38,6 milliards de dollars sur vingt ans selon la comptabilité d’exercice pour les nouvelles capacités.
  • Nos investissements dans la modernisation du NORAD se concentrent sur cinq domaines clés :
    • renforcement de la surveillance et la détection des menaces;
    • amélioration du commandement, du contrôle et des communications;
    • modernisation des systèmes d’armement aérien;
    • mise à niveau de nos infrastructures et de nos capacités de soutien;
    • investissement dans la recherche et le développement.
  • Le Canada fournit au NORAD des avions de chasse, des bases et des emplacements avancés d’opérations à la grandeur du pays, et environ 1 000 membres des Forces armées canadiennes (FAC) soutiennent les missions du NORAD.
  • Le Système d’alerte du Nord comporte 10 stations de radar longue portée opérationnelles, 36 stations de radar courte portée sans surveillance et 5 sites de soutien logistique répartis sur le territoire canadien. Il comprend également le Centre de contrôle du Système d’alerte du Nord et le Centre de soutien du Système d’alerte du Nord, tous deux situés et exploités à la 22e Escadre North Bay, en Ontario.
  • Sur les 47 stations de radar du Système d’alerte du Nord, 46 sont situées dans les trois régions désignées des Inuits dans le nord du Canada. Cependant, elles sont surveillées et contrôlées à distance par le NORAD par l’intermédiaire du Secteur de la défense aérienne du Canada, situé à la 22e Escadre North Bay, en Ontario.

Détails

Financement de la modernisation du NORAD

  • La politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement, expose la vision pour la coopération continue du Canada avec les États-Unis pour ce qui est de contrer les menaces et les périls émergents pour l’Amérique du Nord par la modernisation du NORAD et de ses efforts de défense continentale.
  • La modernisation du NORAD est un projet à long terme et les investissements annoncés en juin 2022 renforceront la capacité du NORAD et des FAC à protéger les Canadiens contre les menaces aérospatiales nouvelles et émergentes pour le Canada et l’Amérique du Nord de façon plus générale.
  • Les investissements spécifiques viseront, parmi d’autres initiatives, les nouveaux systèmes de radar transhorizon; la mise à niveau des systèmes de commandement, de contrôle et de communications; l’acquisition d’aéronefs de ravitaillement en vol supplémentaires; l’acquisition de missiles air-air avancés pour les avions de chasse; la mise à niveau des infrastructures des FAC dans le Nord; ainsi qu’un financement supplémentaire pour achever et intensifier des projets spatiaux clés, lequel est réparti en cinq domaines d’investissement interreliés :
  • Augmenter notre capacité à détecter les menaces plus tôt et avec plus de précision en modernisant nos systèmes de surveillance (6,96 G$ de 2022-2023 à 2041-2042).
  • Améliorer notre capacité à comprendre les menaces et à les communiquer aux décideurs en temps opportun en mettant à niveau nos systèmes de commandement, de contrôle et de communications (4,13 G$ de 2022-2023 à 2041-2042).
  • Renforcer notre capacité à dissuader et à vaincre les menaces aérospatiales en modernisant nos systèmes d’armement (6,38 G$ de 2022-2023 à 2041-2042).
  • Voir à ce que nos FAC puissent installer et conserver une présence militaire significative à la grandeur du pays, y compris dans le nord du Canada, grâce à des investissements dans les nouvelles infrastructures et capacités de soutien (15,68 G$ de 2022-2023 à 2041-2042).
  • Assurer la pérennité de nos capacités à défendre l’Amérique du Nord par des investissements dans la science et la technologie (4,23 G$ de 2022-2023 à 2041-2042).

Contribution des FAC au NORAD

  • Environ 1 000 membres des FAC appuient le NORAD dans ses missions d’alerte aérospatiale, de contrôle aérospatial et d’alerte maritime vouées à la défense de l’Amérique du Nord.
  • Le Canada fournit également des avions de chasse, des points de commandement, de contrôle et de communication, des bases et des emplacements avancés d’opérations à la grandeur du pays.
  • Le Canada est également responsable de l’entretien et de l’exploitation de la portion canadienne du Système d’alerte du Nord, une chaîne de station de radar allant de l’Alaska au Labrador.
  • 1re Division aérienne du Canada (1 DAC) : Le quartier général de la Région canadienne du NORAD à Winnipeg, au Manitoba, assure le commandement et le contrôle opérationnels des ressources affectées, tandis que le Secteur de la défense aérienne du Canada, situé à North Bay, en Ontario, assure le commandement et le contrôle tactiques des ressources affectées de la Région canadienne du NORAD.

Missions du NORAD

  • Surveillance aérospatiale, qui consiste à détecter toute attaque contre l’Amérique du Nord, à la confirmer et à donner l’alerte, qu’il s’agisse d’aéronefs, de missiles ou de véhicules spatiaux.
  • Contrôle aérospatial, qui consiste à détecter, à intercepter et, le cas échéant, à combattre toute menace atmosphérique pour le Canada et les États-Unis.
  • Alerte maritime, qui consiste à traiter, à évaluer et à diffuser les renseignements relatifs aux approches, aux zones maritimes et aux voies navigables intérieures respectives du Canada et des États-Unis.

Contrat de soutien en service du Système d’alerte du Nord

  • Le 31 janvier 2022, à la suite d’un processus concurrentiel ouvert et transparent, Services publics et Approvisionnement Canada, au nom de la Défense nationale, a attribué à la Nasittuq Corporation, une entreprise appartenant à des Inuits, un contrat prévoyant l’exploitation et l’entretien du Système d’alerte du Nord.
  • Le contrat, d’une durée initiale de sept ans, est évalué à 592 millions de dollars (527 millions de dollars avant taxes).Le contrat prévoit également quatre périodes d’option de deux ans pour une valeur totale estimative de 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard de dollars avant taxes).
  • Ce processus reflète l’engagement du Canada à renouveler et à renforcer sa relation avec les Inuits et à travailler pour garantir que l’approvisionnement fédéral est conforme aux traités des Inuits.

Mise en œuvre

  • La Défense nationale déploie des efforts afin de mettre en place des projets de modernisation du NORAD et de les intégrer dans le programme général de la Défense, de donner suite aux premières priorités du plan de 20 ans et de jeter les bases d’un engagement plus profond des partenaires et des intervenants à l’égard de l’ensemble des initiatives au cours des mois et des années à venir.
  • La Défense nationale continue de mener des consultations auprès des gouvernements et des organismes provinciaux, territoriaux et autochtones du Nord, selon une méthode fondée sur les distinctions, dans le but de nouer des relations avec eux et de prendre connaissance de leurs priorités en lien avec les investissements potentiels dans la modernisation du NORAD.
  • Tout au long de la mise en œuvre, la Défense nationale s’efforcera de fournir des capacités qui seront adaptées et ouvertes à tous les Canadiens et étayées par un dialogue constructif avec les gouvernements de l’Arctique et du Nord.
  • En mettant en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord et la Politique sur l’Inuit Nunangat, la Défense nationale s’est engagée à intégrer des perspectives autochtones dans les activités de défense pertinentes.

Comité de partenariat entre les Inuits et la Couronne (CPIC)

  • En raison de la mobilisation à l’appui de la défense continentale et des propositions de modernisation du NORAD, la ministre de la Défense nationale a été invitée en avril 2022 à se joindre au CPIC comme moyen d’officialiser et d’améliorer la coopération et la collaboration avec les partenaires inuits par rapport à la défense dans l’Arctique.
    • Notre participation régulière aux activités du CPIC nous donne l’occasion d’affirmer notre engagement à l’égard de la réconciliation, d’améliorer notre relation avec les Inuits et d’accomplir des progrès significatifs relativement aux priorités communes.
    • Le CPIC tient trois réunions par année, dont une coprésidée par le premier ministre Justin Trudeau et le président de l’Inuit Tapiriit Kanatami, Natan Obed.

Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord (CSAN)

  • En septembre 2022, le secrétaire parlementaire de la Défense nationale a pris part à la réunion annuelle du comité de leadership du CSAN, où il fait une présentation sur la modernisation du NORAD.
  • Afin de mieux comprendre les priorités des territoires du Nord et des Autochtones, et de les consulter dans l’élaboration de propositions, la Défense nationale a consulté le groupe de travail de tous les partenaires du CSAN à trois reprises en 2021-2022 au sujet de la modernisation du NORAD.
  • À la suite d’un incident survenu au Yukon en février 2023 impliquant un objet en haute altitude, la Défense nationale s’est adressée au groupe de travail de tous les partenaires du CSAN afin de fournir aux partenaires territoriaux et autochtones du Nord une mise à jour sur la situation ainsi qu’une séance d’information de haut niveau et non classifiée sur les menaces dans l’Arctique.

Entretien et mises à niveau du système d’alerte du Nord

  • Bien que le Système d’alerte du Nord joue un rôle important dans notre contribution au NORAD, ses capacités en matière de surveillance sont mises à l’épreuve par l’évolution des menaces aériennes et de missiles.
  • C’est pourquoi nous investissons dans des solutions technologiques inédites comme le radar transhorizon, qui améliorera grandement l’alerte lointaine et le suivi des menaces potentielles pour l’Amérique du Nord.
  • La Défense nationale examine le rôle potentiel du Système d’alerte du Nord dans le réseau de surveillance à venir, en tenant compte des exigences opérationnelles et des avantages globaux des investissements liés à la défense dans le Nord.
  • Le Système d’alerte du Nord sera maintenu jusqu’à ce que les nouvelles capacités soient opérationnelles.
  • Par conséquent, en janvier 2022, le gouvernement a attribué un contrat pour les opérations et les services de maintenance et de soutien du Système d’alerte du Nord à la Nasittuq Corporation, une entreprise appartenant à des Inuits. Le contrat de sept ans, qui est entré en vigueur en avril 2022, est évalué à 592 M$.

Faits saillants

  • Le Système d’alerte du Nord comporte 10 stations de radar longue portée opérationnelles, 36 stations de radar courte portée sans surveillance et 5 sites de soutien logistique répartis sur le territoire canadien. Il comprend également le Centre de contrôle du Système d’alerte du Nord et le Centre de soutien du Système d’alerte du Nord, tous deux situés et exploités à la 22e Escadre North Bay.
  • Sur les 47 stations de radar du Système d’alerte du Nord, 46 sont situées dans les trois régions désignées des Inuits du nord du Canada. Cependant, elles sont surveillées et contrôlées à distance par le NORAD par l’intermédiaire du Secteur de la défense aérienne du Canada, situé à la 22e Escadre North Bay, en Ontario.

Détails

Maintenance et soutien

  • En janvier 2022, le gouvernement du Canada a attribué un contrat à la Nasittuq Corporation afin qu’elle fournisse des services opérationnels ainsi que des services de maintenance et de soutien au Système d’alerte du Nord. La Nasittuq Corporation est une entreprise appartenant à des Inuits. Le contrat de sept ans, qui est entré en vigueur le 1er avril 2022, est évalué à 592 M$.
  • Dans le cadre de ce nouveau contrat, Nasittuq sera responsable des opérations sur les sites éloignés, notamment les plateformes d’hélicoptère, les pistes en gravier, plus de 100 immeubles et plus de 300 réservoirs de stockage de combustible en vrac. Les travaux comprennent la maintenance, le soutien logistique, la coordination du transport aérien, l’ingénierie des systèmes et la gestion de projets pour l’ensemble du Système d’alerte du Nord.
  • La démarche du gouvernement du Canada reflète son engagement à renouveler et à renforcer sa relation économique avec les Inuits ainsi qu’à veiller à ce que les collectivités inuites tirent parti des marchés fédéraux.
  • Le Système d’alerte du Nord sera maintenu jusqu’à ce que les nouvelles capacités soient suffisamment solides. On prévoit que les éléments clés du futur système de surveillance atteindront leur capacité opérationnelle initiale à différents moments entre 2030 et 2035.

Avenir du Système d’alerte du Nord

  • Le rôle potentiel des sites du Système d’alerte du Nord dans le prochain réseau de surveillance n’a pas encore été déterminé. Puisque le Système d’alerte du Nord offre des capacités supplémentaires au-delà de la surveillance radar, comme celles qui appuient le commandement, le contrôle et les communications, il s’agit d’une question complexe qui nécessite une planification plus exhaustive.
  • La Défense nationale s’efforce de mettre en œuvre les futures solutions technologiques annoncées par la ministre en juin 2022, ce qui constituera le cadre de notre surveillance du Nord, et évaluera les capacités supplémentaires qui pourraient être nécessaires.

Futur système de surveillance des voies d’approches nordiques

  • L’annonce de la ministre concernant le plan du Canada visant à moderniser le NORAD en juin 2022, projet qui est financé par un investissement de 38,6 milliards de dollars sur 20 ans selon la comptabilité d’exercice, a indiqué des capacités précises qui feront partie du futur système de surveillances des voies d’approches nordiques. Ces capacités sont les suivantes :
    • Les systèmes radars transhorizon de l’Arctique offriront une couverture radar d’alerte lointaine et un suivi des menaces de la frontière Canada-États-Unis jusqu’au cercle arctique.
    • Un système radar transhorizon polaire offrira une couverture radar d’alerte lointaine au-delà des voies d’approches les plus au Nord en Amérique du Nord, y compris les îles de l’Arctique canadien.
    • La Défense nationale collaborera également avec les États-Unis pour élaborer un réseau complémentaire de capteurs (CROSSBOW) offrant des capacités classifiées, réparties dans l’ensemble du Nord canadien, à titre de couche de détection supplémentaire.
    • Nous renforcerons les capacités de surveillance spatiale des Forces armées canadiennes, y compris les voies d’approches territoriales et maritimes du Canada, en investissant des fonds supplémentaires pour achever et améliorer le projet de surveillance spatiale à la fine pointe de la technologie annoncé dans la politique de défense du Canada de 2017, Protection, Sécurité, Engagement.

Défense aérienne et antimissile

  • Les menaces aériennes et de missiles en constante évolution, comme les armes hypersoniques et les missiles de croisière avancés, défient notre capacité à défendre l’Amérique du Nord en collaboration avec les États-Unis.
  • À titre de priorité absolue, nous investissons 38,6 milliards de dollars sur les vingt prochaines années selon la comptabilité d’exercice dans la modernisation du NORAD, y compris dans plusieurs initiatives qui renforceront la défense aérienne et antimissile intégrée de l’Amérique du Nord.
  • Ces investissements visent notamment des capteurs de la prochaine génération, des processus de commandement et de contrôle axés sur la technologie et de nouveaux missiles air-air à plus longue portée qui aideront à appliquer cette approche intégrée contre un vaste éventail de menaces.
  • En combinaison avec l’acquisition d’une flotte canadienne d’aéronefs F-35, ces efforts amélioreront la posture de dissuasion collective de l’Amérique du Nord qui préserve la sécurité et la prospérité du Canada et de ses alliés.
  • Même si la position du Canada quant à sa participation au système américain de défense contre les missiles balistiques n’a pas changé, nous demeurons résolus à renforcer notre capacité à défendre l’Amérique du Nord contre un vaste éventail de menaces.

Si on insiste pour savoir si les États-Unis devraient protéger le Canada :

  • Procéder à l’interception d’un missile balistique relèverait d’une décision souveraine revenant uniquement aux États-Unis.
  • Le Canada collabore étroitement avec les États-Unis à la défense contre d’autres menaces aériennes et de missiles, comme les missiles de croisière, par l’intermédiaire du NORAD.

Faits saillants

  • NORAD : Le 20 juin 2022, la Défense nationale a fait l’annonce d’un investissement de 3 milliards de dollars sur six ans avec 1,9 milliard de dollars en amortissement restant (selon la comptabilité d’exercice). Il s’agit d’une partie d’un investissement de 38,6 milliards de dollars sur vingt ans dans de nouvelles capacités selon la comptabilité d’exercice.
    • De ce montant, 6,4 milliards de dollars serviront à l’achat et au maintien de nouveaux missiles air-air avancés de moyenne et de longue portée.

Détails

Étant donné la complexité des menaces posées par les missiles modernes, de nombreux alliés du Canada progressent vers l’adoption du concept de défense aérienne et antimissile intégrée, qui vise à combler les écarts existant entre les différents types de systèmes de défense aérienne et antimissile et à optimiser l’architecture de défense globale de façon à contrer toutes les menaces potentielles.

Investissement dans la modernisation du NORAD

Bon nombre des investissements du Canada dans la modernisation du NORAD favoriseront le développement d’un système intégré capable de contrer un vaste éventail de menaces aériennes et de missiles. Par exemple :

  • Les investissements dans un radar transhorizon doté de capacités de surveillance spatiale permettront au Canada et au NORAD de détecter et de suivre les menaces modernes.
  • La modernisation des systèmes de commandement et de contrôle permettra aux hauts dirigeants de prendre des décisions plus rapidement et plus efficacement de manière à optimiser les options de dissuasion et de défense.
  • Des missiles air-air avancés capables d’intercepter des menaces à courte, à moyenne et à longue portée et compatibles avec les aéronefs F-35.
  • Le renforcement de capacités clés de défense et de logistique permettra d’étendre la portée et la mobilité des Forces armées canadiennes dans leur réponse aux préoccupations de défense, de sécurité et de sûreté sur tout le territoire canadien, y compris dans le domaine de l’aérospatial par l’intermédiaire du NORAD.
  • L’amélioration des infrastructures actuelles dans le Nord permettra de garantir que le Canada peut préserver sa souveraineté en soutenant de nouveaux aéronefs et en renforçant la durabilité des opérations et la présence dans les régions nordiques et éloignées du Canada.
  • La poursuite des travaux de recherche et de développement en continu afin de mieux comprendre les technologies émergentes comme l’intelligence artificielle, les capacités hypersoniques, les énergies de remplacement et la cybernétique, et de permettre au Canada de mettre en place des défenses solides contre les nouvelles menaces.

Opérations et exercices nordiques

  • Les Forces armées canadiennes sont présentes toute l’année dans l’Arctique par le biais d’opérations, d’exercices et d’activités de formation.
  • Il s’agit notamment de l’opération NANOOK, l’opération nordique emblématique du Canada qui démontre les capacités opérationnelles de l’armée dans l’Arctique.
  • Nos forces travaillent également en étroite collaboration avec les Rangers canadiens qui vivent dans les régions reculées du Nord et apportent leur aide aux opérations et aux activités.
  • En outre, nous continuons à coopérer avec les États-Unis dans l’Arctique et organisons divers exercices conjoints qui favorisent l’interopérabilité et le partage d’expertise dans les opérations nordiques.
  • Le Canada réalise d’importants investissements stratégiques pour renforcer les capacités de défense du Nord, notamment dans le cadre de la politique Protection, Sécurité, Engagement et de la modernisation du NORAD.

Si on pose des questions sur les exercices d’entraînement militaire avec la Chine :

  • Les FAC n’ont pas participé à des exercices d’entraînement militaire bilatéraux avec l’Armée populaire de libération (APL) depuis 2018 et n’ont pas prévu d’entraînement militaire bilatéral avec l’APL.

Faits saillants

  • Engagements clés : En octobre 2022, la ministre Anand a organisé une réunion en personne des ministres de la Défense de l’Arctique partageant les mêmes idées, une réunion d’échanges sur la défense du Nord, afin de discuter des possibilités d’approfondir la collaboration en matière de défense dans l’Arctique.
  • En août 2022, le général Eyre a organisé une réunion des chefs d’état-major de la défense de l’Arctique, où les participants ont échangé leurs points de vue sur l’évolution de l’environnement de sécurité de l’Arctique et discuté des possibilités de collaboration opérationnelle et stratégique.
  • Opération NANOOK-NUNAKPUT 2022 : Menée du 15 au 29 août 2022 à Cambridge Bay (Nunavut) et dans ses environs.
  • Exercice Arctic Edge : En février et mars 2022, les FAC ont déployé plus de 400 militaires pour participer à cet exercice avec l’armée américaine afin de favoriser l’interopérabilité dans la guerre par temps froid.
  • Rangers canadiens : Environ 5 200 Rangers canadiens sont déployés dans plus de 200 collectivités éloignées et isolées, y compris dans l’Arctique.
  • Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) : En août 2022, le NCSM Margaret Brooke a effectué son premier déploiement opérationnel dans le cadre de l’opération NANOOK, établissant un nouveau record pour le voyage le plus au nord d’un navire de patrouille extracôtier et arctique de la MRC.
    • En plus, le NCSM HARRY DEWOLF a franchi le passage du Nord-Ouest en septembre 2021.
  • Modernisation du NORAD : Investir 38,6 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années et comprend des investissements importants dans des capacités qui soutiendront les opérations nordiques et notre défense du Nord, y compris le radar transhorizon une surveillance et des communications spatiales améliorées, des améliorations de l’infrastructure nordique, ainsi que la science et la technologie.

Détails

Empreinte des FAC dans l’Arctique

  • Les FAC exercent une surveillance et un contrôle dans l’Arctique, maintiennent une présence visible et persistante, interviennent relativement à des incidents de recherche et sauvetage (SAR) aéronautiques, aident les provinces et les territoires dans le cadre d’opérations SAR au sol et d’urgences en cas de catastrophe naturelle, soutiennent les peuples et les collectivités de l’Arctique et du Nord, et contribuent à la réalisation des priorités pangouvernementales dans la région.
  • La présence permanente des FAC dans le Nord est assurée par la Force opérationnelle interarmées (Nord) [FOIN] à Yellowknife. La FOIN compte quelque 300 militaires et a des détachements à Whitehorse et à Iqaluit.
  • L’Armée canadienne organise chaque année un exercice dans le Nord (NOREX) au Centre d’instruction des Forces canadiennes dans l’Arctique (CIFCA) à Resolute Bay, au Nunavut.
  • Les groupes-compagnies d’intervention dans l’Arctique de l’Armée canadienne sont des unités à vocation régionale capables de se rendre dans le Nord du Canada pour mener des opérations de souveraineté, faciliter l’intervention en cas de catastrophe ou fournir une assistance générique à d’autres services gouvernementaux.

Opération NANOOK

  • L’opération NANOOK est l’opération nordique emblématique des Forces armées canadiennes, conçue pour renforcer et étendre les capacités, l’empreinte et l’état de préparation des Forces armées canadiennes, sauvegarder la souveraineté du Canada dans l’Arctique et développer des partenariats interagences, intergouvernementaux, autochtones et multinationaux.
  • Opération NANOOK-NUNALIVUT 2022. Entre le 14 et le 28 février 2022, plus de 200 membres des FAC ont collaboré avec des membres des forces armées des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France pour mener des activités telles que des patrouilles conjointes à longue distance, un soutien logistique complexe et des activités de plongée sous la glace.
  • Opération NANOOK-TATIGIIT 2022. Un exercice d’intervention en cas de catastrophe qui comprenait un scénario pangouvernemental adapté aux objectifs du commandement des opérations interarmées du Canada et de nos partenaires nordiques aux niveaux fédéral, territorial et municipal. La communauté de gestion des urgences du gouvernement des T.N.-O. a guidé l’élaboration de l’exercice et la dernière édition a eu lieu du 21 au 23 juin 2022.
  • Opération NANOOK-TUUGAALIK 2022. Cet événement maritime vise à renforcer les capacités dans les régions septentrionales du Canada, à garantir que les FAC sont prêtes à opérer dans le Nord dans un contexte global et à améliorer l’interopérabilité avec les partenaires de la mission. Le NCSM Margaret Brooke, le NCSM Goose Bay, l’USCGC Bear, le HDMS Triton, le navire français Rhone et une équipe médicale de la US Navy ont participé à cet exercice qui s’est tenu du 2 au 12 août 2022.
  • Opération NANOOK-NUNAKPUT 2022. Une activité conjointe combinée, tous domaines confondus, axée sur la défense et la sécurité dans l’Arctique et intégrant les partenaires nordiques dans une série d’activités de présence et de surveillance. L’exercice s’est déroulé du 15 au 29 août 2022 à Cambridge Bay (Nunavut) et dans ses environs, la composante maritime se prolongeant jusqu’au 30 septembre 2022.
  • Parmi les autres opérations menées dans le Nord figurent l’opération LIMPID, la mission de surveillance et de présence permanente des Forces armées canadiennes, l’opération BOXTOP, la mission d’approvisionnement de la station des Forces canadiennes (SFC) Alert, et l’opération NEVUS, l’opération de maintenance annuelle du système de communication de données de l’Extrême-Arctique.

Collaboration internationale

  • Comme il est indiqué dans la politique Protection, Sécurité, Engagement et le Cadre stratégique pour l’Arctique et pour le Nord, l’Équipe de la Défense s’efforcera de renforcer la coopération avec les alliés et les partenaires de l’Arctique afin d’améliorer la connaissance du domaine et le partage de renseignements, et cherchera également à accroître la participation aux exercices multinationaux dans la région.
  • 16 mai 2022 : La ministre Anand a convoqué un dialogue virtuel sur la défense du Nord afin d’échanger des points de vue sur l’évolution de l’environnement des menaces avec ses homologues des pays arctiques partageant les mêmes idées.
  • Recherche et développement pour la défense Canada participe activement au programme de coopération internationale en recherche polaire avec plusieurs pays de l’Arctique afin de faire progresser les connaissances scientifiques de la Défense nationale sur l’environnement arctique en évolution (p. ex., glace de mer, température, salinité, niveaux de bruit ambiant) et d’assurer une efficacité continue des capacités, des systèmes et des plateformes de défense et leur adaptation aux futures opérations des FAC.

Coopération avec les États-Unis dans l’Arctique

  • JOINT PACIFIC MULTINATIONAL READINESS CENTER (JPMRC) est un exercice planifié régulièrement qui se concentre sur les opérations par temps froid avec les unités de l’Armée des États-Unis en Alaska qui s’est déroulé du 14 au 23 mars 2022. Le JPMRC renforce les lignes de communication entre les unités de l’Alaska et nos forces.
  • L’exercice ARCTIC EAGLE-PATRIOT est un exercice régulier qui implique l’intervention en cas de catastrophe naturelle avec des événements de guerre dans l’Arctique de petite envergure et qui s’est déroulé du 23 février au 2 mars 2022 en Alaska. Les FAC exercent des capacités de recherche et de sauvetage en milieu urbain léger et des capacités de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire au cours de cet exercice.
  • L’ICE EXERCICE (ICEX) est une opération sous-marine sous ou à travers la glace cet hiver en Alaska. ICEX 2022 est la 98e itération. L’Aviation royale canadienne assiste la Marine des États-Unis à la construction d’un camp temporaire sur la glace en fournissant deux CC138 Twin Otter pour transporter des fournitures et du personnel dans et hors des endroits austères sur la glace océanique
  • L’opération NOBLE DEFENDER est une opération défensive récurrente du NORAD qui a lieu tout au long de l’année et qui se déroule depuis 2019. Cet hiver, l’opération NOBLE DEFENDER a eu lieu du 15 au 31 janvier 2023 et s’est déroulée au cours d’une série d’activités dans l’Arctique démontrant la collaboration et l’intégration alliées pour défendre les voies d’accès nordiques de l’Amérique du Nord. La précédente itération de l’opération NOBLE DEFENDER s’est déroulée du 25 au 27 octobre 2022, afin d’exercer la défense en couches du NORAD au large de la côte nord-est des États-Unis.
  • L’exercice ARCTIC EDGE est un exercice conjoint bisannuel qui favorise l’interopérabilité et le partage de l’expertise en matière de guerre par temps froid dans l’Arctique. Les FAC et Recherche et développement pour la défense Canada ont participé à cet exercice du 28 février au 17 mars 2022.

Infrastructures et approvisionnement dans le Nord

  • La Défense nationale prend au sérieux la souveraineté et la sécurité du Nord et reste déterminée à défendre les intérêts canadiens au pays et dans l’Arctique circumpolaire.
  • C’est pourquoi nous investissons 38,6 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années dans la modernisation de la contribution du Canada au Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), ce qui comprend des investissements clés dans nos régions nordiques pour renforcer la surveillance et notre présence.
  • Nous poursuivons également l’acquisition d’avions de chasse, de systèmes d’aéronef télépiloté et de navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, ainsi que le remplacement des CP140 Aurora.
  • Tout en continuant à renforcer nos capacités et notre présence dans le Nord, nous poursuivrons la collaboration avec nos partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux.

Si l’on insiste sur les retards en ce qui concerne l’installation navale de Nanisivik :

  • Les travaux d’infrastructure dans l’Arctique posent de nombreux défis, y compris une logistique complexe.
  • Des travaux sont en cours pour achever l’installation navale de Nanisivik, qui servira d’installation de ravitaillement et d’amarrage pour appuyer les opérations des navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique et d’autres navires gouvernementaux.
  • Nous nous efforçons de trouver des solutions pour pouvoir mettre en service l’installation navale en 2025.

Si l’on insiste sur les retards ou les coûts supplémentaires pour le projet de prolongement de la piste à l’aéroport d’Inuvik :

  • Dans le cadre de nos efforts pour améliorer les capacités dans le Nord, la Défense nationale s’est engagée à investir 230 millions de dollars pour le prolongement de la piste à l’aéroport d’Inuvik.
  • L’augmentation annoncée des coûts du projet est attribuable aux retards occasionnés par la pandémie de COVID-19, aux problèmes dans la chaîne d’approvisionnement et à la hausse des coûts des matériaux.
  • La Défense nationale appuie le projet et reconnaît son importance pour la région et pour la communauté locale.
  • Nous poursuivrons notre collaboration avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, qui est responsable de tous les aspects du projet, pour que le projet continue d’avancer.

Si l’on insiste sur l’expiration du contrat de location pour les hangars à Inuvik :

  • La Défense nationale maintient un certain nombre de ressources dans le Nord qui appuient les besoins opérationnels et, dans la mesure du possible, profitent aux communautés locales.
  • Nous veillons à ce que les Forces armées canadiennes disposent des installations appropriées pour appuyer les opérations dans le Nord, notamment par nos investissements dans la modernisation du NORAD.

Si l’on insiste sur de possibles préoccupations concernant les alliés :

  • Le Canada et les États-Unis ont un intérêt commun quant à la sécurité de l’Arctique et coopèrent dans cette région depuis des décennies, notamment dans le cadre des opérations du NORAD.

Si l’on insiste sur l’éventualité d’une vente à une entreprise étrangère :

  • L’achat du hangar par une société étrangère donnerait lieu à l’application de la Loi sur Investissement Canada. En cas de vente, nous aurons l’occasion de procéder à un examen de la transaction.

Faits saillants

  • Budget de 2022 : Alloue 6,1 milliards de dollars sur une période de cinq ans, avec un amortissement restant de 1,3 milliard de dollars pour augmenter les capacités de défense, améliorer la défense continentale et appuyer les engagements envers nos alliés.
  • Budget de 2021 : Affecte un montant initial de 252,2 millions de dollars sur une période de cinq ans, avec un amortissement restant de 160 millions de dollars, qui débute en 2021-2022, pour jeter les bases de la défense continentale et de la modernisation du NORAD.
  • Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique : Le Navire canadien de Sa Majesté Harry DeWolf a traversé le passage du Nord-Ouest en septembre 2021.

Détails

Initiatives de la Défense nationale pour améliorer la capacité des Forces armées canadiennes à mener des opérations dans le Nord

  • Participation aux capacités spatiales mondiales de recherche et de sauvetage par ses contributions au système de satellites en orbite moyenne pour la recherche et le sauvetage. La Défense nationale construit également au Canada deux terminaux terrestres pour la recherche et le sauvetage et fournit des répéteurs de recherche et de sauvetage dans un système de satellites, ce qui augmente considérablement la portée dans laquelle les balises de détresse peuvent être détectées.
  • Renforcement de la surveillance des approches et de la présence du Canada dans le Nord par des investissements dans des radars transhorizon, des capacités de surveillance et de communication spatiales, des améliorations des bases nordiques et des capacités de soutien qui étendront la portée des Forces armées canadiennes dans le cadre de la modernisation du NORAD.

Projet de prolongement de la piste à l’aéroport d’Inuvik

  • Appartenant au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, l’aéroport d’Inuvik (Mike Zubko) accueille des aéronefs civils et sert d’emplacement d’opérations avancé pour l’Aviation royale canadienne et le NORAD. Dans le cadre de son rôle en tant qu’emplacement d’opérations avancé, la piste de plus de 1 800 mètres de l’aéroport est principalement utilisée pour les opérations des chasseurs CF18 en vue de protéger la souveraineté canadienne dans le Nord et respecter les obligations du Canada envers le NORAD.
  • Les travaux de modernisation de la piste d’Inuvik visent principalement à améliorer la capacité de l’aérodrome à accueillir des aéronefs plus grands et plus lourds, ce qui constitue une amélioration importante de la capacité du NORAD et de l’Aviation royale canadienne de mener des opérations dans le Nord et l’Arctique. Ces travaux sont essentiels pour que les Forces armées canadiennes conservent leur capacité de relever les nouveaux défis en matière de sécurité dans le Nord et l’Arctique, et ils font écho à l’annonce de la ministre Anand, en juin 2022, concernant le plan du gouvernement visant à moderniser les capacités du NORAD au Canada.
  • Le projet devait au départ coûter jusqu’à 150 millions de dollars. À la suite d’examens par un tiers, le coût révisé du projet est estimé à 230 millions de dollars étant donné les retards occasionnés par la pandémie de COVID-19, les problèmes dans la chaîne d’approvisionnement et la hausse des coûts des matériaux.

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